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She said we were never feeling bored ✞ Hortead

S. Nead Sawbridge
Consumed by the shadows
S. Nead Sawbridge
Élève de Poufsouffle
Célébrité : Frank Dillane
Pseudo : Blimey! Âge : 30 Parchemins : 178 Gallions : 267 Date d'inscription : 07/09/2017
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✞ Décembre 1999. ✞
She said we were never feeling bored.
Assis à une table, la tête sur l’dossier, j’regarde les mouches voler. Coincé ici depuis une heure d’jà, facile, je rêve à toutes ces choses qu’j’aurais pu faire plutôt qu’être coincé là. J’préférerais milles fois être dans l’parc, sous la pluie, à attraper froid, ou ailleurs. Les cours, d’jà, j’trouve ça infernal. L’cul vissé sur une chaise à d’voir écouter un grabataire vous raconter la guerre de quarante. Puis, y a tous ces cours pratiques où t’es censé faire danser ta baguette pour faire des merveilles. Les pires. J’sais pas pourquoi j’aime Poudlard, pourquoi j’me sens mieux ici à d'voir faire face à tous ces gens qu’font d’la magie comme ils respirent. Pour qu'j’m’acharne à traîner dans ces couloirs, à dormir dans les serres. Poudlard, c’chez moi, même si c’plus comme avant.

Alors qu’la mouche s’pose sur une poutre mal lavée, mon r’gard s’pose sur la personne surveillant la salle d’étude. Un nouveau prof, qu’j’aime pas trop. L’genre à vouloir faire croire qu’il a d’l’autorité alors qu’personne l’écoute. On a d’la chance d’l’avoir lui et pas les Carrow. C’pas que prendre des roustes soit pas formateur, mais c’fatiguant à force. Surtout que, qu’est-ce qu’on s’emmerde en étude. J’passe mes bras derrière ma tête et commence à m’balancer sur les pieds arrières d’ma chaise. L’parchemin d’vant moi est à peine rempli alors qu’j’dois rendre trente centimètres demain, sur les botrucs.

Trop sûr de moi, la tête trop dans l’vague, j’sens soudain ma chaise s’dérober. J’pousse à peine un cris, c’surtout le bruit du bois contre l’bureau derrière moi qui fait qu’les gens s’retournent en masse. L’prof, lui, lève même pas les yeux. Tant qu’ça crie pas partout, y f’ra genre il a rien vu, c’te gros nul. Mais ça m’arrange. J’fais signe aux autres d’se retourner alors que mon index et mon majeur s’redressent pour saluer un pote un peu trop hilare d’vant ma connerie. Abruti. Mais j’m’ennuie toujours, alors j’me r’tourne pour m’excuser pour commencer une conversation avec la fille derrière moi. Hortense. Toi. J’m’accoude à ta table sans même t’demander la permission alors que mon pied vient trouver refuge sur mon genoux. J’te regarde, en souriant. « D’solé, ma chaise à glissé. » J’te connais d’jà, on a pas mal d’cours ensembles. J’te parle souvent, au moins pour t’dire bonjour ; t’façons j’dis bonjour à tout l’monde. J’sais pas toujours quoi t’dire, mais t’es sympa, tu m’écoutes, et tu réponds parfois. Ça fait passer l’ennuie. « Tu bosses sur quoi ? » J’pointe ma grosse tête au dessus d’ton boulot pour voir c’que tu gribouilles. Même les d'voirs des autres c’est plus intéressant qu’les miens. J’chuchote pour la forme, le prof interviendra jamais t’façons.

Comme si j’étais chez moi, j’pose mon menton sur mon bras reposant toujours sur ta table. J’te fixe, parce que t’es c’qui s’rapproche le plus d’une distraction à c’moment précis. La mouche, j’l’ai perdu et il reste trop d’minutes à tuer. « T’t’y connais en botrucs ? » P’t’etre même que j’peux t’soutirer des informations. On est en salle d’études, au moins j’bosserai un peu, même si t’faire bosser pour moi c’pas tout à fait la même chose.
 
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Hortense Delacroix
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Hortense Delacroix
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Hortense & Nead
She said we were never feeling bored
Hortense regardait la pluie tomber par la fenêtre. Ce mois-ci, la lune serait pleine le 22 décembre. Elle gardait sur elle en permanence un calendrier indiquant les phases lunaires. La dernière était le 23 novembre. Elle avait donc un peu de répit entre les deux : un mois, comme à chaque fois. Les jours qui précédaient la pleine lune, elle était sur les nerfs. Les jours suivants, elle était épuisée. Aujourd’hui, elle se sentait tout simplement apaisée. Le calme ne durerait pas, mais il lui faisait le plus grand bien. Coincée dans la salle d’études avec d’autres élèves, elle était censée travailler. Elle n’attendait pas d’être en salle d’études pour travailler, alors il ne lui restait pas grand-chose à faire. Elle songeait alors à son prochain projet d’art, l’option qu’elle suivait. Animer un tableau n’était pas facile et avant de l’animer, il fallait déjà le réussir. Elle pensait dessiner un animal, mais elle ne savait pas encore lequel. Un petit animal serait probablement plus facile à animer. Un animal ou une créature. Face à elle, son parchemin était encore vierge. Hortense commença à esquisser un lapin, sans être convaincue par son choix, quand elle vit la chaise face à elle arriver sur son bureau. Elle sursauta si fort qu’elle en cassa son fusain en deux et fit une grande trace sur son parchemin. Son bureau avait évité au garçon de devant de tomber par terre, mais toute la classe se tournait vers eux. Hortense baissa les yeux un instant, elle sourit à une amie un peu plus loin quand leurs regards se croisèrent. Puis, son regard ne quitta plus la grosse trace noire qui jurait sur la page précédemment blanche. Il n’y avait plus qu’à recommencer. Elle sortit sa baguette pour effacer la trace quand l’élève de devant se retourna et vint s’accouder à sa table. « D’solé, ma chaise a glissé. » Dit Nead à Hortense pour s’excuser. Il envahissait déjà son espace personnel et elle n’aimait pas qu’il se le permette. Ils n’étaient pas amis. Il lui disait parfois bonjour et parfois elle lui répondait, mais ils n’étaient pas amis. Elle se sentait toujours nerveuse face à ce garçon. En fait, elle se sentait mal face à la plupart des garçons à quelques exceptions près. La louve en elle aussi était nerveuse et ce n’était pourtant pas la pleine lune. Le calme qu’elle ressentait n’avait donc pas duré bien longtemps. « Tu bosses sur quoi ? » Demanda-t-il tout en se penchant vers son parchemin sans attendre la réponse. Par réflexe, Hortense mit son bras devant pour qu’il ne voit rien. Sauf qu’il n’y avait vraiment rien à voir, alors doucement, elle le laissa regarder la trace sans intérêt. Quand elle leva les yeux, il était en train de la fixer. Elle n’aimait vraiment pas être fixée. Elle avait toujours la main crispée sur la baguette, face à son absence de dessin. Elle savait que Nead n’était pas méchant, mais elle ne le connaissait pas au fond. « T’t’y connais en botrucs ? » Une nouvelle question à laquelle il attendait une réponse. Hortense regarda alors son parchemin et se dit qu’elle pouvait peut-être transformer le trait en botruc. C’était peut-être une bonne idée. Au fond, que ce soit un animal ou une créature magique, la jeune femme pourrait tenter de l’animer au prochain cours si le dessin était assez réussi. « Tu ne t’y connais pas, toi ? » Demanda-t-elle au garçon en se demandant ce qu’il voulait savoir sur ces créatures. Il devait les connaître, à moins qu’il vienne d’une autre planète. Elle se demanda alors si c’était le genre de choses qu’ils étudiaient en cours de soins aux créatures magiques et elle était contente de simplement avoir choisi l’art. Les créatures magiques, elle pouvait les étudier toute seule dans les livres, comme celui écrit par Norbert Dragonneau. C’était lui qui avait créé le registre des loups-garous auquel elle était maintenant inscrite.

Hortense commença à esquisser un botruc sur son parchemin en tentant de camoufler la trace de fusain. En même temps, elle pouvait éviter le regard de Nead tout en avançant dans son devoir. Sentant qu’il était toujours là, face à elle, Hortense décida de faire un tout petit effort et leva les yeux vers lui. Après tout, elle avait décidé d’être plus sociable cette année, de se faire de nouveaux amis. Nead méritait peut-être qu’elle apprenne à le connaître mieux. Et elle n’avait pas beaucoup d’amis garçons. De plus, elle allait le côtoyer toute l’année, voire même deux. « Tu ne devrais pas te balancer sur ta chaise, tu pourrais tomber et t’ouvrir le crâne. » Un conseil qu’il avait dû entendre toute sa vie et pourtant, il ne semblait pas l’écouter. Peut-être qu’il se fichait de se blesser ou qu’il était insouciant ou idiot ? Quand elle était petite, elle se souvenait avoir vu son grand-frère tomber une fois de cette façon. Elle, elle n’était pas du genre à se balancer sur sa chaise et à chercher à se faire remarquer, au contraire, Hortense était toujours presque invisible tant qu’elle était discrète. Quand elle termina son esquisse, on ne voyait déjà plus qu’il y avait eu une trace involontaire sur son parchemin. Elle avait encore du travail à faire pour le rendre plus réaliste, mais si on regardait, on pouvait deviner d’un coup d’œil qu’il s’agissait d’un botruc. « C’est ça, un botruc. Tu en as déjà vu, non ? » Si on regardait bien, il y en avait dans la forêt interdite. Et Nead avait une tête à aller s’y aventurer. Hortense continua à griffonner tout en se disant qu’elle ne rendrait probablement pas ce dessin pour son cours et qu’elle en ferait un autre. Un botruc, c’était tellement petit et facile à dessiner qu’elle n’aurait pas une bonne note si elle se contentait de ce gardien des arbres. Les botrucs, elle les aimait bien. Mais ils avaient tendance à la fuir car quand elle se rendait dans la forêt, c’était souvent transformée. En regardant son esquisse, elle se dit que peut-être, un botruc ne ressemblait pas à ce qu’elle avait dessiné. Elle n’avait pas tellement confiance en elle. Elle prit son parchemin et le déchira en quatre, puis sortit un autre parchemin vierge, ce qu’elle aurait dû faire depuis le début au lieu de s’angoisser pour une trace de fusain. « Tu me stresses, tu ne pourrais pas regarder ailleurs ? » Son ton n’était pas agressif, c’était une simple requête. Elle aurait aussi pu lui demander de se reculer, mais elle ne voulait pas qu’il le prenne mal non plus.
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S. Nead Sawbridge
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S. Nead Sawbridge
Élève de Poufsouffle
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✞ Décembre 1999. ✞
She said we were never feeling bored.
J’t’ai toujours trouvée un peu sauvage, p’t’etre un peu trop sage. Enfin toujours… D’puis que j’te connais. J’te vois cacher ta feuille et j’sais pas trop comment l’interpréter ; quand tes mains laissent le trait s’faire voir, j’hausse les épaules. Y a rien à y voir, si c’n’est un putain de trait charbon. J’sais pas pourquoi, j’trouve ça joli. D’la poussière qu’aspire la lumière, voilà à quoi ça m’fait penser. Noir de jais, la trace marque ta feuille et j’crois qu’tu te dis qu’c’est râté, qu’il faut effacer, qu’un coup d’baguette t’donneras l’occasion d’recommencer. J’sais pas pourquoi vous utilisez la magie pour tout effacer. Comme si les choses étaient pas arriver parc’qu’elles devaient arriver, comme si rien n’était grave. Moi, la trace, j’la trouve belle. Mais j’dis rien. J’crois qu’on m’prend assez pour un abruti comme ça.

Mais finalement, tu la laisses vivre, c’t’erreur à la con. Tu la laisses s’exprimer, et moi ça m’fait sourire. Les ratures, des fois, c’plus beau qu’les réussites. (hortense) tu ne t’y connais pas, toi ? J’lève les sourcils, sans trop comprendre ta question. Un botruc, j’sais c’que c’est. C’t’espèce de bout d’bois mordeur. J’suis pas fan des bêtes à dents, pas d’pot pour moi, elles semblent toutes en avoir. L’problème, c’est qu’jsais pas quoi raconter sur ces troncs d’arbres ambulant en trente centimètres d’parchemin. (nead) j’sais c’que c’est, mais j’sais pas quoi dire à part qu’ça mord et qu’ça court vite pour une brindille. J’hausse les épaules à nouveau. J’pensais qu’tu pourrais m’aider, mais p’t’etre pas en fait. J’pourrais m’retourner et essayer d’écrire des trucs histoire d’pas devoir m’coucher à chais pas quelle heure, mais tu commences à t’affairer sur ton parchemin, tentant d’rattraper l’charbon mal placé. J’place ma tête sur ma main et j’te r’garde dessiner. Moi, la seule chose qu’j’sais tracer c’est des bonhommes batons alors ça m’fout toujours sur l’cul d’voir les gens faire ça. Tes traits prennent vie et j’me balance au rythme d’ta graphie. Les pieds d’ma chaise crissent un peu sur l’sol, mais j’y fais pas gaffe. (hortense) Tu ne devrais pas te balancer sur ta chaise, tu pourrais tomber et t’ouvrir le crâne. Tu m’troues l’cul un peu ; on dirait ma mère. J’sais qu’t’as pas tord, mais j’sais aussi qu’j’men fou d’avoir l’crâne ouvert. (nead) t’inquiètes, j’connais l’chemin d’l’infirmerie. J’étais p’t’etre une bille en sortilèges, mais c’te salle blanche à l’odeur désagréable, j’la retrouv’rai les yeux fermés. Et puis, un crâne ça s’répare, j’le sais, j’les ai vu réparer bien pire, les infirmiers. (nead) puis, paraît qu’j’ai la tête dure. j’esquisse un sourire, un r’gard en biais vers l’horloge. Les minutes s’égrainent trop lentement et pourtant, ton dessin, tu sembles l’avoir fini. Tu m’le montres, précisant c’que c’est et j’fronce les sourcils. (nead) bah ouais j’en ai d’jà vu, j’suis pas très attentif mais j’sais à quoi ça r’ssemble. Ça m’fatigue, des fois, qu’on m’prenne un peu pour un con. Mais bon, j’crois qu’c’était pas méchant alors j’m’en fous. Si j’devais m’formaliser à chaque fois, j’crois que j’me battrais tout l’temps. (nead) Ton dessin leurs r’ssemble bien d’ailleurs. J’crois même qu’tu les as rendu un peu plus beaux. C’qu’est vraiment pas facile, si vous voulez mon avis. J’te regarde déchirer ton dessin en quatre et j’comprends pas trop pourquoi tu fais ça. Il était joli, non ? Tu poses ton parchemin vierge sur ta table propre comme tu déposerais une relique sur un autel. Tes gestes ont quelqu’chose de précis et cérémonial et tout ça m’paraît surréaliste. (nead) tu m’as pas répondu. T’bosses sur quoi ? Sûrement qu’t’es en art, ou alors p’t’etre qu’c’est pour l’plaisir, jsais pas trop. Mais j’te regarde, attendant ta réponse. (hortense) Tu me stresses, tu ne pourrais pas regarder ailleurs ? J’me redresse, surpris d’ta remarque. J’fais que t’regarder, j’vois pas pourquoi ça s’rait stressant. J’te parle, j’te r’garde. C’ça la politesse, non ? Les pieds d’ma chaise claquent sur l’sol alors qu’j’m’assoie normalement. J’passe ma jambe par d’ssus l’assise et j’tourne clair’ment l’dos à la table. L’autre pignouf m’dira rien ; J’espère. J’repose mes coudes sur l’bord d’ton espace de travail. (nead) s’tu veux, mais c’est chelou, nan ? J’veux dire j’te parle, alors j’te regarde. Pourquoi ça t’stresse ? J’te fixe encore un peu, puis j’regarde ailleurs. J’suis pas doué avec les autres, j’comprends jamais rien. Mais j’suis pas con au moins d’pas comprendre quand on m’dit clairement les choses. Enfin, pas toujours. J’ramasse les bouts d’ton vieux parchemin et j’les dispose à moitié sur la table d’la voisine qui m’lance un regard sur lequel j’m’arrête pas vraiment. Si vraiment ça la gêne, elle m’dira un truc. Facilement, chacun retrouve sa place et j’me met du noir sur l’visage alors qu’j’me gratte la joue sans même m’en rendre compte. (nead) pourquoi t’l’as déchiré ? Il était cool, nan ? J’replace une dread mal placée et j’m’étale du fusain sur l’front, inconscient d’ma connerie. (nead) T’sais, moi tout c’que j’fais faire c’est des bonhommes bâtons et des maisons avec l’soleil à gauche. J’prend un bout d’fusain qui traîne et j’griffonne une fille triangle dans un coin d’ton dessin déchiré. J’rajoute un cœur et j’me marre en tournant l’parchemin vers toi. (nead) putain, r’garde, même mes cœurs sont graves dégueu. J’pourrais jamais envoyer d’mots doux avec ça. J’rigole un peu parce que t’façons j’suis pas du genre à envoyer un cœur à une fille, sauf pour déconner.
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Hortense Delacroix
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Hortense Delacroix
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Hortense & Nead
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« J’sais c’que c’est, mais j’sais pas quoi dire à part qu’ça mord et qu’ça court vite pour une brindille. » Dit Nead à Hortense quand elle lui demandait s’il ne s’y connaissait pas en botrucs. A vrai dire, elle ne savait pas si elle pourrait raconter tout un parchemin sur eux, mais elle avait déjà lu des articles et livres à leurs sujets. Ce n’était pas de sa faute si Nead n’en avait pas fait de même. C’était lui qui suivait cette option, pas elle. Alors qu’elle tentait de rattraper le trait qui avait sali son parchemin, Hortense vit du coin de l’œil Nead recommencer à se balancer sur sa chaise. Il avait déjà failli tomber et il continuait. Nead devait être inconscient. « T’inquiètes, j’connais l’chemin d’l’infirmerie. » Hortense roula des yeux et reprit sa graphie. S’il tenait tant à se faire mal, alors qu’il continue. C’était comme s’il lui disait qu’il connaissait l’antidote d’un poison tout en le buvant. Un jour, il n’atteindrait peut-être pas l’infirmerie à temps pour soigner ses blessures. Au fond, elle ne voulait juste pas que cette situation arrive. Elle ne connaissait pas tellement Nead, mais elle ne souhaitait pas qu’il meurt. Elle s’inquiétait sûrement pour rien, c’était son côté craintif à elle. Elle en tout cas ne jouait pas avec le feu et ses deux pieds, comme ceux de sa chaise, restaient bien ancrés au sol. Un comble pour la fille d’un professeur de vol sur balais. On aurait pu croire qu’elle avait fait des cascades toute sa vie. Ce n’était pas vraiment le cas. « Puis, paraît qu’j’ai la tête dure. » Un faible sourire apparut sur les lèvres d’Hortense alors qu’elle continuait à dessiner. Elle ne leva pas les yeux vers Nead jusqu’à ce qu’elle ait terminé ce qu’elle avait commencé : un botruc. La sorcière se doutait qu’il en avait déjà vu, mais elle le lui montra quand même. « Bah ouais j’en ai d’jà vu, j’suis pas très attentif, mais j’sais à quoi ça ressemble. » C’était au moins déjà ça. Elle aurait dû ajouter un peu plus de dents pour accentuer le fait qu’ils pouvaient mordre. Elle avait plutôt bien respecté la réalité de l’apparence des créatures. Elle continua un peu avant de commencer à douter de ce qu’elle avait dessiné. « Ton dessin leur ressemble bien d’ailleurs. J’crois même qu’tu les as rendu un peu plus beaux. » Hortense ne voulait pas les rendre beaux, elle voulait qu’ils soient authentiques. Elle décida de déchirer son parchemin et de recommencer à travailler sur son devoir. Tant pis pour ce botruc. Elle sortit une nouvelle page blanche et tenta de réfléchir à ce qu’elle allait bien pouvoir esquisser cette fois. Elle n’arrivait à rien sous le regard de Nead. « Tu m’as pas répondu. T’bosses sur quoi ? » Elle se mettait à angoisser. Sa main commençait légèrement à trembler. Elle ne répondit toujours pas d’ailleurs. Elle décida de lui demander de regarder ailleurs. S’il voulait discuter avec elle, il fallait qu’il la laisse un peu respirer. Elle s’attendait à ce qu’il la trouve bizarre et qu’il retourne s’occuper de son devoir. Au contraire, il se tourna complètement vers elle, comme s’ils ne se trouvaient pas dans une salle d’études.

Hortense leva les yeux vers le professeur, qui ne sembla rien remarquer. Il avait probablement envie d’être n’importe où, sauf parmi eux, et se fichait de ce que les élèves pouvaient faire ou ne pas faire. Elle soupira longuement. « S’tu veux, mais c’est chelou, nan ? J’veux dire j’te parle, alors j’te regarde. Pourquoi ça t’stresse ? » Nead n’avait pas tort, c’était normal de regarder quelqu’un quand on lui parlait, mais ce ne l’était pas pour Hortense. Elle avait du mal à soutenir le regard des autres. Elle n’aimait pas non plus qu’on pose son regard sur elle. Elle se sentait sale, quelque part. Elle ne voulait pas que d’autres le remarquent. Sauf qu’elle ne pouvait pas l’expliquer au Poufsouffle. Au moins, il finit par détourner le regard et Hortense se sentit un peu plus apaisée. Elle se remit à réfléchir à ce qu’elle pouvait dessiner sans faire attention à ce que Nead était en train de faire. Sa feuille blanche ne lui inspirait rien pour l’instant, mais elle savait que l’inspiration viendrait. Elle avait toujours eu de l’imagination, elle ne lui ferait pas défaut. Peut-être qu’il lui fallait un peu plus de calme et qu’elle y arriverait quand elle serait seule dans un coin de la salle commune ou dans son dortoir. « Pourquoi t’l’as déchiré ? Il était cool, nan ? » L’interrompit la voix de Nead. Elle tourna la tête vers lui et se mit à sourire quand elle aperçut l’état de sa joue et de son front. « T’sais, moi tout c’que j’sais faire c’est des bonhommes bâtons et des maisons avec l’soleil à gauche. » Il tenta de lui prouver qu’il n’était pas le plus doué des dessinateurs en griffonnant à son tour sur le papier qu’elle avait déchiré. Elle ne lui en voulait pas, ce parchemin n’avait plus aucune valeur pour elle. Quand il tourna le parchemin vers elle, elle baissa les yeux pour observer le dessin et sourit à nouveau. Sans s’en rendre compte, elle se détendait peu à peu grâce aux bêtises de Nead. « Putain, regarde, même mes cœurs sont graves dégueu. J’pourrais jamais envoyer d’mots doux avec ça. » Il se mit à rigoler et elle observa un peu plus son dessin. En effet, son cœur ne ressemblait pas tellement à un cœur et elle sourit une nouvelle fois. Il fallait quand même être doué pour rater un cœur, c’était tellement facile d’en faire un. « Tu devrais peut-être t’entraîner. » Dit enfin la brune, après une longue période sans parler. Ses paroles étaient moqueuses, mais son ton était doux. Elle se moquait gentiment de lui. Elle ne savait presque rien de Nead, mais elle ne l’imaginait pas envoyer des mots doux aux filles. Elle l’avait déjà vu draguer une fille, il n’était pas des plus subtils. « Ou alors, tu remplaces les cœurs par des soleils. » Il était beaucoup plus difficile de rater un soleil qu’un cœur et si Nead n’arrivait même pas à en faire un, c’était un cas désespéré. Le garçon lui avait quand même dit que c’était une des choses qu’il savait dessiner. Une fille apprécierait sûrement plus de recevoir un mot avec un soleil qu’avec une forme quelconque.

« Je commence à réfléchir à mon prochain projet d’art… un tableau qu’on devra animer. Je ne vais présenter un botruc. C’est nul, un botruc. Et puis, tu as dit que je l’ai rendu plus beau. Je ne suis pas censée le rendre plus beau… » Hortense n’avait jamais adressé la parole à Nead aussi longtemps. Mais il avait réussi à la détendre sans chercher à le faire. Elle craignait toujours un peu son regard et sa proximité, mais elle arrivait enfin à passer outre pour échanger quelques mots de plus que d’habitude avec lui. « T’as un peu de noir, là. » Dit-elle en pointant sa propre joue pour qu’il l’imite, mais elle ne se toucha pas la peau contrairement à lui. Sauf qu’elle lui avait montré l’endroit où il n’avait pas encore de trace noire pour qu’il s’en mette encore un peu plus sur le visage, ce qui la fit d’autant plus sourire. Elle voyait bien qu’il n’avait pas dû utiliser beaucoup de fusains dans sa vie. Il était plutôt mignon avec ses traces noires sur le visage, on aurait dit un enfant. Elle se demanda combien de temps il allait rester dans cet état avant de se rendre compte qu’il était sale. D’ailleurs, la voisine de table d’Hortense, celle où il avait emprunté un bout de pupitre sans lui demander son avis, avait son regard planté sur lui. Peut-être qu’elle voulait un soleil, se demanda Hortense. La Poufsouffle se reconcentra sur son croquis en se disant que Nead s’était déjà beaucoup intéressé à elle pour pas grand-chose finalement. Il allait vite se désintéresser d’elle.
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S. Nead Sawbridge
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✞ Décembre 1999. ✞
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Tu pourrais faire gaffe, Nead. Combien d’fois j’l’ai entendue, c’te phrase ? J’ai l’impression qu’on m’la répète en boucle, comme un putain d’mantra censé rentrer dans ma cervelle.  Pourtant, j’fais gaffe à pleins d’trucs. J’passe mon temps à regarder ce qu’il s’passe à droite, à gauche… Ils aimeraient juste que j’fasse gaffe à ce qu’ils trouvent important, eux. Les signes, les regards, j’le vois jamais. Souvent, j’me fais engueuler, comme si j’avais franchi une ligne que tout l’monde voyait sauf moi. J’vois pas quand j’agace, j’vois pas quand j’met mal à l’aise. Et ça change pas avec toi. J’vois pas tes regards un peu désabusés alors que j’me remet à m’balancer. J’comprends pas qu’t’u m’trouves un peu con. Mais j’te rassure l’air de rien, j’répète c’que tout le monde m’a dit. Qu’j’ai la tête dure et que j’connais l’chemin d’l’infirmerie.
J’remarque pas trop qu’tu m’causes à demi mots, que j’remplis la conversation pour deux. J’vois pas que j’gêne l’autre blonde d’à côté, alors même que j’envahis son espace. Son espace ? L’espace l’est à tout l’monde. Alors que j’te fixe, tu sembles être de plus en plus mal à l’aise, mais ça aussi j’le vois pas. Même quand tu m’le dis, je comprends pas trop, même si j’finis par me détourner un peu, en haussant les épaules.
Tout c’que j’vois c’est que tu finis par sourire et c’est plutôt agréable. J’t’ai trop souvent vue avec les sourcils froncés, et même si j’me suis pas trop demandé pourquoi, j’me dis que c’est dommage. T’es plus jolie quand tu souris. Alors que j’te montre mon dessin d’un cœur atrophié, t’essayes même pas d’me rassurer, c’est pour dire à quel point j’suis un cas désespéré. (hortense) Tu devrais peut-être t’entraîner. J’hausse un sourcils. M’entraîner ? J’me voyais pas semer des papiers avec des cœurs partout sur mon passage. P’t’etre que j’irais en colère sur les parchemins d’Ash, juste pour l’faire rager. L’idée m’fait sourire et p’t’être que j’vais suivre ton conseil. (hortense) Ou alors, tu remplaces les cœurs par des soleils.  J’remet une dread aventureuse à sa place alors qu’j’me penche à nouveau sur le parchemin. J’trace un cercle un peu tremblant et mes bâtons sont pas très droits, mais au moins on r’connait c’que c’est. J’lui trace des yeux et un sourire, c’qui lui donne un air franchement con, alors j’grimace. J’fais glisser l’parchemin vers toi. (nead) Tiens, un soleil. Pour qu’tu souris plus souvent. C’est p’t’être déplacé, p’t’être qu’tu l’prendras comme un insulte… Mais ça m’traverse même pas l’esprit. C’juste que c’est plus cool quand t’as l’air contente.

(hortense) Je commence à réfléchir à mon prochain projet d’art… un tableau qu’on devra animer. Je ne vais présenter un botruc. C’est nul, un botruc. Et puis, tu as dit que je l’ai rendu plus beau. Je ne suis pas censée le rendre plus beau… J’peux qu’acquiescer quand tu vantes la nullité d’ces bêtes de bois. J’comprends toujours pas pourquoi on nous les montre, c’pas comme si la forêt r’gorgeait d’créatures super impressionnantes. Mais paraît qu’ça pourrait nous servir. J’sais toujours pas pourquoi, mais c’pas grave. J’fronce les sourcils, c’était un compliment quand j’t’ai dit que tu l’avais rendu plus beau. Pourtant, ça semble pas t’avoir plu. J’crois que j’comprendrais jamais rien. Alors j’me gratte à nouveau la tempe, dubitatif. (hortense) T’as un peu de noir, là. J’souris et j’me frotte direct l’endroit qu’tu m’as montré. J’sais que j’passe mon temps à m’tacher, c’est pas très grave. J’passe mon pouce noir sur ma peau sans m’dire une seule fois qu’ça m’remettra une couche d’ébène. Déjà, tu t’repenches sur ton dessin, beaucoup trop studieuse. Et j’t’envie autant que j’te comprends pas, moi qui n’arrive même pas à écrire dix lignes sur une créature. Et j’sais pas pourquoi, mais j’ai bien envie qu’au sois aussi déconcentré qu’moi. J’m’emmerde tellement moins quand tu m’parles. Bêtement, j’comprends que si j’te touche le visage avec mes doigts, ça t’foutra du noir partout. Sans même m’dire que ça marche aussi sur moi. La tête baissé, j’vois qu’on front, le reste de ton visage balayé par tes cheveux noirs. Alors qu’j’me penche vers toi, la voisine blonde m’jette à nouveau un regard bizarre mais j’m’en tape. Alors qu’on pouce s’appose en plein milieu d’ton front, j’peux pas m’empêcher d’te retourner ta phrase. (nead) T’as un peu d’noir, là. J’souris comme un débile, j’y peux rien si ça m’fait marrer. J’remarque le coup d’œil d’ta voisine de table et j’hésite pas à planter mon r’gard dans l’sien. (nead) toi aussi, t’veux du noir ? J’ai même pas l’occasion d’faire un geste que d’jà elle se recule, signifiant clairement qu’elle veut pas qu’j’approche. Ça m’fait ricaner. J’la r’garde un peu, alors qu’elle détourne le regard pour faire comme si rien n’s’était passé, puis j’reporte mon attention sur toi. Ton histoire de tableau animé, j’trouve ça assez fou. Les images animées, c’m’a toujours un peu fasciné. Les fois ou j’voyais des journaux mordus, j’me disais toujours que c’était si triste, avec ces photos immobiles. Les gens, c’tellement plus intéressant lorsqu’ils sont vivants. (nead) C’t’ait un compliment, quand j’ai dit qu’il était plus beau. Comme une façon d’parler. J’laisse passer un petit silence, avant d’continuer. Mais, p’t’être qu’faut que tu penses d’abord mouvement. Vu qu’faut qu’tu l’animes. T’aimerais r’présenter quel mouvement ? Moi, si j’devais r’présenter quelque chose qui bouge, j’ferai sûrement une sirène. Pour ses cheveux et les gouttes d’eau sur l’corps. J’en avais vu une, une fois, près du lac et j’étais resté con, à la r’garder. Elle avait ri et elle s’était barrée alors qu’j’secouais ma tignasse de môme pour r’trouver mes esprits. J’pose ma tête sur mes mains, mes doigts ajoutant un peu d’noir sur ma peau.
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Hortense Delacroix
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Hortense Delacroix
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Hortense & Nead
She said we were never feeling bored
Devant les talents artistiques de Nead, Hortense ne pouvait s’empêcher de sourire. Elle se moquait de lui, sans pour autant chercher à le blesser. Elle voyait bien qu’il ne lui en voudrait pas, il n’était pas du genre à se prendre au sérieux. Il semblait amusé par l’idée de s’entraîner à faire des cœurs. Hortense lui conseilla de remplacer les cœurs par des soleils. Il s’exécuta en en réalisant un. C’était déjà un peu mieux. Nead ne s’arrêta pas à un simple soleil, il ajouta des yeux et une bouche, avant de faire glisser le parchemin vers la brune. « Tiens, un soleil. Pour qu’tu souris plus souvent. » Elle observa son œuvre, un soleil qui sourit, enfantin et maladroit, un peu comme le Poufsouffle. Elle ne devait pas beaucoup sourire pour qu’il lui fasse une telle remarque, mais elle ne le prit pas mal. Elle savait qu’elle avait des efforts à fournir de ce côté-là, surtout envers les personnes dont elle n’était pas proche, surtout envers les garçons. Elle avait encore du mal à leur sourire parce qu’une petite part d’elle se disait qu’un sourire pouvait être mal interprété. Une petite part d’elle se disait qu’un jour, elle avait dû sourire à Ambroise et qu’elle était en faute, alors qu’elle n’y était absolument pour rien. Hortense parla ensuite de ce qu’elle était en train de faire, de son dessin qu’elle transformerait en tableau pour l’animer par la suite. Elle n’allait pas dessiner un botruc. Elle n’avait pas d’idée. Elle doutait d’elle, comme toujours. Le visage de Nead tâché de noir était plus captivant que ce qu’elle était en train de faire. Bien sûr, quand elle lui indiqua qu’il avait la joue sale, en lui montrant celle où il n’avait rien, il se fit avoir et se mit un peu plus de noir sur la peau. Hortense s’en amusait, souriant tout en essayant de ne pas trop sourire pour ne pas se faire griller par le garçon. Elle se tenta de se concentrer de nouveau sur son travail. Quelques instants plus tard, la Poufsouffle sentit le pouce de Nead se poser sur son front. Elle eut un léger mouvement de recul, surprise. En levant les yeux vers lui, elle l’entendit dire : « T’as un peu d’noir, là. » C’est exactement ce qu’elle lui avait dit avant. Il venait de lui faire une trace noire sur le front et il se trouvait drôle, parce qu’il souriait. Hortense finit par se détendre et sourit à son tour. Entre les deux, il était quand même le plus à plaindre. Elle tourna les yeux vers la voisine quand elle vit Nead la regarder. « Toi aussi, t’veux du noir ? » Demanda le sorcier à la blonde. Visiblement, elle n’en voulait pas et s’éloigna aussi loin qu’elle le pouvait. Elle aurait mieux fait de changer de place, si elle ne voulait pas rester à côté d’eux. Visiblement, elle ne semblait pas croire qu’ils étaient encore capables de pire. Hortense revint sur son croquis quand la situation se calma. Elle commençait à se demander si elle ne ferait pas mieux d’abandonner. « C’t’ait un compliment, quand j’ai dit qu’il était plus beau. Comme une façon d’parler. Mais, p’t’être qu’faut que tu penses d’abord mouvement. Vu qu’faut qu’tu l’animes. » Un compliment ? Hortense n’avait pas vu les choses de cette façon. A présent, elle comprenait mieux. Mais cela ne changeait rien au fait qu’elle ne souhaitait pas représenter un botruc dans son tableau. Toujours peu sûre d’elle, elle ne savait pas apprécier un compliment à sa juste valeur.

« T’aimerais r’présenter quel mouvement ? » Demanda Nead à la jeune fille, la faisant réfléchir. Nead avait eu une très bonne idée. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Elle se mit à penser à quel mouvement elle pouvait représenter, quand en levant à nouveau les yeux vers le Poufsouffle, elle remarqua qu’il avait posé sa tête sur ses mains. La Française sourit encore une fois, ayant bien du mal à rester concentrée sur cette nouvelle idée. A présent, Nead avait du noir sur les joues, le front, le menton, en bref, presque sur tout le visage. Hortense aurait aimé avoir un miroir de poche pour lui montrer à quoi il ressemblait, mais elle n’en avait pas. Elle n’aimait pas beaucoup se regarder. Il attendait toujours une réponse à sa question. Alors, elle tenta de lui en fournir une : « Je trouve que c’est une bonne idée. Je ne sais pas encore quel mouvement j’aimerais représenter. J’aimerais un jour arriver au point où les tableaux décideraient de leurs propres mouvements. Mais… j’ai encore du travail. » Hortense parlait par exemple des tableaux de Poudlard, qui allaient et venaient comme ils le souhaitaient. Mais pour arriver à un tel niveau, il fallait des années d’expérience et beaucoup de talent. Elle n’était pas certaine d’en avoir autant. Elle aimait beaucoup l’art, mais elle n’était pas une des meilleures artistes du château. Quand elle était plus jeune, c’est Ambroise qui ne cessait de le lui rappeler en déchirant ses dessins et en la faisant recommencer. « Tu es peut-être moins bête que tu en as l’air, Nead Sawbridge. » Le ton d’Hortense était doux, avec un sourire en coin. Elle ne voulait pas l’insulter, mais parfois, c’est vrai qu’il n’avait pas l’air d’être le plus intelligent des élèves de cinquième année. A cette remarque, la blonde, qui s’était éloignée, laissa échapper un rire. Elle se moquait clairement de Nead, bien plus qu’Hortense. La Poufsouffle lui lança un regard noir. Elle sortit de son sac un mouchoir en tissu propre, blanc et brodés de lilas, aux couleurs de son écurie à Beauxbâtons, un petit souvenir de la maison qu’elle gardait toujours avec elle. A l’aide d’un sort qu’elle maîtrisait bien, Hortense humidifia légèrement le tissu, puis s’approcha un peu de Nead pour essuyer le noir de son visage. C’était plus délicat de lui jeter directement un sort qui le nettoierait comme le feraient certains. Elle s’appliqua et le charbon disparut petit à petit de la peau de Nead pour imprégner le mouchoir. Bien sûr, ce n’était pas parfait, mais on ne devinait plus au premier coup d’œil qu’il avait le visage presque tout noir quelques minutes avant. « Voilà, c’est mieux… » La Poufsouffle s’essuya les mains et donna le mouchoir au garçon pour qu’il en fasse de même, afin de ne pas recommencer à s’en mettre partout. « Je suis désolée de ne pas te l’avoir dit plus tôt. » Ce n’était pas très gentil de le laisser dans cette situation alors que tout le monde pouvait le voir. Elle avait oublié qu’elle avait elle-même du noir sur le front. Si au début Hortense était plutôt agacée par cet adolescent, il avait miraculeusement fini par l’attendrir avec sa maladresse.
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S. Nead Sawbridge
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S. Nead Sawbridge
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✞ Décembre 1999. ✞
She said we were never feeling bored.
J’aime bien c’qui bouge. Comme un môme scotché devant les boîtes animées électriques moldues ou les livres enchantés d’nos enfances. À croire qu’l’humain peut pas s’empêcher d’se sentir fasciné par l’vivant alors qu’les choses mortes le mettent mal à l’aise. J’aime r’garder les robes de sorcier caresser les jambes nues des filles en été, et j’aime le mouvement des feuilles caressées par l’vent. C’est souvent bien plus amusant à observer que d’écouter c’que les potes racontent. Combien d’fois j’m’suis pris une taloche à l’arrière du crâne parc’que j’les écoute pas ? P’t’être un peu trop souvent. Alors, j’te demande quel mouvement t’fascine et j’me dis qu’ça doit sûrement pas être celui des jupes des filles. J’te vois surprise, un peu, comme si ma r’marque était moins conne que c’que tu m’pensais capable de dire. Alors ça m’fait sourire, un peu, en coin, parc’que les gens finissent toujours par m’lancer l’même regard que toi. Celui d’la surprise, d’l’interet. Un autre r’gard que d’habitude.

(hortense) Je trouve que c’est une bonne idée. Je ne sais pas encore quel mouvement j’aimerais représenter. J’aimerais un jour arriver au point où les tableaux décideraient de leurs propres mouvements. Mais… j’ai encore du travail. J’ouvre grand les yeux en pensant à ces satanés tableaux. J’crois qu’j’les aime autant qu’j’les déteste. Si la magie peut provoquer d’fabuleux évènements, les tableaux animés restent un mystère à mes yeux. J’ai jamais compris comment une simple image peut autant r’ssembler à la vraie personne. Quand mon arrière grand oncle avait cané, ma mère avait accroché un d’ces tableaux dans l’salon. Il avait continué à m’lancer des blagues que j’comprenais pas et à m’regarder bizarrement, comme s’il était jamais mort. Perdu dans mes pensées, occupé à m’remémorer les sales habitudes d’feu mon oncle, j’reporte mon r’gard sur toi lorsqu’tu r’prends la parole. (hortense) Tu es peut-être moins bête que tu en as l’air, Nead Sawbridge. Un d’mes sourcils s’arque alors qu’j’te r’garde droit dans les yeux. P’t’etre qu’j’aurais dû m’offusquer. T’balancer que j’étais pas con et qu’c’était pas sympa d’s’en rendre compte qu’maintenant. La vérité, c’est qu’j’en avais rien à foutre. Pis, c’pas comme si j’avais l’habitude. Alors j’porte la main à mon cœur, tel une drama queen couronnée et j’ouvre la bouche, l’air clairement vexé. (nead) Peut-être ? PEUT-ÊTRE ? à ma deuxième question, certains s’tournent vers moi. J’ai p’t’etre parlé un peu fort mais c’est l’cadet d’mes soucis. J’préfère continuer mon p’tit numéro. (nead) Merci bien, Hortense Delacroix, c’sympa d’croire en moi. Un dernier r’gard appuyé avant d’croiser les bras sur ma poitrine. D’jà, un con d’sourire veut étirer mes lippes. J’sais pas être sérieux, j’sais pas faire semblant. Des fois, c’chiant. Tant pis.

La blonde d’à côté a ri. J’sais pas trop si c’est pour c’que t’as dit ou si c’est à cause d’mon jeu d’acteur parfait. Tu la r’garde mal et ça m’donne la réponse. Moi j’préfère croire qu’c’est parce que j’suis tordant, comme gars ; C’beaucoup plus flatteur. Tu t’mets alors à fouiller dans ton sac et j’peux pas m’empêcher d’me dresser un peu sur ma chaise pour y j’ter un r’gard. L’sac des filles, c’m’a toujours intrigué. Comment vous pouvez foutre autant d’machins inutiles d’dans ? Moi j’ai toujours l’principal sur moi : ma baguette (même si elle m’sert pas tant qu’ça), et d’quoi bouffer. L’reste, c’ést secondaire. J’te vois en sortir un mouchoir et j’me demande pourquoi, vu qu’j’tai pas vue r’niffler. J’te r’garde l’mouiller d’une main experte avec un sort qu’j’connais même pas. (nead) Hé ! Comment t’as fait ça ? Tu m’montreras ? Même si moi j’compte pas m’en servir pour mouiller mes mouchoirs, mais p’t’etre bien pour faire une sale blague à un pote en mouillant son lit. Mais ça, t’es pas obligée d’le savoir. Et encore faut-il qu’j’arrive à l’maîtriser.

Et pour la première fois, c’toi qui fait un pas vers moi. C’toi qui tends la main dans ma direction, mouchoir en porte étendard et t’mets à m’frotter l’visage. Comme ma mère m’faisait tout l’temps. J’te laisse faire, sans trop comprendre sur l’coup. Avant d’me dire qu’c’parc’qu’il doit m’rester du noir. Et plus tu m’frottes à différents endroits et plus j’me dis qu’en fait, j’devais ressembler à un putain d’raton laveur. En moins propre. (hortense) Voilà, c’est mieux…  Alors qu’tu t’écartes, j’passe ma manche sur ma peau pour la sécher. (nead) J’ai jamais été très bon pour pas m’tâcher. J’t’adresse une grimace, t’as bien dû l’remarquer t’façons. Tu m’tends ton mouchoir et j’m’en sers donc pour m’frotter les mains. J’suis sûr qu’j’vais r’trouver des tâches noires sur mon cou ou mes vêt’ments plus tard dans la journée. Au moins, m’laver les mains limit’ra les dégâts. J’te r’mercie en t’rendant ton bout d’tissu si délicat avant d’être tâché façon dalmatien. (hortense) Je suis désolée de ne pas te l’avoir dit plus tôt. J’hausse les épaules, j’m’en fous vraiment qu’tu m’l’ai pas dit. C’tait sûr’ment une blague, p’t’etre même que j’t’aurais fait la même chose. Ou p’t’etre pas, parc’que ma langue aurait fonctionné avant mon cerveau et j’t’aurais avertie avant même d’avoir pensé à m’taire. (nead) T’inquiètes, c’rien. C’que des tâches ! J’lance un r’gard à la blonde d’à côté, comme pour lui faire passer l’message. Des putains d’tâches, c’tait pas la dragoncelle. Certains m’diraient p’t’etre qu’c’parce que j’étais crade, qu’j’pensais comme ça. J’peux pas changer ma façon d’penser.

J’sais bien qu’on est pas censé utiliser nos baguette pour rien. "En dehors des salles de classe", qu’ils disent. Et, on est dans une salle de classe. Alors j’jète un regard au surveillant, l’nez toujours ailleurs alors qu’il aurait pu nous dire cinquante fois d’la fermer. Mon r’gard se balade sur la pendule et j’peux pas m’empêcher d’rouler des yeux quand j’vois l’temps qui reste. Puis j’me retourne vers toi, trépignant un peu sur ma chaise. (nead) Alors, tu m’montres comment t’as fait pour mouiller ton mouchoir ? J’essaye d’te r’garder avec un air suppliant, mais j’sais pas si j’ai pas juste l’air encore plus con.
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Hortense Delacroix
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She said we were never
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Peindre un jour des tableaux qui décideraient de leurs mouvements par eux-mêmes, c’était un des rêves d’Hortense. C’était un rêve qu’elle n’était pas certaine de pouvoir atteindre un jour. C’était un de ces rêves où il fallait croire en soi et en ses capacités pour pouvoir les réaliser. Pour l’instant, elle ne croyait pas autant en elle. Ses dessins n’étaient pas assez précis. Ils n’étaient pas assez jolis, ni même assez réalistes. Arriverait-elle un jour à atteindre ce niveau ? Elle n’était pas assez dédiée au dessin ou à la peinture pour s’améliorer autant. Alors, probablement jamais. Hortense tenta de tirer ce qu’elle pouvait du conseil de Nead, un conseil qui la surprit par son intelligence. Elle avait peut-être mal jugé le Poufsouffle, en le classant un peu trop vite dans la catégorie des garçons auxquelles elle ne s’intéressait jamais, catégorie qui englobait presque la totalité des garçons de Poudlard pour le moment. « Peut-être ? PEUT-ÊTRE ? » Avait réagi  Nead à la remarque d’Hortense, main sur le cœur. Il réagissait un peu trop pour que sa réaction soit sincère, il surjouait, à n’en pas douter. Il n’était pas vraiment vexé. Elle le trouvait drôle et sourit. « Merci bien, Hortense Delacroix, c’sympa d’croire en moi. » Lui par contre ne souriait pas. Il croisa les bras et détourna le regard. La brune commençait presque à douter quand elle vit ses lèvres s’étirer. Il avait du mal à réprimer son sourire. Elle l’avait démasqué. Nead jouait aussi bien la comédie qu’il dessinait les cœurs, mais elle avait presque failli y croire. Elle allait lui dire que c’était bien joué quand elle entendit la blonde d’à côté rigoler. Elle se moquait de Nead. Ce n’était pas très gentil. Hortense sortit un mouchoir pour le débarbouiller avant que d’autres ne se moquent de lui aussi. La comédie avait assez duré. Elle regrettait de ne rien avoir dit avant, elle ne voulait pas être méchante. Elle mouilla le mouchoir avec un sort, ce qui fit réagir le Poufsouffle instantanément : « Hé ! Comment t’as fait ça ? Tu m’montreras ? » Elle sourit encore une fois, légèrement fière de connaître un sortilège qu’il ne connaissait pas encore. Cependant, elle ne répondit pas à sa question, pas tout de suite. Elle s’approcha de lui et lui frotta le visage avec le linge mouillé. Comme le sorcier avait du noir un peu partout, le mouchoir devint vite maculé. « J’ai jamais été très bon pour pas m’tâcher. » Dit-il avant de prendre le mouchoir qu’elle lui tendait pour qu’il s’essuie les mains. Elle n’en doutait pas, elle l’imaginait assez maladroit depuis tout petit. Elle se dit qu’elle aurait bien aimé avoir un ami comme Nead quand elle était petite. Elle avait une amie à cette époque, une voisine moldue, mais c’était différent. Avec un ami comme lui, son enfance aurait été bien plus drôle. Même son frère n’avait pas rendu sa vie très palpitante. Il faut dire qu’ils avaient une différence d’âge assez grande et qu’il fait toute sa scolarité à Beauxbâtons avant qu’elle n’y mette les pieds. Il était donc absent bien trop souvent à son goût quand elle n’avait pas encore l’âge d’aller à l’école. Et puis, il avait fait l’erreur d’inviter le démon dans leur maison.

« T’inquiètes, c’rien. C’que des tâches ! » Rétorqua-t-il quand Hortense s’excusa de n’avoir rien dit jusqu’à présent alors qu’elle savait qu’il avait du noir un peu partout sur le visage, elle en était même amusée. « Oui, c’est que des tâches. » Affirma-t-elle. Elle aimait sa façon de réagir. D’autres que lui n’auraient pas forcément réagi de cette façon. Ils se seraient énervés. Pour eux, une tâche, ce serait la fin du monde. Pour Nead, c’était rien. Quelque part, elle était soulagée qu’il ne lui en veuille pas. « Alors, tu m’montres comment t’as fait pour mouiller ton mouchoir ? » Le regard du garçon était suppliant, comme si c’était un secret super cool qu’il attendait qu’on lui révèle. Il allait être déçu s’il savait que ce n’était pas un sortilège très compliqué. Hortense regarda à son tour la pendule. Ils ne seraient pas libérés avant un petit moment encore. Elle posa son regard sur le surveillant, qui ne les regardait pas. « C’est un secret. » Dit-elle finalement, tout en se concentrant à nouveau sur sa feuille face à elle. C’était bien plus amusant de le faire attendre un peu, plutôt que de lui expliquer tout de suite. Amusée, la brune poussa à nouveau le parchemin vers son camarade. « Je te le dirai… si t’arrives à dessiner un cœur qui ressemble à un cœur. » C’était un défi. Celui qu’il avait fait avant n’était pas très joli et puis, elle lui avait conseillé de s’entraîner. Peut-être que cela pouvait compter comme un entraînement. C’était étrange, comme demande ? Elle essaya de ne pas y penser. Elle insista un peu pour qu’il s’y mette, gardant son faux secret pour elle. De toute façon, qu’il réussisse ou non, elle finirait par lui dire. Elle observa ce qu’il faisait, puis, au bout d’un moment, elle fit : « C’est pas trop mal… Tu vas pouvoir envoyer des mots doux maintenant. Grâce à moi. » Elle était un peu fière d’elle de l’avoir forcé à s’y mettre car faire des cœurs, ce n’était pas si compliqué. Elle ne savait pas à qui il envoyait des mots doux, elle ne s’y était jamais intéressée, mais elle était assez curieuse à présent de le savoir. A qui Nead Sawbridge pouvait-il bien envoyer des mots doux ? Elle n’osa pas poser la question. « Pour le sortilège, c’est un aguamenti. Je crois qu’il est au programme de l’année prochaine à Poudlard… mais en France, on l’a déjà appris. » Hortense ne voulait pas passer pour une miss je-sais-tout, mais ce sortilège, elle le maîtrisait très bien. Il suffisait juste de savoir contrôler la puissance du jet d’eau, qui était variable. Le programme entre les écoles variait sensiblement selon les professeurs. « Si tu ne le maîtrises pas bien, tu risques d’asperger tout le monde… alors je ne te conseille pas de t’entraîner en classe. » Au cas où l’idée lui aurait traversée l’esprit.

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S. Nead Sawbridge
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✞ Décembre 1999. ✞
She said we were never feeling bored.
La comédie, c’tait ma deuxième nature. Ou p’t’être pas. À vrai dire, j’étais pas spécialement un bon menteur, sans forcément être transparent. Et j’m’étais toujours dit qu’pour être bon acteur, fallait savoir mentir. C’tait forcé. Moi, j’avais été l’gamin qui refusait d’admettre qu’il avait bouffé tous les biscuits alors qu’l’avait du chocolat plein la face. J’étais l’étudiant qui disait qu’son boursoufflet domestique avait bouffé son d’voir d’botanique. Crédible, ou presque, en somme.
Alors, c’tait pas étonnant qu’tu m’prennes pas au sérieux. Même si l’doute avait fini par s’voir dans tes yeux, mon sourire indomptable t’avait tout d’suite rassurer.

Sur ton visage, les émotions s’succèdent. La colère, minime mais vive envers la blonde d’à côté. La culpabilité, d’pas m’avoir dit pour les tâches. L’soulagement, quand j’te dis qu’c’est rien, qu’c’est que des tâches. J’peux pas m’empêcher d’me dire qu’si ma mère m’voyait et m’entendait, elle f’rait sûrement une syncope ; PAF raide morte. Parfois, j’m’disais qu’si les gens du château rencontraient ma mère, ils d’vineraient jamais qu’j’suis son fils. Elle qu’était toujours impeccable, qui fronçait son nez parfait dés qu’une odeur v’nait caresser ses douces narines. Une odeur qu’personne était capable d’sentir à par elle, bien sûr. Toi même, tu d’vais t’dire qu’j’avais dû grandir tel un enfant sauvage, sans loi et sans restriction. Mauvaise pioche, comme on dit.

J’ai beau être distrait, on m’dit souvent qu’j’perds pas l’nord. J’oublie pas ton coup d’poignet expert et la fluidité avec laquelle t’as humidifié l’mouchoir. Alors j’reviens à la charge, t’demandant d’m’expliquer comment t’as fait. Et madame s’fait désirer, prétendant qu’c’est un secret et réclamant… un cœur. J’hausse un sourcil, surpris, alors qu’un sourire en coin naît sur mon visage. Tu fais glisser un parchemin vers moi et j’ricanne un peu en balayant la salle du r’gard. Si j’avais pensé qu’toi, Hortense Delacroix, qu’avait, d’habitude, autant d’mal à m’regarder en face, tu m’demand’rais d’te dessiner un cœur, j’pense que j’me s’rais pris pour un fou. J’te r’garde dans les yeux, souriant toujours, puis j’pose mes doigts maint’nant propre sur l’parchemin pour l’faire glisser jusqu’à moi. (nead) T’sais, si tu voulais j’t’envoie des cœurs, suffisait d’demander.  J’te r’garde, clairement fier de moi en souriant. J’prends pas ça au sérieux, mais la situation m’fait marrer. J’me r’tourne brièvement pour rapatrier ma plume et j’me penche sur mon œuvre, bien décidé à réussir c’défi.

Un p’tit temps passe alors j’trace méthodiquement des lignes sur c’parchemin. Les cœurs d’travioles s’succèdent alors qu’j’essaye d’leurs donner une forme convenable. J’crois voir une amélioration quand t’brises à nouveau l’silence. T’dois sûrement avoir pitié d’ma graphie. (hortense) C’est pas trop mal… Tu vas pouvoir envoyer des mots doux maintenant. Grâce à moi.  J’laissais un éclat d’rire sortir d’ma bouche. T’y croyais bien plus que moi, à ces mots doux. J’relevais la tête brièvement, t’lançant un r’gard désabusé. (nead) J’mettrai un disclaimer, t’inquiètes. « Mes r’merciements à Hortense, sans qui tout ça n’aurait jamais été possible » . Et j’me marre, imaginant l’mot doux foireux. Comme si ça pouvait en être autrement, v’nant d’moi. J’trace une dernière ligne et finalement, j’suis assez satisfait. Cachant mon œuvre pour qu’tu puisses pas l’voir, j’tapotte ma baguette sur l’bois d’la table avant d’l’agiter au d’ssus du parchemin. Bien sûr, rien s’produit, comme à chaque fois qu’j’me dis qu’j’peux faire d’la magie en public. J’lance un r’gard d’travers à ma capricieuse d’baguette avant d’la secouer un peu et d’recommencer. C’te fois, l’parchemin se découpe proprement et précisément. Non mais. J’lance un dernier r’gard victorieux à ma baguette avant d’la r’poser sur la table derrière moi. C’tait moi l’sorcier, moi l’maître après tout. J’fais alors glisser l’parchemin vers toi, un sourire clairement victorieux et amusé plaqué sur l’visage. J’savais qu’l’orsque tes yeux s’poseraient d’ssus, t’pourrais voir une cœur un peu branlant, mais r’connaissable, entourant un H parfaitement tracé.

(hortense) Pour le sortilège, c’est un aguamenti. Je crois qu’il est au programme de l’année prochaine à Poudlard… mais en France, on l’a déjà appris. Si tu ne le maîtrises pas bien, tu risques d’asperger tout le monde… alors je ne te conseille pas de t’entraîner en classe.  À vrai dire, la première pensée qui m’est venue, ça a clair’ment pas été d’essayer d’le lancer ici. Fallait dire qu’les sortilèges, c’tait loin d’être mon fort. Encore, la théorie, ç’passait, mais alors la pratique. J’arrivais jamais à rien et quand j’arrivais à quelqu’chose, c’tait jamais c’qu’il fallait. Alors t’montrer à quel point j’étais con à pas savoir lancer un sortilège qu’tu maitrisais parfait’ment ? Merci mais… Non merci. Et puis, t’a prononcé une succession d’mots magiques : « asperger tout l’monde », « pas t’entraîner en classe. »
J’crois qu’à c’moment là, un drôle d’sourire a envahi mon visage. J’me penche en arrière, sans jamais t’quitter des yeux, prêt à m’défendre si t’essayes d’m’en empêcher. J’sais qu’j’en suis capable. D’lancer l’sort et qu’ça dégénère, j’veux dire. Alors j’tatonne, avant d’mettre la main sur ma fichue baguette. J’me racle la gorge, comme un chef d’orchestre prêt à jouer sa symphonie. Mon sourire s’élargit. (nead) T’as dit qu’c’était quoi, d’jà la formule ? Aguamenti ?  J’sais aussi que ça s’trouve, rien va s’passer et qu’j’aurai juste l’air débile. Bah, j’suis plus à une fois près, j’crois. J’agite ma baguette dans un mimétisme exagéré d’la danse magique qu’t’a effectuée, un peu plus tôt. J’prononce plusieurs fois la formule, j’bouge ma baguette et pourtant, y a rien qui s’passe. J’dois avouer qu’j’suis déçu, qu’j’me voyais d’jà faire des merveilles. C’m’apprendra à m’surpasser, comme on dit. Mon sourire s’crispe un peu quand j’pose ma baguette sur la table. J’hausse les épaules avant d’passer les bras derrière ma tête dans une posture décontractée. Genre. (nead) Bon, fout croire qu’ça veut pas lancer un aguamenti. P’t’etre encore ces perturba-  J’ai pas l’temps d’finir qu’ma baguette à côté sursaute un coup. J’me r’tourne lentement, les yeux grands ouverts. V’là qu’elle f’sait encore des siennes. J’ouvre la bouche, prêt à balancer une sale plaisanterie quand c’fichu bout d’bois s’met à tourner sur lui même et à… balancer d’l’eau partout. J’pousse un cris alors qu’j’me fais arroser l’visage, reculant bruyamment dans un crissement de chaise sur l’sol. Quand vient l’tour d’la blonde, son visage s’fait outré, comme si elle m’détestait pas assez. Moi, j’rigole, alors qu’ma baguette lance un jet plus fort, prenant son envol au travers d’la classe. J’me lève d’un bond, lâchant un (nead) putain  sonore. J’la suis d’l’index, tentant d’suivre sa trajectoire. (nead) attrapez la baguette ! elle essaye de s’échapper !  J’crois qu’j’m’amuse beaucoup trop vu la situation.
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Hortense Delacroix
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Hortense Delacroix
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She said we were never
feeling bored


Le sort qu’Hortense avait lancé pour humidifier son mouchoir avait intrigué Nead. Il avait demandé comment faire pour obtenir le même résultat. La Française était fière de connaître un sortilège qu’il ne connaissait pas. Elle n’était pas si étonnée, mais elle savait qu’il n’était pas encore au programme à Poudlard. Ce sortilège faisait partie des quelques différences dans le programme des deux écoles. Au début, Hortense lui fit croire que c’était un secret. Ce n’en était évidemment pas un et il le savait. Elle lui demanda de lui dessiner un cœur réussi en échange du secret. Cette demande le fit rire. Il la regarda dans les yeux et dit : « T’sais, si tu voulais que j’t’envoie des cœurs, suffisait d’demander. » Hortense sentit ses joues chauffer, elles devaient avoir pris une teinte rouge. Elle n’avait même pas réalisé ce qu’elle lui demandait, ce n’était qu’en entendant le garçon qu’elle comprit qu’il pouvait facilement se méprendre. Mais passée cette gêne, elle retrouva son sourire. Nead s’amusait de la situation, il n’y avait aucune raison pour qu’elle ne le fasse pas elle aussi. C’était pour cette raison qu’elle lui avait demandé de dessiner un cœur à la base. Hortense observait ce qu’il dessinait. Il avait vraiment du mal à faire des cœurs, c’était assez drôle, et quand elle en vit un qui ressemblait plutôt bien à ce qu’elle attendait, elle le laissa continuer encore un peu avant de l’interrompre. Elle lui dit qu’il pourra maintenant envoyer des mots doux à qui il souhaitait grâce à elle, sans avoir honte de sa graphie. « J’mettrai un disclaimer, t’inquiètes. » Répondit-il, avant de poursuivre avec le fameux disclaimer, qu’il ajouterait à la fin de ses petits mots doux. « Mes remerciements à Hortense, sans qui tout ça n’aurait jamais été possible. » Elle rit à ses bêtises en même temps que lui. Elle imaginait une fille recevant un mot doux et lisant ces dernières lignes. Elle se demanderait déjà qui était cette Hortense, si ce n’était pas une fille de leur année, et si c’en était une, la brune n’imaginait pas la tête qu’elle ferait. Quand elle finit de rire, Nead fit glisser un bout du parchemin vers elle, proprement découpé. Il avait mis un H dans un cœur, un cœur bien mieux dessiné que ce qu’il avait pu lui faire voir. Elle baissa les yeux un instant et sourit en levant le regard vers lui. C’était la première fois qu’on lui offrait ce genre d’attention, même si elle savait qu’il rigolait. « Merci. » Dit-elle à voix basse, tout en prenant le papier et en l’approchant d’elle. Elle ne savait pas exactement quoi faire avec, si elle le pliait et qu’elle le mettait dans sa poche, elle ne voulait pas que Nead croit qu’elle y accordait plus d’importance qu’il ne pourrait le penser, mais elle avait tout de même envie de le garder. Elle décida alors de le ranger plus tard, quand il se retournerait. C’était un souvenir du jour où elle avait changé d’avis sur l’idiot de la classe, un garçon qu’elle osait à peine regarder, mais qui finalement était bien plus sympathique et drôle qu’elle ne l’aurait cru.

Après cet instant de douceur, Hortense révéla enfin à Nead la formule du sortilège. Comme la jeune fille commençait à connaître son camarade, elle lui déconseilla d’essayer de le jeter pour la première fois dans cette classe sous peine d’arroser tout le monde. Ce conseil eut pour effet d’encourager le garçon à faire une connerie, alors qu’il n’y aurait peut-être même pas pensé sans elle. Quand elle le réalisa, il était déjà trop tard. Au moment où elle vit Nead sourire, elle sut qu’elle aurait dû se taire. Quelques secondes plus tard, l’adolescent sortit sa baguette et s’éclaircit la gorge. Hortense ouvrit grand les yeux tout en se disant qu’il n’allait quand même pas oser, pas devant tout le monde, pas devant le professeur. « T’as dit qu’c’était quoi, d’jà la formule ? Aguamenti ? » Demanda-t-il tout en se répondant lui-même. Elle commençait à secouer la tête pour qu’il ne le fasse pas, mais il lança le sort en imitant les gestes de la lycanthrope. Elle fut soulagée un instant de voir que rien ne se passait et qu’il était probablement aussi doué pour lancer des sorts que pour dessiner des cœurs. Nead posa sa baguette sur la table, abandonnant. « Bon, faut croire qu’ça veut pas lancer un aguamenti. P’t’être encore ces perturba-… » A peine eut-elle le temps de souffler que la baguette décollât de la table. La baguette se mit à tourner sur elle-même, lançant de l’eau sur tout le monde. Personne ne pouvait ignorer ce qu’il se passait et tous les regards s’étaient tournés vers eux. Il y avait dans la pièce plus d’agitation que s’il s’était mis à pleuvoir des gallions. Hortense mit ses mains devant elle pour se protéger un minimum du jet d’eau. Mais forcément, elle était mouillée. Elle entendait Nead se marrer à quelques pas. « Putain. Attrapez la baguette ! Elle essaye de s’échapper ! » Et il n’y avait pas que la baguette qui essayait de s’échapper. Certains élèves avaient déjà quitté la classe, suivis par le professeur parce qu’ils n’étaient pas autorisés à partir. Hortense avait vu le professeur hésiter entre arrêter ce massacre ou rattraper les élèves, il avait décidé qu’un peu d’eau, ce n’était rien et que si les aurors voyaient des élèves dans les couloirs, il y aurait bien plus de problèmes. Enfin, c’était ce qu’elle imaginait qu’il s’était dit en quittant la pièce au lieu de les aider. La blonde, qui avait plus ou moins suivi ce qu’il s’était passé, lança un regard noir aux deux élèves. Elle s’en alla vers le fond de la pièce sans les aider. En fait, l’eau avait eu pour effet d’éloigner tout le monde, sauf eux. Ils étaient comme deux idiots au plus près de la baguette, l’un rigolant, l’autre souriant. Hortense attrapa sa propre baguette et lança un accio, mais tout ce qu’elle réussit à faire, c’était se faire rapprocher la baguette sans arrêter le sortilège et donc se faire asperger encore plus par un jet d’une plus grande intensité. Elle fit quelques pas pour se cacher derrière Nead. « C’est ta bêtise, répare-la ! » Dit-elle tout en poussant un peu le Poufsouffle vers sa baguette. Elle ne lui criait pas dessus car elle aussi, elle s’amusait. Elle s’amusait bien plus qu’elle n’avait pas le faire ces derniers temps. Mais sans sa propre baguette, qui faisait n’importe quoi, Nead ne pouvait rien faire. La brune sortit sa tête de derrière Nead et lança à nouveau un sort pour arrêter celui de Nead. Elle rata bien sûr la baguette, qui bougeait trop. En tout cas, la première fois. La seconde fois, elle réussit à arrêter le sort. La baguette de Nead retomba au sol, un sol inondé. En regardant la pièce, elle se sentit mal pour les élèves dont les devoirs étaient trempés. Certains avaient réussi à se sauver avec, mais pour la plupart, c’était probablement irrécupérable.

Soudain, des élèves commencèrent à s’approcher, à s’énerver et à leur crier dessus. Ils s’en prenaient principalement à Nead, mais ils avaient bien vu qu’Hortense était avec lui. Soudain, la blonde leur dit que c’était elle qui lui avait enseigné ce sortilège. Hortense avait envie de se cacher, mais ils semblaient attaquer de tous les côtés. Sa main vint chercher un pan de la robe de sorcier de Nead et s’y accrocha. « C’est que de l’eau… » Dit-elle à voix basse en réponse à un reproche qui lui était adressé. Ils auraient probablement réagi de façon bien pire s’ils avaient tous eu du fusain sur eux à l’instar de Nead quelques minutes plus tôt. Le professeur ne tarda pas à revenir. Il renvoya tout le monde dans leurs dortoirs ou dans une autre salle, elle ne savait pas trop. Elle avait juste vu des aurors venir chercher des groupes d’élèves. Mais il avait demandé à Nead et Hortense de rester. Ils étaient tous les deux assis sur des chaises contre le mur du fond en attendant que le professeur décide de ce qui allait leur arriver. Hortense murmura : « Mes remerciements à Nead, sans qui tout ça n’aurait jamais été possible… » Elle sourit. Bien sûr, si elle ne lui avait pas parlé de ce sort, il ne se serait rien passé. Mais ils n’auraient pas autant rigolé non plus. Nead et Hortense allaient être punis, la Française était certaine que le professeur allait leur faire nettoyer la salle sans l’aide de la magie.

-- Hortense & Nead --
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