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Quête du personnel - Zirwya

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Ils avaient résolu l’énigme des miroirs, ils avaient trouvé la chambre des secrets. Zirwya était dépassée par les évènements. Elle, elle n’avait voulu la trouver que dans l’espoir de récupérer du venin de Basilic, poison bien connu mais qui pouvait peut-être crucial dans la conception d’un antidote si elle parvenait à enlever ce qui le rendait si nocif. Il fallait qu’elle essaye. Il fallait qu’elle tente tout. Zirwya s’était lancée dans la course un peu folle pour retrouver cette salle mystérieuse, mais en entendant les conversations des autres, elle songeait pour la première fois à la dangerosité de cette pièce. En réalité, elle n’avait pas envisagé une seule seconde que c’était une part tapie de Voldemort qu’elle déterrait, une part aussi de Salazar Serpentard, et de tous ceux qui pensaient que les sangs purs valaient mieux que les autres. Cette image la dégoûtait, pourtant elle était sang pur elle-même, mais jamais elle n’aurait considéré quelqu’un d’un autre sang comme non-sorcier, ou comme impur. Il n’y avait pas un sang qui valait mieux qu’un autre, et le meilleur moyen de le prouver, et de ne laisser plus aucune trace de Voldemort, c’était de détruire cette salle à tout jamais.

Pour la première fois depuis plusieurs semaines, Zirwya partit à l’aventure avec sa baguette. Celle-ci ne fonctionnait qu’une fois sur trois, ne lui obéissait plus vraiment. Mais il fallait qu’elle l’ait, juste au cas où, même si elle espérait de tout cœur ne pas s’en servir. Elle ignorait encore comment détruire la salle sans magie, mais elle trouverait bien sur le tas. Elle avait aussi emporté avec elle quelques potions, des remèdes au cas où elle tomberait sur quelque chose d’imprévu, ou quelqu’un. Elle ignorait ce qui l’attendait là-bas. Enfin, elle avait pris quelques gros cailloux et des bouts de bois pour pouvoir tout de même se défendre si sa magie lui faisait défaut. A la guerre comme à la guerre. Elle pénétra dans la salle du Risèd, ferma la porte d’un coup sec derrière elle. Elle était seule. La pression commençait seulement à monter. Dans quoi s’embarquait-elle ? Il était bien trop dangereux de faire cette pseudo-mission sans aucune aide, avec une magie défaillante. Elle perdait la tête. Mais il y avait cette fierté et cette envie de réussir qui la guidait même quand l’étincelle de toute magie la quittait. Alors Zirwya s’avança vers l’entrée de la chambre des secrets, une porte imposante qu’on ne pourrait manquer. Elle l’ouvrit, non sans un frisson, la referma derrière elle. Elle ne souhaitait pas commencer à tester sa magie, mais il lui fallait sceller cette porte, personne ne devait venir ici, personne. C’était bien trop dangereux. Elle prit donc le plus long bout de bois qu’elle put trouver dans son sac, referma la porte et bloqua la poignée à la façon moldue. Ce n’était pas un barrage très puissant, mais cela réussirait peut-être à repousser les curieux, au moins. Elle n’en avait pas pour bien longtemps, se dit-elle en son for intérieur. Elle prit ensuite un second bout de bois. Cette fois-ci, elle n’avait pas le choix, il lui fallait user de la magie. « Incendio » Il lui fallut quelques essais avant que le bois ne prenne feu sur l’une de ses extrémités. A la lumière de cette torche de seconde main, Zirwya commença à pénétrer dans les profondeurs de l’unique lieu noir de Poudlard.

Les tuyaux étaient moites et humides et la flamme vacillait dangereusement. Mais utiliser un lumos tout du long lui demanderait bien trop d’énergie et elle n’en avait que peu. Elle préférait s’économiser. Elle avança prudemment, mis à part quelques rats qui passaient parfois devant elle à une allure folle, tout était silencieux. Il faisait soudain très froid et la médicomage devait sans cesse passer par dessus des tas de gravats qui étaient sur son chemin. Lorsqu’elle arriva devant un tas beaucoup plus gros que les autres, Zirwya regarda autour d’elle pour pouvoir s’appuyer contre quelque chose, histoire de garder son équilibre une fois sur les cailloux. On ne pouvait pas la louper : une mue géante de serpent trônait là. Zirwya en eut des sueurs froides, mais elle n’avait rien d’autre pour s’appuyer, elle posa alors sa main sur la mue et tenta d’escalader comme elle le pouvait le tas instable. C’est alors qu’elle sentit un mouvement sous sa main, par réflexe, elle la retira avant d’observer ce qui avait bien pu causer ça. Elle vit la mue prendre vie et commencer à se mouvoir. Elle semblait aller vite et être plutôt agressive, déjà elle commença à détruire le tas sur lequel se trouvait Zirwya. Cette dernière se dépêcha de franchir l’obstacle et courut du plus vite qu’elle put. « Bombarda » cria-t-elle en se retournant, sa baguette devant elle. Un maigre filet de magie sortit de sa baguette, ce qui eut pour effet d’énerver un peu plus la mue qui se cognait dans tous les sens. La russe fit attention à prendre assez d’avance puis se retourna, s’immobilisa. Elle rassembla toute la concentration qu’elle pouvait avoir et dirigea une nouvelle fois sa baguette face à la mue. « BOMBARDA » cette fois-ci, elle vola en éclats, laissant des projectiles finir leur course sur Zirwya qui se protégea de ses bras. Elle était déjà couverte de poussière, ses mains étaient rouges, ses vêtements légèrement déchirés à quelques endroits, mais surtout, sa peau présentait quelques entailles. Mais rien qui ne pouvait la faire reculer. Elle avait la tête qui tournait, une envie de vomir aussi un peu et elle se sentait perdue dans les dédales de tuyau. Elle ne se rendit compte qu’après qu’elle avait laissé tomber sa torche et qu’il faisait désormais bien trop sombre. Elle tâtonnait pour  tenter de retrouver le bon chemin, mais rien n’y faisait, elle semblait tourner en rond. Zirwya s’accorda une courte pause, s’asseyant par terre, réfléchissant. Elle n’avait pas le choix, elle ne pourrait pas avancer à l’aveuglette encore longtemps. « Lumos » Si elle se dépêchait, sa magie irait bien, elle irait bien.

Elle se retrouva alors devant d’immenses piliers de pierre, des serpents venaient les entourer. Elle pensa à la mue qu’elle avait détruite. Il fallait qu’elle finisse le plus vite possible, qu’elle sorte d’ici, elle commençait à étouffer, l’air était irrespirable, bien trop humide. Elle avait enfin franchi les portes et se trouvait désormais dans la Chambre. La seule. L’unique. Celle dont on parle dans les légendes. Maintenant qu’elle était là, tout lui paraissait trop grand, trop imposant. Et elle ignorait comment détruire un tel endroit. De chaque côté, il y avait les piliers qui encadraient le long chemin vers la statue de Serpentard au fond. Elle pensa qu’elle pouvait aisément commencer par là. La pièce principale était baignée d’une lueur verdâtre qui lui permettait d’éteindre sa propre baguette. Elle attendit quelques minutes. Elle sentait des engourdissements un peu partout dans son corps, comme après un long effort, des courbatures. Elle pointa sa baguette face à la première colonne, il lui fallait faire encore quelques efforts, supporter encore quelques courbatures. « Confringo » Au lieu d’une grosse explosion, la colonne s’émietta difficilement jusqu’à devenir un amas de marbre, au bout de longues minutes. Elle continua la rangée, colonne par colonne. Les effets du sort devenaient moindres à mesure qu’elle avançait. Lorsqu’elle passa à la dernière colonne de la deuxième rangée, la moitié de la colonne resta en place. Elle ne savait que faire. Il lui serait tout bonnement impossible de détruire cette salle dans son ensemble. Elle réfléchissait, regardait autour d’elle, il devait y avoir un moyen. Elle entendit quelque chose de roque frotter. Comme une pierre qui se déplace en continue sur les dalles. Zirwya jeta un œil à terre. Avec horreur, elle vit les serpents de pierre qui entouraient les colonnes venir à la vie, tout comme la mue auparavant. Si elle n’avait pas été prise de panique, Zirwya aurait pu sortir une remarque ironique comme quoi le fondateur de la Chambre aimait décidément beaucoup trop les serpents, mais pour le coup, Zirwya n’avait aucune envie de plaisanter. Elle n’aimait pas particulièrement les reptiles, mais là ils étaient bien trop nombreux pour qu’elle puisse faire abstraction de leur présence. Se rendant compte que sa magie n’avait pas réussi à détruire le dernier pilier, elle se résigna. Elle rangea sa baguette et attrapa un caillou qu’elle avait dans sa sacoche. Elle attendit que l’un des serpents soit assez prêt et elle balança la roche de toutes ses forces. Le serpent de pierre vola en éclats. Elle fit de même avec tous les autres, plusieurs fois parfois lorsqu’elle ne parvenait pas à viser correctement la tête, ramassant les morceaux de pierre lancés pour pouvoir s’en servir à nouveau comme d’un missile. Elle ne s’arrêta que lorsque toutes les têtes furent réduites en miette et qu’elle fut sûre que rien ne bougeait plus autour d’elle. Zirwya tremblait de tous ses membres. Que faisait-elle là ? Mais il n’y avait pas de retour en arrière, elle ne pouvait repartir sa mission inachevée. Faible. Voilà ce qu’elle était ces derniers temps, bonne à rien. Il fallait qu’elle réussisse quelque chose. Elle avait l’impression que d’être ici, sa marque des ténèbres la brûlait. Simple effet de son imagination sûrement. Les souvenirs enfouis en elle semblaient être propulsés tout contre sa mémoire, se heurtant à la barrière invisible du sortilège d’amnésie, lui donnant un horrible mal de tête. La russe s’accroupit. Elle voulait que ses pensées se taisent. Qu’on la laisse tranquille. Que cette foutue épidémie la laisse tranquille. Elle leva la tête, les yeux pleins de rage. La première chose qu’elle vit fut la statue de cet horrible Serpentard. Il était là, surplombant la pièce, presque comme un dieu surveillant sa progéniture. Il était là, imposant, comme s’il ne partirait jamais. Et Zirwya leva sa baguette. Elle ne put réellement se souvenir de tous les sortilèges qu’elle jeta à la tête de l’immense statue. Des sortilèges de destruction pour la plupart. Certains ricochaient et venaient percuter l’eau et les parois. Ca tambourinait dans sa tête comme ça tambourinait sur la pierre. Elle voulait qu’il disparaisse. Mais elle était à bout de force, sa magie défaillait, et elle ne parvint à détruire que ses yeux, son nez et à effacer quelques bouts de sa barbe. Elle attendit un peu avant de renvoyer un gros sortilège sur la statue et cette fois-ci la bouche explosa et un liquide noir en sortit. Il parvint presque jusqu’à Zirwya mais celle-ci courut en sens inverse pour éviter les projections. Elle sentit le sol trembler. L’immense statue n’était plus soutenue par rien et elle s’effondra d’un seul bloc qui se brisa au contact du sol, plongeant la salle dans un nuage de poussière. Zirwya toussa et suffoqua pendant quelques minutes avant de retrouver correctement ses esprits.

Elle respirait bruyamment, elle était essoufflée. Elle se cramponna à ses jambes et regarda la poussière se dissiper peu à peu. Mais elle venait dans le fond de la pièce et se transformait en un tourbillon qui remontait vers le plafond, dangereusement. La médicomage leva les yeux. Au dessus d’elle se trouvait un immense nuage noir qui semblait vouloir l’aspirer dans un tourbillon magique incessant. Zirwya cria de toutes ses forces, elle n’en pouvait plus, elle était à bout. C’était un cauchemar. Une mission suicide. « Finite incantatem » Elle hurlait à plein poumon, pourvu que sa baguette l’entende, pourvu qu’elle comprenne sa détresse, qu’elle agisse. Elle luttait pour maintenir ses pieds au sol, la gravité ne semblait même plus faire effet, il n’y avait que sa force interne qui faisait opposition à celle de la tornade. « Reducto » A sa plus grande surprise, le tourbillon se rétrécit jusqu’à devenir aussi gros qu’un coussin et se décrocha progressivement du plafond pour venir disparaître dans l’eau qui bordait l’allée centrale. Comme attirée par le tourbillon, Zirwya s’effondra de fatigue sur la dalle froide, sa baguette roula à quelques centimètres. Elle avait les mains en sang. Elle voyait les flaques d’eau se tinter de quelques gouttes rouges qui tombaient de son front. Elle n’avait plus de force, elle avait échoué, elle ne pourrait pas détruite la salle. Pourtant lorsqu’elle regardait autour d’elle, elle avait presque l’impression d’y être parvenu. La statue n’était plus là, ainsi que les piliers. Tout ce qu’il restait de la salle, c’était cette allée centrale. Mais tout ça n’avait aucune importance : elle n’était pas venue ici pour retirer des bouts de pierre, c’était la présence de magie noire qu’elle voulait anéantir, c’était retirer l’aura du monstre, de Voldemort, qui trainait encore dans les lieux. Elle la sentait. Elle l’avait vue. La salle se défendait. Elle devait être protégée par des sortilèges de magie noire, il n’en pouvait être autrement.

Elle tendit à nouveau l’oreille, il y avait une sorte de sifflement sourd. Péniblement, Zirwya se releva. « Faites que ce soit fini. Faites que ce soit fini. » Elle tourna sur elle-même cherchant d’où pouvait provenir le son. Elle n’eut pas de mal à en trouver l’origine. Un serpent était encore présent. Beaucoup plus gros que les précédents, noir. Il était flou, ressemblait davantage à un nuage ou à un songe qu’à un réel serpent. « Tu n’es pas réel. Tu n’es même pas matériel. Tu n’es qu’un esprit. Un fantôme du passé. » Et comme toute chose non matérielle, tu ne peux pas résister au vent n’est-ce pas. Il suffit de te balayer. « Ventus » Elle eut beau essayer le sortilège de fonctionnait pas. Non pas qu’il n’agissait pas sur l’animal, mais rien ne sortait de sa baguette, et la bête se rapprochait dangereusement. Zirwya prit la seule option qu’il lui restait : courir. Elle entama un sprint, se prit les pieds dans les bouts de serpent en pierre et atteint enfin la porte. Elle se retourna rapidement et lança une dernière fois le sortilège, cette fois-ci, elle vit une rafale sortir de sa baguette et repousser le serpent. Repoussé ou disparu ? Tout ce qu’elle savait, c’est qu’il s’était à nouveau engouffré dans le trou obscur formé par l’ancienne statue mais peut-être était-il loin d’être battu. Zirwya avait le cœur qui battait à toute allure. Il lui restait une dernière chose à faire. Elle ne pouvait pas être descendue et avoir connu l’horreur pour en finir là. Il fallait qu’elle le fasse. Elle ferma les yeux, baguette à la main. Elle puisa dans les dernières énergies qu’elle avait, il fallait qu’elle en finisse. Elle avait toute l’envie nécessaire, toute la foi. Elle prononça enfin le sortilège du Feudeymon, et elle tourna des yeux avant de voir si des étincelles avaient effectivement jaillies de sa baguette magique. Elle s’évanouit, épuisée, lasse.
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