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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
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fear of the untold ☆ svetlana

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Fear of the untold


  

Tell me this, does any of this love exist or is it just a fire, keeping out the cold. Fear of the unknown turning us to coal.

La musique des manèges était étourdissante, les lumières, éblouissantes. Zirwya, pourtant, savait qu’elle ne tomberait pas, qu’elle ne tournerait pas de l’œil, que tout irait bien. Parce que Zirwya tenait le bras de sa petite sœur, elle était avec elle. Elle l’avait entrainée là, à la fête foraine, une sortie entre sœurs comme il y avait bien longtemps qu’elles n’avaient plus eu, voire peut-être jamais, Zirwya ne se souvenait plus. Le temps passait, les deux semblaient s’éloigner. Il n’y avait rien d’étonnant là-dessous, rien à déplorer. C’était un choix délibéré de la part de l’aîné de la famille. Elle voulait la protéger, par dessus tout. L’éloigner d’elle. Et si elle était contagieuse ? Elle n’avait rien dit à Svetlana, rien, c’était trop dur pour elle à dire. Peut-être était-elle en train de mourir, et alors sa sœur se retrouverait seule. Seule comme il y a des années, dans le manoir sombre et sinistre, où leurs parents abusaient d’elle, et Zirwya, distante, n’avait rien pu faire pour les en empêcher. Cette fois-ci, il y a avait une solution. Travailler. Travailler sans relâche. Trouver le remède.

La pression pourtant était devenue trop forte, Zirwya sombrait peu à peu. Ses traits s’étaient enfoncés, sa peau avait terni. Elle ne voyait plus beaucoup le soleil, ni même le sommeil. Elle était rentrée dans une sorte de transe, de bulle, dont elle ne voulait pas sortir. Elle voulait trouver un antidote. Elle ne voulait pas mourir. Mais il fallait qu’elle parle, qu’elle explique. Svetlana était sa sœur, elle avait le droit de savoir. Et il y avait tant de choses dont elle ne lui avait pas parlé, tant de choses. Les regrets qu’elle avait, aussi. Parfois elle en voulait à sa sœur d’avoir effacé sa mémoire, de lui avoir fait oublier. Il y avait une étape dans le pardon que Zirwya était incapable d’effectuer, parce qu’elle ne savait tout simplement pas ce qu’il fallait qu’elle pardonne. Elle voulait débloquer cette mémoire. Elle voulait se rappeler. Elle voulait changer le passé.

Là, au milieu de la cohue, Zirwya ne savait pas par où commencer. Ce n’était sûrement pas le lieu, ni l’endroit. Elle allait tout gâcher, encore. D’abord, elle avait voulu simplement passer du temps avec cette petite sœur dont elle ne s’occupait pas assez. Mais ensuite, elle avait gambergé, elle en était venue à la conclusion qu’il était tant qu’elle se libère de ses maux, qu’elle avoue tout ce qu’elle avait sur le cœur à sa petite princesse. Mais comment amener le sujet ? Comment gâcher la journée, elle devrait plutôt se demander. « Tu passes de bonnes vacances ? » C’était tout ce qu’elle trouvait à dire, le courage lui manquait. C’était pas toujours inné chez elle, ça dépendait des circonstances. Elle pouvait braver tous les dangers pour sauver l’humanité, mais pour parler d’elle, c’était autre chose. Un tout autre niveau de difficulté. Elle voulait se secouer, Zirwya, se réveiller un peu. Elle voulait tout débiter d’un coup, mais les mots restaient bloqués. Elle réfléchissait. « Lana. Il y a des choses… des choses dont je ne t’ai pas parlé. Que je t’ai caché tout au long de l’année. » Elle avait la voix douce, elle tournait autour du pot, elle savait bien faire, ça. Mais maintenant c’était trop tard, il n’y avait plus de retour en arrière. Elle ignorait quelle réaction aurait Svetlana, si elle allait la blesser, l’inquiéter ? Tant de sentiments qu’elle allait provoquer chez la personne qu’elle aimait plus que tout au monde. Mais elle finissait par se répéter que Svetlana avait grandi, elle était en âge de comprendre. De l’aider, même, peut-être.

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Être en présence de ma sœur, c'est ce qui me rendait heureuse. J'aime sentir son parfum, être prise dans ses grands bras de grande-sœur. J'aime l'entendre rire, faire des blagues et ressentir notre complicité. Tout cela, j'aimais bien. J'aime toujours autant et j'aimerais plus tard. Néanmoins, cet après-midi, il y a quelque chose que je ne peux pas apprécier chez elle. Son visage. Ou plutôt son corps entier. Il n'est plus comme avant. Il est frêle et sa couleur est bien trop blanche. Regarder ce corps, j'ai comme l'impression que le monde change. Ou bien que. Zirwya change et que moi je n'ai pas compris quelque chose aux changements.

Cet après-midi, elle a pourtant fait quelque chose de normal pour sa petite soeur. Elle emmène celle-ci à la fête foraine et elle sait bien que je m'exalte dès que l'on me parle d'une fête foraine. J'ai bien raison puisque les fêtes foraines, c'est un des endroits où les jeunes de mon âge s'amusent le plus. Il y a des jeux, des manèges et beaucoup de sucreries. On ne peut pas s'ennuyer à la fête foraine sauf si quelque chose vous trotte dans la tête. Cette chose-là doit tellement vous troubler jusqu'à ce que vous perdiez presque la bonne humeur. Vous n'êtes presque pas dans l'ambiance. Pourtant, c'était cela le plus important. Etre dans l'ambiance et s'amuser. Ne se lamentait de rien. Être heureux et oublier les contraintes de la vie. Mais que faire lorsque cette contrainte vous encombre lors de votre journée ? Que dois-je faire ? Je me pose moi-même la question parce que j'ignore, comment je peux m'enthousiasmer littéralement devant une soeur que je considère en mauvais état. Je ne sais pas comment faire. Cela me perturbe. J'ai l'impression d'être une fille triste mais heureuse. Je n'aime pas le « mais » dans ma phrase.

Pour essayer de me distraire, au milieu de la cohue après un tour de manège, je regarde autour de moi. Par chance je verrai peut-être une fille comme Zawiya. Une fille pâle, blanche comme un linge. Elle aurait une sous qui ressemblerait à moi, avec des cheveux bruns attachés avec une couronne de fleurs roses sur la tête. Cela me rendrait heureuse si une autre personne vit la même situation que moi à cet instant-là. Je voudrais la voir et lui montrer à quel point nous sommes dans le même embarras. Je serai heureuse si elle est plus courageuse que moi, car en tant que  double imaginaire, elle serait m'expliquer comment parler à ma sœur de ce qui ne va pas chez elle ces temps-ci. Elle me dira les mots et j'en ferai quelque chose. Je ferai des phrases courtes et Zirwya me parlera par la suite. Je rêve et je rêve parce que je sais bien que je n'arriverai pas toute seule sauf si Zirwya me donne un coup de pouce ou que mon double imaginaire existe. Seuls les deux possibilités sont impossibles. La seconde est bien irréalisable parce que je suis unique dans ce monde et que mon double ne peut exister. La première possibilité est inaccessible puisque tout se préoccupe Zirwya dans un premier temps, c'est de savoir si je passe de bonnes vacances.
En temps normal oui je passe de bonnes vacances. Il fait beau, il fait chaud au-delà du fait que je me promène dans la fête foraine. Je passe de bonnes vacances parce que j'essaye de passer une bonne journée en compagnie de ma soeur. Celle-ci me cache une nouvelle fois des choses et cette même personne se fout bien de les cacher, car elle ne peut pas encore me dire ce qu'il ne va pas. C'est pour cette raison que je ne répondrai pas à cette stupide question. Quoique, je parle trop vite…

« Lana. Il y a des choses… des choses dont je ne t’ai pas parlé. Que je t’ai caché tout au long de l’année »
,me dit Zirwya d’une douce voix. Elle a l'air d'attendre un simple oui. Il est normal de lui faire un simple oui de la tête. Elle ne va pas bien, pourquoi en rajouter une couche ? Pourtant, en tant que fleur bleue, je me mets en colère : « Je rêve où il t'a fallu toute une année scolaire pour me dire ces choses-là ? Non, je ne rêve pas puisque cela ne m'étonne pas de toi, Zirwya. Je suis pour toi une de ses gamines de quinze ans qui ne savent rien de ta vie dangereuse d'adulte ». Je souffle un instant comme signe de protestation. Elle m'énerve. Elle n'a pas le droit de me faire souffrir comme elle le fait. Pourtant, elle le fait.  « Je vais m'acheter à boire. J'ai soif et toi tu es méchante ».
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Fear of the untold


  

Tell me this, does any of this love exist or is it just a fire, keeping out the cold. Fear of the unknown turning us to coal.

Svetlana et Zirwya avaient toujours été différentes. Peut-être finalement parce qu’elles n’avaient pas été élevées exactement de la même manière, dans le même contexte familial. Zirwya n’ignorait pas que ses parents avaient fini par perdre patience, qu’ils avaient beaucoup moins ménagé sa petite sœur, qu’elle avait beaucoup plus souffert qu’elle dans le vieux manoir imprégné de manies de sang-pur. Toujours était-il que Svetlana avait un tempérament beaucoup moins patient, beaucoup plus agressif. Là où Zirwya s’efforçait de toujours trouver les bons mots avec une certaine douceur, Lana ne prenait pas tout ce soin. Elle le savait. Mais elle ne s’y était pas préparée. Elle pensait que ce serait différent, avec elle. Qu’elles pourraient discuter, calmement, comme des grandes. Mais déjà Zirwya observait sa petite sœur partir, contrariée, fermée à toute explication. Zirwya se sentit démunie. Sa sœur était sa seule ancre, et elle la perdait elle aussi.

Elle courut à sa suite. Elle n’eut pas long chemin à faire, Svetlana n’était pas allée bien loin. Il fallait qu’elle aille au bout de ses révélations, qu’elle lui fasse comprendre. Ce n’était pas des choses simples qu’elle avait à lui dire et Lana ne lui simplifiait pas la tâche. Pourquoi tout devait-il être si compliqué ? Elle lui attrapa le bras et la força à se retourner. « Lana, attends, s’il te plait. Ce n’est pas par plaisir que j’ai tu tout ça. » C’était même contrainte et forcée, pour essayer de trouver des solutions, pour ne pas inquiéter son entourage. Mais elle n’en avait pas parlé non plus parce que Zirwya elle même ne se rendait pas compte, elle n’acceptait, et elle ne savait pas bien ce que ça impliquait, au fond. « Je suis malade » Et c’était sans doute tout ce qu’elle pouvait dire. Elle ne savait pas si sa maladie serait un jour curable, si elle comportait de gros risques, si elle finirait par devenir une simple cracmolle. Elle pensa à Olga. Ca ne détruirait pas sa vie, il y aurait toujours des manières de s’adapter, et elle savait que son ancienne gouvernante, et amie, l’aiderait à traverser ces étapes, mais elle risquait de perdre tous ses repères. Son travail. Certains amis. Il y avait toujours eu dans ce monde une certaine répugnance envers ceux qui étaient dépourvus de toute magie. Elle ne finirait pas seule, après tout il y en avait d’autres dans son cas, elle pensa à James, à Kamen, à Colombe. Seulement cela changerait un certain nombre de choses autour d’elle. Et Zirwya était déjà perdue, tellement perdue. Elle voulait que ça s’arrête, que tout revienne à la normale. « On ne sait pas vraiment ce que j’ai, ni comment le soigner. Je ne suis pas le seul cas à avoir été identifiée. Toutes ces incertitudes… Comment étais-je censée te parler de ça alors que je n’y comprends rien moi-même ? » Svetlana avait tous les droits d’être énervée, Zirwya la mettait trop souvent à l’écart, elle en avait conscience. Par dessus tout, elle voulait éloigner sa sœur de toute cette agitation, de ce monde qui ne se rétablissait pas. Elle voulait qu’elle vive une adolescence tranquille, loin des tracas. Qu’elle profite de cette douce enfance qu’elle n’avait pas eue jusqu’à présent. Ce n’était pas à elle de se soucier de tout ça. Et malgré tout ce qu’elle pouvait penser, c’était à Zirwya de s’occuper d’elle maintenant, c’était elle sa tutrice, c’était à elle de décider ce qui était bon pour elle ou non. « Je t’aime Lana. Je t’aime et c’est pour ça que je te protège tant. Je ne peux pas m’en excuser. Je sais que tu es capable de comprendre, de te mêler des affaires de grand. Mais ce n’est tout simplement pas ta place, pas tout de suite, pas maintenant. » Pourquoi ne pouvait-elle pas comprendre que Zirwya voulait prendre soin d’elle ? Tout ce qu’elle avait à faire, c’était suivre ses études et passer du bon temps. Zirwya ne comprendrait jamais comment on pouvait vouloir sauter à pieds joints dans les problèmes, vouloir se mêler de tout. Si on avait pu lui retirer tout ce poids de ses épaules, elle l’aurait fait sans broncher. Qui pouvait bien vouloir récupérer cette masse trop lourde ? Tous ces gens la surprenaient jour après jour.

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J’ai vraiment soif. Ma gorge est sèche. J’ai envie qu’un petit goût de liquide sucré qui me goûte et soit avalé par ma gorge. J’ai vraiment envie d'une boisson sucrée parce que dans ses moments forts, un peu de douceur me fait du grand bien. J’ai envie d’aller bien parce que, lorsque Zirwya insiste pour me parler, c’est souvent pour me dire quelque chose d’important. Et les choses importantes sont souvent difficiles parce qu’elles ne sont pas belles à dire. À ce moment-là, je ne sais pas si je veux essayer de faire la sourde oreille ou de changer de conversation ou encore essayer d’écouter sans être trop triste. Il paraît qu’être optimiste nous fait du bien. J’ai lu cela dans un magazine féminin. Je crois que c'est dans Sorcière Hebdo dans la rubrique psychologie où une étrange psycho-mage explique parfois aux sorcières, comment réagir face à certaines difficultés de la vie. Parfois, je pense qu'elle a raison et d'autrefois penser que la psycho-mage croît ,elle aussi, à la vie est belle et qu'il ne faut pas s'inquiéter trop. Et moi je suis plutôt entre les deux. Entre dire que la vie est belle malgré tout et qu'il faut apprendre parfois à réagir pour surmonter les difficultés. Par contre, les pages du magazine ne m'ont pas appris, comment il fallait nous retenir sa colère face à certaines mauvaises nouvelles. Puisque je suis toujours en colère contre. Zirwya de ne pas me dire plus tôt ce qu'il ne va pas chez elle. Pourquoi maintenant ? Plus tôt, c'est généralement mieux , car cela aurait été plus habile de sa part. Mais je ne pense pas que Zirwya l'ait même pensé. Elle a toujours tenu le rôle de la grande-sœur très protectrice envers sa petite-sœur. Parfois j'aime cela. C'est bien de ressentir l'amour que ressent une personne pour nous. Toutefois, je n'aime pas cette qualité de Zirwya. De temps en temps, je le considère comme un défaut.

En quelques secondes, je remets en question ma précédente pensée. Zirwya m'annonce qu'elle n'est pas en bonne santé. À sa voix, je sens de la tristesse et en même temps de la panique. Elle perd son sang-froid parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle a et puis, elle ne peut savoir parce que personne ne sait. Pas elle. Ni les autres médicomages. Je tente de la calmer, mais rien n'y fait. Elle continue d'avoir peur. Puis, sa peur se donne rapidement à mon cœur qui bat rapidement. Je saisis, à la dernière minute, le mot « malade ». Malade, cela veut dire quoi cela malade ? Et tu entends avoir une maladie rare, inconnu dans le monde magique ? Je me pose mille et une question désormais ,mais je comprends tout à fait que ma soeur soit malade aujourd'hui. Au moment où je pensais vivre une belle journée avec ma soeur. Cette journée ce serait fini en dispute à cause de ma maturité, désormais je ne pense pas dormir ce soir quand je rentrerai à Poudlard. J'ai bien de penser qu'à Zirwya, rien qu'à. Zirwya et en faire des cauchemars. Mais quel genre de cauchemar je vais faire ? Le genre de cauchemar où je vais voir ma soeur morte ? Je ne veux pas cela, je ne veux pas cela….

je ne veux pas cela, arrête s'il te plaît Zirwya ! Je ne me sens pas bien, maintenant !, je crie tout de suite après qu'elle me dit à quel point elle m'aime. Elle m'aime. Je le sais déjà. En effet, depuis toujours je le sais. Toutefois, je ne sais pas pourquoi telle une égoïste, j'aimerais cependant qu'elle m'aime comme moi je le désire. Comme une grande fille bientôt adulte. Pour autant, je ne suis pas assez mûre d'après elle, mais moi je ne l'entends pas de cet avis. Je suis assez mûre pour comprendre beaucoup de choses. C'est un peu notre père qui m'a forgé à grandir plus vite que les autres jeunes de mon âge. Néanmoins, ce qui me rend malade, aujourd'hui, ce n'est pas qu'elle me traite comme une gamine.
C'est que moi je suis encore vulnérable. Tellement délicate que je me force à ne pas verser des larmes devant elle parce que si je sanglote, elle aura raison. Ce n'est que les gamines de trois ans qui pleurent. Moi j'ai quinze ans et je suis forte.
Je t'aime aussi parce que tu es ma sœur et je crois…, dis-je avant de m'interrompre pendant un long moment. En cause, je venais de commencer cette phrase un peu au hasard, pour éteindre le silence d'une conversation. Autrement, je voulais aussi lui prouver que je l'aimais malgré ma colère. Je suis en colère. Même très en colère. Ce n'est pas pour autant que je la déteste. Tout de même, je me sentirai mal si je ne dis pas ce que je ressens.

Je crois que je me sens mal parce que tu ne me fais pas confiance comme tu le devrais. Je sais que je ne suis pas mûre comme toi, mais j'ai beaucoup besoin de tes paroles, des nouvelles sur toi. Je veux savoir quand tu vas bien, quand tu ne vas pas bien. Tout le temps parce que tu es ma soeur. Cela moi je te promets depuis longtemps de le faire..
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Annoncer à sa sœur qu’elle était malade semblait beaucoup plus compliqué que prévu. Elle savait qu’elle ne le prendrait pas bien, parce que Zirwya le lui avait caché. Qu’attendait-elle de Lana au juste ? Qu’elle se jette dans ses bras, qu’elle lui pardonne de n’avoir rien dit parce que c’était chose difficile que d’annoncer à sa benjamine qu’il lui arrivait des choses étranges, qu’elle était plus cracmolle que sorcière aujourd’hui, qu’elle n’allait pas bien et qu’elle ne savait pas si ça allait empirer ou si des améliorations allaient arriver. Elle s’attendait à de la compassion. Elle aurait dû se douter que ce n’était pas dans l’état d’esprit de Svetlana. Devant ses larmes, Zirwya sentit des sanglots lui monter aussi. Tout ira bien. Tout ira bien. Ils finiront par trouver une solution, un remède. Elle ignorait même si cette épidémie était mortelle ou non. Peut-être ne courait-elle aucun énorme danger, mais ça faisait mal, tellement mal. Les nausées, les étourdissements, les malaises. Zirwya avait gagné en pâleur et en maigreur depuis ces derniers mois, elle voulait que ça s’arrête. « Je suis désolée, Lana, tellement désolée. A partir d’aujourd’hui, je te tiendrai au courant de tout ce qu’il se passe, je te le promets. »

Zirwya voulait croire en ces mots, Svetlana n’avait pas besoin de savoir qu’il y avait des choses qu’elle ne pouvait pas lui dire, qu’elle ne lui dirait jamais. Comme le fait qu’elle avait libéré de prison un dangereux criminel, ou le fait qu’elle avait testé bon nombre de ses tests de remède sur elle-même, ou encore ce qu’on la forçait à faire, en tant que médicomage, dans le laboratoire. Zirwya ne pouvait s’empêcher d’avoir son jardin secret, et d’omettre certaines informations. Elle avait toujours vécu seule, sans personne pour la soutenir, elle avait été son propre et unique roc. Difficile de faire machine arrière aujourd’hui, mais elle ferait son possible pour que sa sœur n’en pâtisse pas. « Il faut aussi que tu saches que tout ce que je te dis là est classé top secret par le ministère, c’est aussi en parti pour ça que je ne pouvais t’en parler, on me l’interdisait. » L’ironie du sort, c’était que depuis quelques semaines, voire quelques mois, le ministère avait tellement manqué de discrétion que beaucoup commençaient à se poser des questions, certains avaient même compris ce qu’il se passait dans le monde magique. Svetlana n’était finalement pas la première à qui elle confiait la vérité. Il y avait bien sûr les nombreux professeurs de Poudlard qui savaient, et il y avait Kamen. Kamen qui avait tout compris avant que qui que ce soit lui explique, Kamen en qui elle avait été obligée de placer une confiance plus grande que celle qu’elle avait en sa propre famille.

« Si quelqu’un apprend que je t’en ai parlé, je pourrais me faire renvoyer, voire pire. Il y a eu des disparitions, et nous ne savons pas à quoi elles sont dues, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que le ministère est derrière tout ça, ils nous observent constamment. » C’était pourquoi la fête foraine était un bon choix de lieu pour de telles explications : avec la foule, la musique, les bruits des machines, personne n’aurait pu réellement écouter ce que les deux jeunes filles étaient en train de se dire. « C’est pourquoi tu ne dois en parler à personne. Et tu vois, je te considère là comme une adulte, comme quelqu’un en qui je peux avoir extrêmement confiance. Je sais que tu ne diras rien, que tu ne risquerais pas d’ébruiter quelque chose qui pourrait nous porter préjudice. » Elle espérait qu’elle comprendrait ça et qu’elle ne dirait rien. Zirwya espérait aussi que cette conversation les rapproche, qu’à l’annonce de sa maladie, Lana ferait passer sa rancœur envers sa sœur et se déciderait à enterrer la hache de guerre avec elle. Elle n’avait jamais été la sœur parfaite, n’avait jamais prétendu l’être, mais elle faisait de son mieux.

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