Lumos


Les gobelins de Mumblemumps
Le staff à votre service
Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
Besoin d'adultes !
Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard
nous en attendons avec impatience !
Pour en savoir plus
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez

the air went out + MILA&OKTAVIA

Oktavia Silaïeva
Consumed by the shadows
Oktavia Silaïeva
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : serdaigle ϟ deuxième année de gisis en médecine magique
Célébrité : Barbara Palvin
Pseudo : MONAZ•HOPE Âge : 31 Parchemins : 2216 Gallions : 564 Date d'inscription : 28/02/2017

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
the air went out + MILA&OKTAVIA 1478294386-bout-gauche90/100the air went out + MILA&OKTAVIA 14844311  (90/100)
http://www.mumblemumps.com/t1326-oktavia-ou-la-perfection-du-nom http://www.mumblemumps.com/t1455-oktavia-the-notebook http://www.mumblemumps.com/t1510-brownie-les-petits-parchemins-d-oktavia http://www.mumblemumps.com/t2101-journal-de-monazohope
the air went out + MILA&OKTAVIA Empty



   
the air went out
   
ft. mila silaïeva & oktavia silaïeva.

   


   Tu sentais ton besoin de pendre du recul, lorsque tu commençais à sentir cette pression trop forte sur toi. Même si au final tu avais pu t'y habituer, après tout depuis 18 ans, tu avais besoin de moments seule, de te retrouver avec toi même. Loin des autres élèves, rares était ce moment où tu sentais ce besoin de solitude, tes proches était une chose dont tu pouvais avoir besoin en général, tu ne t'en n'éloignais pas trop. Sauf les jours où la pression semblait trop forte, tu avais ce sentiment d'être étouffée, te prenant, il fallait que tu fasses quelque chose d'autre. Que tu sortes du château pour pouvoir t'effacer, oublier cette oppression que tu ressens certains jours, cela ne pouvait que te faire du bien de quitter l'intérieur de ces murs. Peut-être que pour une fois, tu pouvais te permettre de transgresser les règles, pour être seule, sans que personne ne puisse t'ennuyer pas même un professeur ou bien un auror. C'était certain, il fallait que tu te dépenses, pas de la manière de tout le monde, simplement en oubliant tout ce qu'il se passe autour de toi, ne penser qu'à la beauté des lieux. Poudlard et ses extérieurs regorgeaient d'endroits des plus somptueux, tu souhaitais donc passer un moment seule, afin de pouvoir admirer ces paysages. Il suffisait juste que tu sois des plus discrètes, tu en étais capable, te faire oublier un instant pour pouvoir avoir ce que tu désires. Certaines personnes pouvaient te repérer et alors ? Après tout tu ne risquais rien de simplement sortir pour dessiner, ce n'était pas comme si tu avais prévue de faire des folies. Te placer quelque part pour pouvoir oublier tout ce qu'il se passe dans le monde, dans l'école, dans ta famille et dans ta vie.

Tu avais donc simplement pris donc carnet à dessins et ta boite à fusains, passer du temps dehors te ferais le plus grand bien. Le plus compliqué serait certainement de laisser tes camarades, ceux qui remarqueront ton absence ou plutôt ton départ, sauf que tu savais parfaitement t'éclipser sans que l'on ne le remarque et tant mieux d'ailleurs. Tu t'étais donc rapidement trouvée dans le hall d'entrée, passant le plus rapidement possible à l'extérieur pour ne pas te retrouver stoppée par un adulte. Une fois dans le parc, tu marchais tranquillement cherchant un endroit où tu pourrais te poser, te retrouver sans rien dire, sans que personne ne puisse te déranger. Tout du moins, c'était ce que tu espérais, être tranquille enfin, pour pouvoir profiter de ce moment seule, le temps d'une après-midi. Certains diraient que tu n'en avais pas besoin, tu avais tout ce que tu voulais, sauf que ce que tu souhaitais à ce moment précis était d'être seule dans ce vaste espace que représentait le parc de Poudlard. Te trouver un endroit où tu pourrais t'installer et dessiner le paysage qui te scies le mieux en fonction de ce que tu ressens. Tu examinais tout ce qui se trouvait autour de toi, afin de trouver ce qui te ferait oublier ton malaise à Poudlard. Tout était bien trop différent de Dumstrang, que ce soit les élèves, les professeurs, les échanges inter-écoles, la guerre qui était passée par là. Ce point-là était certainement l'une des pires chose qui avait pu arriver à l'école, la plupart des élèves ne se supportaient pas. Même s'ils ne pouvaient pas réellement le montrer, l'animosité entre les élèves de Poudlard se ressentait, chose que te dérangeait, vous ne devriez pas vous retrouver entre eux. Pas de cette manière aussi proches, surtout qu'il y avait trop de personnes que tu préférerais éviter.

Tu errais dans le parc de Poudlard, sans réellement trouver d'endroit où tu comptais t'installer pour pouvoir dessiner enfin. Tu n'avais pas remarqué, mais tu te rapprochais du Saule Cogneur, tu mis un instant avant de le remarquer. Puis tu réfléchis, cet arbre était certainement l'un des arbres peu courants, par conséquent, il fallait bien que tu te décides un jour de le dessiner. Puisque tu étais là, autant le faire, sauf qu'avant de prendre ce genre d'êtres vivants, il fallait que tu tournes autour afin de trouver le meilleur angle que tu puisses avoir. Tu connaissais le danger de s'approcher trop près de cet arbre, alors il fallait que tu trouves la distance idéale pour pouvoir faire le parfait croquis. Tu t'approchais légèrement de ce centenaire, regardant attentivement les détails qui se trouvaient sur son tronc, son écorces. Tu admirais l'élégance qu'il pouvait avoir, alors qu'il ne bougeait pas pour l'instant, il restait tranquille, chose qui te rassurait d'ailleurs, cela prouvait que la distante était assez correcte. Regardant ses branches, certaines ressemblant à des poings lui permettant de se défendre, d'autres beaucoup plus fines ressemblant à des badines, tu tournais toujours autour de l'arbre, cherchant où t'arrêter.

   

made by lizzou – icons & gif by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
Mila V. Silaïeva
Consumed by the shadows
Mila V. Silaïeva
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM
Célébrité : Lily Collins
Pseudo : Barling Âge : 31 Parchemins : 3299 Gallions : 3398 Date d'inscription : 12/10/2016

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
the air went out + MILA&OKTAVIA 1478294386-bout-gauche100/100the air went out + MILA&OKTAVIA 14844311  (100/100)
http://www.mumblemumps.com/t400-mila-it-s-always-darkest- http://www.mumblemumps.com/t1385-mila-you-know-what-they-say-about-hope http://www.mumblemumps.com/t1390-mila-hibouxbox http://www.mumblemumps.com/t2088-journal-de-mila
the air went out + MILA&OKTAVIA Empty

The air went out
Oktavia
feat.
Mila


 

 



 

 

Δ Every step that I take is another mistake to you

Le silence régnait encore dans le dortoir lorsque Mila repoussa sa couverture et posa ses pieds nus sur le sol gelé de la pièce. Il était à peine 9 heures du matin ce samedi-là et alors que la plupart de ses camarades bleus profitaient encore de leur nuit de sommeil, la Serdaigle était bel et bien réveillée malgré ses cheveux emmêlés et ses traits tirés. Un léger sourire flotta sur ses lèvres lorsqu'elle songea à la réaction que Lyra aurait en la voyant debout de si bonne heure le premier jour du week-end, il était vrai qu'habituellement, elle préférait profiter de la fin de semaine pour se reposer, mais c'était un luxe qu'elle avait du mal à s'octroyer depuis plusieurs mois. Depuis son retour à Poudlard et l'arrivée des Silaïev au château plus précisément. La guerre lui avait laissé des souvenirs terribles qui revenaient hanter son sommeil. L'appréhension qui lui avait tordu l'estomac alors qu'ils voyaient les mangemorts approcher de l'école, la sensation d'enfermement qui avait suivi et celle de panique qui l'avait envahie quand la bataille s'était déclarée. Et la peur, intense, pernicieuse et empoisonnée qui l'avait étreint et qui lui avait coupé la respiration. Cette angoisse insoutenable qui l'avait empêché de réfléchir et qui avait laisser son instinct prendre le dessus pour la faire agir. Au final, la peur lui avait certainement sauvé la vie, mais elle avait aussi gravé en elle des souvenirs terribles auxquels elle ne parvenait pas à échapper. Ses heures de sommeil s'étaient donc considérablement réduites depuis et elle savait qu'il était inutile de se torturer pour espérer trouver le repos. De toute manière, la question ne se posait pas ce matin-là, elle voulait se pencher sur son devoir de potion et vu le travail qui l'attendait, elle ne voulait pas perdre de temps. Heureusement, le travail ne lui faisait pas peur, Rowena pouvait être fière d'elle. Frissonnante, elle quitta la chaleur de ses draps aux couleurs de sa maison pour rejoindre à pas empressés la salle de bains de son dortoir, attrapant au passage ses affaires. Après une douche brûlante qui lui permit de se réveiller et de détendre ses traits marqués par le sommeil et la tourmente, elle sortit de la pièce vêtue d'un jean sombre et d'un pull. Les élèves n'étaient pas obligés de porter l'uniforme de l'école pendant le week-end et Mila en profitait pour porter des vêtements moldus. Elle n'avait pas vraiment d'attachement pour ce monde qu'elle ne connaissait que très peu, mais elle trouvait les jeans bien plus pratiques que les jupes et cravates qui composaient leur tenue obligatoire. Pour affronter les courants d'air glacés des couloirs de l'école, elle enfila sa cape et enroula son épaisse écharpe aux couleurs des Serdaigles autour de son cou. Une fois prête, elle griffonna rapidement un petit mot à l'intention de Lyra sur un morceau de parchemin pour qu'elle puisse la trouver à son réveil et elle s'engouffra dans l'escalier menant à la salle commune des lions, son sac contenant de gros grimoires dédiés aux potions sur l'épaule.

Les couloirs du château étaient calmes et silencieux, marquants un contraste évident avec l'activité intense et bruyante qu'ils accueillaient durant la semaine. Rares étaient les élèves à être debout à cette heure-ci un samedi matin, ceux qui dérogeaient à cette règle étaient les joueurs de quidditch qui se rendaient à leurs entrainements matinaux et les élèves trop studieux qui prenaient la peine de se priver d'une grasse matinée pour avancer dans leurs devoirs et révisions. Personne n'ayant réussi à la convaincre de postuler à l'équipe de quidditch des aigles, Mila était debout pour la seconde raison. Elle était une élève studieuse et il n'était pas rare qu'elle investisse la bibliothèque à une heure aussi matinale. Surtout lors des périodes de révisions où elle se mettait une forte pression pour réussir haut la main. Aujourd'hui, la situation était différente, le devoir que la professeure de potion leur avait donné n'était pas particulièrement pressant, même s'il représentait une importante charge de travail, mais elle voulait tout de même s'y plonger le plus tôt possible. Elle se disait qu'ainsi, elle pourrait déjà étayer son travail et y voir plus clair une fois qu'elle aurait sélectionné tous les documents utiles, mais la vérité, c'était qu'elle avait besoin de se sentir occupée. De garder ses mains en action et son attention fixée sur une tâche précise. Elle ne voulait pas se laisser le temps de penser, car c'était là que ses souvenirs de la guerre et des traces qu'elle avait laissées au sein du château revenaient s'imposer à elle, la torturant toujours un peu plus. Restée occupée était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour les tenir éloigner. Ainsi, elle ne se laissait pas le temps de penser à tout ce qui ne tournait pas rond dans sa vie en ce moment, elle ne voyait pas les cicatrices que portaient toujours son école, ni les lieux où elle avait dû se battre pour sa vie et encore moins la présence imposée des Silaïev dans les parages. Quand elle était occupée, elle pouvait faire semblant et croire que tout allait bien.

La Serdaigle avala un croissant et bu une tasse thé -elle avait beau porter un nom de famille russe, elle restait anglaise dans l'âme- dans la grande salle en compagnie de quelques camarades bleus. Tout le monde était encore ensommeillé -elle soupçonnait même son voisin de table de s'être endormi derrière le grimoire qu'il avait disposé sur la table- et les discussions ressemblaient plus à des murmures, mais ça lui suffisait ainsi. Le fait qu'elle soit éveillée depuis moins d'une heure n'était pas vraiment d'une grande aide. Son petit-déjeuner terminé, Mila attrapa son sac et quitta la grande salle après avoir adressé un signe à ses camarades de maison. Elle marcha d'un pas vif dans les couloirs déserts de l'école, ses chaussures raisonnant contre le sol en pierre. Habituellement, sa destination aurait été la bibliothèque, mais le soleil qui traversait les fenêtres lui ôtait toute envie d'aller s'enfermer. Au lieu de se diriger vers les escaliers, elle bifurqua donc vers la grande porte qui menait à l'extérieur. L'air était encore frais à l'extérieur, mais la cape et l'écharpe de Mila suffiraient à la garder au chaud. La Serdaigle parcouru les sentiers du parc, le soleil était encore timide, mais en choisissant le bon endroit pour travailler, elle pourrait profiter de sa chaleur. Elle commença à se diriger vers le terrain de quidditch, elle aimait se plonger dans ses devoirs tout en assistants aux entraînements, mais une forme mouvante vers le Saule cogneur attira son attention. Elle fronça les sourcils en comprenant qu'il s'agissait d'un élève, féminin si elle en croyait la cascade de cheveux qui se mouvait dans son dos. Les élèves de Poudlard étaient très rares à s'approcher de l'arbre, ils savaient à quel point il était dangereux, ce qui signifiait qu'il s'agissait certainement d'une élève de Durmstrang ou de Beaubâtons qui ignorait peut-être les risques qu'elle courrait. Voyant l'élève tourner autour du Saule, Mila n'hésita pas à se diriger vers elle pour l'avertir, c'était son rôle de préfète après tout. Mais arrivée à quelques mètres de la sorcière elle était désormais assez proche pour discerner les traits de son visage et elle se figea en se rendant compte qu'il s'agissait d'Oktavia, sa demi-sœur. Mila hésita, tiraillée entre sa volonté de bien faire et le ressentiment qu'elle éprouvait à l'égard de la Silaïeva. Oktavia n'avait jamais été agréable avec elle, pourquoi se soucierait-elle d'elle ? La russe avait l'air de faire attention à ne pas trop s'approcher de l'arbre, elle restait tout de même à sa portée. Elle ne risquait peut-être pas de se faire heurter par les grosses branches, mais elle pouvait aisément être atteintes par les plus fines, ce qui ne manquerait pas d'être particulièrement douloureux. Mila prit un instant pour s'éclaircir les idées, piétina le sol devant elle, les lèvres pincées et les mains agrippées à la poignée de son sac. Elle soupira en réalisant que son hésitation était inutile, malgré tout ce qu'Oktavia lui inspirait, sa décision était déjà prise. Elle avait beau ne ressentir aucune sympathie envers celle qui était presque sa sœur, elle ne pouvait pas lui laisser courir un risque aussi insensé. « Je ne resterai pas dans les parages si j'étais toi. » Déclara-t-elle calmement parfaitement consciente qu'elle risquait de regretter son intrusion dans les instants à venir. Elle s'avança vers Oktavia mais veilla à rester à bonne distance de sa demi-sœur, ignorant comment elle allait réagir. « C'est un arbre capricieux. » Expliqua-t-elle avec patience, espérant pouvoir faire comprendre à la russe que son intervention était justifiée et qu'elle n'avait simplement aucune envie de la voir blessée par l'arbre magique. « Et sa portée est plus grande qu'on ne l'imagine. » Conclut-elle avec un haussement d'épaule. Oktavia pouvait penser ce qu'elle voulait et décider de l'écouter ou pas, au moins Mila n'aurait rien à se reprocher. La balle était dans le camp de la russe désormais.
© Gasmask


Revenir en haut Aller en bas
Oktavia Silaïeva
Consumed by the shadows
Oktavia Silaïeva
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : serdaigle ϟ deuxième année de gisis en médecine magique
Célébrité : Barbara Palvin
Pseudo : MONAZ•HOPE Âge : 31 Parchemins : 2216 Gallions : 564 Date d'inscription : 28/02/2017

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
the air went out + MILA&OKTAVIA 1478294386-bout-gauche90/100the air went out + MILA&OKTAVIA 14844311  (90/100)
http://www.mumblemumps.com/t1326-oktavia-ou-la-perfection-du-nom http://www.mumblemumps.com/t1455-oktavia-the-notebook http://www.mumblemumps.com/t1510-brownie-les-petits-parchemins-d-oktavia http://www.mumblemumps.com/t2101-journal-de-monazohope
the air went out + MILA&OKTAVIA Empty



   
the air went out
   
ft. mila silaïeva & oktavia silaïeva.

   


   Sentant l'air sur ton visage tu te sentais étrangement ben à l'extérieur, loin du brouhaha de la grande salle et de la salle commune. Un peu de temps en solitaire te ferait le plus grand bien, tu en avais conscience, alors tu n'avais pas hésité à t'échapper de cette manière le plus rapidement possible. Tu te retrouvais donc dans le parc, près du Saule Cogneur, te décidant de le prendre pour modèle pour l'un de tes croquis. Tu appréciais ce que dégageait cet arbre bien plus dangereux que tout le monde puisse le penser. Tu connaissais les risques de rester proche de ce centenaire, pourtant il fallait que tu puisses voir plus détail avant de te mettre à dessiner. Que tu visualises certaines choses que tu ne pourrais faire en restant plantée dans un coin, trop loin pour remarquer des rainures importantes. Alors, tu t'étais rapprochée, gardant une certaine distance de sécurité avec l'arbre capricieux, sait-on jamais, tu n'avais pas envie de te retrouver à l'infirmerie. Tu étais bien trop absorbée par le saule cogneur pour remarquer que quelqu'un t'observait. « Je ne resterai pas dans les parages si j'étais toi. » Tu reconnaîtrais cette voix entre mille, n'appréciant pas de l'entendre tu te retournes vers la jeune sorcière qui venait de te rejoindre pour la regarder avec ce regard bien trop noir qui te caractérisait en présence de Mila. Ta ravissante demi-sœur comme certains aimaient dire, toi tu ne pouvais comprendre à quel point on pouvait la trouver intéressante. Le fait qu'elle te dise quoi faire t'agaçait au plus au point, pourtant tu restes silencieuse, remarquant bien vite qu'elle n'avait pas fini de t'ennuyer, tant pis pour ta tranquillité. « C'est un arbre capricieux. » Comme si tu étais stupide, tu roules des yeux, tu avais l'impression qu'elle te prenait pour une idiote, pourtant elle savait que trop bien que tu étais bien plus intelligente que tu pouvais le démontrer. Apprendre à rester humble, surtout face à certains énergumènes était une chose que ta mère t'avait enseigné, par conséquent tu ne montrais que très rarement toutes tes compétences. « Et sa portée est plus grande qu'on ne l'imagine. » Tu la voyais, elle s'était approchée de toi, gardant une certaine distance, tu te demandais si c'était de toi qu'elle voulait rester éloignée ou bien de l'arbre. Sans doute des deux, pourtant tu n'avais jamais été violente avec elle, ce n'était pas ton genre, pas assez d'élégance pour toi. La rejeter était bien suffisant et surtout lui rappeler son statut indéfiniment, te semblait bien plus approprié.

Tu regardes un instant ton carnet de croquis et le saule cogneur, te disant que finalement tu ne pourrais pas faire ce que tu comptais faire à cause de la présence de Mila. Comme si celle-ci c'était mise en tête de te ruiner les seuls moments où tu pouvais enfin te retrouver seule avec toi-même loin de toute cette effervescence qui se passait dans les couloirs. « Tu ne me feras pas croire que tu t'inquiéterais s'il m'arrivait quoi que ce soit... » Le ton de ta phrase était froid et dur, faire confiance à Mila était une chose compliquée pour toi, pourtant elle devait bien en savoir plus sur cet arbre que toi. Après tout elle avait passé toutes ses études ici, toi tu n'étais là que depuis septembre, avec ce choix ravissant que votre paternel avait fait. Tu avais beau avoir lu beaucoup de choses en botanique sur les saules cogneurs, tu n'en avais jamais vu avant de venir à Poudlard, alors Mila devait certainement en savoir plus que ce que les livres pouvaient en dire. Même si tu t'en voulais de l'écouter, après avoir rangé tes affaires dans ton sac, tu te rapprochais de ta demi-sœur. Tu savais qu'elle appréciait autant que toi le fait d'être proche de toi, pourtant, tu préférais peut-être t'éloigner un peu de l'arbre. « Tu as peut-être quelque chose à me demander ? Personnellement je t'aurais laissé t'approcher plus, pourquoi ne l'as-tu pas fais ? » Tu semblais bien plus rationnelle que tu ne l'étais lorsque ta demi-sœur était à tes côtés, elle était incapable de réagir normalement. Sans aucun doute à cause de ce que ta mère lui avait demandé lorsque leur père avait ramené la sorcière anglaise sans qu'il n'accepte un quelconque refus de la part de son épouse. Svetlana poussait sa fille aînée à mépriser autant qu'elle la bâtarde de son époux, alors que les deux jeunes filles auraient très bien pu s'entendre. Tu remarquais bien que Mila te ressemblait bien plus que tu ne voulais l'admettre, pourtant tu ne voulais pas te rapprocher d'elle, elle représentait bien trop la déchéance que ton père avait fait tomber sur votre famille. « Et comme si cela ne suffisait pas cette saleté de chapeau nous a mises dans la même maison, j'en ai de la chance... » Bon cela confirmait sans aucun doute le fait que vous vous ressembliez bien plus que tu ne l'admettrais, mais bon il fallait faire avec. Tu n'arrivais pas à te faire à la présence de Mila et doutait d'y arriver un jour ceci dit.

   

made by lizzou – icons & gif by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
Mila V. Silaïeva
Consumed by the shadows
Mila V. Silaïeva
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM
Célébrité : Lily Collins
Pseudo : Barling Âge : 31 Parchemins : 3299 Gallions : 3398 Date d'inscription : 12/10/2016

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
the air went out + MILA&OKTAVIA 1478294386-bout-gauche100/100the air went out + MILA&OKTAVIA 14844311  (100/100)
http://www.mumblemumps.com/t400-mila-it-s-always-darkest- http://www.mumblemumps.com/t1385-mila-you-know-what-they-say-about-hope http://www.mumblemumps.com/t1390-mila-hibouxbox http://www.mumblemumps.com/t2088-journal-de-mila
the air went out + MILA&OKTAVIA Empty

The air went out
Oktavia
feat.
Mila


 

 



 

 

Δ Every step that I take is another mistake to you

Ça avait été une mauvaise idée. Mila avait à peine ouvert la bouche qu’elle avait réalisé quelle erreur elle était en train de faire. Elle connaissait Oktavia, du moins le comportement qu’elle adoptait en sa compagnie depuis son arrivée chez les Silaïev, et elle savait parfaitement qu’elle n’accepterait jamais rien de sa part. Pas la moindre parole, pas le moindre conseil, rien. Peu importait le contexte ou l’objectif, Oktavia n’avait jamais rien accepté de Mila et la Serdaigle savait que ce n’était pas près de changer. Pourtant elle n’avait pas pu s’empêcher de faire un pas vers elle quand elle l’avait vu s’approcher trop près du Saule Cogneur. Malgré l’animosité qui liait les deux demi-sœurs, elle n’avait pas pu s’empêcher de la prévenir, même si elle savait qu’Oktavia allait lui faire s’en mordre les doigts. Elle n’avait pas pu faire demi-tour et ignorer le danger que la Russe courait. Peu importait toute l’amertume que Mila pouvait ressentir quand elle voyait celle qui partageait une moitié de son sang, elle n’était simplement pas comme ça. Et une part d’elle savait qu’Oktavia allait le lui faire payer. Elle était trop gentille Mila, elle tendait toujours la main mais se retrouvait souvent déçue et remplie de regrets. Elle faisait des efforts pour les autres, parce que ça faisait partie de qui elle était, de son identité, tant pis si elle devait ensuite s’en mordre les doigts. Alors même si elle savait que son geste était inutile, et serait certainement mal reçu par Oktavia, elle n’avait pu se résoudre à rester sans rien faire. Le regard exaspéré que lui lança sa demi-sœur lui prouva qu’elle avait eu raison de ne rien attendre en retour. « Tu ne me feras pas croire que tu t'inquiéterais s'il m'arrivait quoi que ce soit... » Mila haussa les épaules réalisant avec une certaine surprise qu’elle n’avait jamais réellement réfléchis à cette question. Elle n’avait jamais voulu faire de mal à sa fausse-famille, leur survivre lui suffisait bien assez, aussi ne savait-elle pas vraiment quoi répondre. Elle n’aurait pas perdu le sommeil si Oktavia avait été blessée, c’était une évidence, l’attention qu’elle portait à sa demi-sœur était bien trop limitée pour ça. Mais elle savait qu’elle n’aurait pas pu s’empêcher de se sentir coupable si elle n’avait rien fait et que le saule cogneur l’avait fauchée. Elle n’avait aucune envie de s’attirer la sympathie de la Russe, elle avait renoncé à créer un lien avec elle depuis bien longtemps, mais ce n’était pas pour autant qu’elle lui souhaitait de souffrir. La savoir éloignée d’elle lui suffisait bien, tant qu’elle pouvait vivre sa vie comme elle l’entendait, elle n’avait aucune attention à porter à Oktavia. Pourtant, la situation l’avait poussée à intervenir. Pendant un instant elle se demanda si la Silaïev allait refuser de suivre son conseil et risquer sa vie simplement par pure contradiction. La Russe la détestait-elle au point de refuser un conseil sensé uniquement parce qu’il venait de sa demi-sœur ? Ces questions tournaient dans la tête de Mila quand la sorcière décida finalement de faire quelques pas dans sa direction et d’enfin se mettre hors de portée de l’arbre. La préfète sentit la tension dans ses épaules s’amenuiser un peu. Si elle avait dû lui lancer un sort ou se jeter sur elle pour lui éviter de se faire frapper par une branche, elle savait qu’Oktavia n’aurait pas hésité à l’accuser de tous les torts du monde. « Tu as peut-être quelque chose à me demander ? Personnellement je t'aurais laissé t'approcher plus, pourquoi ne l'as-tu pas fais ? » Une expression amère passa sur le visage de Mila. Les paroles d’Oktavia ne la surprenaient pas, la hargne que la Russe ressentait envers elle n’était pas un secret pour elle, depuis son arrivée chez les Silaïev elle s’était appliquée à le lui faire comprendre. Mais elle ne put empêcher son cœur de se serrer. Oktavia n’avait jamais utilisé de violence physique envers elle, ses paroles acides étaient bien suffisantes comme ça, mais ça lui faisait tout de même du mal de savoir que sa demi-sœur serait capable de la laisser se faire blesser sans lever le petit doigt. Mila secoua la tête, elle ne devrait même pas être surprise, depuis le temps les Silaïev ne l’avaient jamais habituée à mieux, pire ils l’avaient toujours déçus. Les paroles d’Oktavia n’étaient qu’une déception de plus, une infime déception dans une liste sans fin. « Empêcher les élèves inconscients de se faire envoyer à l’infirmerie par le Saule Cogneur fait partie de mon rôle de préfète, ne va pas croire que je te faisais là une faveur. » Déclara-t-elle d’une voix détachée. Il ne s’agissait même pas d’un mensonge, s’assurer que tous les élèves étaient en sécurité dans l’enceinte du château faisait partie des missions des préfets et Mila prenait son rôle très à cœur. Elle avait toujours considéré que son insigne de préfète lui donnait pour objectif d’aider les autres plus que de les surveiller. Elle aurait agis ainsi pour tous les élèves de l’école.

« Et comme si cela ne suffisait pas cette saleté de chapeau nous a mises dans la même maison, j'en ai de la chance... » Mila pinça les lèvres. Oktavia n’avait pas de droit de se plaindre. Certes, quitter Moscou du jour au lendemain n’avait pas du être simple à gérer mais à part ça, elle n’avait aucune raison de se plaindre. Ce n’était pas elle qui voyait son refuge être envahi par une horde de demi-frères et de demi-sœurs qui la détestaient tous. Ce n’était pas elle qui voyait sans cesse son statut d’enfant illégitime lui être jeté à la figue. Ce n’était pas elle qui n’avait plus la moindre famille. Partager un dortoir et une salle commune n’étaient que de petites contrariétés par rapport à ce que Mila devait vivre au quotidien. Poudlard avait été son refuge loin de Silaïev, là où elle avait pu se construire loin de l’ambiance pesante de Moscou, maintenant même ça lui avait été retiré. Mais Oktavia ne pouvait pas comprendre, elle ne voudrait pas comprendre, elle le savait.  « Le choixpeau se fichait bien de tes petits états d'âme au moment de ta répartition. » Lança-t-elle en laissant son exaspération percer. Mila n’aimait pas que l’on critique son école aussi gratuitement. Depuis le décès de sa mère, Poudlard était sa vraie maison, bien plus que celle des Silaïev ne le serait jamais. La Serdaigle était particulièrement attachée à cet endroit, malgré l’année difficile qu’elle y avait vécu pendant la montée de Voldemort. Si elle y était resté au moment de la bataille, si elle l’avait défendu au péril de sa vie, ce n’était pas pour rien. L’école représentait énormément à ses yeux et elle n’avait aucune envie de laisser Oktavia, qui ne pouvait absolument pas comprendre, l’abaisser de la sorte. « Mais ne t'en fais pas, je suis toute aussi ravie que toi qu'on soit dans la même maison. » Lâcha-t-elle après un instant de silence. Si Oktavia n’appréciait pas la situation, elle devait bien se rendre compte que pour Mila il en allait de même, et de loin. La préfète n’avait jamais eu aucun problème à partager, mais pas avec des personnes qui passaient leur temps à la rejeter et à la mépriser depuis des années. Elle avait beau être gentille, elle ne se laissait pas non plus marcher sur les pieds et devoir partager sa vie à Poudlard avec les enfants Silaïev lui laissait un goût amer dans le fonds de la gorge. Elle en avait accepté des choses depuis que la maladie avait emporté sa mère. Les révélations sur son père, le mépris et la froideur qu’elle avait reçus à son arrivée en Russie, les étés passés seule sous les regards mauvais des Silaïev. Et toute l’année dernière, où elle avait du apprendre à se reconstruire après la guerre sans la moindre aide des Silaïev. Ils n’avaient jamais été là pour elle, alors se voir obligée de partager son endroit était difficile.

Mila secoua doucement la tête, il était inutile de laisser l’amertume la gagner. Elle n’avait rien à attendre des Silaïev, encore moins d’Oktavia, elle le savait. Elle ne l’avait pas conseillé dans l’attente d’un remerciement. Ce genre de geste, elle avait fait une croix dessus depuis bien longtemps. Pour elle cette fausse-famille n’était source que de déception. Il en avait toujours été ainsi. Pourtant, quelque chose dans les paroles d’Oktavia avait attiré l’attention de Mila, la poussant à s’attarder alors qu’elle ne prenait aucun plaisir à se trouver près de sa demi-sœur. « Après toutes ces années tu ne me connais toujours pas. » Souffla-t-elle finalement en repensant au moment où elle lui avait demandé pourquoi elle ne l’avait pas laissé approcher de l’arbre et en subir la colère. Elle s’était étonnée que Mila ne l’ai pas laissée se faire blesser. Comme si pendant toutes ces années, son comportement lui avait fait croire le contraire. Comme si elle pensait réellement la préfète capable d’agir ainsi. « Je ne suis pas comme toi Oktavia, regarder le Saule Cogneur te faucher ne m’aurait pas été très plaisant. Je n’ai jamais rien fait qui puisse te laisser croire le contraire. » Elle ne la connaissait pas. Malgré toutes ces années, Oktavia ignorait toujours qui était Mila. La Serdaigle était bien consciente que la russe n'avait de toute manière aucune envie de la connaitre, mais après toutes ces années de vie sous le même toit, elle ne pensait pas qu'Oktavia puisse la penser profondément mauvaise. Si elles ne s'entendaient pas, Mila n'avait jamais rien fait pour la blesser d'une quelconque manière. C’était bien la première fois que de telles pensées touchaient l’esprit de la bleue. Au fonds, elle-même ne pouvait pas affirmer qu’elle connaissait sa demi-sœur, elle connaissait ce qu’elle voulait bien lui montrer. Et l’image qu’Oktavia donnait à Mila était loin d’être agréable et, surtout, était loin de lui donner envie d’apprendre à la connaitre mieux. Alors, certes, Mila ignorait certainement qui Oktavia était réellement mais au moins elle ne l’imaginait avoir véritablement un fonds empoisonné. Pas comme la Russe avait l’air de vouloir le croire d'elle. « Mais si tu préfères rester aveugle et croire que je suis un monstre pour garder ta conscience tranquille, soit. » Reprit-elle d’un ton résigné. Elle savait que quoi qu’elle dise, ça n’aurait pas d’importance pour Oktavia. Quelque part, elles étaient toujours des inconnues, mais ni l’une ni l’autre n’avait envie de faire le premier pas ou ne serait-ce que le moindre effort pour que ça change. Il y avait trop de ressentiments, trop de rancune, trop de négatif entre elles. Le fait qu’Oktavia ait été répartie dans la même maison que Mila était peut être un signe, mais celle-ci n’avait pas envie de lui accorder une quelconque importance. Oktavia l’avait bien assez fait souffrir comme ça. « Ça fait bien longtemps que ton avis a cessé de m’importer. » L'amertume dans sa voix était palpable, elle remontait à bien des années. Si aujourd'hui l'avis d'Oktavia, et des Silaïev en général, ne lui importait plus, ça n'avait pas toujours été le cas. Elle avait essayé Mila, de leur plaire, de rentrer dans leurs bonnes grâce, de se faire pardonner son existence en se montrant la plus digne d'eux possible. Ça avait été des échecs retentissants, d'une douleur infinie. Elle avait fini par cesser ses efforts, consciente que ça ne la mènerait à rien. Alors Mila avait décidé de vivre pour elle, pas pour cette famille qui ne la désirait pas.
© Gasmask


Revenir en haut Aller en bas
Oktavia Silaïeva
Consumed by the shadows
Oktavia Silaïeva
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : serdaigle ϟ deuxième année de gisis en médecine magique
Célébrité : Barbara Palvin
Pseudo : MONAZ•HOPE Âge : 31 Parchemins : 2216 Gallions : 564 Date d'inscription : 28/02/2017

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
the air went out + MILA&OKTAVIA 1478294386-bout-gauche90/100the air went out + MILA&OKTAVIA 14844311  (90/100)
http://www.mumblemumps.com/t1326-oktavia-ou-la-perfection-du-nom http://www.mumblemumps.com/t1455-oktavia-the-notebook http://www.mumblemumps.com/t1510-brownie-les-petits-parchemins-d-oktavia http://www.mumblemumps.com/t2101-journal-de-monazohope
the air went out + MILA&OKTAVIA Empty



   
the air went out
   
ft. mila silaïeva & oktavia silaïeva.

   


   Pour une fois que tu pouvais profiter d'un moment de solitude et de quiétude particulière, tu devais être ennuyée par l'autre fille de ton paternel. Depuis quand elle se mêlait de ce que tu faisais, cela ne la regardait pas, en aucun cas et puis tu ne voyais pas pour quelle obscure raison elle s'inquiéterait pour toi. Tu ne l'avais jamais apprécié et toujours montré, alors pourquoi essayait-elle de se montrer un tant soit peu intéressée parce qu'il t'arriverait. Enfin tu baissais ton carnet de dessin pour poser tes iris bleutés sur ta demi-sœur, tu n'appréciais pas qu'elle vienne te déranger pendant l'un de tes rares moments de solitude et tu comptais bien lui montrer. Alors, tu la regardais, t'assurant que le regard que tu posais sur elle la dérangerait, tu ne lui avais jamais, physiquement. Ce n'était pas digne de toi, loin de là, il fallait juste qu'elle comprenne sa place, loin de la lignée des enfants légitimes de votre paternel commun. « Empêcher les élèves inconscients de se faire envoyer à l'infirmerie par le Saule Cogneur fait partie de mon rôle de préfète, ne va pas croire que je te faisais là une faveur. » Elle te trouvait inconsciente, ravissant, tu ne comptais pas rétorquer quoi que ce soit, même si l'envie était grande, mais tu ne voulais pas montrer que les mots choisis par l'anglaise te blesser. Montrer une quelconque face à elle n'était pas à faire, sait-on jamais si elle se décidait de l'utiliser contre toi par la suite. Tu préférais donc utiliser l'indifférence sur cette phrase, d'autant plus qu'elle ne faisait que son travail donné par ses professeurs. Au moins, elle satisferait le corps enseignant, quelle connerie ces histoires de préfets. Comme s'ils servaient à quelque chose, tu ne comprenais pas cette idée que cette école avait, pourtant tu restais silencieuse, un simple sourire sur les lèvres.

Tu ne comprenais pas sa façon d'être avec toi, sa façon de t'empêcher de te faire du mal, même sans le vouloir. Après ce que tu lui avais subir depuis que tu avais fait sa connaissance, simplement parce que le fait de l'accepter comme sœur t'était impossible. Ta mère t'en voudrait, ton frère également et puis elle te ressemblait bien trop pour que tu acceptes de l'avoir près de toi. Dans ton cercle, tu pourrais le faire, cela faciliterait les choses, mais tu n'y arriverais pas, t'intéresser à la sorcière qu'elle était, t'étais impossible. « Le choixpeau se fichait bien de tes petits états d'âme au moment de ta répartition. » Tu roules des yeux, étrangement auprès de Mila tes airs de jeune femme parfaite pouvaient s'en aller en fumée. Comme si faisait ressortir toute cette pression s'exerçant sur toi, te permettant de l'évacuer en t'en prenant en partie à elle. « Mais ne t'en fais pas, je suis toute aussi ravie que toi qu'on soit dans la même maison. » Ce qui semblait logique en l'occurrence, tu montrais bien le fait que tu ne l'acceptais pas auprès de toi, alors pourquoi elle apprécierait te retrouver à ses côtés. Surtout avec tout ce que tu avais pu lui dire par le passé ou bien laissé faire aux différents membres de ta famille. Enfin, le fait que ce soit réciproque ne t'étonnait pas vraiment, bien au contraire, c'était tout à fait rassurant, vis-à-vis de votre relation chaotique. « Je me demande bien pourquoi. » Cette phrase avait simplement un but sarcastique, tu n'avais pas besoin qu'elle la commente, mais en acquiesçant sa réponse, tu montrais que tu pouvais la comprendre un tant soit peu. Pour une fois que vous étiez sur la même longueur d'onde, il fallait le signifier.

« Après toutes ces années tu ne me connais toujours pas. » Ce n'était pas comme si tu souhaitais la connaître plus, ne le comprenait-elle pas à force ? Enfin, tu savais bien qu'elle était au courant que votre relation risquait de ne pas changer, peu importe le temps que vous passeriez proches l'une de l'autre. Ce n'était pas parce que vous vous retrouviez dans le même dortoir, que tu te déciderais à lui parler tous les soirs de ta vie. Enfin aucun de vous ne connaissait réellement l'autre, une chose stupide au final, mais la fierté mal placée que tu possédais ne t'aiderait pas dans cette affaire. Loin de là. « Je ne suis pas comme toi Oktavia, regarder le Saule Cogneur te faucher ne m'aurait pas été très plaisant. Je n'ai jamais rien fait qui puisse te laisser croire le contraire. » Ce qu'elle te racontait était vrai, même si tu aurais laissé l'arbre lui faire du mal, tu n'aurais pas apprécié voir ce spectacle. La violence gratuite ne te plaisait guère la plupart du temps, tu préférais utiliser les mots pour blesser quelqu'un, lorsque tu te décidais à le faire. Mais c'était assez rare, il fallait que tu sois blessée par la personne. Mais après tout ce que tu lui faisais vivre, se venger pouvait lui passer passer par la tête, chose tout à fait légitime d'après tout. Surtout que tu n'hésiterais pas à le faire toi-même. « Mais si tu préfères rester aveugle et croire que je suis un monstre pour garder ta conscience tranquille, soit. » Tu secoues la tête, tu n'avais jamais dis qu'elle était un monstre. Tu ne voulais juste pas la retrouver dans ta vie, alors que tu devais la supporter tout de même. Sauf que tu comprendrais qu'elle puisse te laisser souffrir sur le moment s'y prêtait cela semblait tout à fait logique avec tout ce que tu pouvais lui dire comme atrocités. « Ça fait bien longtemps que ton avis a cessé de m'importer. » Parce que ton avis l'intéressait un jour ? Tu lui avais fait comprendre depuis le premier jour que tu ne voulais rien entendre d'elle, que tu ne voulais rien savoir, chose horrible en y repensant. Lorsqu'elle était arrivée au manoir Silaïev elle venait de perdre sa mère, tu pouvais être cruelle parfois, sans même le remarquer.

« Ne fait pas comme si tu voulais que j'apprenne à te connaître. Moins l'on en sait l'une de l'autre mieux c'est. » Enfin c'était ton point de vue, tu ne voulais pas connaître sa vie, ce qui semblait stupide pour certaines personnes, mais tellement logique pour toi. Même si elle n'était pas l'erreur que ton paternel avait commise, elle la représentait et c'était suffisant pour que tu commences à ne pas accepter sa présence. « Si j'avais voulu le faire, je l'aurai fait, mais pourquoi je prendrais le temps de m'intéresser à toi ? Parce que tu possèdes le même géniteur que moi ? Ton arrivée au manoir a brisé ma mère... » Et la confiance que tu avais pour ton père, sauf qu'une chose était différente pour toi, tu avais toujours ta mère auprès de toi, même si ta relation avec elle n'était pas aussi fusionnelle que tu l'aurais souhaitée. « Le fait que Père nous force à venir ici n'était pas une bonne chose, ni pour toi, ni pour nous... »

   

made by lizzou – icons & gif by tumblr
[/color][/b]
Revenir en haut Aller en bas
Mila V. Silaïeva
Consumed by the shadows
Mila V. Silaïeva
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM
Célébrité : Lily Collins
Pseudo : Barling Âge : 31 Parchemins : 3299 Gallions : 3398 Date d'inscription : 12/10/2016

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
the air went out + MILA&OKTAVIA 1478294386-bout-gauche100/100the air went out + MILA&OKTAVIA 14844311  (100/100)
http://www.mumblemumps.com/t400-mila-it-s-always-darkest- http://www.mumblemumps.com/t1385-mila-you-know-what-they-say-about-hope http://www.mumblemumps.com/t1390-mila-hibouxbox http://www.mumblemumps.com/t2088-journal-de-mila
the air went out + MILA&OKTAVIA Empty

The air went out
Oktavia
feat.
Mila


 

 



 

 

Δ Every step that I take is another mistake to you

Elle n'attendait rien. Ni remerciement, ni sourie, ni même un quelconque signe que son conseil était apprécié d'une manière ou d'une autre. Cela faisait bien longtemps que Mila avait appris à ne rien attendre d'Oktavia, ou des autres Silaïev. Cela faisait bien longtemps qu’elle avait décidé de ne plus laisser leurs réactions l’atteindre. Du moins, qu’elle faisait de son mieux pour ne pas les laisser l’atteindre. Elle en avait beaucoup souffert la première année, leur rejet et leur mépris manifeste à son égard s’étaient fichés douloureusement en elle pour s’ajouter à la souffrance du deuil. Elle n’avait eu aucun répit. Rien de ce qu’elle avait pu faire ou dire n’avait été assez pour améliorer le regard que les Silaïev portaient sur elle. Elle n’avait jamais été assez pour faire oublier la faute qu’elle représentait. Tous ses efforts s’étaient soldés par des échecs retentissants, s’ajoutant au mal-être qui l’envahissait dès qu’elle mettait les pieds dans la demeure russe des Silaïev. Si elle avait tenté de s’ouvrir à sa nouvelle famille, si elle avait espéré pouvoir rendre toute cette situation supportable, la réciproque n’avait jamais été vraie. Elle s’était heurtée à un mur fait de glace et de rancœur que même les années n’avaient réussies à attendrir. Désormais, alors que la distance habituelle qui la séparait des Silaïev avait disparue, ce constat ne s’était jamais autant vérifié. Rien n’avait changé, Mila ne s’était pas attendu au contraire, l’attitude d’Oktavia face à elle n’était qu’une preuve de plus que ses efforts passés avaient été vains. « Ne fait pas comme si tu voulais que j'apprenne à te connaître. Moins l'on en sait l'une de l'autre mieux c'est. »  Mila prit une profonde inspiration, contrairement à Oktavia elle souhaitait garder son calme. Elle tentait toujours d’agir ainsi quand elle se trouvait face à des membres de sa demi-famille, elle s’exhortait au calme et à la patience, elle se forçait à vivre ces moments avec une distance que pourtant elle ne ressentait pas en elle. Face aux Silaïev, se laisser emporter par la colère finissait uniquement par empirer les choses, alors elle avait rapidement appris à ne pas perdre son sang-froid face à eux. A ne pas leur laisser une nouvelle chance de la blesser. A ne pas leur montrer que même des années après leurs comportements la touchaient. A ne pas leur laisser cette satisfaction. « Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je ne faisais qu'une constatation. » Répondit-elle lentement. Elle ne comprenait pas Oktavia, du moins son attitude présente. Elle avait fini par accepter son rejet, elle en connaissait les raisons et avait même fini par se dire que, de toute façon, elle ne pouvait pas lutter contre. Mais elle ne comprenait pas la colère constante qui semblait s’emparer de la russe dès que leurs chemins se croisaient. N’était-elle pas fatiguée de toute cette hargne ? N’en avait-elle pas marre de se sentir obligée de s’opposer à la moindre parole que Mila pouvait prononcer ? Ne comprenait-elle pas que c’était inutile ? La Serdaigle secoua doucement la tête, c’était là une attitude qui échappait à sa compréhension. Mila aurait pu choisir d’en faire autant, elle le savait, elle aurait pu choisir de les détester tous autant qu’ils étaient. De répondre à la colère par la colère. Ça aurait été si simple. Mais elle ne voulait pas se laisser consumer par cette rage qui semblait tous les habiter dès qu’il était question d’elle. Elle refusait de leur laisser cette emprise sur elle. Elle avait choisi son propre chemin, loin de celui, hargneux, des Silaïev et si cela voulait dire qu’elle devait répondre à leurs attaques par de l’indifférence, qu’il en soit ainsi. Ils ne la détruiraient pas plus qu’ils ne l’avaient déjà fait. « Tu m'as vite fait passer l'envie qu'on apprenne à se connaitre, tu peux me croire. Je sais à quoi m'en tenir désormais, je n'attends plus rien. » Reprit-elle d’une voix égale malgré la sécheresse de ses mots. Un instant elle laissa son regard dériver sur le Saule cogneur et il lui vint l’idée étrange que cet arbre était un peu comme Oktavia. Il pouvait paraitre parfaitement calme et innocent et pourtant cacher une violence terrible en son sein. Une violence que seule la présence de Mila exposait au grand jour. Elle n’avait pas compris lorsqu’elle n’avait que treize ans ce que les quelques mois d’écart qui la séparaient d’Oktavia voulaient dire. Ce qu’ils dévoilaient sur l’attitude de leur père et de sa mère. A ce moment-là, elle n’avait vu face à elle qu’une autre sorcière de son âge, quelqu’un vers qui elle avait pensé pouvoir se tourner pour mieux vivre ces mois troublés. Elle avait rapidement compris son erreur mais la déception avait tout de même été cuisante. Maintenant, avec le recul de l’âge et de l’expérience, elle comprenait mieux, mais ce n’était pas pour autant qu’elle oubliait l’attitude qu’Oktavia avait eu face à la gamine perdue qu’elle était alors. Ni qu’elle pardonnait l’attitude que la russe avait envers elle depuis lors. Elles auraient pu être si surprises, si seulement elles avaient appris à se connaître.

« Si j'avais voulu le faire, je l'aurai fait, mais pourquoi je prendrais le temps de m'intéresser à toi ? Parce que tu possèdes le même géniteur que moi ? Ton arrivée au manoir a brisé ma mère... » Mila tressailli. Svetlana Silaïeva était un sujet qu’elle n’abordait que très peu face à ses demi-frères et demi-sœurs. Malgré tout, elle était parfaitement consciente que la révélation de l’infidélité de son mari avait été très difficile à vivre pour la russe, et qu’accueillir l’enfant issue de cette infidélité l’avait été encore plus. Même si c’était douloureux, elle le comprenait. Sa belle-mère la méprisait de tout son être et Mila ne pouvait faire autrement que de la comprendre. Elle prit une profonde inspiration. Au fond, la raison invoquée par Oktavia était tout à fait valable. Oui, aux yeux de Mila c’était une raison suffisante pour lui donner envie d’apprendre à connaitre la sorcière, elles étaient demi-sœurs, ce n’était pas rien, elle ne pouvait pas le nier. Mais c’était également une raison parfaitement justifié pour la rejeter de tout son être. Ça aussi, la préfète pouvait l’accepter. Si, à son arrivée, la jeune Mila avait été prête à apprendre à connaitre sa presque famille, les Silaïev, eux, avaient eu vite fait de se ranger derrière la seconde interprétation. Et à partir de ce moment-là il avait été trop tard. Mila n’avait jamais rien pu faire pour inverser la tendance. Elle avait été condamnée dès les premières secondes. « Et vous, vous avez achevé de me briser moi. » Répliqua-t-elle froidement. Comme toujours, Oktavia ne prenait en compte que sa famille et Mila en avait marre. Elle ne réfutait pas la souffrance que son arrivée avait pu apporter chez les Silaïev, mais ils n’avaient pas été les seuls à souffrir de cette situation. Quand elle avait posé les pieds en Russie pour la première fois elle n’était qu’une gamine de treize ans qui venait de perdre sa mère, sa seule famille. Elle était brisée, elle devait faire face à un deuil qu’elle n’avait pas la force de gérer et qui menaçait de la submerger à chaque instant. Elle s’était retrouvée plongée dans une famille qu’elle ne connaissait pas, dans un pays dont elle ignorait tout, face à un père qui n’avait jamais voulu d’elle. Elle avait dû abandonner son nom de famille et revoir tout ce qu’elle croyait savoir de sa propre mère. Et elle n’avait reçu aucune aide. Rien. Pas le moindre soutient, pas la moindre condoléance ou mot réconfortant. Elle avait dû vivre son deuil dans la plus grande des solitudes et se construire par elle-même dans une famille où elle n’était pas la bienvenue. Si les souffrances de Svetlana Silaïeva étaient légitimes, les siennes ne devaient pas être oubliées non plus. Mais face aux russes ça ne comptait pas, elle ne comptait pas. Ce constat s’imposa de nouveau à elle, elle se battait contre le vent, elle était seule face à toute une famille. Jamais Oktavia n’accepterait de reconnaitre que sa douleur à elle existait aussi. « J'aurais... J'aurais voulu que les choses se passent autrement. » Reprit-elle après un instant de silence dans une sincérité qui la désarma elle-même. Peut-être même aurait-elle voulu ne jamais connaitre l'identité de son père. Vivre dans l'ignorance aurait certainement été plus simple que de vivre sous les regards méprisants des Silaïev. Pourtant elle savait pertinemment quel genre de vie ça aurait signifié pour elle. Même si sa mère lui avait légué son appartement londonien, elle était alors bien trop jeune pour vivre seule en dehors de Poudlard. Elle aurait été condamnée à rejoindre un orphelinat ou une famille d’accueil. Mais la vie chez les Silaïev lui était parfois tellement insupportable que Mila en venait à se dire que cette option aurait été préférable. Pour elle comme pour eux. C’était une bien triste conclusion mais au moins elle n’aurait pas apporté autant de douleur contre sa volonté. « Mais je n'ai eu aucun choix. Ce n'est pas moi qui ait choisi de venir à Moscou, ce n'est pas moi qui ait choisi d'abandonner le nom de ma mère pour prendre celui de Silaïev. » Même des années plus tard c’était certainement ce qu’elle vivait le plus mal. Elle supportait le mépris des russes, leurs humiliations constantes, mais se voir dépouillée du nom de sa mère avait été un choc. Elle s’était souvent demandé ce qui avait poussé Ivan Silaïev à finalement la reconnaitre après le décès de sa mère. Il avait évoqué le besoin d’expier ses fautes et d’assumer ses erreurs. De réparer le mal qu’il avait fait. Pourtant avec cette décision il avait apporté bien plus de souffrance que s’il avait décidé de garder le silence. « Je n'ai pas eu mon mot à dire, tout comme vous. Ces décisions, je les ai subies autant que vous. Mais toute cette souffrance n'est pas uniquement de ma faute. » Continua-t-elle en secouant la tête. Après la mort de sa mère elle avait été reléguée au rang de simple spectatrice pendant que celui qu’elle ne parvenait toujours pas à appeler son père décidait de son avenir. Il n’avait jamais fait partit de sa vie, il avait mis plus de treize ans à la reconnaitre comme son enfant et pourtant il avait pu décider du cours de son existence. Quelle mauvaise ironie. « Mais bien sûr, c'est plus simple de s'en prendre à moi, la bâtarde de la famille, plutôt que de regarder la vérité en face, n'est-ce pas ? » Demanda-t-elle avec une amertume qu’elle ne chercha même pas à dissimuler. Ils la blâmaient elle, toujours elle, alors qu’elle n’était qu’une victime. Certes, elle représentait l’infidélité d’Ivan, elle ne pouvait pas le nier, mais ce n’était pas elle qui l’avait poussé à la faute, c’était ses propres décisions. Mais Mila doutait de voir venir le jour où Oktavia accepterait de reconnaitre cette vérité. Il était tellement, tellement plus simple de s’en prendre à elle.

Mila aurait dû partir, vraiment. Faire demi-tour une fois qu’Oktavia s’était assez éloignée des branches du Saule cogneur et reprendre le cours de sa matinée. Cette discussion était stérile, tout comme toutes celles qu’elle avait pu avoir avec la russe. Tout ce qu’elle pouvait dire serait certainement inutile aux yeux de la sorcière, elle en avait déjà fait l’expérience de trop nombreuses fois. Quand allait-elle apprendre ? « Le fait que Père nous force à venir ici n'était pas une bonne chose, ni pour toi, ni pour nous... » Cette fois-ci la surprise vint tinter les prunelles de la préfète. C’était bien la première fois qu’Oktavia osait remettre en cause les décisions de son père devant elle. Bien sûr, elle aurait pu le blâmer de bien plus, mais Mila n’allait certainement pas le souligner, pour une fois qu’elle n’était pas la cible de sa demi-sœur elle n’allait pas s’attirer ses foudres intentionnellement. « Non. » Commença-t-elle lentement en réfléchissant à ses paroles. Il était bien rare qu’Oktavia et elle soient d’accord sur quelque chose et elle était complètement prise au dépourvu. Elle ne pouvait pas accuser ouvertement leur père devant la russe, elle savait déjà quel genre de réaction elle obtiendrait, mais elle ne pouvait pas non plus laisser filer ce moment sans rien dire. Il était grand temps que les Silaïev comprennent qui tirait les ficelles et qui apportait le chaos dans leur vie. « Non, ce n'était pas une bonne chose. Pour une fois on est d'accord. Au moins avant, pendant l'année scolaire on pouvait faire semblant que toute cette situation n'existait pas. Maintenant on a plus vraiment de choix. Mais ce n'est pas à nous de prendre les décisions, n'est-ce pas ? » Sa voix était calme, comme résignée et un sourire sans joie étira lentement ses lèvres l’espace d’un instant. Elle aurait tout donné pour que les Silaïev ne viennent pas à Poudlard, pour que l’école demeure son havre de paix, son endroit à elle. Mais encore une fois elle devait subir les décisions de ce père qui ne voulait pas d’elle. Elle avait dû immiscer contre son gré dans la vie des russes, maintenant les rôles étaient inversés et ça la laissait dépitée. N’en avait-elle pas subi assez ? Elle resta plongée dans ses pensées quelques instants, les yeux dans le vague avant de les relever doucement pour les poser sur Oktavia qui lui était si semblable et si différente à la fois. « Au moins cette fois vous ne pouvez pas me blâmer. »  C’était sa seule consolation.
© Gasmask


Revenir en haut Aller en bas
Oktavia Silaïeva
Consumed by the shadows
Oktavia Silaïeva
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : serdaigle ϟ deuxième année de gisis en médecine magique
Célébrité : Barbara Palvin
Pseudo : MONAZ•HOPE Âge : 31 Parchemins : 2216 Gallions : 564 Date d'inscription : 28/02/2017

Feuille de personnage
Liens:
Inventaire:
Barre de vie:
the air went out + MILA&OKTAVIA 1478294386-bout-gauche90/100the air went out + MILA&OKTAVIA 14844311  (90/100)
http://www.mumblemumps.com/t1326-oktavia-ou-la-perfection-du-nom http://www.mumblemumps.com/t1455-oktavia-the-notebook http://www.mumblemumps.com/t1510-brownie-les-petits-parchemins-d-oktavia http://www.mumblemumps.com/t2101-journal-de-monazohope
the air went out + MILA&OKTAVIA Empty



   
the air went out
   
ft. mila silaïeva & oktavia silaïeva.

   


   « Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je ne faisais qu'une constatation. » Tu cherchais toujours la petite bête lorsqu'il s'agissait d'une conversation, reprenant ses phrases comme tu le souhaitais. Loin d'être leur réelle signification, pourtant c'était comme ça, tu ne pouvais pas faire autrement. C'était une habitude que tu avais prise depuis qu'elle était entrée dans ta vie, afin d'éviter qu'elle n'y entre encore plus. Tu préférais éviter de t'attacher à elle, afin de ne pas faire plus de mal à ta mère, tu savais que ta génitrice t'en voudrait trop si tu t'intéressais à Mila. « Tu m'as vite fait passer l'envie qu'on apprenne à se connaitre, tu peux me croire. Je sais à quoi m'en tenir désormais, je n'attends plus rien. » Tu souris, au moins elle comprenait un tant soit peu ce que tu désirais d'elle, c'était un bon point pour celle qui partageait en partie ton sang. Celle qui salissait le nom des Silaïev, le rendant impur par sa simple existence. Néanmoins, tu n'étais pas juste avec l'anglaise, tu ne voulais pas l'être, sinon tu devrais être gentille et tu n'avais pas envie de l'être. Tu avais besoin d'avoir au moins une personne pour te défouler de toute cette frustration que tes parents entretenaient depuis que tu étais née. Mila était juste l'objet idéal, malheureusement pour elle.

Tu ne t'étais donc pas gêné de lui dire que sa présence avait brisé ta mère, ce qui était vrai, tout comme le fait que ton père soit ton héros. « Et vous, vous avez achevé de me briser moi. » Tu ne réagis pas, tu ne souris pas, ne montre aucune réaction, même si au fond, au plus profond de toi, tu sais que vous êtes injustes. Tu sais juste que tu n'es pas capable de ne plus l'être pour l'instant, que ce déclic ne se fera pas encore entre vous. Tu as beau être aussi bonne que tu le voulais en général avec la plupart des sorciers que tu croisais, la rancoeur que tu possédais contre ton père se répercutait sur Mila à son plus grand malheur. « J'aurais... J'aurais voulu que les choses se passent autrement. » Tu la comprenais que trop bien sûr cette phrase, ce n'était pas une vie, ni pour elle ni pour toi de ne pas s'entendre de cette manière. Pourtant, ce n'était pas ton choix. « Moi aussi... » Tu susurras cette phrase, pour toi, ne voulant pas qu'elle la remarque, ce n'était pas bon pour toi si elle entendait cette petite phrase. Après tout, tout aurait pu être différent, si ton père ne s'était pas décidé à la reconnaître aussi rapidement. Il aurait simplement dû vous introduire cette demi-sœur d'une façon moins agressive. « Mais je n'ai eu aucun choix. Ce n'est pas moi qui ait choisi de venir à Moscou, ce n'est pas moi qui ait choisi d'abandonner le nom de ma mère pour prendre celui de Silaïev. » Il n'y avait qu'une seule personne qui avait fait ce choix qui avait perturbé toutes les vies de sa famille. Tout était la faute de ton père après tout, s'il n'avait pas été batifolé ailleurs, voir les douceurs d'une autre femme, il n'aurait pas eu besoin d'introduire de cette manière sa fille illégitime. « Je n'ai pas eu mon mot à dire, tout comme vous. Ces décisions, je les ai subies autant que vous. Mais toute cette souffrance n'est pas uniquement de ma faute. » Tu l'écoutais en silence, tu ne pouvais pas parler, sachant trop bien qu'elle avait raison, mais tu ne voulais pas réagir, tu ne voulais pas qu'elle remarque que tu validais ses dires. Ton père avait fait régner la tyrannie lors que de l'arrivée de Mila au sein du manoir Silaïev. Laissant son épouse, imposer sa vision sur cette pauvre gamine qui venait de perdre sa mère et qui n'attendait qu'un peu de réconfort auprès de ceux qui étaient de son sang. « Mais bien sûr, c'est plus simple de s'en prendre à moi, la bâtarde de la famille, plutôt que de regarder la vérité en face, n'est-ce pas ? » Tu évites le regard inquisiteur de Mila, c'est bien la première fois que tu le fais d'ailleurs. N'étant pas dans tes habitudes de ne pas lui répondre, mais malheureusement tu savais que trop bien qu'elle avait raison. Tu t'en rendais compte depuis un moment, mais tu ne voulais pas lui montrer.

« Non. » Tu la regardes un instant, essayant de comprendre sa réponse, espérant qu'elle réponde bien ce que tu pensais. Qu'elle remarquait bien ce que tu sous-entendais en parlant du fait que votre père vous ait forcés de venir à Poudlard, que ce soit pour Nikolaï ou Freya tu comprenais, après tout ils devaient finir leur scolarité. Mais pourquoi Dimitri et toi étiez obligés de rester ? Même si tu appréciais les cours que ton professeur t'enseignait, tu ne comprenais pas le besoin que ton père avait eu de vous ramener tous dans l'institut britannique. « Non, ce n'était pas une bonne chose. Pour une fois on est d'accord. Au moins avant, pendant l'année scolaire on pouvait faire semblant que toute cette situation n'existait pas. Maintenant on a plus vraiment de choix. Mais ce n'est pas à nous de prendre les décisions, n'est-ce pas ? » Tu la regardes un instant, restant silencieuse, être d'accord avec Mila ne t'était pas familier, alors tu ne savais pas comment réagir. Tu ne savais pas quoi lui répondre, tu ne savais pas si tu allais être mauvaise ou non. Tu l'ignorais. Pourtant, ce n'était peut-être pas le moment de l'être, bien au contraire, tu pourrais peut-être en profiter pour lui montrer ton bon fond. « Au moins cette fois vous ne pouvez pas me blâmer. » Tu ne pouvais pas dire qu'elle avait tort cette fois, cela serait être de mauvaise fois, après ce que tu avais dit. « Tu n'y es pour rien Dumstrang est fermé de toute manière, la seule chose que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi il nous a forcés Dimitri et moi à venir… Tout aurait été plus simple s'il nous avait laissé à Mouscou, pour nous tous... » Après tous les plus mauvais avec Mila étaient Dimitri et toi, les deux plus jeunes restaient simplement distants avec votre demi-sœur, hormis votre mère, vous étiez ses bourreaux. Chose qui plaisait à Dimitri et qui te rendait plus calme de temps en temps, pas toujours, comme si tu te sentais mal à parfois de lui faire vivre ce genre de choses. « Je crois qu'il vaut mieux que je rentre au château… » Tu préférais écourter votre conversation, de toute manière cela ne vous conduirait à rien, sans aucun doute, alors tu préfères t'éloigner de ta demi-sœur afin de te rapprocher des murs de l'école.
   

made by lizzou – icons & gif by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Consumed by the shadows
the air went out + MILA&OKTAVIA Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
the air went out + MILA&OKTAVIA
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Tell me what you want...what you really really want - Mila
» MILA ϟ You know what they say about hope
» MILA ϟ Hibouxbox
» (re)découverte (mila)
» MILA ϟ It's always darkest before the dawn

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mumblemumps :: Gobstones :: obliviate :: SAISON 1-
Sauter vers: