Because the only thing the wolf will ever want to do is break you. He was a prince. He was fickle. He was rude. He was arrogant.
Tes assassines fatiguées vinrent asperger ton visage d’eau fraiche. Un instant ton souffle s’étouffa au creux de tes lèvres. Le vide envahit ton esprit. Un bourdonnement sourd et entêtant vint alors te vriller les oreilles. Tes paupières s’ouvrirent pour fixer ton reflet. L’image renvoyée par le miroir étirèrent tes lippes en une grimace.Les yeux rouges. Les cheveux en bataille. Tu avais passé la nuit dernière à sillonner dans une soirée capiteuse sans te soucier du lendemain. La déchéance éreintait ton être. Depuis toujours. Tu suivais son sillage avec une terrible envie. La décadence comme mantra. La luxure comme livre de chevet. Tes pas foulèrent le sol, errant jusqu’à la salle de bain. Fouillant silencieusement dans tes affaires, tu trouvais une potion anti-gueule de bois ainsi que des gouttes pour tes iris. Tu redressais ton échine, déployant ta carcasse tentant de retrouver une nuance de panache. Ce ne fut que lorsque tu glissas ta chair sous l’eau glacée, que tu sortis enfin de ta torpeur. D’un pas plus habile, tu allais vers ta malle et c’est dans un froissement de tissus que tu t’enveloppais de l’uniforme réglementaire. Ton regard glissa lentement sur le tas de parchemins qui jalonnait le pied de ton lit. Cela avait beau être le week-end, les cours et les professeurs n’oubliaient pas de vous assommer de travail. Si tu parvenais à te débarrasser rapidement de ça, tu pourrais te hisser sous ta couette plus rapidement. Et pourquoi pas, en charmante compagnie…
Lorsque tes mains poussèrent les portes de la bibliothèque, l’atmosphère écrasante des lieux t’enveloppa de ses bras doucereux. La nonchalance se mit à se promener de façon lancinante aux creux de tes veines éveillant soudainement un besoin de te distraire. Lente agonie. Lente dépression. Tes yeux alors à l’affut de la moindre chose qui pourrait égayer cette journée suintant l’ennui. Déserté, les vieux livres qui s’étalaient d’étagères en étagères ne suffirent pas à calmer ton instinct à présent bien éveillé. Quelques pas sur le parquet grinçant. Un regard vers une fille dont le sourire te laissait penser que tu t’étais déjà glissé entre ses cuisses sans même t’en souvenir. Un sourire en coin alors que tu détournais le regard, avançant vers les tréfonds des lieux. Observant un instant les titres des bouquins, suivant du bout des doigts la tranche de leur couverture, ta progression s’arrêta entre deux livres que s’écrasaient l’un contre l’autre, marquant par la même l’absence de l’un de leur congénère. Celui qui t’intéressait pour ton devoir. Ton regard agrippa alors une chevelure dorée. Lentement tu te mis à scruter sa fine silhouette, détaillant le profil de son minois avec une vive curiosité. Charmante créature qui errait parmi ton entourage sans prendre la peine de se bruler les ailes en t’approchant. Douce Eiréné que tu avais vu oeuvrer d’un oeil distant alors qu’elle s’évertuait à distiller son aide. Créature que bien des fois, tu aurais charmé juste pour la prendre contre un mur, à l’abris des regards, derrière une armure. Ton oeillade s’irrita sur sa cambrure alors qu’elle s’installait à une table, son dos en bouclier, sans savoir qu’un intrus l’observait avec une étrange avidité.
Silencieusement tu pris la décision de t’approcher de cette Gryffondor qui avait toujours aiguisé ta curiosité. Elle te semblait différente de ces affables donzelles que tu ramenais au creux de tes draps. Ta silhouette s’arrêta juste derrière elle et un instant tu restas immobile à moitié penché au dessus de son épaule. Le sillon de parfum sucré s’immisça dans les replis de ton odorat, tandis que la chaleur de corps irradiait sur ta chair. Penché à son côté gauche, ta main se posa non loin de la sienne, imposant ta carrure dans son aura. Etrange vision que de cette fille. Peut-être était-ce dû à son visage poupon. A cette candeur fraiche qui se dégageait d’elle. De cette douceur presque irritante et pourtant si affriolante. Une pureté. Une lumière. Qui t’attire. Qui t’attise. Un chemin lugubre se dessine déjà dans les méandres de ton esprit. Et si tu étais celui qui venait doucement l’attirer de l’autre côté ? Et si de tes assassines tu l’attirais dans ton ombre. Tenir cette éclatante aura. L’étouffer. La façonner. La briser.
Ta main glissa doucement sur la couverture du livre, sans lui demander la permission. Ton regard coula sur le titre. Ta voix, à peine plus haute qu’un murmure, presque chaleureuse brisa alors le silence qui avait jeté sa cape sur eux : « C’est donc toi qui a le livre qui m’intéresse. » Alors que vos regards se croisèrent enfin, tes yeux s’ancrèrent dans les siens. Tu t’éloignas légèrement, sans cesser de l’observer. Tu posas alors ton sac sur la table à sa gauche, tirant une chaise afin de pouvoir t’y installer. « Je peux ? Comme ça on pourra consulter le livre à tour de rôle. » Ton regard incandescent est à présent accroché à elle. Détaillant chacune de ses réactions, chacun de ses gestes.
ette fois elle n'avait pas eu le choix, elle avait pris du temps pour passer à la bibliothèque, elle devait rendre un devoir dans quelques jours et elle avait pris son courage à deux mains pour s'y mettre. Heureusement elle avait pu trouver le livre dont elle avait besoin et s'était installée un peu plus loin dans le fond de la bibliothèque. Depuis peu, c'était son endroit favoris pour travailler quand elle avait besoin de le faire ici, c'était plutôt à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes, ainsi elle pouvait communiquer avec Keith sans que personne ne se rende compte qu'elle parlait toute seule, le fait qu'elle soit obligée de chuchoter était également une bonne chose. "Humm voyons voir..." marmonnait-elle tout bas tandis qu'elle explorait l'une des pages du livre, cherchant ce qui pourrait lui servir pour son devoir. Juste là Lex', regarde un peu plus bas, si avec ça on n’a pas une bonne note! "Attend, tu vas trop vite," répondait-elle tout bas C'est toi qui es trop lente! Se moquait-il avait de rire dans son esprit et d'arracher un sourire à la jeune fille. La présence physique de son jumeau lui manquait terriblement, mais au moins il y avait toujours des choses qui ne changeaient pas, comme leur façon d'étudier à deux, même si à présent Keith n'avait plus de devoir à rendre, il aimait toujours aider sa sœur et puis d'un autre côté ce n'était pas comme s'il pouvait vraiment faire autre chose...
Elle ne savait pas depuis quand elle était là, installée confortablement sur sa chaise, plongée avec son jumeau dans sa lecture, chose qui était rare, car ils n'étaient pas ni l'un, ni l'autre de grands lecteurs. Cependant, ils étaient capables d'une concentration extrême quand il le fallait. Pandore sursauta, au moment même où une main se posa sur le livre. Son cœur venait de manquer un battement tandis qu'elle relevait un regard assassin sur celui qui avait osé la déranger avant même de savoir de qui il s'agissait... Sa surprise devait se lire sur son visage, tandis qu'elle essayait de comprendre de remettre les choses dans leur contexte, elle ne l'avait pas vu, ni entendu, pas même sentie arrivée tellement elle avait été absorbée. Et de tous les élèves qu'il y avait à Poudlard, il n'était certainement pas celui qu'elle imaginait mettre les pieds dans une bibliothèque. Alors qu'il y entre, s'approche d'elle, lui adresse même la parole et qu'il désire apparemment partager le même livre qu'elle... Cela semblait sortir tout droit de son imagination! Pourtant non, il était bien là, posant sur elle un regard étrangement... Fascinant... Et impressionnant. La bouche de Pandore s'entrouvrit tandis qu'elle peinait un instant de se souvenir de sa question, elle devait parler, elle devait dire quelque chose, mais impossible de s'en souvenir, elle était comme figée, trop abasourdis de le voir devant elle prêt à partager le livre avec elle...? Etait-ce vraiment ce qui la surprenait le plus? Où peut-être bien le fait de l'imaginer faire ses devoirs? Elle ne le connaissait pas, il venait d'une autre école et Pandore n'était pas du genre à juger, mais il ne lui avait fallu que de voir sa façon d'être avec certains, où d'entendre sa réputation qui n'était plus à faire au sein de l'école... Il devait être tout son contraire, tout ce qu'elle méprisait... Finalement, elle finissait par papillonner des yeux, comme si elle arrivait à se reprendre d'un coup et haussait les épaules.
"Je ne semble pas avoir vraiment le choix pas vrai?" Lâchait-elle d'une voix aussi basse que la sienne avec un ton seulement agacé, sans cacher que si elle avait pu, elle aurait choisi de travailler seule... Il était rare de toute façon de voir un Serpentard faire équipe avec un Gryffondor, cela avait une fâcheuse tendance à finir en carnage... Elle savait qu'il n'y avait pas d'autre exemplaire de ce livre libre en ce moment, elle finissait alors par repousser le livre dans sa direction, prête à le partager avec lui. "Je ne t'imaginais pas tellement en rat de bibliothèque." Laissait-elle échapper d'entre ses lèvres sans vraiment le vouloir, avant de se mordre instinctivement l'une de ses dernières. Elle ne s'imaginait pas grand chose à son sujet en réalité d'ailleurs, en dehors de ce qu'elle pouvait entendre dans les couloirs... Ah ça, moi non plus! Entendait-elle Keith s'exclamer dans son esprit, elle pouvait comprendre à son ton que la situation ne lui plaisait pas plus qu'à elle, cependant il avait toujours été le plus impulsif des deux et en ce moment c'était sûrement mieux. Après tout elle avait plutôt bien avancé dans son devoir et avec un peu de chance elle aura bientôt fini... Si lui pouvait arriver à partager un livre, elle pouvait aussi le faire n'est-ce pas?
AVENGEDINCHAINS
Andreï Dimitrov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique Célébrité : Stephen James Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016
Because the only thing the wolf will ever want to do is break you. He was a prince. He was fickle. He was rude. He was arrogant.
Dans une parfaite immobilité, Andreï vrilla son regard à celui de la jeune femme. Silencieux, il avait couler ses prunelles sur son échine alors qu’un sursaut s’était emparé du corps de la Gryffondor. Il jouait volontairement de sa proximité. De son arrivée silencieuse. Veillant à chacune de ses réactions. Le félin guettant avec patience sa proie. Pandore… Rien que son nom était au yeux du Slave un appel au péché. Première femme ayant foulé la Terre de ses pieds. Créature de la vengeance venue semer la discorde en ce bas monde. Sous ses airs graciles nouée à une beauté effarouchée. Pandore était celle qui avait ouvert la Boite. Boite de tous les maux. La Femme cédant à tous les vices qui lui étaient pourvu. Alors qui était la Gryfonne qui se tenait face à lui, son regard sombre scrutant le sien ? Son nom était-il un leurre ? Un avertissement. Les pensées d’Andreï se nouèrent en un noeud indémaillable. Il laissa trainer ses iris sur son visage poupon, s’arrêtant un instant sur ses lèvres charnues. Son visage reflétait l’étonnement. L’innocence. Elle semblait d’ailleurs peu encline à lui répondre. Douce Lionne aux allures fragiles. Hésitant quant à la réponse qui franchirait enfin la barrière de sa bouche.
Résistant à l’envie de s’installer sans attendre son accord, la patience s’entremêla à son esprit. Vertu qui lui était presque inconnue sauf en une circonstance bien précise : l’appât du gain. "Je ne semble pas avoir vraiment le choix pas vrai?" Un rire rauque s’échappa d’entre ses lippes tandis qu’il prenait déjà place sur le chaise à ses côtés posant son sac sur la table. « On a toujours le choix. Même quand tu choisis de ne pas choisir, c’est encore un choix. » Andreï reste alors un instant immobile, sans pour autant dévier ses prunelles de Pandore, un sourire en coin s’installant sur son visage. Même lorsqu’elle repoussa le bouquin en sa direction, il ne fit qu’observer son visage, sa main se hissant sur le soit disant objet de ses convoitises. Son assassine, légère, effleura la peau douce du revers de la main de l’Anglaise. Contact qu’il avait sciemment calculé laissant croire aux terribles règles imposées par le hasard. « Merci. » Serein, il finit enfin par la lâcher du regard afin d’ouvrir la couverture et de commencer à feuilleter les premières pages. Avec une nonchalance certaine, il laissa son échine rencontrer le dossier de sa chaise en un doux grincement. Il ne faisait que parcourir les pages en diagonale. A la recherche d’une information précise. Rapidement, les feuilles glissèrent sous ses doigts agiles. "Je ne t'imaginais pas tellement en rat de bibliothèque." Il s’arrêta alors dans sa lecture sans pourtant lever les yeux des mots qui l’intéressaient. Le livre se retrouva poser alors sur la surface de bois rugueux de la table. Il glissa sa plume dedans comme marque page avant que les feuilles ne filent au gré de leur poids.
Sa chaise racla en un grincement le sol tandis qu’il se rapprochait de Pandore. Légèrement. Juste assez pour entamer une conversation à voix basse. Juste assez d’espace pour elle. Juste assez pour qu’il puisse s’enivrer un instant de son odeur. Il apposa son coude sur la table et appuya son visage au creux de sa paume afin de reprendre son observation. Il glissa ses yeux dans les siens et prit finalement la parole : « Et bien dis moi ce que tu imagines de moi alors… » Il marqua l’espace de quelques instants une pause. « Pandore. » Il était curieux. Curieux de savoir ce qu’elle savait de lui. Andreï connaissait très bien les rumeurs qui le précédaient. Homme à femmes, macho, pervers insatiable… qu’il s’agisse de femmes ou d’homme. Une image sombre tournait sans faille autour de lui. Et il entretenait ces propos, les alimentaient. Jamais pour autant une étudiante n’y avait vu de problèmes pour partager sa couche. Déjà à Durmstrang il en avait été ainsi. Il n’y avait pas de raison que cela change une fois dans cette école de miséreux. « Je ne sais pas grand chose de toi. »Enchaina-t-il néanmoins avant qu’elle ne prenne la parole. « Mais si je me fis à ton prénom, c’est peut-être moi qui devrait me méfier des apparences. » Un sourire en coin étire alors ses lèvres. « Est-ce que toi aussi tu vas ouvrir un écrin et m’apporter tous les maux du monde ? » D’un mouvement souple, il libère sa main qui portant jusqu’à lors son visage et s’enfonce doucement contre le dossier de sa chaise. Ses iris s’ancrent dans celle de Pandore. Lentement, il tente de la jauger. La scrute. L’épie. Son envie de jouer lui vrille les entrailles. Avec l’agilité d’un équilibriste, il enfile un masque. Un masque trop beau pour être honnête. Mais qui se cachait derrière ses apparats ? Un joueur qui avait envie d’imposer ses règles à la jolie Pandore.
'une simple phrase, Pandore ne s'était pas imaginer se retrouver dans cette situation. A quoi jouait-il? Que cherchait-il au fond? Son regard ne lâchait pas celui de la gryffonne et elle devait bien avouer que cela la perturbait légèrement sans savoir si c'était quelque chose de bien ou de mal. Sa dernière phrase néanmoins lui arrachait un demie sourire sans qu'elle ne le veuille vraiment, elle ne savait pas si elle devait être étonnée qu'il connaisse l'histoire du prénom qu'elle portait ou pas... Après tout, elle était déjà étonnée qu'il puisse mettre les pieds dans la bibliothèque pour étudier... Peut-être que finalement, il y avait une autre facette du garçon qu'elle ne connaissait pas, une facette dont personne ne parle. Pandore était bien placée pour savoir que les ragots allaient bon train dans cette école... Elle sentait l'esprit de son frère se réveiller en elle, gigoter comme s'il ne tenait pas en place, mais il ne pouvait aller nulle part ailleurs. Il n'aimait pas que ce Serpentard soit aussi près de sa sœur, il n'aimait pas le regard qu'il portait sur elle et s'il avait eu son propre corps il serait venue se servir de celui-ci pour en faire un rempart pour sa jumelle! Ne te laisse pas embobiner. lâchait-il dans son esprit, le ton de sa voix était à peine audible, sourd et Pandore ressentait une colère nouvelle qui coulait dans ses veines ce qui lui faisait froncer les sourcils, elle se sentait frustrer sans savoir comment...
C'était ce qui était le plus étrange dans cette histoire, avoir son propre frère dans sa tête n'était pas déjà normal en soit, mais ressentir ses émotions c'était encore plus compliqué à gérer, quand elles étaient assez forte elles venaient même ce mélanger à celle de Pandore comme en cet instant et la jeune fille avait parfois bien du mal à ce contrôler, elle prit un instant pour respirer un bon coup et se concentrer sur son jumeau. Ne t'inquiète pas, je suis assez grande Keith et je pense très bien savoir à quoi m'en tenir avec lui! Reprend-toi, je n'ai pas besoin de perdre le contrôle maintenant et de passer de nouveau pour une idiote. Lui répondait-elle par le même biais, ce qui lui avait coûté pas mal d'énergie puisqu'elle devait en même temps surveiller ses émotions pour ne pas se laisser submergée et puis si elle avait répondu à voix haute, à coup sur le garçon à côté d'elle aurait compris à quel point elle n'était pas net, en même temps qu'est-ce que cela aurait changé? Il lui aurait peut-être foutu la paix? Ou pire, il se serait mis en tête de l'emmerder à chaque fois qu'il la croiserait dans un couloir... Relevant le regard vers lui, elle décidait de reprendre le livre pour ne pas rentrer dans son jeu du regard, elle le rouvrait à la plage où il s'était arrêter, tandis qu'elle réfléchissait à quoi lui répondre tout en se concentrant pour paraître intéressée parce qu'elle était en train de lire alors qu'en fait ce n'était pas du tout le cas, elle sentait encore son regard peser sur elle sans même savoir s'il continuait de la regarder ou non... Elle s'éclaircissait la voix pour essayer de gagner un minimum de constance avant de prendre la parole, elle commençait aussi par hausser les épaules.
"Rien de plus que ce qu'on peut entendre sur toi, quelqu'un qui prend de haut la plupart des gens, macho avec la gente féminine et quelqu'un qui pense que tout lui est dû uniquement grâce au sang qui coule dans ses veines." Finalement c'était-elle cette fois qui avait tourné le regard vers lui et qui avait planté ses prunelles dans les siens, elle devait avouer que c'était la colère de son jumeau qui lui avait donner le courage de lui dire ses vérités en face sans sourciller une seule fois, sans paraître faible, sans se démonter. Quant au livre, les pages se mélangeaient de nouveau sans avoir l'air d'avoir un but précis... Pandore se mordillait la lèvre tandis qu'elle réfléchissait à ses paroles, mais elle était quelqu'un d'honnête et elle parlait avant de ne plus en avoir le courage. "En fait, je suis même étonnée que tu m'adresse la parole, ma famille est loin d'être des plus importantes." Lâchait-elle, son sang était pur, ça oui mais, les Heather étaient surtout des gens sans histoire, ils évitaient de se mêler de ce qui ne les concernaient pas, c'était des gens bien et aimant. Sa main se posait sur le livre qui en fait c'était totalement refermé, elle caressait la couverture du bout des doigts tandis qu'elle réfléchissait à l'histoire de son nom... Sa famille ne l'avait pas appelé ainsi à cause de cela, elle ne savait même pas s'ils y avaient vraiment pensée en fait...
"Tu risques d'être déçu... Je suis loin d'être celle dont il faut se méfier, je porte ce nom en souvenir de mon arrière-grand-mère, pas d'histoire bien palpitante à raconter, si ton but en m'approchant était d'un quelconque plan malsain tu perds ton temps. Mais je... Je n'ai pas la prétention de savoir pourquoi tu te trouves dans cette bibliothèque." Finissait-elle par dire même si elle était persuadé que cela ne devait pas être pour un devoir, elle avait beau essayer elle ne le voyait pas du genre à aimer étudier... Le voir derrière un livre devait être aussi terrifiant que lorsqu'il plantait son regard dans le sien comme il n'arrêtait pas de le faire depuis qu'il était arrivé. "Est-ce que... Tu as trouvé ce que tu voulais?" Demandait-elle en désignant le livre de la tête, son regard n'arrivait pas à être fixe, le regardant lui, puis le livre, puis balayant la bibliothèque du regard, elle le savait, elle l'avait su depuis qu'il s'était approché d'elle, partager un livre avec lui était une très, très mauvaise idée...
AVENGEDINCHAINS
Andreï Dimitrov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique Célébrité : Stephen James Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016
Because the only thing the wolf will ever want to do is break you. He was a prince. He was fickle. He was rude. He was arrogant.
Le silence était aussi important que les mots. Andreï aimait en jouer autant qu’il portait un net intérêt sur la mesure des propos qui s’emparaient de ses lippes et qui s’en échappaient. Il en allait de même concernant ses gestes, ses regards. Oeillades appuyées, attitude nonchalante. Qu’importe l’instant, qu’importe l’endroit, il n’était que contrôle. Rares étaient les fois où il se laissait réellement aller. Seule la colère parvenait parfois à le prendre de court et le submergeait en une douce folie embrasante. En cet instant, le Serpentard se contentait de la fixer, attendant ses réponses comme pour la juger ou non digne de son intérêt. Un laps de temps très court durant lequel, la jolie poupée sembla perdu dans les méandres de ses pensées. Ses iris glissèrent sur ses épaules qui se hissèrent avant qu’elle ne lui réponde. "Rien de plus que ce qu'on peut entendre sur toi, quelqu'un qui prend de haut la plupart des gens, macho avec la gente féminine et quelqu'un qui pense que tout lui est dû uniquement grâce au sang qui coule dans ses veines." Un fin sourire étira ses lippes alors qu’elle attrapait de nouveau le bouquin, comme un relai circulant entre eux. Un calumet autorisant la parole à l’autre. Andreï planta son regard dans celui de Pandore. « Un vrai connard en somme. » Il détourna son visage observant les alentours. Quelques élèves avaient le nez plongé sur leur parchemins, d’autres déambulaient entre les étagères. Le sourire qui s’était installé sur ses traits ne s’étaient pas estompé. Sa réputation, il en avait plus que conscience et cela ne dérangeait en rien. Après tout, sa poignée d’amis lui suffisait. Quant au reste, tant que les femmes continuaient d’écarter les cuisses pour lui, il se fichait bien du reste. Il y avait toujours une idiote qui pensait pouvoir se l’accaparer. Le changer pour mieux s’y accrocher. Seulement Andreï restait cet être exécrable indépendant. A ses yeux, les femmes n’étaient qu’ivresse et tentation. Seule une ou deux étaient jusqu’à lors parvenu à se démarquer. Faisant d’elle de précieuses amies. Mais qu’en était-il de cette Pandore ? Sa voix vint alors le tirer de ses pensées alors qu’elle ajoutait. "En fait, je suis même étonnée que tu m'adresse la parole, ma famille est loin d'être des plus importantes." Lentement, ses prunelles claires se posèrent à nouveau sur celles de la Gryffonne. Il ignora volontairement ces derniers mots, son esprit cherchant quelle serait la réplique idéale pour lui fermer son clapet tout en la forçant à réfléchir. S’il devait au moins lui reconnaitre un mérite, ce serait celui d’être honnête. Vertu qui lui était presque inconnue tant il aimait jouer tel un malsain en pleine crise d’addiction aux mensonges. "Tu risques d'être déçu... Je suis loin d'être celle dont il faut se méfier, je porte ce nom en souvenir de mon arrière-grand-mère, pas d'histoire bien palpitante à raconter, si ton but en m'approchant était d'un quelconque plan malsain tu perds ton temps. Mais je... Je n'ai pas la prétention de savoir pourquoi tu te trouves dans cette bibliothèque." Il hocha lentement la tête restant persuadé que son patronyme était un signe, un appel à la tentation. Un défi alléchant qui s’offrait à lui, à ses assassines déjà tendues dont l’appel de la chair lui donnait des idées qui auraient choqué la tenancière des lieux. Il jeta un regard malicieux à l’Anglaise alors qu’il s’imaginait en train de la prendre à même cette table en bois brute balançant au loin ce foutu bouquin. "Est-ce que... Tu as trouvé ce que tu voulais?" « Bien plus que je ne l’imaginais. » Il se pencha légèrement en avant et attrapa le livre de nouveau. S’arrêtant un instant sur la main de Pandore qui en caressait la couverture. C’est avec une lenteur délibérée qu’il se saisit de l’objet, laissant leur peau en contact l’espace de quelques secondes. « En fait, je me fous complètement de ce livre, Pandore. » Il hissa légèrement le livre entre eux, le dressa tel un rempart qu’il garda pourtant entre les mains. Car si lui ne s’en souciait guère, il avait bien noté qu’elle en avait besoin. Et s’il le gardait près de lui, il l’obligeait à rester en sa compagnie quelques instants encore. « Mais je suis déçu. » Il détourna le regard, observant le livre, ses phalanges en dessinant son contour. « Je ne pensais pas que tu serais du genre à juger un livre à sa couverture. » Il repoussa finalement le livre vers elle. Comme une offrande lui laissant le choix de s’enfuir. Une opportunité de s’en aller sans demander son reste. Ou bien de franchir un pas. Une minuscule avancée qui pourrait bien changer sa vie à jamais. La sienne et celle d’Andreï. Du bout des doigts, il tapota le bouquin avant de retirer sa main sans pourtant autant cesser de l’observer elle. « A toi de voir si tu souhaites te faire ta propre opinion ou bien écouter les bruits de couloir. » Puis après quelques secondes, il ajouta avec un sourire provocateur. « Il parait que les Gryffondor sont courageux. Vrai ou faux ? »
a jeune gryffone était plutôt perdue elle devait bien l'avouée, elle ne comprenait pas ce qu'il voulait, pourquoi était-il là à lui parler s'il se fichait bien du bouquin? Pourquoi son avis sur ce qu'elle pensait de lui pouvait bien avoir une quelconque importance? Il avait l'air d'être de ceux se fichant totalement de ce que les gens pensent de lui... Alors pourquoi venir vers elle ainsi... Il devait bien y avoir un but, sauf qu'elle ignorait lequel et ne pouvait pas s'empêcher d'être méfiante envers lui. Il avait le chic pour arriver à diviser ses émotions en quelques phrases, arrivant à la faire sourire quand pourtant il ne lui inspirait que du malaise et une envie de partir et de le laisser avec son bouquin. Et là à présent, tout sourire quittait son visage tandis qu'elle devenait sûrement blanche que la neige qui tombaient dehors... "Vrai..." Répondait-elle la lèvre tremblotante, les larmes lui étaient montés tellement vite aux yeux que cela l'avait surprise, cependant aucune ne coulait, elle ne lui aurait jamais fait ce plaisir... Les souvenirs étaient revenus de plein fouet, lui infligeant une nouvelle fois cette torture... Revoyant son jumeau tellement courageux ce lancer dans la bataille si sûr de lui, sans y réfléchir à deux fois, étant certains que la cause pour laquelle il se battait serait juste, en étant sûr que tant que sa jumelle était à ses côtés il ne lui arriverait rien... Pourtant, elle avait failli à son devoir... Et elle se secouait avant même de revoir le visage du mangemort qui lui ôté la vie et qui hantait la plupart de ses rêves...
"Mais parfois le courage à un prix." Lâchait-elle d'une voix à peine audible en reportant son attention sur le garçon. Bien sûr il ne devait pas comprendre un seul mot de ce qu'elle était en train de dire, il ne devait même pas savoir ce qui s'était passé pour Pandore à peine quelques mois plutôt et il venait lui parler de courage? Le courage pour elle s'était de devoir se lever tous les matins, de continuer à vivre alors que son jumeau lui devait se contenter d'être dans sa tête, son courage à elle s'était de devoir continuer pour deux! Doucement une colère sourde s'installait en elle, la sienne, celle de son jumeau? A vrai dire elle n'en savait rien et en ce moment elle s'en fichait, elle se servait de cette colère pour se reprendre et faire disparaître ses larmes aux bords des yeux qui avaient dû les rendre brillants trahissant toute la faiblesse qu'elle avait en elle. Ses iris plongés dans celle du garçon, sa voix tranchait avec la douceur dont elle avait fait preuve quelques instants plutôt.
"Les bruits de couloir, provienne toujours de quelque part! Il y a toujours un fond de vérité dans les ragots qu'on entend." Elle se cachait derrière cette colère qu'elle ressentait, cela lui permettait de se construire un rempart bien plus solide que ce qu'elle avait jusqu'ici et de pouvoir lui tenir tête. Elle posait la main sur le livre, comme pour reprendre son bien, puisque lui n'en avait rien à faire, mais elle ne s'en allait pas pour autant, elle n'avait pas fini son devoir et elle ne voyait pas pourquoi elle devrait fuir devant lui. Un connard, oui en gros c'était un peu comme ça qu'on le définissait, elle avait été surprise de l'entendre le dire, mais ne l'avait pas relevé, elle ne le connaissait pas et Pandore ne se permettrait de l'insulter tant qu'il ne lui avait rien fait. Rouvrant le livre, elle tombait naturellement sur la page ou se trouvait sa plume... Son regard ce perdit quelques instants tandis qu'elle regardait l'objet si simple et si complexe à la fois, un peu comme lui... Elle prit la plume dans sa main avant de la lui tendre.
"Il me semble qu'elle est à toi." Sa voix était tout de même moins dure que lors de sa phrase d'avant, mais sa main ne tremblait pas, il n'y avait aucune peur dans son regard, il cherchait à la déstabiliser et elle voulait lui montrer que cela ne fonctionnait pas. Elle ne savait pas pourquoi il était venue vers elle, c'était vraiment une question à laquelle elle ne trouvait pas de réponse, cependant plus vite il repartirait et plus vite elle pourrait se replonger dans ses révisions... "La couverture d'un livre ne fait pas tout..." Admettait-elle un instant en reprenant ses paroles, laissant quelques secondes de pause avant de reprendre. "Mais elle en révèle quand même beaucoup." Disait-elle simplement, sa façon à elle de dire que son opinion n'était peut-être pas toute faite, mais elle était évidemment déjà bien orienté, elle n'était pas née de la dernière pluie et elle se doutait bien que la plupart des rumeurs qui parlaient de lui devait être fondées, son être, ce qu'il laissait paraître de lui, le laissait facilement deviner et il était dans la maison des serpentards, bien plus de signe qui lui en fallait pour lui laisser difficilement le bénéfice du doute...
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Andreï Dimitrov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique Célébrité : Stephen James Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016
Because the only thing the wolf will ever want to do is break you. He was a prince. He was fickle. He was rude. He was arrogant.
Il sonde avec précaution l’esprit de la blonde. Avance méticuleusement, à pas légers. Il a étouffé le boudin qui sommeille en lui pour ne pas la braquer, pour mieux l’apprivoiser. A l’image d’une bête apeurée qu’on tente d’amadouer. Il cherche. Comment attiser sa curiosité, comment l’emmener près de lui. Une traque en subtilité, en douceur. Andreï s’adapte, change de visage selon ses humeurs, selon ses envies. Il se modèle selon ses besoins. Un temps violent, un temps patient. Lorsque la volonté gagne son ambition, il est alors capable de tout. Même de passer pour un parfait gentleman. S’il n’est pas un assidu des études, il n’est pas pour aucun un idiot. Ingénieux, il sait comment relié à sa cause avec d’astucieux jeux de rôle. Manipulateur dans l’âme, véritable caméléon, il s’adapte au paysage. Mais pour ce faire, il faut cerner sa proie. La comprendre, saisir ses limites. Fin limier, Andreï est un joueur qui parvient à lire aisément dans l’esprit de ses adversaires. Et s’il a bien compris une chose avec Pandore, c’est qu’il ne faut en rien la brusquer. Alors, il tâtonne. Creuse avec légèreté. Il la laisse venir à lui. Lentement. Sûrement. Ce n’est qu’une ébauche. Une première rencontre. Le début d’une partie qui s’annonce exaltante. Petite perle brute qui ne demande qu’à être taillée entre ses doigts agiles. Il se délectera de sa victoire aussi lente soit elle à acquérir. Car il en est persuadé à présent. Il la veut dans les mailles de son filet. Sombre toile qui s’effondrera sur la Lumière qui irradie de Pandore. Envie pernicieuse de l’étouffer dans son ombre. L’attirer dans ses méandres, dans son labyrinthe de la douleur. Et, sans savoir d’où lui vient ce sentiment, il ressent qu’elle est déjà en train de marcher dans cette ruelle dangereuse. Il n’a plus qu’à lui prendre la main de son assassine empoisonnée puis la guider sous ses ailes d’ange déchu.
Il reste néanmoins silencieux alors qu’elle répond les prunelles noyées par quelques larmes. Insensible, il sait qu’il se devrait de réagir d’un commentaire agréable mais se mure dans les abysses. « Mais parfois le courage à un prix. » Il l’observe de ses prunelles claires, ses doigts tapotent le bois de la table comme s’il cherchait quelque chose à répondre. « Les bruits de couloir, provienne toujours de quelque part! Il y a toujours un fond de vérité dans les ragots qu'on entend. » Il glissa ses yeux vers la main de Pandore qui s’était à nouveau saisi du livre. Il se grisa un instant dans l’idée satisfaisante que malgré tout, elle restait. Dans la défiance, mais elle ne s’en allait pas. Il prit la plume qu’elle lui tendait afin de récupérer son bien. « Tu me réponds des phrases toutes faites Pandore. As-tu quelque chose à craindre ? » Il détourne un instant son attention et fait glisser sa plume entre ses assassines. Son esprit est ailleurs, il cherche sans savoir quoi. Il se perd dans son observation de l’agitation alentour alors qu’ils semblent tous les deux dans une bulle étrange où il n’y a plus que leur conversation qui prend place. Coupés du reste de Poudlard durant quelques minutes. « La couverture d'un livre ne fait pas tout… » Sa voix le sort de ses pensées, il scinde ses iris dans les siennes. Azur de ses prunelles dans le bleu glacé des siennes. Il s’y ancre avec insistance sans dévier. "Mais elle en révèle quand même beaucoup. » Il laisse un souffle s’échapper d’entre ses lippes et ses mains noires d’encre se glisse dans sa chevelure. Un instant pour réfléchir. Un seconde pour mettre de l’ordre dans ses idées. Il comprends que son petit jeu, que sa soudaine lubie prenant les traits de Pandore, ne sera pas une tâche aisée. Cela éveille en lui un mérite d’autant plus fort. Un désir insatiable attise son être. Il lui vrille ses entrailles et un noeud d’excitation sournoise s’y immisce sournoisement.
Dans un léger raclement, la chaise foule le sol et se rapproche doucement de celle de Pandore. Une proximité, légère, sans trop en faire. Il s’accoude sur la table et impose sa prestance à la Gryffonne. Un murmure, un ton de la confidence. « Je pense qu’une couverture de livre est mensongère. » Il reprend le livre des mains de Pandore et le tourne de façon à présenter la quatrième de couverture. « Combien de fois t’es-tu faite avoir par un résumé alléchant ? » Sa voix rauque enroule les airs, à peine plus forte qu’un souffle. « Plus d’une fois, j’ai cru aller à l’encontre d’une merveilleuse histoire. Plus d’une fois la déception s’est accrochée. » Parallèle entre l’histoire palpitante d’un livre et la vie réelle. Douce confidence presque réelle. Un silence s’instaure et comme depuis le début, il ne cesse de l’observer. Et puis, après quelques minutes, il s’enfonce dans sa chaise et reprends alors :
« C’est quoi ton résumé de quatrième de couverture ? » Son regard brille de malice. Une façon comme une autre d’apprendre à faire connaissance. Il cherche à manipuler derrière un air innocent. Il sait qu’elle se méfie, qu’elle n’a pas confiance, mais cela viendra. Avec le temps, avec l’usure. Il sait se faire malin lorsqu’il le faut. Il ne sait pas pourquoi Pandore attise autant sa curiosité. Derrière ses airs de gentille petite Gryffondor, il a envie de gratter plus loin. Et puis après tout, les bruits de couloir ne font pas que des éloges à son sujet non plus après tout. Et c’est aussi ces petites rumeurs qui l’intriguent…
a couverture d'un livre et le résumé d'un livre était pour Pandore deux choses différentes. La couverture c'était ce qui attirait l'œil, ce qui donnait envie ou non d'en savoir plus de retourner le livre pour connaître le fameux résumer, il fallait déjà céder à la tentation de la couverture pour en connaître plus... Quant au résumé... C'était-elle déjà fait avoir? Elle réfléchissait mais en réalité, la jeune fille n'était pas si littéraire que ça, elle se trouvait dans la bibliothèque oui, mais seulement pour son devoir... Il lui arrivait de lire oui bien entendu, lorsqu'elle avait un réel coup de cœur pour une histoire mais ce n'était pas ce qu'elle préférait... Cela n'avait rien à voir avec ce qui faisait battre son cœur à mille à l'heure, lorsqu'elle entendait de la musique, à ce qui la faisait vibrer quand elle même en jouait! La proximité nouvelle du serpentard la déstabilisait encore un peu plus. Ses yeux n'arrivaient pas à se poser, jonglant entre le livre, le regard si hypnotisant d'Andreï ou encore ses tatouages qui dépassait de ses vêtements, elle n'avait jamais vue le garçon d'aussi près, elle ne s'était jamais arrêter pour le dévisager non plus... Il la rendait mal à l'aise et en même temps, elle avait envie de lui tenir tête, elle ressentait cette petite envie de fuir, mais elle n'avait pourtant pas peur. Des émotions si contradictoire qui avaient tendance à la perturber encore plus que ce n'était déjà le cas... Il lui avait posé des questions? Pourtant elle, elle en avait d'autre, se mordillant la lèvre en regardant la quatrième de couverture de livre, elle se demandait pourquoi elle. Pourquoi était-il là, en train de lui parler à elle? Il était plus vieux, il ne devait pas manquer d'ami, alors pourquoi s'intéressée à sa personne? Qu'avait-elle? Sa main venait caresser le livre une nouvelle fois, tandis qu'elle glissait un regard en coin vers le garçon à ses côtés.
"Pourquoi viens-tu me parler à moi?" Demandait-elle en tournant la tête vers lui en plongeant des prunelles remplie d'incompréhension vers lui. Elle avait totalement conscience qu’elle ne répondait pas à sa question et en posait une autre, mais elle avait besoin de savoir, elle avait besoin de comprendre... Avait-il entendu parler d'elle? Est-ce que lui aussi trouvait chouette le fait qu'elle parle toute seule? C'était la dernière lubie du coin? Etait-il là pour voir à quel point elle était folle? Elle était presque tentée de lui demander si Emeline l'envoyait, un demi-sourire se fit sur son visage, mais il partit tout aussi vite, tout en se disant que cela serait assez mesquin de sa part et elle ne les avait jamais vues ensemble... Cependant les questions tournaient sans cesse dans sa tête lui donnant légèrement le tournis.... "De toute les personnes qu'il y a dans l'école..." Disait-elle en jetant un regard circulaire dans toutes les directions de la bibliothèque. "Tu viens me parler à moi?" Cela n'était pas réellement une question, elle n'avait pas d'ailleurs fini et n'attendait pas qu'il réponde avant de reprendre. "Tu dois le savoir bien mieux que moi! Qu'est-ce qu'on peut bien raconter de plus sur moi? Quel est mon résumé? Pourquoi es-tu là?" Parce qu'il devait bien savoir quelque chose non? S'il en avait rien à faire de ce livre il ne s'était tout de même pas pointé au hasard en se disant qu'il allait faire la causette avec la première personne qu'il allait voir? Surtout qu'elle se trouvait tout au fond de la bibliothèque, plutôt à l’abri des regards d'ailleurs, elle n'était donc pas la première personne qu'il avait croisé loin de la...
Le livre était finalement fermé et elle ne savait pas si elle allait pouvoir terminer le devoir pour lequel elle était venue, pas tant qu'il serait là en tout cas, car quelque chose lui disait qu'il ne serait pas du genre à la laisser travailler tranquillement... Elle ouvrait la bouche en même temps qu'elle cherchait ses mots un instant. "A toi de me le dire, devrais-je craindre quelque chose? " Demandait-elle finalement pour répondre à sa première question, le défiant un instant du regard tout en se disant que sa réponse serait à quatre-vingt-dix-neuf pour cent fausse, mais elle n'avait pas pu s'empêcher de le lui demander rien que pour voir à quel point il pouvait être persuadant... Il n'était finalement pas le seul à vouloir gratter sous la surface, elle voulait savoir, elle voulait comprendre pourquoi il s'intéressait tout à coup à elle et elle était persuadée qu'il devait y avoir autre chose là-dessous...
AVENGEDINCHAINS
Andreï Dimitrov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique Célébrité : Stephen James Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016
Because the only thing the wolf will ever want to do is break you. He was a prince. He was fickle. He was rude. He was arrogant.
Les iris d’Andreï glissèrent sur les lippes que Pandore mordilla nerveusement. Bien installé sur sa chaise, le Serpentard se laissait aller à ses pensées, parcourant minutieusement les traits éthérés du visage de la Gryffonne. Il pouvait ressentir de sa place les questions qui s’entrechoquaient dans son esprit. Il devinait déjà les interrogations qui allaient franchir la barrière de ses lippes. La nervosité était palpable, elle émanait de chaque pores de sa chair. Une nervosité mais aussi la curiosité. Curiosité qui retenait l’Anglaise qui déjà glissait lentement entre les griffes acérées d’Andreï. Parce qu’il voulait les planter dans sa carcasse mais bien plus que cela. Le Russe voulait se l’approprier, la marquer dans son être. Perturber cette petite Lumière fragile qu’un simple souffle ferait vaciller. Il voulait l’éreinter de son ombre malsaine, l’enlacer. La tatouer de son nom de façon invisible, qu’elle ne puisse jamais plus l’oublier. Plaisir exécrable résidant dans la douleur de l’autre, risquant au passage de s’y brûler les ailes. Mais l’incube bien trop enlisé dans ses envies indomptables, deviendrait lentement aveugle.
Pourquoi ? Telle fut la question qui fusa dans les airs. Que devait-il répondre à ça ? Qu’il voulait écraser son être ? La faire chuter avec lui dans les méandres apocalyptiques de la douleur ? Il voulait voir son halo de lumière vaciller jusqu’à ce qu’il s’éteigne entre ses bras sataniques. Andreï voulait l’amener sur son chemin, celui de la déchéance. Il voulait salir cette image un peu trop parfaite qu’elle renvoyait aux autres. Vile créature féminine appelant au péché. Au péché de la chair, de la frivolité. Créature indigne de confiance. En quoi serait-elle différente ? Il voulait arracher son masque, la dévoiler au grand jour. La planter devant un miroir et n’y voir que le reflet d’une mégère qui ne valait pas mieux que les autres. Les interrogations fusèrent et percutèrent Andreï. Un flot acariâtre d’où émanait une colère sourde. Silencieuse. Insidieuse. Elle rampait, lentement, discrète mais elle était là. Perfide colère qui s’était immiscée dans la verve poignante de la jeune femme dont les yeux humides s’étaient à présent embrasés, laissant place à une pointe de méfiance. De rancoeur.
« C’est le moment où tu veux que je sois honnête ? » Un sourire en coin ourla ses lippes charnues alors qu’il passait sa main noire d’encre dans sa chevelure comme s’il cherchait une réponse quelconque. Son attention se porte quelques secondes sur le bouquin, objet de leur échange. Faux semblant d’un relai entre eux. Il pointa de son index le grimoire. « A la base, je le cherchais vraiment. » Il releva son regard azuré sur son visage, détaillant ses traits poupons, dérivant sur la ligne de sa mâchoire puis sur ses lèvres rosées. « Disons que le fait qu’il soit entre tes doigts m’a donné une excuse pour t’approcher. » Silence volontaire qu’il instaure à la fin de cette phrase plongeant de nouveau son regard dans le sien. Deux paires bleutées se confrontant l’espace de quelques secondes. Ses doigts se mirent à tapoter la surface en bois, puis glissèrent sur ses nervures. « Tu m’intrigues. » La bombe était lâchée, la grenade dégoupillée. S’il avait déjà approché sa chaise d’elle quelques minutes auparavant, il se pencha doucement. S’il était plus grand qu’elle, elle n’était pas une brindille pour autant mais il lui imposa sa présence dans son aura. Se hissant sur son périmètre de sécurité qu’il avait jusqu’à lors encore respecté, cerclant ainsi à ne pas la faire fuir. Certaines femmes ont besoin d’être percutées, malmenée pour les attiser. D’autres, plus farouches, nécessite que l’on prenne des gants. C’était exactement ce qu’il ressentait en présence de Pandore. Qu’il ne fallait pas brusquer, lui laissait sa zone de confort sans quoi le point de non retour serait franchi. Andreï savait être patient lorsqu’il le désirait. Et s’il y allait plus qu’en douceur, jouant sur les mots, tentant d’attiser sa curiosité pour mieux la saisir, il avait soudainement envie de se rapprocher. Se rapprocher car il lui faisait un aveux. Comme sur le ton de la confidence, secret inavouable qu’elle seule se devait d’entendre. « Pour moi, les femmes sont vénales. Alors quand je te vois, gentille avec ton entourage sans rien en contrepartie ça m’intrigue. » Il cligne un instant ses paupières. Il cherchait à mettre en forme ses idées, ses mots. Soupesant chacun d’entre eux afin de ne pas en placer un plus haut que l’autre. Indirectement, mais volontairement et l’air de rien, il venait de lui avouer qu’il s’intéressait à elle depuis déjà quelques temps. « Ton résumé ? » S’éloigne aussi rapidement qu’il a pu s’approcher d’elle gardant un air songeur sur son visage et se frotte la mâchoire. « Et si tu me laissais le temps de tout découvrir plutôt ? » Il inspire lentement, puis plante de nouveau son regard dans le sien. « Si je promets que tu ne crains rien de moi, nous laisseras-tu une chance de nous connaitre ?
andore l'avait écouté jusqu'au bout, sans rien dire pesant ce qui pouvait être vrai, ce qui devait être faux... Elle s'était concentrer sur sa façon de faire, sa façon de bouger autour d'elle, elle n'avait pas bougé lorsqu'il s'était approché mais, elle ne se méfiait pas moins pour autant. Sa façon de la regarder lorsqu'il s'exprimait jaugeant si elle pouvait vraiment croire tout ce qui sortait de sa bouche ou non... Le fait qu'il cherchait réellement le livre au départ la rassurait légèrement, oui juste un peu jusqu'à ce qu'il lui avoue que cela faisait bien un moment qu'il voulait lui parler... Elle l'intriguait parce qu'elle était gentille? Elle se demandait vraiment si cela pouvait être une réponse convenable pour la question qu'elle avait posée... Personnellement, jamais personne ne l'avait intrigué parce qu'il se comportait comme le pire des cons... De plus était-elle réellement gentille avec tout le monde? Tant qu'on ne lui cherchait pas des noises oui... Sinon elle savait aussi se défendre...
En vérité, elle n'en avait pas vraiment eu l'occasion Keith avait été là depuis toujours, il avait toujours gardé un œil sur sa sœur et si elle avait le moindre problème il intervenait sans même réfléchir, comme elle l'aurait fait pour lui... Comme il l'avait fait cette fameuse année avec les Carrow... Pandore avait naturellement pris la défense d'un élève qui allait être puni, si Keith ne s'était pas interposé, c'était elle qui aurait été puni... Elle se rappelait encore les marques sur le corps de son jumeau qu'elle avait elle-même soigné. Ce fût la voix d'Andreï qui ramenait la jeune fille à la réalité, décidemment ce dernier avait le don pour faire revivre ses plus douloureux souvenirs... Elle se demandait combien elle allait en intriguer comme ça, elle devait peut-être se sentir heureuse du fait qu'il n'est pas parler du fait qu'elle parlait toute seule? Ou alors une fois qu'il aurait la preuve qu'elle n'était pas nette, il aurait ce qu'il voulait et lui ficherait finalement la paix?
"Personne n'est jamais tout blanc, ou tout noir." Lâchait-elle finalement en haussant légèrement des épaules. "Pas même moi." Au moins c'était dit, elle était loin d'être aussi naïve et elle était loin d'être la fille parfaite, elle avait des défauts, comme le fait d'être impulsive et de faire souvent ce qui lui passe par la tête, au moment où elle y pense ce qui parfois lui attire certains ennuis. "Mais si tes amies sont vénales, alors peut-être que tu ne choisis pas les bonnes..." Lâchait-elle sans le vouloir, oui voilà un bel exemple de son impulsivité et de sa façon de dire ce qui lui passait par la tête tout haut au lieu de le garder pour elle. Elle se mordillait alors un instant plus fort la lèvre en se traitant mentalement d'abruti. "Enfin je veux dire... Toutes les femmes ne le sont pas..." Elle avait presque envie de lui demander pourquoi est-ce qu'il pensait ainsi, mais ce retenait de justesse pour ne pas rentrer dans son jeu... A la place elle prenait le livre et se levait enfin, elle allait devoir l'emprunter pour finir son devoir, elle plantait encore une fois son regard dans le sien, elle avait beaucoup être plus grande en étant debout, elle se sentait toujours aussi petite finalement par rapport à lui.
"Je ne vois pas vraiment ce qu'il peut y avoir t'intriguant dans le fait d'être gentille..." Disait-elle en réfléchissant un moment avant de reprendre. "Mais certaine promesse se retrouvent malgré elles bafouées... Je préférais avoir une preuve..." Lâchait-elle tandis qu'un tout petit sourire venait naître au coin de ses lèvres. Son regard quitta le sien quelques secondes tandis qu'elle regardait autour d'eux. "Je dois vraiment finir ce devoir." Ajoutait-elle avant de ramasser son sac et de simplement lui tourner le dos, ce n'était pas un oui franc, mais elle lui laissait une chance à mi-mot et se serait probablement la seule... Elle entendait déjà son jumeau fulminer de rage dans sa propre tête Pas ici... Suppliait-elle par la pensée à son frère, elle n'avait pas besoin d'une scène dans son propre esprit devant tout le monde en plus elle ne pourrait probablement pas se retenir de parler à voix haute et dans la bibliothèque elle allait se faire jeter dehors!
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You should never trust a wolf in sheep's clothing ✘ Andore
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