of monsters and men Ϟ eros

Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme professeur de divination depuis maintenant près de six mois. Il est né à Gloucester en ce beau jour qu'était le 18 novembre 1967 en tant que sang mêlé, hybride même. ; à présent il vit à Londres, dans un logement souvent squatté par sa petite soeur. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était plutôt moyen, il a toujours eu tendance à être dissipé en cours, la tête dans les nuages. Il est plutôt charmeur, observateur, rassurant, enjoué, charismatique, débrouillard, brave, tolérant, protecteur mais aussi têtu, arrogant, impulsif, insatisfait, dépensier, profiteur, excentrique, calculateur. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois de pommier, mesurant trente-trois et contenant un cheveux de vélane. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un ours brun. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : une famille unie, rassemblée autour de lui. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Son père, son vrai père, revenu des morts les bras tendus vers lui, dans son cas.

ϟ Quel est votre opinion sur l'épidémie ? C’est le signe que les sorciers ont trop jouer avec le feu, et qu’il va sans doute les mener à leur perte si l’on agit pas avant. Bien entendu elle lui fait un peu peur, cette épidémie magique et comprend les mesures prises par le ministère pour assurer la sécurité de tous. Mais cacher la vérité aux adolescents présents dans l’école n’est peut-être pas la meilleure idée du monde. Si personne ne sait rien, personne ne fait attention et c’est comme cela que les choses empirent. Le plus important à ses yeux c’est qu’un maximum de sorciers restent en pleine santé, en particulier sa petite-soeur, et d’essayer de faire de son mieux pour prévenir d’éventuelles catastrophes.  

ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ? Le directeur… Un homme invisible qui l’intrigue. Pourquoi tant de mystère autour d’une identité, d’un poste dont la responsabilité est plus que jamais importante ? Comme tous les autres il ne le connaît pas. Il ne connaît qu’une voix tapie dans l’obscurité et un esprit d’apparence ouvert, même à la divination ce qui n’était pas forcément le cas d’Albus Dumbledore.  Alors pourquoi quelqu’un qui semble si serein, si apte à diriger une école ne se montre pas ? Pour une très mauvaise raison surement, qu’il préfère ignorer pour le moment. Il ne faudrait pas se faire renvoyer si vite, n’est-ce pas ?


ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ? Le partenariat magique est une excellente chose, d'après lui. C'est en ignorant les autres que le monde tombe si souvent entre les mains de gens malintentionnés. Ils vendent de la peur à la population, de la haine, montent les gens les un contre les autres dans le but d'asseoir son pouvoir de plus en plus facilement. Si tout le monde apprend à vivre ensemble, la haine n'a pas lieu d'être et l'entente est possible. Du moins c'est comme cela qu'il voit les choses. Une globalisation n'a rien de mauvais, un échange de culture efface l'ignorance...Faut-il encore que les gens laissent une chance à la diversité et laisser tomber les aprioris sur l'autre. Ils y arriveront, peut-être.  

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ? Au début de cette guerre Ethan s'est retranché en sûreté, bien loin des maux causés par l'ascension du mage noir. Il est allé au milieu des moldus, là où la paix était encore présente et où les gens comme lui, pouvait se cacher en sûreté le temps que les choses se tassent. La chimère est retournée à l'école pour la bataille finale, lorsque le vent de la rébellion est venu siffler à ses oreilles. Il était temps de s'impliquer, c'est son instinct qui lui a dit, qui l'a poussé à se rendre sur place et prendre part aux combats, côté rébellions bien entendu. En temps que  hybride son camp était tout choisi. C'est contre les gens comme lui qu'ils avaient des soucis. Contre les gens dont la magie n'était pas pure, pas parfaite. Si dans ses motivations il y avait le courage des gryffondors et leur liberté à défendre, il y avait aussi son père et son beau-père sur le champ de bataille, tuant des enfants innocents pour une pureté du sang et des sorciers qu'eux-mêmes avaient sali. Il a combattu ce jour-là, de toute sa colère, alternant les  moments où sa colère restait assez maîtrisée pour qu'il ne reste que simple sorcier armé de sa baguette, ou muté en une créature au bec acéré et aux flammes destructrices contre les masques d'argents. Une créature contre les monstres.  Il voulait peut-être les arrêter. Peut-être en les raisonnant, peut-être simplement en les tuant. Il a trouvé son père ce jour-là, l'a regardé mourir sous le sortilège d'un autre, incapable de savoir s'il était heureux ou non. Incapable de savoir s'il fallait le pleurer ou pas. Mais tout ce drame, tout ce sang lui a permis de trouver Lyra. Alors que peut-être cela valait la peine. C'était surement ça le destin.   

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les professeurs : Ce bureau il y avait déjà mit les pieds il y a des années, à plusieurs reprises. Fauteur de trouble du temps de sa scolarité, le bureau du directeur était un endroit où les tasses de thé et les conseils de vie étaient plus courant que les réprimandes. Ainsi ce ne sont que de bon souvenirs qui hantent ces murs un peu changés, avec le temps et les allés et venus des directeurs. Pourtant il se serait parfaitement imaginé Albus Dumbledore dans son superbe fauteuil, un léger sourire aux lèvres en entendant la nouvelle idiotie qu’un jeune Ethan Sheridan avait faite. Au lieu de cela le lieu s’était considérablement assombri. Les habituelles bougies éclairant la pièce de mille feux étaient en partie éteinte, faisant flotter la noirceur de la nuit jusque dans l’enceinte de ce bureau. Face à lui le fauteuil était plein et pourtant, son occupant était trop cacher pour en découvrir l’identité pendant que lui découvrait la sienne. Il avait aspiré dans l’ombre un dossier personnel comprenant les études qu’il avait fait, une liste de ses prédictions qui se sont révélées exactes et autre fioritures supposée étoffer sa demande. Ce poste c’était  une formidable chance de retrouver un peu de stabilité, tout en gardant un œil sur son protégé de sa jeune-sœur, qu’il n’était pas vraiment décidé à laisser vagabonder sans surveillance désormais. Il le voulait ce poste, par tous les moyens. Pour cela il avait vanter ses exploits prophétiques, son instinct naturel et sa grande connaissance de son sujet de prédilection au travers d’une conversation quasiment à sens unique, ponctuée de quelques questions à l'occasion. Ils avaient tant parlé que le thé était à présent froid dans sa tasse, et qu’il en faisait tourner le contenu pour changer la place des feuilles reflet du destin dans le fond de sa tasse.  Le dossier s’écrase sur le bureau au même moment où il relève les yeux, puis leur conversation reprend. « Vous êtes quoi ? » Dit l’homme assis face à lui dont seul les yeux étaient visibles. La question pouvait sembler déplacée, et au final elle l’était un peu. Dans un monde où la guerre du sang venait de se terminer de tels propos n’étaient peut-être pas les bienvenus. Et c’était le cas, ils ne l’étaient pas. C’était cette petite ligne sur son dossier scolaire qui avait attiré ses yeux peut-être. Hybride. Qu’il était écrit dans une jolie calligraphie à la plume. Comme si cela n’avait rien de négatif ou dégradant. Et pourtant, Cela continuait de l’être semblerait-il.  Après un temps d’attente où le silence était le maître, sa voix s’élève. « Un sorcier à la recherche d’un emploi Monsieur, rien de plus. » dit-il avec simplicité, malgré un regard durcit et des phalanges contractées. Au son que fait le directeur, Ethan pourrait croire que celui-ci avait rit, un court instant, incapable d’en comprendre le sens. Peut-être appréciait-il l’humour du professeur, ou bien n’était-ce que moquerie. Il n’en a aucune idée encore à ce jour.  

ϟ Ton pseudo :  battery fox. ϟ Ton âge : 23 ans. ϟ Ton avis sur mumblemumps : C'est de la bombeee    ϟ Le mot de la fin :      

Un nouveau coup part et se loge dans la mâchoire abîmée, secouant les os, laissant s’échapper un sang au goût de rouille dans la bouche d’un adolescent lessivé. Dans la pièce même où la torture avait lieu on pouvait entendre une respiration saccadée de sanglots, quelques plaintes, une nouvelle frappe fendant l’air comme une flèche, des cris beaucoup plus étouffés, le bruit d’un récipient en verre heurtant une surface en bois lustré et enfin, le silence. Le silence où la respiration était retenue pour alléger la douleur d’un abdomen contusionné. L’homme rendu saoule par les emprunt de whisky toise sa victime pendant que le sang s’éparpille sur un parquet tout aussi bien entretenu que les meubles de ce manoir d’infortune. Celui où ils vivaient, depuis des années au crochet d’une famille au sang-noble. Mais la magie de sa mère finit par se lessiver avec les années et ne suffisait plus à envoûter son très cher mari, Harold Burke. Pas assez pour lui faire oublier le monde autour.  Pas assez pour lui faire oublier que le charmeur qu’il était avait vieillit, et qu’elle, comme toutes les autres avec qui il la trompait au fil des années, n’était là que pour les galions en or et la protection qui leur était offerte.  Que ce mariage aussi secret soit-il, était une honte à son sang pour lequel il était tombé, obnubilé par elle, fasciné par elle. Amoureux.

Et puis il y avait lui, qui grandissait. Lui qui s’attirait les attentions de ces jeunes femmes à peine majeures avec qui il aimait se pavaner. Lui qui devenait de plus en plus un parasite, alimentant les complexes d’un sorcier déchu. « Debout. » la voix se veut roque et autoritaire, pourtant ses embruns chargés d’alcool il les imaginait comme s’il était face à lui le visage en face du sien. Les poings serrés il ignore ses paroles et se contente de s’asseoir, le souffle lent et les côtes douloureuses à chaque compression et décompression de ses poumons. « J’ai dit debout ! » Face au nouvel hurlement, rien. C’est ainsi que les combats se déroulaient depuis quelques temps déjà, chaque fois que l’adolescent passait les portes de ce manoir à l’odeur de tabac magique et de bourbon incrustée dans ces murs. Agacé, le beau-père se saisit de sa baguette au moment où la porte ne s’ouvre, révélant une femme aux long cheveux sombres, un verre de vin à moitié vide tremblant faiblement entre ses long doigts.  « Harold ? » Le verre glisse de ses mains à l’instant même où ses yeux tombent sur son fils unique assis contre un mur portant lui aussi les traces de la colère paternelle. D’un rouge  semblable au carmin peint sur ses lèvres. « Harold ! » Elle se précipite vers son mari encore armé et tente de le désarmer en vain, se faisant repousser trop violemment pour garder sa prestance. Elle tombe elle aussi sur le sol, victime du coup porté directement au visage.  « La ferme ! La. FERME. »  La violence escalade et la colère monte, submerge. C’est elle qu’il attend de voir. Celle qui finit par prendre le dessus lorsque le regard d’Harold croise le sien. On a pourtant toujours enseigner à Ethan de garder son calme. D’encaisser plutôt que de chercher. Et pourtant ses iris prennent une teinte ambrée, les plumes se mettent à apparaître et le bec se forme déjà lorsque le sortilège part. « Endoloris !»   qu’il hurle, une, deux fois, faisant se tordre de douleur le sorcier impuissant  jusqu’à ce que les effets ne s’évaporent. Que la harpie prenne totalement forme.

Ce soir là marqua le dernier d’Ethan et sa mère chez les Burke. Après un appel du magicobus la vélane et le sorcier furent rapatriés à Londres où ils se fondèrent dans la masse. Quelques heures après leur départ  l’un de ses elfes de maison retrouva le corps d’Harold Burke, inconscient, sévèrement brûlé au visage. Des marques qu’il conserva jusqu’à son décès, peu après la bataille de Poudlard.



La terre était devenue sèche avec l’été. Donnant un air plus désolé que d’ordinaire à la terre désertique, jadis verte. Le mois d'août battait son plein tout comme le soleil battait ceux vivant sous ses rayons. Demetria n'échappe pas à la règle, souriant à la prairie séparée par un chemin rocailleux qui descendait sur une plage aux abords déserts. Ou plutôt, elle souriait à la silhouette déambulant dans la terre sableuse. Celle d’un petit garçon de onze ans, aussi excité d’aller à la mer qu’il ne l’était de bientôt prendre le chemin de l’école. « Tu crois que je vais apprendre à transformer un galet en crabe ? » dit-il après avoir rejoint sa mère un pierre à la main. Un peu étonnée elle ne sait pas trop quoi lui répondre, pour être honnête. la magie des sorciers elle ne la connaissait pas dans toutes ses capacités, options ou restrictions, loin de là. Elle n’était pas capable de lui dire quelle maison était la mieux, quels seraient les plats disponibles aux nombreux banquets. Elle n’en avait aucune idée puis qu’elle n’avait jamais mit les pieds dans une telle école, puis qu’elle n’était en rien sorcière. « Je suppose oui. Peut-être même en requin, qui sait. »  Elle lui répond avec le sourire pour masquer l’inquiétude que son entrée à Poudlard pouvait générer chez elle. Parce qu'il n'avait pas encore conscience du danger l'entourant. Des Evènements sombres qui se déroulaient dont son père n'était pas étranger. Il n'avait pas conscience que dans ses veines coulait un sang bien étrange et détesté, alors qu'il se mettait de nouveau à courir en direction du sable. Demetria aurait certainement préféré qu’il ne grandisse jamais. Qu’il puisse rester pour toujours loin de leur monde, à eux, qu’elle utilisait pour survivre plus que par conviction. Si les sorciers avaient des a priori sur les sirènes de la terre, il en était de même pour ces créatures enchanteresque. Leur barbarie et leurs défauts, leur besoin de se sentir supérieur à eux, créatures classées comme “capable d’intelligence”. « Demetria ! » Comme pour appuyer ses dires sa voix parvient à ses oreilles et elle ferme les yeux, inspire. C’était encore lui, toujours lui. L’homme dont elle avait volé le coeur pour assurer à son fils un avenir décent. Loin de la rue et de la prostitution. Loin de son ancienne vie d’infortune que le rêve de la société sorcière lui avait vendu. Elle en avait rêvé de l’Angleterre et de leur monde magique. Et pourtant, elle n’en faisait toujours pas partie. Toujours isolée, mise à l’écart. C’est la seule solution qu’elle avait trouvée pour se jouer d’eux et garantir sa sécurité.Leur, sécurité.


C’est une tasse de thé qui avait été le déclencheur de son inquiétude, puis les cartes de tarot sur la table porteuse d’un mauvais présage, puis une sensation générale que le monde ne tournait pas rond aujourd'hui. Que quelque chose allait se produire sous cette journée de mai au ciel couvert au travers de sa fenêtre ornée de suspensions supposée éloigner le mauvais oeil.

Ethan fait partie de ces sorciers en qui Poudlard, ou du moins certains professeurs, avait assez confiance pour être de ceux que l’on a appelé à se battre. Ils étaient nombreux autour du portoloin, des camarades de classes au visage connu qu’il saluait avec un enthousiasme presque déplacé au vu de la situation et d’autres qu’il n’avait jamais croisé auparavant, plus jeunes ou plus âgés que lui comme Outerbridge, l’auror, avec qui il a partagé quelques années à Poudlard et de nombreuses bièraubeurre une fois sa scolarité achevée. Sa femme était morte il y a peu, qu'il avait entendu dire sur le chemin de traverse. C’est en partie grâce à eux qu’il se tenait encore debout, vivant, après lui avoir sauvé la mise durant la véritable chasse aux sorcières organisée par les raffleurs. Le portoloin les emporta en plein champ de bataille où les élèves étaient déjà entrain de protéger le château de ses envahisseurs dont il fallait les protéger. Parce qu’il était hors de question que des enfants laissent leur vie pour les croyances stupides de gens comme eux. Comme son père, comme son beau-père. C’était pour eux qu’il était là. Contre ceux qui détruisent le monde pour enfin y valloir quelque chose. Il les a combattu jusqu’à le trouver, lui, son père qu’il désarma d’un coup de baguette. Il n’avait même pas prit la peine de cacher son visage comme d’autres les faisait, fier d’être là, fier de laisser à ses victimes le temps de voir ce sourire sur son visage pendant que l’éclair vert jaillissait d’une baguette qu’Ethan se fut un plaisir de briser. Il le reconnut facilement. Un homme le tenant en joue, les traits si similaires à ceux de sa mère. Son fils, qui menaçait de le tuer et qui pourtant ne le faisait pas. C’est quelqu’un d’autre qui s’en charge, mettant un terme à la vie d’un paternel qui refusait de voir le monde tel qu’il était, divers.

La bataille terminée comme tous les autres, Ethan a rejoint la tente des blessés pour y recevoir les premiers soins, aller au chevet des blessés et compter les visages familiers, morts. C’est là qu’il rencontra Lyra Yaxley, la présumée fille unique de l’homme gisant dans un des couloirs du château. Sa demi-soeur. Un autre enfant dont il n’a jamais véritablement espérer l’existence, se contentant de son statut d’enfant unique.. Et pourtant, ils étaient deux. Deux à porter les gènes d’un être si horrible et a être pourtant du bon côté du monde. Du côté de la lumière plutôt que du côté de l’obscurité et a présent, ils étaient tout ce que l’autre avait.



« En général on dit aux gens de pas bouger, mais j’ai besoin que tu te tournes un peu, s’il-te-plait, Orion. » C’était le printemps dehors. A peine quelques jours après la grande bataille de Poudlard; Après la mort de leurs pères. Après la fin de tout. Harold Burke avait été exécuté la veille pour crime de guerre et cela n’arrivait pas à soulager son coeur lourd, fatigué. Il aurait voulu du repos et du grand air. Pourtant, il était là à penser les blessures d’un adolescent peu enclin à vivre. Le jeune homme fixait le mur depuis déjà plusieurs heures, seule sa respiration assurait qu’il était en vie, bien que toujours aussi blessé. Les soins prodigués par Orion devaient contenir les blessures lycantes sur sa chair. Un mélange d’argent et de dittany et quelques remèdes à base d’ingrédients étrangers devaient aider à contenir l’infection. Pourtant le mal était déjà fait, et la pleine lune scellera son sort bien vite. En guise de seule réponse il fait l’effort de rouler un peu plus vers sa gauche, libérant la place pour pouvoir être soigné. Ethan n’a jamais rien promis aux Outerbridge à propos du destin de leur fils, en cas de décès. Pourtant il s’était porté volontaire pour prendre soin de lui, tout simplement parce qu’il le devait bien ça. Juste, parce que c’était la meilleure chose à faire pour un orphelin, tout comme lui. Il pouvait l’aider.  «J’ai réfléchis, pour la lune. On pourrait aller dans le cottage qui nous servait, pour les vacances quand j’étais petit… Je doute que les Burke s’y rendent. Avec un peu de chance, je pourrais peut-être resté transformé assez longtemps pour pouvoir assurer ta sécurité. Même si la potion devrait faire effet rapidement. » Aucune réponse, encore une fois. Il ne s’attendait pas vraiment à ce que ça change dans l’immédiat. Cela prendrait du temps. C’est la visite de sa petite-soeur qui changea tout. Qui semblait.. le réveiller de son étrange coma. Au fils des semaines il sembla aller de mieux en mieux, particulièrement lorsque celle-ci est venue vivre avec son frère et lui.

La vie reprend son chemin a présent. Et pourtant tout a changé. Hors de question de laisser sa petite soeur et son protégé sans surveillance, c’est ainsi que Ethan se retrouva enseignant dans l’école qui l'avait jadis vu grandir. Mais forcément, tout ne pouvait pas rester aussi simple que cela, n’est-ce-pas ?


superstitions et croyances Ϟ Ethan n'est pas superstitieux à proprement parlé. Le fait qu'une sorcière née en mai épousera un moldu.. C'est des conneries, plus que des prédictions. En revanche, il croit dur comme fer en la divination de ses présages, les bons comme les mauvais, ainsi que out ce qui touche aux grigris et autres protections envers tout ce qui peut être négatif. Le fait que l'on se moque de ses prédictions et autres bizarreries ça lui importe peu. Il sait que c'est vrai. Il sait que l'on peu présentir les choses avant qu'elles ne se produisent. Ceux qui disent le contraire on juste peur des signes. Peur de voir qu'ils vont mal finir. Il est toujours ravis que quelqu'un s'intéresse à sa branche de la magie en revanche, et lira avec plaisir l'avenir de n'importe qui venait le voir. En général il se trompe très rarement, voir quasiment jamais...Il suffit juste de comprendre ce que ses prédictions veulent dire. Il est particulièrement doué a démêler le passé.

Demetria Ϟ Sa mère est d'origine grecque. Elle a toujours vécue à l'écart du monde sorcier sur une de ces îles que les bateaux de touristes frôlent, mais ne s'arrêtent plus depuis des siècles. C'est le lieu de vie d'un clan de vélane et d'un clan de sirène, partageant la mer et la terre de cet endroit depuis trop longtemps, cachés du reste du monde. Mais la soif d'aventure que la terre ferme offra à Demetria sonna son déclin. Bientôt elle décida de rejoindre l'Angleterre, et la plus grande société magique d'Europe pour y découvrir ce nouveau monde. A dix-sept ans elle déchante pourtant rapidement. Sans un sous et toujours à l'extérieur du système elle utilise ses charmes pour gagner sa vie, accompagnant des hommes fortunés et couchant avec pour un beau tas de galions. Très vite elle se met a les mépriser et a mépriser leurs façons d'être, pourtant elle continue ses arnaques et la prostitution, jusqu'à tombée enceinte, et pas de n'importe qui, Yaxley. Un nom qui fait peur et qui prouve que sa mère nageait déjà dans des eaux douteuses en se faisant courtiser par un homme de cette sorte, même pour le ridiculiser. Bien entendu lorsque l'homme appris la grossesse, il refuse d'y croire et rejette la mère et son enfant a venir immédiatement. Elle se retrouva ainsi avec une bouche à nourrir en plus de la sienne, ce qui la poussa vers un autre de ces hommes détestables: le cadet de la famille Burke. Après l'avoir suffisamment ensorcelé avec sa magie elle l'épousa, garantissant à Ethan un toit et à manger autant de temps qu'elle pourra le supporter.  Après son divorce avec Burke, elle resta cachée pendant plusieurs années, changea d'identité et s'installa dans la banlieue de Londres jusqu'à l'arrivée de la guerre. Elle s'est remariée avec un homme, un moldu tout a fait honorable, a recommencé à vivre jusqu'à ce que tout tourne de travers, encore.  Quelques semaines après les premières attaques de mangemorts sur les sorciers et moldus à éliminer, Demetria et son nouveau compagnon ont été retrouvés morts.
 
QUIDDITCH  Ϟ Il n'a jamais été véritablement attiré par ce sport, préférant la vitesse a une stratégie quelconque. A force de le voir tourner en rond sur son balais à pleine allure on lui proposa le poste d'attapeur dans sa maison, histoire de contenir ses envies d'adrénaline... Mais il s'est rapidement fait remplacé. Un peu trop distrait en plein match, pour occuper un poste avec une telle responsabilité.

Identité Ϟ Son nom de famille est inventé de toute pièce. Choisi au hasard à sa naissance, il correspondrait au nom d’un père qui n’a pourtant jamais existé. Sens initiales forment le nom d’Eros, un nom qu’elle avait songer lui donner, elle si attachée au folklore grec dont elle même tenait son prénom, avant de préférer jouer la carte de la sûreté. Avec un prénom commun comme Ethan, il était beaucoup plus à l'abris du danger.

tatouages Ϟ Il a des marques sur les doigts. Des runes. Ils marquent avec précision les emplacements cruciaux de la chiromancie pour l'une et les signes du zodiaque pour l'autre. La légère couleur rouge autour des symboles d'ordinaire noirs indiquent  quel est la position de la lune et du soleil, indiquant la date dans le monde des sorciers, mais également ce qui se passe dans le monde. Si un symbole le brûle en général c'est que quelque chose approche, bon comme mauvais, à lui d'en faire l'interprétation.

voyage Ϟ Quelques années après sa sortie de Poudlard Ethan a énormément voyager, d'un pays à l'autre, affin d'y étudier un peu plus encore. Asie, Amérique du nord et du Sud ou encore centre Afrique, il a étudier les formes de magies étrangères, la divination particulièrement. Il n'est revenu qu'à ses vingt-cinq ans, faucher et près a enfin s'installer, sans vraiment s'attendre à ce que le mage noir décide lui aussi de faire sa réapparition.  On trouve de nombreuses traces de ses voyages dans son appartement, des objets bien mystérieux qui occupent sa salle de classe également. Attention à où vous mettez les doigts.

JOB Ϟ On a retrouvé Ethan derrière bien des comptoirs, depuis qu'il est en âge de travailler. Que ce soit dans un apothicaire, au chaudron baveur, chez Florean Fortescue ou même dans des bars ou commerces moldus comme sorciers, il a écumé les petits jobs toute sa vie, cherchant à payer ses voyages à l'autre bout du monde ou simplement a payer le loyer de son appartement au dessus d'une boutique de Diagon Alley. Beaucoup de commerçant on déjà donc employé la vélane, et curieusement la fréquentation de leur établissement semblait augmenté, après son embauche...Cela s'explique par les petits groupes de filles que sa présence attirait. Il n'est jamais resté très longtemps au même endroit, trop ennuyeux à son goût.

éducation Ϟ Ethan a toujours été un élève très distrait à l'école.. Et ne connaissait presque rien du monde sorcier à son arrivé. Son beau-père n'a jamais chercher à lui apprendre la magie, encore moins son véritable père qu'il n'a croisé qu'à quelques reprises. L'éducation qui lui a été donné est celle d'une vélane. Sa mère lui a apprit les capacités qu'ils possèdent, leur magie particulière, leur don. De se fait Ethan avait un minimum de connaissances à propos des sujets annexes dispensés à l'école. Il a donc eu des facilités en botanique, en vol - puisqu'il est capable de voler sans balais - en astronomie et enfin en divination. Des matières que touchent les vélanes, sensibles à la Terre et a sa magie. C'est sur ces matières qu'il a compté pour le passage de ses buses et aspics, plus que sur le cours d'histoire de la magie auquel il ne comprenait pas grand chose.