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Celle qui devait repousser ses limites [AILEEN]

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Celle qui devait repousser ses limites
Une rousse, le bain à bulles et un bulgare


Appuyé contre le mur face à une porte, Zahari attendait sagement. On était mercredi soir et le jeune bulgare avait fini les cours depuis un peu plus d’une heure. Il avait fait un tour dans sa salle commune, puis il était sorti, s’était renseigné auprès d’élèves de Serdaigle, et était venu ici, afin d’attendre. Ce qu’il attendait ? La fin du cours qui se tenait dans cette salle, face à lui, une idée bien précise en tête. Enfin, la porte s’ouvrit, laissant sortir les élèves de 6ème année se trouvant dans la salle. Observant chaque tête qui passait le pas de la porte, Zahari finit par voir le visage qu’il cherchait. Une jolie rousse au visage de poupée. Impatient, le jeune bulgare s’approcha d’elle sans même qu’elle ait le temps de le voir venir, et colla son visage contre sa joue, lui murmurant quelques mots à l’oreille.

« Suis-moi. »

Il lui adressa un fin sourire, mais ne lui laissa pas le temps de répondre, ou même de réagir. Il avait déjà pris sa main, l’emmenant avec lui dans les dédales des couloirs. Cette jeune sorcière, c’était Aileen, une élève de 6ème année que Zahari avait rencontré peu de temps après la rentrée. Leur rencontre avait été un véritable choc. Un choc frontal, même. Littéralement. Ils s’étaient rentrés dedans alors qu’Aileen sortait de la volière et que Zahari allait pour y entrer. Il avait été surpris par cette fille qui semblait si énigmatique, si rêveuse et si douce. Il ne saurait dire pourquoi, mais il sentait chez cette sorcière quelque chose de particulier. Comme si elle renfermait en elle toute cette énergie qu’elle s’empêchait de montrer. Comme si elle refusait de vivre pleinement. Comme si elle avait peur de se laisser aller. Et c’était ce qui avait tant plu au jeune bulgare. Lui qui aimait tant se laisser aller, perdre le contrôle, pour se sentir vivant. Il avait trouvé une jeune sorcière à qui il pouvait faire ressentir la même chose.

Après avoir marché à travers divers couloirs et monté plusieurs escaliers, qui en avaient fait qu’à leur tête - encore -, Zahari arriva enfin devant la salle qu’il convoitait. La salle de bain des Préfets. C’était Opale qui lui en avait parlé et qui l’avait emmené pour la première fois il y a de cela quelques jours. Le jeune bulgare avait tellement aimé l’endroit qu’il avait décidé d’y emmener Aileen. C’était parfait pour elle !

Ils entrèrent et enfin il lâcha la main de la jeune Serdaigle, posant son regard sur elle avec un léger sourire amusé. Elle ne semblait pas comprendre ce qu’elle faisait là, avec lui. Il haussa des épaules.

« Je me suis dis qu’un bon bain à bulles te ferait du bien. »

Il alla vers le robinet et l’actionna afin de verser l’eau chaude, les savons et autres produits créant des bulles et des couleurs diverses dans le bain. Les sirènes des différents vitraux nageaient tranquillement, les regardant avec curiosité.

« Je suis sûr que tu n’es jamais venue ici, n’est-ce pas ? »

L’accent de Zahari résonnait dans la pièce alors que les bulles commençaient à remplir doucement l’eau, qui avait des reflets de couleurs pastels. Si à Durmstrang il avait eu une salle pareille, il y aurait été dès sa première année. Surtout si c’est réservé qu’à certains élèves. Cela donne toujours un plaisir satisfaisant d’aller dans un endroit où l’on est pas supposé avoir le droit d’entrer.  Non ? Aileen allait enfin goûter un peu à de l’interdit. Et elle n’était pas au bout de ses surprises avec un être comme Zahari ! Il avait plus d’un tour dans son sac.
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Celle qui devait repousser ses limites
Zahari & Aileen
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La demoiselle à la chevelure de feu s'efforçait à rester concentrée sur son livre de sortilèges. Elle mimait d'un mouvement de baguette ce sort dont elle ne connaissait rien encore. Bougeant ses lèvres sans qu'aucun son n'en sorte elle fronça les sourcils les yeux fixé sur sa baguette. Et... Rien. Elle détourna alors le regard vers Chuck et Opale qui avait l'air autant en détresse qu'elle puis leur adressa un sourire avant d'hausser les épaules. Alors que ses deux camarades avaient pour leur part bien vite abandonnés la jeune femme continua machinalement à mouvoir son poignet avec détermination. Au bout de quelques minutes d'acharnement la demoiselle réussie à lancer son sortilège et se retourna victorieuse vers ses amis. Elle adorait les cours de sortilèges cependant il fallait avouer qu'une fois le sortilège du jour maîtrisé le cours devenait vite... Ennuyeux. Alors comme à son habitude la jeune femme sortie de sa robe de sorcier aux couleurs bleu et bronze son petit carnet à croquis. Elle se retourna alors vers Opale un sourire malicieux sur les lèvres et attrapa un de ses fusains. Elle passait son temps à dessiner à vrai dire et aimait partager sa passion avec la rouquine qui avait toujours des idées farfelues pour ses croquis. Laissant la pointe de son fusain gratter le papier la jeune sorcière détoura vite la chevelure opaque et ondulée de son amie. Sous ses doigts les lignes qu'elle traçait se mouvaient. Elle avait apprit rapidement à ensorceler ses crayons trouvant cela plus... Magique ! Au bout de quelques secondes elle fut déconnectée de la réalité comme à chaque fois qu'elle s’adonnait à cette pratique et ne se soucia plus du monde l'entourant. Elle avait besoin de ces instants où la retenue et l’exigence qu'elle avait envers elle-même ne faisait plus partie de son monde. Il n'y avait qu'elle et son carnet. Un sourire s’affichât sur ses lèvres rosées alors que la fin des cours se fit entendre; claqua son livre et le rangea une fois de plus dans sa poche promettant à Opale de lui montrer son portrait plus tard dans la soirée.

Suivant ses camarades d'un pas rapide elle se dirigea vers la sortie aux côtés de Chuck; qui n'avait visiblement pas réussi à mettre en pratique le sort apprit aujourd'hui. La belle passa un bras autour de ses épaules lui soufflant qu'elle l'aiderait volontiers plus tard; ce qui redonna le sourire au grand brun. Alors qu'elle passait le pas de la porte en chêne massif la jeune femme à la chevelure de feu sentit une présence à ses côtés. Ses yeux bleus dévièrent le temps d'une seconde et elle reconnu la chevelure de jais se trouvant tout prés d'elle. Le visage du jeune ingénue vint effleurer sa joue qui vira directement au rouge. « Suis-moi. » ses lèvres s'étirèrent en un fin sourire alors que son cœur loupait un battement. Zahari. La belle à l'apparence de poupée l'avait rencontré quelques semaines plus tôt alors qu'elle partait de la volière pour rejoindre ses amis près du lac. Elle l'avait percuté de plein fouet et c'était laissé porter à la curiosité en allant le voir jouer au quidditch le soir d'après. Ce garçon aux allures de bad boy l'avait tout de suite fasciné; lui qui semblait si sombre et mystérieux; avait réussi à provoquer un certain attrait chez la jeune femme.

Alors elle l'avait suivi à travers les couloirs et les escaliers. Elle qui connaissait pourtant bien Poudlard se demandait vraiment où le bulgare pouvait bien la traîner. Alors ses yeux passaient d'un portrait à l'autre sans rien reconnaître. Ce n'était pas dans ses habitudes de traîner dans les endroits interdits du château; du moins pas sans Opale à vrai dire mais cela lui importait peu. Lorsqu'ils arrivèrent la jeune femme entrouvrit légèrement la bouche impressionnée par les lieux. Les doigts de Zahari quittèrent les siens rompant le contact presque abruptement. Elle ramena sa main contre sa poitrine et tourna sur elle même afin de détailler les lieux. Lorsque son regard se posa à nouveau sur le grand brun il affichait un air amusé et haussa les épaules. « Je me suis dis qu’un bon bain à bulles te ferait du bien. » le rouge vint mordre ses joues subitement alors qu'il actionnait les robinets. L'eau ainsi que les divers produits de bain se déversèrent dans l'immense bassin.  Tandis qu'elle s'approchait du bord fascinée par les bulles multicolores et les sirènes qui les surplombaient. « Je suis sûr que tu n’es jamais venue ici, n’est-ce pas ? »

L'accent du bulgare résonna dans la pièce en un doux écho alors que la Serdaigle s'agenouillait sur le rebord afin de caresser la mousse de ses doigts fins. " Non jamais. Je suis curieuse de savoir comment tu as connu cet endroit en si peu de temps parmi nous" dit-elle avec un sourire en coin porté à son attention. La demoiselle laissa tomber sa robe de sorcier à ses pieds dévoilant son uniforme bien taillé typiquement anglais et leva le regard vers le bulgare "Décidément tu es plein de surprises... Je ne savais pas que les GISIS avait le temps d'explorer le château. Vous n'êtes pas censé être des personnes sérieuses ?" ajouta-t-elle en affichant un air plus qu'amusé à son encontre.  Sa paume vint attraper la mousse se formant la surface du bain pour finir par la souffler en direction de Zahari en un léger éclat de rire.
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Celle qui devait repousser ses limites
Une rousse, le bain à bulles et un bulgare



Une odeur de propre et de sucré s’installait doucement dans la salle de bain, tandis que le bruit de l’eau coulant à flot dans le bassin retentissait à travers toute la pièce. Zahari aurait pu observer chaque parcelle de cette pièce, mais il se contentait de fixer celle qu’il avait décidé d’emmener ici sur un coup de tête. Aileen. Elle s’était assise près du rebord du bassin, caressant la mousse du bout des doigts.

« Non jamais. Je suis curieuse de savoir comment tu as connu cet endroit en si peu de temps parmi nous. »

La jolie rousse eut un sourire en coin, et le jeune bulgare ne put s’empêcher d’avoir un fin sourire à son tour. Il ne comptait pas lui dire qui l’avait amené ici, préférant laisser une part de mystère à tout cela. Il savait que cela serait bien mieux ainsi. Avec cette part de mystère. Il était amusé de savoir qu’elle n’était effectivement jamais venu ici, elle qui étudiait ici depuis plusieurs années déjà. N’était-ce pas un comble que ce soit lui, l’étranger, qui lui fasse découvrir des lieux dans son école à elle, élève de Poudlard ?

Aileen retira sa robe de sorcier qu’elle laissa tomber sur le carrelage, dévoilant sa silhouette fine et bien dessinée sous son uniforme. Zahari laissa son regard parcourir cette jolie fille des pieds à son visage, se plantant finalement dans ses yeux qui le regardait. Il n’y avait pas à dire, les élèves de Poudlard étaient toutes plus belles les unes que les autres. Pour le moment, il n’avait pas croisé une seule élève qui n’était pas à son goût. Et ne parlons pas des élèves mâles, qui étaient tout aussi beaux. Zahari allait vite se faire aux charmes anglais.

« Décidément tu es plein de surprises... Je ne savais pas que les GISIS avait le temps d'explorer le château. Vous n'êtes pas censé être des personnes sérieuses ? »

Un petit rire s’échappa des lèvres du jeune bulgare qui haussa des épaules. Les élèves du GISIS avaient-ils vraiment le temps d’explorer le château ? Pas forcément, mais cela n’empêchait pas Zahari de le faire. Il aimait bien trop découvrir de nouveaux endroits pour rester assis à étudier. Et il ne fallait pas croire, il avait tout de même travaillé quelque peu ses cours la veille au soir. Entre une exploration et la jupe d’une élève. Si si.

« Je n’ai rien d’une personne sérieuse. »

Autant être franc et l’admettre. Il avait conscience que cela pouvait ne pas être compris. Pourquoi était-il venu continuer ses études à Poudlard s’il n’était pas du genre sérieux à aimer étudier ? Qu’on lui pose la question ou non, Zahari ne comptait pas partager sa vie, et encore moins en cet instant. Il avait emmené Aileen pour qu’elle se laisse aller, et non pour qu’ils discutent !

D’un geste vif, le jeune bulgare retira sa robe de sorcier qui tomba sur le sol, il posa ensuite sa baguette sur le carrelage, retira la chemise de son uniforme, dévoilant son torse plein de tatouages et de cicatrices, jeta un œil à Aileen, puis au bassin, et s’approcha de la jolie rousse. Il lui accorda un petit sourire à la fois charmeur et amusé, s’approcha de plus en plus, ses mains se posant délicatement sur ses fines hanches, et d’un bond, il se jeta dans le bassin, accroché à la rousse qui le suivit dans l’eau. Une fois dans l’eau, il lâcha Aileen afin de la laisser libre de ses mouvements et remonta à la surface, la tête trempée et pleine de bulles de savons. L’eau était bien chaude, c’était particulièrement agréable.
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Zahari & Aileen
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La petite nymphe ausculte l’immensité de la pièce ; laissant sa main faire des va et vient dans l’eau tiède du bassin. Ses yeux de glace se posent sur la surface de l’eau ; elle joue avec la mousse légère et délicate. Un sourire plaqué sur ses lèvres aux teintes rosées. Elle observe le bulgare aussi énigmatique qu’elle peut l’être. Il ne dit mot ; pourtant ses yeux en disent long sur lui. Elle laisse tomber sa robe de sorcière au blason bronze et argent ; sa baguette teinte en percutant le sol. Elle soupire ; laisse ses courbes se dessiner sous le regard du serpentard qui ne tarde pas à poser les yeux sur elle ; sur chaque parcelle de son corps. Son cœur manque un battement ; elle n’a pas conscience de ce qu’elle est. Moue innocente ; peau cristalline ; cheveux de feu ; elle a de quoi faire tourner les têtes. Elle sait que Zahari a déjà la réputation d’être un tombeur à Poudlard ; elle a entendu de nombreuses conversations au détour de couloirs. Des histoires que l’on chuchote ; rendez-vous dans des endroits insolites ; moments appréciés ; septième ciel. Pourtant elle n’a pas vraiment peur de lui ; pas peur de se montrer ; elle n’est pas ce genre de filles ; du moins elle ne le pense pas. Elle ne sait pas si après ce bain Zahari viendra la revoir ou si il la laissera tomber ; elle s’en fiche bien en cet instant. La seule chose qui compte c’est l’instant présent et ces moments si bref soit ils qu’elle a passé avec lui ces derniers temps. Ces sourires ; ces œillades ; ces rires ; ces conversations toujours simples. Son regard croise le sien ; elle le soutient les yeux rieurs. Elle le taquine ; lui demande quand est-ce qu’il a le temps d’explorer le château. Si les GISIS ne sont pas des personnes sérieuses. Ironie devant l’interdit dans lequel ils se trouvent tous les deux. Le rire du bulgare résonne dans la piéce « Je n’ai rien d’une personne sérieuse. » elle baisse les yeux. Une teinte rosée vient mordre ses joues ; alors qu’elle prend conscience qu’elle n’est pas vraiment là pour discuter de sa capacité à étudier ou à respecter le règlement. Elle relève timidement les yeux alors que d’un geste vif le serpentard retire sa robe de sorcier à son tour et pose sa baguette à terre. Elle se relève le rouge empourprant de plus en plus ses joues alors qu’il retire se chemise ; la voilà qui détaille chaque parcelle de son torse tatoué ; elle remarque des cicatrices aussi infimes soient-elles. Elles racontent une histoire sûrement aussi déprimantes que celles qui parcourent son corps à elle. Elle ne lui demandera rien ; non. Il fait un pas ; puis deux ; puis trois. Tantôt la regardant elle ; tantôt regardant l’eau du bain. Elle lui sourit.

Contact. Entre ses bras. Ses mains se posent sur ses hanches. C’est comme si elle avait oublié cette sensation. Quelques jours seulement. Une éternité. C’est insoutenable comme sentiment. Elle ferme les yeux et profite de ce contact. Puis elle tombe à ses côtés. Se laisse porter par lui. Ils plongent et l’eau s’empare de leur être. Il lâche la jeune femme; elle se laisse aller doucement dans cet amas de savon. Elle a toujours aimé l’eau et les bains, son élément. Laver la nuit qui incruste l’épiderme si fragile. Un mouvement et tout part, ça brûle au début puis le mal s’évapore. Les larmes, les agonies, ces terribles rougeurs. Faire peau neuve prend tout son sens à présent. Une pellicule de mousse se forme à la surface. Elle garde la tête sous l’eau pour faire des bulles – petit plaisir personnel dont elle s’acquitte en quelques secondes. Elle pourrait rester plusieurs minutes submergée, mais elle ne veut pas qu’il ait une peur inutile. Il n’a certainement pas l’habitude du chant des sirènes qui résonne dans son être. Elle gazouillerait presque comme l’enfant qu’elle fut jadis et qu’elle demeure.  Chaque instant de bonheur volé, un bain suffit à les remplacer. Un à un. Il faut reconstruire à partir de ruines. Elle recouvre le champ de bataille, version minimaliste de Verdun, d’herbe et de petites fleurs. Camoufler les horreurs au plus vite. Un îlot de cheveux roux s’étend autour d’elle ; couronne flamboyante aux mouvements incertains, elle remonte et observe.  Le bulgare se trouve face à elle ses cheveux bruns parsemé de bulles de savon. Elle rigole. S’approche de lui en une brasse ; ne quittant pas ses yeux ; ses doigts s’entremêlent doucement dans sa chevelure pour en enlever les traces de mousses se nichant dans ses boucles cassées.  « On va avoir l’air bien en sortant de là avec nos uniformes mouillés. » dit-elle en s’éloignant à peine « Enfant terrible va » lâche –t-elle avec un sourire en coin. La nymphe cale sa tête contre le rebord et disparaît dans le regard qui l’étudie. Elle n’est pas gênée le moins du monde. Ça ne lui déplaît pas qu’on l’observe avec cette moue attentive. Elle se recroqueville, menton sur la pointe de ses genoux, icebergs lisses. Le silence les absorbe. Sa chemise blanche se fait transparente; sa jupe noire virevolte autour de ses jambes; tandis que ses yeux toujours rieurs parcourent la peau du jeune bulgare.

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Celle qui devait repousser ses limites
Une rousse, le bain à bulles et un bulgare



L’eau le submergea, trempant ses vêtements et mouillant ses cheveux. Les bulles de savon s’incrustant dans sa chevelure et venant même caresser son visage et ses oreilles. Par chance, ces bulles ne piquaient pas les yeux. Merci la magie. Zahari remonta à la surface, mais il ne vit pas tout de suite Aileen. Il la chercha des yeux un court instant, avant de l’imaginer devenir sirène. Le chant de ces dernières résonnent dans toute la salle de bain, donnant une atmosphère particulière à ce moment. Finalement, un amas de cheveux roux sortit de l’eau et le visage de poupée d’Aileen émergea face à lui. Elle le regarda et se mit à rire. Un rire à la fois cristallin, doux et plein d’innocence. Un rire qui frappa Zahari de plein fouet. La timide Aileen qui se cachait derrière ses cours et ses bonnes manières devenait lentement une autre Aileen, plus naturelle, plus joueuse. Et Zahari était particulièrement curieux d’en découvrir d’avantage. Elle s’approcha de lui, le regardant droit dans les yeux, et passa sa main dans ses cheveux. Elle semblait déjà plus à l’aise que toute à l’heure, comme si ce bain inattendu l’avait quelque peu débridée.

« On va avoir l’air bien en sortant de là avec nos uniformes mouillés. »

Il eut un petit rire, alors qu’il la regardait s’éloignait quelque peu. Il voulut lui répondre, mais elle le devança.

« Enfant terrible va »

Enfant terrible. Zahari aimait beaucoup l’expression. Ca lui allait bien. Cela sonnait tellement mieux que « enfant illégitime » ou plutôt « bâtard ». Le jeune bulgare avait clairement un côté enfantin, qu’il assumait complètement. Il était insouciant et semblait ne pas vouloir répondre aux règles qu’on lui imposait. Tel un enfant qui ne veut pas grandir et qui continue inlassablement à faire les mêmes bêtises, encore et encore. Pourtant, il avait un fond de maturité, qu’il cachait avec grand soin.

Aileen posa sa tête contre le rebord, laissant Zahari l’observer comme bon lui semblait. Et il ne se gênait pas. Elle ressemblait à la fois à une enfant dans un bain de bulles, et à la fois à une sirène incroyablement attirante. Le mouvement de l’eau et les bulles de savon empêchaient aux yeux curieux de Zahari de voir les formes de la jeune Serdaigle sous ses vêtements mouillés. Et c’était peut-être mieux ainsi. Enfin, c’est ce qu’il se disait. Mais au fond, cela ne l’empêchait pas de la dévorer des yeux. Il s’approcha finalement d’elle, posant ses mains sur ses hanches, il la défia du regard alors qu’il glissait une main sous sa chemise afin de défaire quelque peu son uniforme. Il n’alla pas plus loin et retira sa main aussi vite qu’il l’avait glissé, un sourire amusé sur ses lèvres. Il haussa des épaules, et son accent résonna dans la pièce.

« Tu pourras très bien sortir sans ton uniforme mouillé... »

Malgré l’eau et le savon, Zahari avait bien senti la douceur de la peau de la jeune Serdaigle, et cela éveilla en lui des envies qu’il avait du mal à contrôler. Avec une autre, il aurait déjà retiré la chemise et embrassé ses lèvres. Mais avec Aileen, c’était comme s’il ne pouvait pas. Avait-il peur de la briser ? Ou craignait-il simplement qu’elle le rejette ? Probablement un mélange des deux. Son envie était bien là, mais il se freinait comme il l’avait rarement fait. Il fallait qu’il se calme et qu’ils profitent tout deux de ce moment. Le jeune bulgare eut soudain une idée. Ses yeux se mirent à briller et son visage s’éclaira. Il avait maintenant un air enfantin collé au visage.

« Celui qui saute du plus haut a le droit de donner un gage à l’autre ! »

Et sans attendre de réponse de la part d’Aileen, le jeune bulgare sortit de l’eau et escalada une colonne du mur. Arrivant au bout, il se leva sur le rebord de la colonne et sauta dans le bassin d’eau savonneuse. Un gros plouf se fit entendre, de l’eau et du savon éclaboussant en dehors du bain, trempant tout le sol de la salle de bain des préfets. Quelque peu fier de lui, et persuadé qu’Aileen ne pourrait faire mieux, il remonta à la surface et se posa sur un rebord, défiant du regard la jeune Serdaigle, un beau sourire aux lèvres.

« A ton tour petite fille. »

Le « petite fille » étant lancé pour la pousser d’avantage à relever le défi.
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Zahari & Aileen
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Ses cheveux ondulent goulûment autour de son visage. Couronne de feu qui redescend sur ses épaules frêles. Ils mouvent doucement au rythme des vagues provoquées par les deux ingénues qui s'observent à présent. Ses yeux embrassent le torse du vert et argent face à elle; elle détaille ses traits sculptés un instant. Elle ne peut s'empêcher d'avouer que malgré son corps d'apollon et son air de bad boy; le bulgare à des airs d'enfantins. Sa frimousse si mystérieuse affiche la malice et cet affront communs aux enfants. Le plus surprenant étant qu'il ne s'en cache absolument pas. Peut-être était-ce ça qui faisait son charme. Après observation la voix de la demoiselle s'élève à nouveau dans la salle de bain des prefets. Elle arrache un rire à Zahari de part sa remarque. Sa tête vient épouser le rebord du bassin. Jolie sirène dont le corps se surélève légèrement. Ses lèvres rosées s'étire en un sourire dévoilant ses dents blanches; alors qu'elle observe les gravures qui ornes le plafond. Les colonnes de la salle viennent l'allonger lui donnant une hauteur impressionnante.  L'art est quelques choses qui l'attirent fortement; les reliques; leurs histoires; si bien que plus tard elle se voit rejoindre le département des mystères; devenir langue de plombs afin d'assouvir sa soif de connaissance. Elle se voit parcourir le monde à la recherche d'objet perdus; mener l'enquête; dénicher la perle rare. Elle rêve encore et encore d'aventure. Un mouvement dans l'eau la ramène sur terre. Les mains du bulgare se pose sur ses hanches; elle baisse les yeux pour croiser son regard plein de défi. Ses doigts effleurent sa peau; déboutonnes légèrement son chemisier blanc. Elle arque un sourcil; amusé. Oserait-il ? Ses doigts s'éloigne d'elle à nouveau. Un petit rire s'échappe de ses lèvres. Peut-être n'est-elle pas à son gout. Le regard rieur la traverse. Il hausse les épaules; ça l'amuse.


« Tu pourras très bien sortir sans ton uniforme mouillé... »  Elle se sent comme l’innocente étudiante émoustillée par son mentor, situation qu'on retrouve dans ces vieilles séries clichées. Le sourire de la belle trahit à la fois son désarroi et son profond revirement émotionnel. C’est un maître des ambiguïtés absconses. Elle adore ça; ça la fait rire. Elle s’identifie à cet alter ego sinistre, qui ravage sa clarté éthérée. La voilà absorbée toute entière par cette silhouette longiligne se mouvant devant elle. "Pour montrer à ces messieurs ma magnifique silhouette ? J'y réfléchirais." dit-elle taquine. Elle est douce; elle est innocente pourtant il y a des situations dans lesquels elle prend plaisir à se laisser aller. Bien sûre qu'elle n'est pas l'élève qu'on emmène dans un placard pour batifoler. Elle est la lumière dont on a envie de se saisir. Mais comme lorsqu'elle se retrouve sur le terrain de quidditch; les défis qu'on sème sur sa route l'intéresse. Ce blocage; cette retenue constante; s'efface un peu. « Celui qui saute du plus haut a le droit de donner un gage à l’autre ! » sa bouche s'entrouvre mais il est déjà trop tard. Le bulgare sort de l'eau; le regard de la bronze et argent fond sur lui. Il escalade une colonne sans le moindre mal et arriver en haut se laisse tomber en un plouf bruyant inondant la salle de bain. La jeune femme se met à rire timidement alors qu'il remonte à la surface. « A ton tour petite fille. » Lance-t-il le regard ampli de défis. Ses lèvres se pincent et elle se relève. La belle ausculte la pièce des yeux à la recherche d'un point plus élevé que celui de Zahari. Elle ne voit que les robinets pour lui donner assez de hauteur. La rousse se lèvent alors; l'eau dégringolant de ses vêtements transparent qui lui colle à la peau. Elle s'approche des robinets qui montent en une immense colonne et se saisit d'un des tubes pour s'élever le souffle court. Ses pieds escalades les tubes un a un. Elle passe le deuxième niveau et regarde la colonne d'où s'est lancé Zahari un peu plus tôt; la surplombant toujours. Son nez se retrousse légèrement de frustration; alors qu'elle attrape un nouveau robinet. Un sourire se dessine sur son visage puis; le drame. Son pied ripe et elle tombe à l'eau. Submergée par la mousse elle ne remonte pas tout de suite. Boudeuse. Puis elle finit par se montrer aux yeux du jeune bulgare; la chevelure parsemée de mousse. Elle se tourne vers lui; silencieusement. Elle le toise du regard et son rire fini par retentir. Cristallin; amusé par la situation dans laquelle elle s'est mise; elle s'approche de Zahari. " Alors là; c'était une catastrophe ! Je me vengerais sur le terrain de quidditch tu peux en être sur. Je suis une vraie catastrophe par merlin" lance-t-elle les joues rougies.

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Celle qui devait repousser ses limites
Une rousse, le bain à bulles et un bulgare


« Pour montrer à ces messieurs ma magnifique silhouette ? J'y réfléchirais. »

Zahari n’avait pas besoin d’y réfléchir pour être certain qu’Aileen n’oserait tout simplement jamais sortir nue de cette pièce. Il était même sûr qu’elle ne se mettrait pas nue face à lui. Il avait beau voir son jeu de regard, il voyait bien qu’elle n’était pas ce genre de fille à se donner facilement à quelqu’un. Et quelque part, cela lui plaisait beaucoup. Cette idée qu’elle était sûrement encore pure et innocente. Cette pureté, c’était quelque chose qu’il n’avait jamais vraiment eu. Comme si être fils illégitime faisait de lui quelqu’un d’impur par défaut. Et il lui avait toujours semblé être tout sauf innocent.

Soudain, une idée farfelue lui vint à l’esprit et il proposa un défi à la jeune rouquine. Sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, il sortit de l’eau et alla escalader une colonne. Il plongea dans l’eau, puis une fois la tête ressortie de l’eau, il défia Aileen. C’était à son tour. Il était persuadé qu’elle n’arriverait pas à faire mieux, mais à vrai dire elle pouvait très bien réussir à sauter de plus. Il avait utilisé sa force, mais elle pouvait tout simplement utiliser sa baguette pour se faire voler puis retomber. N’était-ce pas ça d’être un Serdaigle: utiliser son savoir plutôt que son corps ? Ou Zahari n’avait pas compris les différences entre les Maisons de Poudlard ? Il avait encore un peu de mal à discerner les nuances et différences. Il voyait tellement de caractères différents au sein des Serpentards, qu’il avait du mal à cerner ce qui les liaient tous dans cette Maison. Et pourquoi une fille comme Cassandre était à Gryffondor ? Pourquoi un élève aussi particulier que Jonathan était-il à Poufsouffle ? Qu’est-ce qui faisait qu’Aileen était à Serdaigle ? Tout cela était encore flou pour le jeune bulgare. À Durmstrang, ce n’était pas des traits de caractère qui faisait la Fratrie, mais plutôt l’esprit global de la personne. Ce n’était pas que les courageux qui allaient dans telle ou telle Fratrie, c’était plus complexe. À Poudlard, on lui avait expliqué que c’était selon les caractères, et pourtant cela semblait ne pas coller. Du moins, il ne trouvait pas.

La jolie rousse sortit finalement de l’eau et Zahari sortit de ses pensées. Ce corps frêle et pourtant habillé de jolies formes se dévoilait sous ses vêtements trempés qui dégoulinaient. Il l’observe, un sourire amusé aux lèvres, alors qu’elle se met à escalader les robinets. Elle n’utilisait donc pas sa baguette au contraire de ce qu’il avait pensé. Il n’avait donc vraiment rien compris aux Maisons. Tant pis. C’est alors qu’il était dans ses pensées qu’il vit Aileen glisser et tomber dans un gros plouf. Il ne put s’empêcher d’éclater de rire.

« Alors là; c'était une catastrophe ! Je me vengerais sur le terrain de quidditch tu peux en être sur. Je suis une vraie catastrophe par Merlin ! »

Elle ria. D’un rire cristallin à faire fondre n’importe qui. Et Zahari faillit fondre, mais il se retint, s’accrochant à ses mots plutôt qu’à ce rire dévastateur. Il ria de nouveau, avant de prendre la parole. Il était question de Quidditch, il fallait qu’il pense à ça. Et non à ses lèvres rosées qui l’appelaient.

« Mais tu arrives à tenir sur ton balai ? Ou je vais devoir te rattraper au vol ? »

Il savait parfaitement qu’elle jouait en tant que Poursuiveuse chez les Serdaigles, mais c’était bien plus drôle de la faire passer pour nulle. Taquin, il lui lança un clin d’oeil avant de s’approcher soudainement d’elle, la collant presque, mais ne la touchant pas. Il voulait jouer, même s’il savait à quel point c’était dangereux. Il la regarda dans les yeux un court instant avant de se pencher vers son oreille afin de lui murmurer quelques mots.

« J’ai donc un gage à te donner, miss Catastrophe… »

Il marqua une pause. Il hésitait entre plusieurs idées. Selon ce qu’il choisissait maintenant, les choses pouvaient changer du tout au tout pour eux deux. Il recula son visage et la regarda en détails. Il ne savait vraiment pas pourquoi, il n’osait toujours pas. Malgré cette envie dévorante de l’embrasser. Malgré ses yeux qui le faisaient fondre. Son sourire si doux. Son rire si plaisant. Quelque chose le retenait encore. C’était à la fois perturbant et curieux. Qu’avait-elle de si spécial pour qu’il n’ose pas ?

« Savonne-moi. »

C’était tombé sans même qu’il ne s’en rende vraiment compte. Son regard s’était perdu dans ses yeux clairs et ses mots étaient sortis d’eux-même, choisissant pour lui le gage. Il ne la quitta pas du regard, n’osant plus bouger, sa main toujours posé sur sa hanche. Il la retira finalement, lentement, alors qu’un silence s’était installé dans la salle. Elle ne semblait pas réactive. Il se demanda l’espace d’un instant s’il n’en avait pas trop demandé.
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Celle qui devait repousser ses limites
Zahari & Aileen
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Le froid des robinets de cuivres sous ses pieds ne semble pas la déranger outre mesure. Elle escalade avec hâte et non sans efforts la petite montagne aux couleurs ors et rouilles. Le regard fixé vers le plafond; la détermination luis dans ses petits yeux bleus-verts. Un reflet océan; un kaléidoscope aux milles couleurs. Aileen, même si elle aspire à s’envoler comme ces oiseaux mythiques de l’Ancien temps, est sans conteste une terrienne, ne faisant qu’un avec le sol. Pourtant lorsqu'elle s'envole sur son balais lors des matchs de quidditch elle devient la fille du vent; qui traverse les montagnes, tourmente les passants en faisant voler les pagnes, défie tous les courants. Elle s’engouffre dans le zéphyr et quand la gravité la rattrape, elle s’en accoutume allègrement. L'air envahit ses poumons; gonfle sa poitrine; son pied déraille et la plonge dans le vide. Sa nature est sauvage, précipitant l’Imprévisible, elle défie toutes probabilités. Sur son visage un sourire étire ses lèvres alors qu'elle s'engouffre avec violence dans l'eau. Retour à l'état liquide; la sirène embrasse l'eau savonneuse qui s’empare d'elle; un instant. La petite rousse se décide enfin à sortir de l'eau, non sans regrets. La honte vient déjà rosir ses joues porcelaines. Un éclat de rire envahit la pièce; le sien. Son regard se tourne vers celui de Zahari qui à son tour succombe devant l'absurdité de la chose. La douce serdaigle ferme les yeux un court instant profitant de cet instant coupé de tout. Voilà bien deux semaines qu’elle côtoie le bulgare et malgré son air malin ; elle doit avouer qu’elle ne l’a entendu rire qu’a de très rares occasions.

Elle glisse finalement aux côtés du Serpentard ; son rire se mêlant au sien en une mélodie enjouée. La jeune sorcière le toise discrètement ; avec innocence… peut-être pas. « Mais tu arrives à tenir sur ton balai ? Ou je vais devoir te rattraper au vol ? » la belle détourne le regard vers lui ; ses yeux s’arrondissent alors que sa bouche vient former un « o ». Son petit museau se retrousse pour lui donner un air faussement vexé.  « Je suis une très bonne joueuse de quidditch mon cher ! Fait attention que ce ne soit pas plutôt moi qui te fasses tomber du tiens pour me venger » dit-elle avec un éclat de malice dans les yeux et avec un petit sourire en coin. Un clin d’œil ; son cœur loupe un battement. C’est donc comme ça que ça marche avec lui. Il ne lui suffit que d’un geste pour faire sombrer sa proie ? Il s’approche d’elle soudainement. Son corps bien trop près du siens. Pourtant il ne la touche pas ; les yeux de la belle glisse sur le torse du vert et argent ; sans ménagement. Elle voudrait le toucher ; parcourir du bout des doigts sa peau qui l’appel mais rien. Son regard croise le siens ; un frisson la parcours lorsqu’il se penche vers son oreille. « J’ai donc un gage à te donner, miss Catastrophe… » murmure-t-il. Les lèvres de la jeune femme s’entrouvrent alors qu’il s’éloigne à peine. Elle mord sa lèvre inférieur, le toise à nouveau. Les idées semblent se bousculer à toutes allures dans son esprit. Elle sourit. Les pupilles ardentes de cet homme éprouvent ses derniers efforts de résistance. Elles possèdent cette magie néfaste qu’elle a longtemps bannie et qui à présent la dévore de l’intérieur. Notre mondaine se force à lui rendre son regard qui la fixe avec démesure. Elle se sent comme déshabillée par lui, en cet instant. Quelle idée lui passe par la tête en cet instant. Et si… ?  « Savonne-moi. » Blocage. Le garçon semble s’apercevoir qu’il a franchi une barrière. Sa main se détache de la hanche de la jeune sorcière avant que le silence prenne place dans la pièce. Il semble perdu à présent. Les lèvres rosées de la jeune sorcière s’étire. D’un coup de main elle se saisie d’un savon amusée par la situation. Ses cheveux de feu traine derrière elle alors qu’elle tourne autour du bulgare ; son regard figé dans le sien. « Gouter à l’innocence te fais peur n’est-ce pas » dit elle en s’approchant de lui. Elle pose le savon sur la peau du sorcier doucement, ses doigts frôlent sa peau. Contact agréable. Elle arbore un sourire qui se veut timide. La voilà devant lui croisant son regard à nouveau. Sa respiration se coupe un instant. Temps en suspension. Ses bras descende sur le torse de Zahari, elle l’effleure ; tantôt avec le savon ; tantôt avec sa main. Puis pose doucement ses doigts sur lui ; remonte vers son visage ; caresse ses lèvres avec son pouce. Passe l’éponge qui aspire les mœurs et les peines ; lave le corps et l’âme. Ses pupilles se dilatent à peine sous l’influence du serpentard. Regard innocent qui coule sur lui. Ils ne sont plus obligés de parler ; pas maintenant.



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Celle qui devait repousser ses limites
Une rousse, le bain à bulles et un bulgare


Son défi était presque arrogant, et il le savait, il l’avait compris à la seconde-même où c’était sortit de sa bouche. Mais c’était trop tard. Les mots étaient déjà évaporés dans l’air. Il sentit qu’il avait franchi une limite qu’il n’aurait peut-être pas dû franchir. Mais c’était trop tard. Il finit par retirer sa main de sa hanche, rompant le contact de leur peau. Plus il la regardait, plus il la trouvait belle. Mais c’était trop tard. Il était tombé sous son charme. Il le sentait. Et il détestait cette sensation et il l’adorait. C’était incontrôlable. Plus fort que lui. Ça le démangeait. Il fallait qu’il l’embrasse. Mais jamais il n’oserait.

Ses jolies lèvres s’étirèrent en un sourire et il la vit prendre un pain de savon dans sa main. Son cœur manqua un battement. Elle allait le faire. Elle allait vraiment le faire. Elle allait le savonner. Elle était folle. Et il détestait cette sensation et il l’adorait. C’était incontrôlable. Plus fort que lui. Ça le démangeait. Il fallait qu’il l’embrasse. L’eau bougea alors qu’elle tournait autour de lui, son regard planté dans le sien. Incroyablement belle. Attirante. Si sauvage et si pure. Il fallait qu’il l’embrasse.

« Gouter à l’innocence te fais peur n’est-ce pas »

Dans le mille. Elle s’approcha, il resta figé, ne la quittant pas du regard. Ses yeux perdus dans les siens. Contact. Le savon toucha sa peau, ses doigts l’effleurèrent. Et il détestait cette sensation et il l’adorait. C’était incontrôlable. Plus fort que lui. Ça le démangeait. Il fallait qu’il l’embrasse. Son sourire se fit timide. Lui ne souriait pas, il ne pouvait pas, il était bien trop perdu dans ses beaux yeux. Et il détestait cette sensation et il l’adorait. C’était incontrôlable. Plus fort que lui. Ça le démangeait. Il fallait qu’il l’embrasse. Leur regard se croisèrent et le temps sembla s’arrêter. Qui était cette fille ? Et qu’avait-elle fait de Zahari ? Il se sentait si bien auprès d’elle. Si vivant. C’était tellement agréable. Tellement naturel. Tellement étrange. Le savon glissa sur sa peau, ses mains suivant, elle balada et le savon et sa main sur son torse, et il laissa faire, ne quittant toujours pas son regard. Ses doigts fins se baladèrent sur sa peau, elle caressa ses lèvres, et il se sentit flancher. Et il détestait cette sensation et il l’adorait. C’était incontrôlable. Plus fort que lui. Ça le démangeait. Il fallait qu’il l’embrasse.

Mais jamais il n’oserait. Aileen avait raison. Goûter à l’innocence lui faisait peur. Pourtant, il ne s’était jamais formalisé auparavant. Toutes ces filles, tout ces mecs, qu’il avait embrassé et emmené dans un coin sombre. Il ne s’était jamais posé la question. Il ne s’était même jamais vraiment intéressé. Parce qu’il n’avait jamais vraiment vu l’innocence. Mais elle était là. Face à lui. L’innocence. Aileen. Cette jeune sorcière à la chevelure de feu, au rire cristallin et au sourire d’ange. C’était elle, l’innocence, la pureté, la candeur. Et il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas y toucher. La briser. La salir. La changer. Il ne fallait pas qu’il l’embrasse. Lui qui était déjà connu à Poudlard pour avoir couché avec différents élèves. Il ne pouvait la toucher. Il ne pouvait lui faire ça. Non. Il ne fallait pas qu’il l’embrasse.

Doucement, lentement, il se rapprocha d’elle, prenant son poignet entre ses mains et la stoppant dans sa toilette. De son autre main, il lui releva le menton afin de la regarder droit dans les yeux. Et il resta là. À la contempler. À se perdre dans ses yeux. Puis ses lèvres se posèrent sur les siennes en un doux baiser. Son cœur battait à la chamade. Il n’osait plus bouger. Il se sentait comme un adolescent qui goûte les lèvres de sa belle pour la première fois. Et c’était incroyablement agréable. Sa main posée sous son menton glissa doucement sur sa nuque en une caresse avant de se placer sur sa joue. Son autre main lâcha finalement son poignet pour glisser le long de son bras et finir sur sa hanche. Il la rapprocha encore de lui. Et son baiser se fit plus intense. Plus profond.

Il avait craqué. Complètement craqué. Pour son sourire. Ses lèvres. Son rire. Ses yeux. Ses cheveux. Ses tâches de rousseur. Sa douceur. Sa candeur. Sa pureté. Son innocence. Il avait craqué et ne pouvait plus revenir en arrière.

Ses lèvres se détachèrent de celles de la jeune sorcière et il recula quelque peu son visage afin de  pouvoir la regarder. Il détailla chaque parcelle de son visage, avant de poser son regard dans le sien.

« Tu savais que l’innocence a un goût de savon sucré et acidulé ? »

Il afficha un sourire rieur. Avait-il fait une erreur en l’embrassant ? Il ne pensait pas. Elle ne l’avait pas repoussé. Et s’il avait eu peur de briser quelque chose en elle, il voyait bien qu’il n’en était rien. L’innocence n’était donc pas si fragile qu’elle le paraissait.
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Zahari & Aileen
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Un sourire transcende timidement ses lèvres. Il se veut doux et innocent. Pourtant dans son regard on ressent l’envie de jouer ; de faire tomber le voile qui s’étire comme une muraille entre eux. Ses doigts frôlent innocemment la peau du vert et argent qui semble en transe. Il est prisonnier de ses émotions ; celui qui voulait piéger se retrouve piéger à son tour. Peut-être n’est-elle pas si faible ; si retenue. Prisonnier de son monde ; de ses maux. Le contact est électrique ; elle l’hypnotise en un regard ; en un sourire. Ses caresses lui volent le peu de raison qu’il lui reste ; elle ne veut pas de ça entre eux. Pas de retenue. Le bulgare est bercé par la déraison tandis que le savon danse sur la porcelaine qui le compose. Tracés mousseux aux senteurs agrumes ; le petit renard entame une danse. Elle lui tourne autour ; sans le vouloir vraiment. Elle ne peut nier la curiosité qu’il procure en elle mais elle n’est pas ce genre de personne. Prête à s’ouvrir comme un coquillage à chaque avance ; son cœur est un bien trop pur pour l’entacher. C’est une rêveuse. Une passionnée d’art et de lecture. Elle plonge le nez dans le papier dès son réveil et fini la journée avec une lecture avant de dormir. Il n’est pas rare de la retrouver endormie avec plusieurs carnets et bouquins couvrant son couvre lit. Elle est consciente des choses qui l’entourent, de la puissance des mots et des signes du corps. Elle a appris à observer le monde. Elle pense que tout individu à sa place sur cette terre. Qu’il y a du bon dans le mauvais et que toutes personnes peut être sauvée. Malgré les coups durs qu’elle a enchaînés la belle veut croire en ses rêves de paix. On la prend parfois pour une illuminée ; elle est différente certes mais mystique. Son doux regard se plonge dans celui de Zahari, sa main parcourt son visage ; ses doigts effleurent ses lèvres.

Les mots ont un poids qu’elle mesure avec précision. « Gouter à l’innocence te fais peur n’est-ce pas ». Couperet. Une longue phrase perd l’interlocuteur, vous permet de jouer avec lui, tandis que quatre mots attirent immédiatement son attention. Quatre mots qu’on ne peut pas ignorer. Cet épisode, elle ne l’avait pas oublié, et elle avait besoin d’une réponse. Etait-ce un réel désir ? Celui de connaitre un peu plus ce garçon à l’air torturé et enfantin. Elle n’est pas le genre de personne à forcer le pas mais il l’attire et se perdre dans son regard lui est si facile. Presque réconfortant. Ses caresses restent présentes puis ; le temps se suspens. Une sensation de confinement lui saute à la gorge ; la voilà seule. Seule avec lui. Ses sens s’affolent alors qu’elle se laisse porter. Ce n’est pas désagréable de lâcher prise. C’est ce qu’elle fait. Un soupir passe la barrière de ses lèvres tel un faible murmure. Qu’est-ce qu’il se passe quand l’ombre vient se mêler à la lumière ? Il se rapproche dangereusement d’elle ; sa main empoigne le bras de la rousse qui ne bronche pas. Elle ne veut surtout pas brisé ce contact si… spécial. Zahari. Son nom s’ancre en elle un instant. Sa main libre vint relever son menton ; ne la lâchant sous aucun prétexte. Cet homme est un mystère. Elle a beau être la réincarnation d’un ange elle n’est pas naïve pour autant ; l’air est électrique entre eux. Elle se laisse contempler ; ne bronche pas ; observe. Son cœur bat à un rythme irrégulier ; le temps n’est plus. Puis vient le choc ; la tempête. Les lèvres du bulgare se posent sur les siennes ; elle ne respire plus. Les mains du sorcier glissent sur elle en une caresse qui la rend folle. Sa nuque ; sa joue, ses hanches ; son corps frémit et elle tombe pour lui. Elle ne vit pas les émotions à moitié la jeune renarde ; non. Elle se laisse porter ; leur baiser s’approfondit ; ses petits bras s’enroulent autour de son cou, resserrant l’étreinte. Le gout de ses lèvres l’embrase et lui font perdre raison. C’est la fin.

Il se détache d’elle ; doucement ; comme pour ne pas casser la petite poupée fragile qu’elle est. Ses yeux glissent sur son doux visage ; elle sourit timidement. « Tu savais que l’innocence a un goût de savon sucré et acidulé ? » elle laisse échapper un petit rire. Craquant. Il la fait complétement fondre ; pourtant elle sait qui il est. Ce qu’il fait. C’est donc ça ? Son rire s’estompe ; elle passe ses mains porcelaines de chaque côté du visage de Zahari. Plonge son regard dans le sien ; entrouvre les lèvres ; caresse son visage du bout des doigts. Dépose à nouveau ses lèvres sur les siennes ; les effleurent. Elle ferme les yeux ; sourit en se détachant de lui. « Les mauvais garçons ont à priori le même gout… La prochaine fois embrasse-moi là où le savon ne gâchera pas le gout de tes lèvres. Du moins ; si tu veux une prochaine fois » ses lèvres s’étirent de plus belle. « Moi j’aimerai beaucoup. »





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