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☽ Should the sky come falling down ☾

Zoya M. Krushnic
Consumed by the shadows
Zoya M. Krushnic
Élève de Serpentard
Maison/Métier : Serpentard, Septième année
Célébrité : Kaya Scodelario
Pseudo : Hessnellia Âge : 28 Parchemins : 907 Gallions : 400 Date d'inscription : 12/12/2016

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Should the sky come falling down
Zoya Mischiyvna Krushnic



30 Janvier 2000
Lac Noir, Poudlard, Écosse
Une journée complète s'était passée depuis cette soirée avec Kamen. Deux nuits depuis que j'eus enduré cette souffrance, cette douleur si intense que mon coeur en avait arrêté de battre. Deux nuits et je ne m'en remettais toujours pas. Je ne savais pas si j'avais tué une partie de moi ce soir là, ou si cela n'avait tout simplement rien changé ; que j'étais simplement destinée à sombrer de plus en plus. Je n'avais plus la trace sur moi, je pouvais désormais utiliser la magie où je voulais, je pouvais faire ce que je voulais. Pourtant, je n'avais fait que me tuer un peu plus. Je sentais encore des spasmes envahirs mes muscles, je perdais parfois même toute ma force, m'obligeant à m'effondrer au sol. Il ne m'avait pas donné de version dilluée, s'en était certain. J'étais épuisée, je n'avais que trop peu dormi dans le dernier mois. Pourtant, je n'arrivais pas à retrouver les bras de Morphée. Ni la fatigue, ni même les potions ne pouvaient m'aider. J'errais dans le château pendant la nuit, sans même craindre me faire prendre ou me retrouver punie. Car les punitions n'étaient rien à côté de passer ses nuits à regarder le plafond de son dortoir, à s'imaginer toutes les souffrances qu'on ait pu vivre, puis celles qu'on allait rencontrer. Je n'avais pas envie de rester là, seule, à voir les autres dormiré À voir Lou profiter de la nuit alors que je ne pouvais que damner mon propre éveil. Pourtant, depuis que j'avais recontré Kamen au Hog's head, je n'étais pas sortie. La tempête de neige avait rendu le décors difficile à traverser, mais surtout, j'étais faible. Mon corps ne voulait pas faire face aux intempéris. Mon âme ne souhaitait pas sortir de la chambre, préférant croire qu'il s'agissait tout simplement d'un cauchemard où j'étais coincée, entre les murs du château. Mon lit puait la sueur, causées par les restants de poison que mon corps tentait en vain d'évacuer. Je ne m'étais pas vue dans un mirroir depuis longtemps, et je ne souhaitais point le faire. Je savais que j'avais une tête de morte-vivante. J'avais eu droit aux regards réprobateurs des autres, aux airs inquiets de Lou. Je préférais les ignorer. Je n'étais point sortie pour aller aux banquets. On m'avait même fait le commentaire et apporté un peu à manger. Je n'y avais point touché.

Un bruit à la fenêtre changea tout de mon attitude. Un hiboux venait me porter un colis. Je reconnu l'animal immédiatement. C'était celui de mon père. Dans son bec, le colis était gros et semblait plutôt lourd. Une lettre l'accompagnait, affichant la calligraphie cyrillique de mon paternel en encre rouge.
Pour ma chère Zoya.
Quelques jours plus tôt, j'avais eu droit à un cadeau de la part de ma mère, mais je ne m'étais point attendue à l'un de la part de mon père. Il n'avait jamais été du genre très avenant, et je n'osais pas croire qu'il tenait à moi, autant j'avais complètement tort sur ce sujet. J'étais tout pour lui, et ça me faisait peur, je préférais l'ignorer. Je pus palper le colis pour comprendre qu'un Grimoire s'y trouvait. Je me doutais que ce livre n'était pas aussi inoffensif que ceux qu'on retrouvait dans la bibliothèque de Poudlard, même dans la section interdite de la bibliothèque. Mon père ne se contentait jamais de ce qui était facile et simple. Il était puissant, et cherchait toujours à apprendre plus. Sa vie, depuis ma naissance, avait été de me léguer cette habitude, ce talent. Autant j'avais voulu me tenir loin de tout ça, j'avais fini par craquer. J'avais fini par lui demander de m'ensiegner ce qu'il savait, ce qu'il avait pendant toutes ces années gardé loin de moi : la Magie noire. Je crois que c'est là que tout avait commencé à déraper. Non pas lorsque j'étais devenue lycan. Pour moi, c'était la Magie noire qui était la source de mon malheur. Mon père en avait été un expert, jetant ainsi sa malédiction sur moi. Il n'avait jamais levé la main sur moi, contrairement à ce qui avait fait à ma mère, mais ceci avait été sa manière de me blesser. Il ne le savait pas, mais il m'avait gravement blessé. Il m'avait détruite, et la braise continuait à brûler mes veine. Un jour, j'allais mourir en cendres, épuisée par toute cette noirceur.

Les dortoirs étaient vide, tout le monde étant justement partis au banquet. Il était tôt le matin, mais il faisait sombre, puisque le ciel était gris. La neige était moins présente que la veille, mais dominait toujours le paysage. Les arbres dénudés donnaient une ambiance encore plus lugubre à cette journée. D'un mouvement rapide, sans même regarde, je déchirai le papier qui couvrait l'ouvrage. Du bout des doigts, je pus sentir le cuir qui couvrait l'oeuvre. De mes narrines, je pus sentir l'odeur de la magie noire. Je baissai les yeux vers le cadeau qui venait de m'être offert. Grimoire des temps perdus. Il ne s'agissait pas de n'importe quel grimoire. Je le connaissais, je l'avais vu dans les étagère de mon père. Il ne m'avait jamais permi d'y toucher, même lorsqu'il avait décidé de m'enseigner ce qu'il appelait son art. Je restai bouche-bée un moment. Je n'aurais jamais cru avoir ce livre entre mes mains, encore moins qu'il m'appartienne. D'un coup, une bouffée de chaleur m'envahis, mon coeur commença à battre à toute vitesse. Je manquais d'air, comme appeurée. C'était le meilleur cadeau que mon père aurait pu m'offrir, je l'avais voulu depuis si longtemps. Pourtant, je n'avais pas envie de l'avoir avec moi à cet instant. Tremblante, j'empoignai le livre et le cachea entre mes deux matelas, où personne ne tomberait pas hasard. Je devais sortir d'ici. Soudainement, je voulais prendre l'air. Mon estomac se noua. Soudainement, j'avais faim. Je pris la lettre et quitta en trombe les dortoirs, la salle commune, puis le château. Je me rendis au lac pour grimper dans un arbre qui était en son bord. Perchée sur une branche, je pouvais sentir le vent me raffraîchir. J'en avais besoin. Je pris le temps de me calme avant d'ouvrir la lettre.

Ma chère Zoya,

Je me doute que ce présent n'arrivera pas à temps pour ta fête, mais je souhaites te l'offrir pour ta majorité. Tu as bien grandi et tu peux très bien continuer ton apprentissage, bien que tu sois loin de moi. Je sais que ton talent te le permettra, et qu'un jour, tu me surpasseras. Tu me l'as déjà prouvé. J'espère que tu prends toujours tes potions, je t'en aurais bien envoyé mais je doute que les fioles auraient survécu le chemin. Je te fais confiance. Ta mère me dit qu'elle n'a pas beaucoup de nouvelles de toi depuis que tu es à Poudlard. Tu devrais lui en donner.

Mischa


Cette lettre, aussi simple et futile était-elle, me donna un haut le coeur. Venant de n'importe quelle autre personne, envoyée à n'importe quel autre élève, ceci aurait été une gentille petite lettre. Venant de Mischa Krushnic, envoyé à sa fille, c'était l'horreur. Je pouvais continuer mon apprentissage de Magie Noire, car j'allais suivre ses pas. J'étais parfaite pour le sujet. Il m'encourageais à poursuivre dans cette voie. Quel genre de père était-ce ? Il se souciait que je devienne Lycanthrope, mais pas que je devienne mage noire. Il se souciait que j'écrive à ma mère, mais m'envoyait un cadeau qu'elle aurait refusé qu'il m'offre. Je lâchai un long soupir, avant de me lever. En équillibre sur la branche, je levai les yeux au ciel. Lettre en main, bras ouverts, je me laissai tomber vers l'arrière, comme un homme trop effrayé pour faire face à son propre suicide, ne regardant pas la hauteur qu'il était sur le point de parcourir. Le vent frappa mes cheveux, qui cachèrent mon visage lors de ma chute. Pour un instant, j'avais arrêté de sentir. Je ne tombais pas, j'étais en suspension. Je ne respirais pas, mais je n'avais pas le souffle coupé pour autant. J'étais libre de tout, mais enfermée en moi. Lorsque mon corps percuta la fine couche de glace du lac, je m'enfoncai dans l'eau glaciale qui fit contracter tous mes muscles. Enfin, mon corps cessait de brûler. Enfin le poison semblait arrêter son effet. Le froid faisait effait d'aiguilles transperçant ma peau, comme pour en faire echapper toutes parcelles de souffrance. Je fermai les yeux, tandis que je m'enfonçais dans la masse noire d'eau qui m'entourait. Je m'imaginais que cette masse, c'était ma vie, et le poid qui me poussait vers le bas était toutes les difficultés que je vivais. L'air qui s'échappait de moi était les dernière parcelles de bonheur qui pouvaient exister en moi. Je me laissais sombrer, et pourtant, je n'allais pas me laisser mourir là. Je ne faisais que profiter de cet instant semblable à la mort, pour me donner le courage de continuer à traverser chaque jours, jusqu'à ce que je sombre réellement.

Je n'allais pas répondre à la lettre de mon père. J'allais écrire à ma mère. J'allais serrer Lou dans mes bras.


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