N'y pense même pas! [Thomas<-->Nathan]

Nathan & Thomas

N'y pense même pas... ok ok je fuis..

- Avril 2000 -

Dans quoi je me suis embarqué moi hein? Je n'en ai franchement aucune idée. Mais j'ai à peine commencé, que je le regrette déjà. Je me suis donné comme but cette année de sortir de ma coquille, d'être plus extravertie, d'être plus impliqué. Et quand les profs nous ont laisser le choix d'être élève recruteur, et bien tadam! J'ai, sans comprendre alors que ma main a été beaucoup plus rapide que le temps que j'ai pris pour réfléchir, donné mon nom comme volontaire. Dès le lendemain, j'avais une belle liste d'élève potentiellement capable de venir étudier en Médecine Magique. Parce que bien sûr, ce n'est pas n'importe qui qui pourrait étudier dans la matière, il faut quand même un parcours scolaire intéressant, avec des notes digne du cheminement demandé. Mais quand même, je ne m'attendais pas à avoir une liste aussi longue de nom à approcher. Je ne pensais pas qu'il y avait autant de « surdoué » si je peux me permettre de penser ainsi. Remarque, peut-être que c'est une façon totalement désuette de penser, ils sont peut-être seulement dans la moyenne. Ce n'est pas un problème non plus, je ne crois pas que les notes sur papier soit la réelle importance dans la vie, mais tout de même...

Mais laissez-moi vous dire, que mes premières démarches n'ont pas du tout été fructueuse. J'ai d'abord approcher un mec de Serdaigle. Je me suis dit qu'eux, les érudits, j'aurais peut-être une bonne chance de les intéresser. Donc, je me suis approché, le sourire aux lèvres malgré la timidité qui me tenaillais le ventre, et j'ai osé dire bonjour le premier, demandant si les études l'intéressait. Quel con! C'est un serdaigle Nathan, la réponse était déjà claire. Et bien sûr, m'ayant prit pour un crétin sans aucun doute, il a haussé un sourcil, refermé son livre et est carrément partie sans un seul mot. Bonjour la politesse! Bon, à noté dans mon cahier : Serdaigle = studieux mais impoli. Je soupire, un peu découragé. C'est moi qui me décourage au fond, c'est moi qui n'a aucunement la manière d'approcher les gens.

J'ai ensuite tenté le coup avec l'un de ma maison. J'ai sans doute plus de chance! Et une fille, généralement elles sont plus compréhensive. Ou encore, elles ressentent plus facilement la pitié devant un pauvre timide qui cherche ses mots, allez savoir. Elle m'a écouté, avec un léger sourire, je me suis senti encouragé pour la peine, mais elle a finalement décidé après tout mon blabla de m'annoncer qu'elle ne retournerais pas à l'école après sa septième, qu'elle allait travailler avec sa mère dans une boutique sur pré-au-lard. Bon. J'aurais presque préféré qu'elle me coupe la parole au lieu de me laisser me battre avec mes mots et mes constructions de phrase. Non, je sais, je ne sais pas ce que je veux! Pas besoin de me le rappeler. Si tu me coupe t'es impoli, si tu me laisse parler t'es pas gentil. Mentalité de bébé, je sais aussi... Mais que voulez-vous. Ce n'est pas mon point fort à moi, le social...

Je suis assis sur un banc, regardant la liste de nom, et le peu qui y sont raturé versus ceux que je dois encore allez voir. Les ratures se résume à : deux. J'ai la liste depuis près d'une semaine et j'en suis à deux... Que voulez-vous, je cours après la motivation et le courage, mais ils courent vite main dans la main pour me fuir. Et n'étant pas très sportif... Je sais, humour pourris! Je soupire découragé, fermant les yeux en me massant les tempes. Bon aller, tant qu'à se faire ridiculiser, allons-y pour l'As. Pourquoi pas un serpentard, français qui plus est! Bah oui, j'ai des préjuger! En plus, il a un de ses airs... mais non, allons. Je ne suis pas de ce genre, j'aime tout le monde. À peu près...

Donc direction : recherche de Thomas de la Rivière. Le fameux frère de Moïra, jeune femme que je cherche à aborder depuis quelques temps mais sans faire aucun geste vers elle. Elle est du même âge, même année et même maison que Hope... peut-être qu'elle pourrait m'aider un peu? Parce qu'avouons le, depuis notre dernière (et unique quand on y repense) rencontre, plus aucune trace... Mais bon, ce n'est pas le moment de penser au plus beau (Et casi seul) baiser de ma vie, concentration recrutement.

Marchant dans les couloirs, je cherche où je peux le trouver, et complètement découragé après avoir chercher dans les couloirs, la grande salle, la cours et quelques recoins, j'abandonne le coup, et décide d'aller à la bibliothèque pour m'avancer dans un devoir plutôt que faire face à se recrutement de m*rde pour lequel je n'arrive de toute façon franchement à rien. Et quelle ne fut pas ma surprise quand en entrant dans la maison des livres, je ne vois pas monsieur le Français qui se la coule douce (coule... rivière...) assis à une table du fond bien pénard. Et bien là, il me surprends. Non mais depuis quand ais-je autant de préjugé moi! Ça ne me fait pas de prendre de l'initiative on dirait. Bon, on prends un grand respire, et on y va. Marchant à travers les tables, je fais de mon mieux pour pas m'étaler de tout mon long genre tapis de chambre en plein milieu de l'allée, parce que là c'est vrai, je me cacherais pour le reste de mes jours... j'arrive finalement à la hauteur de la table et le fixe.... Quelques secondes... en silence. Et c'est clair, que quand il daignera m'accorder de l'attention il va me dire : non mais t'attends quoi? Je ne sais pas quoi dire, je viens de figer ma vie... carrément! Je m'auto-claque intérieurement, puis me râcle la gorge cherchant l'attention... c'est pas gagner.

-Salut... je... Je suis... étudiant en Médecine magique. Et on m'a demandé de... t'approcher. Enfin, te parler, pas t'approcher... Savoir si tu ne serais pas intéressé... pas par moi, mais par le cursus... enfin tu vois...

Si j'ai pu me ridiculiser devant Hope, là c'est carrément horrible... sérieusement, donnez moi une pelle que je creuse mon trou et que sa saute!

Date d'inscription : 09/04/2017

« Bon, je te laisse, faut que j’y aille si je veux pas être en retard. »

Moïra passa son sac sur l’épaule et jeta un dernier regard à son frère. Contrairement à lui, elle avait cours maintenant. Thomas lui adressa une petite grimace, peut enthousiaste à l’idée de continuer seul ce devoir de botanique. Cette matière était particulièrement rébarbative. Ce qui expliquait sans doute pourquoi il n’y avait obtenu qu’un Effort Exceptionnel lors de ses BUSES. Thomas espérait cependant obtenir des Optimals pour chaque cours pour ses ASPICS et ne lésinait pas sur les efforts à fournir. Si le serpent savait que son objectif était sans doute trop élevé, il osait espérer ne pas obtenir moins qu’en cinquième. D’autant plus que Moïra l’épaulait dans les matières qui lui parlaient le moins. Botanique, donc, en faisait partie. Qui donc s’intéressait au système vasculaire des plantes et à leur reproduction ? La seule partie intéressante était les liens avec le cours de potion. Mais ce n’était pas là le sujet du devoir actuel. Évolution adaptative du chou mordeurs de Chine aux sols contaminés en mandragores. Quel sujet pourri.

Thomas lisait un chapitre concernant la résistance aux ultra-sons des choux mordeurs depuis de longues minutes déjà, lorsque, de manière prévisible, son esprit dériva. Il espérait que Constance, sa cousin restée à Beauxbâtons, ne se sentait pas trop seule. Elle lui avait récemment envoyé une lettre qui oscillait entre la déclaration d’amour et la déclaration de guerre. Elle ne pouvait s’empêcher d’aimer son cousin qui lui manquait énormément, mais elle le haïssait d’avoir choisi de partir pour Poudlard et, pire, d’avoir entrainé Moïra dans son sillage. Pleine de verve, Constance n’hésitait pas à faire connaître sa contrariété. Thomas sortit sans réfléchir un parchemin sur lequel il entreprit de rédiger une réponse à sa cousine. Elle aussi lui manquait énormément. Et si elle pouvait savoir à quel point Beauxbâtons lui manquais aussi. Les jours de pluies se succédaient en Ecosse, les murs de Poudlard suintaient d’humidité et élégance était un mot ignoré par les architectes britanniques. Pour couronner le tout, des nouvelles règles stupides avaient été établies. Y avait-il aussi des disparitions d’élèves à Beauxbâtons ?
Thomas soupira. Il était si désolé d’avoir dû quitter la France. Mais il ne s’était pas donné le choix. Et dire qu’il resterait probablement deux années de plus à Poudlard, à cause de ces GISIS. Thomas avait envoyé une lettre à son ancien maître de stage à la Banque Sorcière française afin de connaître son opinion sur ce nouveau cursus. Après tout, il lui avait déjà promis un poste dès la fin de ses ASPICS. Mais le directeur du département d’Investissement avait répondu que, si sa promesse tenait toujours, deux années de GISIS permettraient à Thomas d’obtenir un poste mieux placé dès son arrivée et de monter plus rapidement les échelons. Le vert et argent était prêt à sacrifier deux années à Poudlard pour ça. D’autant plus qu’il n’avait pas beaucoup avancé au sujet de l’assassinat d’Alex. Il lui fallait plus de temps

Thomas baissa le regard sur son devoir de botanique. Ça devait bien faire plus de trente minutes qu’il faisait tout sauf se concentrer sur le sujet. C’était peu sérieux. Il ferma les yeux pendant quelques secondes, inspira un grand coup, et se relança dans la lecture de son chapitre. Cette fois-ci, il réussit à se concentrer. Il entrevoyait un plan de rédaction et se mit à prendre quelques notes. Plongé dans son sujet, il ne vit pas tout de suite l’ombre qui le surplombait. Jusqu’à ce que celle-ci s’éclaircisse la gorge, mal à l’aise. Juste au moment où il arrivait à se motiver… Thomas ne releva pas tout de suite les yeux, il se donna le temps de se calmer. Après une grande inspiration, il leva le regard vers son interlocuteur. Un Poufsouffle. Et pas n’importe lequel, celui qui regardait Moïra avec beaucoup trop d’intensité depuis quelques temps. Thomas lui sourit. Un sourire faussement chaleureux qui invitait le jaune et noir à parler aussi rapidement que possible qu'il en soit rapidement débarrassé. Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui vouloir ? Allait-il lui parler de Moïra ? Était-il seulement de sang pur ? Thomas ne se souvint pas l’avoir jamais vu lors de réceptions. Mais le Poufsouffle ne semblait pas vouloir parler de sa sœur. Il se mit à bégayer quelques phrases. Il avait tellement de mal à aligner deux mots que Thomas le prit presque en pitié. Presque. Son faux sourire chaleureux se transforma en un vrai sourire amusé.

« Respire, mec, je vais pas te manger. »

Son sourire devint carnassier, sarcastique. Le Poufsouffle semblait plus âgé que lui. Non, il l’était puisqu’il était déjà en huitième année. Comment pouvait-il se montrer si impressionné par Thomas ? Le serpent se donnait pourtant beaucoup de mal pour se donner une réputation neutre d’un sang pur accessible et peu prétentieux. Mais il avait déjà pu constater l’effet de l’écusson des Serpentards et du nom de sa famille. Ou alors le Poufsouffle était comme ça avec tout le monde. Quoiqu’il en soit, Thomas n’allait pas le manger. Bien qu’il soit particulièrement irritant à venir le déranger pendant son étude et à mater Moïra sans même le cacher. Mais un de La Rivière se doit d’être poli, du moins en surface. Alors, hypocryte, Thomas élargit son sourire.

« Donc, si j’ai bien compris, tu viens pour le GISIS en médecine magique ? Pourquoi on t'as demandé de m'approcher, moi ? Je crois pas vraiment avoir la fibre médicale, vois-tu... »

Il amènerait le Poufsouffle sur le terrain glissant qu’était Moïra plus tard. D’abord, le mettre en confiance. Lui faire croire que le serpent ne lui voulait aucun mal. Puis, le prendre au piège, lui faire dire ce qu’il désirait savoir. Et s’il s’avérait qu’il avait des vues sur sa sœur, le mettre en garde.

Nathan & Thomas

N'y pense même pas... ok ok je fuis..

- Avril 2000 -

Je ne sais pas combien de temps je clopine d'un pied à l'autre après m'être râclé la gorge mais je dois admettre que ça me paraît être une éternité. Je me doutais qu'il ferait un peu l'ignorant, mais en même temps, quelqu'un qui se respecte va au moins prendre le temps de me regarder et me dire d'aller voir ailleurs. Ce n'est pas le genre des verts et argents en générale de rester silencieux sans un regard alors... Je tiens ma liste dans les mains, et celles-ci sont moites, à mon plus grand énervement. Tant que je n'ai pas besoin de lui serrer la main. Dans quoi je me suis embarqué moi déjà? Ah oui, j'ai décidé de devenir quelqu'un d'autre. Quelqu'un de fort, quelqu'un de …. Mieux. C'est réussi? Je me demande sincèrement qu'est-ce qui m'a prit, mais maintenant que je suis là, je dois assumer. Donc j'attends... mais les secondes défilent et il semble prendre un malin plaisir de me faire attendre. Pendant un court instant, l'image de ma main qui le frappe derrière la tête et moi qui réplique « Hé oh j'te parle » me traverse l'esprit mais j'ouvre les yeux grands comme des vifs d'or (Je sais c'est petit mais imaginer des yeux de cette grosseur...) devant l'absurdité de mes pensées. Si je fais ça réellement un jour, internez-moi, c'est que je ne suis pas moi-même et j'ai franchement besoin d'aide.

Il fini par relever le regard vers moi, et regard est un grand mot. Visiblement, je le dérange, ses yeux pourraient m'envoyer balader tellement ils sont expressif. Mais il hausse un sourcil, me regarde, et c'est là que je fais le con. Je ne sais pas pourquoi, on dirais que me mettre à parler devant une foule, non je sais c'est pas une foule mais il est tout aussi intimidant à mes yeux, j'ai une neurone qui grille, des circuits qui disjoncte et paf! J'arrive plus à aligner un mot devant l'autre. Bon allez, respire Nathan, il va pas te manger quand même... puis il prends la parole et pendant un laps de temps que je ne pourrais déterminé, je le fixe incrédule. Euh... Il lit dans mes pensées ou quoi? Et si... non! Ne pas penser, ne pas penser, Nathan ne pense à rien! Avez-vous déjà essayé de ne penser à rien? Impossible! Si parfois je sais pas quoi dire, ma tête elle est dans un état lamentable....

Mais je reprends contenance, faut que j'arrête de voir le mal partout. C'est une expression plutôt commune à laquelle j'ai pensé et n'importe qui aurait pu me la lancé surtout à voir avec quelle difficulté je me suis exprimé. Alors... Don't panic, tu peux penser en paix Nate. Il me regarde avec des yeux rieur, il se fou clairement de ma gueule, mais il a le respect de ne pas s'esclafer, ça me rassure. Je ne fais finalement peut-être pas toute cette démarche pour rien. Je déglutit tout de même, je ne suis pas totalement crédule non plus, c'est trop facile de jouer les faux gentils. Je me passe une main dans les cheveux puis soupire, j'ai manqué un peu d'air n'empêche. Il prends la parole et inspire profondément.

-Tu.. à les critères d'admissibilité... Et … dernière année, avec les notes que tu as, tu fais partie de la liste... Qui sais, tu te découvrirais peut-être une nouvelle passion... Ce sont des matières assez intéressantes... plus que ton devoir, dans tous les cas.

Lui montrant son livre d'un signe de tête. Je serre un peu la liste dans mes mains mais pour le coup je sais que j'ai raison. Qu'est-ce qu'on en a à foutre de ses plantes? Certaines d'entre elles ont des propriétés médicales, ok, mais savoir l'impact qu'elles sont à tel place ou pourquoi elles poussent de travers, on s'en contre fou. Reprenant un peu sur moi, au moins j'ai su cette fois aligné mes mots c'est déjà ça. J'aurai pas été le con de service jusqu'au bout.

-Écoute... Tu es un excellent élève, et on a toujours besoin de médecin donc... En fin d'année comme ça, on fait du recrutement. Tu devrais au moins venir voir, avant de dire que tu n'as pas l'âme médicale, tu n'as pas idée de tout ce que tu pourrais faire avec ces connaissances...

Attends j'ai vraiment dit ça moi? ALLO! Alors là la bourde... Bon remarque, ça dépends de comment il interprétera mes mots, c'est sur. Mais ils peuvent avoir de drôle de connotation, ça aussi je le sais. Je sens le rouge me monter aux joues, et le peu de confiance que j'ai pu retrouver s'envole tel un papillon quittant son cocon. Bravo Nate. Congradulations!

-Enfin... tu vois où je veux en venir...

Bon c'est encore pire. Je prends une feuille que je pose sur le bureau en déviant le regard.

-Y'a une journée « portes ouvertes » si jamais... bref moi j'avais juste à venir te le dire... Désolé du dérangement et merci d'avoir écouter mes conneries...

Je me recule d'un pas mais évidemment, j'me prends le pied dans la chaise qui est soudainement apparu, à moins que je ne l'ai simplement pas vue plus tôt. Ça créer dans la pièce déjà assez silencieuse comme ça, mais en plus avec de l'écho dans l'atmosphère, un bruit de cacophonie et j'échappe mes papiers au sol... Je ferme les yeux, carrément découragé là...

-J'me présente, Nathan Metcalf la gaffe... Vas-y, rigole. T'en as toute l'opportunité.

Date d'inscription : 09/04/2017

Le Poufsouffle avait l’air de plus en plus désemparé. Il avait lancé un regard alarmé et incrédule à Thomas lorsque celui-ci lui avait dit de ne pas s’en faire, qu’il n’allait pas le manger. Il avait l’air surpris que Thomas ait décelé son malaise. Son étonnement était risible puisqu’il transpirait littéralement la timidité et ne réussissait pas à aligner deux mots. Il ne fallait pas être expert en psychologie pour deviner qu'il était stressé. Thomas tenta de passer au-dessus de cette réaction totalement disproportionnée, bien qu’il ait envie de secouer ce mec de haut en bas pour qu’il se ressaisisse. À la place, il lui demanda pourquoi il était présent dans la liste des personnes à contacter pour les GISIS de médicomagie, n’ayant jamais fait part d'un quelconque intérêt pour ce cursus. La réponse de Nathan flatta l’ego du vert et argent. « Les notes que tu as ». Un sourire satisfait s’étira sur ses joues. Avec les notes qu’il avait, il espérait bien remplir les critères d’admissibilité de tous les GISIS. Thomas leva cependant un sourcil sceptique à la suite de la tirade du Poufsoufle, il disait que la matière était intéressante, contrairement à son devoir. N’y avait-il pas justement de la botanique en médecine magique ? Cette matière était loin d’être passionnante mais elle lui semblait indispensable pour qui veut soigner des personnes. Et si le chirurgien n’en a surement pas besoin, le pharmacien devait être callé en la matière. Thomas offrit une moue mitigée au Poufsouffle mais ne releva pas. Déjà que le jaune et noir était paralysé par sa simple présence, Thomas n’osait pas imaginer ce qu’il se passerait si il le contredisait.
Déjà, le Poufsouffle se remettait à parler de son ton stressé. Il tentait toujours de le convaincre. Au lieu de lui demander directement s’il n’avait pas déjà une idée de ce qu’il voulait faire plus tard. C’était désespérant. Il lui balbutia même qu’il n’avait pas idée de ce qu’il pourrait faire avec ces connaissances. Par Merlin. Thomas savait exactement en quoi consistait la médecine et les connaissances que ça apportait. Il savait aussi qu’il n’avait aucune envie de consacrer sa vie à soigner des gens. Mais le Poufsouffle n’en avait visiblement rien à faire des préférences du serpent et posa une feuille juste devant lui. Ça parlait des portes ouvertes. Génial. Thomas ne parcourut même pas la feuille et releva directement les yeux vers le jaune et noir. Il était en train de le remercier d’avoir écouté ses conneries. Thomas sourit. Ce n’est pas comme si il avait eu le choix mais vu qu’il faisait semblant d’être poli.... Déjà le Pousfouffle semblait battre en retraite, reculant. Thomas n’avait pas encore eu l’occasion d’aborder le sujet de sa sœur.

« Attends...»

Thomas n’eut pas le temps d’en dire plus que le Poufsouffle se prit les pieds dans une chaise. Timide et maladroit, bien sûr. Le bruit de la chaise qui se renversait résonna dans le silence de la salle d’étude et les papiers du jaune et noir s’éparpillèrent. Quelques têtes se tournèrent dans leur direction et Thomas leur jeta un regard qui trahissait sa propre exaspération. Le Poufsouffle avait fermé les yeux, visiblement contrit. Il se présenta, enfin, et lui proposa de se moquer de lui. Tant d’auto apitoiement, c’était inconcevable pour Thomas à qui l’on avait toujours appris à garder la tête haute. Il avait voulu être poli mais ça devenait de plus en plus difficile face à la larve qu’était ce Poufsouffle.

« Nathan Metcalf… on s’est pas déjà croisés? J’ai l’impression de t’avoir déjà vu. »

Il avait prononcé sa phrase tout en se relevant. Thomas s’accroupit aux côtés de Nathan et ramassa les quelques feuilles qui s’étaient éparpillées. Il plongea ses yeux sombres dans ceux du Poufsouffle, tentant d’y déceler une parcelle de fierté. Il n’y voyait que du mal-être. Thomas tendit les feuilles à Nathan.

« Désolé, Nathan, mais j’ai déjà choisi le GISIS que je ferai l’année prochaine et ce ne sera pas médecine magique malgré ton… discours très motivant. »

Thomas se releva et dévisagea le Pousouffle.

« Je suppose que le nom de ma sœur est aussi dans ta petite liste. Moïra de La Rivière ? T’as pas besoin de la contacter non plus. »

Le serpent planta ses pupilles dans celle du blaireau. Il voulait voir sa réaction, serait-il déçu ? Croyait-il vraiment avoir une chance avec Moïra ?

Nathan & Thomas

N'y pense même pas... ok ok je fuis..

- Avril 2000 -

Est ce possible d'avoir l'air aussi con en une seule tentative ? Et bien je vous annonce que oui ! Je ne comprends pas pourquoi ce mec, qui plus est plus jeune que moi, me rends aussi mal à l'aise mais je le suis. J'aimerais me terrer dans un trou, comme la mascotte de ma maison, en fait... Je n'ai pas été envoyer chez les poufsouffle pour rien j'imagine ... Un vrai de vrai représentant. Pourtant, j'essaie hein. J'essaie d'être moins minable mais visiblement je dois faire plus d'effort que ça pour y arriver sinon je n'arriverai a rien de bon... Et pourquoi il a fallu qu'il y ait une chaise direct derrière moi hein ? Après venez pas me dire que personne n'a fais exprès, que c'était s moi de regarder où je mettais les pieds... Oui bon ça c'est vrai, c'était s moi de regarder, mais je suis persuader que lorsque je me suis approcher de Thomas cette chaise n'y était pas ..

Il n'a même pas besoin de se lever, tout son corps et son énergie dégage son exaspération devant tant de maladresse. C'est le genre de mec qui ne supporte pas plus faible que lui, qui les écrase tel une blatte de la plante du pied. Je me dépêche de ramasser mes papiers, je sais que tous le monde me regarde, si vous saviez comment en ai l'habitude. Je ramasse sans faire attention de ne pas froisser le papier, au pire j'ai appris un super sort pour déffroiser les papiers sans les déchirer, quand j'entends le bruit de sa chaise démontrant ainsi qu'il se lève... Génial. C'est bon vieux tu peux me laisser me ridicules seul, pas la peine de me prendre en pitier. Nous avons déjà vue? C'est possible ... Je suis sûr qu'à un fond on a tous déjà vue tous le monde dans cet école...

-Dans les couloirs sans doute ...

Je relève les yeux sur lui alors qu'il me tends mes papiers et étonnamment je soutiens son regard même si je suis mal à l'aise. Une autre émotion prends place en moi cette fois, et cest de l'énervement. Elle est tourné vers moi, cependant elle pourrait s'exprimer contre lui ... Quand je suis dans cet état, je peux m'en prendre à mes "assaillants" sans même que je ne le contrôle ... Je reprends mes papiers et soupire.

-Cest bon pas la peine de me prendre pour un con non plus...

Mes mots ont été murmurer, je ne suis même pas sûr qu'il les amis entendu. Mon discours motivant, mais oui bien sûr. Je suis mal à l'aise et timide mais jsuis pas un con sans cervelle. Le vert et noir n'essaie pas d'être poli, mais me faire sentir plus con encore , c'est pas le premier à me faire le coup j'ai l'habitude, s'il se sens supérieur de cette façon, tant mieux pour lui. Je me relève lentement mais étrangement je ne dévie pas le regard. Je le maintient. Si j'avais été dans le même état d'esprit il y a cinq minutes j'aurais sans doute regarder ma liste comme si je n'étais pas au courant alors que je sais très bien que sa sœur est bien inscrit sur la liste ... Je parle plus vite que je ne réfléchis, ce qui n'est pas surprenant dans mon cas. Ce qui l'est cependant, c'est que j'ai autant de repartie. Ça va me coûter cher ...

-je crois que ta sœur est assez vieille pour me rembarrer elle même si cest ce qu'elle veut faire...

Je prends un dernier papier qui traîne et me redresse à nouveau, avant de reprendre.

-il me fera donc plaisir d'aller vers elle, pourquoi pas la mettre la prochaine sur ma liste ?

Oui la... Nathan sort de sa coquille. J'espérais voir Moira cest vrai, j'avais envie de parler un peu de Hope avec elle, savoir si elle savait quelque chose qui pourrait m'être utile... Ce n'est pas ce Bulldogs de frère qui décide pour sa sœur qui m'en empêchera...

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« C’est bon pas la peine de me prendre pour un con non plus... » Un murmure du Poufsouffle. Un rictus de la part de Thomas qui tendait à Nathan les feuilles qu’il avait laissé tomber. Le Poufsouffle s’était approché de lui sans penser lui demander s’il avait déjà un intérêt pour un GISIS en particulier et il avait balbutié avec maladresse ses convictions comme quoi la médecine conviendrait à Thomas. Oui, c'était vachement con. Malgré tout, le serpent ne l’avait pas pris pour un con, juste pour une personne maladivement timide et Nathan ferait mieux de ne pas chercher à changer cette opinion.
Thomas se releva lentement, dévisageant d’un regard impassible le jaune et noir qui venait de prendre les papiers que lui tendait le serpent.

« Un simple merci aurait suffi. »

Cette fois-ci, sa voix était glacée. Car s’il n’avait pas voilé l’ironie sa remarque précédente à propos du « discours très motivant », cette tirade là n’avait pas été une agression. Son but avait simplement été de lui faire comprendre qu’il avait déjà choisi son GISIS bien avant. Thomas se força à calmer l’énervement qui montait en lui. Rester poli, rester irréprochable. Après une courte inspiration, le serpent décida d’informer le blaireau qu’il n’avait pas non plus besoin de contacter Moïra. Il en profita pour tenter de discerner les sentiments de Nathan à l’égard de sa jumelle. Il ne fut pas déçu.
Le regard de Nathan avait changé. Il avait l’air furieux. On aurait dit que Thomas venait de l’insulter. Cette fois-ci, il n’y avait pas de trous dans ses phrases. Son ton était haché et rapide, nerveux. « Je crois que ta sœur est assez vieille pour me rembarrer elle même si c’est ce qu'elle veut faire... » Le regard neutre mais froid du serpent se modifia à son tour. Du mépris clair et net. Nathan ne le regardait pas, il continuait de ramasser ses papiers avant de se redresser. Il plongea ses yeux dans ceux glacés du serpent. « Il me fera donc plaisir d'aller vers elle, pourquoi pas la mettre la prochaine sur ma liste ? » Thomas s’esclaffa sèchement. Est-ce que Nathan pensait que Thomas venait de lui interdire d'approcher sa sœur ? C'était un raccourci un peu facile. Parce que dans les souvenirs du serpent, il avait commencé par préciser qu'il était lui-même intéressé par un autre GISIS avant d'informer le Poufsouffle qu'il n'était pas nécessaire d'approcher Moïra. Si le blaireau avait su additionner deux et deux, il aurait sans doute compris que c'était parce que Moïra avait déjà choisit son GISIS que Thomas lui donnait ce conseil. Et pas parce qu'il cherchait à contrôler la vie de sa jumelle. Par Merlin, il ne voulait pas qu’on le prenne pour un con mais il ne faisait pas beaucoup d’effort pour prouver le contraire. Le problème étant que Thomas détestait qu'on le prenne pour un frère sexiste, contrôlant et étouffant. Si ça l'intéressait de savoir si Nathan avait des sentiments pour sa sœur, jamais il ne se serait permis d'intervenir sans la demande expresse de cette dernière.

« Calme toi, mec, je t’ai pas agressé juste donné un conseil. »Il leva la main dans un geste d’apaisement, un sourire moqueur sur le visage.« Oh, attend, je crois que tu vas mal interpréter le mot « conseil ». Tu vas croire que que je te défends d’aller la voir. Alors que franchement, je m’en fous complètement, Moïra parle à qui elle veut. Et elle serait effectivement capable de te renvoyer d’un simple regard si elle le voulait. »

Thomas s’approcha plus près de Nathan. Il ne souriait plus. Son ton était coupant.

« Quand je te dis que je te donne un conseil c’est simplement parce que ça fait deux ans que Moïra a choisi de travailler en Politique Magique et que je voulais donc t’aider à aller plus vite avec ta petite liste. Alors respire un grand coup et arrête de penser que tout le monde veut t’agresser. »

Thomas se détourna pour retourner à la table où s’étalait son cours de Botanique. Il s’était laissé emporter. Il avait craché ses morts sur le jaune et noir. Ce n’était pas digne d’un de La Rivière. Il inspira pour se calmer et se laissa tomber sur sa chaise. Lorsqu’il reporta ses yeux sur le Poufsouffle, ils avaient perdu leur éclat glacé. Il reprit la parole d’un ton plus posé.

« Excuse-moi, je me suis emporté mais je n’aime pas qu’on me prenne pour le chien de garde que ma sœur alors que je ne pense pas du tout qu’elle en ait besoin. Va la voir, si tu veux, ce discours sur les GISIS est une bonne excuse si tu veux l’aborder même si c’est pour qu’elle te dise que ça ne l’intéresse pas. »

Il haussa des épaules et reporta son regard vers son cours. Ce jaune et noir avait visiblement envie d’aller trouver Moïra, même si elle se moquait de la Médecine Magique. Qu’il aille donc s’étaler sur le sol devant elle, ça lui fera une jambe.

Nathan & Thomas

N'y pense même pas... ok ok je fuis..

- Avril 2000 -

Il est rare que je m'énerve de cette façon. il est même très rare que je me sente ainsi, bouillant a l' intérieur de moi, avec cet esprit un peu carnassiers, ou plutôt de répartie. Je crois que les émotions des derniers jours ne m'aide absolument pas. Je crois que je n'ai jamais été aussi mêlé émotionnellement, c'est comme un torrent douloureux se propage dans ma poitrine alors que je ne comprends tout simplement pas qu'au fond, au-delà de la peur je ressens quelque chose d'encore plus puissant, de positif, auxquelles je devrais apprendre à faire confiance, et même d'en profiter. C'est peut être justement pour cette raison qu' étonnement , j'arrive à garder mon regard dans celui de Thomas, je le soutiens et même je le défi.

Quand j'y repense un peu plus, au fond c'est peut-être parce que j'ai envie de parler à sa sœur pour qu'elle me donne un peu plus d'informations sur Hope. Si il y a quelques jours j'avais peur d'en apprendre plus, alors que je croyais que son image pour être brimer dans mon esprit, aujourd'hui elle me hante trop pour que je puisse passer outre mon désir de la connaître davantage. Hé oui j'admets que je vais l'intention d'utiliser l'excuse de cette porte ouverte pour approcher la jeune Serdaigle que la petite sœur du serpent devant moi. Cependant je n'ai pas envie que celui-ci me mettre des bâtons dans les roues, je ferai donc ce qu'il me plaît. Je me découvre une énergie nouvelle sans doute animé par les battements de mon cœur quand je repense à la petite rouquine qui m'a fait vivre de nouvelles émotions. Je sais que mon comportement le fait réagir il semblait même prêt à m'arracher la langue mais je m'en fiche complètement. Hors de question qu'il gâcher mes plans pour une fois que j'ai envie de faire quelque chose pour moi.

Je reprends mes papiers il écoute sans l'interrompre avant de mettre les papiers dans mon sac. Il dit qu'il déteste être pris pour le pit-bull de sa sœur mais pourtant c'est exactement l'impression qu'il donne. Il a beau me dire que c'est simplement parce que sa sœur a déjà choisi son cursus scolaire je ne crois absolument pas son histoire de vouloir m'épargner ma salive. De toute façon au fond je m'en contre fiche de cette histoire de porte ouverte même que je suis plutôt soulagé qu'il ne choisissent pas mon cursus. Ça fait une nuisance de moins auquel je dois faire face tous les jours. Il Abots cracher son venin cela ne m'effraie étonnamment pas encore une première pour moi. Une fois mes mains libres je me surprend à m'approcher de la table où il a repris place puis je finis par reprendre à parole.

- si tu ne joues pas ces chiens de garde tu devrais peut-être apprendre à arrêter de japper parce que sincèrement mec tout le monde entendu.

Je fais un signe de la main pour montrer la pièce alors comme ai fait plusieurs tests se sont retournés vers nous. J'ai conscience que je n'ai pas aider à la situation cependant si jamais on continue de nous regarder c'est bien à cause de la scene que lui m'a fait et non le contraire.

- maintenant ils savent tout ce que si ils veulent avoir un conseil hautain ils n'ont qu'à venir te voir ils seront servis. C'est dommage d'avoir inscrit cette page au recueil de Ta réputation… Mais maintenant on sait aussi que tu parles plus que tu n'agit. Merci du conseil. Très constructif. Maintenant bonne chance dans ton devoir mais petits conseils de ma part à mon tour, le nom de cette plante est mal orthographié. Ce serait dommage que pour ton travail tu parles d'une plante qui augmente la grandeur du sexe masculin plutôt que de celle capable de résister aux ultrasons… Remarque peut-être que tu en aurais besoin pour ton égo tu n'aurais pas autant de cracher... Oh et, merci pour les papiers

Avant de me redresser. J'ai le cœur qui bat la chamade mais étonnamment cela m'a fait énormément de bien. Je ne peux réprimer un sourire avant de m'apprêter à m'éloigner...

» I confessed my need to be free •• Nathan
» Y a pas vraiment besoin d'un titre, je pense.
» On ne choisit pas sa famille... [Nathan & Jules]
» Le fou rit, même quand il se noie ◐ Cassadona
» Mischief in progress / pv. Nathan