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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
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Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
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Waiting for the end • Les frères Rosenberg

Alexis M. Abberline
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Alexis M. Abberline
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Johannes & Zephyr & Alexis
Waiting for the end
La fin d'année était finalement arrivée, elle était toute proche. Je ressentais un certain soulagement. Je ne pouvais déterminer concrètement comment se déroulerait l'été mais je voulais croire que le temps festif de la période de l'année me permettrait de me remettre des émotions fortes et en montagne russe que j'avais vécues cette année. Je voulais réellement y croire. J'avais besoin de souffler un peu, non pas parce que je me sentais mal par rapport à tout ce qui avait pu se dérouler mais juste que respirer un peu ne me ferait pas de mal. J'avais cru l'amour de ma vie perdu, j'avais désespéré et aujourd'hui, l'espoir avait pu renaître de ses cendres en moi. Je voulais tellement croire que l'avenir serait plus facile entre nous mais j'avais conscience que rien n'était jamais gagné dans la vie. Je sentais que notre équilibre restait précaire et que lentement nous retrouvions nos marques l'un avec l'autre mais je ne lui avais toujours pas avoué la raison de mon silence soudain il y a quelques années. Je ne sais pas pourquoi je n'osais pas lui en parler alors que je pressentais que ça pourrait le rassurer. Pourtant chaque fois que j'avais senti que le moment était propice aux confidences, je m'étais dégonflée bêtement. Je voulais attendre que le stress des examens, de la fin d'année scolaire soit derrière moi pour prendre le temps de m'asseoir calmement avec Johannes et lui ouvrir mon cœur en espérant qu'il ne m'en veuille pas trop de lui avoir caché l'objet de mes tourments à l'époque. Je préférais ne gérer qu'une chose à la fois mais surtout j'espérais que de jour en jour, notre relation se renforce suffisamment pour ne pas souffrir de cet aveu. Entre temps, je m'efforçais de ne pas trop m'en faire alors que je m'inquiétais pour ces élèves qui allaient quitter mon giron protecteur plus que de raison mais surtout pour cette épidémie qui gagnait du terrain et qui bouleversait de plus en plus la magie au sein des murs de l'école si chère à mon cœur Je ne pensais pas être infectée mais pourtant, j'avais vécu quelques mésaventures dernièrement et je me demandais à quel moment, nous ne serions plus en mesure de cacher l'horrible vérité à ceux qui évoluaient entre les murs défaillants de la célèbre école de sorcellerie. Je sentais que nous serions bientôt rattrapés par nos cachotteries car il était manifeste que l'ombre étendait sa toile sur nous tous et nous menacer d'une manière bien cruelle.

Je venais de terminer une journée à corriger des travaux dans mon bureau jusqu'à une heure bien tardive ayant raté l’heure du repas depuis un bon moment quand mon ventre se manifesta bruyamment. Je ne pus retenir un petit rire solitaire dans les couloirs alors que mes pieds semblaient connaître mieux que moi la direction des cuisines prenant les commandes sur mon corps. J'étais une rêveuse et mon esprit vagabonda assez spontanément sans même que je me rende compte que j'approchais du lieu désiré mais plus encore sans avoir reconnu la silhouette qui avait la même destination que moi. Avoir été plus attentive, j'aurais très certainement choisi de faire demi-tour et de changer mes plans. Je n'avais pas envie de me retrouver à nouveau dans la même pièce que celui dont je venais de reconnaître l'allure alors que j'étais déjà bien trop proche de lui. J'aurais dû faire plus attention car je ne me sentais pas l'envie ou le courage de lui faire face aujourd'hui. Mais fuir maintenant aurait été comme avouer que j'avais peur de lui ou qu'il m'impressionnait et il n'en était pas question. Ma peau se couvrit instantanément de chaire de poule alors que mon sourire s'envola dans la seconde où mon regard se porta sur lui. Ses cheveux étaient rouge vif, signe qu'il ne devait pas être de bonne humeur mais j'étais toujours un peu trop distraite. Je l'ignorais simplement en passant devant lui pour chercher de quoi me contenter mais j'étais contrariée de partager le même espace que lui et faisant allusion à notre dernière rencontre, je ne pus me retenir de lui faire un petit rappel de mes mots acerbes. « J'en reviens pas que personne ne t'aie encore réglé ton compte Zephÿr. J'avais pourtant espéré que tu sois crevé depuis notre dernière rencontre. Je suis vraiment déçue. Tu veux pas mourir? Ça nous ferait des vacances? » Comme pour mieux l'insulter, je ne prends même pas la peine de le regarder jusqu'à la fin de ma phrase plus intéressée par chercher de quoi manger que par sa présence. Je ne sais pas pourquoi j'avais besoin de me comporter comme une garce avec lui mais disons qu'il m'agaçait et que parfois, il m'arrivait d'être rancunière. J'avais du mal à enterrer la hache de guerre même si ça aurait sans doute mieux valu pour chacun. Je trouve une pomme et viens m'appuyer au mur en lui faisant finalement face croquant nonchalamment dans ma pomme en attendant qu'il me réponde.
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Zephÿr Rosenberg
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Durant le mois Juin, les tâches du garde-chasse étaient moins nombreuses, merci aux examens qui pointent le bout de leur nez. Les élèves se dirigent généralement vers la bibliothèque, ou se retrouvent dans leurs salles communes respectives pour étudier. Il a donc moins d’élèves à surveiller du coin de l’œil dans le parc. Évidemment, il y a toujours de petits malins pour ne pas faire comme tout le monde, sinon les choses seraient beaucoup trop simples. La veille, il a donc été de corvée pour une retenue dans la forêt interdite avec deux élèves. A croire que réviser ne les fatigue pas assez... s’ils révisent, n’est-ce pas ? Il a passé la journée entière à nettoyer le parc, à jardiner. Il aurait aimé utiliser la magie pour aller plus vite, mais il n’a pas eu le courage de se confronter à un nouvel échec. L’épidémie prend visiblement de l’ampleur dans l’école, et cela ne le rassure pas. Les tests quelques mois plus tôt n’ont plus été évoqués, et il a la boule au ventre à s’imaginer infecté par cette… chose. Pour le moment, il a plutôt l’impression d’être touché comme tout le monde, et même si cela le fait royalement chier, il préfère être comme ça plutôt que d’être touché à un stade supérieur. Il peine à se voir sans magie, lui qui a pourtant vécu quelques temps sans elle, et en plus volontairement. Le fait qu’il l’aie réutilisée aussi souvent après sa vie chez les moldus lui donne l’impression qu’elle est désormais indispensable. Zephÿr sait pourtant que ce n’est pas le cas – ses tâches sont souvent accomplies à la main et ce, depuis le départ. Il aurait dit, à l’époque, « vaut mieux faire les choses par soi-même plutôt que se fier à un bout de bois ». Le métamorphomage ignore s’il dirait la même chose aujourd’hui. Le soleil se couche lentement, les journées s’allongeant un peu plus au fil des jours. Zephÿr termine de retirer les mauvaises herbes qui envahissent le potager, avec acharnement. Il s’énerve seul, complètement lessivé par sa journée. Il n’a aucune idée de l’heure qu’il est, mais il doit se faire tard, si le soleil quitte le ciel. Alors, il accélère le rythme, emportant avec lui quelques fleurs ouvertes. Tant pis, il fera plus attention la prochaine fois. Il ramasse les divers outils éparpillés sur le sol, puis se dirige vers chez lui, en soupirant de soulagement. Enfin, il est libre pour le reste de la soirée. Il a à peine pris le temps de déjeuner et n’a toujours pas dîné. La faim commence à arriver, et ça lui donne presque mal au ventre. Le garde-chasse se nettoie le visage et ses mains, noircies par la terre. Ses cheveux sont d’un beau rouge vif, celui qui fait mal aux yeux. La moindre broutille l’agace ce soir. Il met ça sur le compte de la fatigue. Zephÿr prie secrètement qu’il ne rencontrera personne en se dirigeant vers les cuisines. La simple présence d’un elfe de maison le rendrait complètement chèvre. Il a besoin de silence, de calme. Rien de plus, rien de moins.

Après s’être changé, le métamorphomage s’avance dans le parc, vers l’une des entrées de la bâtisse. Il a l’habitude de manger seul dans sa cabane – par choix, du coup il est inhabituel chez lui de venir manger alors que le couvre-feu est déjà passé depuis un certain temps. Il tente de se dépêcher un peu, se demandant s’il mange sur place ou s’il emmène quelques trucs chez lui. Après tout, il a le droit normalement, non ? Il n’est sans doute pas le seul membre du personnel à qui cela arrivait de louper un repas. Zephÿr marche dans les couloirs, le bruit de ses pas comme seule preuve de sa présence. Il ne sent pas la présence derrière lui, alors qu’il s’approche des cuisines. Alors que la porte n’est qu’à quelques mètres, il voit qu’on lui passe devant. Il a le temps d’apercevoir le visage, ce visage qu’il connait si bien pour avoir craché à sa gueule. Juste devant la porte, il s’arrête. Ce n’est absolument pas le moment de voir Abberline. Il n’a pas du tout la patience de supporter sa présence, pas ce soir. Il regarde la femme qui ouvre les placards d’un regard perçant. Elle a pris au moins la précaution de l’ignorer. Tant mieux pour elle.« J’en reviens pas que personne ne t’aie encore réglé ton compte Zephÿr. J’avais pourtant espéré que tu sois crevé depuis notre dernière rencontre. Je suis vraiment déçue. Tu veux pas mourir ? Ça nous ferait des vacances ? » Les bras croisés sur le pas de la porte, celui tout juste nommé hallucine. Alexis n’a visiblement pas perdu son tempérament de la dernière confrontation. Elle est déçue, lui aussi. Déçu de sa présence ici, déçu de voir sa soirée gâchée par sa simple présence. Lui qui voulait seulement manger quelque chose. Il serre les poings, alors qu’il regarde de nouveau Alexis, qui semble avoir trouvé de quoi manger. Il s’avance dans la cuisine, alors qu’elle est adossée contre le mur, pomme à la main. Il ouvre l’un des frigos, en sort un plat de viande et attrape du pain sur la table. Avant de manger quoi que ce soit, il s’approche de cette femme qui s’amuse tant avec ses nerfs. « Moi je n’en reviens pas qu’une pauvre femme comme toi en vienne à souhaiter ma mort autant de fois... ça me toucherait presque. » Sa voix est calme, mais elle trahit son agacement, en plus de ses cheveux. Il attrape son pain, où il y a glissé un morceau de viande, et croque dedans. Il n’est pas forcément très fan, trouvant ça très sec, mais il se contentera de ça pour ce soir. Zephÿr n’a, de toute façon, pas l’envie ni le courage de faire autre chose. Il se frotte les mains pour retirer les miettes. Le garde-chasse fait deux pas de plus vers Alexis. Ils sont désormais affreusement proches. « C’est devenu l’un de tes fantasmes, que je crève, pas vrai ? Tu es si peu maternelle que tu retirerais même son tuteur à ce pauvre enfant..., il hausse les épaules, puis viens poser ses mains sur celles d’Alexis, tu me déçois. On se demande qui devrait crever, à ce stade. » Il parle beaucoup trop pour ne rien dire. Il resserre un peu plus sa prise, le visage stoïque. Ses nerfs sont en train de le lâcher, et c’est sans se contenir qu’il lâche violemment ses épaules et qu’il envoie la professeure valser plus loin, au sol. Il regarde la pomme rouler sur le sol, près d’elle. « Maintenant, tu peux me laisser manger en paix, et te la fermer, ou c’est trop demandé ? » S’éloignant d’elle, il retourne vers son pain qui n’attend plus que d’être englouti. Encore une fois, sa violence s’est de nouveau lâchée, et c’est un peu plus énervé encore qu’il termine de manger son pain.
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Alexis M. Abberline
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Johannes & Zephyr & Alexis
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Je me souviens de la couleur bleutée de mon bras. Je me souviens de la sensation de sa main qui serre ma peau à m'en faire mal. C'était imprimé dans mon esprit avec une netteté assez surprenante malgré que plusieurs mois se soient écoulé depuis. Pendant plusieurs jours, j'avais fixé les traces de doigts imprimées sur ma peau comme un rappel qu'il ne faut jamais provoquer plus fort que soi. Je n'éprouvais aucune peur en repensant à mon altercation avec Zephÿr car je savais me défendre. La guerre m'avait appris à croire en moi et en mes capacités. Je n'étais pas une femme faible et sans défense. J'étais tout à fait capable de me défendre, de rendre coup pour coup et même de donner le premier. L'allemande en avait fait l'expérience et j'avais pu lire la surprise dans son regard que j'ose porter ce premier coup alors que mon poing heurtait sa pommette. Je me souvenais que plus jeune, j'étais incapable de me défendre. Je n'avais jamais su quoi répondre à mes aînés qui pouvaient se moquer de moi. Je n'avais jamais montré les dents ou fait preuve d'un répondant qui aurait incité tous les autres à ne plus jamais me chercher des ennuis. Je devais avouer que j'étais une passive et une pacifiste dans l'âme mais j'avais eu droit à mon lot de mésaventures. On imagine pas combien les enfants peuvent parfois être cruels entre eux. Je n'étais pas la petite fille la mieux habillée, non pas parce que je ne possédais que des vêtements de mauvais goût mais au contraire, car je manquais de talent pour marier les couleurs. J'étais jeune quand j'avais pris la responsabilité de me choisir mes vêtements, merci à des parents trop absents. Certains enfants s'étaient clairement moqué de moi. J'aurais pu choisir d'en cultiver une certaine originalité vestimentaire et en faire mon petit truc. Mais je n'avais aucun talent pour la confrontation alors j'avais fini par entre dans le moule. J'avais baissé la tête et éliminer les couleurs flash de ma garde robe pour des tons plus sobres. Et devinez quoi? Ce style me collait encore à la peau aujourd’hui. J'aurais très bien pu rester cette petite fille effacée et effrayée une fois arrivée à l'âge adulte mais j'avais su évoluer pour oser m'affirmer. Je n'étais pas une fonceuse ou une rentre dedans mais je savais aujourd’hui me défendre. Je n'avais pas ma langue dans ma poche et si on me provoquait, je n'irai plus jamais me cacher dans les toilettes pour verser des larmes au goût amer comme à l'école primaire. Je ne dis pas avoir eu une enfance malheureuse ou été une martyre à l'école mais j'avais eu quelques mauvaises expériences contrebalancées par une foule de bons souvenirs pour dissiper la part plus sombre de mon parcours.

Zephÿr aurait clairement préféré cette enfant à la femme qui lui faisait face aujourd’hui. Cette fille aurait eu peur des menaces qu'il proférait et n'aurait jamais osé lui tenir tête. Cette fille n'aurait pas eu une sensation de puissance en se rendant compte qu'elle avait un moyen de pression, espérant simplement qu'il soit suffisant pour obliger le garde chasse à adopter un comportement plus adéquat. Je me sentais clairement comme la maître du jeu. Mais étonnement, je n'en éprouvais aucune satisfaction. Je ne comprenais pas pourquoi Zephÿr avait choisi d'assumer ce rôle qu'on lui avait attribué de force. Je n'avais pas envie de rester dans cette confrontation perpétuelle et d'être en guerre avec l'allemand. J'avais été déçue de me rendre compte que l'enfant ne se portait pas si mal au final. Cela m'avait donné de l'espoir pour celui qui avait mis sa vie en danger en trahissant le camp du mage noir pour jouer les agents doubles. Je me demande où est mon répondant quand il s'approche. Je me le demande encore plus quand il me saisit créant une proximité malaisante entre nous. Je ne tente même pas de me défendre sans doute car ses mots ont su faire mouche. Il a raison. La haine que j'éprouve pour lui m'en ferait oublier l'intérêt de cet enfant et j'ai soudain honte alors que mes joues rosissent sous l'effet de ce sentiment. Je me retrouve au sol en un battement de cils et je grimace alors que je ne peux retenir un grognement sous l'effet de la douleur. J'en oublie l'idée même de m'excuser dans la seconde alors que je le foudroie répondant d'abord à sa question avant de poursuivre sur ma lancée incendiaire. « Non. T'as raison, la mort aurait quelque chose de trop doux pour un être aussi violent que toi. Ce serait presque te faire un cadeau. » Je crache ses mots en me redressant lentement frottant mes vêtements comme pour chasser de la poussière invisible. Je serre les poings et je dis froidement en m'approchant à mon tour sans me laisser démonter, comme si je n'avais pas été projetée au sol par lui quelques instants avant. « Je sais qu'en temps voulu, je serai une bonne mère mais toi Zephÿr pourrais-tu affirmer être un bon tuteur? Ou un bon père? Mais t'as raison que cet enfant mériterait pas cela, malheureusement. Il finira par être assez vieux pour prendre son envol et se défaire de toi. Tu finiras alors seul comme tu le mérites. Tu pourras aller pleurer dans les bras de ta maman. Ah non, c'est vrai qu'elle est pas du genre maternelle du tout. » Je suis quelque peu orgueilleuse mais je suis venue ici pour contenter ma faim. Je prends une tranche de pain sur laquelle je mets du jambon et du fromage avec une petite sauce savoureuse alors que ma pomme est bonne à jeter par sa faute. Je l'ignore tout en me préparant un sandwich. J'ignore le fait que je suis juste à côté de lui et je mange quelques bouchées en silence avant de me tourner pour lui en le regardant droit dans les yeux. Moins d'un mètre nous sépare mais je n'ai pas peur de lui. « C'est donc ce genre de modèle que tu veux lui montrer? Un homme incapable de gérer ses frustrations autrement qu'en recourant à la violence? Un homme qui a si peu d'éducation qu'il n'hésite pas à violenter une femme? C'est quoi la prochaine étape Zephÿr? Le meurtre? Ah non ça c'est déjà fait. Le viol? » Pure provocation! Je sais que je me suis enflammée et que j'ai les joues brûlantes. Je le provoque sans doute un peu trop pour mon propre bien mais ça me touche qu'il me rappelle cette envie d'enfant insatisfaite en moi mais surtout qu'il semble douter que je m'en sortirais. Mais c'est pas comme si son avis m'importait pourtant.
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Zephÿr Rosenberg
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Zephÿr mange avec rapidité, l'envie de prendre son temps n'est plus que souvenir. Il est sur les nerfs. Elle le fout sur les nerfs, dès qu'elle ouvre la bouche. C'est encore pire depuis la dernière fois qu'ils se sont vus, où elle n'a pas hésité à le menacer, à se montrer autrement. Elle lui avait même donné un coup de poing. Enfin, tenté. Il avait été affreusement surpris qu'elle en arrive là. A vrai dire, il l'a toujours vu comme une femme faible. Il s'est peut-être trompé, mais cela ne change rien. Le garde-chasse en a assez. Il en assez de ne pas pouvoir lui faire confiance. Il regrette tellement qu'elle aie été là ce fameux jour, mais y pouvait-il quelque chose ? Non. La situation l'avait complètement chamboulé, et sur le coup, il n'a pas fait attention à qui était là ou pas. Le fait qu'elle aie été dans l'Ordre du Phénix ne change rien non plus. Ce n'est pas gage de confiance. Il termine de manger, boit un peu d'eau. Elle est au sol, elle l'a bien cherché. Lui qui avait prévu de l'ignorer, elle a perdu une chance de se taire. « Non. T'as raison, la mort aurait quelque chose de trop doux pour un être aussi violent que toi. Ce serait presque te faire un cadeau. » Zephÿr réprime un rire nerveux. La mort. Trop douce pour lui, qu'elle dit. Il en a peur, il l'a craint. Il a tant de fois vu la mort le frôler, frôler les gens qu'il côtoyait dans le passé, pendant ce temps sombre. Avoir vu des gens mourir a complètement changé sa vision de la vie. Parfois, lorsqu'il prend le temps de se souvenir, il se dit que tout serait plus simple de partir comme ça, paf, d'un coup. Il n'a pas le droit. Mais pourtant, Alexis n'a pas totalement tort. Un cadeau.

Il débarrasse ses affaires en un clin d'oeil, évitant soigneusement de lui répondre. Il l'entend se relever, alors qu'il revient à sa place initiale. Elle s'approche un peu, lui ne scille pas. « Je sais qu'en temps voulu, je serai une bonne mère mais toi Zephÿr pourrais-tu affirmer être un bon tuteur? Ou un bon père? Mais t'as raison que cet enfant mériterait pas cela, malheureusement. Il finira par être assez vieux pour prendre son envol et se défaire de toi. Tu finiras alors seul comme tu le mérites. Tu pourras aller pleurer dans les bras de ta maman. Ah non, c'est vrai qu'elle est pas du genre maternelle du tout. » Zephÿr a un mouvement de recul. Non, il ne peut pas se prétendre bon tuteur. Il ne l'a jamais fait, d'ailleurs. Il sait qu'il se débrouille mais qu'il pourrait faire bien mieux en y mettant un peu plus du sien. Il est maladroit, incertain. Il n'a jamais su comment s'occuper d'enfants. En même temps, il en a jamais voulu. Pas envie de faire de la merde, pas envie de faire comme eux. Au moins, il a pas conçu le gosse qu'il a à charge, il n'ose même pas imaginer le bordel. Le rouge de ses cheveux s'intensifie dès qu'elle l'entend parler de sa mère. Celle qui est partie il y a quelques mois maintenant. Il ne l'a pas revue depuis des années, il a refusé de lui parler quand il a appris, sans étonnement, qu'elle et son père fricotaient avec les Mangemorts. Au moins, grâce à eux, il a pu s'immiscer plus facilement. Malgré tout ça, il a du mal à se dire qu'elle n'est plus là, même s'il a à peine connu l'amour maternel. La seule chose que Zephÿr veut, là, tout de suite, c'est qu'Alexis se taise. Ils se regardent tous deux. « C'est donc ce genre de modèle que tu veux lui montrer? Un homme incapable de gérer ses frustrations autrement qu'en recourant à la violence? Un homme qui a si peu d'éducation qu'il n'hésite pas à violenter une femme? C'est quoi la prochaine étape Zephÿr? Le meurtre? Ah non ça c'est déjà fait. Le viol? » Le premier réflexe de Zephÿr est de tâter sa poche, pour y trouver sa baguette. Rien, il n'y a rien. Il a laissé sa baguette sur la table à manger, dans sa cabane. Hé merde. Il se débrouillera sans. Elle va trop loin. Beaucoup trop loin. Il ne peut plus l'entendre. Il faut que cela cesse. Pas demain, tout de suite. Prenant à peine son élan, il fonce littéralement sur elle, attrape le col de son t-shirt, et volontairement, la fait chuter au sol, lui avec, les restes de sandwich éparpillés un peu partout. « LA FERME ! » Il a gueulé. Il va rameuter des gens, c'est clair et net. Zephÿr est sur elle, dans une position des plus douteuses, qui ferait presque écho à ce que la brune a dit plus tôt. Il ne fera rien, pas ça en tout cas. Ses gestes sont brusques, il est à deux doigts de lui foutre un coup de poing dans la figure. « Tu me rends malade, Abberline, malade. » Sa voix est rauque, presque à bout de souffle. Cette situation est loin de l'amuser, au contraire. Elle a compris comment le foutre en rogne. Elle a compris et elle semble s'amuser. Elle ne va pas s'amuser longtemps comme ça. « J'ignore de quelle manière ou de quelle façon tu sais ce genre de détails, mais j'te conseille vivement de ne plus jamais l'ouvrir sur ma mère. » Zephÿr renforce sa poigne, et approche son visage du sien. « Je ne joue plus, Abberline. Maintenant si tu veux qu'on parle de meurtres et les viols, allons-y. » Elle aime visiblement parler. Si Alexis est violente, provocante, si elle n'hésite pas à balancer tout ce quel pense, Zephÿr lui s'exprime par la violence physique, pour lâcher ses nerfs. Pour lâcher ce qu'il ressent, au fond de lui.

Pour tout lâcher.
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Johannes L. Rosenberg
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Johannes L. Rosenberg
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Waiting for the end

ft. alexis m. abberline & zephÿr rosenberg


L'heure du dîner est passée depuis bien longtemps. Sans grande envie, Johannes s'était joint au reste du corps professoral pour le repas, remarquant un certain nombre de chaises vides, le poussant à se demander s'il était vraiment nécessaire qu'il soit là. Non, bien sûr que non. Il aurait pu rester dans son coin, dîner avec des elfes de maison une fois ses tâches terminées. Comme il le fait régulièrement, préférant le calme des cuisines une fois l'heure du dernier repas passé à l'ambiance souvent enjouée de la Grande Salle. Face à tout ça, il n'avait que peu profité de ce qui se trouvait dans son assiette, avec l'impression de ne pas totalement être à sa place. Erreur de débutant. Erreur de croire qu'il tiendrait toute la soirée et une partie de la nuit avec quasiment rien dans le ventre. Sa tête, il a l'impression qu'il l'a perdue, ces derniers mois. Les choses qu'il découvre, les personnes qu'il retrouve, celles qui disparaissent alors qu'elles étaient déjà censées ne plus être rien. Il ne sait plus quoi faire, quoi dire. Il ne sait plus à quoi s'attendre. Il ne sait plus rien. Et pour lui qui trouve le réconfort dans le savoir, la connaissance, c'est une sensation qu'il n'aime pas particulièrement.

Son chemin le mène rapidement vers les cuisines, mais il n'y rentre pas. Têtu, peut-être. Sûrement. Il n'a pas fini sa ronde. Il a encore du boulot, des couloirs à surveiller. Des élèves à renvoyer dans leur dortoir, éventuellement. Ça semble arriver bien trop fréquemment. Il reste là, hésitant, son estomac se rappelant à lui, et lui qui tente de l'ignorer au mieux. Il fait quelques pas, s'arrête. Reprend pour s'éloigner, finir ce qu'il a à faire. Puis un cri. Et son hésitation n'est subitement plus liée à sa faim, mais bien à la pointe anxieuse qui vient se faire sa place sous ses côtes alors qu'il tend l'oreille. Peut-être a-t'il mal entendu. Peut-être que le bruit vient d'ailleurs. Aussi bas dans le château, les murs réverbèrent les sons, et il n'a pas la moindre certitude que ce cri vienne des cuisines. Il est obligé de vérifier, de s'assurer que ça ne vient pas de là. Et si ça ne vient pas de là, alors il va devoir trouver l'origine d'un tel cri. Peut-être devrait-il aller chercher un Auror, quelqu'un qui saurait quoi faire en cas de réel problème, mais il ne sait pas si le temps entre en compte ici, si c'est un facteur important. Et il ne peut pas prendre de risque. La perspective ne l'enchante que peu, mais il revient sur ses pas, s'arrête de nouveau devant les cuisines, à l’affût du moindre son. Quasiment rien ne lui parvient. Mais suffisamment pour qu'il comprenne qu'il n'est pas tout seul ici ce soir. Il finit par inspirer un bon coup et pousser la porte.

Il lui faut quelques instants pour scanner l'intégralité de la pièce, quelques battements de cœur, tout d'abord à hauteur de regard, puis sur le sol. C'est sur le sol, qu'il finit par les trouver. Presque dissimulés aux yeux de tous par la position des meubles des cuisines, c'est quand il avance, qu'il se rapproche, ses pas lents et mesurés, que la scène se dépeint devant son regard. Et il ne comprend pas. Pas exactement. Son cerveau met un moment à interpréter ce à quoi il assiste, et ce sont ses doutes et ses inquiétudes qui viennent se lacer à ces images qui l'induisent en erreur. Son teint se fait pâle, ses traits durs et ses mâchoires se serrent. Ce qui lui noue la gorge, il n'arrive pas à l'en déloger. Il ne comprend pas. Et ce qu'il comprend, il ne l'aime pas. Alors qu'il n'a qu'une envie, celle de tourner les talons et de tout oublier, de se dire que ce n'est qu'un mauvais rêve, son corps bouge instinctivement et le pousse à s'approcher d'eux, des deux, par terre, les toisant de toute sa hauteur, tendu, comme prêt à bondir à la moindre information qui ne plait pas. Et bon sang, rien ne lui plait. Et quand il prend la parole, son ton est froid, noué de cet épais accent allemand qui lui revient quand la colère gagne chaque centimètre de son corps. J'espère que je ne vous dérange pas. Ce serait dommage. Le sarcasme transpire de chacun de ses mots et si le doute restait, ses yeux transmettent tout ce qui peut bien passer dans sa tête. Ne vous arrêtez pas pour moi, je m'en voudrais de vous retenir. Il lève une main pour refermer l'un des placards restés ouverts, la porte claquant brutalement contre le bois, contraste saisissant avec le calme mordant qu'il tente d'aborder, piètre façade.


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Alexis M. Abberline
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Johannes & Zephyr & Alexis
Waiting for the end
Je ne sais pas à quoi je m'attendais comme réaction de la part de Zephÿr mais certainement pas à ce qu'il me fonce dessus. J'espérais le faire réagir et l'entendre m'affirmer sans douter qu'il faisait des progrès avec cet enfant. J'aurais voulu lire dans son regard qu'il ne craint pas d'échouer mais qu'il est fier du chemin parcouru. Je le provoque mais dans le seul but de le voir me prouver combien j'ai pu me tromper depuis le début. Je tente de le repousser et je cherche ma baguette mais pas suffisamment rapide pour la trouver ou pour même me demander si je l'ai prise avec moi ou pas. Je me retrouve au sol et je ne comprends pas comment ce gars peut être assez idiot pour tomber lui aussi. La nourriture a volé au sol comme si la passion l'avait emportée sur toute raison. Je pourrais continuer à le provoquer et lui demander s'il n'a pas pu résister à l'élan de passion. Mais j'ai conscience qu'il est plus que temps que je me calme si je ne veux pas que ça prenne des proportions pas possibles. Je suis raisonnable et je ressens que je dois maintenant désamorcer la situation avant qu'elle ne prenne une tournure encore plus désastreuse. L'entendre beugler comme une vache m'arrache pourtant un rire car je suis toujours en contrôle de mes propres émotions contrairement à cet idiot dont la couleur rouge des cheveux me laisse bien deviner à quel point la colère l'emporte sur tout le reste. Sa voix rauque, son souffle qui lui manque, je sais que j'ai visiblement dépassé les limites. Je sais que j'ai été bien trop loin. Je ne vais pas tenter de m'opposer à cette évidence. Mais si la violence qu'il dégage devrait m'effrayer, elle me force simplement à le prendre enfin au sérieux. « Tu ne joues plus ? Alors tu vas enfin arrêter de me voir comme une ennemie ? Je veux juste que tu m'ignores. J'essaie depuis des lustres que tu me prennes au sérieux et que tu cesses de me voir comme une ennemie. T'as peur d'accorder ta confiance Rosenberg ? » Je sais que je ne l'ai pas ménagé mais lui non plus ne m'a pas vraiment épargnée. J'ai pris de nombreux coups sans les rendre et avec lui, je n'ai jamais pu les tolérer. Mais si aucun de nous ne reconnais ses erreurs, jamais la situation ne pourra cesser de s'envenimer. Mais si les mots que je voudrais prononcer exprimeraient mon désir d'enterrer la hache de guerre, je finis par lui cracher au visage. « Lâche moi maintenant idiot. Sinon je te ferai regretter. Je ne serai pas ta victime. » Mais je le suis déjà d'une certaine manière car il m'a changée. Il fait ressortir le pire en moi, ma part d'ombre que je voudrais oublier. Il a su avoir assez d'impact sur moi pour que je ne sois plus totalement maître de qui je suis, de qui je deviens en sa présence.

Je le toise ne tentant même pas de me défaire de sa prise, espérant sans doute naïvement qu'il va me relâcher. Je suis fatiguée et il ne mérite pas que je passe mes nerfs sur lui car je me sens frustrée. Je ne devrais même pas m'attarder ici mais plutôt tenter de rejoindre son frère. Je me calme lentement alors que la colère laisse place à la lassitude. Mais quand j'entends quelqu'un entrer, la panique me gagne par chaque pore de ma peau. Je me refuse à être surprise dans pareille position par n'importe qui car je devine déjà les rumeurs qui ne manqueront pas de courir. Si c'est un autre professeur, je pourrai minimiser la casse mais si ce devait être un élève, ce serait le pire scénario. Je rougis rien qu'à l'idée de ce que l'on pourrait raconter sur ma dépravation. Je tente de me libérer aussi discrètement que possible. Mais quand mes yeux se posent sur lui, tout se fige dans mon univers. Mon souffle s'accélère très soudainement. Je ne suis plus que peur à l'idée de ce qu'il peut bien interpréter. Je secoue la tête mais je n'essaie même pas de repousser Zephÿr bien trop choquée. Son regard parle pour lui comme sa posture. Je devine son agitation et je peux entendre le fil de ses pensées qui créent des liens. Son ton me glace le sang. Mais rapidement, je ressens une colère mêlée à une certaine déception. Cela me blesse qu'après tout ce que l'on a partagé, ce lien qui nous lie, il puisse simplement imaginé pareille chose. Je suis soudain tendue comme un arc alors que l'incrédulité se mêle à la peur dans mon regard. « Quoi ? C'est vraiment ce que tu crois ? » Il me prend vraiment pour une salope qui coucherait avec son frère là sur le carrelage de la cuisine, où quiconque pourrait nous voir ? Il pense vraiment que c'est mon genre de me donner en spectacle ? De le trahir de cette manière. Il y a une pointe de colère et de reproches quand je reprends finalement la parole. « Non mais j'hallucine. Comme si j'allais avec coucher avec ça. Les apparences sont trompeuses et ce n'est pas du tout ce que tu crois ! » Mais ma voix tremble sous l'effet de la peur qu'il ne me croie pas. Je redoute qu'aveuglé, il ne parvienne pas à simplement me faire confiance alors que ça commençait à peine à aller mieux entre nous. La confiance est encore fragile. J'ai sincèrement besoin qu'il me croie et de dissiper le malentendu. Je lance un regard désespéré à celui qui n'a pourtant aucune raison de m'aider après tout ce qui s'est passé. « Dis lui toi que ce n'est pas cela du tout ? Dis le s'il te plaît et lâche moi. Maintenant. » Je tente de me détacher pour me relever. J'ai besoin de m'approcher de lui, de Johannes pour plonger mon regard dans le sien et qu'il comprenne que ce n'est rien de tel.
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Zephÿr Rosenberg
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Le souffle haletant, Zephÿr serre le col d'Alexis avec une force qu'il ne maîtrise plus depuis bien longtemps. Elle le rend dingue, elle lui fait perdre ses moyens comme personne n'y arrive. Elle a balancé la phrase de trop, celle qui a touché le garde-chasse en plein fouet. Sa mère. Comment peut-elle savoir, comment ? Puis, la plus grande des questions qu'il se pose, comment a-t-elle pu oser lui cracher ça à la figure ? Oui, il est touché. Il a été touché de manière brutale, se rappelant, que oui, elle n'est plus là. Se rappelant qu'il le vit mal, au fond. Pourtant, toutes ces années, il est loin, très loin d'avoir porté ses parents dans son coeur. Il ne le peut pas, pas après ce qu'ils ont pu faire, et encore moins depuis qu'il a appris que Ludwig n'est pas son véritable frère. Il est mitigé, mitigé entre ses sentiments contraires. Putain, cette famille va vraiment le rendre dingue au final. Abberline a fait une erreur, mais d'un côté, elle ne pouvait pas savoir son décès. Il n'en avait parlé à personne, pas même à Ludwig, même s'il s'était plusieurs fois dit qu'il serait préférable de le faire. Il a autant le droit que lui de savoir, mais il n'a pas eu le courage de prendre les devants pour lui annoncer une telle chose. Il finirait bien par l'apprendre, d'une manière ou d'une autre. Il espère juste qu'il sera loin d'ici quand ça arrivera. Zephÿr serre les dents quand il entend Alexis rire. Il ose à peine imaginer la situation s'il lui fout un coup de poing. Il serait sans doute viré. Sans doute. Il n'est plus lui-même. « Tu ne joues plus ? Alors tu vas enfin arrêter de me voir comme une ennemie ? Je veux juste que tu m'ignores. J'essaie depuis des lustres que tu me prennes au sérieux et que tu cesses de me voir comme une ennemie. T'as peur d'accorder ta confiance Rosenberg ? » La prendre au sérieux. Est-ce qu'il l'a vraiment déjà fait ? Non. Certainement pas. Parce qu'elle n'a jamais voulu comprendre les raisons de pourquoi on a menti à cet enfant, parce qu'elle n'a pas fait l'effort de fermer sa bouche quand les choses ont été décidées et parce qu'encore maintenant, il n'arrive pas à la voir comme quelqu'un de confiance. Bien sûr qu'il a peur d'accorder sa confiance, bordel. Comment il pourrait ne pas avoir peur ? Toutes ces années à jouer l'agent-double n'ont rien arrangé, l'enfonçant dans ses doutes et dans sa méfiance. Il ne peut pas, il ne peut plus accorder sa confiance à n'importe qui. Elle est n'importe qui.

« Lâche moi maintenant idiot. Sinon je te ferai regretter. Je ne serai pas ta victime. » Il resserre un peu plus sa poigne, cette colère incontrôlable le submergeant toujours. Il est censé se contenir, il doit le faire, mais c'est tellement dur de résister à cette envie de l'envoyer valser encore plus loin, sans se retenir une seule seconde. « Je vais noter ta menace dans un coin de ma tête. » Il a du mal à parler. Ses joues sont rouges, ses nefs à vifs. Zephÿr ne fait pas attention aux pas qui se font entendre dans la pièce. Il n'y prête attention que lorsqu'ils s'arrêtent. Il regarde Alexis et son regard apeuré, paniqué. Le col de la professeure toujours entre ses doigts, il tourne la tête et il retient un « oh » de surprise en voyant son frère. Non mais sérieusement, c'est la soirée des emmerdes ou quoi ? Son regard est froid, mauvais. « J'espère que je ne vous dérange pas. Ce serait dommage. Ne vous arrêtez pas pour moi, je m'en voudrais de vous retenir. » Ok, message reçu, les voir tous les deux comme ça c'est loin de lui plaire. Zephÿr en a royalement rien à foutre, et commence à s'agacer quand il sent Abberline bouger. « Quoi ? C'est vraiment ce que tu crois ? » Le garde-chasse reste un long moment silencieux, analysant la situation. Il a un peu de mal à comprendre ce qu'il se passe. « Non mais j'hallucine. Comme si j'allais avec coucher avec ça. Les apparences sont trompeuses et ce n'est pas du tout ce que tu crois ! » Le métamorphomage est à deux doigts de faire la moue. Avec ça. Sérieusement. Concrètement, il pourrait lui retourner la même chose. Il n'a jamais été attirée par elle et ne le sera jamais. Là, la situation l'amuse un peu. Il commence à assimiler les pièces du puzzle. Putain, il y a un truc. « Dis lui toi que ce n'est pas cela du tout ? Dis le s'il te plaît et lâche moi. Maintenant. » Alexis le regarde, tentant de se détacher de sa prise. Est-ce qu'il n'a pas envie de profiter de la situation ? Bien sûr que si. Zephÿr lâche Alexis, frotte ses vêtements comme s'ils étaient poussiéreux et regarde son frère. « Elle fait l'offusquée mais elle sait très bien ce qu'il s'est passé. Il se retourne vers Alexis, l'air abasourdi. « Franchement, j'aurais honte à ta place. Faire ça, avec moi. Dans la cuisine en plus ! » Ses cheveux ont pris une couleur plus claire, il s'amuse un peu, bien qu'encore sur les nerfs. Cela s'entend à sa voix. Il ne peut pas s'empêcher de se montrer exécrable, là, tout de suite. Il passe à côté de Ludwig et chuchote. « Va falloir aller vérifier, j'crois que j'ai laissé deux, trois traces de mon passage. » Sourire en coin, mauvais. Bon sang. Il a pourtant dit, quelques minutes plus tôt, qu'il ne jouait plus. Visiblement, il a menti. Juste un peu.
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Il est de ceux qui n'utilisent la violence physique qu'en dernier recours. De ceux pour qui la magie leur vient plus rapidement que les poings. De ceux qui, dans la majorité des cas, prennent le temps de réfléchir avant d'agir. D'analyser la situation avant de faire, de dire quoi que ce soit. Parce que l'erreur n'est pas permise, pas face à une bête qui peut vous broyer la cage thoracique avec un simple coup de patte. Pas face à une créature qui peut vous faire subir une mort lente et douloureuse, contre laquelle vous ne pourrez rien faire. Plus qu'un comportement naturel, c'était une véritable question de survie. Johannes, il est de ceux qui pensent plus qu'ils ne parlent, de ceux qui observent plus qu'ils ne réagissent. Pourtant, ce soir, ses réflexes, ses méthodes, sa manière d'être, tout ça passe par la fenêtre en moins de temps qu'il ne lui en faut pour cligner des yeux. Il se retrouve aussi venimeux, aussi prompt à agir quand les choses ne tournent pas comme il le souhaite que près de vingt ans plus tôt. Il est là, à détailler le regard paniqué d'Alexis, qui ne fait que le conforter dans son idée qu'il a interrompu quelque chose qu'il aurait souhaité ne jamais voir. Il est là, à observer l'expression surprise mais loin d'être affolée de son frère, et c'est comme un interrupteur sur lequel on appuie : ses ongles viennent se planter dans la paume de sa main, ses dents viennent mordre l'intérieur de sa joue, laissant le goût du fer se faire puissant contre sa langue. Quoi ? C'est vraiment ce que tu crois ? Sa colère, il la sent, mais il la trouve illégitime. Il est le seul à avoir le droit d'être dans cet état. Quand il la trouve étalée sur le sol de la cuisine sous le corps de son propre frère, il est le seul à pouvoir bouillir de rage. Non mais j'hallucine. Comme si j'allais avec coucher avec ça. Les apparences sont trompeuses et ce n'est pas du tout ce que tu crois ! Ses mots sont censés l'aider, sont censés la sortir de cette position, mais ils ne font qu'empirer les choses. Les apparences sont toujours trompeuses. Ce n'est jamais ce qu'on peut croire que c'est. En attendant, elle se défend, mais ce que lui retient, analysant les parties qui l'intéressent, c'est que plutôt que d'annoncer qu'elle n'irait coucher avec personne d'autre que lui, elle préfère s'assurer qu'ils sachent qu'elle ne coucherait pas avec Zephÿr. Juste Zephÿr. Ça le met hors de lui.

Dis lui toi que ce n'est pas cela du tout ? Dis le s'il te plaît et lâche moi. Maintenant. Le garde-chasse obéit, allant jusqu'à se relever. L'aîné attend, avec le peu de patience qu'il a sur l'instant, avec l'envie d'aboyer un ordre pour qu'il réponde. Il se fait violence, et plus il se retient, plus sa colère gonfle dans sa poitrine. Elle fait l'offusquée mais elle sait très bien ce qu'il s'est passé. Un court instant, il ne voit qu'un voile noir passer devant ses yeux. L'huile est rajoutée sur le feu et ce feu, bon sang qu'il prend bien. Bon sang qu'il dévore. Ses jointures sont blanches, ses mâchoires lui feraient presque mal. Sa peau rougit, de rage. Franchement, j'aurais honte à ta place. Faire ça, avec moi. Dans la cuisine en plus ! Il faudrait qu'il soit idiot, pour ne pas remarquer que Zephÿr prend du plaisir dans tout ça, avec chaque nouveau mot qui franchit ses lèvres. Obnubilé par sa colère, il ne réalise en revanche pas que son cadet joue ses cartes sans même avoir réellement conscience de l'impact qu'il peut avoir, ignorant tout de la situation entre le concierge et la professeure d'étude des runes. Pour lui, tout est volontaire, tout est calculé. Zephÿr arrive à le sortir de ses gongs, et à ses yeux, c'est toujours en connaissance totale de cause.

Va falloir aller vérifier, j'crois que j'ai laissé deux, trois traces de mon passage. Il sent la chaleur de son corps juste à côté de lui. Ses chuchotements, ça lui file un frisson dans le dos, pas l'un de ceux dus au froid ou à la peur. Ça lui serre les tripes. Il tourne la tête, lentement, pour voir l'expression de son frère, mais à l'instant même où ses yeux se posent sur ce sourire qui danse sur ses lèvres, quelque chose se rompt subitement. Sa patience, envolée. Son contrôle aussi. Ses doigts viennent attraper le col du garde-chasse et moins d'une poignée de secondes plus tard, Zephÿr finit avec des pommeaux de placard dans le dos sans le moindre ménagement, ses pieds ne touchant plus le sol. Quelque chose craque, une tasse roule et vient se briser sur le sol. Ça t'amuse, pas vrai ?* Il boue. Complètement. Ça te plait, tout ça ? T'as pas pu t'empêcher de foutre la merde ? T'aime le conflit à ce point ?* Il y a du poison, dans sa voix. Il y a du meurtre, dans ses yeux. Il est concentré sur son cadet, parce qu'il n'a pas la moindre idée de ce qu'il risque de faire en la regardant elle. Une chose à la fois. Un traître à la fois. Espèce de sous-merde.* Peu à peu, il retombe dans cette version de lui qui a disparu, qui est censée avoir disparu depuis longtemps, bien longtemps. Ses insultes, il les siffle presque entre ses dents. J'aurais dû me douter qu'à force de fréquenter des trous du cul, tu finirais par en devenir un toi-même.*



* En allemand dans le texte.


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Johannes & Zephyr & Alexis
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La supplique qui perce dans ma voix alors que je m’adresse à Zephÿr avec l’espoir qu’il n’envenime pas la situation me surprend moi-même. Je me sens terriblement naïve en cet instant précis. Je ne lui ai jamais fait de cadeau alors pourquoi lui m’en ferait-il ? Peut-être parce que malgré toutes mes menaces, jamais je ne les ai mises à exécution en allant parler à cet enfant. J’ai gardé la sombre vérité pour moi malgré l’envie persistante de tout dévoiler enfin. Je veux croire que même si son cœur est sombre, il ne voudra pas réellement blesser son frère. Mais je me demande pendant une seconde s’il aura simplement compris ce qui se passe réellement. Je doute qu’il n’ait jamais eu connaissance du lien qui a existé un jour entre Johannes et moi. Mais jamais, depuis le peu de temps que l’allemand et moi nous sommes réconciliés, je n’ai abordé la question de son frère. Je n’ai pas la moindre idée de l’état actuel de leur relation. Je ne sais pas s’ils se parlent même tout simplement ou si les vieilles rancœurs dominent leurs échanges. Mais même si une forme de paix devait s’être instaurée, je comprends rapidement l’ignorance dans laquelle est maintenue le métamorphage. Quand il ouvre finalement sa grande gueule, j’acquiers soudainement la certitude qu’il n’a pas de cœur. Il est impossible qu’il n’ait pas compris la détresse qui me noue maintenant la gorge. Je n’arrive pas à réaliser et à réellement assimiler cette réalité qui me dépasse. Je songe un instant cracher au visage de Zephÿr tant je suis dégoûtée mais je me force à reprendre le contrôle de mes propres pensées et à calmer la colère qui bouillonne en moi. Mais quand enfin je retrouve la liberté de mes mouvements, je me relève rapidement. Je fixe celui que j’aime le suppliant lui du regard de ne pas écouter ce que l’ordure ose proférer comme mensonges. Je serre les poings alors qu’un grognement franchit mes lèvres. Je ne peux me retenir de siffler entre mes lèvres. « Salaud » . Mais un simple regard vers Johan me permet de comprendre qu’il le croit sans même sembler en douter. Je voudrais le secouer pour lui dire d’ouvrir les yeux sur les manœuvres de son frère qui semble prêt à tout pour le blesser. J’ai peur que peu importe ce que je pourrais dire, il s’est déjà fait sa propre opinion sur la question. Quand il se tourne vers moi, je ne sais pas où je trouve suffisamment de calme pour ne pas lui sauter à la gorge malgré l’envie. Je voudrais lui faire ravaler ses paroles et lui faire bouffer sa langue. Je ne saurais dire avec certitude contre lequel je suis le plus en colère. Je ne m’attendais à rien de de bien de la part du premier mais du second j’espérais qu’il ne soit pas aussi idiot que son frère. Je me demande où se cache l’homme réfléchi que j’avais l’habitude de connaître. Je croyais qu’avant de me condamner, il me laisserait m’expliquer.
« Ta gueule toi. Tu ne racontes que des conneries. Enlève ce que tu viens de dire. » Je n’ose pas le menacer. Je n’ose pas balancer la véritable raison de cette scène. J’ai promis de garder le secret et il me pèse bien plus qu’il ne l’a jamais fait avant. Je ne peux pas car j’ai un putin de sens moral. Je racle mes ongles sur mes paumes de main sous la nervosité. Je ressens la petite piqure de douleur mais elle me rappelle que perdre le contrôle ne me ferait que paraître plus coupable. « T’es qu’un menteur. Avoue-le. » Mais à quoi bon lutter, son plaisir se lit bien trop sur ses traits. Zephÿr aura bientôt quitté la pièce alors je pourrais essayer de raisonner cette tête de con et espérer qu’il me croie moi. Je réunis dans ma tête mes arguments pour plaider ma cause. Tout me semble brouillon alors que j’ai l’esprit confus. J’ai peur comme jamais auparavant car notre relation est encore si fragile. Je ne peux réellement pas envisagée ma vie sans lui. Je ne peux pas supporter l’idée de le perdre à nouveau. Il n’y a sans doute pas pire moment alors que parfois je sens qu’encore il se méfie redoutant que je ne l’abandonne du jour au lendemain sans un mot d’explications à nouveau. Il m’est plus vital que l’air ambiant mais me croira-t-il si je l’affirme. Mais quand je le vois perdre patience, je réalise que l’autre n’a pu s’empêcher de rajouter de l’huile sur le feu. Je songe les laisser s’entretuer alors que clairement Johan a le dessus. Je reste sur place saisissant quelques mots comme « merde » ou « trous du cul » mais je ne comprends pas tout. Mais je finis par avoir un sursaut de conscience. Il pourrait très bien le tuer sous la colère, enfin pas à ce point mais cela pourrait très bien lui couter sa place ou lui attirer des problèmes puis c’est quand même son frère. « Johannes arrête. Il ne mérite pas autant d’intérêt. » Je ne m’inquiète pas pour le métamorphage mais pour l’homme que j’aime alors je m’avance rapidement pour venir poser mes mains sur le bras de Johan tentant de le faire lâcher prise. « Laisse-le. Ça n’apportera rien. Tout est faut. C’est un malentendu. Il n’est pas si mauvais que cela. Relâche le maintenant Johan, je t’en supplie. » Je ne comprends pas pourquoi j’éprouve ce besoin de défendre le plus monstrueux dans cette pièce, de minimiser ses actions. Je le déteste c’est un fait avéré mais je ne veux pas causer cette dispute entre eux, cette cassure qui n’apporterait rien de bon. Je sais que dans le fond, il l’a toujours aimé. Il est de sa famille. « Et tu tiens à lui donc laisse le juste tranquille, ça n’en vaut pas la peine. » Putin de droiture qui me rendra sans doute plus coupable encore à ses yeux mais c’est une partie de moi et si je me perds moi-même à cause de Zephÿr alors il aura vraiment gagné.
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Zephÿr Rosenberg
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Il a maintes fois dépassé les bornes. Maintes fois, beaucoup trop de fois pour que lui même se souvienne de toutes. Là, il sait qu'il abuse, mais pas comme il le pense. Il n'a aucune idée de leur relation, il s'imagine des choses maintenant qu'il a vu la réaction de Ludwig en les voyant tous les deux sur le sol, mais il est loin, très loin de la vérité. Il ne peut pas se vanter de savoir les détails. Une personne censée se serait abstenue de faire le moindre commentaire, mais bien trop amusé par cette situation complètement irréaliste, il n'a pas réfléchi et à foncé dans le tas. Évidemment, tout ça sans prendre en compte une seule seconde des conséquences et de l'état d'Alexis, bien que ce soit loin d'être son problème, au fond. Alors, il n'a pas hésité une seule seconde à confirmer ce que la professeure réfutait, alors qu'elle lui avait demandé d'appuyer ce qu'elle disait. Elle pensait donc, qu'après leur altercation, il allait résister à la tentation de rajouter une couche, une énième couche, pour l'enfoncer un peu plus ? C'est vache, c'est dégueulasse. Zephÿr n'a pas pu empêcher ce vieux sourire, ce mauvais sourire qui exprime beaucoup trop de choses pour laisser indifférent, surtout quand il vient de confirmer qu'il a éventuellement couché avec Alexis. Il ignore dans quoi il s'est lancé en balançant ces simples mots qui pourtant, vont faire réagir. Son frère attrape son col à une vitesse dingue, sans que le garde-chasse ne puisse réagir, et il n'hésite pas une seule seconde à le foutre violemment contre les placards, avec une force pour laquelle Zephÿr était loin d'être préparé. Il ne peut retenir un gémissement en sentant les pommeaux des placards dans son dos, placés douloureusement sur les pires endroits possible. Il jette un coup d'oeil à la tasse brisée sur le sol, avant de regarder son frère. « Ça t'amuse, pas vrai ? » Quand il l'entend parler leur langue maternelle, Zephÿr se peut s'empêcher de lui lancer un regard franchement étonné. Est-ce vraiment nécessaire ? Il peine à se souvenir la dernière fois qu'il a eu une conversation en Allemand. « Ça te plait, tout ça ? T'as pas pu t'empêcher de foutre la merde ? T'aime le conflit à ce point ? » Le ton de sa voix est inhabituel. Du moins, il est différent des autres fois où ils sont parlé, si parlé était possible entre eux. Le garde-chasse pose les mains sur celles du concierge, tentant de desserrer sa poigne. « Espèce de sous-merde. » Il grimace en entendant l'insulte, presque blessé alors qu'il a reçu bien pire, mais venant de son frère, c'est tout de même différent. Il comprend qu'il a largement dépassé les bornes, qu'il a été trop loin. « J'aurais dû me douter qu'à force de fréquenter des trous du cul, tu finirais par en devenir un toi-même. » Le métamorphomage fronce les sourcils en l'écoutant lui balancer sa rage. Est-ce qu'il le pense vraiment ? Non pas que ça l'importe - au fond, ça l'importe -, mais merde, est-ce que ça va le suivre toute sa vie ? Est-ce qu'il va, un jour, se remettre de cette foutue marque, alors qu'il ne lui a pas menti sur les raisons de sa présence sur son bras ?

« Johannes arrête. Il ne mérite pas autant d’intérêt. » Zephÿr lance un regard à Alexis, qui s'est relevée. Elle s'approche des deux Allemands et le garde-chasse regarde ses moindres faits et gestes. « Laisse-le. Ça n’apportera rien. Tout est faut. C’est un malentendu. Il n’est pas si mauvais que cela. Relâche le maintenant Johan, je t’en supplie. » Il n'est pas si mauvais que cela. Zephÿr esquisse un vieux sourire en entendant ses mots. Ce n'est pas elle qui a balancé, il y a à peine quelques minutes qu'il était horrible et violent ? Pourquoi est-ce qu'elle le défend, concrètement ? Elle n'a aucune raison de le défendre, aucune, surtout après ce qu'il vient de faire. Il tente de bouger, impossible. Il grimace en sentant de nouveau les pommeaux qui s'enfoncent dans son dos. « Et tu tiens à lui donc laisse le juste tranquille, ça n’en vaut pas la peine. » Bon, là, très franchement, le métamorphomage en doute un peu. Il ignore si son frère est capable d'aller plus loin encore, mais la rage qui se lit dans ses yeux fait qu'il se pose la question. « Lâche-moi. » Il le fixe, le plus sérieusement possible. Ce n'est plus trop le moment de rire. « Je ne pensais pas dire ça un jour mais écoute ce qu'elle dit et putain, lâche-moi. » Il commence vraiment à avoir putain de mal au dos, puis le fait qu'il le tienne comme ça, avec force, n'arrange rien. « Si tu tiens à moi, comme elle dit si bien... » Il lance un regard à Alexis, avant de reprendre. « Au fond, t'as pas changé. » Cette référence au passé. Zephÿr repart sur sa lancée, il parle trop, alors que deux secondes avant, il demande qu'on le lâche. Il fait un geste de la tête vers Alexis. « Tu penses vraiment être au courant de toutes mes fréquentations ? Tu peux lui demander. Elle ne sait plus que tu ne le penses. » Sa voix est étrangement calme, sans doute dû au fait qu'il aie été si facilement plaqué contre les placards. Le fait qu'Alexis ne comprenne pas, enfin il le pense, ce qui est dit est un super avantage pour lui. Ce n'est pas forcément une bonne idée, mais il peut balancer ce qu'il veut sur elle. Là, ce n'est pas vraiment le meilleur moment. Alors, il se contente de tenter de se dégager, lâchant deux, trois gémissements qu'il ne peut empêcher, vu sa posture. Zephÿr a beau dire ce qu'il veut, il l'a mérité.

Les phrases en italiques sont en Allemand.
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Johannes L. Rosenberg
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Johannes L. Rosenberg
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Waiting for the end

ft. alexis m. abberline & zephÿr rosenberg


Johan sent ses doigts venir se glisser autour de ses mains, venir tenter de les déloger, pour qu'il le relâche, pour qu'il puisse enfin reposer le pied par terre, mais ça ne fait que le pousser à resserrer sa prise. Il ne le laissera pas partir. Pas comme ça, pas aussi facilement. Il faudrait qu'il décède, là, sur l'instant, pour que Zephÿr puisse quitter la pièce dans les minutes qui suivent. Il a beau ne visiblement pas apprécier ce qu'il entend, tant pis pour lui. Lui n'a pas apprécié ce qu'il a vu, et ils sont pourtant loin d'être à égalité. Johannes arrête. Il ne mérite pas autant d’intérêt. Ses paumes contre la peau de son bras sont comme une brûlure et il lui faut une certaine force pour s'empêcher de la repousser d'un bref et sec geste d'épaule. Il tourne à peine la tête vers Alexis, dents serrées. Elle a sûrement raison, oui. Zephÿr ne mérite pas qu'il s'attarde sur lui, à coup sûr. Mais là, il a besoin de déverser sa colère, sa bile. Et il n'ira pas non plus lui dire qu'elle a raison. Tout son corps semble se révulser à l'idée qu'il lâche son cadet parce qu'elle le lui a demandé. Laisse-le. Ça n’apportera rien. Tout est faux. C’est un malentendu. Un malentendu, allons bon. Il aimerait bien savoir ce qu'elle a comme excuse pour tout ça, mis à part son « ce n'est pas ce qu'il croit ». Elle nie, encore et encore, mais rien de plus. Il n’est pas si mauvais que cela. Relâche le maintenant Johan, je t’en supplie. Pas si mauvais ? Qu'est-ce qu'elle peut bien savoir de lui, pour sortir un tel truc ? Le sourire de Zephÿr n'aide en rien, et il commence à se dire qu'il lui manque beaucoup d'informations, beaucoup trop à son goût. Ces deux-là se connaissent. Plus qu'il ne le croyait. Et d'un côté, juste parce qu'il ne les a jamais vu parler ne veut pas dire qu'ils ne se fréquentent pas, peu importe comment. Il n'aime pas ça. Pas du tout. Le garde-chasse tente de se défaire de sa prise, mais Johannes le repousse dans les placards, pour l'en dissuader, pour se défouler aussi, un peu. Et tu tiens à lui donc laisse le juste tranquille, ça n’en vaut pas la peine. Les mots lui arrachent un souffle moqueur. Dans le fond, là encore, elle a raison. Mais le lui faire admettre est une toute autre histoire, surtout là, maintenant, alors qu'il n'a qu'une envie, c'est de s'assurer qu'il ne se relèvera pas à l'instant où il le lâchera sur le sol, peu importe comment il s'y prendra.

Lâche-moi.* Il a l'air totalement sérieux. Est-ce qu'il croit, est-ce qu'il espère vraiment que ça marchera ? Que ça suffira ? Que d'un coup d'un seul,  il haussera les épaules et le laissera filer parce qu'il a demandé ? Ridicule. Je ne pensais pas dire ça un jour mais écoute ce qu'elle dit et putain, lâche-moi.* Les voir du même côté tous les deux, ça l'insupporte. Il ne peut s'empêcher de voir ça comme un argument de plus en faveur de ce qui lui passe par la tête, de cette idée qu'il s'est faite subitement, trop subitement. Il ne pense plus rationnellement. Si tu tiens à moi, comme elle dit si bien...* Il grognerait presque à l'instant où son frère pose son regard sur l'Anglaise, avec l'envie de le secouer pour qu'il le fixe de nouveau. Jalousie. Au fond, t'as pas changé.* Il appuie là où ça fait mal, l'enfoiré. Il a trouvé cette plaie ouverte, sous ses yeux, à la vue de tous même, et remue le couteau qui n'était pas censé s'y trouver. Là, le concierge agit exactement comme il aurait pu le faire tant d'années auparavant. Usant, abusant presque des insultes, l'attaque considérée comme la meilleure des défenses. Il est blessé, alors il blesse. Il doit blesser. Va te faire foutre.* Tu penses vraiment être au courant de toutes mes fréquentations ? Tu peux lui demander. Elle en sait plus que tu ne le penses.* Et c'est le retour de cette vague de colère qui déferle sur lui, aveuglante, dévorante. Tiens donc ? Raconte-moi comme elle et toi, vous vous connaissez bien ! Je t'écoute, vraiment !* Il ne l'écoute pas. Il ne veut pas savoir. Il en crève d'envie. Il en crève tout court. Son ton est toujours aussi glacé, aussi coupant. On sentirait presque une pointe de sarcasme enterrée sous tout ça, mais la menace est de toute façon claire. Si tu crois que c'est mon affection pour toi qui me poussera à te lâcher, alors attends toi à rester comme ça un putain de bon moment.* Il est malhonnête avec lui-même. Ça n'a pas d'importance.

L'aîné fini par tourner doucement, lentement la tête vers Alexis, son regard détaillant chacun de ses traits tirés par la détresse. Il n'arrive pas à détacher son esprit de ses mains qui le touchent, n'arrive pas à la mettre de côté plus longtemps. Il aurait sûrement mieux valu. Alors comme ça, il parait que t'en sais pas mal sur ses fréquentations ? Ca fait longtemps que vous vous connaissez ? Depuis la réouverture de cette école ? Avant ? Quatre ans, peut-être ? Ses sous-entendus sont plus que clairs, et en temps normal, il aurait compris son ridicule. En spectateur, il aurait clairement vu le problème. Mais il est complètement dans le noir, motivé par ses peurs, ses angoisses et la stupidité qui en découle. Il voulait attendre. Il lui avait promis d'attendre. Mais l'idée qu'elle ait pu cesser tout contact avec lui parce qu'elle avait rencontré son frère, cette idée qui s'est fait son chemin, il ne la supporte pas. Il ne peut pas.



* En allemand dans le texte.


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Johannes & Zephyr & Alexis
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Mon souffle trahit le trouble qui m’agite alors que je me sens désemparée, incapable de trouver les mots, ces mots qui pourront venir calmer les doutes que je sens naître en lui. Je n’arrive pas à faire le tri dans toutes les émotions qui me traversent en cet instant précis alors que la peur, la tristesse, la colère, la haine et l’amour forment un mélange assez détonnant. Je n’en reviens pas que Johannes puisse croire une seule seconde que je pourrais le tromper avec son propre frère. Mais lentement, je me raisonne comprenant combien les apparences pouvaient être trompeuses et laisser sous-entendre que son cadet et moi étions très proches. Mais si je devine ses raisons, je me rends compte que je me suis leurrée en pensant que notre relation reprenait vie, retrouvait sa flamme d’antan. Je croyais que nous avions progressé et choisi d’avancer mais je m’étais tellement trompée. Je ressens un certain désespoir me demandant si ce serait toujours ainsi. Je devrais le laisser refaire le portrait de son frère. Ce dernier le mérite tellement et cela m’apporterait une certaine forme de satisfaction. Mais justement parce que j’aime Johan, je refuse qu’il blesse son frère sous un malentendu et ne risque de le regretter plus tard. Je ne veux pas le laisser dominer par la rage quand cet idiot semble prendre plaisir à rajouter de l’huile sur le feu comme s’il cherchait à mourir. Je voudrais le gifle et le forcer à se réveiller une fois pour toute. Au lieu de le laisser recevoir la leçon qu’il mérite pourtant, je le défends essayant de raisonner l’homme que j’aime même s’il se comporte comme un con. Je me rends compte que mon toucher ne l’apaise nullement et mon cœur se déchire un peu plus comme tenter de se briser en deux. J’essaie d’ignorer ce que je peux ressentir comme dégoût pour le métamorphage concentrant toute mon attention sur le seul qui compte à mes yeux. Je ne comprends pas tout ce qui se dit. Je n’arrive pas à tout suivre mais je comprends suffisamment pour me tourner vers celui qui est dans la pire position. Je le foudroie du regard me demandant ce qui peut bien l’amuser à jouer autant la provocation. « Bordel Zephÿr, tais-toi. Ferme la maintenant. » J’essaie de calmer Johannes et lui semble chercher tout le contraire. Je me suis déjà demandée par le passé s’il avait toute sa tête mais au fond, je dois me rendre à l’évidence qu’il est complètement dégénéré. « Tu aimes vraiment cela souffrir dans le fond. Je suis pas une de tes prétendues fréquentations, t'es vraiment tordu. » Je dois vraiment me contrôler pour ne pas venir appuyer un peu plus en espérant que la douleur lui fasse enfin fermer sa grande gueule. Mais au contraire, je reste là face à lui terriblement calme en apparence.

Il me fout dans la merde très probablement et même dans cette situation, il ne peut cesser de m'attaquer. Il continuer d'attiser la colère de Johannes en sous-entendant encore des choses sur lui et moi. Je voudrais le gifler mais je me contente de serrer le poing venant me mordre la lèvre pour ne pas juste les planter là en les traiter de sombres idiots. Les hommes sont vraiment guidés par ce qu'ils ont entre les jambes qu'ils ne prennent plus la peine de réfléchir quand leur virilité est en cause. Je sens mes certitudes sur notre avenir ensemble vaciller alors que je me demande s'il va simplement me croire ou pas. Puis quand je croise son regard, je me sens blêmir. J'y lis froideur et colère. Ça me saisit à la gorge et je finis par le relâcher. Sa voix, je ne la reconnais pas et elle n'a rien de rassurant en cet instant précis. Je reste néanmoins surprise par sa question et avec tout l'espoir qui soudain gagne mon cœur, j'y voix une chance de lui offrir ma vérité, LA vérité. Sans doute que si je n'étais pas aussi aveuglée par amour pour lui, j'aurais perçu cette dose de sarcasme mais surtout les insinuations qu'il profère. Avec toute ma sincérité, je finis par lui répondre consciente que cela pourrait me desservir. « Je le connais c'est vrai mais juste vaguement. Je sais quelques trucs sur ses fréquentations. Je... je sais que j'aurais dû en parler mais juste c'était pas important. Il y avait plus essentiel. Je crois que ça fait un petit temps la première rencontre. Quatre ans peut-être oui... plus ou moins, je ne sais plus. » Cela n'était pas important mais je sais que ça a concordé avec mon entrée dans l'Ordre donc cela doit faire plus ou moins aussi longtemps. Zephÿr lui-a-t-il parlé de son double jeu et il a fait le lien ? Ou est-ce un hasard ? Je ne comprends pas vraiment en quoi ça peut lui importer mais quand je le vois devenir livide, soudain, le déclic se fait. Je réalise ce qu'il vient d'insinuer. Je tombe de haut le regardant incrédule. Je suis vraiment trop naïve. Mon souffle se fait plus court alors que je panique doucement. Mais je finis par dire froidement, sous l'effet d'une colère froide alors qu'il vient de profondément me blesser. « Idiot.* » Je n'en reviens pas. Je suis terriblement déçue et je voudrais qu'il comprenne combien il est ridicule. Je voudrais le secouer mais ma main se tend avec tristesse comme pour caresser sa joue mais finalement c'est le bruit de la gifle qui résonne. « Alors t'es vraiment aussi con que tu crois tout comprendre en un coup d’œil en oubliant de penser tout simplement. Je sais pas lequel de vous deux est pire. Mais ouais t'as raison, je le connais depuis un bout de temps. On a eu l'occasion d'être assez intimes bien évidemment. » Mes mots sont emplis de sarcasme mais pourquoi devrais-je me justifier alors qu'il m'a condamnée d'avance. Tant qu'à passer pour une salope à ses yeux, autant lui donner des détails. « C'était sans doute une expérience très intense avec lui. » Intense, au fond oui les choses le sont entre Zephÿr et moi mais pour de toute autre raison. Je ne mens pas vraiment mais je transforme la vérité légèrement pour le laisser penser ce qu'il veut. Je suis aveuglée alors que l'idée de ce qu'il croit me rend malade. Je finis par tourner ma tête vers le plus jeune des deux alors que ça me fend bien trop le coeur de fixer Johan. « Tu es content de toi ? »
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Zephÿr Rosenberg
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Zephÿr est dans la pire des postures, la pire à ses yeux. Seul "contre" deux, n'importe qui de sensé fermerait sa bouche et laisserait la situation se calmer. Pourtant, il continue de l'ouvrir, il continue de gaspiller sa salive pour des futilités et pour empirer les choses. Il le sait, et malgré lui, certaines choses l'amusent. La situation entre Ludwig et Alexis est un bel exemple. Le métamorphomage commence à comprendre les choses, petit à petit. En même temps, il faudrait être vraiment con pour ne pas se rendre compte qu'il y a une histoire entre ces deux-là. Les choses n'auraient, sinon, jamais dégénéré ainsi. Il a mis un certain temps à le comprendre, observant les deux personnes en face de lui et leurs réactions. Ok, donc ils ont une relation, ou en ont eu une dans le passé. Sympa. Bon, dans le passé, peut-être que son frère aurait réagit autrement. Là, les choses ont l'air d'être bien posées. Intéressant. Enfin, au fond, il s'en fiche complètement. Son frère fait bien ce qu'il veut de ses relations, mais bon, il a fallu qu'il choisisse la mauvaise personne et que pile poil, il tombe sur Zephÿr et Alexis en pleine altercation. Quel superbe timing. Il grimace alors que Ludwig resserre sa poigne à mesure qu'il parle. Il ignore l'insulte balancée, il souffle en pensant à la douleur qui lui prend le dos, lentement. « Tiens donc ? Raconte-moi comme elle et toi, vous vous connaissez bien ! Je t'écoute, vraiment ! » Cela fait des années que Zephÿr ne l'a pas vu comme ça. Ils se sont hurlé dessus, ils ont bien failli se tuer dans la Forêt Interdite, mais il ne l'a jamais revu dans une telle colère. Elle se lit dans ses yeux, elle s'entend dans sa voix. Les choses ont vraiment dérapé, et peut-être que s'il avait fermé sa gueule, il ne serait pas là, tenu comme un con contre les placards et leurs pommeaux s'enfonçant un peu plus dans son dos à chaque fois qu'il ouvre la bouche. « Si tu crois que c'est mon affection pour toi qui me poussera à te lâcher, alors attends toi à rester comme ça un putain de bon moment. » Zephÿr serre les dents, un poil blessé au fond, mais a-t-il vraiment le droit de se sentir ainsi, après tout ce qu'il a pu lui dire il y a quelques minutes, et dans le passé ? Sûrement pas, mais il n'y prête guère attention. Ses mains tentent toujours de desserrer la prise. « Bordel Zephÿr, tais-toi. Ferme la maintenant. Tu aimes vraiment cela souffrir dans le fond. Je suis pas une de tes prétendues fréquentations, t'es vraiment tordu. » Tordu, il l'est sans doute dans le fond. Il regarde Alexis et ne peut empêcher un sourire en coin, discret. Elle semble comprendre certaines des choses qui sont dites. Dans tous les cas, Zephÿr n'arrivera jamais à la prendre au sérieux, jamais, même quand elle se montre calme et la plus sérieuse possible. Il n'y arrive pas avec elle.

Le garde-chasse prend peu à peu conscience que finalement, dans cette histoire, c'est chacun pour soi. Leur histoire ne le concerne pas, et il n'y peut franchement rien si son frère est arrivé au pire moment possible. Comment pouvait-il savoir ? Et même si il savait, est-ce que cela aurait changé à la situation ? Est-ce qu'il aurait changé son regard sur Alexis ? Non, sûrement pas. Pas après toutes ces années à ne pas la prendre en considération et à tenter de la faire taire. Il observe, se contentant de se demander comment il a pu mettre autant de temps à comprendre les choses. Il fixe son frère, qui se tourne vers Alexis. « Alors comme ça, il parait que t'en sais pas mal sur ses fréquentations ? Ca fait longtemps que vous vous connaissez ? Depuis la réouverture de cette école ? Avant ? Quatre ans, peut-être ? » Quatre ans... Ouais pas loin, quelque chose comme ça. Il est juste, sans le savoir. Le fait que Alexis et Zephÿr se connaissent est, visiblement, loin de lui plaire. Il regarde cette dernière, se demandant bien si elle va balancer la vérité, ou mentir. « Je le connais c'est vrai mais juste vaguement. Je sais quelques trucs sur ses fréquentations. Je... je sais que j'aurais dû en parler mais juste c'était pas important. Il y avait plus essentiel. Je crois que ça fait un petit temps la première rencontre. Quatre ans peut-être oui... plus ou moins, je ne sais plus. » Zephÿr est étonné, d'une telle réponse, mais au fond, il attend la suite avec une curiosité malsaine. Se rend-t-elle compte des choses ? Il en doute. Il ne voit pas entièrement le visage de Ludwig, mais à en juger par la réaction d'Alexis, il ne doit pas aimer la réponse. Quand la gifle résonne, Zephÿr ne peut retenir un gloussement, mêlé entre la surprise et le fait que c'est son frère qui la reçoit. « Alors t'es vraiment aussi con que tu crois tout comprendre en un coup d’œil en oubliant de penser tout simplement. Je sais pas lequel de vous deux est pire. Mais ouais t'as raison, je le connais depuis un bout de temps. On a eu l'occasion d'être assez intimes bien évidemment. » Le garde-chasse est abasourdi, tandis qu'il la fixe alors qu'elle parle. Bon sang, est-ce vraiment une bonne idée qu'elle entre dans son propre jeu ? La situation est hors de contrôle, pour tout le monde visiblement. Loin d'être libre de ses mouvements, Zephÿr donnerait n'importe quoi pour toucher le sol, là, tout de suite, et soulager son dos un minimum. « C'était sans doute une expérience très intense avec lui. » Il retient un second gloussement de justesse, se contentant d'un sourire en coin. Alexis tourne son regard vers lui. « Tu es content de toi ? » Zephÿr se retient de nouveau pour répondre un oui qui serait loin d'arranger les choses. Il les regarde tous les deux avec un air ébahi, faussement ébahi.

« Une dispute amoureuse. Intéressant. » Zephÿr ne prend pas la peine de répondre à Alexis. De toute façon, il ne se sent pas forcément coupable. Il ne pouvait pas se douter qu'entre eux, c'est du sérieux, et que, du coup, il s'est foutu entre eux de la pire des manières. Il regarde Ludwig. « T'es juste arrivé au putain de mauvais moment. Tu vas t'en remettre ? » Il en doute fortement, mais c'est une vraie question. « Ouais, ça fait bien plus de quatre ans, quelque chose comme ça, je confirme. Imagine-toi ce que tu veux. » Zephÿr ne compte pas lui dire ce qu'il en est. Qu'il s'imagine, un peu, comme lui a pu imaginer dans le passé quand il l'a cherché. Les deux situations n'ont rien à voir mais il ne peut s'empêcher de les relier, au final. « Je te laisse Alexis hein, quand tu veux. C'est pas franchement un très bon coup. » Il devrait tenir sa langue, vu la posture dans laquelle il se trouve. Pourtant, il continue ce jeu malsain, sans problème, se sentant presque incité par les derniers dires d'Alexis. Il ne réfléchit pas, se laisse aller à cette provocation dont il est maître et qui fait de lui un parfait connard. Il profite largement de la situation, se rendant à peine compte qu'il risque de tout faire exploser, un peu plus encore. Tant pis.

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Johannes L. Rosenberg
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ft. alexis m. abberline & zephÿr rosenberg


Je le connais c'est vrai mais juste vaguement. Je sais quelques trucs sur ses fréquentations. Je... je sais que j'aurais dû en parler mais juste c'était pas important. Pas important. Elle connait leur relation, elle sait comment les choses se sont passées. Elle a eu toutes les informations avant même Zephÿr, qui était davantage concerné. Mais à ses yeux, lui mentionner le fait qu'elle connait son frère depuis un moment n'est pas important. Il a du mal à l'accepter, à l'entendre. Il y avait plus essentiel. Je crois que ça fait un petit temps la première rencontre. Quatre ans peut-être oui... plus ou moins, je ne sais plus. Alors il a touché juste. A l'instant même où les mots, où cette question a franchi ses lèvres, il s'est mis à redouter la réponse. Avec raison, apparemment, puisque qu'elle lui confirme la date sans trop d'hésitation. Le sang quitte son visage, son teint se faisant livide et il déglutit difficilement. Bon sang. De toutes les raisons qu'elle aurait pu avoir, il a fallu que ce soit ça. De tout les types qu'elle aurait pu trouver, il a fallu que ce soit lui. Idiot.* La surprise se lit sur ses traits quand elle emploie l'Allemand. Il a bien compris qu'elle avait saisi des bouts de phrases, surement grâce à ce qu'il lui a appris de sa langue maternelle il y a quelques années, mais l'entendre l'employer est inhabituel, inattendu. Il ne sait pas ce qui se fait le plus présent ensuite, entre le bruit que fait la paume d'Alexis contre son visage, qui résonne dans les cuisines dans la moindre difficulté, ou la brûlure qui se propage dans sa joue quasiment directement. Le rire de Zephÿr il l'entend, ça le pousse à raffermir sa prise, encore, comme si ses jointures n'étaient pas assez blanches, comme si ses doigts n'allaient pas déjà s'en rappeler. Alors t'es vraiment aussi con que tu crois tout comprendre en un coup d’œil en oubliant de penser tout simplement. L'insulte lui fait plus de mal que ce à quoi il se serait attendu, parce que ça vient d'elle. Elle qui le regardait avec des étoiles dans les yeux il y a quelques mois, et qui n'exprime désormais que colère et déception, un mélange qu'il déteste voir. Je sais pas lequel de vous deux est pire. Sérieusement ? Elle ose les comparer, là, maintenant ? Il n'arrive pas à y croire. Mais ouais t'as raison, je le connais depuis un bout de temps. On a eu l'occasion d'être assez intimes bien évidemment. Les mots forment une boule dans sa gorge et il a l'impression que son estomac se retourne. C'était sans doute une expérience très intense avec lui. Elle ne peut pas. Elle n'a pas le droit. Elle... Non. Elle ne peut pas. Un court instant, il est incapable de faire quoi que ce soit, de dire quoi que ce soit, d'entendre quoi que ce soit. Plus rien ne veut fonctionner. Il n'y arrive pas.

C'est l'allemand de son frère qui parvient à lui arracher une réaction, ses gestes rigides, même quand il s'agit de simplement tourner la tête vers son cadet. T'es juste arrivé au putain de mauvais moment. Tu vas t'en remettre ?* Est-ce qu'il est sérieux ? S'il va s'en remettre ? C'est une blague, c'est ça ? Putain de tordu. Ouais, ça fait bien plus de quatre ans, quelque chose comme ça, je confirme. Imagine-toi ce que tu veux.* Et voilà que l'enfoiré en rajoute une couche, nouveau venin dans ses veines. Je te laisse Alexis hein, quand tu veux. C'est pas franchement un très bon coup.* C'est la phrase de trop, celle qui le fait craquer pour de bon, celle qui nourrit sa rage au point qu'il n'arrive plus à contrôler la situation, ses réactions, quoi que ce soit. Il ne le lâche pas, pas une seule seconde. Pas quand il le met au sol, son corps suivant le mouvement, le laissant se mettre à genoux au-dessus du garde-chasse. Pas quand l'une de ses mains ne se desserre que pour se resserrer de plus belle une fois qu'il ne tient plus son col. Pas quand ses phalanges viennent heurter le côté droit de son visage, craquant douloureusement. Il ne s'est presque jamais battu à mains nues, mais même l'ancienneté de son dernier combat ne lui a pas permis d'oublier la peine qu'il a pu ressentir la dernière fois que son poing a heurté le crâne d'un autre homme. La même peine qui prend possession de toute sa main à l'instant, qui le force à inspirer vivement, les mâchoires serrées. Il a mal, mais il voit rouge. La prochaine fois que tu parles d'elle de cette façon, tu finiras incapable de dire le moindre mot, quel qu'il soit. Je te jure que je m'en assurerai moi-même.* C'est un grondement qui provient du fond de son torse, une menace réelle sur le coup. Sa voix mesurée contraste terriblement avec ce que son corps transmet, ce dernier presque tremblant, tendu, comme s'il était prêt à bondir à nouveau. Il finit par s'écarter, se relever. Il n'hésite pas. Ne les regarde pas. Ses yeux sont fixés sur le sol, son souffle court. Il est furieux, dégouté. Il se sent trahi, complètement. Pour la énième fois ce soir là, il laisse son corps prendre les rênes, son cerveau incapable de gérer la situation, et ses grandes enjambées le mènent en dehors de la pièce avant que l'un des deux autres n'ait pu dire quoi que ce soit. Il a l'impression de crever, sa joue et sa main le lancent, l'une plus que l'autre. Et s'il réalise l'erreur qu'il a commise, à quel point il a pu se tromper, ce n'est que plus tard, bien trop tard.



* En allemand dans le texte.


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©️ Moutarde

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Alexis M. Abberline
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Johannes & Zephyr & Alexis
Waiting for the end
En cet instant précis, j'ai juste envie de hurler. Je voudrais taper les deux. Je voudrais les obliger à se taire. Pour des raisons diamétralement opposées, ils m'énervent. Ils me font perdre patience. Je sais que cela vient du fait que ce qui se passe me prend à la gorge. J'ai la sensation que l'air peine à se frayer un chemin dans ma poitrine. Je me sens suffoquer même si je ne laisse rien paraître. J'ai horriblement mal au cœur rien qu'à la pensée de ces suppositions formulées sans aucune honte visible. J'ai envie de vomir tellement je suis choquée qu'on en soit arrivée à ce stade où il suffit de trois fois rien, d'apparences pour qu'il se mettre à penser aussi débilement. La confiance n'est plus là entre nous, elle semble s'être évaporée et je réalise que j'en suis sans doute l'unique responsable. Je pourrais prendre le temps d'imaginer ce qu'il ressent mais je suis dans un tel état de tension que j'en suis tout bonnement incapable. Je ne suis probablement pas la seule qui aie perdue le contrôle de ses émotions. Je pourrai peut-être comprendre ce qui a pu lui traverser l'esprit, ce qu'il a pu interpréter selon ce qu'il avait devant les yeux. Je comprendrai probablement combien les mots de Zephÿr ne pouvait que semer le doute dans son esprit. Cela n'apaisera probablement pas la douleur, n'effacera pas la blessure mais je peux sans doute lui pardonner d'avoir été trop vif. Mais pour l'instant, cette gifle, Johannes ne l'a pas démérité. Je la trouve totalement justifiée et je sais qu'elle le déstabilise. J'imagine combien il doit se sentir perdu. Cette forme de violence n'est pas dans mes habitudes mais je n'ai pas su contenir ma rage alors que son frère est sans doute le seul responsable de la frustration et de la colère qui m'habite. Mais je sais que donner raison à Zephÿr est loin d'être malin. Je sais que si les choses étaient déjà compliquées, elles vont devenir horribles. Je regrettais déjà d'avoir parlé sans prendre la peine de réfléchir. Je ne voulais pas faire de mal à celui que j'aime peu importe s'il se comporte comme un idiot. Je sens mon corps se tendre d'un coup à la seconde même où la voix de Zephÿr transperce à nouveau l'air alors que je tourne rapidement la tête vers lui. Mon regard est sombre et le met en garde quand il se pose sur lui mais l'autre n'en a rien à foutre. Il compte bien en rajouter une couche. Je me refuse à regarder Johan. Je me refuse à voir la déception dans son regard. Je dois me faire violence pour ne pas achever Zephÿr moi-même avant de le forcer à se taire. Je sais que chaque son qui sort est une abomination. Joh devrait l'achever, ce serait un service rendu à l’humanité. Mais il finirait pas se sentir coupable alors je ne le laisserai pas aller trop loin.

Je comprends que vaguement ce qui se dit mais je sais que le cadet a été trop loin cette fois. Il n'aurait pas dû pousser sa chance. Je ne tente rien pour empêcher le seul qui compte à mes yeux de le foutre au sol. Je reste parfaitement immobile fermant les yeux comme si!a allait faire disparaître cette réalité. Le craquement qui résonne me glace le sang. Je voudrais lui offrir mon aide pour le soigner mais je suis trop figée d'effroi et de rage pour être capable de bouger. Je n'ai pas le moindre réflexe pour le retenir ou lui courir après alors que je ne peux que murmure avec une faiblesse désespérante. « Johannes, attends. » Je savais que c'était totalement vain. Je savais qu'il ne m'entendrait même pas. Et même si, c'était totalement insuffisant pour stopper sa course. Je me retrouve à nouveau seule avec Zephÿr dans les cuisines, à mon grand désespoir. J'aurais apprécié que lui quitte premier ou encore moi. Mais la configuration actuelle me désespère car j'ai très envie de finir ce que Johannes a si bien commencé. Il ne mérite rien de plus que les coups. Mais je ne frapperai jamais un homme à terre même un être aussi abject. Je prends de longues secondes pour calmer ma respiration. Je finis par me tourner vers Zephÿr en secouant la tête. « T'es qu'un putin de connard et de crétin. T'es juste totalement inutile dans la vie. Mais j'en rien à foutre de toi et ce qui peut bien t'arriver. Tiens-toi loin de moi à l'avenir ou je saurai te faire morfler. Tu finiras pas préférer te faire casser la gueule par ton frère que me faire chier. » Pourtant, j'ai qu'une putin de conscience. Je m'approche de lui et même si cela me dégoûte au plus haut point, je lui tends la main. « Tu as besoin d'aide pour aller à l'infirmerie ou ta cabane ? » Je n'insisterai pas s'il me répond que non. Je n'ai rien de plus à dire. Je n'ai plus la force pour ce soir de m'opposer alors que mon cœur me fait horriblement mal. J'ai simplement envie de craquer une fois seule dans mes appartements. J'ai l'impression que la maigre avancée entre Johannes et moi vient d'être réduite à néants. Je crois que je n'ai plus envie de tenter d'apaiser les choses entre l'allemand et moi tant qu'il ne se sera pas excusé. Quant à son frère, il n'existe tout simplement plus à mes yeux. J'espère que le karma lui fasse regretter de se comporter comme la pire crapule qui puisse exister. Je n'ai plus envie de perdre mon temps à essayer de lui faire ouvrir les yeux. J'ai déjà assez tenté. Le seul Rosenberg qui compte est parti. Et je ne sais pas quand ce qui vient d'être brisé pourra se réparer. Au fond, je ne suis pas si impatiente de me retrouver dans la solitude de ma chambre car je vis devoir repenser à tout cela. Je sens déjà le poids de la culpabilité et des regrets s'abattre sur mes épaules.
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Zephÿr Rosenberg
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Zephÿr aimerait pouvoir être libre, là, tout de suite, pouvoir toucher le sol. Il n’en peut plus de rester comme ça mais il n’a pas l’intelligence de se taire et d’arranger les choses. Il préfère parler, compliquer la situation. Il ne réfléchit pas, il laisse aller sa colère et sa rancœur qui tapissent au fond de lui s’exprimer et il n’hésite pas à empirer les choses, avec chaque mot qu’il balance, chaque geste qu’il fait. Quand il se rendra compte de ce qu’il a fait, il aura des remords, comme toujours. Quand il comprendra la merde qu’il a créée, il s’en voudra, mais il ne s’excusera pas. C’est trop dur de s’excuser quand on croit avoir raison, quand on en a plus à rien à faire de ce qu’on peut bien penser de nous, au final. Le garde-chasse a arrêté depuis bien longtemps de se soucier de ça, en apparence du moins. Oh, avec son frère ou avec Alexis, il s’en fiche réellement. Après tout ce temps, il n’a que faire de ce qu’ils pensent. Avec d’autres, il a un peu plus de mal, au fond. Zephÿr transpire la colère et la rancune, avec eux. Savoir qu’ils ont une quelconque relation le dégoûterai presque, mais il va bien se garder de le dire. Parce qu’au fond, lui, n’a jamais eu de vraie relation amoureuse. A trente-cinq ans, il se retrouve comme un con avec zéro conquête à son actif, en dehors de relations d’un soir qu’il a pu avoir. Il n’est pas stable, il n’est pas simple, alors, avec du recul, il ne s’étonne plus. Il peut penser à ce baiser échangé avec Sabal le mois dernier mais il ne sait pas si ça va aboutir à quelque chose. Peut-être qu’il l’espère, il ne sait pas, il hésite. Par curiosité, il pourrait poser des questions, mais par jalousie, il ne le fera pas. De toute façon, c'est trop tard. Sans qu'il aie le temps de réagir, il termine sur le sol, sa tête cognant contre le carrelage. Le poing sur le côté droit de son visage lui arrache un gémissement strident, loin d'être préparé à une telle violence de la part de son frère. Il ne regarde pas ce dernier, il a trop mal pour faire quoi que ce soit. L'état de son frère au dessus de lui, lui fait comprendre qu'il a dépassé les bornes pour bon. «  La prochaine fois que tu parles d'elle de cette façon, tu finiras incapable de dire le moindre mot, quel qu'il soit. Je te jure que je m'en assurerai moi-même. » Il ne l'a pas vu comme ça depuis bien longtemps. La colère s'entend dans sa voix comme jamais. Zephÿr ne bouge pas, même quand Ludwig se lève et s'en va, même quand il entend Alexis tenter de le retenir. Bien trop choqué pour réagir, il reste au sol, comme un con. Clairement, le garde-chasse ne s'y attendait pas. Habituellement, c'est lui qui frappe. Habituellement, c'est lui qui a le dernier mot. Maintenant, c'est lui le connard au sol qui n'a plus les mots pour parler. « T'es qu'un putin de connard et de crétin. T'es juste totalement inutile dans la vie. Mais j'en rien à foutre de toi et ce qui peut bien t'arriver. Tiens-toi loin de moi à l'avenir ou je saurai te faire morfler. Tu finiras par préférer te faire casser la gueule par ton frère que me faire chier. » Alexis s'en donne à coeur joie. En même temps, elle ne peut que profiter de cette situation pour le faire. La respiration haletante, Zephÿr la regarde déverser sa haine sur lui, sans rien dire. Bon sang qu'il a été con de croire qu'il allait pouvoir gagner cette bataille.

« Tu as besoin d'aide pour aller à l'infirmerie ou ta cabane ? » Alexis lui tend la main, et il fronce les sourcils. Non, il n'a pas besoin d'aide. Il ressent le besoin de partir, là, tout de suite. Il n'a besoin de personne. Il veut rester seul. Péniblement, le métamorphomage se redresse, et se relève, ignore complètement la main tendue d'Alexis. « Non. » Ses mots sont mâchés, il grimace en sentant la douleur. Sans dire un mot de plus, il sort de la cuisine, laissant Alexis derrière lui. Il a été con de pouvoir penser s'en sortir indemne. Il a été con de s'être donné le droit de parler sans savoir, et d'envenimer les choses de la pire des façons. Le coeur lourd, blessé plus qu'il ne le pensait par la violence du coup, Zephÿr rentre chez lui, sans un mot, avec précipitation. Les choses ont dégénéré, et s'il avait fermé sa bouche, peut-être qu'ils n'en seraient pas là. Il n'ira pas à l'infirmerie, ça ne sert à rien. Il ne veut pas qu'on lui parle, il ne veut pas qu'on lui pose de questions. Qu'ils se taisent tous. Qu'il se taise.

Les phrases en italiques sont en Allemand.
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