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Counting Bodies Like Sheep to the Rhythm of the War Drums (Helnel)

Lionel Lemaire
Consumed by the shadows
Lionel Lemaire
Élève de Gryffondor
Maison/Métier : première année en politique magique, rugit son appartenance à la maison des lions.
Célébrité : cole mohr, bb
Pseudo : Prim Âge : 27 Parchemins : 1629 Gallions : 943 Date d'inscription : 03/01/2017

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couting bodies like sheep
helge & lionel
You've got no place to hide and I'm feeling like a villain, got a hunger inside. One look in my eyes, and you're running because I'm coming going to eat you alive. Your heart hits like a drum. The chase has just begun.

Lionel était en train de craquer. Il se fissurait alors que la fin d’année approchait en prenant avec elle les derniers débris de son masque. Quand il déposait sa tête sur l’oreiller, que tout le monde était endormi, il lui arrivait de rire en songeant à quel point il était tombé bas, lu qui avait pourtant passé tant de temps à se créer cette façade. Aux yeux de la population anglaise, il avait été un jeune arrogant, pleinement fier de ses origines françaises, qui ne portait pas bien son uniforme, qui se battait, qui fumait. Lemaire, c’était le mauvais garçon qui n’avait besoin de personne – aux yeux de certaines personnes, il l’était toujours, le gardien qui faisait tomber ses ennemis de leur balai, qui apportait la victoire à son équipe, qui jurait dans les couloirs et levait ses majeurs à toute personne qui osait l’importuner.

Pourtant, il n’avait jamais eu aussi peur de sa vie. Il l’avait avoué à son ancienne copine. Il était terrorisé. Il avait peur parce que les examens arrivaient. Il avait déjà redoublé ; il n’avait pas le droit d’échouer, pas une autre fois. Il jouait ses rêves en l'espace de deux semaines ; les prochains jours étaient cruciaux pour qu’il puisse étudier les animaux, afin de pouvoir reprendre l’animalerie familiale et en développer une branche sorcière, si tout tournait en sa faveur, si la chance, pour une fois, pouvait bien se mettre de son côté.

Il avait aussi beaucoup à penser. Tant de choses le tracassaient depuis le début de l’année. Ce n’était pas seulement le fait d’être empoisonné par un camarade amoureux de sa copine ; tout cela lui semblait bien risible maintenant. Maintenant, il devait affronter les conséquences de ses gestes. Il avait jeté des serpents venimeux sur Thanatos ; il avait fait la même chose que l’Héritier de Serpentard avait fait, des années auparavant, même si ce n’était qu’à plus petite échelle.

Il avait cru agir dans le secret, mais des gens avaient été témoins de son attaque. Il n’était plus l’étudiant au cœur tendre de Beauxbâtons, il était devenu un monstre. Il avait utilisé son don pour les mauvaises raisons. Il aurait dû écouter Opale, mais Opale était morte maintenant. Il n’avait personne sur qui se reposer, à qui confier ses peines, qui le comprendrait. Bien évidemment, il y avait ses amis, ses amis qui avaient cherché des vipères avec lui, mais en ce moment, d’autres inquiétudes subsistaient.

Zackery avait fini à l’infirmerie en raison de ces tests stupides que la direction leur avait passés. Lionel s’était inquiété pendant des jours, se rendant quotidiennement aux hospices pour se faire rejeter par le de Saint Hendré qui ne semblait pas l’avoir dans son colimateur. Une partie de lui (qu’il aurait bien aimé faire taire) repensait aussi à la façon dont le jeune homme l’avait regardé, comme s’il était le seul qui importait. Cependant, il tentait de mettre ses pensées de côté, de se dire que le cœur de la loutre ne battrait pour celui du lion, que dans les lettres. Le reste du temps, c’était un jeu. C'était la meilleure des choses à se dire. Si ce jeu n'était pas un jeu, de nombreuses personnes finiraient blessées.

Il tentait d’oublier tout cela. Il devait jouer un rôle dans ce village. Lionel ne trouvait plus véritablement de bonheur à Pré-au-Lard ; il était loin le temps où son seul souci était de se faire voler ses caramels par Berttie. Marchant dans le village sorcier, son sac sur l’épaule, ses bottes de cuir recouvertes de terre, de sang de dragon, dans le simple but d’intimider ses ennemis, il se dirige vers le marché de contrebande. Personne ne le regarde sur la route. Ça lui fait un peu de peine, mais ça fait aussi battre son cœur un peu plus fort. Personne ne le prendrait vivant, et dans le monde sorcier, son sang était probablement un des plus purs, lui qui descendait de Serpentard selon les rumeurs, d’un sorcier encore plus grand, si seulement il le savait.

Il avait besoin de faire des achats pour Ludwig, le deuxième témoin de l’attaque contre le jeune Leiden (le premier étant cet imbécile de Moore). Lemaire devait l’admettre, le coup était pernicieux. L’homme savait parfaitement que le lieu était surveillé par les Aurors. Un de ceux qui adoraient faire des descentes était Petridis ; aveugle, il parlait aux serpents et il avait une haine féroce envers le Lemaire, persuadé que celui-ci avait tué une personne. Lionel avait ses défauts, il était conscient, mais il n’était pas encore un meurtrier. Il fallait dire aussi, il aurait pu mieux s’en tirer s’il n’avait pas frappé le vieil homme lors de leur première rencontre, mais ce n’était pas sa faute. Il aimait bien agir comme un monstre quand on le voyait comme un monstre ; cela faisait partie de sa nature provocatrice, ne jamais répondre aux attentes faisait maintenant partie de sa ligne de conduite. Le Petridis ne l’aimerait jamais, de toute manière, tant et aussi longtemps qu’il le verrait traîner auprès de Ludwig.

Ce qui risquait de durer un petit moment, au déplaisir de tous.

Lionel s’arrête de marcher, il regarde derrière lui, comme s’il estimait les chances de succès de prendre la fuite. Une partie de lui a envie de se faire tout petit, de se tapir, mais il se rappelle ce qu’il a dit à son ancienne petite amie. Il était un lion, et quand il était jeté dans la cage aux lions, il devait se battre jusqu’à la toute fin, même si la toute fin apportait la mort, que ce soit la sienne, celle de son adversaire ou du monde entier. Les corps tomberaient ; en attendant, le sien se dresserait, droit, fier, comme l’unique étendard de sa réussite.

Le troc se fait dans un vieil entrepôt. Il est un peu plus loin du village. Lionel pousse les portes. Plusieurs tables sont disposées dans la salle. Des perles de magie noire se trouvent sur chacune d’entre elles, faisant étinceler les prunelles du jeune homme sans qu’il ne puisse le contrôler. Il s’approche des livres, il effleure un grimoire des temps anciens. Quand le vendeur lui murmure de ne pas toucher, le jeune homme siffle dans sa direction, le regard sombre, imitant avec une cruelle réussite le son des serpents. Le message était clair. Le vendeur le regarde longuement avant de s’éloigner ; il y a une mise en garde dans la façon dont laquelle il bouge, mais le lion n’a que faire des avertissements. Semblable aux serpents, il n’intimidait que pour ne ne pas gaspiller son venin inutilement. Présentement, il marchait sur des œufs et ce n’était qu’une question de temps avant que ses détracteurs ne le retrouvent et ne se battent pour un bout de sa chair.  

Lionel tourne dans l’entrepôt et voit une forme plus loin ; il la reconnaîtrait entre mille. Il oublie soudainement toute sa mission, le fait qu’il ne voulait pas se faire remarquer, qu’il tentait de passer pour quelqu’un de sombre. Il marche avec la subtilité d’un rhinocéros en direction de son camarade. Il y avait beaucoup de choses dont ils devaient discuter tous les deux. Malheureusement, Lionel n’était pas du genre à discuter. « Toi ! Connard ! » Sa voix est forte, il bouscule les gens pour parvenir à la hauteur de son camarade. Lionel le pousse par les épaules, le bouscule sur une table. Il saisit Helge par le col. « Tu penses peut-être faire peur aux gens, mais je n’ai pas peur de toi. Tu tournes encore autour de Perséphone et je te jure que tu es un homme mort. On est bien clairs ? » Lionel n’a jamais menacé qui que ce soit. Commencer par Helge était la pire idée qui soit, mais il n’avait plus rien à perdre maintenant. Il était à deux doigts de se faire renvoyer. S’il devait tomber, alors d’autres tomberaient avec lui.

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Helge Petterson
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Ses gémissements de douleur provoquaient de petits bruissements dans les feuillages, probablement provoqués par quelques mulots ou écureuils s'enfuyant loin de la menace que Helge représentait. Evitant de regarder la plaie sanguinolente qui creusait son épaule, il sortit un chiffon de sa besace désormais presque vide et le noua autour de sa blessure, retenant les cris de douleur qui tentaient de s'échapper d'entre ses lèvres. S'allongeant sur le fin matelas de feuilles qui recouvrait le sol encore sec après cette nuit caniculaire, il poussa un profond soupir d'éreintement qui s'ajouta au gazouillis des oiseaux au-dessus de lui. Il n'arrivait toujours pas à croire qu'il avait pu être négligent au point de se laisser surprendre par un voyageur. Sans doute l'impatience de rentrer au château s'était-elle emparée de lui à mesure qu'il se rapprochait de son but, diminuant ainsi sa vigilance et sa prudence naturelles. Il avait pourtant tout  fait pour être prévoyant, ne laissant aucune trace derrière lui. Mais il n’était pas seul sur le coup. Un voyageur avait eu la même info que lui. Quand il avait eu la lettre de son père pour lui annoncer qu’un bijou de la couronne allait être de passage à Pré-au-Lard, Helge savait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur. Heureusement, la flèche l'avait atteint à l'épaule et, le temps que son adversaire rechargeât son arbalète, le vandale avait largement eu le temps de foncer sur lui, dague en main, et de le frapper grâce à son talent inné pour le combat ainsi qu'à la force de ses bras, musclés par des années et des années d'entraînement.

Un nouveau soupir lui échappa, chargé de colère, cette fois-ci. Helge savait qu'il aurait dû cacher le corps bien plus loin, mais il avait perdu beaucoup de sang et ne se sentait pas la force de rester encore plusieurs jours dans la forêt, avec sa besace vide, simplement pour brouiller les pistes. De plus, il avait une information importante à communiquer à son père et ne pouvait se permettre de perdre plus de temps. Cependant, rentrer au château en cet instant aurait été trop dangereux. Les voleurs nomades ne se déplaçaient jamais seuls et celui qui gisait non loin dans les buissons avait probablement des acolytes que le norvégien risquait de conduire tout droit à la rébellion s'il prenait le risque de rentrer avant le crépuscule. Helge, avait passé ces dix dernières années dans l'obscurité, voilant son identité, nul doute qu'il pourrait se dissimuler à la faveur de la nuit sans être désavantagé. Il n'avait plus qu'à attendre. Et se guérir de ses blessures. Le seul endroit sur du village était l’entrepôt de contrebande, il y serait tranquille et il y trouverait toutes sortes d’herbes pour soigner sa plaie. Il traversa le village, sa besace sur son dos, du côté de sa blessure pour masquer la tâche rouge de son vêtement. Quand il passa devant les Aurors qui faisaient leur garde, il fit son possible pour passer inaperçu, invisible. Les Aurors avaient autre chose à faire que de s’intéresser à un jeune élève de Poudlard en train de traîner dans le village. Après tout, si celui-ci était en train de sécher des cours, ce n’était pas leur problème. Le jeune sorcier se rendit à la contrebande, prenant soin de vérifier que personne ne le suivait. A l’intérieur de l’entrepôt, il faisait frais, c’était agréable. Il referma les portes derrière lui, en soupirant. L’entrepôt était un immense hangar réaménagé. Les stands y étaient très divers. On y trouvait de la nourriture, des vêtements, mais aussi des objets moins communs. Des objets de magie noire. Helge sentit sa dague vibrer dans sa poche, celle-ci était bien étrange depuis quelques temps. Le jeune serpentard s’approcha d’un stand de plantes magiques. La vendeuse était une vieille femme, elle ressemblait à un druide avec ses longs cheveux blancs et ses yeux clairs. Elle ne mit pas de temps avant de préparer à Helge un onguent pour son épaule. Helge le paya et chercha un endroit pour se reposer et laisser la mixture faire son effet. « Toi ! Connard ! » Soudain, quelqu’un lui fonça dessus et le bouscula, si bien qu’il manqua de tomber. L’inconnu le prend par les épaules et Helge étouffe un cri de douleur. « Tu penses peut-être faire peur aux gens, mais je n’ai pas peur de toi. Tu tournes encore autour de Perséphone et je te jure que tu es un homme mort. On est bien clairs ? » C’est là qu’il reconnait son agresseur. Il s’agit de Lionel Lemaire, un français complètement fou qui agit comme un détraqué à Poudlard. Helge a entendu dire qu’il avait lancé des serpents sur un de ses camarades serpentard. Mais ce n’est pas le pire. Le pire, c’est le souvenir qu’il a de Lionel, dans ses fameuses toilettes.

Helge secoue la tête et se dégage de l’emprise du Gryffondor. Il a beau être blessé, il garde son agilité. Il finit par le pousser lui aussi, fermement, pour l’envoyer à quelques mètres, loin de lui. Il se redresse et frotte ses vêtements, pour enlever les traces de terre et de sang que Lionel s’amuse à appliquer sur son uniforme. « Non mais t’es complètement dingue ?! Tu te prends pour qui ? Tu crois que tu peux me menacer comme cela, sans que je ne riposte ? » Helge est épuisé, mais il s’avance tout de même vers le lion et lui prend son bras très rapidement pour venir le coincer derrière son dos. « Je peux te casser le bras comme ça, alors arrête de vouloir jouer aux gros durs, tu veux bien ? » Et même si il ne le veut pas, Helge n’est pas d’humeur. La jeune fille dont parle Lionel est juste un pion pour Helge, un pion qui l’aidera à ouvrir à nouveau son club de combat avec Yassen. Il n’a pas l’intention de lui faire du mal, pas directement en tout cas. Helge renforce un peu son emprise sur le bras de Lionel, pour faire passer le message, mais à ce moment-là, il sent que son épaule faiblit, et il le lâche. La plaie s’est rouverte, il faut appliquer l’onguent avant que cela ne s’aggrave, et vite.


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Lionel sentait son cœur battre à toute vitesse. Toute sa raison disparaissait alors qu’il se concentrait sur le jeune homme en face de lui. De toutes les personnes dans cette école, il méprisait les étudiants qui venaient de la neige, qui venait du nord, comparativement à lui le gamin qui avait étudié dans le sud de la France ; tout l’opposait aux étudiants de Durmstrang.

Il était aussi un lion. Il avait délaissé la terre pour monter sur les rochers et dominer la savane. Il était aussi un être sans la moindre puissance magique dans les veines, mais qui contrôlait tout de même tout ce qui se passait à terre. Il lui suffisait de siffler pour que les serpents ne lui ordonnent. Il était une véritable menace. Petit à petit, le monde commençait à le comprendre et il ne viendrait plus jamais le jour où quelqu’un le sous-estimerait.

Le jeune homme serre le Norvégien par le col. Il ne parvient plus à réfléchir, il ne se préoccupe même plus de la masse de gens qui les entourent. Ce sont des vautours qui ne veulent pas perdre une minute de la bataille. Lionel ne s’en préoccupe nullement ; c’est comme si une autre partie de lui avait pris le contrôle, il se laisse dominer par toutes les émotions négatives afin de ne pas se faire prendre. Il est surpris de constater à quel point sa colère le rend fort. Il comprend maintenant que le contrôle n’est pas la solution à tout ; il arrivait que la seule option soit de tout laisser aller et d’exploser les limites.

Helge et Lionel avaient déjà eu la chance de se rencontrer. Au début de l’année, le jeune homme ne cessait d’oublier le mot de passe de sa salle commune et il était condamné à errer dans le château en attendant le matin. C’était par totale inadvertance qu’il était entré dans la toilette des filles. Il avait alors découvert Helge. Ce dernier avait la chemise ouverte, révélant une poitrine bombée qui ne trompait pas sur sa véritable identité. Le jeune homme n’en avait jamais parlé à quiconque. Il ne l’avait pas fait pour son camarade, il n’avait simplement pas été certain de savoir ce dont il avait été véritablement témoin. Maintenant, il peinait de plus en plus à comprendre, mais il ne se souciait pas de révéler l’identité du vandale au grand jour ; il tenait simplement à défendre son amie avant qu’elle ne se laisse avoir par les duperies des puristes. Ces gens étaient tous des menteurs, il le savait mieux que quiconque, peut-être parce que lui aussi faisait partie d’eux, même sans le vouloir.

Par contre, il y a une lueur de peur dans le fond du regard de son camarade. Il sait que ce dernier se rappelle de leur première rencontre. Il pousse le lion. Ce dernier valse un peu plus loin. Il ne tarde pas à se ressaisir. Il doit l’admettre. Helge était peut-être une fille, mais elle demeurait d’une rare puissance. Il n’avait cependant jamais rien eu contre un défi.  

Son sang bouillonne alors qu’il essuie une coupure sur son visage du revers de la main. Jamais il n’aurait cru que tout ce carmin aurait pu le rendre aussi fou, comme s’il était comme les autres, comme si un pas le séparait de la bête. Le jeune homme lui demande pour qui il se prenait et s’il pensait qu’il pouvait le menacer sans subir la moindre riposte. Auparavant, Lionel se serait caché ou se serait excusé en balbutiant. Il aurait eu peur de ce que les autres pourraient lui répliquer ou lui faire, mais maintenant, il savait que le vent avait tourné. Les autres le craignaient autant qu’il n’avait appréhendé le monde.

Il ne tente pas de se déloger. « Si tu traînes près de Perséphone, c’est que tu as quelque chose à en tirer. Tu ne t’es jamais embarrassé de la compagnie de la moindre fille. » Il conserve ses moyens. Il regarde droit devant lui. Il avait une réputation à conserver dans ce trou perdu et il allait montrer qu’il était au sommet de la chaine alimentaire, comme le lion dont il tirait son nom. Pourtant, la prise faiblit. Apparemment, son adversaire n’était pas en état de se battre. Lionel aurait pu avoir de la compassion, mais la vérité était qu’il ne se souciait nullement du bien-être de l’étudiant.  

« En hommage à notre Perséphone d’Angleterre. » minaude-t-il en imitant un accent russe bien caricaturé. Un sourire orne ses lèvres alors qu’il tourne la tête vers le voleur. Le jeune homme est terriblement décontracté. Sous le ton d’un reproche amical, il secoue la tête : « Ne me prends pas pour un imbécile. »

Helge lui avait demandé de cesser son petit jeu. Lionel aurait bien voulu lui retourner ses paroles en lui disant que tout cela était bien loin d’être une plaisanterie pour lui et que si ce jeu devait être un jeu, alors c’était un jeu d’acteur. Le premier se prétendait homme et le second se prétendait mauvais, mais les deux étudiants ne faisaient que porter des masques pour satisfaire une personne au-dessus d’eux. Ils auraient pu se comprendre, mais malheureusement, tout les opposait, de Beauxbâtons à Durmstrang jusqu’à leurs plus profondes convictions.

Lionel passe la main autour de son poignet. Son regard se porte sur l’épaule d’Helge. « Mal en point ? » le questionne-t-il. Sans même attendre la réponse, Lionel ouvre sa main, dévoilant l’onguent qu’il avait dérobé de la poche du Slave, pendant que ce dernier avait tenté de lui casser le bras. Voilà le voleur qui venait de se faire prendre à son propre jeu.

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La langue de Lionel claque, siffle, comme le son d’un serpent. Helge a entendu parler des rumeurs au sujet du lion, et de ses couleuvres. Le vandale n’a pas peur des serpents, mais dans son état, il n’est pas certain qu’il pourrait faire le poids. Il sent l’odeur du sang qui émane de sa plaie, mais il refuse de capituler, pas devant un pauvre né-moldu dans le genre de Lemaire. « Si tu traînes près de Perséphone, c’est que tu as quelque chose à en tirer. Tu ne t’es jamais embarrassé de la compagnie de la moindre fille. » Helge accuse le coup. Lionel se souvient. Cela pourrait être une réplique cinglante sans aucun sens, mais pour Helge elle veut tout dire. Le jeune Gryffondor se souvient de ce qu’il a vu dans les toilettes. Du corps révélé de Helge. De ses larmes. Jamais elle n’a été aussi faible devant quelqu’un, et elle regrette plus que tout que ce soit Lemaire qui l’ait trouvé. Mais il a raison, elle ne s’embête pas à être amie avec les filles. Les seules qui sont proches de lui sont certaines de ses ex. Lou, la première qu’il a embrassé. Zoya, avec qui les choses sont très ambigües. Les autres, il s’en fiche. Et Perséphone en particulier. « En hommage à notre Perséphone d’Angleterre. » Lionel imite un accent russe raté, et Helge se retient de rire. Sait-il au moins qu’il n’est pas russe, mais norvégien ? Il soupire, et laisse faire son adversaire. Hors de question de lui montrer la peur, l’appréhension. Hors de question de  se donner en spectacle. La contrebande n’est pas le lieu des combats. Les gens ici essaient de se faire discrets, et comme d’habitude, Lionel vient tout gâcher.

« Ne me prends pas pour un imbécile. » Lionel s’écarte, enfin. Helge essaie de reprendre une posture plus imposante, il a déjà trop été dominé par le microbe. Mais celui-ci le regarde avec un sourire bien étrange et Helge ignore pourquoi. Il jette un œil à son épaule, le sang traverse désormais son tee-shirt. Si Lionel parlait autour de lui de cette blessure, si cela remontait aux oreilles d’autres personnes, Helge risquait beaucoup. Il avait tué un homme. C’était encore tout frais pour lui, et il ne réalisait pas. Il ne voulait pas réaliser. « Mal en point ? » demanda Lionel. Helge ne répondit que par un bref grognement. Il n’avait pas envie de faire la discussion au gryffondor, il attendait juste que celui-ci le laisse tranquille, pour qu’il se soigne en paix. Mais Lionel n’avait pas dit son dernier mot. Helge le fixait, et Helge savait lire dans les regards. Quand il vit les yeux de Lionel briller de victoire, alors que clairement Helge l’avait maîtrisé dans leur confrontation, il sut aussitôt que quelque chose se passait. Lionel ouvrit sa main devant Helge. Une main qui contenait son onguent. Par instinct, Helge se jeta sur Lionel, pour attraper son précieux, mais le lion fut rapide et lui échappa. « Rend moi ça. » exigea calmement le Serpentard. Mais cela ne serait pas si facile, ce serait trop beau. Le temps filait, et le silence s’installait. Le sang commençait à couler sur sa peau, son torse, son ventre. Le sang lui collait, mais il ne pouvait rien faire. Lionel avait le pouvoir, et ça le répugnait. « Tu veux quoi ? » finit-il par demander, lassé, épuisé.

Comment avait-il pu lui voler l’onguent ? Comment avait-il réussi à échapper à son attention ? La colère commençait à gagner le norvégien. Jamais encore il n’avait été volé. Jamais encore, il ne s’était senti aussi faible devant quelqu’un. Il soupira, et finit par s’adosser à une table en ferraille. Elle était sale, mais au moins, il pouvait se reposer contre elle quelques instants. Il avait déjà perdu beaucoup de sang, mais il ne voulait pas se plaindre, il ne voulait pas paraître encore plus faible. Lemaire était un imposteur lui aussi, il jouait aux gros durs, mais Helge avait vu son vrai visage. La patience récompenserait le plus fort des deux et Helge ne doutait pas une seule seconde. Ce serait lui.



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Helge semble souffrir. Dans ses traits crispés, on peut lire de la peine et la douleur, de la souffrance, des émotions que le lion sait lire puisqu’il les connaît mieux que quiconque ; quelques mois auparavant, c’était lui qui avait adopté ces expressions en se retournant dans son lit à l’infirmerie. Maintenant, il comprenait le plaisir que Thanatos avait retiré face à sa souffrance ; il y avait une partie à l’intérieur de lui qui jubilait de voir un de ses ennemis aussi mal en point. Il ressentait un mélange de dégoût et de jubilation, c’était fou à dire, mais il pourrait presque y prendre goût.  

Le jeune homme lui demande de lui rendre l’onguent. C’est au tour de Lionel de retenir un rire, mais il ne peut cacher le petit sourire qui se faufile sur son visage, comme si on venait de lui raconter une plaisanterie particulièrement amusante. Il en avait tellement entendu, des rumeurs concernant le voleur. Toutes les filles se pâmaient pour lui, pour sa classe, pour ses capacités et son intelligence, pour son charisme. La seule ombre au tableau était sa fâcheuse tendance à se rendre dans les toilettes pour filles, mais personne ne savait pourquoi, personne ne savait les batailles que le brun avait à livrer, et le lion aurait pu avoir pitié, vraiment, il aurait aimé l’aider, mais le serpent avait fait son choix. C’était une crapule qui entraînait une de ses meilleures amies dans un monde basé sur la pureté et les apparences. Lionel refusait de laisser Perséphone sans se battre. Perséphone avait beau avoir ses défauts, il savait qu’elle n’était pas comme lui ; elle n’était pas comme les membres de sa famille, et c’était pour cela que le lion se battait.

Il serre la pommade dans sa main. Il sent presque les épines des rosiers lui transpercer la peau et qui lui rappelle qu’il allait payer le prix de son impétuosité. Cela n’importait pas s’il parvenait à sauver Perséphone avant qu’elle n’avale un grain de grenade qui la transporterait dans un enfer puriste duquel elle ne pourrait jamais se sauver. En attendant, le lion, il avait beau avoir le cœur sur la main, il n’était pas complètement con non plus, il n’allait pas délaisser son unique moyen de pression. Que la blessure s’infecte, que son camarade ne crève, comme un chien, dans un marché de contrebande totalement pourri. Cela ne lui faisait ni chaud, ni froid, à présent. De toute façon, des gens comme le Norvégien pourraient tuer sans se soucier des conséquences de leurs actes, parce que des gens comme le Norvégien ne songeaient pas à autre chose que leurs propres désirs. Le Français pouvait bien se permettre de ne pas penser à la santé de son ennemi, de demeurer franc à ses idées et à ses convictions.

Lionel regarde le sang couler. Personne ne fait un geste pour venir en aide à son camarade. Il savait que dans cette partie du village, personne n’avait pitié des autres. Son cœur se serre parce qu’il sait que la jeune femme derrière ce masque souffre, mais il refuse de se laisser aller à la douceur. Alors, il se force à regarder le carmin, comme pour nourrir sa colère, à penser à son amie, pour ne pas se laisser berner de nouveau par ses idéaux de justice qui lui avaient coûté suffisamment cher. Il faisait semblant d’être un criminel, et il risquait beaucoup si on découvrait qu’il n’était pas aussi dur qu’il ne le laissait paraître. Helge en savait déjà trop sur lui.

Le plus surprenant, par contre, c’est quand il lui demande ce qu’il veut. Apparemment, il était aussi intelligent que son meilleur ami, son quotient intellectuel n’avait rien à envier à celui d’un troll. Lionel hausse les sourcils. Laissant ses doigts effleurer la surface des tables, il se rapproche de son camarade, passe entre les gens comme une ombre. Il se contente de dire, simplement. « Je veux que tu lui fiches la paix. » La fermeté dans sa voix indiquait que cette fois-ci, il ne plaisantait pas. Il ne sort pas sa baguette. Il n’est pas vraiment un combattant. Il joue beaucoup au jeu des apparences depuis son arrivée en Angleterre, mais il n’avait jamais vraiment aimé les batailles. Alors, il continue, implacable, intransigeant.  

« Je veux que tu annules tous les plans, toutes les idioties que tu as prévues concernant et impliquant Perséphone. Si je te vois lui adresser la parole, si je te vois simplement la regarder, je te jure que cette blessure ne sera rien. » Il regarde l’épaule de son camarade, avant de se rapproche de ce dernier. « Cette blessure ne sera rien comparativement à celle que subiront les êtres qui te sont chers. » Il frôle la tête de son camarade, sa bouche est à la hauteur de son oreille. « Blesse Perséphone, et je t’assure que toi aussi, tu verras tomber tes amis un par un, sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit. »

Le sous-entendu est à peine voilé. Si Helge commençait à s’en prendre à ses amis, Lionel ferait de même, et, s’il le fallait, il n’hésiterait pas à blesser Yassen. Non seulement ce serait la façon parfaite de venger Katarina, mais il atteindrait Kamen et Helge en même temps. Il était aussi le mieux placé pour savoir que la véritable souffrance n’était pas celle dont l’on souffrait, mais celle que nos êtres chers subissaient. Ce que l’on ne ferait pas pour prendre le coup fatal à leur place.

Intérieurement, il sait qu’il ne serait jamais capable de mettre ses menaces à exécution.

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Helge Petterson
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Helge Petterson
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You've got no place to hide and I'm feeling like a villain, got a hunger inside. One look in my eyes, and you're running because I'm coming going to eat you alive. Your heart hits like a drum. The chase has just begun.

Son sourire lui donne la nausée. Les apparences sont trompeuses. Derrière ses airs de lion, derrières son masque de roi de la jungle, Lemaire n’est qu’une andouille. Au fond, il est aussi serpent que lui. Le choixpeau s’est trompé sur son compte, il aurait du être envoyé à Serpentard. Si ça avait été le cas, peut-être auraient-ils été amis ? Helge en doutait. Dans sa maison, peu sont les personnes avec qui il s’entend bien. Jusqu’à maintenant, elle ne quittait jamais Yassen et Kamen. Elle restait proche de Zoya et Lou, ses compères de Durmstrang. Mais tout le monde s’éloigne, tout le monde se fait des amis, alors le Petterson s’isole. On vient le voit de temps en temps, pour avoir de quoi planer ou pour simplement discuter. Même le club de combat, il n’a pas réussi à le faire revenir. Pourtant, certains sont plus que prêts à reprendre le flambeau, mais Yassen hésite, Yassen est perdu. Alors Helge se sent seul et n’a que ses armes. C’est comme ça qu’elle en ai arrivé là aujourd’hui. Tout le monde change. Et Lemaire est en train de devenir un monstre.

« Je veux que tu lui fiches la paix. » Il a compris qu’il parle de Perséphone. Et Helge a envie de lui répondre que Perséphone, il s’en moque, elle ne représente rien pour lui, elle n’est rien qu’une fille qui tente par-dessus tout de se rapprocher de son meilleur ami, une fille qui ne se mêle pas de ses affaires et qui agace. Perséphone ne représente rien à ses yeux et Helge n’est pas du genre à s’encombrer inutilement. Pourquoi Lionel s’est mis en tête qu’il veut lui faire du mal ? « Je veux que tu annules tous les plans, toutes les idioties que tu as prévues concernant et impliquant Perséphone. Si je te vois lui adresser la parole, si je te vois simplement la regarder, je te jure que cette blessure ne sera rien. » La menace est faite clairement, mais Helge n’a pas peur. Le lion ne se rend pas compte de ses paroles, il ne sait pas à qui il a affaire. Finalement, il a été réparti comme il fallait, courageux mais stupide, ce sont bien les Gryffondors. Helge ne discute pas, il a hâte de retrouver son onguent pour s’éloigner le plus vite de cet endroit. Ici, chacun ses affaires. Ici, personne ne dit rien, personne n’essaie de foutre Lemaire dehors, alors qu’il n’a rien à faire ici. Alors pour que le temps passe plus vite, Helge nomme chacune de ses armes. Pour se détendre, elle compte ses précieuses amies sur le bout des doigts en les nommant, parce que Helge a l’habitude de donner un nom à ses armes, ses couteaux. « Cette blessure ne sera rien comparativement à celle que subiront les êtres qui te sont chers. » Ivena, Skair, Artok…. « Blesse Perséphone, et je t’assure que toi aussi, tu verras tomber tes amis un par un, sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit. » Helge ne se retient pas. Avec le reste de force qu’il lui reste, il laisse partir sa main et colle une droite à cet arrogant. « J’ai été patient Lemaire, maintenant tu vas fermer ta gueule et m’écouter. Ouvre bien tes oreilles parce que je ne le répéterai pas deux fois. Je ne sais pas qui t’as fourrer l’idée que Perséphone m’intéressait, mais tu t’es fait avoir. Rosier ne m’intéresse pas, et je n’ai rien à lui offrir, ni elle d’ailleurs. Alors soit tu continues à fantasmer sur des plans que je n’ai pas encore imaginé, soit tu me rends mon onguent maintenant et je vais épargner ton visage d’emmerdeur. Compris ? » Helge aurait pu récupérer son onguent lui-même, mais il en avait marre d’être pris pour un con. Mais finalement, à force de jouer aux gros bras, il pourrait lui-même tomber. Sa vue se trouble et il s’appuie un peu plus contre la table en ferraille. Jusqu’à maintenant, il s’était retenu, mais désormais, que Lionel trahisse son secret lui était égal. Alors il prie pour ne pas s’évanouir, pas maintenant.




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