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I don't deserve a soul, yet I still have one. I know because it hurts + Maddox

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I don't deserve a soul, yet I still have one. I know because it hurtsC'était aujourd'hui, la finale de la coupe du monde de Quidditch. Angleterre contre Bulgarie. A la base, Deirdre n'avait pas prévu d'y aller. Elle n'était pas vraiment fan du Quidditch. Elle avait, de plus, à gérer la surveillance pesante de son ancienne nourrice. Hilda Newton. Elle avait réussi à lui échapper quelques fois, cet été, mais la vieille femme n'était pas non plus née de la dernière pluie, et ses anciens stratagèmes ne fonctionneraient plus. Cela dit, elle aurait pu sortir sans devoir s'esquiver, si elle avait pu supporter la présence constante de la sang-mêlée. Or, c'était au-dessus de ses forces. Si elle l'avait aimée, étant petite, cette émotion avait été balayée par l'attitude obséquieuse et distante de la nourrice après qu'elle l'eut par mégarde appelée "maman". Non, elle ne l'aimait plus. Elle ne parvenait même pas à la mépriser. Hilda était veuve. Née d'une mère sang-pur et d'un moldu, elle avait été mise à l'écart pendant des années, avant de parvenir à être de nouveau admise dans la famille. Deirdre ne savait pas pourquoi, exactement, et elle n'avait pas cherché plus loin. L'attitude réfrigérante de la nourrice avait calmé son affection.

« Sullie, chuchota-t-elle, cachée derrière un buisson. »

Elle avait dû s'exiler dans le jardin pour perdre son encombrante nourrice. Elle avait erré dans le labyrinthe végétale pendant près d'une heure, égarant sa nourrice dans ces lieux qu'elle connaissait par cœur. Un sourire se dessina faiblement sur ses lèvres en repensant à ses jeunes années. Combien de fois avait-elle joué ici avec Caelum ? Trop pour les compter, mais assez pour avoir appris les moindres recoins du labyrinthe.

Une fois certaine qu'Hilda ne la retrouverait pas si vite, elle s'était planquée derrière un gros buisson taillé en forme de dragon. Au moins, la vieille femme n'entendrait pas le claquement sec que fit l'elfe de maison qu'elle avait appelé en arrivant.

« Ah, Sullie, bien. Tu peux m'emmener à nouveau aux abords de Pré-Au-Lard, s'il te plaît ? Merci. »

Toute heureuse de servir sa maîtresse, Sullie obtempéra avec joie. Ses yeux globuleux brillaient d'un ravissement sincère, et si l'association de Granger avait attiré son attention à l'époque, elle ne se sentait pas le cœur de briser le contentement de Sullie pour la libérer. Elle avait essayé, au début, après s'être renseignée sur la S.A.L.E, mais elle avait vu les immenses yeux de la petite elfe se remplir de larmes, et elle avait vite jeté le morceau de soie qu'elle voulait lui donné. Elle n'avait jamais réitéré depuis.

Chassant le vertige qui s'emparait toujours d'elle après avoir expérimenté le transplanage des elfes de maison, Deirdre marcha d'un pas décidé vers le village sorcier. Elle se soumit sans broncher aux contrôles des aurors, comprenant l'importance de telles mesures de sécurité. Elle observa la baguette du sorcier illuminer son corps d'une pâle lueur blanche, remontant de son jean délavé jusqu'à son top noir et à sa veste de cuir assortie. Elle nota la désapprobation dans les yeux de l'auror tandis qu'il fixait ses habits moldus, mais elle se contenta de hausser les épaules. Elle était à l'aise ainsi. Et même s'il valait mieux que son père ignore qu'elle possédait plusieurs tenues moldues, elle ne comptait pas les jeter.

Une fois entrée dans le village, la brunette observa un instant autour d'elle l'effervescence qui fourmillait chez les dizaines de sorciers présents. Des centaines, même ? Ou plutôt des milliers ? La coupe du monde était un événement important et presque la totalité de la communauté sorcière du monde entier s'était réunie ici. Sauf, évidemment, Arthur Avery, et son fils, Caelum. Ils étaient en Italie. Ils auraient dû rentrer aujourd'hui, mais son père avait prévenu Hilda qu'ils restaient quelques jours de plus. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle Deirdre était venue ici, alors qu'elle n'avait pas prévu de bouger aujourd'hui. Elle ne voulait pas rester ruminer à la maison. Elle avait été si heureuse à l'idée de revoir son frère que d'apprendre que ce ne serait pas avant la semaine prochaine l'avait déçue.

Secouant la tête, elle se dirigea d'un pas lent vers la billetterie. Il restait quelques billets, apparemment, et un match de Quidditch serait sûrement un bon moyen d'oublier sa déception. Rien que l'attente, déjà, lui occupa l'esprit. Ou peut-être était-ce cette conversation passionnante entre un père et sa fille, devant elle, qui l'obnubila. Le père avait l'air d'être moldu, mais la fille, qui approchait de la quinzaine d'année lui expliquait patiemment comment se déroulaient les matchs de Quidditch. Son cœur se serra en voyant l'évidente complicité entre les deux, mais elle garda une mine impassible tout en les enviant.

Délestée d'une certaine somme de gallions, mais armée d'un laissez-passer pour le stade, Deirdre déambula encore un peu dans le village. Le match n'allait pas commencer tout de suite, et elle se fichait bien de la place qu'elle occuperait. Elle n'était pas une passionnée, c'était juste histoire d'occuper son esprit.

Les yeux dans le vague, la brunette ne remarqua pas tout de suite la silhouette familière d'un camarade de classe. Elle se stoppa tout net avant de lui rentrer dedans, et elle écarquilla légèrement les yeux en le reconnaissant. Maddox, un serdaigle dans le même cursus qu'elle. Elle voulut lui sourire franchement, ravie de le voir, avant de se rappeler qu'ils n'étaient pas seuls. Il avait beau être son ami, et elle tenait pourtant sincèrement à lui, il n'était pas fréquentable d'après son père et son éducation rigide. Même si le ministère prônait l'ouverture d'esprit, il restait vieux jeu.

Se composant un visage neutre, elle s'écarta légèrement et le salua d'un signe de tête guindé.

« Berkeley, souffla-t-elle. »

Elle devrait passer son chemin ensuite. Elle devrait s'éloigner de ce sang impur. Elle ne savait pas qui pouvait les voir. Qui pouvait aller tout raconter à son père. Mais elle voulait rester, elle voulait lui parler, elle voulait le serrer dans ses bras. Elle avait été horrifiée en apprenant qu'il avait fait un séjour à Azkaban, et elle brûlait d'en effacer les stigmates. Sauf qu'elle ne pouvait pas. Il ne pouvait pas être son ami. Malgré tout ce qu'elle pouvait souhaiter, elle n'irait pas à l'encontre de son éducation. Son père la punirait trop sévèrement. Et il perdrait définitivement toute estime pour elle, si tant est qu'il en ait jamais eu.

Observant rapidement les environs, certaine que personne ne remarquerait qu'elle s'attarderait un peu trop auprès de Maddox, elle reposa son attention sur lui.

« On... Tu veux aller quelque part, un endroit plus tranquille ? On ne s'est pas vus depuis un moment... »
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Maddox Berkeley
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Maddox Berkeley
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Maddox & Deirdre
I don't deserve a soul, yet I still
have one. I know because it hurts.
Enfin, la finale tant attendue par de nombreux sorciers était arrivée, Angleterre contre Bulgarie. Le fait que l’équipe locale fasse partie des deux finalistes faisait plaisir à de nombreux sorciers, comme Maddox. Il n’aimait pas particulièrement le Quidditch, mais comme il avait suivi la coupe avec Flynn, il soutenait l’équipe du pays. C’était d’ailleurs avec le Gryffondor qu’il était censé aller voir ce match. C’était prévu depuis très longtemps, jusqu’à ce qu’ils se disputent. Maddox ne parlait plus à Flynn. Il n’avait pas été voir la demi-finale avec lui non plus car leur dispute avait eu lieu juste avant. Les billets avaient été achetés par Flynn. Maddox avait décidé de les lui laissés, comme il l’avait fait la dernière fois. Il avait finalement décidé de s’y rendre seul. Il avait pris cette décision à la dernière minute. La veille encore, il ignorait s’il allait y aller. Quelques heures avant le match, Maddox acheta avec le peu d’argent qu’il lui restait une des dernières places en vente. Il se retrouva avec une place moins bien que celle prévue, mais au moins il ne serait pas à côté du Gryffondor. Il n’y aurait pas de silences gênants. Ces derniers temps, Flynn faisait tout pour être pardonné, mais il ne venait jamais directement vers son frère de cœur de peur qu’ils aient une nouvelle conversation qui pourrait se terminer en conflit. Le Serdaigle était dans les nuages. Son cœur était attristé par sa dispute avec son meilleur ami, mais il était aussi tout excité par ce qui s’était produit la veille. Lors de son rendez-vous avec Oktavia, ils avaient finalement décidé de sortir ensemble. Elle était sa première petite-amie. Il ne savait pas de quoi l’avenir serait fait, mais il avait hâte de le découvrir. Il était quand même assez triste de ne pas pouvoir partager cette nouvelle avec Flynn. Il ne l’avait pas non plus partagé avec Mila, sa meilleure amie et aussi demi-sœur d’Oktavia. Il avait un peu peur de sa réaction. Il sortit de ses pensées quand il s’arrêta de justesse avant de rentrer dans quelqu’un. La catastrophe avait été évitée. Il fut surpris de voir Deirdre face à lui. Un sourire s’étira sur ses lèvres. Ce n’était pas toujours le cas quand ils se voyaient, mais cette fois, il était de bonne humeur grâce à Oktavia et il voulait croire que c’était un bon jour pour se réconcilier avec celle qui lui faisait faire des montagnes russes dans ses sentiments amicaux. Seulement, ce n’est pas par un sourire qu’elle lui répondit, mais par un froid : « Berkeley. » Cette expression froide et ce ton, il les connaissait bien. C’était exactement pour cette raison qu’ils s’étaient éloignés. La Serpentard ne voulait pas assumer en public qu’ils étaient amis. Elle avait honte de lui, elle avait honte qu’il soit un né-moldu. Et lui en avait eu marre d’être traité de cette façon, il s’était mis à l’ignorer de plus en plus. Aujourd’hui, il ne voulait pas qu’une simple rencontre puisse ternir son humeur. Maddox était prêt à la laisser passer son chemin. Seulement, elle resta face à lui.

Depuis qu’elle l’avait appelé par son nom, le sourire du garçon avait disparu. « On... Tu veux aller quelque part, un endroit plus tranquille ? On ne s'est pas vus depuis un moment... » Proposa-t-elle à Maddox alors qu’il ne s’y attendait pas. C’est vrai qu’ils n’avaient pas discuté depuis longtemps, car même à Poudlard, ils avaient fini par s’adresser la parole que lorsque c’était nécessaire. Ils ne pouvaient pas s’ignorer totalement car ils étaient dans la même filière, et ils le seraient sans doute une année de plus. C’est pour cette raison que Maddox décida qu’il devait peut-être faire un dernier effort et voir s’il pouvait faire comprendre à Deirdre qu’il ne pouvait plus continuer ainsi. « Tu veux dire un endroit plus caché, non ? » Finit-il par répondre à la jeune femme. Il restait encore du temps avant que la finale de la coupe de Quidditch n’ait lieu. « D’accord. » Répondit-il finalement. « Mais c’est la dernière fois. » Maddox avait déjà dit cette phrase par le passé. Il avait déjà dit que ce serait la dernière fois qu’il se cachait, mais il ne respectait jamais ce qu’il disait parce qu’au fond, il aimait bien Deirdre et il ne voulait pas la perdre comme amie. Parfois, elle était vraiment adorable avec lui et parfois, c’était une vraie peste. Il avait beaucoup de mal avec son attitude et il avait déjà été assez maltraité dans sa vie pour se laisser encore faire. Maddox suivit Deirdre vers l’endroit où elle voulait en faisant attention à ne pas la suivre de trop près, une attitude qu’il avait dû adopter par le passé s’il ne voulait pas qu’on les surprenne. Il avait l’impression qu’ils allaient faire quelque chose de mal alors qu’ils ne faisaient que discuter. Quand ils étaient enfin sûrs que personne ne pourrait les voir, ils s’arrêtèrent de marcher. « Je t’ai déjà prévenu, Deirdre. Si c’est pour me traiter comme un moins que rien devant les autres, je préfère qu’on ne se parle plus du tout. » Avec Deirdre, c’était un peu comme ce qu’il s’était passé avec Rowan, sauf que c’était tout de même bien différent. Rowan avait changé du tout au tout alors qu’il l’acceptait avant, qu’il n’avait jamais eu l’air de se soucier de son sang et maintenant il le traitait comme de la vermine. Deirdre n’avait jamais vraiment reconnu qu’ils puissent être amis devant d’autres et quand il y avait un public, elle ne se retenait pas pour le traiter comme un étranger. Il en avait souvent souffert, mais finissait toujours par lui pardonner. Il n’était plus le même qu’avant, c’était à elle de s’adapter à présent. Et même si au fond de lui, Maddox avait envie de lui demander si elle avait passé de bonnes vacances, si elle allait au match, si elle pensait passer en deuxième année, il resta de marbre face à elle, avec un léger regard de reproche teinté de tristesse.
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I don't deserve a soul, yet I still have one. I know because it hurtsOh, comme elle aurait voulu le serrer dans ses bras, le gratifier d'un baiser sur la joue à la mode française, ou même tout simplement rire avec lui en public... Tout ce qu'elle ne pouvait cependant pas faire. Il était un né-moldu. Une engeance méprisable selon son père. Selon les sang-pur traditionalistes. Mais pas selon elle. Elle avait eu le temps d'y penser, depuis son entrée à Poudlard. Elle avait eu le temps de voir les failles de leur raisonnement. Mais elle n'avait pas osé afficher son avis. Elle n'avait pas osé transgresser les règles de son père. Et quand elle s'était rendue compte qu'elle appréciait beaucoup Maddox, quand elle s'était aperçue qu'elle aurait voulue pouvoir lui parler au vu et au su de tous... Elle n'avait pas eu le courage. Elle n'était pas aussi audacieuse que Lucrezia, qui la poussait pourtant à s'affirmer. Elle n'était pas aussi détachée de son père que l'était à présent Maddox, malgré tout ce qu'il lui disait, malgré la vérité qui suintait de son discours. Peut-être était-elle juste faible. Peut-être méritait-elle la colère de l'aigle, après tout.

Elle aurait voulu s'excuser. Ses yeux bleus pâles brillaient de honte. Pourtant, elle ne dit rien. Elle se contenta de lui montrer le chemin vers une ruelle peu fréquentée. Là où personne ne pourrait les voir. Comme d'habitude. Qu'est-ce qu'elle allait lui dire au juste ? Allait-elle oser s'excuser ? Allait-elle essayer de changer sa façon de faire avec lui, au risque de se faire punir par son père ? Allait-elle rompre définitivement cette relation ? Elle n'en savait rien. Son cœur battait à tout rompre alors qu'elle était indécise. Son esprit tournait à plein régime, à tel point qu'elle craignait même qu'il finisse par fumer comme la locomotive qui les amenaient à Pré-au-Lard chaque début d'année. Elle voulait pourtant s'excuser, mais elle ne savait pas comment s'y prendre. Désolée de te traiter comme une merde en public, mais tu comprends, faut que je sauve les apparences ? Navrée de te faire du mal, mais justement, si je ne t'en fais pas, on m'en fera ? Non, tout pourri. Recommence. Je suis désolée, je voudrais vraiment construire une relation amicale normale avec toi, mais si je m'affiche ouvertement comme étant ton amie, j'vais m'prendre des Doloris dans la gueule quand je reverrais mon père ? Ouais, non, oublie. Pas d'excuses. Mais alors, est-ce qu'elle allait plutôt se décider à braver les rigides entraves que la société des sang-pur mettait en place ? Est-ce qu'elle se sentait de supporter les punitions qui ne manqueraient pas de venir ? Est-ce qu'elle en aurait le courage ? Sans doute pas. Elle n'était pas une courageuse Gryffondor. Elle n'était qu'une vipère. Une vipère amère. Alors, il fallait arrêter là les frais, non ? C'était la solution la plus logique. La plus sensée. Celle qui ferait le moins de mal, peut-être. ... Oui, mais elle l'aimait bien malgré tout. Elle adorait discuter avec lui, et ils travaillaient bien ensemble, en cours.

Elle lui refit face, essayant de garder cette expression neutre qui le blessait pourtant. Son esprit tournait toujours furieusement. Elle ouvrit la bouche pour parler, puis se ravisa, l'écoutant avec un pincement au cœur. Elle n'aimait pas lui faire du mal. Mais elle ne voulait pas non plus souffrir. Elle hésitait. Indécise petite chose, soumise aux diktats de sa famille.

« Je sais. Je suis désolée. Vraiment. Je voulais juste... »

...Retrouver un ami ? Faire comme si rien n'avait changé ? Elle ne finit pas sa phrase, ne sachant pas elle-même ce qu'elle aurait voulu dire. Elle ouvrit à nouveau la bouche, et se ravisa de plus belle. Qu'est-ce qu'elle pourrait dire pour sa défense ? Je suis lâche semblait un bon début. Je t'aime beaucoup, mais j'l'assume pas en public, par peur des représailles, était vrai, mais était-il utile d'en faire part ? Dans cette histoire, de toute manière, elle était en tort. Et elle en était parfaitement consciente.

« Mon père est absent pour l'été, avec mon frère. Mais j'ai un espèce de chien de garde racorni pour faire le guet. Je lui ai faussé compagnie aujourd'hui. »

D'accord. Dans le genre utile, on ne pouvait pas faire pire. En quoi ça l'intéressait ? Elle secoua la tête, baissant les yeux vers le sol. Elle était tellement nulle. Merlin ne l'a pas gâtée en faculté de discussion à cœur ouvert, hein ?

« Tu vas voir le match, aujourd'hui ? »

N'essaies pas de noyer le strangulot, Deirdre, ça ne sert à rien. Tu t'enfonces ma vieille.

« Okay. Je suis vraiment désolée. Pour tout. Je-vais-essayer-d'être-moins-fermée. Je-tiens-vraiment-à-ton-amitié,-et-ça-me-fait-du-mal-de-penser-que-je-suis-en-train-de-la-perdre-à-cause-de-mon-attitude-débile. »

Sa phrase avait été débitée d'une traite, alors qu'elle fixait un point au sol, comme pour se donner du courage, ignorant les boucles brunes qui dansaient devant ses yeux. Elle avait parlé vite, comme si elle craignait de perdre le courage qu'il lui avait fallu fournir pour prononcer ces phrases à haute voix. Tout était sorti, précipité, comme si elle ignorait ce qu'elle allait dire avant de le faire. Comme si les mots s'échappaient de sa bouche avant d'être à nouveau emprisonné. Inattendu. Mais pas moins sincère.
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Maddox & Deirdre
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« Je sais. Je suis désolée. Vraiment. Je voulais juste... » Deirdre ne termina pas sa phrase. Maddox ne savait pas ce qu’elle voulait, au fond. Elle voulait qu’ils soient amis, mais elle ne le lui montrait pas comme il le faudrait. Au fil des années, il n’avait rien dit, la plupart du temps. Il avait supporté ses caprices. Parfois, il osait lui faire une remarque. Maddox n’avait jamais été très courageux. Il ne savait pas réagir sans avoir peur des conséquences. Mais ces derniers temps, il changeait, et peut-être que Deirdre ne s’en était pas rendue compte. Il s’était éloigné d’elle parce qu’elle ne l’acceptait pas comme il le faudrait. Il avait d’autres amis qui seraient choqués par le comportement de la jeune femme s’ils étaient au courant de cette relation si particulière, mais pour la plupart des gens, c’était un secret. Maddox avait respecté le désir de silence de Deirdre parce que lui aussi, il avait un père violent et intolérant, lui aussi, il avait subi des maltraitances. Seulement, contrairement à elle, il avait compris que son père ne changerait jamais, qu’il n’apprendrait pas à l’aimer. Le père de Deirdre non plus ne changerait pas. Il fallait qu’elle le réalise avant qu’il ne soit trop tard. La brune ne semblait pas avoir ouvert les yeux comme lui l’avait fait. Il aurait voulu qu’elle l’écoute au lieu de continuer à se voiler la face en permanence. Elle reprit : « Mon père est absent pour l'été, avec mon frère. Mais j'ai un espèce de chien de garde racorni pour faire le guet. Je lui ai faussé compagnie aujourd'hui. » Maddox comprenait mieux pourquoi il n’avait presque pas vu Deirdre de l’été. Même si son père n’était pas là, elle était quand même surveillée. Il se doutait que cette situation ne devait pas être très marrante pour la jeune femme. Le Serdaigle était soulagé que ses parents soient moldus et se fichent de lui, de cette façon, il était plus ou moins tranquille quand il n’était pas chez eux. Il recevait parfois une lettre de sa mère, mais la communication s’arrêtait là. Parfois, elle le suppliait de venir la voir, avec divers subterfuges, mais depuis la rentrée en septembre 1999, il ne les avait pas vu. Les élèves ne pouvaient de toute façon pas quitter le château pendant les vacances, pour des raisons de sécurité, et cet été, à cause de la coupe du monde de Quidditch. Mais s’ils avaient eu le droit de rentrer, Maddox aurait probablement choisi de passer ses vacances chez Flynn. La famille de Flynn était sa deuxième famille. Le Serdaigle ne répondit pas. Deirdre choisissait toujours de se cacher au lieu de s’afficher à ses côtés, il en était blessé. Il avait l’impression de ne pas mériter son amitié, elle qui était si supérieure à lui à cause de son sang, un peu comme Rowan, qui s’était mis à l’insulter de nulle part cette année. « Tu vas voir le match, aujourd'hui ? » Demanda-t-elle à Maddox, dans l’espoir de changer de sujet. Il leva un sourcil. Ils en avaient vraiment terminé avec la discussion où il lui avait dit qu’il préférait qu’ils ne se parlent plus du tout si c’était pour qu’elle le traite comme une merde devant les autres, comme elle le faisait d’habitude. Il avait pris une décision, pour une fois, elle allait devoir la respecter, même s’ils devaient mettre fin à leur amitié pour cette raison.

« Okay. Je suis vraiment désolée. Pour tout. » Finit-elle par lâcher, enfin. Deirdre avant peut-être compris que cette fois, plus que les autres fois, le né moldu ne plaisantait pas et qu’elle risquait vraiment de perdre leur amitié une bonne fois pour toute. « Je vais essayer d'être moins fermée. Je tiens vraiment à ton amitié, et ça me fait mal de penser que je suis en train de la perdre à cause de mon attitude débile. » Débita-t-elle à une vitesse folle. Deirdre semblait comprendre le problème. Maddox était touché d’entendre qu’elle tenait réellement à leur amitié, mais il ne savait pas s’il devait la croire, il avait du mal à faire confiance à la jeune femme depuis quelques temps, depuis sa sortie d’Azkaban. Il avait changé, elle devait en faire de même. Les excuses de la Serpentard ne le laissaient pas indifférent, bien sûr. Il aurait voulu y croire. Il baissa un instant le regard, réfléchissant à ce qu’il pouvait bien lui répondre. Ils se trouvaient un peu dans la même position, comme s’il était bien trop difficile d’affronter le regard de l’autre. « Je ne sais sincèrement pas si je peux te croire, Deirdre. Tu m’as déjà dit, avant, que tu ferais des efforts. Et regarde-nous maintenant. Ils sont où, les efforts ? Rien n’a changé. » Ou plutôt si, ils étaient passés des cachotteries à l’ignorance. Le brun l’évitait parce qu’il savait qu’il ne gagnerait rien à se faire insulter en public, mais qu’elle changerait d’attitude dès qu’il n’y aurait plus personne. C’était un coup à le rendre fou, plus fou qu’il ne l’était déjà. « Qu’est-ce que tu attends de moi ? Que je sois moins né moldu ? C’est impossible, ça ne se change pas. Que je continue à me cacher comme si j’étais le plus gros secret de ta vie ? C’est n’importe quoi, vraiment. J’en peux plus. Je ne sais plus quoi faire. Je… je ne mérite pas ça. J’ai longtemps cru que le problème venait de moi, mais… je crois qu’il vient de toi, de toi et des gens qui ont l’esprit trop fermé. » Peut-être que Maddox était dur avec elle, mais il voulait qu’elle réalise qu’il souffrait dans cette histoire, qu’il savait qu’elle aussi souffrait et il voulait la pousser à changer ou à abandonner cette amitié qui les mettait tous les deux en grande peine. « Tu sais ce que je crois ? Je crois que tu espères encore que ton père finisse par t’aimer. Que ce sera impossible s’il apprend que tu traînes avec des sangs de bourbe. Mais il ne te respecte pas, Deirdre. Il ne t’aime pas. Ce n’est pas ça, l’amour. Il te laisserait traîner avec ceux qui comptent pour toi s’il t’aimait. » Maddox était en colère, il fallait qu’il se calme ou il allait finir par paniquer. Il avait les mains tremblantes, il n’avait pas l’habitude de dire autant tout ce qu’il avait au fond du cœur, mais c’était peut-être la toute dernière fois où il aurait l’occasion de se battre pour une amitié qui semblait perdue d’avance. Si rien ne bougeait cette fois-ci, il abandonnerait définitivement. Il ne manquait plus que la pluie et l’orage et la tension serait à son paroxysme.
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