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Lazing on a sunny afternoon — Tomadona

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Lazing on a sunny afternoon
  Tomadona

 

Pour la première fois depuis longtemps, Belladona avait l’impression que les choses rentraient dans l’ordre. Le soleil était haut dans le ciel, illuminant le parc d’une lumière éblouissante qui réchauffait la peau. Quelques nuages blancs tachaient le ciel alors que des nuées d’oiseaux piaffaient dans tout le parc. Aujourd’hui, les élèves avaient eu le droit de sortir. Fait exceptionnel que le corps enseignant avait justifié grâce au stress des examens et au soleil resplendissant, arguant que cela ne pourrait que leurs faire du bien. Quelques adultes patrouillaient à l’extérieur, mais tout le monde semblait plus détendu, chacun profitait de cette ambiance de fin d’année à l’air électrisé par le stress et l’envie avide de partir en vacances.

La gryffondor s’était installée sur une plage de galets un peu en retrait où seuls quelques groupes éloignés l’entouraient. Elle avait convenu avec Thomas, quelques jours auparavant, qu’ils passeraient l’après-midi à réviser et lorsque Bell avait vu le beau soleil et l’autorisation de sortie, elle en avait tout de suite informé son ami. Ce serait tout de même bien plus sympa que l’odeur renfermée de la bibliothèque et son clair obscur qui vous donnait envie de dormir. D’un coup de baguette elle avait ensorcelé une couverture afin que les anfractuosités des pierres plates ne se fassent pas sentir, puis elle s’était installée, bien contente du moelleux sous ses fesses. Elle avait étalé quelques bouquins, hésitant sur la matière qu’elle allait commencé à potasser, et s’était finalement saisie de son manuel d’histoire de la magie. Après tout, elle avait passé son année à échanger des bêtises avec le serpentard et elle avait un bon retard à rattraper si elle voulait tout de même obtenir un ASPIC dans cette matière. Et bien entendu, elle comptait obtenir une note plus que convenable dans chaque manière, elle ne se permettrait pas de faillir.

Allongée d’abord sur le dos, Belladona ne tarda pas à changer de position et à se tortiller. Le soleil tapait fort et sa robe de sorcier lui tenait chaud. Sans s’arrêter de lire le chapitre sur la signature du Code International du Secret Magique, elle enleva sa robe noire qu’elle abandonna sur un côté, dévoilant un tee-shirt blanc (qu’elle avait piqué à Lionel) rentré dans son short en jean taille haute. Elle s’installa sur le ventre, la tête posée sur ses mains, alors que ses yeux volaient d’un bout à l’autre de son livre, l'encolure de son tee-shirt bien trop grand pendouillant sur son épaule. Il ne manquait plus que Thomas.

La relation entre les deux élèves s’était intensifiée et complexifiée depuis le début de l’année. Elle avait longtemps vivoté, alors qu’ils restaient bon camarades de classe à échanger des banalités et à s’embêter dans les couloirs. Belladona l’appréciait beaucoup, déjà, mais elle ne l’aurait pas compté dans ses amis proches. Puis, il y avait eu la soirée dans la salle du Risèd, où tout avait changé. Ils s’étaient d’abord rapprochés, à la fois dans le rire et dans les larmes, s’accrochant l’un à l’autre… Avant que tout n’explose. Une parole de la rouge et or, un geste du serpent et Belladona avait fui, déçue, triste et en colère. S’en étaient suivies plusieurs semaines d’ignorance et de fierté. La jeune fille gardait la tête haute et le regard droit lorsqu’elle le croisait, ne lui accordant pas même un coup d'œil ; Pourtant au fond d’elle, elle aurait aimé pouvoir lui rentrer dedans en courant, lui piquer ses gâteaux, lui pincer les fesses. Mais à la place, elle plaquait un masque d’indifférence alors qu’elle sentait son regard insistant, sa bouche qui s’entrouvrait, prête à l’apostrophée. Pourtant, par peur ou pas fierté, Thomas ne tenta rien pendant longtemps. Plus les jours passaient et plus Bell sentait la tristesse s’installer. Paradoxalement, alors qu’elle l’ignorait ostensiblement, elle crevait d’envie qu’il la chope dans un coin, qu’il la confronte, qu’il lui hurle dessus, même. Qu’ils ne s’ignorent plus, alors que c’était elle, en un sens, qui avait installé cette situation.

Et puis, elle avait trouvé son petit mot. Sortant d’un cours d’histoire de la magie particulièrement éprouvant à force de faire l’intéressée alors qu’elle n’écoutait pas un mot, elle avait mis la main sur une feuille pliée en petit qu’elle ne se rappelait pas être sienne. Elle l’avait dépliée en marchant et alors qu’elle reconnaissait l’écriture et la signature, un mélange de colère et de joie l’avait envahie. Thomas ne s’en fichait pas, finalement… Mais pourquoi lui laisser ça par écrit ? Elle avait eu envie de rebrousser chemin, de lui plaquer son papier sur le torse en lui hurlant qu’il n’était qu’un lâche et que s’il avait quelque chose à lui dire, il avait qu’à le faire en face. Mais, elle n’en avait rien fait. Elle avait terminé sa lecture en rentrant à son dortoir et avait fourré le papier sous son matelas. Le papier était resté là quelques jours alors qu’elle cherchait quoi en penser, quoi ressentir. Finalement, elle s’était attablée, avait mis sa fierté de côté et elle avait écrit ce qu’elle pensait, se retenant de s’épancher en long, en large et en travers.

Leurs contacts par la suite avaient été gênés et maladroits, chacun cherchant les limites et tentant de retrouver des habitudes qu’ils avaient transgressées dans un sens comme dans l’autre. Aujourd’hui encore, Belladona restait un peu plus distante que cette nuit là, retenant des gestes qu’elle n’était pas sûre d’assumer, encore sur le qui vive bien malgré elle. La vérité, c’était qu’elle ne savait pas sur quel pied danser ; Elle voulait tout mettre derrière eux, mais parfois ce n’était pas aussi simple.

Pourtant, alors qu’elle lisait son livre en attendant son camarade sous ce soleil de plomb, elle sentait une petite excitation naître au creux de son ventre, une appréhension joyeuse inexpliquée alors qu’ils devaient se retrouver pour faire la choses la plus ennuyeuse qui pouvait exister : réviser.
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Bell
Thomas
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Thomas de La Rivière
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Thomas de La Rivière
Élève de Serpentard
Maison/Métier : Serpentard
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Pseudo : Carotte/Aguarà Âge : 30 Parchemins : 298 Gallions : 469 Date d'inscription : 09/04/2017
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La tristesse de ces dernières semaines avait été dure à supporter pour le serpent. D'autant plus qu'elle était arrivée trop brusquement pour qu'il s'y habitue. Mais, fidèle à lui-même, il avait caché ses émotions à tout son entourage. Même à Moïra. Il ne savait pas comment lui parler. Et pour lui dire quoi ? Alexandre est le coupable de sa propre mort et probablement de celles d’adolescents innocents, je ne pense plus qu’il mérite mon respect. Lui dire ça, alors qu’elle venait de lui offrir son soutient, alors que lui-même n’arrivait pas à accepter cette idée, était impossible pour l'instant. Depuis sa prise de conscience, presque deux semaines plus tôt, il ne cessait de changer d’avis. Il était parfois à nouveau pris de ces accès de rage envers le meurtrier d’Alexandre qui, quel que soit les actions de son frère, n’avait pas le droit de continuer sa vie sans aucunes conséquences. Puis, à peines quelques secondes plus tard, il se vidait de toute énergie. Complètement blasé, il se moquait de tout et de tout le monde, mais surtout d’Alexandre.
Ces dernières semaines avaient donc été éprouvantes et pour tenter d’y faire face, il s’était lancé à cœur perdu dans son étude. En début d'année, le Choixpeau lui avait murmuré à l'oreille le nom de Serdaigle et Thomas n’aurait pas été contre rejoindre sa sœur, mais il voulait surtout aller dans la maison qui lui conviendrait le mieux. Et, à croire que ses habitudes manipulatrices et ambitieuses avaient plus d’importance que ses aptitudes à l’étude, le choixpeau avait finalement choisit Serpentard. Ça ne changeait rien. Il comptait bien réussir tous ses cours avec des Optimals, sauf pour les moins importants qui ne lui serviraient à rien en GISIS et pour lesquels il accepterait un Effort Exceptionnel. Se plonger dans l’étude fonctionnait bien pour empêcher les pensées indésirables de le briser complètement, sa capacité de concentration étant capable de résister à toute épreuve. C’étaient les nuits qui lui apportaient tant de souffrances. Mais passer ses journées le nez plongé dans les cours était épuisant. C’est pourquoi, lorsqu’il reçut le mot de Belladona, suggérant d’aller étudier dans le parc plutôt qu’à la bibliothèque, il décida d’en faire une occasion spéciale.
Les choses s’étaient peu à peu améliorées avec la Gryffondor, même si le malaise était toujours présent. Au début, il avait voulu se réconcilier avec elle pour continuer dans sa quête malgré les révélations choquantes de la rouge et or. Aujourd'hui, depuis sa petite crise, il se moquait bien de ça. Il continuait de la fréquentes parce qu'il ne savait pas quoi faire d'autre. Devenir une toute autre personne au beau milieu de l'année ? Comment le justifier ? Fallait-il le faire avec tout le monde et enfin dévoiler qui il était ? Il n'était pas prêt à ça. Il n'était même pas sûr de savoir lui-même où s'arrêtait ses mensonges et où commençait le véritable Thomas de La Rivière. Il ne savait pas qui il était. Alors, il restait le même qu'il avait été depuis le début de l'année, par manque d'autre possibilité. Et Thomas tentait de regagner la confiance de Belladona parce qu'il avait bien commencé à envoyer ces lettres avant que tout ne s'écroule autour de lui. De plus, il voyait désormais la jeune fille avec un autre regard. Il avait décidé de prendre une pause dans sa quête de vengeance, le temps d’avoir les idées plus stables, et lorsqu’il fréquentait la rouge et or c’était donc avec beaucoup plus de sincérité. Elle restait la fille d’une cracmole et elle restait quelqu’un qui avait ôté la vie d’un autre tout en étant toujours capable de sourire. Mais elle était aussi la seule qui savait quel impact la Salle du Rised avait eu sur lui. Oh, non, elle ne connaissait pas toutes ses pensées, ses questions, ses remords et sa haine. Mais elle a pu voir son choc dans ses yeux. Elle avait vécu la même expérience, à peu de chose près. Et malgré toutes leurs différences, ça les liait bien plus qu'il n'aurait su le dire.

Alors, pour cette journée d'étude dans le parc, Thomas avait décidé de ne pas se fixer des objectifs trop élevés. Il travaillerait avec sérieux, d’autant plus qu’il se voyait mal empêcher Belladona d’atteindre sa concentration optimale, mais l’air d’été lui donnait aussi envie de fêter l’occasion. Il avait accompagné vers les cuisines un groupe d’élèves menés par un Auror. Les autres allaient principalement se ravitailler en boissons avant de passer la journée au soleil mais Thomas demanda de grosses coupes de glace au chocolat aux elfes de maisons. Il ne s’était pas encore tout à fait racheter aux yeux de la Gryffondor et lui offrir son dessert préféré semblait un signe de paix adéquat. Les elfes se surpassèrent et enfermèrent les précieuses coupes dans une boite ensorcelée qui les tiendrait au frais. Thomas acquiesça un remerciement distrait et s’empara aussi d’une bouteille de limonade. Il était paré pour une journée d’étude sous le soleil.
Le groupe d’étudiants se dirigea ensuite vers le parc en piaillant. Une fois dehors, le serpent huma l’air avec délice. Cet atmosphère estivale était si rare dans ce pays, il sentit pour la première fois depuis ces dernières semaine une sensation d’apaisement. S’il fermait les yeux, il aurait pu se croire dans les Pyrénées sous le soleil du sud de la France.
Belladona lui avait donné rendez-vous au bord du lac et, prenant le temps de profiter de sa petite promenade, Thomas se dirigea lentement vers l’eau. Il l’aperçu enfin, couchée sur une couverture. Elle avait jeté son uniforme sur le côté et n’était habillée que d’un short et d’un t-shirt assez masculin. Il était vrai qu’elle lui avait fait part de sa préférence pour les filles. Et si ça l’avait gêné par principe sur le moment, ça le frustrait de plus en plus. C’est qu’elle était jolie, la jeune fille, couchée ainsi sur la petite plage de galets.
Il la rejoint, un grand sourire aux lèvres, et posa la boîte remplie de glace sur le sol avec un clin d’œil. Il s’assit ensuite sur la couverture, visiblement ensorcelée car elle était moelleuse et accueillante malgré les galets.

« Salut ! J’ai ramené une petite récompense, si on a bien avancé dans notre étude ! »

Thomas tira la boîte vers lui pour empêcher la griffonne de l’ouvrir et lui lança un regard malicieux. Même s’il continuait d’exagérer sa bonne humeur, restant dans le rôle qu’il s’était taillé sur mesure pour la Gryffondor, il avait beaucoup moins de mal à être sincère. Ces dernières semaines l’avaient blasé bien trop fort pour qu’il se soucie encore de mentir à tout bout de champ. Il mentait seulement pour ne pas soulever des questions sur son changement de comportement qui rendraient tout beaucoup plus difficile, mais il ne mentait plus pour obtenir quelque chose. Il n’était pas sûr de considérer Belladona comme son amie. Après tout, il n’était pas lui-même avec elle. Mais sa présence lui devenait agréable et il ne voyait pas pourquoi s’en priver.
Le serpent jeta un coup d’œil aux livres étalés par Belladona. Histoire de la Magie. Fallait croire qu’ils étaient particulièrement attachés à ce cours ces deux-là. C’était une merveilleuse idée, cependant, ce cours était indispensable pour le GISIS d’économie et Thomas comptait bien l’apprendre par cœur malgré son aspect rébarbatif. De son sac, il sortit la limonade et ses cours. D’un coup de baguette, il fit apparaître deux verres de cristal dans lequel il servit la boisson. Le serpent tendit un verre à la griffonne et leva le sien.

« Santé, Bella ! À notre étude et à nos futurs ASPICS ! »

Il sourit et reporta son attention sur les cours de la jeune fille.

« Tu en es où dans la matière ? Qu’on étudie le même chapitre pour pouvoir s’aider s’il faut. »


Thomas avait déjà pu constater qu’il avait un meilleur niveau qu’elle pour ce cours. Ce qui n’était pas la faute de la griffonne, vu l’attention qu’il portait aux cours indispensables pour son GISIS, mais ça sous-entendait qu’il devrait éventuellement l’aider. Il leva les yeux vers le ciel et sourit au soleil. Oh, tant pis, s’il perdait du temps pour aider une fille de cracmole, il faisait trop beau pour râler et puis il avait pris la bonne résolution d’essayer de se montrer plus ouvert avec les sang-impurs pour ne pas finir comme son frère. Les aider dans leurs cours sans arrière-pensée était un bon début.

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Allongée sur sa couverture, Belladona se passa une main dans la nuque, vérifiant que le soleil ne commençait pas déjà à la brûler. En bonne anglaise qui se respectait, la jeune gryffondor avait tendance à rougir sous ses rayons et elle sentait parfaitement ces derniers réchauffer sa peau. Or, elle ne souhaitait pas vraiment que ce qui s’annonçait être une relativement bonne après-midi se retrouve être un moment passé à l’infirmerie, et ce malgré l’affection sans borne qu’elle portait à l’infirmier.

C’est alors que Thomas fit son apparition. Alors qu’il déposait une boîte intrigante sur la couverture, Bella posa son livre face contre terre pour ne pas perdre sa page. Il se laissa tomber à ses côtés alors que la jeune fille se redressait pour finalement s’asseoir sur ses genoux, son regard toujours posé sur la boîte. « Salut ! J’ai ramené une petite récompense, si on a bien avancé dans notre étude ! » Thomas comprit les intentions de Bella en un clin d’œil et attira la boîte à lui. Bell fronça les sourcils et émit immédiatement un cri de protestation en se penchant vers le serpentard et sa boîte de Pandore. « HÉÉÉÉÉÉÉ ! Dis moi ce qu’il y a dedans ! » Alors qu’il semblait franchement amusé, Bell, elle, était franchement frustrée. Elle n’aimait pas attendre, elle n’aimait pas deviner, ce qui la transformait parfois en mauvaise joueuse à toute épreuve. Les sourcils froncés, elle donna une petite tape dans son bras avec son poing fermé. Elle laissa échapper un sourire et se tortilla à nouveau pour finalement s’asseoir convenablement, les fesses sur la couverture.

Pourtant, Thomas ne semblait pas en avoir fini avec les surprises. Il dégaina une bouteille de soda en même temps que ses cours et servit rapidement deux verres qu’il avait fait apparaître d’un mouvement de baguette. Bell l’accepta sans broncher : on ne disait jamais non à un verre de soda offert. « Santé, Bella ! À notre étude et à nos futurs ASPICS ! » Elle but une gorgée avant de lui adresser un grand sourire. « Tu sembles bien confiant. » C’était quelque chose qu’elle avait déjà remarqué chez son camarade. Alors qu’elle accumulait tout de même les bonnes notes, elle n’avait pas sa confiance. Comment pouvait-il être si sûr ? Elle lacha un soupire avant de remettre son tee-shirt correctement, portant son regard sur le lac noir. « Enfin bon, je suppose que ça va aller. »

« Tu en es où dans la matière ? Qu’on étudie le même chapitre pour pouvoir s’aider s’il faut. » Bella avala le reste de son verre d’un trait puis posa l’objet de cristal sur la couverture en prenant soin de le caler sur une zone apparemment plate et stable. Puis, elle s’allongea en arrière et attrapa son livre encore ouvert. Au loin, des rires retentissaient, surement des élèves des années inférieures qui pouvaient profiter de ces journées ensoleillées sans pression. Elle s’installa tout près de Thomas, jusqu’à ce que leurs coudes se frôlent, pour lui montrer la page qu’elle était en train de lire. « J’en suis au Code international du Secret magique. J’ai dû reprendre du début à cause d’un relou de mon cours d’histoire de la magie qui m’a empêchée d’écouter toute l’année. » Seul un sourire en coin détrompait sa réplique un tantinet accusatrice ; Elle n’aurait changé ses cours d’Histoire de la Magie pour rien au monde. « Mais j’ai quasi fini, donc je pense qu’on peut passer au chapitre sur la Guerre des géants. C’est celui où on a passé l’heure à se lancer des boulettes de papier, je crois. » Oui, leurs heures de cours avaient été particulièrement pro-actives. Pourtant, repenser à cette heure ci la fit sourire. Ils avaient entamé une bataille à partir d’une remarque débile, et aucun des deux n’avait voulu lâcher le morceaux. « Il me semble même qu’on avait dit au final que c’était moi qui avait gagné la guerre. » Mensonge effronté, c’était Thomas qui avait eu l’honneur de lancer la dernière boulette. Mais Belladona souriait, fière d’elle.

Autour d’eux, les quelques groupes épars semblaient détendus, prêts à profiter de leur fin d’année. Des rires parvenaient à leurs oreilles, quelques cris aussi, tout respirait la joie et la détente. Certains se baignaient, même, et Bell ne put s’empêcher de laisser son regard s’égarer. Des mecs à poils, ou presque, cela faisait plusieurs mois qu’elle n’en avait pas vus et il fallait avouer que ceux qui se pavanaient au bord du lac n’étaient pas des plus dégueulasses à regarder. Un sourire sur les lèvres, elle profita donc du spectacle. ‘Pour se donner du courage pour les révisions’, aurait-elle pu s’excuser. Juste pour le plaisir, en réalité.
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Thomas rigola doucement. Belladona était plutôt prévisible mais c’en était amusant. Elle réclama de savoir ce qui se trouvait dans la boite et lui lançait un regard tellement frustré qu’il rigola plus fort encore. C’était beaucoup trop facile de l’embêter, et un peu trop amusant aussi. Elle lui donna une petite tape, sourcils froncés, et s’assit en cachant sa frustration derrière un sourire. Thomas leva les yeux au ciel et, mimant un sacrifice énorme, rapprocha à nouveau la boite de la griffonne. Elle n’arrivait pas à dissimuler ses sentiments, jamais. C’était le contraire de lui et, en cet instant, ça lui faisait beaucoup de bien.

« Ok, ok, je ne voudrais pas te frustrer plus longtemps. » Il lui tendit la boite, avant de retenir son geste au dernier moment. « Mais promets-moi d’attendre qu’on ait étudié un minimum pour tout dévorer! »

Une petite moue amusée plaquée sur le visage, il lui donna enfin la boite. Il espérait que les coupes de glaces n’avaient pas glissé mais si les elfes de maisons étaient un minimum bon dans ce qu’ils faisaient –ce qui était le cas à Poudlard-, elles seraient restées parfaites tout le long du trajet.
Alors qu’ils s’installaient, le serpent sortit de son sac ses cours et la limonade. L’Histoire de la Magie était loin d’être son cours préféré mais ce n’était pas non plus celui qu’il détestait le plus, contrairement à ce qu’il avait répété toute l’année à Belladona. Alors qu’il servait les boissons, il se demanda combien de mensonges il avait servi à la Gryffondor depuis qu’il l’avait rencontré. Alors qu’elle se tenait devant lui en souriant, pendant le plus beau jour de l’année, il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir. Il allait se rattraper. Elle le méritait, même si elle n’était pas au courant qu’il lui ait caché tant de choses. Il l’aiderait à étudier puisqu’il l’avait distraite tout l’année. Il serait celui qu’il avait décidé de devenir, celui qui ouvrirait son cœur un peu plus facilement. Un peu. Parce qu’il n’était pas sûr de réussir un jour à devenir aussi expressif que la griffonne, il n’était pas sûr de le vouloir non plus. Ne rien dévoiler était sa manière de se protéger. Mais aujourd’hui, il était prêt à se mettre un peu en danger. Souriant, il trinqua à leur étude et à leurs futurs ASPICS. Belladona répondit à son sourire et but une gorgée avant de faire remarquer qu’il semblait bien confiant. Thomas ricana doucement. Bien sûr, qu’il l’était. Il avait décidé depuis sa première année, depuis son premier échec et la lettre de ses parents qui en avait suivi, qu’il ne serait pas le cancre de La Rivière. Il ne doutait pas un instant de réussir. Pas elle ?

« Pas toi ? »

Thomas but une gorgée du soda en la dévisageant. Était-ce lié à sa naissance ? Les enfants de cracmoles n’étaient peut-être pas éduqués pour croire en leurs capacités ? C’était bien triste, après tout il n’avait jamais constaté une quelconque différence de magie selon la pureté, contrairement à ce que certains de ses amis prétendaient. Bon et bien, sa bonne action du jour consisterait à mettre Belladona en confiance. « Enfin bon, je suppose que ça va aller. » Il acquiesça d’un air sérieux et lui donna un petit coup dans l’épaule.

« Bien sûr que ça va aller, on est deux pour s’attaquer aux cours. On va réussir mieux que jamais. »

Il lui lança un clin d’œil avant de lui demander le chapitre qu’elle étudiait. Autant étudier la même partie du cours pour s’entraider. Belladona s’allongea et il l’imita, se callant confortablement sur la couverture. La griffonne avait eu une idée merveilleuse, c’était bien plus agréable de profiter du soleil que de la pénombre de la bibliothèque. Pour la millième fois aujourd’hui, Thomas sourit au soleil comme si cela faisait des années qu’il ne l’avait plus vu. C’était un peu l’impression qu’il en avait. Un voile noir lui avait brouillé la vue pendant si longtemps. Et si la tristesse lui empoignait le cœur depuis ses dernières semaines, au moins le voile de rage semblait s’être dissipé.  
Belladona s’installa près de lui, le frôlant lorsqu’elle tendit la page qu’elle étudiait. Thomas ne prit pas la peine de regarder le livre, préférant fixer le profil de la jeune fille. « J’en suis au Code international du Secret magique. J’ai dû reprendre du début à cause d’un relou de mon cours d’histoire de la magie qui m’a empêchée d’écouter toute l’année. » Il détourna le regard en pouffant. Il ne pouvait qu’admettre qu’elle avait raison, il l'avait empêché d'être attentif à la plus part des cours. Il sourit de ce sourire bien trop grand pour sa bouche.

« Par Merlin, Bella, tu aurais dû me prévenir que quelqu’un te dérangeait, je serais intervenu ! »

Il la poussa du bout de l’épaule, amusé. Leurs cours d’Histoires de la Magie avaient été très peu productifs. Il était décidemment vraiment temps qu’il se rattrape. « Mais j’ai quasi fini, donc je pense qu’on peut passer au chapitre sur la Guerre des géants. C’est celui où on a passé l’heure à se lancer des boulettes de papier, je crois. » Thomas porta une main faussement désespérée à son visage. Mais les souvenirs qu’évoquait la Gryffondor le faisaient sourire avec sincérité. Caché derrière sa main, il ferma un instant les yeux avec douleur. Tout ce petit jeu pour devenir son ami, au final, il avait fini par y jouer lui-aussi. Il s’amusait pendant ces cours et, quoiqu’il dise, c’en était devenu l’une de ses matières préférées. Pouvait-il toujours prétendre que Belladona n’était pas son amie ? Il avait voulu qu’elle s’attache à lui mais il semblait bien qu’il soit tombé dans son propre piège. « Il me semble même qu’on avait dit au final que c’était moi qui avait gagné la guerre. » Thomas lui jeta un regard outré. Et elle osait le regarder dans les yeux en prononçant ce mensonge éhonté. Il la poussa à nouveau en riant.

« Je ne crois pas, dans mes souvenirs tu étais à court de munitions et tu as dû déclarer forfait bien avant la fin du cours. »

Thomas secoua la tête d’un air faussement indigné et ouvrit son cours au chapitre de la Guerre des géants. Comme tout son cours, il avait déjà étudié attentivement ce chapitre durant son étude effrénée. Mais ce n’était pas assez pour les notes qu’il visait.
Il tourna la tête vers la griffonne qui ne semblait pas porter son attention sur son propre livre. Le serpent allait lui lancer une boutade mais s’arrêta net en suivant son regard. Un sourire rêveur sur les lèvres, Belladona contemplait un groupe d’élèves qui se baignait dans le lac. Des mecs. Thomas fronça les sourcils avant de sourire d’un air victorieux. Est-ce qu’elle appréciait les mecs, finalement ? Est-ce qu’il avait une chance ? D’un coup de coude, il bouscula la jeune fille pour la sortir de sa rêverie.

« Qu’est-ce que tu mates, toi ? T’étais pas censée préférer les filles ? »

Thomas planta son regard dans celui de la griffonne, déchiffrant au mieux ses pensées. Il savait qu’il n’aurait pas dû être si heureux de cette révélation mais il savait aussi qu’il se moquait de ce qui adviendrait dans le court terme. Il savait bien qu'Oktavia ne voulait pas l’épouser derrière ses petits silences. Ses parents s’étaient lancés dans une guerre meurtrière qui avait causé la mort d’Alexandre. Et puisque tout le monde autour de lui était aussi hypocrite que lui, peut-être qu’il était temps qu’il réussisse à faire en sorte que la personne la plus sincère qu’il ait jamais rencontré se mette à s’intéresser à lui.


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Thomas s’amusait clairement de sa frustration, ce qui avait pour effet de l’accentuer. Il se moquait clairement d’elle et pourtant Bella ne put s’empêcher de foncer tête baissée. Alors qu’il lui tendait la boîte, Bella ne pu retenir l’avidité dans son regard, l’envie qui transparaissait sur son visage. Si cet étrange paquet avait pu la laisser indifférente au départ, Thomas savait parfaitement comment attiser sa curiosité. « Ok, ok, je ne voudrais pas te frustrer plus longtemps. » Alors qu’il rapprocha l’objet de ses désirs, elle leva les bras, prête à s’en saisir. Mais le saligaud en profita pour lui faire une blague de plus, ramenant légèrement la boîte vers lui, à nouveau. « Mais promets-moi d’attendre qu’on ait étudié un minimum pour tout dévorer ! » Alors qu’il lui donnait la boîte, Bella tira la langue à ce mec si sûr de l’effet que cela produirait sur elle et qui se délectait d’avance de ses réactions. « Ça va, je suis pas un ogre, non plus ! »

Elle posa l’objet sur ses genoux et repoussa le couvercle doucement avant de pencher sa tête en avant. Lorsque ses yeux se posèrent sur son contenu, un sourire franc se plaqua sur le visage de la gryffonne. Elle jeta un regard à Thomas, clairement excitée, puis referma la boîte comme s’il s’agissait d’une relique. Elle la posa juste au dessus d’eux de façon stable. puis tourna à nouveau son regard vers son camarade. « On va être obligé de faire ça vite alors, faudrait pas que ça fonde. » Ils savaient tous les deux que c’était une excuse bidon : Cette boîte était une sorte de glacière magique, contrairement aux glacières moldues elles gardaient le froid de façon optimale ; à croire qu’elles se prenaient pour des congélateurs.

Ils trinquèrent et Belladona ne pu s’empêcher de remarquer la confiance dont le serpentard faisait preuve, comme s’il n’avait aucun doute quant à sa réussite. Il sembla surpris lorsque Bell émit ses réticences, qu’elle balaya d’un soupire en se disant que ça allait aller. Il la bouscula de l’épaule et lui offrit du réconfort. Bella ne savait pas trop ce qu’il avait aujourd’hui mais il semblait d’un optimisme et d’une joie à toute épreuve. Ces derniers temps, elle l’avait trouvé différent, plus maussade. Elle avait mis cela sur le compte de leur dispute, mais aujourd’hui, il semblait comme changé. Elle ne savait pas quel élément précis lui mettait la puce à l’oreille, surement une ambiance générale.
Elle lui rendit sons coup d’épaule et lui adressa un sourire rayonnant et confiant. « Y a pas de raison pour que ça se passe autrement. » Bell n’avait pas toujours confiance en elle, mais Thomas avait raison : s’ils étaient méthodiques, ça irait. La gryffondor s’en était toujours très bien sortie, après tout, il n’y avait pas de raison pour que cela soit différent cette fois-ci.

Ne perdant pas de temps, il lui demanda à quel chapitre elle en était. Elle attrapa donc son livre et lui montra la page qu’elle lisait à son arrivée en lui expliquant qu’un chieur l’avait empêcher d’étudier toute l’année, sans jamais le cite. Bien sûr, il en rit immédiatement, entrant même dans son jeu. Bell laissa un éclat de rire passer ses lèvres également, surenchérissant : « Je ferai appel à toi, la prochaine fois, alors ! » Même s’il n’y aurait jamais plus de prochaine fois : les cours étaient terminés, ils n’auraient plus jamais histoire de la magie ensembles. Elle tourna quelques pages en lui expliquant qu’ils pouvaient directement passer au chapitre suivant sur la guerre des géants en replaçant le cours dans son contexte : leur bataille de boules de papiers. Alors qu’elle lui mentait effrontément en le regardant bien en face, Thomas pris un air outré et la poussa une énième fois tout en rétablissant la vérité. Faussement mauvaise perdante, Belladona balaya sa remarque d’un mouvement de main « Ouaiiiis c’est qu’un détail ça ! »

Thomas semblait indigné, ce qui fit beaucoup rire la jeune fille qui le chopa par le cou alors qu’il ouvrait son livre sur le chapitre qu’ils allaient étudier. « J’te laisserai gagner la prochaine fois, boudes pas. » Elle relâcha son étreinte et posa sa main sur son propre livre. Pourtant, son regard se porta ailleurs, plus loin sur un groupe d’élèves qui profitaient du soleil et de la chaleur. Bell s’accorda alors une pause pré-révision bien méritée (oui oui) en laissant son regard s’aventurer sur les peaux mouillées et les muscles saillants. Elle se fit alors avoir par Thomas qui lui donna un nouveau coup de coude, la renversant au passage tant elle avait l’esprit ailleurs. Lorsqu’elle entendit sa remarque elle écarquilla les yeux en grands. « Qu’est-ce que tu mates, toi ? T’étais pas censée préférer les filles ? » Bell fronça les sourcils et laissa échapper un « HEIN ? » un peu trop bruyant alors qu’elle s’esclaffait sans vergogne.

Elle ne savait pas d’où est-ce que Thomas sortait ça, mais la remarque la fit énormément rire. Alors comme ça, elle donnait l’impression d’aimer les personnes du même sexe qu’elle ? Elle s’en fichait totalement et trouvait juste cela très drôle et lui semblait improbable. À la vérité, elle ne s’était jamais posé la question, naturellement attirée par les garçons. Elle lui répondit donc sur un ton à la fois surpris et amusé. « Aux dernières nouvelles, je peux te garantir que je ne préfères pas les filles, non. » Elle lui lança un regard appuyé qui signifiait clairement le fond de ses pensées. Un nouveau sourire taquin étira pourtant ses lèvres. « Mais, je ferai une exception pour ton toi féminin, va. » Elle se moquait clairement de lui en faisant référence à leur début de soirée dans la salle du Risèd. Elle ne comptait pas reparler de la suite des évènements, mais le début avait été des plus agréables ; Ce serait donc bête de l’oublier. « Mais, qu’est-ce qui t’a fait penser ça ? » Juste par curiosité, Bella se demandait à quel moment elle avait bien pu donner cette impression.

Elle lui adressa un dernier sourire moqueur et pointa de l’index le titre enluminé de leur chapitre. « Bon allez ! On a des glaces à manger ! » À croire qu’elle ne perdait pas le nord.
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Thomas de La Rivière
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Belladona le regardait d’un air tellement impatient et ennuyé qu’il céda à la pression, hilare. Mais pas sans la faire languir encore un peu, profitant de l’effet qu’il produisait. Elle lui tira la langue et il lui adressa une moue faussement réprobatrice. C’était une gamine. Et le pire c’est que ça le faisait rire. « Ça va, je suis pas un ogre, non plus ! » Thomas haussa les sourcils d’un air moqueur, doutant fortement de cette assertion mais ne se risquant pas à la contredire. Il n'arrivait pas à évaluer à quel point elle était réellement frustrée et ne voulait pas gâcher la bonne humeur qui régnait pour l'instant. Un sourire amusé aux lèvres, il observa la réaction de la griffonne lorsqu'elle ouvrit la boîte. L’excitation qui se lut sur son visage lorsqu’elle découvrit les coupes de glace le fit pouffer. Heureux de son petit effet, il lui lança un clin d’œil. C’était pratique qu’elle soit si gourmande, il n’était pas bien difficile de trouver un moyen de lui faire plaisir. « On va être obligé de faire ça vite alors, faudrait pas que ça fonde. » Thomas acquiesça avec sérieux. Cette mauvaise excuse lui convenait tout à fait ; il devait avouer que lui aussi était impatient de pouvoir déguster les glaces.

Il fut enfin temps de trinquer à leur réussite future. Belladona semblait avoir moins confiance que lui pour ses examens et le serpent s’en étonna avant de se rappeler que les sang-mêlés étaient rarement éduqués pour viser l’excellence. Il lui semblait pourtant que la rouge et or avait toujours eu la moyenne dans les cours qu’ils avaient en commun. Sans être la première de classe, elle était loin d’être le cancre. Il était vrai qu’elle ne travaillait sans doute pas au point d’avoir son niveau à lui. Mais l’ambition qui le poussait vers l’avant était caractéristique des Serpentards, aussi ne pouvait-il s’en étonner. Après un an à Poudlard, il avait assimilé les clichés. Les Gryffondors pouvaient se montrer brillants mais la plus part étaient trop dissipés pour ça. Belladona était de ceux-là, sans doute. Il tenterait de l’aider au mieux durant leur étude commune.
La rassurant sur leur aptitude à réussir ces examens, le serpent lui donna un coup d’épaule amical pour lui montrer qu’il était là. Elle répondit au coup en lui jetant un sourire étincelant. Elle était belle, Bella. Et il était satisfait de voir qu’il avait pu la remettre un peu en confiance. « Y a pas de raison pour que ça se passe autrement. » Le serpent n’en doutait pas. Acquiesçant avec sérieux, il s’empara de ses cours.

« Bien sûr que non, y a pas de raisons. » L’année prochaine, ils seraient en GISIS à étudier leurs matières préférées. « Tu as déjà réfléchi à ce que tu veux faire l’année prochaine, au fait ? »

Thomas lui jeta un regard curieux. Il ne s’était jamais posé la question jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’ici, son seul intérêt avait été de se rapprocher assez de la griffonne pour qu’ils parlent de la bataille, pas d’apprendre à la connaître. Il se rendait pourtant compte qu’il s’intéressait désormais sincèrement à ce qu’elle pouvait bien vouloir faire de sa vie.

Ouvrant ses livres, le serpent se renseigna sur le chapitre qu’elle désirait étudier et Belladona en profita pour lui expliquer qu’une personne mal intentionnée l’avait distraite pendant les cours. Riant, Thomas fit mine de ne pas comprendre qu’elle parlait de lui et lui expliqua d’un ton pince-sans-rire qu’il l’aurait aidé si elle l’en avait averti. « Je ferai appel à toi, la prochaine fois, alors ! » Thomas approuva d’un air faussement sérieux. Ils tournèrent quelques pages pour passer au chapitre sur la guerre des géants tandis que Belladona continuait de plaisanter sur les conneries qu’ils avaient faites durant l’année. Le serpent prit un air indigné lorsqu’elle laissa sous-entendre qu’il avait perdu une bataille de boulettes de papier et la poussa du bout de l’épaule pour la dixième fois au moins depuis le début de la conversation. C’était un mensonge éhonté. Et c’était terrible de penser que c’était le genre de mensonges qu’elle lui servait alors que, de son côté, il lui mentait sur la raison même de leur amitié. Il ne voulait pas y penser cependant. Il faisait beau, il faisait chaud. Il était à côté d’une magnifique jeune fille qui le faisait rire. Ce n’était pas le moment de se pencher sur tout ce qui foirait dans sa vie. Il prit donc le partit de continuer dans le jeu de la griffonne, s’insurgeant de son mensonge. « Ouaiiiis c’est qu’un détail ça ! » Il lui jeta un nouveau regard outré et la poussa une énième fois de l’épaule. Il aimait la voir tanguer sur le côté à son contact. Belladona semblait s’amuser de son indignation et l’agrippa par le cou. Il tourna la tête du mieux qu’il pouvait pour lui jeter un regard qui se voulait renfrogné mais ne réussit pas à garder son air sérieux devant l’air victorieux de Bella. « J’te laisserai gagner la prochaine fois, boudes pas. » Il leva les yeux au ciel et fit mine de s’écarter un peu lorsqu’elle relâcha son emprise.

« Trop gentil, je reconnais bien là ta générosité. »

Il lui jeta un dernier regard outré avant de se plonger dans son cours. Il était sérieusement occupé à se demander si cette après-midi d’étude allait les amener quelque part. Ça faisait déjà plus de dix minutes qu’ils se chamaillaient pour tout et n’importe quoi. Mais ça lui faisait du bien. Il était resté enfermé dans son étude et sa tristesse bien trop longtemps ces derniers jours.
Il avait à peine parcouru quelques lignes qu’il relevait la tête pour jeter un coup d’œil à la griffonne qui semblait ne pas du tout regarder son cours. Effectivement, puisqu’elle contemplait d’un œil rêveur un groupe de garçons qui se baignaient torse nu dans le lac. L’étonnement du serpent laissa vite place à un sentiment de satisfaction. S’il s’était trompé à propos de l’attirance sexuelle de Bella, c’était la meilleure nouvelle de la journée. La bousculant un peu plus violemment que les fois précédentes, histoire qu’elle détourne le regard de ces mecs pour le reporter sur lui, il lui demanda si elle n’était pas censé être attirée par les filles. L’air surpris et le rire qui suivirent répondirent avec limpidité à la question. Thomas ne tenta pas de masquer sa satisfaction. « Aux dernières nouvelles, je peux te garantir que je ne préfères pas les filles, non. » Bella lui jeta un regard insistant auquel il répondit en élargissant son sourire goguenard. Il ne l’avait pas vu venir, celle-là. Cette journée était définitivement bien partie. « Mais, je ferai une exception pour ton toi féminin, va. » Thomas rigola face à la référence même s’il espérait bien que ça ne les mènerait pas à parler de la suite des événements de la salle du Risèd.

« Elle en serait ravie, tu lui plais certainement aussi beaucoup. »


Il espérait simplement pour Bella que son lui féminin n’était pas une imbécile manipulatrice méprisant les cracmols. Il se mordilla la lèvre et lui jeta un regard moqueur.

« Et malgré son air de bébé, je ferais certainement une exception pour ton toi masculin. Il était beaucoup trop mignon. »

Il leva la main pour ébouriffer les cheveux de Bella d’un air taquin. C’était un nouveau mensonge, il n’aurait certainement jamais été intéressé par le mioche à gueule d’ange qu’ils avaient vu dans le miroir. Mais c’était pour la bonne cause, pour laisser sous-entendre qu’il était intéressé par elle.
« Mais, qu’est-ce qui t’a fait penser ça ? » Il fronça les sourcils, pensif. Il ne le savait plus trop lui-même. Il haussa des épaules et rigola doucement.

« Je ne sais plus trop, quelque chose en rapport avec mon moi féminin justement. T’avais laissé sous-entendre que tu m’aurais préféré en meuf ou je ne sais quoi. »

Il lui jeta un regard interrogateur, peut-être se souvenait-elle mieux que lui de cette conversation. Toujours est-il qu’il avait été un peu trop vite dans ses déductions. Et c’était une bonne nouvelle.

« Bon allez ! On a des glaces à manger ! » Ah bah, elle savait garder la tête froide et les yeux fixés sur les priorités. Thomas approuva d’un air grave. Les glaces, c’était important. Et les études aussi. Se replaçant dans une position confortable – qui l’amena étrangement proche de Bella- Thomas baissa les yeux sur son livre. Le chapitre était plutôt intéressant. Il était instructif sur la société de ces créatures humanoïdes qu’étaient les géants et la manière dont les sorciers interagissaient avec eux. Selon certains auteurs, les géants possédaient une intelligence équivalente aux humains mais Thomas n’y croyait pas ; ses précepteurs lui avaient toujours dit le contraire. Comme à chaque fois, il y avait de nombreuses dates à retenir pour chaque événement qui avait marqué la guerre. Thomas farfouilla dans ses parchemins, il avait déjà fait une synthèse avec les dates et les noms –imprononçables, les géants étant visiblement des sauvages avec une langue primitive- indispensables. Il souffla d’un air désespéré en voyant sa liste des Gurg, les chefs de colonies, qui s’étaient succédé lors de la guerre.

« Par Merlin, ils pouvaient pas s’appeler Pierre ou Henry ? Comment on est censé retenir ces noms ? Harthgrepa !? Vafþrúðnir !? Golgomath !? »

Thomas soupira et jeta un coup d’œil vers la glaciaire qui se tenait devant eux. Ils n’étaient pas prêts d’y arriver.

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La réussite, être la meilleure. Des notions qui n’intéressaient fondamentalement pas notre rouge et or. Pourtant, dans le monde de Belladona, elle était obligée de faire avec, poussée depuis ses onze ans par sa mère avide et jamais satisfaite. Il y avait des jours où Bell pouvait passer des heures entières la tête dans un livre à bûcher, à revoir ce qu’elle savait déjà ; Et puis il y avait ceux où elle en avait juste marre, où elle envoyait tout péter et où elle faisait simplement ce qu’elle avait envie, que ce soit relié à la magie ou non. Car, mine de rien, ce monde l’enchantait toujours, lui laissant des paillettes irisées pleins les yeux.

Et pourtant, sous la pression maternelle, elle ne pouvait s’empêcher de douter, de temps à autre, d’oublier qu’il n’y avait aucune raison pour que cela se passe mal, qu’elle obtiendrait très certainement son orientation en GISIS. Le ministère de la magie avait fait passer des questionnaires d’orientation et Bella ne l’avait toujours pas rempli ; sa feuille était gentiment rangée dans sa table de chevet. Elle savait ce qu’elle voulait faire, Bella : rendre justice, faire en sorte que des batailles comme celles de Poudlard ne puissent plus jamais arriver, que des personnes innocentes ne se fassent plus tuer impunément… Ou qu’elles n’aient plus à tuer pour se défendre. Elle comptait se diriger vers la justice magique, mais elle n’avait fermé aucune porte pour le moment. « Tu as déjà réfléchi à ce que tu veux faire l’année prochaine au fait ? » Elle tourna le regard vers lui, le sourire qu’il venait de lui soutirer étirant encore ses lèvres. « Je pense que je vais aller en GISIS politique magique. J’aimerais me diriger vers la justice magique, pourquoi pas devenir membre du magenmagot… Mais je ne suis pas trop décidée encore. On verra ce que le super test du ministère me dévoilera sur mes envies cachées. » Elle étira son sourire en levant ses sourcils, clairement moqueuse. Presque tout le monde en septième année trouvait que ce formulaire était une blague. Elle, elle avait toujours adoré les tests des magazines féminins, et il fallait avouer qu’elle ne lui accordait pas plus d’intérêt. « Tu veux aller en économie magique, toi, non ? » Il lui semblait l’avoir déjà entendu en parler, elle ne savait plus à qui, ni quand. Mais il lui semblait que l’orientation de Thomas et ses ambitions n’étaient un secret pour personne. À son tour de lui donner un coup d’épaule. « T’avais peur que je te manque, vu qu’on aura plus histoire de la magie ensemble, alors tu t’es dit qu’un cours sur les moldus ferait l’affaire ? » Malheureusement, ceci n’était pas vrai : les cours de GISIS ne se mélangeaient pas. Mais elle n’était plus à un mensonge près pour une bonne blague, après tout. Elle lui lança un nouveau regard taquin, clairement amusée avant de reporter son attention sur leur sujet du jour : les études.

Ils se chamaillèrent rapidement alors que Belladona énonçait le chapitre où elle s’était arrêtée dans ses révisions. Elle se moquait de lui, et Thomas ne se fit pas prier pour entrer dans son jeu, la gratifiant même d’une mine renfrognée à mourir de rire lorsqu’elle le chopa par le cou, avant de reconnaître l’une de ses moindres qualités : sa générosité. Elle acquiesça à ses paroles, bien trop fière d’elle pour que cela soit vrai.

Alors qu’elle riait encore de leurs échanges taquins, son regard se posa sur un groupe de mâles qui semblaient visiblement avoir trop chaud. Mais très vite, Thomas la sortit de sa rêverie par un coup un peu plus violent q’aupparavant, visiblement surpris par ses yeux baladeurs. La réaction de la rouge et or ne se fit pas attendre : elle explosa de rire et nia immédiatement, bien trop amusée à l’idée qu’il ait pu penser une chose pareille. Elle cru même déceler une certaine satisfaction dans son regard, dans son ton, qui n’eut qu’une seule conséquence : étirer encore plus le sourire de la belle. Elle détourna l’attention, chose qu’elle faisait à chaque fois que la gêne la menaçait, en lançant une boutade sur le reflet féminin de Thomas, ce qui eut l’air d’être efficace : il rit à nouveau.

« Elle en serait ravie, tu lui plais certainement aussi beaucoup… Et malgré son air de bébé, je ferai certainement une exception pour ton toi masculin. Il était beaucoup trop mignon. » Heureusement, Thomas posa sa main sur le crâne de la gryffondor qu’il frotta énergiquement pour lui ébouriffer les cheveux. Cela lui laissait le temps de se recomposer une mine amusée, de gommer la pointe de surprise et le sourire trop grand qui trahissait un plaisir certain. Bell n’était pas sûre de ce qu’elle venait d’entendre, comprenait-elle les choses de travers ? Entendait-elle uniquement ce qu’elle avait envie d’entendre ? Les cheveux devant son visage lui accordèrent quelques secondes supplémentaires, juste ce qu’il lui fallait pour décider de la suite des évènements : ne pas mettre la charrue avant les bœufs, Thomas devait simplement plaisanter. Tout en se mordillant la lèvre inférieur, elle retira les mèches rebelles de son visage, les peignant du bout des doigts jusqu’à en gommer la plupart des nœuds. Elle lança un regard de travers à Thomas, jouant la fille préoccupée par sa coiffure, lorsqu’un sourire malicieux se peignit sur son visage d’ange. « Tu viendrais pas d’avouer que toi, t’aimais les garçons, par contre ? Et… JEUNES, en plus ? Haaaaaa Thomas, je pensais pas ça de toi ! » Jouant le choc, elle se recula pour le regarder bien en face avant de se mettre à parler un peu plus fort. « T’es qu’un pédo, en fait !! » Retourner la situation par une blague, changer de sujet, éviter de se dire qu’une personne l’appréciait, peut-être. Ne pas y croire évitait les déconvenues et le sentiments d’abandon, c’était plus simple. Et puis, Bella avait la vanne facile.

Lorsqu’ils eurent enfin terminé leurs chamailleries infantiles, Bella prit tout de même le temps de lui demander ce qui l’avait poussé à se poser une telle question. Le serpentard ne semblait même pas s’en souvenir précisément. Bell ne se souvenait plus particulièrement, mais elle était sûre d’une chose : un Thomas masculin était parfait. « Ça devait être une blague, ton toi masculin me va très bien. » Se trahissant légèrement, elle préféra se saisir de son livre d’histoire de la magie, les rappelant à l’ordre. « Bon allez ! On a des glaces à manger ! »

Allongés cotes à cotes, sur le ventre, leurs bras se frôlant presque, chacun semblait concentré sur ce chapitre dont Belladona n’avait aucun souvenir, grâce à son camarade. Pourtant, méthodique, Bella marquait lisiblement chaque fait, date et nom important sur un parchemin légèrement rigide qu’elle avait glissé dans son livre. C’était long, mais cela avait le mérite d’organiser les évènement dans sa petite tête blonde qui avait tendance à tout mélanger à force de lire tout ce qui lui tombait sous la main. Lorsque Thomas fouilla dans ses affaire, Bell s’arrêta dans son écriture, l’observant. Il sembla en sortir un parchemin, puis souffla. « Par Merlin, ils pouvaient pas s’appeler Pierre ou Henry ? Comment on est censé retenir ces noms ? Harthgrepa !? Vafþrúðnir !? Golgomath !? » Bella ricana à ses côtés, avant de se rapprocher et d’appuyer sa joue contre le bras du jeune homme pour lire son parchemin, alors que le tee-shirt de Lionel glissait à nouveau sur son épaule. « Moi j’utilise des moyens mnémotechniques quand j’arrive pas à me rappeler. Par exemple… » Elle se passa la main dans le cou, réfléchissant, avant de pointer l’un des noms sur la feuille du serpentard. « Par exemple, Harthgrepa, ça ressemble à Heart et… grapa. Ça devait être un géant qui aimait beaucoup l’alcool italien ! Ou… Golgomath. Heu… C’était un géant un peu con mais très bon en mathématiques ! » Bell savait que c’était un peu débile, mais pour elle, cela marchait. Elle redressa la tête et lui offrit une grimace désabusée, s’excusant presque de la solution nulle qu’elle venait de lui offrir.

Étudier, c’était nul. Enfin, Belladona aimait bien, parfois, parce qu’elle trouvait cela intéressant. Mais manger de la glace, se baigner, embêter Thomas, cela avait quand même quelque chose de bien plus intéressant encore. Pourtant, consciente qu’apprendre ce fichu chapitre sur les géants était primordial, elle réussit l’exploit de rester concentrer, caressant son nez avec le bout de sa plume, quarante minutes bien tassées. Pour certains, ce n’était rien qu’une poignée de minutes, mais pour la gryffondor, rester autant de temps sans gesticuler avait été un véritable miracle. À la fin de ces quarante longues minutes, elle commença donc à s’agiter. Elle entreprit tout d’abord de s’allonger sur le dos, puis sur un côté. Elle s’assit en tailleur, sur ses genoux, les fesses en l’air, tête bêche avec son camarade. Et puis, désespérée, elle s’allongea sur le dos de Thomas, perpendiculairement à son corps, son ventre écrasé contre ses reins. Et même là, elle bougeait encore, remontant, descendant, se tortillant.

Finalement, elle lâcha un gémissement avant de poser sa tête sur son livre ouvert, celle-ci tournée vers son camarade. « Thomas, j’en ai marre. J’ai bien travaillé, t’as vu ? » On peut manger la glace ?
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Se composer un personnage, réfléchir à chaque mot et chaque action, c'était épuisant. Ce n’est qu’en arrêtant de le faire qu’il constatait à quel point ça l’avait fatigué. Les vieilles habitudes ressortaient parfois. Il retenait une phrase de peur de déplaire, il forçait un sourire pour rester la personne enjouée que Belladona connaissait. Mais ce n’était rien. Des détails par rapport aux mensonges auxquels il était habitué. Ses gestes étaient naturels, son amusement sincère. Ça lui faisait un bien fou.

Thomas devait avouer ne s’être jamais posé la question de ce que Belladona pouvait bien vouloir faire plus tard. Il avait tendance à imaginer tous les Gryffondors en sécurité magique mais n’était pas sûr d’envisager la jeune fille dans cette option. Après tout, elle aurait été corruptible avec de la simple glace au chocolat. Elle confirma qu’elle ne s’intéressait pas à la sécurité et le surprit en évoquant la politique magique. Il approuva le choix d’un signe de la tête, entrer au magenmagot étant un choix ambitieux et respectable. Et dire que c’était le choix d’une sang-mêlée tandis que sa propre fiancée désirait devenir psychomage et passer ses journées à écouter et servir les gens. Il ne doutait pas que les études d’Oktavia soient difficiles mais elles étaient loin d’être appropriées pour une dame de la noblesse. Si seulement Bella avait eu un sang-pur…
« Mais je ne suis pas trop décidée encore. On verra ce que le super test du ministère me dévoilera sur mes envies cachées. » Thomas ricana en levant les yeux au ciel. Les élèves de septième s’entendaient tous pour dire que ce test était stupide. Ils n’avaient pas besoin de leur aide pour décider quelles matières apprécier et quoi faire de leur avenir.

« S’ils devaient suivre tes envies ils ouvriraient probablement un cursus uniquement composé d’Histoire de la Magie pour te faire plaisir ! »


Il lui jeta un regard moqueur. Ils savaient tous les deux que c’était la matière dans laquelle elle avait le plus de mal, bien que ce soit peut-être lié à une tierce personne qui la distrayait pendant les cours. « Tu veux aller en économie magique, toi, non ? » Thomas acquiesça en silence, pas vraiment surpris qu’elle le sache. Après tout s’il avait eu du mal à la considérer comme son amie, de son côté, elle le considérait  déjà depuis un certain temps comme son ami ; elle avait certainement eu plus tendance à retenir ce genre de détails. Il ne développa pas sur les raisons qui le poussaient à suivre le cursus d’économie, cependant. Les gens ont bien trop vite tendance à se crisper et juger lorsque l’on évoque la gestion de fortune – surtout sa propre fortune. Et il ne comptait pas faire étalage de la richesse de sa famille, c’était trop souvent mal pris.
Le serpent reçut à son tour un coup d’épaule taquin. « T’avais peur que je te manque, vu qu’on aura plus histoire de la magie ensemble, alors tu t’es dit qu’un cours sur les moldus ferait l’affaire ? » Il fronça les sourcils et secoua la tête, comme devant un enfant qui ne comprend rien.

« Nous n’aurons pas Etude des moldus ensemble, voyons. » Il lui coula un regard sur le côté avec un petit sourire en coin. « Je ne voudrais pas que tu puisses écouter ton cours d’Histoire de la Magie tranquille, cependant, donc je le prendrai surement en option. Et je prendrai aussi Relations Internationales, que tu puisses profiter deux fois plus de ma présence ! »

Il lui offrit un sourire radieux. Il avait bien sûr décidé à l’avance ces options mais il devait avouer que l’idée que leurs péripéties en Histoire de la Magie n’étaient finalement pas terminées le rendait heureux.
Ils continuèrent encore quelques minutes à se chamailler au sujet d’une bataille de boulette de papier. Le serpent en fut d’autant plus satisfait qu’ils continueraient à avoir cours ensemble l’an prochain. Il pourrait lui faire comprendre que jamais elle ne gagnerait contre lui, il était bien trop mauvais perdant pour ça. Elle l’agrippa par le cou et il lui jeta un regard boudeur. Il est vrai qu’elle était mauvaise perdant aussi. Que le plus mauvais perdant gagne, alors !

Alors qu’il se plongeait enfin dans son cours, Thomas constata le regard insistant que Belladona portait sur un groupe de jeunes hommes qui se baignaient. Surpris, mais ravi, il l’interrogea sur son attirance sexuelle et afficha un sourire victorieux lorsqu’il comprit qu’elle préférait les hommes. Elle lui plaisait, la belle, et s’il n’aurait pas reculé devant le challenge de la faire changer de bord, il n’était pas prétentieux au point de croire que ça aurait effectivement fonctionné. Cette nouvelle rendait les choses bien plus faciles.
Le serpent lui ébouriffa les cheveux en lui avouant qu’il ferait une exception pour la version masculine de la griffonne. Elle resta un instant cachée derrière le rideau de ses cheveux tandis qu’il cherchait à capter son regard pour analyser sa réaction. Mais elle se recoiffa d’un air faussement préoccupé, sans le regarder. Il n’arrivait pas à déterminer si elle avait compris le sous-entendu.Thomas se saisit de son verre de limonade pour se donner une certaine contenance. Il sirotta doucement, jetant des regards innocents en direction de Bella jusqu’à qu’elle sourie, espiègle, et lui lance un regard en coin. « Tu viendrais pas d’avouer que toi, t’aimais les garçons, par contre ? Et… JEUNES, en plus ? Haaaaaa Thomas, je pensais pas ça de toi ! » De derrière son verre, le serpent lui jeta un regard sceptique pour lui signifier qu’il était peu convaincu par la manière dont elle arrivait à cette conclusion. Mais elle mima une expression choquée et, levant les yeux au ciel avec une exaspération exagérée, Thomas prit une nouvelle gorgée. « T’es qu’un pédo, en fait !! » Thomas s’étrangla et réussit de justesse à ne pas recracher son soda. Toussotant, il poussa légèrement Bella en arrière, prenant un air indigné.

« Et moi qui pensait que j’étais nul en déduction, t’es pas mal non plus dans le genre ! »


Il secoua la tête et toussota une dernière fois. Il ne prit pas la peine de commenter sa prétendue homosexualité et, pire, sa pédophilie, doutant fortement de réussir à surenchérir de manière amusante.
Le griffonne finit par lui demander ce qui l’avait mené à croire qu’elle préférait les filles. Il ne s’en souvenait pas précisément, ça avait été une phrase, un instant ; pas une impression générale. Sans doute l’instant où elle avait dit préférer son reflet féminin. « Ça devait être une blague, ton toi masculin me va très bien. » Un large sourire s’étira sur les lèvres du serpent. Une nouvelle fois, il tenta de capter son regard mais la belle se plongea un peu trop vite dans son cours. « Bon allez ! On a des glaces à manger ! » Il rigola doucement et lui donna une petite pichenette sur le bras.

« Moi aussi ton toi féminin me va parfaitement, malgré ma célèbre attirance pour les jeunes garçons. »

Après un dernier petit rire, il reporta son attention sur son cours. Ils étaient proches, se frôlant presque, et Thomas mit quelques minutes à trouver une concentration optimale. Fouillant ses parchemins, il retrouva une synthèse qu’il avait déjà faites quelques semaines plus tôt – un soir après un cours, puisqu’il n’avait pas écouté un seul mot du professeur mais qu’il désirait rester à jour. Parcourant les noms inscrits sur le parchemin, il se rappela à quel point ils étaient impossibles à retenir et s’en plaignit d’un air dépité. Belladona rigola et s’approcha pour lire par dessus son épaule. Ou plutôt, à côté de son épaule, puisqu’elle posa négligemment sa tête sur le bras du serpent. Un petit sourire lui étirant les lèvres, Thomas la contempla et observa le t-shirt trop large qui glissait lentement le long de l'épaule de la jeune fille. Il n’écouta pas un mot du début de sa phrase et se rendit compte qu’il allait avoir beaucoup de mal à étudier quoique ce soit s’il continuait à se montrer aussi facilement distrait. Détournant le regard de la griffonne, il le reporta sur son parchemin alors qu’elle pointait un nom. « Par exemple, Harthgrepa, ça ressemble à Heart et… grapa. Ça devait être un géant qui aimait beaucoup l’alcool italien ! » Ok, donc elle devait probablement lui avoir parlé des moyens mnémotechniques. « Ou… Golgomath. Heu… C’était un géant un peu con mais très bon en mathématiques ! » Thomas rigola doucement à cette dernière trouvaille. Bella se redressa et le regarda d’un air presque contrit. Il lui sourit.

« Fais pas cette tête, elle est cool ta technique et je suis sûr que je me souviendrai du géant con mais bon en math désormais. »

Il lui offrit un clin d’œil et la poussa une dernière fois de l’épaule pour la forme.

Thomas avait une aptitude à se concentrer impressionnante et pouvait étudier durant des heures une matière qui ne l’intéressait que moyennement. Le choixpeau le lui avait dit ; Serdaigle lui aurait convenu. Malgré les cris des gens qui se baignaient et le mouvement des élèves qui passaient devant eux, le serpent étudiait avec efficacité, aveugle et sourd au monde extérieur. Il complétait sa synthèse de nouvelles annotations et utilisait des parchemins plus petits encore pour faire des fiches ne contenant que les informations essentielles. Plongé dans son cours, il ne constata pas tout de suite que Belladona s’agitait de plus en plus à ses côtés. Elle le bouscula un moment, alors qu’elle changeait une énième fois de position, il lui jeta un petit regard amusé mais reporta bien vite son attention sur l’histoire de ce géant qui avait arraché un pan de montagne pour l’éclater sur la tête d’un de ses ennemis. Mais Belladona continuait de gigoter et l’avait sorti de sa concentration, il dû relire plusieurs fois la même phrase pour en comprendre le sens. Dans un dernier acte destiné à gâcher son étude, elle se coucha sur le dos du serpent. Thomas releva la tête et fixa l’horizon d’un air désabusé. Il hésitait entre l’envie de meurtre et la satisfaction de voir la proximité qui s’était installée entre eux. Jetant un regard un arrière, il constata qu’elle lisait toujours son livre. Avec l’air de souffrir intensément. Il pouffa et reporta son attention sur sa propre lecture. Bella gigota encore. Elle se repositionnait, se tortillait. Thomas hésitait entre utiliser un Maléfice du saucisson ou mettre du calmant dans sa boisson lorsqu’elle lâcha un gémissement désespéré. « Thomas, j’en ai marre. J’ai bien travaillé, t’as vu ? » Thomas, la tête soutenue par ses poings, coula un regard en arrière. La rouge et or gisait sur lui, la tête plaquée sur son livre et le regard rivé sur lui avec espoir. Elle était trop mignonne. Et trop irritante.

« J’hésite entre t’exprimer mon admiration pour ton étude acharnée et te jeter dans le lac pour que tu me laisses travailler. »

Il jeta un regard vers la glaciaire qui se tenait devant lui et retourna ensuite la tête vers Bella, un large sourire lui étirant les lèvres. Il se tortilla pour se retourner sur le dos et réussir à se redresser un peu. Alors qu’il s’asseyait, la Gryffondor glissa un peu et se retrouva étendue en travers de ses jambes. Il l’agrippa à la taille pour la chatouiller un peu.

« Mais je pense qu’on a bien travaillé, on peut manger la glace. Je pourrai toujours t’envoyer à l’eau plus tard ! »

Thomas se pencha en arrière et réussit par miracle à se saisir de la glacière sans devoir se déplacer. Il la posa sur le dos de Bella, l’empêchant de se relever. Avec précaution, il ouvrit la boite et en sortit les coupes et deux longues cuiller en argent. Les glaces étaient intactes. Il tendit l’une des coupes à Bella et retira enfin la glacière de son dos. Il était temps de déguster tout ça !

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« S’ils devaient suivre tes envies ils ouvriraient probablement un cursus uniquement composé d’Histoire de la Magie pour te faire plaisir ! » Bella grimaça. Pourtant, en soit, elle aimait l’histoire de la magie, c’était interessant ! C’était juste parfois trop… Théorique pour elle. Elle ne pouvait empêcher son esprit de divaguer et son regard de se porter sur les nuages. Elle aimait les histoires, mais apprendre des dates par cœur n’était pas son fort. Elle enchaina sur son avenir à lui, ce qu’il souhaitait faire, avant de balancer une blague bancale. Qu’il ne comprit pas, la prenant au pied de la lettre. « T’avais peur que je te manque, vu qu’on aura plus histoire de la magie ensemble, alors tu t’es dit qu’un cours sur les moldus ferait l’affaire ? » Il secoua la tête, démentant ses paroles « Nous n’aurons pas Étude des moldus ensemble, voyons. »  Bella secoua la tête « Mais c’était une blague, patate ! » Parfois, ils ne se comprenaient pas du tout ! Mais Thomas ne s’arrêta pas là, souriant à nouveau, amusé. « Je ne voudrais pas que tu puisses écouter ton cours d’Histoire de la Magie tranquille, cependant, donc je le prendrai surement en option. Et je prendrai aussi Relations Internationales, que tu puisses profiter deux fois plus de ma présence ! » Belladona ne pu retenir un sourire excité et clairement heureux. Ça l’avait rendue triste, un peu, de mettre leurs chamailleries au placard, et il venait de lui annoncer que ce n’était pas fini. Elle lui répondit donc, d’une honnêteté à toute épreuve : « Trop bien ! Mais faudra qu’on écoute un peu quand même… Disons, au mois un cours sur trois, si on veut pas être des nazes ! » Elle laissa échapper un éclat de rire cristallin, avant de renquiller sur la chamaillerie. Une histoire de boulettes, quelques mensonges effrontés, en riant. Véritablement, aucun des deux n’était prêt à arrêter la guerre qu’ils avaient débuté dans cette salle obscure qui vous donnait envie de somnoler.

Puis s’en suivit une discussion surprenante sur la sexualité de la griffonne, qui ne s’y était pas du tout attendue. Immédiatement, Thomas se mit à faire des sous entendus qui la mirent légèrement mal à l’aise et qu’elle décida de ne pas prendre trop au sérieux. Elle détourna donc l’attention à l’aide de son arme fatale (…) : l’humour. Si elle voulait plaire à Thomas, c’était sûrement raté ; elle venait de sous entendre qu’il était homosexuel et pédophile, ce qui ne l’arrangeait dans aucun des cas. Elle manqua d’ailleurs de le tuer, étouffer par son soda. Oups.

Il ne prit même pas la peine de nier les assertions de la jeune femme : tout Poudlard savait que ce n’était pas vrai, de toutes manières. Sans être un bourreau des cœurs, Belladona avait pu le voir sortir avec des filles différentes depuis le début de l’année, certaines l’accompagnant parfois jusqu’à leur salle d’histoire de l’art. Elle l’avait même taquiné à ce sujet, trouvant des blagues nulles à faire. « Et moi qui pensait que j’étais nul en déduction, t’es pas mal non plus dans le genre ! » Elle leva les épaules dans un signe d’impuissance face à son humour limité. Elle se passa une dernière fois la main dans les cheveux avant de l’interroger sur les raisons qui l’avaient poussé à croire qu’elle aimait les filles. Sa langue trop pendue se mit alors en marche et Bella manqua de se trahir une fois de plus, disant plus ou moins clairement que Thomas était attirant. Elle n’osa pas tourner le regard vers lui et manqua donc sa réaction ; A la place, elle se saisit de son livre et invita son camarade à se plonger dans le sien. Pourtant, il ne lâcha pas l’affaire, profitant de l’instant pour lui lâcher un nouveau sous entendu. « Moi aussi ton toi féminin me va parfaitement, malgré ma célèbre attirance pour les jeunes garçons. » Elle se mordit la lèvre inférieure pour que son sourire ne s’étire pas outre mesure tout en lui jetant un regard en coin. Cette fois, il n’y avait aucun rideau de cheveux pour cacher sa gêne et elle sentit une légère chaleur remonter dans sa poitrine. Pour une fois, elle ne trouva rien à répliquer, rien à dire pour noyer le poisson. Elle lui rendit simplement sa pichenette, sans oser croiser son regard, et se plongea dans ses révisions.

Elle mit plusieurs longues minutes à se concentrer, cependant, alors que les phrases de Thomas tournait dans sa tête. Elle finit par les chasser d’un revers de main mentale, ils étaient là pour travailler, elle se ferait des films plus tard.
Lorsqu’il souffla, Bella laissa échapper un éclat de rire avant de partager ses astuces, la tête collée contre le bras du garçon. Elles étaient un peu débiles, mais elles avaient le mérite de fonctionner, pour sa part. Alors qu’elle lui adressait un sourire plein d’excuses, il lui sourit tout de même. « Fais pas cette tête, elle est cool ta technique et je suis sûr que je me souviendrai du géant con mais bon en math désormais. » Elle lui tira la langue et chacun reporta son attention sur son cours.

Belladona réussit à rester concentrer de longues minutes. Elle avait au moins l’avantage, dans ces moments là, de ne pas être distraite facilement et de réussir à retenir un bon nombre d’informations. Ces périodes étaient courtes mais elles avaient au moins le mérite d’être efficaces. Elle remplit ainsi plusieurs petits parchemins qu’elle coinçait entre les pages de son livre, méthodique et efficace, ayant totalement effacé Thomas de son esprit l’espace de quelques instants. Et puis, tout pris fin alors que le besoin de mouvement et d’action reprenait peu à peu ses droits et que la gryffondor se mettait à gesticuler. Après avoir essayer de nombreuses positions qui ne la satisfirent pas, elle s’installa sur Thomas, ayant bien à l’esprit de l’embêter, au moins un peu. Cependant, elle était bien déterminée à terminer son chapitre, ou sa page. Ou peut-être juste sa phrase, au moins, par pitié. Elle mettait les derniers efforts de concentration qu’elle avait pour terminer sa lecture. Mais malgré elle, elle continuait à gigoter sur le dos de son camarade, aveugle aux regards qu’il lui lançait, trop occupée à tenter de garder le peu de détermination qu’il lui restait.

Finalement, elle posa son visage contre son livre, qui était frais, et lâcha un gémissement avant de se plaindre. « Thomas, j’en ai marre. J’ai bien travaillé, t’as vu ? » Comme une enfant qui demandait son goûter. Lorsque le serpentard tourna la tête vers elle, elle planta son regard dans le sien, se faisant excessivement suppliante. « J’hésite entre t’exprimer mon admiration pour ton étude acharnée et te jeter dans le lac pour que tu me laisses travailler. » L’estomac écrasé contre le dos de son ami, elle se redressa un peu, une lueur nouvelle dans le regard. Se retrouver dans le lac n’était pas une si mauvaise idée vu la chaleur et les rayons de soleil qui attaquait leur peau. Malgré ses paroles, Thomas sourit à Bella avant de se retourner. Lorsqu’il se redressa, Belladona poussa un petit cris alors qu’elle glissait jusqu’à se retrouver sur ses cuisses, les fesses à moitié en l’air. Lorsqu’il posa ses mains sur sa taille, elle se tortilla à nouveau en riant et criant à moitié. Rowan utilisait toujours les chatouilles en dernier recours lorsqu’il la trouvait trop chiante : cela marchait à chaque fois. « Mais je pense qu’on a bien travaillé, on peut manger la glace. Je pourrai toujours t’envoyer à l’eau plus tard ! » Alors qu’elle allait se redresser en souriant, il posa la glacière sur son dos, la plaquant un peu plus contre ses jambes. Belladona continua de rire en râlant « Hééé j’suis pas une table ! » Pourtant, elle avait gagné, ils allaient manger la glace. Il la libéra et elle se redressa aussitôt, prenant délicatement la coupe qu’il lui tendait avec un sourire certain, le remerciant au passage. Elle s’installa entre ses jambes, lui faisant face, posant ses propres membres inférieurs sur ceux du garçon. Elle sourit une dernière fois avant de porter la première cuillerée de glace à sa bouche. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’en avait pas mangé qu’elle poussa un soupir de bien être, renquillant immédiatement pour une deuxième cuillère.

Tel le glouton qu’elle était, sa glace diminua rapidement de moitié. Elle s’arrêta tout de même quelques instants pour féliciter Thomas de cette idée. « T’as eu une TROP BONNE idée. » Elle se régalait visiblement et sa glace disparut très rapidement dans son estomac. Elle lécha sa cuillère minutieusement, n’en laissant pas une goute, puis la posa à leur côté avant de plonger avidement son doigt dans sa coupe. Elle comptait bien ne pas en perdre une miette. Alors qu’elle portait son index à sa bouche, elle posa son regard sur Thomas, perdue dans ses pensées. Nettoyant son doigt de sa bouche, un plan machiavélique venait de naître dans sa petite tête.

Innocemment, elle replongea son doigt dans sa coupe, le frottant bien contre les rebords gelés. Puis, au lieu de le porter à ses lèvres, elle l’écrasa contre la joue de Thomas, juste au coin de sa bouche. Elle ouvrit de grands yeux innocents et lâcha un « Oups » pas du tout crédible. Peut-être qu’elle allait bel et bien finir dans le lac finalement. Et peut-être bien qu’elle l’avait cherché.
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Thomas de La Rivière
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Thomas de La Rivière
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« Mais c’était une blague, patate ! » Thomas haussa des épaules avec un petit sourire. Comment était-il censé lire dans ses pensées ? Ce n’est pas comme si Bella venait avec un mode d’emploi. C’aurait été pratique mais pour l’instant ils en étaient réduits à beaucoup d’incompréhension – du moins de son côté à lui. Il réussissait généralement à la masquer et à se comporter de manière assez prévisible pour que la griffonne, elle, ne le considère pas trop comme un mystère. Et lorsqu’il foirait, il rattrapait le coup à base de sourires et de remarques amusées. Et en acceptant de se faire traiter de patate. Pour le coup, il ignora la remarque et plaisanta sur le fait que ses choix d’options les amèneraient surement à se chamailler encore longtemps en cours. La Gryffondor lui répondit par un air si sincèrement heureux que Thomas se sentit une nouvelle fois coupable de lui avoir mentit sur son amitié. Elle était véritablement attachée à lui. « Trop bien ! Mais faudra qu’on écoute un peu quand même… Disons, au moins un cours sur trois, si on veut pas être des nazes ! » Thomas lui lança un regard sceptique, doutant fortement qu’ils soient capable d'un tel exploit. Quoiqu’avec Moïra dans leur classe, ils risquaient fortement de se voir souvent rappeler à l’ordre par des regards sévères. Ils lui lanceraient des boulettes de papier pour la dérider.

« Un cours sur trois, c’est bien au-dessus de notre moyenne de cette année, non ? Je ne sais pas si je peux te promettre ce genre de prouesse. Mais ce ne sera pas un souci, Moïra prendra des notes. Comme c’est ma sœur elle est forcée de me les passer et je te les prêterai aussi. »

Il lui lança un grand sourire et la conversation dévia peu à peu sur leurs batailles de boulettes de papier. Belladona prétendant sans aucune honte visible qu’elle avait gagnée lors du cours sur la guerre de géant et Thomas ne pouvant accepter un tel affront. Cela promettait de futurs combats enragés pour prouver la supériorité de chacun. Et cette fois-ci, le serpent ne ferait probablement plus semblant de s’en amuser.

Le vert et argent surprit ensuite la griffonne en pleine contemplation d’un groupe de mecs se baignant et, étant donné qu’il la supposait attirée par les femmes, il s’en étonna avec joie. Tout sembla se précipiter à partir de ce moment. Bella, morte de rire, affirma préférer les hommes. Cela changeait pas mal de choses. Heureux de cette nouvelle, il laissa sous-entendre qu’elle lui plaisait mais il eut le malheur d’impliquer le reflet masculin de la griffonne dans sa remarque. Moqueuse, elle l’accusa de pédophilie. Thomas s’étrangla avec le soda qu’il était occupé à boire, ne sachant pas s’il fallait rire ou non de cette déduction un peu trop rapide de la part de Belladona. Pourtant, cette fois-ci pas besoin de mode d'emploi, il savait qu’elle plaisantait. Il n’envisageait pas une seule seconde que qui que ce soit puisse le croire gay.
Alors qu’elle venait de l’interroger sur les raisons qui l’avaient poussé à croire qu’elle aimait les filles, Belladona lui déclara qu’un Thomas masculin lui convenait parfaitement. Elle se plongea ensuite dans son livre et tenta de changer de conversation mais sa phrase précédente n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Le serpent était bien heureux d’avoir intercepté le regard de la griffonne vers ce groupe garçon et d’avoir lancé le sujet ; lui qui pensait n’avoir aucune chance avec Belladona était en train de complètement réviser son jugement. Pour sa plus grande joie. Ne la laissant pas s’en sortir aussi facilement, il lui donna une petite pichenette amusée et lui retourna sa déclaration précédente ; à lui aussi, la version réelle de Bella lui plaisait bien. Elle ne pouvait pas se cacher derrière ses cheveux cette fois-ci et Thomas ne perdit pas une miette de ses réactions. Et pour une fois, alors qu’elle voulait toujours avoir le dernier mot, la griffonne ne lui répondit rien. Se mordant la lèvre du bas en souriant, Thomas reporta lui aussi son regard sur son cours.

Il lui fallut cependant un certain temps pour réussir à se concentrer. Belladona était bien trop proche et bien trop belle. Et leur discussion précédente tournait en boucle dans la tête du serpent. Après quelques minutes, il réussit enfin à trouver la force de sortir l’une de ses synthèses. Lorsqu’il se plaignit des noms à retenir et qu’elle colla sa tête contre son bras, il perdit tout aussi rapidement la maigre concentration qu’il avait gagné. Après les conseils de la jeune fille sur les moyens mnémotechniques, ils réussirent enfin à porter une attention à long terme sur leurs cours.
Lorsqu’il étudiait, le serpent en oubliait tout ce qui se passait autour de lui. Plongé dans les dates qu’il recopiait et se répétait de nombreuses fois dans la tête pour tenter de les y graver, Poudlard aurait pu exploser qu’il ne l’aurait pas remarqué. Rien ne pouvait le déranger. Ou presque ; il y avait à côté de lui pire qu’un explosif. Il y avait Bella. Il ne savait pas après combien de temps elle se mit à s’agiter à ses côtés, pas assez de temps selon lui. Mais il l’avait vu venir. Etudier au soleil, au bord d’un lac, avec de la compagnie, c’était le suicide d’une après-midi de travail. Alors qu’il tentait malgré tout de continuer à assimiler son cours, la griffonne fini par se coucher en travers de son dos. Thomas lui jeta des regards sombres qui dissimulaient mal son amusement mais elle semblait concentrée sur son livre. Rabaissé au statut de canapé ou de coussin, il hésitait sur le terme, il subit sans un mot les gigotements constant la griffonne. Il allait la noyer dans le lac lorsqu’elle gémît avec désespoir et lui demanda s’ils pouvaient arrêter de travailler. Il répondit en la menaçant de la jeter dans l'eau et elle lui adressa un regard lumineux, visiblement plus excitée que terrifiée à cette idée. Il retenait. Souriant, le serpent réussit à se retourner et s’asseoir malgré Belladona qui l’écrasait. Couchée en travers de ses cuisses, il en profita pour déposer sur elle la glacière. « Hééé j’suis pas une table ! » Thomas rigola et ébouriffa pour la deuxième fois les cheveux de la griffonne. De la part de la meuf qui venait de se coucher sur lui comme si de rien était, c’était plutôt malvenu.

« J’étais pas un canapé, ça t’as pas empêché de m’utiliser comme tel ! »

Une fois qu’il l’eut libérée, elle se redressa comme un ressort pour lui faire face. Gigotant une ultime fois, elle s’installa entre les jambes de Thomas. Elle le faisait rire à ne pas oser croiser son regard lorsqu’il lui disait qu’elle lui plaisait mais à s’asseoir pratiquement sur lui avec autant de naturel. Pas que ça le dérange.
Le serpent mangeait sa glace lentement, observant avec amusement Bella qui dévorait la sienne. Elle avait l’air d’apprécier, la gloutonne qu’elle était. Lui aussi, bien sûr, mais il appréciait avec une retenue qu'elle ne possédait clairement pas. « T’as eu une TROP BONNE idée. » Thomas se contenta de répondre par un large sourire. Il fallait bien qu’il réussisse à lui faire oublier cette dispute qui planait toujours au-dessus de leurs têtes. Vu les événements, ils avaient réussi à laisser ça derrière eux pour l’instant, à la grande joie du serpent. Il avait envie de s’évader de ce monde de sang-pur qu’il s’était créé autour de lui. Il commençait à vouloir découvrir autre chose. Et Bella était la manière rêvé de commencer à s’ouvrir un peu.

« T’as eu une trop bonne idée de venir étudier ici plutôt qu’à la bibli. Le soleil m’avait manqué ! »


Thomas leva la tête vers l’astre en fermant les yeux. Il profita quelques secondes de la chaleur des rayons sur sa figure avant de reporter son attention sur sa glace. Alors qu’il la terminait, Bella était visiblement occupée à faire la vaisselle de sa coupe grâce à ses doigts qu’elle plongeait dedans pour éviter de perdre le moindre gramme de glace. Thomas leva un sourcil moqueur en la regardant faire. Elle abusait un peu.
Il aurait dû le voir venir. Il avait vu l’air malicieux de la griffonne. Sauf qu’elle a toujours cet air, comme si elle était prête à faire une bêtise, et il n’y avait donc pas prêté attention. Alors qu’elle venait de plonger à nouveau son doigt dans la coupe, elle l’aplatit contre la joue du serpent. Le contact glacé lui fit détourner la tête, étalant probablement encore plus la glace au chocolat fondue que Belladona venait de lui écraser au bord des lèvres. « Oups » Oups ? Elle n’était même pas crédible. Sans prendre la peine d’enlever la trace de glace qu’elle avait laissé sur sa joue, un air vengeur plaqué sur le visage, Thomas plongea en avant et l’agrippa par la taille. Il la souleva au-dessus de son épaule et, malgré les protestations et les gigotements, réussit à se relever.

« Je te préviens, je risque de te mettre par accident dans le lac. »

Le lac n’était pas très loin mais Bella s’agitait furieusement, ne facilitant pas sa progression.


« Du calme, ce n'est que de l'eau ! »

Thomas s’avança de quelques pas sur un petit ponton de bois, histoire de pouvoir la lâcher directement dans l’eau profonde. Et ce qui devait arriver, arriva. Alors qu’il s’apprêtait à la menacer une nouvelle fois, elle s’agita tellement qu’il perdit l’équilibre. Et, accrochés l’un à l’autre, ils basculèrent dans l’eau. Thomas retint de justesse un cri au moment de briser la surface, désireux de garder une certaine dignité. Il toucha le fond et se propulsa vers l’air. Passant une main dans ses cheveux pour limiter l’eau qui dégoulinait devant ses yeux, et alors que Bella émergeait à ses côtés, il lança un grand sourire à la griffonne.

« Oups. »


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« Un cours sur trois, c’est bien au-dessus de notre moyenne de cette année, non ? Je ne sais pas si je peux te promettre ce genre de prouesse. Mais ce ne sera pas un souci, Moïra prendra des notes. Comme c’est ma sœur elle est forcée de me les passer et je te les prêterai aussi. » Belladona dédia immédiatement une super grimace à Thomas, traduisant ainsi le fond de sa pensée : elle ne connaissait pas très bien Moïra et même si elle l’appréciait tout de même, elle ne doutait pas une seule seconde qu’elle leurs fasse passer un sale quart d’heure s’ils faisaient les andouilles. « Tu crois qu’elle te les passera ? Elle voudra pas te punir d’être un cancre en te laissant te démerder ? » Au pire, ils feraient comme cette année : ils se démerderaient. Mais il fallait avouer que grâce à Moïra, ils pourraient continuer leurs imbécilités en toute tranquillité et ça, ça ne déplairait vraiment pas à la petite blonde.

Ils continuèrent ainsi à se chamailler durant de longues minutes, aucun des deux ne souhaitant visiblement laisser le dernier mot à l’autre, comme toujours. Ils tentèrent de débuter leurs révision, mais Bella fut très vite distraite par quelques paires d’abdominaux qui passaient par là. Ils se chamaillèrent à nouveau, mais sur leur sexualité, cette fois. Gênée par les remarques tendancieuses de Thomas, la jeune fille préférait en plaisanter, sûrement même en faire trop, que de considérer le fait qu’il puisse être sérieux. Pourtant, malgré elle, elle laissa échapper quelques phrases qui voulaient tout dire, qui ne tombèrent absolument pas dans l’oreille d’un sourd. Ne sachant où se mettre, ne sachant plus quoi dire, elle réorienta l’attention sur le sujet normalement numéro 1 du jour : leurs révisions.

Ils mirent encore quelques temps à se concentrer, s’ébahissant devant les noms compliqués et cherchant des moyens pour les retenir. Finalement, ils réussirent à reporter leur attention sur leur feuille respective et Bella réussit même à rester immobile durant plusieurs bonnes dizaines de minutes, ce qui n’était pas gagné. Mais finalement, la concentration la quitta peu à peu alors que l’envie de glace et la chaleur commençaient à avoir raison d’elle. Elle tenta de trouver une position confortable, qui la replongerait dans l’histoire des géants, mais son écriture se faisait de plus en plus illisible et sa lecture de plus en plus erratique. Dans une ultime tentative, elle s’allongea sur Thomas. Et pour l’emmerder, aussi, un peu.

Bien entendu, cela ne fonctionna absolument pas et le serpentard ne tarda pas à se déconcentrer également en lui lançant des regards mi-figue mi-raisin. Finalement, elle abandonna et chercha l’approbation de Thomas comme une enfant de 5 ans, la glacière bien en vue. Thomas se redressa et elle se retrouva en travers de ses cuisses, à protester lorsqu’il lui posa le coffre au trésors dessus. « J’étais pas un canapé, ça t’a pas empêché de m’utiliser comme tel ! » Bell lui sourit comme elle put. « Ouais, mais t’étais confortable ».

Il la libéra finalement et elle s’installa entre ses jambes en acceptant, toute excitée, sa coupe de glace qu’elle dévora en un instant, ou presque. Contrairement au garçon qui lui faisait face. Arrivant bien trop vite à son goût à la fin de son dessert, Bella fut bien obligée de trouver une activité en attendant que Thomas finisse sa douceur. Ou plutôt, elle mit fin prématurément à sa dégustation en essuyant allégrement son doigt tâché sur la joue douce de son camarade en lâchant un « Oups » des plus hypocrites. Par réflexe il tenta d’éviter ses doigts sans grande réussite, étalant encore plus la crème glacée fondue sur son visage. Le sourire de Belladona s’élargit alors. Elle ouvrit la bouche, prête à se moquer de lui lorsqu’il lui attrapa la taille, lui arrachant un cri aigüe. Déjà, elle se tortillait, bien plus chatouilleuse que la moyenne et elle s’agrippa à ses bras lorsqu’il la souleva de terre. « Je te préviens, je risque de te mettre par accident dans le lac. » Belladona se mit alors à crier tout en riant, la limite était floue et il aurait été dur de s’arrêter à l’un des deux. Derrière elle, le lac se rapprochait dangereusement et Belladona sentait de nombreuses sensations l’envahir : peur, amusement, excitation. Elle s’agitait encore, sans lâcher les bras de Thomas des mains, tentant d’user de sa souplesse pour se dégager, sans grand succès.

Et alors qu’il progressait sur le ponton, Thomas se cassa la figure, entrainant la gryffondor dans sa chute. Contrairement au garçon, Belladona poussa un hurlement alors qu’elle se collait à Thomas en s’accrochant, ne cherchant plus à se libérer de son emprise. Alors qu’ils cassaient la paroi glacée, Belladona desserra sa prise autour du garçon pour nager de son propre chef. Touchant le fond de ses petits pieds, elle remonta bien vite et brisa la surface. Elle entendit alors le serpent prononcer un simple « Oups » clairement amusé.

Ne s’étant absolument pas attendue à finir à cet instant précis à l’eau, Bella n’avait pas pensé à respirer. Ni à fermer la bouche, d’ailleurs. Sa première réaction lorsqu’elle revint à la surface fut donc de tousser furieusement en cherchant quelque chose auquel se raccrocher. Elle chopa l’épaule de Thomas, et tout en continuant ses mouvements des jambes, elle attendit que sa quinte de toux passe. Elle leva alors le regard vers lui et lâcha, d’une voix croassante « Je crois que j’ai avalé une algue. » Elle tira la langue d’un air dégouté, avant de continuer. « Et c’est pas juste, ton oups à toi était bien plus gros que le mien ! » Sa voix revenait peut à peu, mais elle lâcha une dernière toux, presque pour la forme. Non, vraiment, pour une vengeance Thomas y avait été fort.

Entravée par son tee-shirt trop grand et par son short en jean qui se faisait trop lourd, Bella lâcha son camarade pour se rapprocher du ponton. Quitte à être dans l’eau, elle comptait bien y rester un peu. Elle commença alors à se tortiller, défaisant les boutons de son short et mettant la tête sous l’eau pour le faire descendre le long de ses jambes. Une fois ses pieds passés, elle le balança sur le ponton en reprenant une goulée d’air. Le tee-shirt de Lionel ne tarda pas à subir le même sort, la faisant pousser un soupir d’aise. Au diable sa cicatrice. Elle avait décidé il y avait plusieurs mois maintenant de retrouver sa liberté, et cela passait en partie par le fait d'assumer, pas ne plus s'en soucier. Il s'avérait, en prime, que les efforts conjugués de Hadès et Zeke portaient leurs fruits : Beaucoup moins boursoufflée, à peine rouge, sa blessure semblait bel et bien devenir cicatrice.
Elle se sentait si légère maintenant que le poids des vêtements et celui de sa honte avaient été enlevés ! Elle nagea un peu sur place en souriant à Thomas avant de le rejoindre en quelques brasses.

Elle lui lança un regard critique avant de lui écraser sa main contre la joue. « Tu sais pas mangé, Thomas, tu t’en es mis partout. Je vais t’apprendre à te laver le visage. » Une main dans ses cheveux, l’autre sur son épaule, Belladona se souleva alors hors de l’eau et appuya de tout son poids sur Thomas pour le faire couler bien comme il fallait.
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Bell
Thomas
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Thomas de La Rivière
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Élève de Serpentard
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« Tu crois qu’elle te les passera ? Elle voudra pas te punir d’être un cancre en te laissant te démerder ? » Thomas haussa des épaules avec fatalisme. C’était bien fort probable, Moïra était du genre à vouloir le punir pour lui faire la leçon. Mais elle était aussi du genre à craquer devant le désarroi de son frère s’il réussissait à jouer assez sur la corde sentimentale. De toute façon, il ne pensait pas avoir besoin de son aide. Il se mettait constamment à jour dans les cours qu’il n’avait pas suivi, quitte à sacrifier quelques heures de sommeil. Bella n’en faisait peut-être pas autant mais ce n’était pas vraiment son problème. Au pire, il pouvait lui passer les notes qu’il avait accumulées en fouillant les livres.

« Elle en serait capable… Mais on trouvera un moyen de se débrouiller seuls comme des grands, j’en suis sûr. »

Après tout, c’est bien ce qu’ils faisaient maintenant. Ce n’est pas comme s’ils avaient écoutés leurs cours d’Histoire de la Magie. Sauf pour les cours qui avaient suivi leur dispute. Thomas avait des notes impeccables pour ceux-là.

Quelques chamailleries plus tard, suivies de la grande révélation sur la sexualité de Bella et des remarques qui laissaient sous-entendre qu’ils se plaisaient bien l’un l’autre, ils réussirent enfin à se plonger dans leur cours. Il y eu bien sûr encore quelques échanges de blagues et de conseils mais, globalement, l’étude se fit dans le calme et la concentration. Thomas avait eu du mal à s’y mettre, cependant, les paroles de la griffonne tourbillonnant dans son esprit. Et lorsque celle-ci se mit à s’agiter à ses côtés, elle n’eut aucun mal à le distraire à nouveau. Couchée sur le dos du Serpentard, sur lequel elle tentait visiblement de trouver une position confortable vu ses gigotements, elle finit par geindre qu’elle avait assez travaillée. Conscient qu’il ne réussirait pas à étudier plus longtemps, et trop heureux de trouver une raison de faire une pause, Thomas accepta qu’ils mangent enfin la crème glacée. Il ne se priva pas de tout de même faire une remarque amusée sur l’aspect irritant de l’agitation de la griffonne et qu’elle finirait probablement dans le lac si elle continuait. S’asseyant, Bella sur ses jambes, le serpent posa la glacière sur la jeune fille afin de pouvoir sortir les glaces avec une certaine stabilité. Alors qu’elle se plaignait de ne pas être une table, il rétorqua qu’il n’était pas un canapé. « Ouais, mais t’étais confortable ». Sans répondre, elle avait de toute façon toujours le dernier mot, Thomas leva les yeux au ciel. Il était peut être confortable mais il avait surtout été très distrait. Mais tant pis, il le savait bien que l’étude en compagnie de la griffonne n’allait pas être des plus efficace. Il suffisait de voir comment ils avaient suivi les cours durant l’année pour comprendre qu’ils ne stimulaient pas le caractère studieux l’un de l’autre.

Une fois libérée du poids de la glacière sur son dos, Belladona se redressa et s’installa confortablement entre les jambes du serpent. Elle termina bien vite son dessert tandis que Thomas appréciait chaque bouchée tout en s’amusant de la délectation évidente de la jeune fille. Il n’avait pas fini que Bella lui écrasa son doigt, tout juste trempé dans les restes de sa glace, sur la joue. Écartant la tête par réflexe, il ne réussit cependant qu’à aggraver son cas. Lorsque la rouge et or lui lâcha un « oups », grand sourire étalé sur le visage, il décida qu’il était temps de se venger. Se relevant, il la souleva du sol tandis qu’elle hurlait dans ses oreilles un mélange de rires et de cris effrayés. Thomas adressait un sourire moqueur à Belladona mais elle ne pouvait le voir, tête vers le bas, ses cheveux voletant devant son visage. Il rigola un peu et se dirigea vers un petit ponton pour pouvoir menacer correctement de la lancer dans le lac. Mais alors qu’il progressait avec difficulté, la Gryffondor s’agitant à grand renfort de rires, il finit par perdre son équilibre lors d’un soubresaut plus violent que les autres. Basculant à deux par-dessus bord, agrippés l’un à l’autre comme si ça pouvait les sauver, ils brisèrent la surface. Remontant à la recherche d’air, le serpent attendit de voir la tête de Bella réapparaitre pour lâcher à son tour son « oups », un grand sourire lui éclairant le visage.
Belladona ne lui répondit pas tout de suite, toussant pendant plusieurs longues secondes. Il semblait qu’elle avait avalé la moitié du lac, vu le temps qu’elle prenait à s’en remettre. Thomas tentait de ne pas exploser de rire devant l’état de la jeune fille mais il ne pouvait retenir un sourire amusé. Il s’approcha d’elle pour pouvoir la soutenir si elle en avait besoin, elle s’agrippa à lui et, pouffant, il la regarda reprendre son souffle. « Je crois que j’ai avalé une algue. » Le serpent grimaça avec dégoût, espérant pour elle que ce soit une blague mais n’en étant pas entièrement convaincu. « Et c’est pas juste, ton oups à toi était bien plus gros que le mien ! » Il laissa enfin son éclat de rire franchir ses lèvres.

« Je suis désolé, je voulais seulement te menacer mais j’ai trébuché parce qu’il y avait un truc sur mon dos qui s’agitait super fort. »

À vrai dire, il l’aurait probablement de toute façon lâchée dans l’eau. Et rejoint de manière à garder sa dignité et ses vêtements secs.
Bella s’écarta de lui pour enlever ses vêtements et le serpent s’approcha lui aussi du ponton pour faire de même. Contrairement à la griffonne, il avait encore son uniforme. Comme il n’avait pas cours, il portait seulement sa chemise et son pantalon mais, alourdis par l’eau, ils entravaient fortement sa nage. Il se hissa sur le ponton et s’assit sur le rebord. De là, il observa Bella se tortiller dans l’eau pour tenter d’enlever son short. Elle avait l’air de galérer ce qui le fit sourire.

« Tu t’en sors ? Besoin d’aide ? »

D'un léger coup de pied, il lui envoya une petite gerbe d'eau. Il s’attela ensuite à la tâche de retirer ses vêtements, ne pouvant s’empêcher de lancer de temps en temps des regards dans la direction de Bella qui se dénudait aussi peu à peu. Il remarqua la cicatrice qui lui barrait le dos mais prit le partit de ne pas l’évoquer. Il se doutait de l’origine de la blessure et n’avait aucune envie de diriger une nouvelle fois la discussion vers la bataille de Poudlard. Il avait appris de ses erreurs.
Un fois débarrassé de son uniforme, il se redressa et se jeta à l’eau en éclaboussant le plus possible autour de lui. Ce n’était pas digne de la méditerranée mais ça ferait l’affaire. Se tournant vers Bella, il répondit aux sourires qu’elle lui offrait. La jeune fille s’approcha de lui et le serpent lui jeta un regard circonspect, bien plus prudent face à la lueur malicieuse qui brillait dans son regard. Il ne s’écarta cependant pas. Jouer à noyer l’autre n’était-il pas le but même d’une baignade ? « Tu sais pas manger, Thomas, tu t’en es mis partout. Je vais t’apprendre à te laver le visage. » Thomas tenta de s’éloigner d’un coup de pied dans l’eau mais déjà Belladona prenait appui sur son épaule et sa tête pour se soulever. Il eut juste le temps de prendre une inspiration avant de couler. Il se débattit quelques secondes avant de réussir à agripper la griffonne à la taille pour la faire basculer sur le côté et enfin pouvoir remonter à la surface. S’en suivit un instant de chaos où chacun essayait d’envoyer l’autre rencontrer les sirènes. Thomas avait sa taille et son poids à son avantage mais Bella était une boule d’énergie. Tour à tour immergés, s’accrochant à l’autre pour le faire descendre dans l’eau ou pour pouvoir remonter à la surface, ils avaient à peine le temps de respirer. Le serpent finit par s’éloigner en quelques brasses pour reprendre son souffle. Il se frotta vigoureusement la joue, ne sachant pas si la mission de la jeune fille consistant à lui laver le visage avait réussi et ne désirant pas se trimbaler la trace de crème glacée plus longtemps. De la glace au chocolat sur la joue n'était pas exactement le summum du sexy.
Reportant son attention sur sa camarade, Thomas constata qu’une petite algue verte s’était accrochée à ses cheveux. Rigolant doucement, il s’approcha à nouveau d’elle et s’empara de la plante avec petit regard dégoûté.

« Tu veux la manger aussi celle-là ou bien t’en as eu assez ? »

Sans attendre la réponse, il jeta l’algue au loin. Il ne désirait pas qu’une bataille s’engage impliquant cette chose gluante et il n’était jamais capable de prévoir les idées tordues qui agitaient l’esprit de la griffonne.
Alors que Bella relevait les poignets –sans doute pour tenter une nouvelle fois de le couler – Thomas s’en saisit et l’attira un peu plus près de lui, petit sourire au coin des lèvres mais sourcils froncés d’un air qui se voulait réprobateur.

« Donne-moi quelques secondes de répit, on a pas tous mangé un dragon au petit dej et il faut que je reprenne mon souffle. »

C’était une excuse pourrie. Il voulait juste se tenir près d’elle et voir sa réaction. L’eau a ce pouvoir de rapprocher les corps lorsque l’on désire se parler et Thomas avait bien l’intention d’en profiter. Les yeux plongés dans ceux de la griffonne, il n’essayait même pas de faire semblant d’avoir le souffle court. Une main toujours accrochée au poignet de la jeune fille, il releva l’autre pour la poser sur son épaule, comme pour prendre appui sur elle.

« Je retire ce que j’ai dit, je ne suis pas désolé de nous avoir fait tomber à l’eau. C’était probablement ma meilleure action du jour. »

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« Elle en serait capable… Mais on trouvera un moyen de se débrouiller seuls comme des grands, j’en suis sûr. » La jeune gryffondor lui adressa un sourire complice. « Comme des grands » n’était peut-être pas l’expression la plus adaptée, mais cette fois-ci, ils s’étaient compris.

Lorsqu’ils étaient ensembles, ils ne pouvaient s’empêcher de se chamailler. Depuis le début de l’année, cela avait été de pire en pire, chacun dévoilant à l’autre un caractère têtu et déterminé à gagner. Il y en avait toujours un pour lancer une vanne, un défi, un mot de travers et alors les hostilités commençaient, toujours avec humour. Et l’autre ne se faisait jamais prier pour surenchérir. C’était comme un jeu, comme s’ils étaient incapables de communiquer si on leur retirait ce medium étrange qu’était la chamaillerie. La seule fois où ils s’y étaient essayés, cela avait dégénéré en dispute, en incompréhension. Et cette journée de révision ne ferait pas exception : Elle commença dans les rires et les sourire moqueurs et semblait bien continuer ainsi, malgré leur pause durant laquelle ils avaient tout de même, un peu, révisé. Il fallait dire que c’était de la faute de Bella qui s’était vite agitée et avait remis le couvert en s’écrasant sur le serpent, osant même râler lorsqu’il l’utilisa comme table à glacière, incapable de juste apprendre à se taire.

S’en suivit alors un pur moment de délectation pour la gryffonne, qui en oublia même momentanément le charmant jeune homme dont elle utilisait les jambes comme accoudoirs. Elle grimaça même, lorsque la glace entra en contact avec ses dents, appréciant tout de même le froid de l’aliment et son fort goût chocolaté. Mais, lorsqu’il ne resta plus que des traces sur les bords de sa coupe, Bella revint à la réalité ; Elle attaqua alors Thomas à coup d’index chocolaté. Bien contente d’elle, elle afficha un énorme sourire satisfait ; Sourire qui ne fit que s’agrandir lorsque le garçon l’attrapa et se leva et lui annonçant clairement le programme : elle allait finir à l’eau. Cependant, la suite des évènements ne fut clairement pas celle qu’il avait prévu. Alors qu’il remontait le ponton avec une gryffondor agitée sur l’épaule, il fut pris à sa propre blague et glissa par dessus bord, les précipitant tout deux à la flotte. Sa seule réponse fut un « oups » visant à imiter les propres paroles de la blonde. Bella n’était pas sûre de trouver sa revanche équitable, toussant comme une débile alors que lui l’observait, visiblement satisfait et fort amusé. Il rit, la taquinant « Je suis désolé, je voulais seulement te menacer mais j’ai trébuché parce qu’il y avait un truc sur mon dos qui s’agitait super fort. » Elle lui tira la langue comme une gamine et l’arrosa un coup de main sur la surface du lac. Piètre réponse, mais il ne perdait rien pour attendre.

Belladona s’approcha alors vite du ponton, bien décidé à se délester de ses vêtements qui l’empêchaient de se mouvoir correctement et qui finiraient par lui faire boire l’entièreté du lac. Aux prises avec les tissus qui recouvraient son corps, elle ne vit pas tout de suite le serpentard se hisser hors de l’eau et la regarder se tortiller, amusé. Ah oui, pas bête la guêpe. « Tu t’en sors ? Besoin d’aide ? » Il l’arrosa même, montrant clairement qu’il se fichait d’elle. Alors que son short s’écrasait enfin sur l’avancée de bois, Bella lui répondit, fièrement « Nan, ça ira. » À peine sa phrase terminée, elle lui envoya le tee-shirt de Lionel, trempé, en pleine tête. Et toc.

Elle remarqua alors le corps dénudé de son camarade de révision et elle ne pu retenir son regard de couler le long de celui-ci. Ça avait bien été la peine de mater le groupe de mecs alors qu’un gars méga sexy était assis à côté d’elle. Si elle avait su, elle l’aurait foutu à poil bien avant ça. S’amusant toute seule de ses remarques mentales, elle souriait bêtement en le regardant. Elle revint à la réalité lorsqu’il se jeta à l’eau, aspergeant les alentours de gerbes d’eau magnifiques. Bella lâcha un simple « Mon Dieu, c’te gros lard ! » amusé, avant de se rapprocher de lui, souriante.

Bella avait décidé de le couler, prétextant une tache de glace sur sa joue, qui n’était bien évidemment plus présente depuis leur chute malheureuse. Trop lent, Thomas manqua sa fuite, et coula sous le poids de la jeune fille. Belladona eut à peine le temps de pousser un cri victorieux que déjà celui-ci se changeait en rire. Thomas venait de l’attraper à nouveau par la taille pour renverser le cours de la bagarre. Aucun des deux ne semblaient vouloir lâcher l’affaire et ils passèrent un bon moment à se couler mutuellement, chacun essayant de prendre le dessus, sans grand succès. Bella ne cessa de rire et de boire la tasse durant toute la durée de leur bagarre, s’amusant à en avoir mal au ventre pour la première fois depuis le début de l’année. Alors que Thomas s’éloignait en nageant, Bella l’apostropha « Bah alors ? On déclare forfait ? » , un sourire goguenard sur le visage. Elle adorait le provoquer.

Finalement, il revint vers elle et enleva une algue coincée dans les cheveux de la Belle, arborant un air dégouté. « Tu veux la manger aussi, celle-là ou bien t’en as eu assez ? » alors qu’elle s’apprêtait à attraper le végétal gluant pour le lui coller sur la figure, Thomas l’envoya au loin, la stoppant en pleine élan, avant de saisir ses poignets. Elle se plaqua immédiatement un air angélique sur le visage alors qu’il la tirait vers lui, sourcils froncés. « Donne-moi quelques secondes de répit, on a pas tous mangé un dragon au petit dej et il faut que je reprenne mon souffle. » Trop impulsive, parlant avant de réfléchir, Bella ouvrait déjà la bouche pour répliquer qu’il ne semblait pas du tout fatiguée lorsqu’elle aperçut le regard qu’il lui lançait. Il posa une main sur son épaule, continuant son numéro de demoiselle en détresse, lui faisant froncer les sourcils. Quel coup tordu était-il en train de préparer ? Elle s’attendait à tout de sa part, prête à répondre à toutes les attaques. Pourtant, lorsque les mots du serpentard sortirent de sa bouche, elle resta coite quelques secondes. « Je retire ce que j’ai dit, je ne suis pas désolé de nous avoir fait tomber à l’eau. C’était probablement ma meilleure action du jour. » Elle finit par lui sourire, hésitante « C’est sûr que c’est bien plus amusant que la guerre des géants… ».

Elle ne savait quoi lui répondre ; Elle ne savait pas toujours où se positionner, avec Thomas. Bella était quelqu’un d’à l’aise, que certains qualifieraient surement de sans-gêne, même, mais… Avec le serpentard, parfois, c’était différents. Elle ne savait plus où se mettre, elle ne savait plus comment agir, comme si leur place vis à vis l’un de l’autre n’était pas parfaitement définie. Alors qu’elle cherchait encore la répartie parfaite, elle sentit quelque chose lui caresser le pied. Elle poussa alors un cri strident avant de passer un bras autour du cou de Thomas et de lui grimper à moitié dessus, effrayée. Elle n’avait jamais apprécié les bêtes rampantes, les insectes et l’idée de se faire grimper dessus par une bestiole non identifiée lui filait la chaire de poule. Les genoux coincés autour de la taille du jeune homme, sa prise serrée autour de son cou, elle se pencha légèrement, comme pour inspecter le fond. « Y a une bête qui m’a touché le pied… » Ne faisant pas attention, comme d’habitude, elle faisait à moitié couler Thomas sous son poids. Reportant son regard sur son camarade, elle descendit immédiatement, gardant tout de même son bras autour de son cou, juste au cas où, lui glissant un sourire presque désolé.

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L’étude s’était faite dans le calme jusqu’à ce que la griffonne se mette à se tortiller dans tous les sens. Elle finit par atterrir sur le dos de Thomas, apparemment confortable, pour une dernière tentative de rester concentrée mais réussissant principalement à briser l’attention du serpent. Résigné, il accepta de faire une pause lorsqu’elle finit par le lui demander d’une voix suppliante. Elle s’attaqua à sa glace comme si elle n’avait pas mangé depuis plusieurs semaines. Thomas la dévisageait sans s’en cacher, amusé, mais elle ne semblait plus le voir. Elle avait cette capacité d’apprécier les petites choses à fond, de mordre dans la vie – comme dans la glace- à pleines dents. Elle pouvait oublier le monde autour d’elle et ça la rendait libre puisqu’elle ne devait plus se soucier du regard des autres. Thomas enviait cette spontanéité, ce laisser-aller. Il l’enviait mais il ne le comprenait pas, il n’aurait jamais été capable de s’oublier comme Bella le faisait à l’instant présent, trop concentrée sur le plaisir de son dessert pour se soucier d’autre chose.
La griffonne finit rapidement la crème glacée et releva enfin le regard vers lui. Thomas lui offrit un petit sourire, inconscient qu’elle prévoyait un sale coup. L’attaquant d’un doigt fraichement trempé dans la glace, elle s’attira les foudres du serpent qui la souleva et se dirigea d’un pas mal assuré vers le lac. Il allait la jeter dans le l'eau et la rejoindrait ensuite. Après tout, il faisait beau et se baigner avec elle serait certainement loin d’être déplaisant. Mais Thomas ne contrôla pas sa chute, trébuchant, il les lâcha tous les deux dans l’eau. Oups. Belladona toussota pendant de longues secondes devant le regard amusé du serpent qui s’excusa en l’accusant elle. Ils se dirigèrent ensuite vers le ponton pour se déshabiller. La rouge et or opta pour la stratégie de rester dans l’eau tandis que le serpent monta sur le ponton en la dévisageant d’un air moqueur. Elle semblait avoir du mal, se débattant avec son short, et il lui demanda si elle avait besoin d’aide. Le short vola pour atterrir aux côtés de Thomas tandis qu’elle lui lançait un regard fier. « Nan, ça ira. » Elle lui envoya ensuite ce fameux t-shirt trop grand à la tête et le serpent le retira en rigolant. Dommage. Il l’aurait pourtant aidé avec plaisir à se dénuder, s’il avait fallu.
Se redressant, il se débarrassa rapidement de sa chemise et de son pantalon. Il regrettait que Bella ne soit pas à ses côtés sur le ponton ; d'ici il ne voyait pas grand-chose du corps de la jeune fille, toujours plongée dans l’eau. Alors qu'il s'apprêtait à la rejoindre, il capta le sourire de la belle qui le fixait. Thomas leva un sourcil amusé, plutôt heureux du regard elle posait sur lui. Il sauta à ses côtés, l’éclaboussant au maximum avant de se retourner vers elle avec un sourire éclatant. « Mon Dieu, c’te gros lard ! » Il lui lança une petite grimace et la regarda s’approcher, ses yeux trahissant qu’elle s’apprêtait à faire une bêtise. Se jetant sur lui, elle le coula. Il reprit rapidement le dessus pour l’envoyer à son tour vers le fond. S’en suivit une bataille dont le but était de noyer au mieux l’autre. Aucun ne voulait abandonner malgré l’eau qu’ils avalaient et crachotaient ensuite avant de se retrouver à nouveau la tête sous la surface. Bella rigolait à haute voix, Thomas lui était plus silencieux comme à son habitude, souriant pourtant avec effronterie à chaque fois qu’il réussissait à reprendre le dessus. Mais ils étaient à égalité, personne ne réussissait à maîtriser l’autre. Le serpent finit par s’éloigner, se lassant un peu et désirant retrouver son souffle. « Bah alors ? On déclare forfait ? » Il lui jeta un regard fier, sourcils haussés.

« Je reprends mon souffle, tu perds rien pour attendre. »


Alors qu’il s’apprêtait à lui lancer une gerbe d’eau sur la tête pour effacer ce sourire narquois, il constata une algue accrochée dans les cheveux de la belle. C’était pas mauvais comme excuse pour se rapprocher d’elle sans déclarer un nouveau combat. Il revint vers Bella. Avec un petit regard dégoûté, il enleva l’algue de sa tignasse blonde. Thomas jeta la plante au loin et, remarquant les poignets levés de Belladona, s’en saisit pour l’attirer plus près de lui. Suspectant qu’elle avait à nouveau voulu le faire couler, il lui répéta qu’il reprenait son souffle. Sauf que cette fois-ci, il n’avait plus le souffle court. Il la dévisageait avec plaisir, la griffonne, si proche qu’il sentait son souffle sur sa peau. Il lui dit qu’il ne regrettait pas de les avoir fait tomber et s’amusa du regard hésitant de la rouge et or. Elle ne captait rien. « C’est sûr que c’est bien plus amusant que la guerre des géants… » Il s’esclaffa légèrement et acquiesça pour signifier son accord. Mais ce n’était pas ce qu’il avait voulu dire. Il avait voulu dire qu’il appréciait leur complicité, leur proximité. Ils auraient dû avoir un traducteur interprète à leur disposition ; dès qu’ils tentaient de communiquer autrement que par les chamailleries, ils n’arrivaient plus à se comprendre. Alors, petit sourire faussement gêné sur les lèvres, Thomas baissa les yeux sur la nuque de la griffonne. Si les paroles ne réussissaient pas à atteindre leur objectif de communication, peut-être que les gestes pouvaient aider un peu. De sa main posée sur l’épaule de Bella, il se mit à suivre une ligne sur sa clavicule, remontant doucement vers son cou avant de redescendre. Son doigt glissait avec légèreté sur la peau de la griffonne et il finit par relever les yeux pour capter le regard chocolat de Bella, lui dire que lui aussi préférait cette petite guerre entre eux deux que celle des géants. Qu’il préférait la couler, la sentir contre lui, plutôt que de se plonger dans ses livres. Mais il n’eut pas le temps de formuler une seule de ses pensées que la rouge et or lâcha un cri perçant et, se jetant sur lui, le renvoya vers le fond du lac. Ne comprenant pas tout de suite, Thomas agita les pieds et les bras pour remonter à la surface. Il releva un regard furieux vers Belladona ; elle était sérieuse, elle voulait le couler maintenant ? Mais il constata qu’elle scrutait le fond de l’eau d’un air apeuré. Se calmant, il réalisa enfin qu’elle s’accrochait à lui comme un koala à son arbre. Il passa une main dans son dos pour stabiliser la structure qu’ils formaient mais il avait toujours du mal à se maintenir à la surface. « Y a une bête qui m’a touché le pied… » Il leva les yeux au ciel et sa tête passa plongea une nouvelle fois sous l'eau. Buvant la tasse, il se redressa en crachotant lorsque Belladona eut enfin la merveilleuse idée de redescendre. Thomas n’avait aucun soucis à priori à ce qu’elle s’accroche ainsi à lui, au contraire, mais il aurait préféré qu’elle le fasse quand il avait pied. Il garda le bras dans le dos de Bella, sa main posée avec douceur sur son omoplate. De l’autre main, d’une pichenette à la surface de l’eau, il projeta quelques gouttes sur la jeune fille.

« Une bête t’a touchée, hein ? Un ronflak cornu, surement ? »

Mais si ces paroles laissaient sous-entendre qu’il n’en croyait pas un mot, il ne doutait pas de ce qu’elle lui avait dit. Il jeta un regard vers les profondeurs et frémit en se rappelant que des strangulots avaient attaqué Potter lors de la deuxième épreuve du Tournois des Trois Sorciers. Bien sûr les spectateurs n’avaient rien pu voir, assis bêtement à regarder la surface du lac, mais ils l’avaient appris plus tard dans les interviews données par le champion de Poudlard.

« Y a pas des strangulots, dans ce lac ? »
Du bras qui entourait Bella, il la rapprocha de lui et, grand sourire sur les lèvres, posa son front contre celui de la jeune fille. « On devrait peut-être retourner là où on a pied. Je n’ai pas envie de te voir disparaître, attrapée par l’une de ces créatures. »

La lâchant, il se recula et effectua quelques brasses sur le dos, vers le rivage, sans la quitter des yeux. Ils n’étaient pas bien loin et, rapidement, le serpent pu poser ses pieds sur des galets légèrement vaseux. Il grimaça et dû faire quelques pas avant de s’habituer à cette désagréable sensation. Il jeta un coup d’œil à Bella qui nageait toujours. Elle devait bien faire trente centimètres de moins que lui et la pente remontait doucement. Elle n’aurait pas pied avant un petit temps. Moqueur, Thomas se plaça devant elle  et lui bloqua le chemin en posant ses mains sur ses épaules.

« C’est bon, je crois que j’ai retrouvé mon souffle, on peut à nouveau se noyer l’un l’autre. »

Ignorant les protestations de la griffonne, il appuya sur ses épaules pour la faire descendre. Elle se débattit, essayant de prendre appuis sur lui pour inverser l’équilibre comme ils l'avaient fait tout à l'heure. Sauf que, cette fois-ci, il avait les pieds bien ancrés sur le sol. Il glissa légèrement sur quelques galets qui se mirent à rouler mais rien qui ne puisse vraiment le déstabiliser. Après quelques courtes secondes, il relâcha sa pression et passa ses bras sous ceux de Bella pour l’aider à se maintenir à la surface. Elle s’accrocha à lui en râlant et Thomas approcha sa tête de l’oreille de la jeune fille pour lâcher tout bas, moqueur :

« Eh bien ? Tu déclares forfait ? »



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Ce que Bella aimait, avec Thomas, c’était justement cette incompréhension. De façon paradoxale, le fait qu’ils ne soient pas sur la même longueur d’onde rendait toujours leurs entrevues… intéressantes. Ils savaient comment celles-ci commençaient mais jamais comment elles finissaient. Ils avaient ainsi passé des rires aux larmes lors de leurs escapade dans la salle du Risèd avant que tout n’éclate dans la colère. Jamais Bella n’aurait pensé se rapprocher autant du serpentard en une soirée, en apprendre autant pour finalement finir brouillée avec lui. Tout comme elle ne se serait jamais doutée de la tournure que prenait leur après-midi révision. Même si elle était arrivée avec quelques papillons dans le ventre, elle n’espérait rien, à ce moment là. Et pourtant, Thomas la surprenait encore, plus entreprenant, lui qui n’était pas si tactile. Une fois de plus, leur relation semblait prendre un nouveau tournant, et ce n’était pas pour déplaire à la jeune gryffondor.

Bella aimait le provoquer. Elle aimait titiller son égo et sa fierté, le pousser à sortir de ses gonds lui qui avait cette image de jeune premier parfait. Elle aimait lorsqu’il lui souriait vicieusement, annonçant une nouvelle bataille. Exactement, ce qu’il fit lorsqu’il prétendit reprendre son souffle en s’éloignant. Pourtant, très vite, il se rapprocha à nouveau, prétextant une algue dans ses cheveux. Bella voulait l’embêter, encore, mais il fut plus rapide et l’immobilisa instantanément en lui attrapant les poignets, avant de lâcher une nouvelle phrases suspecte dont il avait le secret et dont Bella ne comprenait pas les intentions. Elle opta pour une réponse basique sur la guerre de géants alors qu’elle craignait une nouvelle attaque du serpent, ses mains prisonnières de celle du garçon. Il en rit, d’ailleurs, laissant toujours Bella dans le flou avant de poser son regard sur son cou, sur son épaule. À l’ouest, la jeune fille tourna la tête pour regarder dans la même direction. Avait-elle une nouvelle algue sur elle ?

Elle fut surprise lorsqu’elle sentit une caresse sur son épaule, remontant le long de son cou. Le doigt de Thomas semblait suivre des lignes imaginaires, donnant des frissons à la belle. Il venait totalement de mettre le doigt sur son poing faible. Pourtant, Bella fit tout capoter, une fois de plus, mettant fin bien malgré elle à ce moment des plus agréables. Quelque chose lui chatouilla les pieds, la faisant bondir en avant pour s’accrocher à Thomas désespérément, le coulant sans le vouloir. Elle ne capta pas son regard furieux, trop occupée à scruter les profondeurs, frissonnant à nouveau lorsqu’il lui passa une main dans le dos pour la soutenir. Elle le coula une dernière fois sous son poids avant de réaliser qu’elle ferait mieux de descendre si elle ne voulait pas le tuer. Elle s’exécuta donc, sans pour autant lâcher l’épaule du jeune homme, juste au cas où. Elle reporta son attention sur son camarade lorsqu’il l’éclaboussa d’une pichenette contre la surface. « Une bête t’as touchée, hein ? Un ronflak cornu, sûrement ? » Immédiatement, Bella se mit à protester « Hé ! Te moques pas. » un nouveau frisson lui parcourut l’échine, mais celui-ci n’était pas de plaisir : l’idée qu’une bête lui caresse à nouveau les pieds ne l’enchantait guère. « Y a pas des strangulots, dans ce lac ? » Elle regardait encore les profondeurs lorsqu’il l’attira vers lui. Resserrant sa prise sur le cou du garçon en l’entourant de ses bras, lorsqu’elle tourna le visage vers lui elle fut surprise par le nez de Thomas, bien plus près que prévu. Il posa son front contre le sien et le nez de Bella entra en contact avec lui du garçon. « On devrait peut-être retourner là où on a pied. Je n’ai pas envie de te voir disparaître, attrapée par l’une de ces créatures. » Elle n’avait nulle part où se cacher lorsqu’une vague de chaleur l’envahit toute entière. Avec de la chance, elle ne rougirait pas trop, mais elle ne pu retenir un énorme sourire d’étirer ses lèvres. Gênée, elle frotta doucement son nez contre celui de son ami, avant de répliquer « Je te manquerais trop, hein ? » Bella avait toujours été plus à l’aise lorsque les situations étaient claires et explicites.

Ils se détachèrent, au grand dame de la jeune fille qui serait bien restée encore collée au corps attirant de Thomas, mais elle le suivit sans broncher : revenir là où ils avaient pied n’était pas une mauvaise idée, surtout que le français n’avait pas tord : des strangulots vivaient bien dans ces eaux et ils n’étaient pas les seuls.
Alors que Belladona s’apprêtait à dépasser le garçon qui avait déjà pied, celui-ci lui bloqua le chemin, visiblement content de lui, en posant ses mains sur les épaules de la jeune fille. « C’est bon, je crois que j’ai retrouvé mon souffle, on peut à nouveau se noyer l’un l’autre. » La seule pensée de Bella à ce moment précis fut plusieurs insultes mentales alors qu’il appuyait pour la faire couler. Se débattant, se raccrochant à ce qu’elle pouvait, elle tenta pendant de longues minutes de prendre le dessus. Mais rien n’y faisait. Les pieds touchant de sol, Bella ne pouvait plus jouer de son poids pour le faire couler ; elle pouvait bien se tortiller telle une anguille, cela ne changeait rien. Gentleman, Thomas finit par relacher sa prise et l’aida même à rester à la surface alors qu’elle crachait quelques gerbes d’eau en reprenant son souffle. Bella en profita allègrement pour lui grimper dessus à nouveau, s’accrochant de ses bras autour de son cou et de ses jambes autour de sa taille, tel un parasite bien décidé à ne pas quitter son hôte. Alors qu’elle respirait fort, tentant de calmer son coeur excité par cette bataille déloyal, Thomas approcha son visage du sien pour lui murmurer à l’oreille « Et bien ? Tu déclares forfait? » Bella eut envie de hurler. De lui crier qu’il pouvait bien rêver, que jamais elle le laisserait gagner et que ce n’était qu’un tricheur, d’abord !

Mais, la vérité, c’était qu’elle était fatiguée. Fatiguée de s’être battue avec lui un peu plus tôt, fatiguée de se débattre alors qu’il était évident qu’elle ne pouvait plus riposter, à moins d’utiliser la ruse. Alors, elle resta silencieuse quelques instants, pesant le pour et le contre alors que la sensation d’un doigt sur son épaule subsistait dans son esprit. Peut-être valait-il mieux s’avouer vaincue, parfois. Elle posa donc sa tête sur l’épaule du garçon, toujours accrochée à lui, son nez froid contre son cou. « Je déclare forfait ». Thomas ne pouvait voir l’expression de Bella, mais celle-ci souriant, amusée et excitée à la fois. Elle déclarait forfait mais elle ne comptait pas perdre pour autant.

S’installant un peu mieux en bloquant ses genoux autour de la taille du serpent, la tête toujours posée contre son cou, Bella baissa l’épaule, offrant sa clavicule et cou à Thomas, la bretelle de soutient gorge se faisant la malle le long de son épaule. « Mais continue ce que tu faisais tout à l’heure, je suis triste d’avoir perdue, faut que tu me réconfortes. » Elle souriait, beaucoup trop amusée, dans le cou du garçon.

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Bell
Thomas
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Thomas de La Rivière
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Il aurait été difficile de dire à quel moment Thomas avait posé son regard sur Bella et décidé qu’il en voulait plus. Plus que cette pseudo-amitié qui les liait pour l’instant. Il l’avait toujours trouvé attirante. Bien sûr, elle était belle avec ses lèvres pleines et ses grands yeux noisette. Bien sûr, elle était mignonne avec ses sourires sur le côté et ses traits qui n’avaient pas encore tout à fait perdu la rondeur de l’enfance. Mais elle avait été sa marionnette. Ça n'aurait pas empêché le serpent de pousser les choses plus loin lors d’une soirée trop arrosée mais, sobre, il n’avait pas eu envie de forcer les choses. Pour lui, le but de leur amitié avait été d’obtenir des informations. Et les sentiments auraient compliqué les choses. Ils compliquent toujours tout. Thomas ne pouvait pas se permettre qu’elle se mette à la haïr après une relation mal terminée. Puis, ils s’étaient rapprochés à la vitesse de la lumière lors de cette fameuse soirée dans la salle du rised. Thomas n’avait pas eu le temps de réfléchir sur une quelconque attirance pour la jeune fille, cependant. Ils s’étaient disputés. Depuis elle avait occupé ses pensées toutes les heures du jour et de la nuit. Parce que ses paroles lui avaient fait réaliser que sa famille avait participé à des assassinats en masse. Par ces paroles, pendant des semaines, Bella avait constamment été à ses côtés sans même le savoir. Peut-être que c’est là que ses sentiments avaient commencé à changer. Mais le spectre de l’homosexualité de la griffonne était toujours présent. Est-ce pour ça qu’il s’était jeté sur l’occasion dès qu’il avait compris que tout ça n’avait été qu'un mal entendu ? Ou était-ce cette bonne humeur soudaine qu’il désirait prolonger, s'agrippant avec désepoir à celle qui l'avait rendu joyeux ? Quoiqu’il en soit, il en voulait plus. Plus que ces chamailleries, plus que ces boulettes de papier et que ces jeux de noyade. Bien plus.

Il lui avait caressé l’épaule avec douceur ; il voulait le lui dire, le lui montrer, qu’il en voulait plus. Mais quelque chose l’avait effrayée, la jeune fille. Elle s’était jetée sur lui en criant, l’enfonçant dans l’eau sous son poids. Il avait bu la tasse et tout ce qu’il avait voulu lui dire s’était noyé en même temps que lui. Heureusement, elle redescendit, lui permettant de reprendre son souffle. Bella restait accroché à lui et lui à elle. Comme s’ils ne voulaient plus se lâcher. Le serpent essaya de reprendre contenance, il avait été stoppé en plein élan. Il se moqua gentiment de la rouge et or qui protesta. Elle était visiblement vraiment dégoûtée par ce qui l’avait effleuré et un frisson de la belle parcouru le bras de Thomas. Il repensa aux strangulots qui avaient attaqué Potter et frémit à son tour. Ils feraient mieux de retourner là où ils avaient pied. Là où Bella pourrait s’agripper à lui sans le faire couler. Il attira la griffonne près de lui, ils se frôlaient. Thomas déposa son front sur celui de la jeune fille et leurs nez s’effleurèrent tandis qu’il lui disait ne pas vouloir la voir disparaître. Il lui sembla qu’elle rougissait légèrement mais peut-être était-ce seulement ce qu’il voulait voir. Le sourire qui étira les lèvres de la griffonne, lui, n’était pas une illusion. Thomas lui offrit un large sourire en retour. Il savait qu’il commençait à se faire comprendre et il en était soulagé. Elle frotta son nez contre le sien et le serpent ferma un instant les yeux en se mordant les lèvres. Bella, elle était belle, elle était sexy. Mais elle était surtout terriblement mignonne. Pour la première fois depuis ce petit jeu qu'il avait commencé, Thomas sentit son cœur s'emballer. « Je te manquerais trop, hein ? » Il rigola doucement. Sans la regarder dans les yeux, il repositionna une mèche de cheveux de la jeune fille en se passant la langue entre les lèvres pour faire mine de réfléchir à ce qu’il allait dire.

« Bien sûr. Du coup, il faudrait que j’aille te porter secours or c’est toi le chevalier Rosebury. Moi, je suis pas sûr d’être à la hauteur pour ce genre de mission. Il vaudrait mieux qu'on y aille. »

Il le disait avec humour, faisant référence aux débuts de la soirée dans la salle du rised, mais ce n’était pas tout à fait faux. S’ils se faisaient attaquer par une des créatures du lac, ils auraient du mal à se défendre leurs baguettes étant restées sur le ponton. Il se détacha alors à regret de Bella, se promettant de trouver une excuse quelconque pour la reprendre rapidement dans ses bras quand qu’ils auraient pied.
Une fois qu’il toucha le fond, Thomas se dirigea vers Bella qui avançait toujours en nageant. Bien sûr, elle n’avait pas encore pied et un large sourire se dessina sur le visage sur serpent. Il l’agrippa aux épaules et, prétendant avoir enfin retrouvé son souffle et être prêt à se relancer dans leur bataille, fit plonger Bella sous la surface. Elle se débattit mais rien n’y faisait, maintenant qu’il avait pied, il avait le dessus. Il la laissait régulièrement respirer mais la repoussait toujours vers le fond. C’était déloyal mais il ne pouvait s’empêcher de rire des éclaboussures provoquées par la guerre que livrait la griffonne. Bonne âme, il finit par relâcher la pression et en profita pour passer ses bras autour du corps de la jeune fille, prétextant vouloir l’aider à reprendre son souffle. De son côté, Bella s’agrippa fermement à lui. Elle passa les bras autour de son cou et les jambes autour de sa taille. Thomas la serra contre lui avec un petit sourire victorieux. Il fêtait plus de la retrouver à nouveau accrochée contre lui que d’avoir gagné cette futile bataille d’eau. Le Serpentard rapprocha sa tête de l’oreille de la jeune fille pour lui demander dans un murmure si elle déclarait forfait. À vrai dire, il s’attendait à se recevoir une gerbe d’eau glacée en pleine figure. Mais il ne reçut d’abord qu’un silence. Il formula une prière muette pour qu’elle déclare effectivement forfait, qu’elle reste collée contre lui. Il rapprocha encore sa tête de celle de la griffonne jusqu’à ce que son nez s’enfouisse dans sa chevelure humide. Reste contre moi. Lorsqu’elle baissa la tête contre son épaule, il se redressa légèrement pour la regarder.  Il ne voyait pas son expression mais il put entendre qu’elle n’était pas aussi maussade qu’attendu. « Je déclare forfait. » Un sourire éclaira le visage du serpent tandis qu’il resserrait encore son étreinte. Le corps chaud de la jeune fille contre le sien, son souffle dans le creux de son épaule. Thomas avait du mal à contenir son excitation. Bella s’agita légèrement, tout contre lui, pour resserrer l’emprise de ses jambes autour de sa taille. Elle baissa l’épaule provoquant la chute de sa bretelle de soutien-gorge et lui offrant son cou. Une douce chaleur irradiait de la poitrine et du bas ventre du serpent tandis qu'un sourire ravi s'étirait sur ses lèvres. « Mais continue ce que tu faisais tout à l’heure, je suis triste d’avoir perdue, faut que tu me réconfortes. » Il rigola tout doucement. Il avait réussi. Ils avaient réussi. Ils s’étaient enfin compris. Obéissant, Thomas fit remonter sa main vers l’épaule de la jeune fille, suivant avec douceur sa colonne vertébrale. Du bout de l’index, il suivit la courbe la clavicule de Bella, remontant avec légèreté vers son cou avant de revenir avec lenteur vers son épaule. Elle ne le savait pas encore, ou peut-être que si, mais elle l’avait gagné lui si elle le désirait.

« Sois pas triste, Bella. Tu n’as pas perdu. »

Il caressa une dernière fois le cou de la jeune fille avant de laisser sa main glisser le long de son dos. Baissant la tête, il posa ses lèvres avec douceur sur la peau si tendre du cou de Bella. Il remonta de quelques centimètres pour déposer un deuxième baiser, plus long, plus intense. Sa peau humide était fraîche et terriblement douce. Mais il en voulait toujours plus. Relevant la tête, il passa ses doigts sous le menton de la jeune fille pour lui redresser la tête. Une nouvelle fois, il posa son front sur le sien, souriant. Leurs nez se frolèrent et Thomas frotta le sien contre celui de Bella.

« T’as tout gagné, si tu veux. »

Il baissa les yeux vers la bouche si attirante de la jeune fille. Posant sa main dans la nuque de la griffonne, il l’attira plus prêt pour enfin s'emparer de ses lèvres. Elles avaient un goût chocolat.


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Bella n’était pas toujours très douée avec les relations humaines. Elle collait trop, donnait tout avant de se rétracter subitement à la moindre remontrance. Maladroite, elle ne savait pas faire dans la demie mesure et les situations peu claires la mettaient mal à l’aise, lui embrouillaient l’esprit… Et le cœur. Elle, elle n’avait jamais su cacher ses émotions, elle ne savait pas faire semblant, elle ne savait pas jouer à l’équilibriste sur un fil : elle sautait sans réfléchir. Avant de remonter en s’écorchant les doigts lorsqu’elle se rendait compte qu’elle était tombée dans la fosse aux lions.

Pourtant Thomas l’avait laissée un moment sur le fil, la poussant tantôt à droite, tantôt à gauche, sans même qu’elle ne se rende compte qu’elle s’y trouvait. Parfois, les sentiments naissent sans qu’on le sache, bien cachés jusqu’à ce qu’on ne puisse plus les ignorer. Belladona ne savait pas ce qu’elle pensait de Thomas, elle n’y avait jamais réfléchi, à vrai dire, fonçant une fois de plus tête baissée. Elle savait qu’elle avait aimé sentir son corps contre le sien, dans la salle du Riséd, qu’elle avait aimé leur proximité, tant physique que psychologique. Elle avait aimé le découvrir, même si la situation n’avait pas été idéale. Puis, elle avait détesté le détester. L’ignorer. Copier méthodiquement son cours d’histoire de la magie sans recevoir de coups de coude amusés. Ne plus l’embêter dans les couloirs, lorsqu’ils se croisaient. Puis, avec une simple lettre, il avait déclenché un tempête de colère et de soulagement, deux sentiments pourtant antinomiques. Elle avait été incapable de ne pas lui répondre, de ne pas renouer un lien, même tenu et branlant. Il l’attirait, bien malgré elle, inconsciemment. Malgré les mises en garde et les regards désapprobateurs de ses amis.

Puis, il y avait eu ces remarques ambigües que Bella n’arrivait pas à prendre au sérieux, comme si le jeune homme se réveillait, découvrant sa présence. Elle n’avait pas su réagir, l’équilibriste, et avait opté pour la situation de facilité : la sécurité. Ne pas y croire, répondre par l’humour. Mais le doigt de Thomas sur sa clavicule avait tout changé. Bella n’essayait plus de tenir sur un fil, ses deux pieds étaient bien ancrés dans le sol ; ce qu’elle voulait était à présent une évidence, tout comme les désirs de Thomas lui semblaient moins flous.

Elle fondit totalement lorsqu’il se mordit les lèvres en fermant les yeux, leurs nez se caressant doucement. Il était beau, quand même… Son visage se barra alors d’un grand sourire, titillant le serpent d’une question ambivalente. Lui manquerait-elle ? D’une certaine façon, derrière l’humour se cachait une réelle question. Elle se doutait que oui, au moins un peu, sinon il ne se serait pas embarrassé de ses lettres d’excuses… Mais elle espérait que ce serait plutôt un ‘beaucoup’. Elle posa brièvement son regard sur sa bouche lorsqu’il se passa la langue sur ses lèvres, profitant du contact de sa main dans ses cheveux. « Bien sûr. Du coup, il faudrait que j’aille te porter secours or c’est toi le chevalier Rosebury. Moi, je suis pas sûr d’être à la hauteur pour ce genre de mission. Il vaudrait mieux qu'on y aille. » La gryffondor ne put retenir un sourire sincère devant la référence. Il avait beau se moquer, il était attentif à ses conneries, et ça lui plaisait bien, à la jeune fille. « Ça serait bête, quand même. » Elle le laissa se détacher d’elle, leur peau se caressant au passage et se mit à nager dans son sillon.

Le saligaud en profita alors pour la couler, bien plus à l’aise maintenant qu’il avait pied. Bella protesta, jura, but la tasse, toussa de l’eau et hurla beaucoup alors que lui semblait totalement prendre son pied, sans mauvais jeu de mot. Il finit par lui attraper les bras pour la maintenir hors de l’eau pour qu’elle reprenne son souffle, ses pieds bougeant à plusieurs bonnes dizaines de centimètres du sol. C’était sa chance, et elle ne comptait pas la laisser filer. Elle lui grimpa à nouveau dessus, s’accrochant de ses bras et de ses jambes, bien décidée à ne plus jamais redescendre. Qu’il essaye donc de la couler, maintenant. Cependant, le serpent n’essaya pas de la repousser, bien au contraire. Il la serra un peu plus contre lui alors qu’elle enlevait l’eau de ses yeux et repoussait des mèches de cheveux collées à son visage. Elle ne vit pas son sourire victorieux.

Un instant, elle hésita à remettre ça, à l’envoyer péter, à prendre de l’eau dans sa main et à la lui balancer dans les yeux. Mais alors qu’un sourire s’étirait sur ses lèvres, une toute autre idée naquit dans sa petite caboche. Je déclare forfait. Bella n’avait jamais aussi bien menti de sa vie, elle ne comptait pas perdre, ça, jamais… Elle avait juste décidé de mener une autre bataille. Si Thomas voulait jouer, ce n’était pas elle qui allait l’en empêcher. Elle était sûre d’elle, mais pourtant le souffle du serpentard contre son oreille la fit vaciller, sa tête enfouie dans ses cheveux la fit trembler. Elle prenait totalement conscience des doigts du jeune homme sur sa peau, de son souffle qui la caressait. Elle enfouit sa tête dans son cou, souriante, et baissa l’épaule, provocatrice. Il était hors de question qu’elle soit la seule à se sentir défaillante. Et puis, Thomas pouvait bien la caresser autant qu’il le voulait, ce n’était pas elle qui allait le refuser.

Elle le sentit resserrer un peu plus son étreinte autour d’elle, collant un peu plus leur corps l’un contre l’autre, comme si ce n’était pas assez, comme s’il en voulait plus. Elle sentit son cœur tonner contre le sien, trahissant le trouble qui l’agitait également. Le sourire de Bella s’élargissait, dans son cou, alors qu’elle resserrait ses jambes autour de sa taille. Elle lui parla alors de sa tristesse infinie, n’essayant même pas de faire comme si elle y croyait. Elle l’entendit rire alors que sa main caressait sa colonne, venant se poser sur son épaule et provoquant un énième frisson et un premier soupir de satisfaction. Elle apprécia chaque caresse en fermant les yeux, sa tête reposant contre le cou du serpent, à sentir son odeur. Elle était sûre qu’elle pourrait s’y habituer à tout cela, que si Thomas devait la caresser quotidienne, cela ne la dérangerait vraiment pas.

Elle se sentait brûlante contre lui, comme si chaque centimètre de peau en contact avec la sienne irradiait d’une chaleur pénétrante. Lorsqu’il prononça ces mots, son thermomètre intérieur grimpa encore un peu. « Sois pas triste, Bella. Tu n’as pas perdu. » Oh ça, elle n’était définitivement pas triste. Avant même qu’elle n’ait eu le temps de réfléchir à une réponse, les lèvres de Thomas se posèrent à la charnière entre son épaule et son cou, lui arrachant cette fois un gémissement. Elle ne s’y était pas attendue, et cela marchait toujours, avec elle, les bisous dans le cou. Il fallait aussi avouer qu’elle aimait se faire toucher, se faire caresser, et qu’elle n’était généralement pas la dernière à s’exciter. La bouche de Thomas la faisait se sentir comme un cocotte minute prête à exploser.

Lorsqu’il posa une nouvelle fois sa bouche contre sa peau, plus insistant, cette fois, Bella étouffa son deuxième gémissement contre le cou du garçon. Elle se sentait toujours bête à gémir pour rien, pour une caresse, pour un bisou. Elle sentait les muscles de son corps tendus de désirs, et elle desserra la prise de ses mains. Sans s’en rendre compte, elle avait enfoncé ses doigts dans les épaules du garçon. Lorsqu’il lui redressa le visage, elle planta son regard dans le sien en se mordant la lèvre. Front contre front, le cœur de Bella s’emballa dans sa poitrine, manquant un battement à ses paroles. « T’as tout gagné, si tu veux. » Elle le vit regarder sa bouche, elle le sentit glisser sa main dans sa nuque. Comme une débile, elle arrêta de respirer, dans l’expectative. Les lèvres de Thomas se posèrent sur les siennes et elle sentit son corps se détendre instantanément.

C’était indescriptible, cette sensation. Ce besoin de se coller encore plus, de garder les lèvres de Thomas prisonnières des siennes. Elle resserra ses bras autour du cou du garçon, se rapprochant encore plus, si c’était possible, alors que ses lèvres découvraient celles du serpentard avec avidité. La tête légèrement penchée, elle mordit légèrement la lèvre inférieure de Thomas en souriant, avant d’entrouvrir la bouche pour s’amuser avec se langue. Elle la caressait de la sienne, allant la titiller avant de s’écarter en souriant, continuant leur jeu du chat et de la souris, mais à un tout autre niveau.
Elle finit par mettre fin au baiser, déposant une dernière fois ses lèvres contre les siennes avec une infinie tendresse.

Elle le regarda avec un sourire triomphal. « Je savais bien que je finirai par gagner quand même. » Elle le toisa quelques secondes en souriant, avant d’approcher sa bouche de son oreille, déposant un baiser sur sa mâchoire au passage. « Mais j’espère qu’on a gagné tous les deux… » Parce qu’après tout, si Bella était la seule gagnante et si Thomas n’en retirait aucune satisfaction, alors tout cela n’avait aucun sens. Elle voulait gagner, bien sûr, parce qu’elle aimait ça, mais elle était aussi prête à perdre si cela voulait dire garder la main de Thomas dans sa nuque et ses lèvres contre les siennes.

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Durant l’année, ils avaient passé des heures à jouer. Jouer à celui qui se prendrait le moins de remarques de la part du prof, jouer à distraire l’autre ou à s’échanger des piques humoristiques dans les couloirs. Maintenant leur jeu avait changé et Thomas devait admettre que ça lui plaisait bien plus. Il tâtait le terrain pour voir si Belladona s’était engagée dans cette nouvelle partie, elle aussi. Il était prudent. Pas du genre à se lancer sans précautions, le serpent. S’il devait sauter dans le gouffre, ce serait avec l’assurance de ne pas se blesser en bas. Mais Bella donnait de plus en plus l’impression de participer et Thomas s’avançait de plus en plus près du bord. Elle frémissait sous ses doigts et, après avoir été effrayée par un animal aquatique, était restée accroché à lui sans véritable excuse. Lorsqu’il avait posé son front et son nez sur celui de la jeune fille, elle avait frotté son nez contre le sien, le faisant craquer bien plus qu’il ne l’aurait voulu. C’est qu’il avait peur de ses sentiments, Thomas. Il avait du mal à les gérer. C’est pour ça qu’il était bien plus facile de ne pas en avoir. C’est pour ça qu’il s’était débarrassé d’Alessia ou d’Eleanor quand ça avait commencé à devenir trop sérieux. À cette époque, il aurait voulu être capable d’aimer sans se poser de questions. Sans savoir s’il en avait le droit, si ça pouvait durer, si ça le condamnerait à passer sa vie avec cette personne. Il n’y avait plus de questions, désormais. Il n’avait plus le droit d’en aimer qu’une. Et ce n’était pas Bella.

Thomas s’écarta avec douceur de la griffonne pour rejoindre les eaux moins profondes. Il comptait bien la reprendre dans ses bras. Ne pas réfléchir, ne pas se poser de questions. Il la voulait contre lui où que ça le mène dans le futur. Lorsqu’il eut pied, il en profita pour s’approcher à nouveau de Bella et la faire couler, usant avec déloyauté de son avantage pour prendre le dessus dans la bataille qui les opposait. Jugeant que ce jeu inutile avec assez duré, il autorisa la jeune fille à reprendre sa respiration et l’aida à se maintenir à la surface. Essoufflée, Bella lui grimpa aussitôt dessus, s’agrippant à son cou et sa taille avec empressement. Thomas sourit avec satisfaction en sentant le corps chaud de la griffonne se coller au sien. Lorsqu’il lui demanda si elle déclarait forfait, il ne savait plus lui-même de quel jeu il parlait. Mais il désirait qu’elle abandonne, qu’elle s’abandonne à lui. Le serpent approcha sa tête un peu plus encore de celle de Bella, enfouissant son visage dans sa crinière. Elle déposa sa tête sur son épaule. Il se laissa envahir par l’odeur douce de la griffonne et la caresse de son souffle dans son cou. Lorsque, sans cacher aucunement ses intentions, Bella baissa l’épaule jusqu’à en faire glisser la bretelle de son soutien-gorge avec une lenteur indécente, Thomas retint un instant sa respiration tandis que l’excitation le gagnait peu à peu. Elle fit semblant d’être triste, la griffonne, désirant être consolée. Le serpent sourit, il ne demandait pas mieux que de sentir la peau de Bella frémir sous ses caresses. Il guida sa main le long du dos de la rouge et or jusqu’à venir caresser avec douceur son épaule. 
Il n’entendit pas le soupire de Bella mais sentit son corps se soulever doucement. Thomas avait l'impression d'être capable de ressentir chaque tressaillement de la griffonne et il en voulait toujours plus. Il avait l’impression de bouillir de l’intérieur. Avec légèreté, il déposa ses lèvres sur l’épaule de Bella alors qu’elle gémissait doucement. Il sentit ses doigts s’enfoncer dans ses épaules, ses jambes se resserrer autour de sa taille. Plus elle montrait qu’elle appréciait ses gestes, plus il la désirait. Son deuxième baiser, au creux de sa mâchoire et de son cou, se fit plus insistant. Déjà, il redressait la tête. Il posa son front sur celui de Bella. Ils étaient si proches qu’il sentait le cœur de la Belle cogner contre sa propre poitrine. Souriant, il lui fit savoir qu’elle avait gagné et glissa ses doigts dans sa nuque. Il était beaucoup trop conscient de chaque centimètre carré de sa peau en contact avec le corps de Bella. Il sentait comme une brûlure les doigts de la belle qui s’enfonçaient dans sa peau, leurs lèvres qui s’approchaient enfin pour se rencontrer avec avidité. Il avait une conscience aiguë des jambes qui l’encerclaient, muscles tendus, de ses doigts qui s’enfonçaient dans la chevelure dorée de Bella, de son autre main agrippée à sa taille qui la collait à lui presqu’à avec désespoir, comme si elle n’était pas encore assez proche à son goût, comme si elle ne pourrait jamais l’être assez. Elle lui mordit légèrement la lèvre du bas et il grogna doucement avec plaisir. Le serpent profita d’une légère ouverture de ses lèvres pour aller rencontrer sa langue. Il pencha la tête pour mieux accrocher ces lèvres, pour mieux caresse cette langue. Parfois, ils s’écartaient un peu pour mieux retrouver les lèvres amies, pour mieux recommencer la danse qu’ils avaient entamée avec leurs langues. Ce baiser sembla interminable et Thomas aurait surement voulu qu’il le soit.

Bella s’écarta légèrement pour déposer une dernière fois ses lèvres contre les siennes, il ferma plus fort encore les yeux, comme pour retenir un peu plus longtemps cette sensation. Lorsqu’il les rouvrit, le souffle encore court, il eut droit à un sourire radieux de la part de la griffonne. « Je savais bien que je finirais par gagner quand même. » Elle le regardait toujours avec ce petit air victorieux et Thomas leva un sourcil amusé. Elle avait gagné, mais il n’avait pas l’impression d’avoir perdu. Au contraire. Elle semblait penser à la même chose. Déposant ses lèvres sur sa mâchoire, Bella s’approcha ensuite de son oreille pour lui faire part de son inquiétude. « Mais j’espère qu’on a gagné tous les deux… » Thomas pouffa doucement et caressa avec douceur la nuque de Bella contre laquelle reposait toujours sa main.

« Bien sûr, ce jeu-là, on le gagne à deux. »

On le gagne à deux car c’est un jeu d’équipe. Un jeu où ils se battent contre eux-même, contre leurs propres démons. Ils devraient se battre contre la tendance de Bella à vivre les choses trop vite, trop fort, jusqu’à les user et s’user avec. Surtout, ils devraient se battre contre l’égoïsme de Thomas, sa fierté et son hypocrisie. Ils seraient à deux contre leurs défauts. Deux partenaires qui gagnent ou perdent ensemble.
Mais bien sûr, il avait gagné pour l'instant. Et il avait gagné bien plus qu’elle. Oh, oui, il était un excellent partit. Sang pur d’une famille noble, riche et influente. Mais il n'était pas son partit à elle. Et ces pseudo-qualités faisaient de lui le pire amant au monde. Leur relation ne pourrait jamais mener à rien. Il pouvait toujours faire semblant le meilleur amant en apparence, il l’avait toujours fait. Mais, en réalité, il s’étouffait dans sa fierté, mentait par habitude et jugeait tout ceux qu’il rencontrait. Bella, elle était sincère et impulsive. Elle ne pourrait pas lui cacher qui elle était. Elle s’offrirait à lui à cent pourcent puisque c’est la seule manière qu'elle avait de s’ouvrir aux autres. Il avait gagné bien plus qu’elle, à ce petit jeu.
Thomas souriait avec amertume dans le cou de la jeune fille. Il l’embrassa avec douceur sur la ligne fine de sa mâchoire. Il se rendait compte qu’il avait envie de parcourir tout son corps de ses lèvres. Il espéra qu'il en aurait le temps. Il ferma un instant les yeux pour reprendre contenance. Reculant légèrement la tête pour capter à nouveau le regard de la griffonne, il lui sourit avec une certaine arrogance.

« À vrai dire, je crois même pouvoir dire que j’ai gagné un meilleur lot que toi. »

Il déposa un instant ses lèvres sur le nez de Bella. Il sentait sa jambe glisser légèrement contre lui et, ses doigts effleurant la peau de la jeune fille jusqu’à arriver à sa cuisse, il la cala fermement contre lui. Il avait bien l’intention de ne pas la laisser s’échapper. Il caressa doucement la jambe de Bella de son pouce. Tête penchée, il s’humecta les lèvres dans un sourire.

« Ne t’en va pas pour autant. » Il se mordit la lèvre avant de déposer furtivement un baiser sur les lèvres de la griffonne. « Je ferai en sorte que tu sois la grande gagnante, promis. »

Il y avait tant de manière de gagner et de perdre à deux. Tout dépendait des attentes de chacun, au final. Pourtant il savait qu’il mentait. Si elle avait le malheur de tomber amoureuse de lui, elle serait très certainement la grande perdante.


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Réfléchir. Un verbe qui pouvait rendre le monde si beau et si terrible à la fois. Réfléchir à ses paroles pour ne pas blesser, arrêter de réfléchir pour vivre. Réfléchir pour se sortir d’une mauvaise passe, arrêter de réfléchir pour apprécier l’instant. C’était un verbe toute en nuance que Bella n’avait pas encore réussi à apprivoiser ; Avec ce verbe comme arme, elle était capable du pire comme du meilleur.

Quand Thomas n’était pas là, le verbe l’habitait toute entière. Son cerveau se mettait de nouveau à fonctionner normalement et elle se maudissait, parfois, de ne pas avoir réfléchi plus tôt. Pour éviter une ânerie dont elle avait honte, a posteriori, ou pour réagir de façon plus adaptée. Mais seulement voilà, Bella avait toujours marché à l’instinct, au feeling, surtout dans ses relations. Elle fonçait tête baissée en suivant les papillons de son ventre qui l’entrainaient en terre inconnue. Et quand Thomas la touchait, elle oubliait le reste. Elle oubliait les histoires que ses amis lui avaient racontées, elle oubliait qu’il était un coureur de jupons, elle oubliait qu’il était un sang pur avec certainement une étiquette à respecter. À vrai dire, elle n’avait même pas à l’oublier puisqu’elle n’y avait même pas réfléchi. Ne pas réfléchir simplifiait tout.

Lèvres contre lèvres, corps contre corps, tout était plus facile. Il suffisait d’apprécier les doigts glacés du garçon sur sa nuque, de profiter de sa langue enroulée à la sienne, de goûter sa peau et de le voir sourire. De se satisfaire de ses bras qui l’entouraient et qui la maintenaient contre lui en espérant qu’il ne la lâche plus jamais. De vivre pleinement ce baiser qu’aucun des deux ne semblait vouloir terminer, rappelant l’autre à l’ordre lorsqu’il s’éloignait, le gardant captif de sa langue et de ses dents. Bella n’avait aucune idée du temps qui filait autour d’eux, des gens qui se levaient et quittaient les bords du lac alors que l’après-midi entamait sa fin, des regards inquisiteurs et amusés qui se posaient sur eux. Il n’y avait plus que Thomas et ses mains sur son corps, que la langue de Thomas jouant avec la sienne.

Mais, chaque bonne chose avait une fin, alors Bell finit par se résoudre à s’éloigner, juste un peu, pour reprendre son souffle. Elle en avait presque oublié de respirer.
Elle le taquina, reprenant son rôle d’emmerdeuse en chef, manière comme une autre de reprendre ses esprits, de retourner à la réalité. Cependant, elle ne comptait stoper leur petit jeu ; pas encore, pas tout de suite. Alors approcha ses lèvres de sa mâchoire et y déposa un léger baiser avant de poursuivre sa route vers son oreille, lui murmurant qu’elle espérait ne pas être la seule gagnante.

« Bien sûr, ce jeu-là, on le gagne à deux. » Son pouce dans son cou continuait de caresser sa peau, diffusant des ondes de bien être dans tout le corps de la gryffonne. Elle sourit, satisfaite, avant d’enfouir son visage dans le cou du serpentard, profitant des quelques instants qu’il lui offrit avant de s’écarter pour capter son regard. Il la narguait, clairement. « À vrai dire, je crois même pouvoir dire que j’ai gagné un meilleur lot que toi. » Malgré le baiser qu’il déposa sur son nez, elle leva les sourcils d’un air blasé, prétentieux, puis remit une mèche de cheveux en place d’un geste gracieux et affreusement calculé. « Ça c’est sûr. » Elle avait pris une voix hautaine, un accent des beaux quartiers de Londres, s’improvisant princesse d’Angleterre. « Tout le monde n’a pas la chance de me gagner, mon chéééééri. » Gesticulant dans sa bêtise, la jambe de Bella commença à glisser de la hanche de Thomas, la déséquilibrant affreusement. Alors qu’elle commençait à tomber, la main du jeune homme se referma sur sa cuisse, la remettant en place fermemant et déclenchant une nouvelle vague de chaleur chez la jeune fille ; le mouvement caressant de son pouce n’améliora rien, la faisant déglutir devant le coup de langue qui vint humecter ses lèvres. « Ne t’en vas pas pour autant. » Un baiser léger, comme une virgule annonçant la suite. « Je ferai en sorte que tu sois la grande gagnante, promis. » Un sourire sur le visage de la blonde qui se sentait si fragile sous les mains du français sur son corps. Gagner. Perdre. Réfléchir. Des mots qui semblaient bien vides de sens. Elle préférait clairement conjuguer embrasser, caresser, frémir en sa présence. Elle plongea son regard dans celui de Thomas, son léger sourire moqueur étirant toujours ses lippes alors qu’elle scrutait les prunelles de son… amoureux ? futur amant ? futur copain ? Elle n’en savait rien, elle n’y avait pas réfléchi, et présentement elle s’en fichait comme de la reine d’Angleterre. Des étiquettes, des mots vides de sens qui restreignaient dans une boîte des sensations, des sentiments. « On s’en fout. Embrasse moi… »

Thomas lui promettait la victoire, mais ce qu’il ne semblait pas réaliser c’était qu’elle n’avait jamais prévu de perdre. Bella n’avait jamais perdu à ce jeu de l’amour, souvent aux dépends de ses partenaires. Mais la vrai question n’était pas qui serait gagnant mais s’il y aurait effectivement un perdant.

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