Lysandre Ezio Delenikas || La mort d'un homme debout

Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme propriétaire du bar/pub/gîte la Tête du Sanglier. depuis maintenant près de d'un ans. Il est né à Rhodes, en Grèce en ce beau jour qu'était le 9 février 1968 en tant que sang mêlé ; à présent il vit à Pré-au-lard. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était bon, sans être dans les meilleurs, mais cela dépendait des matières, si celles-ci l'intéressaient ou non.. Il est plutôt Discret, aimable, travaillant, vaillant, le coeur sur la main, loyal, mais aussi Susceptible, trop sensible, parfois excessif et gardant pour lui la majorité de ses émotions depuis la grande bataille.. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois de Peuplier, mesurant Vingt-neuf centimètres et contenant Un crin de sombrâl. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'unRenard. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : Celle de l'homme qu'il était avant de tomber au combat, avec une femme, des enfants et un bonheur resplendissant.. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Des étincelles bleuâtres et rouges, mélanges des sors sectumsempra et du doloris, dans son cas.

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ? Je suis fier de dire que j'ai travaillé toute ma vie pour le bon côté des choses. Pour la lumière, pour l'espoir. En tant qu'ancien Auror j'aurais tout donné s'il avait fallu. J'étais prêt à sacrifier ma vie, et c'est un peu ce que j'ai fait. Lors de la grande bataille j'y ai laissé une partie de mon âme et tout un pan de ma vie. Mais beaucoup y ont laissée beaucoup plus que moi, plusieurs ont perdu des êtres chers, certains ne pourront plus jamais voir la vie du bon côté.  Je ne serai sans doute jamais plus le même homme, mais mon combat en a valu la peine. Outre le fait de m'être brisé, je ne regrette rien et si c'était à refaire je recommencerai dès aujourd'hui.

ϟ Dans ce nouveau monde sans Voldemort, qu'est ce qui a changé pour vous ?  Comment dire, tout? Tout a changé! Laissez-moi vous dire une chose, le monde entièrement changé, non pas juste dans ma vie, mais dans la vie de tout le monde. Cependant, j'exclame haut et fort que je ne regrette rien. Comment puis-je regretter la disparition d'un être aussi ignoble? Mais pour en revenir à moi, tout a changé. Mes rêves, ma carrière, mes occupations, mon entourage, toute ma vie quoi. Je me cherche encore, parfois je me demande si je pourrai à nouveau être utile dans ce monde. Mais je ne baisse pas les bras, c'est loin d'être dans ma personnalité. Alors, malgré quelques mois difficile à traverser, aujourd'hui je souris et j'espère pouvoir faire sourire ne serait-ce qu'une personne par jour, je ferai donc ainsi mon petit bout de chemin.

ϟ Quelle est votre théorie sur les perturbations magiques qui ont lieu depuis noël ? (voir la chronologie)    Je suis d'avis qu'il y aura toujours des êtres du côté obscur dans le monde. Ce qui veut dire que malheureusement nous ne serons jamais en paix. Le fait que Voldemort soit tombé au combat ne fait que laisser la place vacante. Et ceux qui sont restés dans l'ombre vont se faire un plaisir de tenter d'imposer leur suprématie. C'est un cycle qui se répétera encore et encore. C'est malheureusement ce qu'on appelle être la vie... Il y aura toujours des méchants et c'est pour cette raison qu'il faut continuer à partager de la lumière, parce qu'il est beaucoup plus facile de mettre le monde en noir qu'en blanc.

ϟ Quelle est votre réputation à Pré-au-Lard ?  Je ne suis pas beaucoup connu pour le moment. Lorsque j'ai repris la tête du Sanglier, je suis resté en retrait. J'ai géré deux employés pour ne pas avoir à interagir avec les gens, je ne m'en sentais pas prêt. Après tout, je me suis longtemps senti diminué, je ne suis plus ce que j'ai pu être et j'ai eu pour moi besoin, d'un moment d'adaptation. Mais je dirais que depuis le retour du beau temps, lentement mais sûrement, on me voit un peu plus derrière le comptoir de l'accueil, dans les rues, dans les boutiques ... Je ne veux plus être vue comme le nouveau discret, je reprends ma vie en main.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Je cours, dans ces couloirs sombrent que j'ai l'impression de ne pas reconnaître tellement tout est chaos autour de moi. Baguette à la main, je me faufile parmi les débris, je veux pouvoir aider le plus possible. Puis, un cri. De douleur, de souffrance, de peur. Je suis alerte, j'écoute et je me dirige avec instinct dans la direction qui me dit où je peux retrouver la personne qui a poussé ce cri. J'arrive dans une pièce, sur le qui vive. La scène me répugne. Trois hommes, tous avec le visage caché, qui entoure une jeune femme, je lui donne à peine 16 ans... Elle est recroquevillée au sol, le souffle court. Elle supplie qu'on la laisse, elle murmure qu'elle n'a rien fait... Elle est seulement innocente.

Sans doute je n'aurais jamais dû m'imposer ainsi seul, mais s'il y a une seule chance que je puisse l'aider, la sauver, je vais le faire. Je lâche un cri, pour attirer l'attention. Mais c'est tout ce que j'entends. J'ai tout de même réussi ce que j'ai voulu faire et les hommes se tournent vers moi. La suite fut trop rapide pour arriver à bien le décrire . J'ai pu me défendre sur deux sors, cependant à trois contre un c'est parfois difficile. J'ai été rapidement désarmé et les sors ont commencé à fusiller de partout. Des doloris, des sectumsempra... Je n'arrive pas à hurler, tellement la douleur est horrible... Lorsqu'ils ont finalement décidé que je n'avais plus aucune chance de survie, ils m'ont lâché. J'aurais voulu que la jeune femme arrive à se sauver pendant ma torture ... Malheureusement ont lui a refusé cette possibilité...

Une fois à l'hôpital, j'ai eu besoin d'énormément de réadaptation. J'ai des séquelles physiques, des douleurs chroniques, j'ai des séquelles magiques alors que ma puissance a considérablement diminuée et des séquelles psychologiques .... La jeune femme n'a pas survécu ... Et je ne me le pardonnerai sans doute jamais ... Tout ça pour rien... Ou plutôt pour pas assez ...

ϟ Ton pseudo : T.j. ϟ Ton âge : 27 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps : Il est beau, semble actif et très accueillant. ϟ Le mot de la fin : Bravo!  

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)

Raconter une histoire n'est pas donnée à tout le monde. Il faut un début un développement et une fin. Je ne suis pas rendu à une fin, heureusement d'ailleurs. Mais mon début est tellement loin dans mon esprit, que je ne suis même pas convaincu de pouvoir vous le raconter sans avoir des blancs de mémoire. Je vais tout de même essayer, puisque je dois me prêter aux jeux. Soyez cependant indulgent, parce que je suis loin d'être le meilleur compteur du monde.

Je suis donc né en Grèce, au beau milieu du printemps. Selon ma mère, ce fut la meilleure mais également la pire journée de sa vie. Le matin, il faisait beaux et chaud, une magnifique journée ensoleillée. Selon ses souvenirs, elle pouvait entendre les oiseaux gazouiller et même sentir les premiers bourgeons. L'herbe était devenue d'un verre flamboyant et le ciel était d'un magnifique bleu clair. Bon je précise je ne m'en souviens pas du tout, je ne fais que répéter les mots que ma chère mama me racontait étant petit. J'étais un petit garçon plein de vie, qui adorait qu'on lui raconte des histoires. Je pouvais en entendre encore et encore, en demander à la journée longue. Heureusement, ma mère était une vraie de vraie et les magnifiques histoires du pays elle les connaissait sur le bout des doigts. J'ai donc passé énormément de temps sur ses genoux, alors qu'elle était assise dans sa chaise berçante, à rêver de mon pays, de la beauté du monde.

Mon père de son côté aimerais bien me raconter des histoires de son monde à lui. Cependant, j'étais étrangement moins attirés par ses récits. Non pas qu'ils n'étaient pas magnifiques, mais je crois que je vais trop peur d'y croire. Après tout, ses histoires racontaient la beauté d'une école de magie, de sorcier, de balai volant, d'animaux fantastiques et j'en passe… Comment y croire? Même du haut de mes trois ans, quatre ou même cinq ans, j'avais l'impression que si tout ça était faux j'aurais trop mal pour la suite. Avec les histoires de ma mère, au moins, elle avait des preuves à m'offrir. Pour mon père, cela semble plus compliqué et je n'ai jamais compris pourquoi. Trop tôt dans ma vie il nous a quitté. J'allais avoir huit ans. Selon ma mère, elle m'a simplement raconté que dans la vie il y a des gens bien et des gens mauvais. Et que mon père était un homme bien, mais qu'il avait eu affaire à des gens mauvais. La réponse me convenait à l'époque, mais plus tard dans ma vie j'allais avoir besoin d'en savoir plus et j'allais heureusement avoir les outils pour y arriver.

J'ai donc mis de côté tous les récits de magie, de sorcellerie, de Goblin et de cheval volant pour me consacrer entièrement à ma mère qui eue du mal à faire son deuil. Au fil du temps, de nouveaux elle se remit à sourire, à rire et je peux ainsi profiter de mon enfance à nouveau. Jusqu'à mon onzième printemps .. J'eus alors dans les mains la preuve que tout ce que mon père me racontait était bel et bien vrai. Cette école de magie, elle existait et elle voulait de moi. J'étais un sorcier et j'avais peine à y croire. Mais à partir de ce jour, je devins un tout nouveau Lysandre ... Non plus le petit gamin qui rêvait, mais plutôt l'adolescent qui allait agir, qui allait être.

Quand j'y pense, je ne suis aucunement surpris, du moins après avoir appris la différence entre les quatre maisons, d'avoir été envoyé chez les rouges et or. Je fus un élève très impliqué, j'étais très social et travaillant. J'étais toujours prêt pour n'importe quelle tâches, même les plus ingrates. Parce que, avouons-le, les professeurs ne sont pas toujours les plus intelligents sur le genre de travail à nous donner... Ai-je vraiment parler contre les professeurs? Eh bien, il se trouve que oui. Je ne les ai pas tous appréciés, mais il faut toutes sortes de monde pour faire un monde. Lors de l'obtention de mon diplôme sept ans plus tard, je pouvais inscrire dans mon dossier que j'avais une excellente moyenne scolaire, que je fus nommé préfet en cinquième année plus préfet en chef en septième, que je faisais partie d'un comité social et que j'étais même membres de l'équipe de Quidditch de ma maison. Par ailleurs, au cours de mon cheminement scolaire, j'en ai appris un peu plus sur mon père. Cet homme qui n'était pas aussi souvent à la maison que je l'aurais désiré, s'avérait être un membre de l'ordre du Phœnix, un Auror accompli tombé au combat lors d'un assaut des mangemorts... Pouvoir en entendre parler, cela me comble de joie, ironique non? Quand je pense à mon père, qui est malheureusement décédé, je suis tout de même fier. Fier de ce qu'il a accompli, fier de l'homme qu'il était. Alors, tôt dans mon cheminement, j'ai décidé que j'allais suivre ses traces. Je vais donc tout faire pour devenir moi aussi un Auror....

Le chemin n'a pas été facile, mais j'ai tout mis mes efforts et mon énergie. Chaque matin, je me levais avec un but, chaque soir je me couchais après avoir la sensation d'avoir fait tout ce que je pouvais pour me surpasser. Après des années d'études et de combat pour me tailler ma place, je peux enfin m'exclamer haut et fort que j'avais atteint mon objectif. Je suis devenu Auror et j'ai joint mes forces et ma dévotion à l'Ordre du Phénix. J'ai pris donc la place de mon père, avec fierté mais également un léger stress. J'espérais pouvoir être digne de son nom et de son souvenir. Je crois avoir réussi à ne pas ternir sa réputation et j'ai donné toute mon énergie à ma carrière. Il est vrai qu'il y a quelque chose qui a manqué à ma vie, c'est une personne à mes côtés qui me côtoie et m'appuies quand j'en ai besoin. Une femme, une personne qui croit en moi, qui m'encourage et surtout qui me permet de décrocher. Mais comme je me suis concentréentièrement à mon côté professionnel, je n'ai pas réellement pris le temps d'ouvrir les yeux à ce que la vie pourrait m'offrir de plus. Et puis de toute façon, j'aurais sans doute refusé de mettre la vie de ma famille en danger. Ma mère était une Moldu, elle est restée en Grèce et n'ayant pas le même nom de famille que moi, elle ne risque rien et puis de toute façon je me suis assuré que sa maison soit entièrement sécuritaire. Mais, je ne peux pas non plus survivre et protéger, sans prendre le risque de perdre beaucoup plus que ma propre vie... Être Auror comprends des risques, on peut devenir la cible de n'importe qui et comment toucher quelqu'un de la meilleure des manières, qu'en s'en prenant aux gens qu'on aime ? J'ai donc pendant quelques années donné ma vie à mon travail, j'ai été ce qu'on appelle un "workolic". Je me demande si j'aurais été ainsi toute ma vie ou si le côté famille m'aurait un jour manqué, mais je ne le saurai jamais ...

Les cinq années qui ont suivie ma sortie de Poudlard se résume à : étude, travail et encore travail. C'est un long processus que de devenir Auror, ce n'est pas tant de se plonger dans les livres, bien au contraire. C'est de connaître tout ce qu'un Auror doit connaître, c'est de se perfectionner magiquement à chaque jour, être en constante évolution. J'ai pu obtenir un poste au Ministère par la suite et plus souvent j'étais sur le terrain, plus j'étais heureux. Et avec le retour de Voldemort, j'ai eu amplement de boulot, je n'avais pas le temps de m'ennuyer. C'était ma vie et elle me plaisait ainsi. Puis, j'ai été affectée à l'équipe spéciale pour venir à l'école tenter de protéger les élèves… et nous savons tous ce qui s'est alors passé…

Lorsque la grande bataille a eu lieu, je faisais ce boulot depuis un petit moment déjà… Je savais que j'étais prêt à donner ma vie, d'une certaine façon je n'avais rien à perdre. Quand j'y repense, je pense que j'aurais préféré y perdre la vie. Non pas que je regrette ma vie aujourd'hui, c'est simplement que je ne suis plus le même homme. Avec les séquelles, j'ai dû mal à passer à autre chose. J'ai du mal à simplement vivre ma vie comme si elle n'avait pas été complètement chamboulée. Lorsque j'ai ouvert les yeux à l'hôpital, ça c'était déjà passé depuis quelques semaines. J'ai perdu ma force, mes pouvoir et une partie de moi-même. Je dois admettre que j'ai passé à travers une dépression qui a duré un temps, mais étant quelqu'un de généralement positif j'ai su me reprendre en main. Aujourd'hui, j'ai repris le gîte de la Tête du Sanglier, auquel son histoire vient me chercher dû son implication pour le bien, après que son propriétaire, qui en voulant protéger les gens et la population d'ici, il a laissé la vie avec courage. Ne pouvant plus faire honneur à mon père et je vais tenter de faire honneur à lui en gardant le côté accueillant est accessible de son immeuble. Je suis toujours prêt à aider mon prochain, j'ai une main tendue vers vous et l'autre sur le cœur. Aujourd'hui je suis toujours prêt à risquer ma vie, mais pour la première fois en trente ans, j'ai envie de connaître autre chose et qui sait… peut-être qu'un jour, mes draps seront moins froids, mon lit, mon cœur et ma vie moins vide…