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Le flot de tourment qui mène nos corps à la dérive Ҩ BLACKAROV II /!\

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Le flot de tourment qui mène
nos corps à la dérive

Teodor
&
Cassie
La colère régnait dans chacune des fibres de son corps tandis que son regard parcourait inlassablement les quelques lignes qui se trouvaient entre ses mains. Une lettre, une fichue lettre avait réussi à mettre son monde entier en dérive, comme si les mots avaient réussi à le toucher d’une manière que personne n’avait réussi jusqu’à présent. D’ailleurs c’était exactement cela, il n’avait jamais été autant atteint qu’à cet instant et c’était cela qui le perturbait le plus. Pourquoi le dragon supposément intouchable avait été atteint par un bout de papier ? Pourquoi en effet, alors qu’il avait toujours juré avoir un cœur de pierre… Il fallait croire que ce cœur fait de pierre et de glace possédait tout de même une réelle sensibilité qu’il découvrait désormais. Et autant dire qu’il aurait préféré ne jamais l’avoir découvert, car comment vouloir ouvrir son cœur si au final on se le fait détruire en quelques lignes ? A cet instant, Teodor ne parvenait à comprendre pourquoi les gens décidaient de tomber amoureux alors que ça pouvait créer tellement de mal, pourquoi ils ne laissaient pas leurs sentiments de côté pour se forger une vie sans contrainte, pourquoi lui-même s’était attaché… Il n’avait pas voulu et pourtant ça lui été tombé dessus au même moment où la jeune moldu l’avait percuté durant cet été à Londres. Il l’avait aimé avec passion pendant une journée entière et après ils avaient dû se séparer, mais cette moldu n’en était pas une et elle était là. Et si au départ il s’était persuadé lui-même que ce n’était que du désir pour elle, maintenant il pouvait voir qu’il y avait plus que cela. Beaucoup plus que cela. Elle parvenait à l’atteindre d’une manière que personne n’avait réussie jusqu’à présent. Il n’était pas tombé amoureux, il s’était fracassé la gueule plutôt, et tout au long de son âme on pouvait y discerner des hématomes dus à sa chute quasiment fatale. Pourtant il continuait à relire cette lettre qui ne lui était même pas adressée. « Cher Orion, Envoyer des hiboux, ce n'est pas mon truc. Mais je n'ai pas de nouvelles de toi dernièrement, alors je saute le pas et prends ma plume. Notre dernière rencontre me revient souvent en tête. Je ne sais pas toi, mais moi, j'ai apprécié le baiser que nous avons échangés plus que de raison. Je suis disponible si tu as envie de recommencer, à tout moment. Bien à toi, Cassie. »

Un baiser échangé, peut être plus, et elle voulait recommencer avec ce fichu gryffondor ? Un rouge et or imbu de lui-même qui ne méritait rien d’autre que d’être roué de coups encore et encore ? Un baiser… Avec lui… C’était comme s’il avait été atteint par un sortilège bien plus puissant qu’il ne s’y était attendu. Alors il froissa le papier, le déchirant au passage pour finalement le lancer dans le feu qui crépitait dans la salle commune des serpentards. L’ancien dragon devenu serpent regardait la lettre se consumer tandis qu’il sentait le regard des membres de sa maison qui le fixaient avec surprise. Ils se demandaient ce qui avait bien pu le mettre autant en colère pour vouloir brûler une lettre et plus encore pour avoir ses poings serrés comme s’il voulait frapper quelqu’un ou quelque chose. Oui il était en colère et à dire vrai sa colère était décuplée à cause de toute la magie noire qu’il avait pratiquée la veille en compagnie d’Ielena, c’était comme si la noirceur des sortilèges avait contaminée son organisme et que plus il utilisait de magie noire, plus il devenait sombre et violent. Et autant dire que là, sa colère avait atteint un point particulièrement intense et la source de tout ça ? Cassandre Blackwood… Il fallait qu’il la voie. Il fallait qu’il lui parle. Il fallait qu’il comprenne. Voilà pourquoi il quitta précipitamment sa salle commune avec pour but de la retrouver. A cette heure de la journée, presque fin d’après-midi, elle devait très certainement être non loin de sa salle commune si ce n’est au septième étage. Ainsi il marcha à vive allure dans les couloirs, surprenant ceux qui le croisaient, pris les escaliers pour finalement se retrouver au septième étage où il comptait bien la croiser. C'est au détour d'un couloir, non loin de la salle commune des rouges et ors qu'il la vit, elle se dirigeait vers sa salle commune et il fallait qu'il l'intercepte avant qu'elle ne pénètre dans ce lieu où il n'avait pas accès puisqu'il était à Serpentard. Arrivant à sa hauteur il lui lança un. « Il faut qu'on parle. Seuls. » Et sans lui demander son accord, il l'attrapa par le poignet en l'entraînant vers des escaliers qui menaient à la Tour d'astronomie où là il était certain qu'ils seraient seuls et que personne ne viendrait normalement les déranger, car il fallait qu'ils parlent de nombreuses choses et ce, sans interruptions.  

La tour d'astronomie avait un caractère majestueux, certainement parce que c'était la seule tour à avoir tenue après la Bataille de Poudlard et que de ce fait c'était une survivante. Quoi qu'il en soit, le russe aimait bien s'y rendre, même si normalement c'était plus des salles de classes qu'un endroit pour se retrouver seul, mais au moins ici il était rarement dérangé. Il fit volte face alors vers Cassandre qui s'était retrouvée dans l'obligation de le suivre, car il l'avait maintenu peut-être un peu trop fort. « Je t'aurais avec plaisir rendu ta magnifique lettre, pour que tu puisses l'envoyer à la personne à laquelle elle était vraiment adressée, malheureusement elle est tombée par inadvertance dans la cheminée. »Il la regardait de manière mauvaise, comme s'il la blâmait intérieurement de s'être ainsi trompé de destinataire. Après tout, si Orion avait reçu directement cette fameuse lettre, il n'aurait jamais été aussi mal et en colère, mais voilà c'était l'Azarov qui l'avait reçu et il lui en voulait énormément. Soudainement, il frappa de manière brutale l'une des tables de ses mains, pour finalement les garder agrippées à la table, comme pour l'empêcher de frapper quelqu'un d'autre. Pour l'empêcher de s'en prendre à Cassandre, alors que tout ses instincts le poussaient à aller vers elle et lui demander des comptes. « Par Merlin ! Alors elles sont comme ça les sorcières anglaises ? A embrasser un gars puis ensuite en embrasser un autre, et faire plus qu'est-ce que j'en sais, tout en lui envoyant une lettre pour lui demander de se retrouver ? Tu te rends compte à quel point c'est malhonnête ta manière d'agir ? On dirait une vulgaire salope !! Qu'est-ce qu'il a ce gryffondor pour que tu ai eu envie de poser tes lèvres sur les siennes et vouloir le refaire encore et encore ?! Si tu étais autant attaché à lui pourquoi m'embrasser moi il y a peu ? »  Le dragon était furieux, le dragon voulait lui faire mal. Pour autant il se planta à nouveau devant elle, la toisa de ses yeux faits de glace et de feu. « Pourquoi m'avoir embrassé Cassie alors que d'après ta lettre tu sembles tellement désirer Orion ? »  

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Cassandre O. Blackwood
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Cassandre O. Blackwood
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Le flot de tourment qui mène
nos corps à la dérive

Teodor
&
Cassie
Les choses à Poudlard devenaient de plus en plus compliqués et Cassandre commençait à regretter d'être revenue, d'un autre côté, elle n'avait pas eu le choix. Il lui fallait finir ses ASPIC, c'était la moindre des choses, après elle pourrait décider de quitter l'école. C'étaient les belles paroles de sa grand-mère qui résonnaient dans ses pensées, et c'étaient à cela qu'elle s'accrochait. Mais si Elia Blackwood était au courant des choses qui se passaient à Poudlard dernièrement, elle ne serait peut-être pas aussi enchantée que ça. De nouvelles règles avaient été mises en place, et la jeune femme avait du doubler de vigilance pour s'adonner à ses activités illicites. Même Peeves semblait silencieux et moins présent, depuis la marche blanche. On les bridait, mais Cassandre se révoltait. Cela ne l’empêchait pas de se droguer, et de toujours un peu plus se mettre en danger. Les cours s'étaient terminés depuis plusieurs heures déjà, et au lieu d'aller à la bibliothèque comme les élèves les plus raisonnables, elle avait préféré se rendre dans la salle détraquée. Cette salle était tout simplement dingue, elle ne montrait que des atrocités, des absurdités. Cassandre s'était retrouvé poursuivie par un dragon dans cette salle, et en était ressortie complètement brûlée. Heureusement que l'infirmière lui avait soigné ses blessures, sans poser de questions. Aujourd'hui, elle avait simplement l'intention de planer un peu, en attendant de voir ce que la salle pourrait lui montrer. Malheureusement, quand elle voulut s'approcher de celle-ci, un professeur faisait sa ronde au même moment. Elle soupira et du rebrousser chemin. Cela ne l'empêcha pas de prendre les pilules de bonheur, et elle remonta au septième étage. La salle commune serait le meilleur endroit pour s'amuser.

Elle marchait dans le couloir, quand elle sentit une main l'attraper fermement. Elle n'eut pas le temps de se retourner pour roupester, que déjà, l'inconnu lui avait ordonné. « Il faut qu'on parle. Seuls. » Pas gêné. Cassandre le suivit, elle n'avait pas trop le choix. Il serrait avec force son poignet et l'entraîna jusqu'à la tour d'astronomie. Cassandre n'y était pas montée depuis un moment, elle avait arrêté l'astronomie, n'ayant pas eu de notes suffisantes aux BUSES. Mais c'était comme si la salle avait cessé de vivre depuis la Guerre. Il y avait des traces des sortilèges un peu partout, des ardoises cassées, le toit n'avait pas encore été réparé, et un sort de protection permettait de protéger la pièce des intempéries. Elle se figea au milieu de cette salle de classe délabrée, revivant presque le cauchemar de la guerre. Mais Teodor la ramena à la réalité, et c'est à cet instant qu'elle se rendit compte que c'était lui qui l'avait amené jusqu'ici. Les drogues faisaient de leur effet plus vite qu'elle ne le pensait, car elle n'avait pas réagit avant. Elle était prête à éclater, l'insultant de bêtises, complètement obnubilée à l'idée qu'il ait osé l'approcher. Elle était comme ça Cassandre, elle pouvait passer du calme le plus profond, à la furie. « Je t'aurais avec plaisir rendu ta magnifique lettre, pour que tu puisses l'envoyer à la personne à laquelle elle était vraiment adressée, malheureusement elle est tombée par inadvertance dans la cheminée. » Ça fit tilt dans son esprit. Elle avait complètement oubliée cette foutue lettre qu'elle avait envoyé sous le coup de la colère, et de l'alcool. Elle allait protester, car après tout, elle avait fait exprès de lui envoyer et de se tromper de destinataire, mais Teodor sortit de ses gonds avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit. Il frappa sur l'une des tables de travail avec une telle force que le bruit résonna dans toute la pièce et fit s'envoler un couple d'oie sauvage qui avait fait leur nid sur le toit. Cassandre se figea, mais à l'intérieur, elle bouillonnait. Elle se fichait pas mal que Teodor s'énerve, mais ce qu'elle détestait, c'était qu'il vienne se donner en spectacle devant elle ainsi. « Par Merlin ! Alors elles sont comme ça les sorcières anglaises ? A embrasser un gars puis ensuite en embrasser un autre, et faire plus qu'est-ce que j'en sais, tout en lui envoyant une lettre pour lui demander de se retrouver ? Tu te rends compte à quel point c'est malhonnête ta manière d'agir ? On dirait une vulgaire salope !! Qu'est-ce qu'il a ce gryffondor pour que tu ai eu envie de poser tes lèvres sur les siennes et vouloir le refaire encore et encore ?! Si tu étais autant attaché à lui pourquoi m'embrasser moi il y a peu ? »

Cassandre attendit deux secondes, se répétant les paroles de Teodor dans la tête, puis elle s'approcha de lui, prête à le frapper, quand il ajouta :  « Pourquoi m'avoir embrassé Cassie alors que d'après ta lettre tu sembles tellement désirer Orion ? »   Alors c'était donc cela ? Une histoire de jalousie ? Cassandre soupira et leva les yeux au ciel. Il la traitait de salope, puis il se permettait de lui dire qu'il était complètement désesépré parce qu'elle en embrassait un autre et pas lui. Il ne supportait pas qu'elle le rejette, qu'elle n'ait pas chercher à le revoir après leur retrouvailles. Mais il ne comprenait pas qu'elle ne voulait pas le voir, qu'elle voulait l'oublier, parce qu'il n'était pas celui qu'il lui fallait. Elle voulait l'oublier et c'était pour cela qu'elle s'était jetée dans les bras d'Orion. Elle voulait l'oublier et c'était pour cela qu'elle se droguait. Et la drogue faisait effet : elle se mit à rire doucement, puis de plus en plus fort. Elle se pencha en arrière, et vint s'assoir sur la table que Teodor avait maltraité quelques instants auparavant. Elle avait pris un peu plus de hauteur face au géant, et elle pouvait le toucher sans problème. C'est ce qu'elle fit. Elle mit ses bras autour du cou du slave et lui lança avec malice : « On peut pas tout avoir mon chou ! Pas la peine de me faire une crise de jalousie ! T'as dit que j'étais une salope, non ? ALORS VAS-Y PRENDS CE QUE TU VEUX ! » Elle écarta un peu plus les jambes et le força à regarder ses cuisses. Si c'était ça ce qu'il voulait, il pouvait faire ce qu'il souhaitait. Il la prenait pour un objet, elle agirait comme telle. Mais à nouveau, sa conscience reprit le dessus, et elle le força à la regarder en face. Après deux secondes d'hésitation, elle le gifla. Si fort, qu'elle en eut mal à la main. Elle ignorait si lui souffrait, mais ça lui faisait énormément de bien. « JE FAIS CE QUE JE VEUX. Au moins, lui, il sait se servir de sa langue ! » Elle provoquait, elle abusait, elle jouait à faire la salope, parce que ça l'amusait. Teodor la poussait à bout, il était son moteur, et dès qu'elle était avec lui, elle démarrait au quart de tour. Voyant qu'il ne réagissait pas, peut-être sonné par la claque, elle fit apparaître une bouteille de vodka avec sa baguette magique et elle l’entama au goulot. Elle se mit alors à danser au milieu de la pièce, à tournoyer comme une folle, en chantant des paroles qui n'avaient aucun sens. « Teodor et Orion, sont sur un bateau... Teodor coule, et Orion bande... »

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Teodor
&
Cassie
Un doloris t'aurait certainement moins touché et moins blessé que le rire de Cassandre. Elle se jouait de toi. Elle se jouait de tes sentiments. Elle se jouait de tout. Et rien n'avait d'importance à ses yeux. A dire vrai, cela n'aurait pas dû avoir une quelconque importance pour toi. Après tout, tu étais l'intouchable Teodor Azarov. L'héritier de ta famille. Le prince de Durmstrang. Le prince des runes. Non… Cela aurait dû glisser sur ta peau comme une particule d'eau, pour finalement tomber sur le sol, dans un oubli sans nom. Jamais ô grand jamais elle n'aurait dû réussir à t'atteindre de cette façon. Et pourtant elle le faisait. A chacune de vos rencontres, elle était là, prête à piétiner une nouvelle fois ce cœur d'acier que tu semblais malgré tout vouloir lui offrir. Or pourquoi vouloir offrir ton cœur d'acier maintenant alors que tu avais toujours fait en sorte qu'il ne guide pas tes pas ? Tu ne pouvais pas te permettre de faiblir face à Cassandre. Tu ne pouvais pas faiblir face à quiconque d'ailleurs. Toi qui n'avait jamais accepté chez personne le moindre signe de faiblesse, comment se faisait-il que tu en montrais à cet instant un ? C'était inacceptable, et tu le savais. Le dragon que tu avais toujours été rugissait en toi à cet instant pour que tu cesses de te rabaisser face à la rouge et or qui ne semblait pas particulièrement saine d'esprit et que tu lui montres qu'on ne pouvait pas te ridiculiser de la sorte. Les filles te voulaient, elles recherchaient ta compagnie et elle… Elle te rejetait et allait en embrasser un autre, c'était tout bonnement aberrant et absurde. Tu ne pouvais accepter un tel comportement. Mais malgré tout tu ne pouvais pas réussir à retrouver entièrement ton calme. Il fallait juste que tu te trouves une sorte d'équilibre pour retrouver la force qui faisait de toi un dragon, un serpent, et non pas un vulgaire chiot. Tu ne serais jamais faible. Jamais.

Elle s'installa sur la table derrière elle pour finalement placer ses bras autour de ton cou. Une véritable vipère. « On peut pas tout avoir mon chou ! Pas la peine de me faire une crise de jalousie ! T'as dit que j'étais une salope, non ? ALORS VAS-Y PRENDS CE QUE TU VEUX ! » Et elle écartait ses jambes, semblant vouloir te provoquer que tu la prennes ici, sur cette table, comme la salope que tu avais dit qu'elle était. Mais tu parvenais à te contenir, tu la regardai avec un mépris sans nom. Mépris qui grandit de manière exponentielle lorsque soudainement elle en vient à te gifler. Touchant à ta fierté, elle ne savait même pas dans quel pétrin elle avait mis ses petits pieds. « JE FAIS CE QUE JE VEUX. Au moins, lui, il sait se servir de sa langue ! » Elle n'était clairement pas saine d'esprit, elle avait dû prendre quelque chose pour la rendre aussi incontrôlable. Et pourtant même si tu t'en doutais qu'elle ne parlait pas de manière normale, tu ne pouvais t'empêcher de serrer les poings, comme si tu allais une nouvelle fois frapper quelque chose, mais tu ne pouvais pas. Tu ne pouvais pas montrer qu'elle t'atteignait. Alors tu desseras les poings tout doucement en la regardant danser au milieu de la pièce une bouteille de vodka à la main. La scène aurait pu être comique si ce n'était pas aussi pathétique. « Teodor et Orion, sont sur un bateau... Teodor coule, et Orion bande... » Ce qui était sûr c’est qu’elle n’était pas douée pour la chanson, mais elle était malheureusement trop douée pour réussir à faire bouillir le sang dans tes veines. Tu avanças d’un pas vers elle, puis d’un autre. Calmement, alors que tout semblait te pousser à te ruer sur elle et la faire taire. Arrivée à sa hauteur, tu la stoppas dans sa déambulation, puis la força à reculer jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau contre une table. Tu attrapas la bouteille qu’elle avait en main, en bu une bonne gorgée avant de laisser tomber la bouteille sur le sol dans un bruit de verre cassé. Mais qu’importait, le verre ne pouvait atteindre Cassandre qui était à nouveau en hauteur sur la table et il ne t’avait pas non plus touché.

Tu posas soudainement tes mains sur les cuisses de Cassandre qui était de ce fait comme immobilisée sur la table, car qu’elle le veuille ou non elle était beaucoup plus petite que toi, et aussi plus frêle. On pouvait dire ce qu’on voulait, mais un homme avait tout de même plus de chance de prendre le dessus sur une femme que l’inverse, et c’était exactement ce que tu faisais, tu prenais le dessus. Et tu étais calme. Beaucoup plus calme qu’avant. « Alors c’est ça que tu veux, que je te prenne dans cette tour sans la moindre réflexion ? Sans le moindre accord ? » Tu approchas ton visage, plongeant ton regard vairon dans le sien et en même temps que tu t’approchais, tes mains se resserraient sur ses cuisses. Apportant une sensation loin d’être plaisante. « Tu veux qu’on se fasse mal encore et encore pour voir lequel des deux survivras à la fin ? Qu’on se blesse jusqu’à devenir insensible ? Qu’on se brûle jusqu’à être entièrement consumé ? » Un sourire carnassier se posa soudainement sur tes lèvres. Un sourire digne du dragon que tu avais toujours été et que tu étais encore à cet instant. Celui qui dirigeait. Celui qui blessait. Celui qui ne ressentait rien. Celui qu'elle n'aurait pas dû réveiller, car elle allait être blessée au passage. Et d'ailleurs, les mains serrées auraient tôt fait de provoquer un hématome sur la peau de la rouge et or. Ta lèvre chercha la sienne, mais au lieu de l'embrasser, ce fut tes dents qui attrapèrent sa lèvre inférieure pour la tirer et finalement la relâcher. Et le sang se mit à couler. La bataille avait commencé.

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Cassandre O. Blackwood
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Teodor
&
Cassie
Elle était une tornade. Ses cheveux décolorés volaient, tourbillonnaient, alors qu'elle-même était en train de tournoyer au milieu de la pièce. Cassandre avait déclenché un ouragan, et elle ne le savait pas encore. La jeune femme était incontrôlable, elle l'avait toujours été, et on l'avait toujours connu pour cela. Lorsqu'elle était allée à Londres cet été, elle avait voulu être différente, une autre, juste pour une journée. Dans le monde moldu, elle s'est sentie soudain mille fois plus soulagée, libre. Elle n'avait pas à penser à ses pouvoirs de médium qui ne se manifestaient pas, elle n'avait pas à penser à son retour à Poudlard et à tout ce que cela impliquerait. Revoir Belladona, sa meilleure amie, reprendre le Quidditch, accepter les regards désapprobateurs de certains. Elle avait voulu fuir la réalité pour une fois. Et pour la première, elle l'avait fui en vivant, en donnant une chance à la vie. La sorcière passait son temps à jouer avec la mort, elle se scarifiait, se mettait en danger, tentait des expériences de mort imminente. Pour une fois, elle avait voulu se mettre en danger en vivant pleinement, et ça l'a tuait désormais. Elle aurait aimé que tout cela ne reviennent pas la hanter à Poudlard, dans son monde. Mais il était bien réel, il était bien là, et il comptait lui pourrir la vie toute l'année. Teodor Azarov était désormais son pire cauchemar, alors que pendant de longues nuits il avait été son plus beau rêve. Une fois qu'elle l'eut rencontré, et que la magie eut opéré, Cassandre ne pouvait penser à personne d'autre. Ce moldu ténébreux, mystérieux, était devenu son plus grand fantasme. Elle pensait à lui la nuit, même si elle savait qu'ils ne pourraient jamais se revoir, qu'ils n'appartenaient pas au même monde. Elle l'avait aimé parce qu'il était différent, et qu'il ne connaissait rien d'elle. Mais Teodor l'avait rattrapé, l'avait retrouvé, et lui avait retourné le cœur dans sa poitrine. Elle ne pouvait pas empêcher l'attirance qu'il y avait entre eux, mais elle ne pouvait pas l'autoriser non plus. Teodor Azarov n'était pas quelqu'un de bien. Il était à Serpentard.

Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de le provoquer,  après tout, il était venu la chercher, c'était lui qui avait commencé, et c'était lui qui l'avait lancé. Une fois qu'elle était partie, on ne pouvait plus l'arrêter. Pourtant, Teodor la rattrapa au vol, entrant en contact avec la tornade. Il la fit reculer jusqu'à ce qu'elle se cogne contre une table. Il n'eut aucune difficulté à la soulever pour la porter sur la table. Cassandre ne protestait pas, elle avait bien l'intention de se faire passer pour celle qu'il avait décrit, une vulgaire salope. Elle le regarda sans broncher lui prendre la bouteille des mains et boire au goulot. Soudain, il la lâcha et le verre s'éclata par terre. Tranchant. Cassandre soupira, ne pouvait-il pas essayer d'être moins dramatique et de faire son affaire rapidement ? Quand il toucha ses cuisses, Cassandre se figea pendant une seconde. Le contact avec lui était électrique, il l'avait toujours été. Dans la boîte de nuit où ils s'étaient rencontrés, dans le sombre couloir de Poudlard où ils s'étaient embrassés, et encore maintenant, Teodor avait une emprise pour elle. Il savait contrôler la tornade, mais pas pour longtemps. Une fois la seconde passée, elle reprit son expression amusée et provocatrice. « Alors c’est ça que tu veux, que je te prenne dans cette tour sans la moindre réflexion ? Sans le moindre accord ? » Cassandre hocha la tête, le défiant du regard. Oserait-il ? Oserait-il la toucher ainsi, la considérer comme un simple objet ? Oserait-il la traiter comme une salope ? Les dés étaient jetés, et désormais, ce qui arriverait ne pourra pas être effacé. Teodor referma ses mains contre ses cuisses, il serrait fort, durement. « Tu veux qu’on se fasse mal encore et encore pour voir lequel des deux survivras à la fin ? Qu’on se blesse jusqu’à devenir insensible ? Qu’on se brûle jusqu’à être entièrement consumé ? » Lorsque Cassandre le vit sourire, son cœur s'accéléra. Il y avait deux parties qui se battaient dans son esprit. La première voulait que Teodor aille jusqu'au bout de ses paroles, elle était excitée. La deuxième était effarée, elle avait la preuve que Teodor était mauvais.

Quand il s'approcha au plus près d'elle et que ses lèvres frôlaient les siennes, elle vit le regard de Teodor s'illuminer. Elle était à sa merci et il l'avait compris. C'est alors qu'elle sentit les dents de Teodor la mordre. C'était à la fois une explosion de plaisir et de douleur. Elle sentit un liquide chaud dans sa bouche, un goût de fer. Le sang. Elle en profita pour se nicher dans son cou et humer l’odeur de son agresseur. Il sentait indéniablement bon. Et il lui faisait affreusement mal. Il avait toujours ses mains sur ses cuisses, et elle était certaine qu'il ne la lâcherait pas. Elle se retrouverait certainement avec des marques, mais elle s'en fichait. La douleur faisait partie du jeu, car tout ceci n'était qu'un jeu. « Ce n'est pas déjà le cas Teodor ? On est pas déjà en train de se faire du mal ? Ce que tu veux de moi, je te le donne, pour qu'enfin tu me laisses tranquille, pour qu'enfin tu tournes la page. Tu n'es plus l'inconnu auquel j'ai pensé tant de nuits. Tu ne le seras jamais plus. Alors finissons-en. » Cassandre s'écarta, et de ses mains arracha son tee-shirt pour dévoiler sa poitrine. Puis, elle accéléra le rythme, et arracha le tee-shirt de Teodor avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit. Leur peaux nues pouvaient désormais se toucher. Elle rêvait de caresser le torse chaud du slave, mais elle se concentra sur sa bouche. Elle l'embrassa, lui mordilla les lèvres, joua avec sa langue, comme elle n'avait jamais joué avec personne. « Je serai ta salope, parce que c'est tout ce que je suis pour toi. » lui souffla-t-elle, essoufflée par le désir et l'excitation. La guerre les anéantirait.

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Teodor
&
Cassie
Cassandre faisait ressurgir en toi tes pires instincts alors qu’elle aurait dû essayer de les apaiser pour ne pas être blessé. Car c’était cela que tu voulais. Tu voulais lui faire mal, comme elle avait pu le faire en te repoussant et en agissant de la sorte lors de vos retrouvailles. Tu voulais la briser et lui montrer que tu avais plus d’emprise sur elle qu’elle n’en avait sur toi, même si c’était absolument faux. Tu voulais lui faire comprendre son erreur et l’empêcher de faire d’autres erreurs à l’avenir. Et à dire vrai, au fond tu voulais la guerre. Vos deux corps qui dériveraient vers un flot de sang continue. Un flot de larme. Un flot de tourment. Oui… Au final ce que tu désirais le plus c’était continuer à t’enfoncer dans tes pires instincts auprès d’elle et par la même occasion vous briser tous les deux. « Ce n'est pas déjà le cas Teodor ? On est pas déjà en train de se faire du mal ? » Elle avait raison, vous vous faisiez du mal, encore et encore, parce que  ce n’était que dans la souffrance que vous arriviez à vous aimer. Votre amour ne réussirait qu’à vous briser davantage. Or Morgane savait que vous étiez certainement les êtres les plus brisés qu’il pouvait exister. Cassandre s’enfonçait toujours plus dans ses drogues et toi… Toi tu plongeais de plus en plus dans la magie noire jusqu’à ce que celle-ci t’anéantisse. Mais au fond qu’est-ce qui vous anéantissait le plus ? Ne brisais-tu pas plus Cassandre que ses drogues ne le feraient jamais ? Quant à elle… ne te torturait-elle pas davantage que ta magie noire ? Vous étiez chacun le pire ennemi de l’autre, car vous viviez en vous blessant toujours plus. C’était de l’amour mêlé a de la haine, a de l’incompréhension, et à une envie d’autodestruction « Ce que tu veux de moi, je te le donne, pour qu'enfin tu me laisses tranquille, pour qu'enfin tu tournes la page. Tu n'es plus l'inconnu auquel j'ai pensé tant de nuits. Tu ne le seras jamais plus. Alors finissons-en. » Mais ne comprenait-elle donc pas que tu ne la laisserais jamais tranquille ? Que tu ne tourneras jamais la page ? Tout comme elle-même ne parviendra pas à se détacher totalement de toi. Il y aura toujours quelque chose qui vous liera tous les deux sans que vous puissiez comprendre pourquoi.

Et c’est alors que comme elle l’avait dit tantôt, elle se livra entièrement à toi. Tout d’abord elle retira son haut, dévoilant ainsi la dentelle noire de son soutien-gorge qui contrastait tellement avec la blancheur de sa peau. Oh comme tu aurais voulu y apposer la marque de tes dents sur cette chair nue. Mais elle ne te laissa pas le temps, car alors elle arracha ton tee-shirt, laissant ainsi ton torse nu à sa vue. Vous étiez à la merci l’un de l’autre, comme cela avait pu être le cas cet été, sauf qu’à la différence de cet été c’est que tes tatouages étaient désormais voyants. En effet, lorsque tu l’avais rencontré et que vous aviez passé une nuit de folie, tu avais pris soin de les dissimuler aux yeux de tous, car si les tatouages étaient courant dans le monde moldu, autant de runes sur un corps, avec certaines runes qui se mouvaient dû à la magie noire, ce n’était pas particulièrement normal. Mais maintenant ton torse était véritablement à nu devant elle. « Je serai ta salope, parce que c'est tout ce que je suis pour toi. » Et elle semblait vraiment le croire, qu’elle n’était que ta salope, or c’était faux. Tu aurais voulu en faire ta reine, ton égal, mais elle n’avait montré que dédain et moquerie. Ce que tu ne pouvais accepter, car tu étais le golden boy,  le prince de durmstrang et que personne ne pouvais se jouer de toi de cette manière. Mais tu ne comptais pas chercher à lui prouver le contraire, elle ne le méritait pas à cet instant. Alors plongé dans un flot de désir pour elle, tu commenças peu à peu à remonter tes mains le long de ses cuisses tout en les gardant plutôt serrées et c’est alors qu’elles atteignirent les bords de son sous vêtement. Et sans rien lui demander tu le retiras, ou plutôt tu le lui arrachas. La dentelle retomba alors au sol, preuve nouvelle de la guerre qui se jouait entre vous deux. Tes mains quant à elles restaient proches de ce lieu qu’elle semblait vouloir t’abandonner. Comme on abandonnerait un territoire en temps de bataille, là c’était son corps qu’elle t’abandonnait. Et tu en jouais, caressant sa peau du bout de tes pouces tout en gardant tes yeux fixés dans les siens.

« Alors c’est ce que tu attends de moi ? Une partie de baise dans cette tour où on pourra entendre l’écho de tes gémissements ? » Mais tu ne la laissas pas répondre, car tes lèvres cherchèrent une nouvelle fois les siennes, tandis que tes doigts se rapprochèrent d’autant plus jusqu’à ce qu’ils frôlent son intimité. Et dès l’instant où tes dents comme tantôt vinrent lui mordre sa lèvre inférieure, deux de tes doigts s’aventurèrent en elle sans la moindre délicatesse. Elle voulait que tu la blesses ? Tu le ferais sans hésiter. Une de ses mains quitta sa cuisse pour aller dégrafer son soutien gorge et le laisser ainsi tomber au sol. Nouvelle arme. Nouvelle bataille. Tes lèvres quant à elles passèrent de sa bouche à son cou. Ce magnifique cou blanc où tu déposas un baiser tandis que tes doigts s’activaient entre ses cuisses. Une marque de tes dents se matérialisa au dessus de sa poitrine, là où tu voulais la marquer depuis qu’elle avait retiré son haut. Quel plaisir de voir ce cercle rouge contrasté avec la blancheur de sa peau, tu aurait pu lui en faire un autre, tellement d’autres… Mais tu l’as sentis se manifester, comme si elle voulait bouger, alors tu redressas ton torse, et la main qui s’était retrouvé dans le creux de son dos agrippa soudainement sa chevelure décolorée que tu serras pour la pousser à faire tomber sa tête vers son dos, dévoilant une nouvelle fois son cou sans défense. Ton autre main quant à elle, continuait son œuvre entre ses jambes, trois doigts se mouvaient en elle, tandis que ton pouce s’activait sur son organe de plaisir par excellence. Tu ne comptais lui laisser aucun répit. Après tout n’était-ce pas là ce qu’elle avait dit vouloir ? Et la bataille en était à son deuxième round, mais y avait-il véritablement un gagnant qui se dessinait ? Car au fond même si tu la maîtrisait pour le moment, nul ne pouvait maîtriser une tornade et qui plus est… La situation pourrait très vite se retourner, car ton désir augmentait au fur et à mesure de ses petits gémissements, or si ce désir venait à prendre possession de tout ton corps, peut-être que ce serait alors elle la véritable gagnante de ce round.

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Cassandre O. Blackwood
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Cassandre O. Blackwood
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Le flot de tourment qui mène
nos corps à la dérive

Teodor
&
Cassie
Quelque chose avait changé dans le regard de Teodor. Si la Blackwood n’avait pas été si déterminée, si tranchante, elle se serait peut-être sentie responsable de la désolation qu’elle lisait à présent dans les iris acier du slave. Mais elle était partie trop loin ; se tenait au bord du gouffre, retenue par un simple fil qui menaçait de lâcher. Elle appuyait elle-même son poids pour tomber plus vite, tomber plus fort. Teodor l’avait certainement compris avant elle. La lionne pinça les lèvres. Elle vit ses mains bouger plus bas, et elle sut ce qu’il allait faire avant même qu’il ne s’exécute. Le désir se lisait dans leur regard. C’était un désir monstrueux, un flot catastrophique. Cassandre sent son cœur battre, elle ne contrôle plus rien ; S’est-elle rendu compte de ce qu’elle avait provoqué ? A-t-elle conscience des risques qu’elle prend ? Sans doute que non, parce qu’elle ne l’empêche pas d’approcher sa main de ses sous-vêtements. Elle devrait le gifler. Elle a vu comment il a regardé sa poitrine, son décolleté. Elle a vu ce regard vicieux qui ferait peur à n’importe quelle petite-fille. Mais Cassandre n’est plus une petite-fille. Elle l’a provoqué, et elle est prête à tout pour le vaincre.

Sa main est froide, comme un cristal gelé, un flocon qui se dépose sur une main en hiver. Mais le flocon n’est pas inoffensif, il veut faire mal. Il pénètre en elle et refroidit son intimité. A l’intérieur, ça bouge, ça brûle. Le choc thermique est beaucoup plus fort que n’importe quelle douche froide. Cassandre ouvre grand les yeux, elle ne peut pas empêcher son corps de sentir les coups de son ennemi. Il fait mal et en même temps, elle ne peut pas retenir les gémissements qui brisent la barrière de ses lèvres. Il a le pouvoir et il le sait, et elle le laisse faire. « Alors c’est ce que tu attends de moi ? Une partie de baise dans cette tour où on pourra entendre l’écho de tes gémissements ? » Un bourreau, voilà ce qu’il est devenu. A force de le repousser, il est devenu un monstre. Elle mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas peur. Mais elle n’a pas peur de lui, elle a peur de ce qu’elle pourrait devenir à ses côtés, avec lui. Il est nocif, toxique. Ensemble, ils deviennent malsains, jouent à des jeux interdits. Mais ils adorent ça. Cela faisait des mois qu’elle rêvait de sa bouche, de ses mains, de ses caresses. Son fantasme. Et voilà qu’il la désirait de nouveau. La jeune fille ne pense plus à rien, elle oublie Rowan, elle oublie Bell, elle oublie tous ses soucis. Elle oublie ses principes et elle se donne. Elle s’abandonne. Son corps et son esprit sont à la dérive. Elle fait naufrage dans les bras de Teodor, à la merci de Teodor.

Il attrape de nouveau ses lèvres. Il les manipule comme des balles de jonglage. Tantôt il mordille, tantôt il lèche. Comme des balles, à chaque baiser il lance son cœur un peu plus haut. Mais elle va s’écraser, c’est prévisible. Elle est une marionnette, et il s’amuse à la déshabiller, à lui faire mal, à jouer. Il est un gamin avec sa poupée et elle ne peut plus rien faire que respirer. Respirer quand il ne l’embrasse pas. Parce que quand ses lèvres sont posées sur les siennes, elle perd la tête, elle oublie de respirer, elle perd son souffle, elle perd tout repère. Il est son bourreau, ses tourments. Il laisse sa trace partout sur son corps. Il veut la tatouer, comme lui est lui-même tatouer. Il mord, il blesse, et elle regarde, elle gémit, elle soupire de plaisir. Elle s’en veut, elle a honte d’aimer autant ce qu’il fait. Mais elle s’accroche. Elle le griffe, elle l’agrippe, elle le pince. Elle veut jouer elle aussi.

Il sait comment la caresser, on dirait qu’il a toujours su. Jamais elle ne s’est sentie aussi libérée et aussi prisonnière en même temps. Elle ferme les yeux et elle se laisse aller. Elle imagine son pouce contre son organe de plaisir. Elle sent ses doigts en elle, et elle imagine des coups de rein. Elle se cambre alors qu’il la tire en arrière. Il l’a prise au mot. Elle est devenue sa salope. Il est en train de gagner. Mais Cassandre n’avait pas dit son dernier mot. Il lui fallut beaucoup de force pour s’échapper de son emprise, pour quitter ses lèvres. Elle griffa son coup de ses ongles et les rentra dans sa peau. Elle aussi, elle allait le marquer. Elle aurait voulu le brûler même. Il lâcha un gémissement, enfin, et cela ne fit que l’exciter davantage. Cassandre était folle de désir, folle de lui. Elle ne voulait plus s’arrêter, elle ne voulait plus le quitter, plus le lâcher. Il fallait en finir. Son désir la submergeait totalement.

Elle descendit plus bas, embrassant chaque parcelle du corps de Teodor. Musclé, hâlé, il était tout le contraire d’elle. Elle marqua son territoire, léchant l’encre sur ses tatouages. Elle passa ses jambes autour de sa taille, elle pouvait sentir la dureté de sa virilité. Il avait perdu. Mais ils avaient tous les deux perdus. Alors, désespérée, elle posa sa main sur l’objet de son désir. Elle commença à le caresser. Elle arrêta de l’embrasser et le regarda dans les yeux. Ils étaient tous les deux K.O.

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Le flot de tourment qui mène
nos corps à la dérive

Teodor
&
Cassie
Plein de désir. Plein de violence. Plein de passion. Tout ton corps semblait n’être fait que de sentiments et de sensations. Tu ne réfléchissais plus véritablement, dicté par un flot de sentiments tous plus puissant les uns que les autres. Oui, tu étais dans l’incapacité totale d’utiliser ton cerveau, c’était comme si tu l’avais mis en mode off, pour ne pas perdre de temps, pour ne pas te demander si ce que tu faisais était bien ou non. Car au fond la réponse était clair, c’était mal. Mais pourtant qu’est-ce que tu aimais cela. Jouer, encore et encore, comme si tu jouais avec une poupée, car après tout, n’était-ce pas cela ce qu’elle t’avait demandé ? D’être ta salope ? Toi qui l’aurait érigée telle une reine, voilà que tu finissais par la traitée à sa demande comme une vulgaire courtisane. Une moins que rien. Et pourtant Morgane savait que même ainsi elle arrivait à te faire ressentir des émotions sans pareille. C’était comme un torrent qui coulait en toi et qui ne semblait pas vouloir se stopper. Et ce torrent t’entraînait peu à peu vers une sorte de folie que tu ne pouvais contrôler. Autant dire que les gémissements qui s’échappaient des lèvres de ta poupée ne faisaient qu’empirer les choses, car plus tu l’entendais gémir, plus tu voulais que ces gémissements augmentent en intensité. Oui… Tu la voulais elle… Et tu voulais te sentir en elle, unit comme jamais, dans un flot de tourment qui vous entrainerait à jamais à un point de non retour et qui vous rendrait KO, l’un comme l’autre. Vous blesser. Vous aimer. Au fond n’était-ce pas la même chose ? Mais à cet instant il était difficile de le savoir, car vous vous blessiez dans vos paroles, dans vos actes, et qu’en même temps la passion qui se lisait dans votre regard ne pouvait que correspondre à de l’amour. Ou tout du moins à une certaine forme d’amour. Sauf que ce dernier allait vous brûler les ailes pour vous trainer jusqu’aux enfers.

Et c’est alors que soudainement elle changea le jeu, inversant les tendances en te griffant soudainement avec une réelle violence pour finalement planter ses ongles sur ta peau. Elle te marquait, comme tu avais pu la marquer, mais la longueur de ses ongles eurent tôt fait d’avoir raison de ta peau et c’est ainsi que tu viens à sentir un liquide vermeille couler le long de ton dos. Mais qu’importait, dans cette douleur, il y avait tellement de plaisir qui en découlait, car elle prenait totalement part au jeu et tu aimais cette idée. Puis elle descendit, embrassant ton torse nu, et elle te marqua à nouveau de sa langue et de ses morsures. Elle te marquait comme une simple propriété et pourtant tu adorais ça, puis elle remonta, tout en passant ses jambes autour de ta taille. Et tu sentis très vite ton membre se durcir. Elle t’excitait à un point que tu n’aurais pu expliquer et tu avais envie de la prendre, là de suite, sans autre forme de procès. Elle en avait aussi envie, car elle en vient à caresser doucement ta virilité, te transformant ainsi en son pantin. Mais au final vous étiez chacun le pantin de l’autre. Vous aviez tous les deux envie que l’autre touche de ses mains, que l’autre dirige. Vous vouliez être KO à la fin de l’histoire. Vous aviez envie de vous aimer et de vous détester à la fois. Et lorsqu’elle cessa de t’embrasser et que son regard se plongea dans le tien, tu ressentis cela. De la haine. De la passion. De l’amour. Un flot de tourment. Tellement de choses en un simple regard et tu su alors ce que tu voulais. Ce que tu voulais depuis le début. Elle. Pour toujours et à jamais. Encore et encore, sans t’en lasser.

Mais plus que tout tu voulais vous unir de la manière la plus intime qu’il soit. Et tu sentais qu’elle le voulait aussi. Alors tu détachas ta ceinture tout en joignant une nouvelle fois vos lèvres, laissant ainsi ton pantalon retomber sur tes chevilles. Le baiser s’intensifia tandis que les sensations entre sa peau nue et ton caleçon se décuplaient. Vous sentiez tellement plus l’autre. Ton désir était à son summum et du bout de tes doigts tu sentis que le sien également. En un mouvement de ta main tu entras en elle, facilité par le désir qui survenait d’elle. Et de ton autre main tu agrippas ses cheveux d’une poigne de fer. Tes lèvres se détachèrent alors des siennes pour venir se planter dans son cou où tu la mordillas et l’embrassas aux mêmes rythmes que tes coups de reins. Vous étiez à l’unisson. Vous n’étiez qu’un. Et vous aviez tous les deux perdus… Tellement perdus… La reine et le roi font un échec et mat partagé. Vous partagiez votre défaite l’un sur l’autre. Game over.

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