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Mais d’où vient le feu qui s’empare de mon âme à moitié ivre ✧ TELENA III

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Mais d’où vient le feu qui s’empare de mon âme à moitié ivre
TELENA III


Chronologie - 22 Août 2000

La Coupe du Monde de Quidditch touchait peu à peu à sa fin et d'une certaine manière, cela arrangeait l'Azarov qui avait envie de retrouver son espace et la possibilité de faire ce qu'il voulait. Car effectivement, dû à cet événement majeur dans le monde sorcier, ses parents avaient choisi de venir et d'installer une tente familiale où ils pourraient passer du temps tous ensemble. Chose compliquée lorsqu'on réfléchi au fait que le frère et la sœur ne s'étaient pas adressés la parole entre le séjour de l'aîné à l'infirmerie en février et le début du mois d'août. Plus de 6 mois…cela fait long pour deux personnes d'une même famille qui de base étaient particulièrement proche et qui pendant cette longue période ne s'échangeaient même pas un regard. Certes, de loin le dragon avait toujours continué à surveiller son soleil pour s'assurer que tout se passait bien pour elle, Et puis en début du mois d'août ils avaient repris contact. Disons que cela s'était fait quelque peu par hasard puisqu'ils s'étaient retrouvés tous les deux dans un entrepôt de contrebande vendant divers objets de magie noir. Ce qui était surprenant de la part de la cadette car elle était plutôt personne à prêcher contre la magie noir. Et si la présence de Katarina en cet endroit lui avait été expliquée par la suite, il n'en demeurait pas moins que cette course effrénée pour échapper aux Aurors les avaient à nouveau rapprochés. Ou tout du moins, cela leur avait permis de briser le silence qui avait été le leur durant 6 mois. Ils avaient pu mettre les choses au clair et s'entraider comme ce qu'ils l'auraient fait avant février. Ainsi même si les choses étaient en bonne voie de guérison entre sa sœur et lui, le dragon souhaitait plus que tout que la Coupe du Monde se termine pour qu'il puisse retrouver sa routine.D'autant plus qu'avec l'annonce de son redoublement, des tensions s'étaient installées entre Nikolaï Azarov, son père, et le dragon. En effet, ce dernier ne supportant pas l'échec de son fils avait essayé de bien lui faire comprendre qu'il était déçu de lui et de ses résultats, alors que sa sœur avait excellé en tout. Il entendait encore le « Prends donc exemple sur ta sœur ! » retentir dans son esprit. Ce qui avait forcément provoqué le départ de Teodor de la tente familiale, car il ne pouvait accepter de telles remontrances alors que le redoublement était justement son choix pour que lui-même puisse être fier de lui et de ses efforts, mais ça son père ne pouvait le comprendre.

Alors il s'était installé dans une autre tente le temps que l'événement se termine pour apaiser sa colère contre son paternel et contre lui-même. Mais voilà, depuis cette fameuse altercation, sa colère ne descendait pas et il lui suffisait d'un petit rien pour qu'il en vienne à s'énerver une nouvelle fois. Voilà pourquoi il évitait toute activité qui pourrait provoquer son énervement. Même les matchs à la fin il avait fait en sorte de ne pas y aller, car il savait que voir son équipe favorite rater ne serait-ce qu'un seul but l'aurait fait enrager plus que tout. Et c'est ainsi qu'en ce jour il n'était pas allé au match entre l'équipe Bulgare et l'équipe d'Angleterre, alors que quasiment tout le monde s'était précipité dans les gradins. Le campement était devenu beaucoup plus calme, car peu étaient ceux à ne pas être allé voir le match en question. Alors il s'était dit qu'il pouvait se balader sans problème, sans craindre de s'emporter une nouvelle fois. Mais en sortant de sa tente, il se rendit bien vite compte qu'il s'était trompé. Son regard tomba au loin sur Ielena et Elijah. Sa lionne et son rival de duel… Il avait déjà pu constater un rapprochement des deux dans le club de duel vers la fin de l'année scolaire, mais là ils se parlaient tranquillement en dehors des cours. Avaient-ils passé beaucoup de temps ensemble durant les vacances ? Pourquoi ne l'avait-il pas remarqué avant ? Lui le dragon qui avait toujours gardé un œil sur Ielena pour s'assurer qu'elle allait bien même s'ils ne se parlaient plus… Comme quoi elle se portait comme un charme sans lui et ça eu pour effet de ne faire qu'un tour dans son cerveau. Il était en colère. Et autant que lorsqu'il vit Elijah s'éloigner desa protégée, il fut on ne peut plus ravis car ils allaient enfin pouvoir avoir une discussion. A défaut d'avoir pu se parler pendant six mois. Il s'approcha ainsi d'elle, à pas de loup et une fois arrivée à sa hauteur, il lui lança d'un air détaché. « Alors comme ça toi et Elijah ? » Mais il n'était absolument pas détaché par les événements, au contraire il essayait de tout faire pour calmer son esprit, ce qui n'était pas évident….Absolument pas évident… Et c'est ainsi qu'avant même qu'elle n'ait eu le temps de répondre, il lui dit autre chose. « A ce que je vois, au lieu de prendre des nouvelles d'un ami qui a toujours été là pour toi et qui s'est retrouvé à l'infirmerie, tu as préféré te rapprocher d'Elijah. » Il prononça ce dernier nom comme une insulte. « Ca va il t'aide bien avec tes petits problèmes lui ? Il te tient la main quand tu en as besoin ? Il te rassure lorsque ton cœur s'emballe ? Ravi de voir qu'on peut être très très vite remplacé. » Et il était devenu mauvais en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, tout ça parce qu'il était jaloux qu'elle ait continué sa vie normalement, sans chercher à le contacter une seule fois depuis l'instant où il s'était retrouvé à l'infirmerie parce qu'elle avait mis beaucoup trop d'émotions dans son sortilège, comme un ouragan. Et à cet instant, le feu s’était emparé de l’âme du dragon, flambant avec rapidité car son âme était déjà ivre… Ivre de rage… Ivre de jalousie… Ivre de tout… Il aurait pu vivre au bord du vide, pour pouvoir tomber de les yeux de celle qu’il connaissait tant.
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Teodor Azarov & Ielena Dimitrova

Où étaient-ils, les grands dômes colorés de la Cathédrale Saint-Sauveur-Sur-Le-Sang-Versé sur Saint-Pétersbourg ? Où étaient-ils, les grands jets des fontaines du Palais Peterhof qui chaque été s'en venaient rafraîchir sa peau tiédie par le soleil de leurs terres ? Certainement pas au milieu de cette foire. Certainement pas sous la tristesse de ce ciel anglais peinant à perdre ses ombres grisâtres, même au beau milieu du mois d'août. Perdue au milieu de cette foule ne jurant que sur les pronostics d'un événements n'ayant pas le moindre intérêt à ses yeux, Ielena se fond. Elle a le mal du pays, l'ange Russe et ne doit le peu de paix restant en son for qu'à l'absence de son ministre de père, lequel avait préféré se soustraire à ses obligations protocolaires au profit de son ambassadeur. Trop plein de fierté et d'arrogance, se doutait-il seulement de l'apaisement qu'éprouvaient les fruits de sa chaire à le savoir loin d'eux ? Se doutait-il seulement que son fier héritier, loin de poursuivre son œuvre, était désormais défait de ce qui faisait de lui un sorcier et ne redoutait rien de plus que leur prochaine rencontre ? Naît un sourire à cette pensée qu'elle émet : Crains par son propre fils, méprisé, si ce n'est haïs, par sa prétendue fille, que resterait-il à cet homme quand la Faucheuse s'en viendrait le prendre ? Rien. Il ne resterait rien après lui, que des soupirs d'aises et de soulagement. Pour l'heure, son absence passait du baume à ces journées bien trop longues, mais ne les écourtaient pas pour autant. Longeant les derniers mètres de la longue avenue, la silhouette opaline de la lionne se détacha enfin de la cohue pour y retrouver le calme de la plaine surplombée de tentes, toutes laissées pour l'heure à l'abandon par leurs propriétaires assoiffés de divertissement. La sienne était son havre, sa véritable bulle dorée au milieu d'un chaos sans nom. Loin des bavardages de ses camarades de dortoir, loin des horaires imposées par le rythme de l'école et des brimades faisant son quotidien, elle y avait passé près de la moitié de ses vacances entre rêveries et recherches concernant l'épidémie. Rien que du calme, que du temps passé avec elle-même sans regard extérieur pour s'en venir la contraindre : elle savoure, la désormais lionne, se délecte de chacune de ses précieuses minutes avant de retrouver ce rôle d'étudiante lui collant bien mal à la peau.

Plus que quelque pas alors. Un. Deux. Trois, et déjà sa lancée se brise à la vue d'une silhouette amèrement familière. Une seconde pour identifier l'homme amassant ses affaires à la hâte, l'air pressé, puis une autre, pour se remémorer leur dernière entrevue. Du grand n'importe quoi. Une idiotie innommable où le rival de toujours s'en devient un jumeau, où la bouche du muet s'en vient parler par les actes pour ne laisser découler entre eux deux qu'une situation pittoresque. Elle a le rouge aux joues, pourtant, la fière Gryffondor qui lui avait juré vengeance pour l'humiliation qu'il avait asséné et qui se tortille désormais à ne plus savoir qui écouter de son envie de le rejoindre ou de son orgueil blessé. « N'en parles à personne. Oublie ce qu'il vient de se passer ». Oublier, la belle affaire ! Comment oublier un phénomène si rare entre deux baguettes et une lâcheté si écœurante chez un homme ? Comment oublier, et la chaleur de son étreinte, de son baiser aussi enfiévré que surprenant, et la dureté de ce cœur ayant fait marche arrière sans aucune explication ? Oui, comme elle voudrait oublier, alors même que le dilemme la tiraille en dedans. Aller le voir, lui parler. L'ignorer. La seconde solution paraît de loin la meilleure ; Sans doute est-ce pour cela qu'elle s'en vient choisir fatalement la première. Pressant le pas jusqu'à pouvoir le rejoindre, Ielena, si silencieuse, si discrète, balaye d'un revers de mot les derniers morceaux de la poupée de verre qu'elle était.

« Mon jumeau a l'air bien pressé aujourd'hui. Où peut-il bien courir ? Je me le demande. »

Silence.

« Mais peut-être a-t-il seulement peur de m'affronter à nouveau ? »

Arrêt, et son regard n'a plus rien de la fragile candeur dégagée en cette soirée partagée à l'infirmerie. Avait-elle seulement rêver cette expression à son visage ? Le doute s'installe, face à la froideur de ce regard la soumettant au silence. Pas un mot de sa part, pas même une menace. Cri Elijah ! Hurle, défie la en duel, insulte-la même ! Rien n'est pire que ce regard qui les fige dans le temps, qui creuse plus encore ce fossé qu'ils avaient si bien creusé lors de leur dernière entrevue. Aussi froid que le vent de sa chère Russie, Ielena est vaincue. Laissée seule derrière un homme, un de plus, qui n'aura fait que jouer avec elle, comme l'on joue avec une poupée. Une poupée russe, comme celle tatouée à son effigie sur la peau d'Andreï. Si petite. Si fragile. Insignifiante, elle n'en verse pas la moindre larme pour autant alors que la colère l'enlace toute entière. Ce fils de rien, il ne payait rien pour attendre ! Jumeau ou non, elle inscrirait son nom à la suite de tous ceux qu'elle s'était juré d'abattre un jour. Par les mots ou par les actes, viendrait bientôt le jour où le nom d'Ielena Dimitrova insufflerait respect et crainte, comme tous ceux ayant porté ce nom avant elle. Andreï défait de ses forces, elle se sentait chaque jour gagnée par cette aura implacable qu'elle avait toujours tellement envié aux autres sans jamais se l'approprier elle-même. Merlin, qu'elle avait fourni d'efforts et de sacrifices pour cela pourtant ! Cela avait été jusqu'à blesser celui que son cœur n'avait jamais cessé d'aimer, jusqu'à accepter ne plus le revoir. Pâle et docile Ielena, qui ne réalisait qu'à présent combien elle s'était battu jusque lors et combien il lui faudrait se battre encore pour atteindre cet idéal de vie qu'elle idéalisait depuis l'enfance. Une vie sereine, loin des conflits, loin des injures. Une vie où elle n'aurait plus jamais à baisser les yeux, où les autres ne seraient plus source de crainte. Une vie où elle saurait se battre mieux que quiconque sans jamais avoir besoin de le faire, mais comme elle était loin aujourd'hui, cette vie-là. Cette utopie, sujet de toutes ses prières, cause de tous ses combats. Cette utopie...

« Alors comme ça, toi et Elijah ? »



Son cœur marque l'arrêt. Six mots, pas un de plus, mais ce ne sont pas eux, la véritable cause de ce frisson lui gagnant tout le corps. Six mots, comme un prononcé par mois passé sans avoir eu le bonheur d'entendre cette voix, de voir pleinement ce visage. Il est bien là pourtant, Teo. Son Teo, qui ne lui a jamais semblé plus terrible qu'en cet instant où ses paroles résonnent en elle comme un écho. Toi et Elijah. La parole se divise pour mieux reconnecter l'ouïe au système nerveux. Toi et Elijah. Toi et celui que Teo combattait depuis Durmstrang. Toi, et le rival de Teo. Toi et Teo, mais il n'y avait jamais eu d'elle et Teo comme elle l'aurait souhaité. Que lui reproche-t-il seulement à travers ce semblant de question ? De sa bouche entrouverte, rien ne sort, car Teo déjà réponds pour ce que son mutisme interroge. « A ce que je vois, au lieu de prendre des nouvelles d'un ami qui a toujours été là pour toi et qui s'est retrouvé à l'infirmerie, tu as préféré te rapprocher d'Elijah »

Silence.
Abruti de stupeur et d'incompréhension, elle a dans le regard tout ce que ses lèvres ne savent déjà plus formuler. Il a tort, puis un brin de raison. Il ne sait pas. Il ne sait rien, elle avait agi en ce sens après tout.

Ferme les yeux et laisse les étoiles s'accrocher à tes doigts,
Comme des papillons,
Mon amour...


Il ne sait rien, de toutes ces soirs passés cachée dans les recoins d'un château, à attendre la fin des rondes pour gagner l'infirmerie. Il ne sait rien. Rien des larmes tombées de ces yeux cristallins à son visage endormi qu'elle caressait. Rien, de sa peur terrible, de ce désespoir qui l'aurait poussé à choisir la mort si l'on ne l'avait pas avertie à temps que la vie battait encore en lui. Vie qu'elle ranimait, vie qu'elle implorait de lui revenir, en un chant murmuré nuit après nuit.

La nuit est belle,
Approche-toi de moi,
Ouvre grand tes ailes,
La lune mon amour brille pour toi.



« Ça va il t'aide bien avec tes petits problèmes lui ? Il te tient la main quand tu en as besoin ? Il te rassure lorsque ton cœur s'emballe ? »

« Arrête. »

Respire-t-elle encore quand de simples mots la brise toute entière ? C'en est fini devant lui de cette force durement gagnée, de ces batailles destructrices. Ielena se défait, parce que Teo est Teo. Parce qu'à travers lui, c'est tout un pan de son existence, de sa survie qui la surplombe et la condamne. Ses petits problèmes ? Comme elle rirait si la force lui en était donnée à l'entendre user d'un pareil adjectifs. Non, l'obligation à laquelle elle s'était contrainte de ne plus l'approcher, après avoir manqué de perdre sa meilleure amie, n'était pas un petit problème. La menace de mort planant au-dessus du seul membre connu de sa famille n'était pas un petit problème. Sa résolution à faire honneur à sa maison, cela non plus, mais tout est réduit à l'état de rien en une image dénué de sens ; celle d'Elijah érigé au même rang que celui du dragon. Une image où ce dernier lui tiendrait la main, la consolerait.


Si tu as peur d'apprendre à voler,
Les battements de mon cœur disent : « Je suis tout près ».
J'ai demandé un ciel parfait pour que tu puisses enfin rêver ;
Ferme les yeux, la nuit sera ton amie.



« Ravi de voir qu'on peut être très très vite remplacé.

« Je t'en supplie, tais-toi !! »


Tremble l'ange se perdant au regard du Dieu aimé abattant ses foudres sur elle et auquel elle ne sait que répondre, ses doigts se plaquant à ses lèvres pour lui intimer le silence ordonné dans un excès de confiance qu'elle ne sait réprimer.

Promis. Elle avait promis à Katarina de ne plus approcher de son frère, de se défaire de cet amour si tenace et brûlant qu'il lui en avait fait perdre le sens commun. Brisée dans sa chute, le reléguant au rang d'interdit, elle avait obéis, aveuglément, enfermant sa douleur en son sein jusqu'à ce que le temps et les épreuves ne s'en viennent apaiser son absence. Absence qu'il lui reprochait désormais, et comment lui en tenir rigueur ? Car Teo ne savait pas. Car Teo ne savait rien, lui, qu'elle avait toujours tenu au courant du moindre souffle dans sa vie. Alors, l'écho lointain de la promesse s'en revient, la rappelle aux raisons de sa perte, jusqu'à lui crier de s'enfuir. Mais elle n'irai plus nulle part, sans vouloir lui revenir. Sans vouloir les retenir ; et tombent ses doigts qu'elle défait de cette bouche désirée. Lui dire. Comme elle voudrait tout lui dire désormais. Dire, enfin, qu'il fut le seul à qui elle se confia lorsque les ténèbres l'entourait. Dire, avouer, qu'entre toutes n'existait qu'une seule main qu'elle ait voulu garder dans la sienne. Dire, parler, hurler. Jurer que les seuls instants de sa vie prompt à voir son cœur s'emballer étaient ceux passés à ses côtés. Elle se tait pourtant, la fièvre au regard et la langue figée. Dire. Il y aurait tant de choses à lui dire, de celles qu'elle avait gardées secrètes depuis toujours, de celles qu'elle n'avait pu lui confier depuis que sa magie les avaient séparés. Dire, mais elle ne dit rien la lionne, fondue dans sa détresse, réprimant à sa gorge la montée d'une vague de larmes qu'elle ravale amèrement tandis qu'en elle, tout brûle et se consume. La peur. La colère. L'injustice et l'impuissance. Face à cela, les coups, les injures et les menaces qu'on a fait pleuvoir sur elle tout au long d'une vie ne semblent plus rien. Cela, c'est ça, le véritable goût de l'Enfer.

Elle se redresse pourtant, Ielena, car les poupées de chiffon sont affaires d'enfants et qu'elle est désormais femme. Droite et ferme, se dressant au devant de la détresse inondant son regard, elle abandonne son innocence au passé et avec elle, les ombres de cette enfant que le Dragon aimait tant protéger.


«  Elijah et moi, c'est vraiment ça le cœur du problème !? Si tu es là devant moi, à dégueuler des horreurs que tu n'aurais jamais pu me dire avant, c'est parce que tu y crois vraiment ou par orgueil mal placé !?  Non... Non, ne dis pas un mot de plus, si ce que tu as à dire n'est fait que de suppositions aussi fausses qu'infondées ! Et surtout ! Surtout... »

A la fureur déployée s'en revient la douceur, celle d'un cœur mis à mal par le pardon qu'il s'en voudrait implorer mais que la langue ignore.

« Ne m'accuse pas de t'avoir remplacé quand tu sais parfaitement, au fond de toi, qu'aucun être ne le pourras jamais ! »




La nuit est belle,
Approche-toi de moi,
On ne voit plus qu'elle,
C'est toi, mon amour, qui brille pour moi.


C'est toi, mon amour, qui brille pour moi.








©Aloysia



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