Getting away with murder ☾ Andreï & Zoya [Flashback]

J'y étais presque. Mon corps avait tremblé toute la journée, mais j'avais cette sensation que tout allait être parfait. Lorsque la lune s'était dévoilée, lorsque sa lueur s'était étendue sur ma peau, un énorme soulagement m'avait envahi. Comme si pour une fois, tout était en ordre. Tous ces mois à faire des expérimentations infructueuses n'avaient pas été en vain. Pour une fois, j'allais faire un avec la Bête. Pour une fois, mon esprit humain allait se joindre à mon instinct animal. J'allais, de ma conscience de femme et de ma rage de louve, me délecter d'un futile être humain. Un sorcier, très certainement. Un né-moldu peut-être ? Tout cela avait peu d'importance à mes yeux. Ce qui m'importait, c'était de garder le contrôle, tout en succombant à ma faim. J'y arrivais. Enfin.

Je compris bien rapidement que j'avais eu tort, pourtant. Le sourire qui s'était tracé sur mes lèvres au levé de la lune s'était vite effacé. Non, je n'allais pas faire un avec ma malédiction. Mes os avaient craqués dans un bruit sourd, accompagné de mes grognements. Je sentais encore mes côtes fêlées de ma rencontre avec Mikhail le mois précédent, ce qui rendait la transformation encore plus douloureuse. Mes dents se serraient. Je sentais la rage animale m'envahir, mais surtout, je sentais ma conscience me quitter. Je pouvais voir qu'au final, cette nuit allait être difficile - tourmentée, très certainement. Je pouvais déjà sentir l'odeur de la chair qui planait à l'horizon. Au milieu de la forêt, je n'arrivais pas à savoir si j'étais plus près du château ou du village. Les battements de coeur distants m'étourdissaient. Mes genoux et mes paumes atterrissant au sol furent les derniers souvenir clairs que j'eus de cette nuit. Le reste ne fut que des bribes éparses : le vent qui caresse ma fourrure, la neige qui craque sous mes pattes, le regard apeuré d'un homme, les hurlements, le sang...


J'avais tué un homme. Pour la première fois en près de cinq ans de lycanthropie, la bête en moi avait enlevé une vie. Était-ce une personne importante ? Avait-il une famille ? Peu importait les circonstances, entre le couché et le levé du soleil, sur le chemin séparant l'école de sorcellerie et le village, un homme était mort. De mes griffes et de mes crocs, j'avais lacéré son corps, volé son âme. Pourtant, le soleil se levait comme à tous les matins. Le paysage était paisible, silencieux. Seul le vent faisait bruire les branches des arbres dénudés. Nul âme ne venait briser la douceur du matin. Sur le blanc de la neige qui s'étendait à perte de vue, une tache rouge témoignait des horreurs de la nuit. Quelques restes d'un corps dévoré étaient éparpillés ici et là, mais le plus frappant devait être la vue de mon propre être ; une jeune femme, étendue au sol, nue et couverte de sang, vivante. J'étais immobile, toujours inconsciente. J'avais repris ma forme humaine depuis un moment déjà, mais je n'étais pas revenue à moi. J'étais épuisée, probablement courbaturée, mais surtout rassasiée. Je ne savais pas encore ce que j'avais fait. Du moins, je n'en étais pas encore certaine. Je n'avais pas encore découvert ces morceaux de chair sous mes ongles et entre mes dents. Je n'avais pas encore vu le bain de sang. Je dormais, aussi paisible que le paysage. Le froid ne me faisait pas trembler. Au contraire, la chaleur de mon corps semblait faire fondre la neige, sans toutefois me faire sentir fiévreuse. Si j'avais été féline plutôt que canine, j'aurais ronronné.

Le vent froid de l’hiver vient te fouetter les joues alors que le silence t’enlace. La neige recouvre le paysage à perte de vue. Seules vos traces de pas trahissent ta présence en ce début de matinée précoce. Tu aimes ce temps. Il te rappelle tes séjours dans ta famille natale alors que tu étais encore enfant. Dimitrov. Rien que ton nom est glacée, tout comme la fièvre malsaine qui habite ton corps et ton esprit. Tes doigts se crispent autour de ton écharpe et la resserre autour de ton cou. Habillé ainsi, personne ne peut se rendre compte que ta peau est encrée jusqu’à la moindre parcelle. Tes doigts gantés sont cachés par le fin cuir de dragon. Seul un oeil aguerri ou qui te connait peut voir poindre l’un d’entre eux sur ta nuque. Dans le grand monde, ton allure est plutôt un mauvais genre. D’ailleurs, à Poudlard, certain de tes comparses, te regardent d’un mauvais oeil. Ce dont tu te fiches éperdument. Tes fiançailles sont vouées à te faire grimper d’un échelon dans le rang social. Et Merlin sait pourtant que tout cela te passe par dessus la tête. Ta vie de résume à Carpe Diem. Sexe, alcool, fêtes. Voila ce qui te plait.

Sexe, alcool, fêtes. Vices, manipulation. Tu savoures ce que les autres exècre. Tu nages dans un univers malsain depuis si longtemps que c’est devenu une nature profonde chez toi. Ton regard se perd sur le manteau blanc de la neige tandis que tes mains partent à la recherche d’une cigarette. Tu la portes à tes lippes continuant ton inspection. Silencieux. Tu te rends pas tout de suite compte de ce qui attire ton attention. Tu ressens juste une puissante curiosité. Tes iris agrippent alors un tissu. Lambeau teinté de vermeille qui vient salir la pureté du blanc qui s’étend sous tes yeux. Tes assassines accrochent ce qui reste du vêtement. Ton visage se redresse alors que tu gardes l’objet entre tes mains. Devant toi se dresse un étrange spectacle. Traces de pattes, probablement canidées que tu suis lentement alors que ton autre main s’empare de ta baguette. Les sens en alerte, tu est loin de te douter de ce que tu vas trouver. Le sang imbibe les lieux. Les marques dans la neige se transforment, laissent place à des pieds ou quelque chose qui y ressemble.

Un carnage se peint alors devant toi tandis que tu arrêtes ton regard sur un corps dénudé. Spectacle magnifique de courbes féminines caressées par le sang. Portait de la violence même. Personnification d’une oeuvre qui te ferait presque avoir une érection alors que tu reconnais la carcasse qui commence à s’éveiller au sol. Tu avances lentement vers elle et t’accroupit à sa hauteur. Tes doigts glissent avec perversion sur son visage, replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Leur trajectoire continue jusqu’à sa nuque gracile. Ils frôlent sa chair de porcelaine teintée de ce rouge qui contraste tant avec sa peau. Bientôt tes yeux s’enfoncent dans les siens. Pas une parole ne franchit tes lippes. Iris acérées. Hargneuses. Qui t’arrachent un sourire suffisant. Un homme est mort. Et toi, tu te délectes de ce sentiment de puissance. Car en cet instant tout vient de s’illuminer dans ton cerveau déjà bien ravagé. Une seule chose danse dans ton esprit. L’emprise que tu auras à présent sur la vie de Zoya. Ton assassine poursuit alors sa route sur son épaule. Son bras. De ton autre main, tu tires une profonde latte sur ta cigarette profitant de l’âpreté de la fumée qui s’infiltre dans ta gorge. Devant son besoin de te rejeter, sa haine qui se projete sur toi, ton sourire marque tes traits. Tu te redresses et l’observe de ton regard fauve. Tu lui imposes ta carrure. Ta présence. Tu ne peux retenir ton regard de filer sur son corps dénudé avec suffisance. Moquerie.  « Mais que vais-je faire de toi Zoya ? » Ton palpitant s’emflamme. Il s’agace au creux de ta poitrine, bat à tout rompre d’excitation malsaine. Tu te fiches bien de l’odeur de mort qui flotte autour de vous. Non, toi ce qui te fais jubiler, c’est elle. Fière Vipère persiflante, qui à présent va se retrouver à être un petit pantin au creux de tes mains agiles.

Ton regard courrait sur la fière Vipère. Douce folie qui égrainait ton esprit venant valser dans ton être. Plaisir malsain de la voir ainsi étendue dans la neige. Le sang souillant sa peau de porcelaine ; la mort s’étalant sans gêne tout autour de vous. Etrange sentiment d’excitation. Ton palpitant s’enflamme déjà. La violence qui s’étend sous tes yeux t’excite, c’est un fait. Tu jubiles. Ca te rappelle étrangement la mort de ta mère. Son corps à même le sol, baignant dans son sang. Tu viens de cueillir aux creux de tes assassines, la fière Serpentard. Celle qui déambule dans les couloirs avec des airs supérieurs tant elle se détache du reste du monde. Oui. En cet instant, elle sait, aussi bien que toi, que sa vie vient de basculer. Pas parce qu’elle a assassiné un homme ou une femme, mais parce que c’est toi qui a retrouvé sa carcasse ainsi exposée dans un bain de sang dont l’odeur putride de la mort vous berce avec miséricorde.

Accroupit devant elle, ton regard acéré se délectait des émotions qui traversaient en cet instant son visage. Ses prunelles azurées glissaient sur les morceaux de corps, sur le liquide vermeille. Un rire grinçant s’échappa de tes lippes alors qu’un simple ‘merde’ fut le premier mot de ta proie. Car en cet instant même, alors que tu découvrais la nature de la Serpentard, ce n’était pas de la peur que tu ressentais mais de l’excitation, du vice. Une Louve… Tu n’y aurais jamais pensé. Elle et ses drogues. Elle et sa folie naturelle. Un canidé qui dès le premier rayon lunaire se voit devenir un monstre nocturne. Terrible animal, indomptable. « Tu peux commencer par m'aider, d'abord ? Un rictus étira des lippes. Alors qu’elle se redressait, tu lui tendis ta main pour l’aider à se lever. Ton regard, ne put s’empêcher de glisser sur sa nudité qui s’offrait à lui. Tu ne relâchais pas ta prise pour autant alors qu’elle était présent debout. De ton autre main, tu détachais ta cape, afin de la lui glisser sur ses frêles épaules, te rapprochant d’elle par la même occasion. Tu tirais sur sa main pour achever cet espace entre vous, imposant naturellement ta carrure. Tu plongeais ton regard dans le sien, penchant légèrement la tête sur le côté. « Es-tu en train de m’octroyer une dette de sorcier, Zoya ? »Tu fis mine d’attacher de ta main libre ta cape qui cachait à présent sa nudité, sauvant déjà son honneur de regard mal placé.

Le village commençait doucement à s’éveiller. Tu attendais qu’elle assimile le sens de tes propos avant de faire quoi que ce soit. Car si tu l’aidais, elle aurait envers toi une sacrée dette. Qu’elle devrait payer durant de long mois. Jusqu’à ce que tu te lasses d’elle et de ton petit jeu. Tu relâches doucement sa main pour mieux t’occuper de ta clope dont tu tires à nouveau quelques lattes avant de doucement lui relâcher la fumée au visage. « T’es bandante comme ça Krushnic. » Un rire moqueur glisse dans le silence qui vous entoure? Tu ne peux t’empêcher ce genre de réplique salace. Heureusement que Lou n’est pas là pour t’entendre. Elle sait que tu n’es pas un ange, mais tu doutes qu’elle supporterait de te voir agir de la sorte. Surtout qu’il te semble qu’elle s’entend bien avec la Vipère qui se dresse devant toi dans toute sa fierté bafouée par tes paroles de connard. Par tes yeux inquisiteur. Par tes silences bien trop long. Mais tu ressens clairement le pouvoir, la domination que tu vas avoir sur elle. Et c’est plus fort que toi, tu exultes. Tu prends ton pied. C’est dans le malheur des autres que tu te réjouis. C’est sur ce chemin macabre que ton myocarde atrophié s’emballe. Oui, tous ces jeux, toutes ces machinations, c’est ce qui te fait vibrer.

« Tu ne m'as pas sauvé la vie, à ce que je sache » Un rictus arqua tes lèvres alors qu’elle prononçait ses paroles. Tu te demandas un instant si son esprit n’était pas complètement ravagé. Réalisait-elle à quel point elle venait de se foutre dans la merde ? La mort de cet homme n’était qu’une poussière dans l’engrenage. L’étau qui se refermait autour de Zoya était une intense machination. Un piège dans lequel elle mettrait beaucoup de temps avant de s’en libérer. Tu voyais le dégout s’afficher sur son visage et tu t’en délectais. C’était un amusement pour toi. Une petite distraction. Elle tentait de s’imposer. Son regard était glacé, son ton tout aussi sec que le désert. Et pourtant, rien ne t’affectait. Tu étais le témoin d’une chose bien trop importante pour te laisser impressionner par un jeu d’actrice. Qui plus lorsqu’il s’agissait d’une créature de satan qui tentait de se jouer de toi. Hargneuse femme, vice ambulant et trompeur. Zoya n’échappait à la règle.

Ton aide, elle n’était pas gratuite. Elle ne l’était jamais. Tu cherchais toujours la contrepartie et si elle n’était pas dans l’instant, tu savais qu’elle viendrait plus tard. La Brune qui se trouvait en face de toi était une tsarine à l’apparence délicate qui prenait le monde entre ses mains comme s’il lui appartenait. La détruite ; l’acculer dans tes machinations n’en serait que plus délectable. Elle avait beau se dresser telle une belle vipère, fière et digne, tu n’avais besoin que d’une pichenette pour la faire frémir. Mais son orgueil, lui, serait plus fort. Pas un frisson ne lui échapperait devant ton regard. Cela serait d’autant plus délectable. Comme un petit garçon, tu allais tester ses limites. Chercher ses névroses. Te les accaparer. Les faire tiennes pour mieux la dompter. L’apprivoiser. La soumettre à ta volonté. « Ah ouais ? Tu peux me montrer que je la bouffe comme je l'ai fait avec lui ? » Tu éclatais d’un léger rire sans joie. Froid et nauséabond. Sa petite démonstration aurait pu être impressionnante si la pleine lune allait pointer le bout de son nez dans les minutes qui allaient suivre. Mais en cet instant où c’était les rayons du soleil qui venaient vous caresser, cela n’avait pas tout à fait le même effet. « Je ne te dois rien, Dimitrov, et tu me dégoûtes. Maintenant dégages de mon chemin et ne viens plus me faire chier, sinon tu es le prochain à finir déchiqueté ! » Sa poigne te rejetais brusquement pour s’éloigner mais tu te saisis de ses poignets pour la ramener contre toi. Tes assassines étaient sûrement douloureuses pour ses minces avant bras, mais ce n’était guère là ton soucis. S’il y restait un bleu ou deux, c’était encore mieux. Une façon de marquer sa chair, même si cela était éphémère. « Tu crois que tu vas réussir à te débarrasser de tout ça avant que le premier pélerin passe ? Toute seule ? Navrée de te l’apprendre ma belle, mais tu vas avoir besoin de moi. Mais sache que je ne fais jamais rien gratuitement. » A ton tour tu la rejetais sans ménagement, sans t’inquiéter de la faire trébucher dans la neige alors qu’elle y était pied nu. De quelques mouvement de baguette, tu commençais à nettoyer les alentours du sang. « Tu aurais pu tout bouffer, ça nous aurait simplifier la tâche. » Tu avais prononcé ses paroles sans même la regarder continuant ta besogne. Un incendio sur les restes du cadavre aurait été trop voyant. « Quant à me la bouffer Zoya, si un jour j’ai envie que tu me la suces, t’auras pas le choix. » Cette fois, en parlant tu avais tourné la tête vers elle et planté tes iris acérées dans les siennes.

« T'es sérieux là ? De mon côté, j'avais simplement l'intention de foutre le camps. Mais si tu as envie de jouer à l'elfe de maison, fais-toi plaisir. Ce rôle te vas bien. » Soit elle jouait l’indifférence avec brio, soit elle était une parfaite idiote. Ton esprit vacillait entre les deux proposition. Croyait-elle réellement que laisser cette scène de massacre était la meilleure idée ? Les sorciers n’étaient peut-être pas tous des plus futés, mais il était certain qu’à la découverte de ce cadavre en charpie, il y aurait une enquête, une traquer. Que ferait-elle si on venait à découvrir sa réelle nature, si on l’enfermait à cause de cela. Ton regard se posa sur sa carcasse cachée par ta cape alors que tu cherchais encore la réponse à ta question. Idiote ? Ou trop fière pour admettre qu’elle était dans la merde ? Certainement un peu des deux.

Tu sentis alors sa présence dans ton dos et tu te tournais pour lui faire face alors que tu finissais d’estomper les traces de sang qui t’entourait.« Fais gaffe à ce que tu demandes. Je mords. » Elle était si proche que vos lèvres se frôlaient presque. Ta main s’enroula autour d’une de ses mèches de cheveux affolées dans un geste presque affectueux, dissimulant derrière l’encre de yes tatouages tout le vice qui s’écoulait en toi. Ton assassine se logea avec possessivité sur sa nuque, tandis que ton corps, lui, ne pensait qu’au sien complètement dénudé sous la laine que tu lui avais prêté. Pauvre mec qui parvenait à penser avec le bout de sa queue plutôt qu’avec son cerveau dès que des courbes sensuelles se présentaient à lui. « Qui te dis que je n’aime pas ça ? » Tu posais alors tes lèvres sur les siennes. Un baiser à la Russe. Dans ton cela consiste à échanger un baiser sur la bouche. Ce n’est en aucun cas un baiser emplie de sentiments ou d’affection, mais un baiser de paix, échangé entre deux personnes.  Une paix bien particulière que tu lui proposes alors qu’il ne s’agit en réalité que d’un chantage où tu n’as qu’une envie jouer avec elle et la soumettre aux moindres de tes caprices.  Tes lippes sur les siennes en cet instant ne sont ni sensuelles, ni érotiques. C’est juste une façon de conclure un pacte que tu as mis en route. Une machination t’excite tant le vice est palpable. Cette idée te ferait presque bander. « On parlera de nos préférences plus tard. J’ai pas envie de finir à Azkaban par ta faute. » Tu lui remis en place sa chevelure et ajusta ta cape sur ses épaules. Le soleil commençait à bien trop caresser la scène pour que vous ne bougiez pas davantage votre cul. « Bouge toi si tu n’as pas envie que l’enquête qui suivra la disparition de ce mec ne remontre jusqu’à toi. » D’un mouvement de baguette, tu finissais de cacher le sang qui teintait la neige et c’est sans scrupule, que tu réunissais les morceaux de corps qui trainaient avant de leur jeter un incendio afin de les faire disparaitre à jamais.

Vos lippes se touchèrent froides, vide de sentiments si ce n’est que dégout, soif de pouvoir. Symbole d’un pacte silencieux. Pire qu’un serment inviolable. Un marché passé avec un Russe délabré sans morale sans scrupule. Un marché avec une louve aux dents acérées, aux griffes aiguises. Un marché qui n’aurait même pas du exister. Elle aurait pu le tuer lors d’une prochaine pleine lune mais cela aurait été un peu trop aux yeux de nos très chers aurons.
Ce baiser, c’était une poignée de main profonde. Un échange entre deux âmes. Il marquait bien plus qu’une simple poignet de mains. Tu ne voulais pas te réduire à la simplicité. Tu la savais dangereuse et maline. Tu redoutais à peine les attaques qu’elle pourrait instiller à ton encontre. Même si elle venait à te mordre en humaine, quelles seraient les conséquence ? « Qui te dis que je n’aime pas ça ? » Après tout te faire mordre la queue un peu plus fort que la moyenne pouvait-être très agréable. Le seul problème venait de la dentition de la donzelle qui même si sa forme humaine pouvait causer des dégats. Tu observais de tes yeux clair l’expression de son visage. Ses traits étaient marqués par le dégout et cette machination d’orgeuil.

« J'espère que tu aimes la viande rouge. » x
Il termina de faire disparaitre l’ensemble du cadavre et du sang. Une fois terminé, il fut évidement qu’il fallait qu’elle aille à la douche. Loin d’être un endroit qui te désintéressait.

« Je sais que tu n'en as rien à chier de mes préférences, Dimitrov. Et encore moins de mon consentement.»« Alors on s’est parfaitement compris Zoya? » Tu t’occupais d’estomper ça tranquillement tout les marques enfin prêt à partir ? Non Zoya était au bout de ses force et clairement il irait l’accompagner à la douche? Tu l’avais regarder avancer. Trébucher. Les pieds dans neige. « Tu comptes m'aider à me rendre jusqu'aux douches j’espère.» Lorsque tu la vie tomber, tu poussas un soupire et te dirigea vers elle pour l’encercler de tes bras et pour mieux la cacher une fois à Poudard.« Alors Zoya, tu veux un coup de rein dans les douchles pour te réchauffer ? Ou tu termines ça toutes seule ? »