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Ohana means family. (Kata & Teo)

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Ohana means family.


La Gryffondor se hâtait dans les cachots. Inutile de dire qu’elle n’aimait pas beaucoup cet endroit. Elle le trouvait sombre, gris, triste. Déprimant. Elle aurait détesté avoir sa salle commune dans les tréfonds de Poudlard, comme les Poufsouffle et les Serpentard, et était assez heureuse de savoir que la sienne était aux sommets de l’école. La Tour de Gryffondor. Pourquoi avait-il fallu qu’ils installent cette foutue quarantaine au fin fond des tréfonds de l’école ? Les sorciers enfermés là-dedans étaient exclus, repoussés. C’était mal. Tout était illogique dans les actions du gouvernement. Ils les empêchaient de fréquenter les sorciers atteints par l’épidémie, mais avaient permis un échange scolaire et un rassemblement mondial à Pré-au-Lard pour la Coupe du Monde. Et après ça, ils craignaient pour la possible propagation de l’épidémie ? Sérieusement ? La slave en aurait hurlé. Pour le moment, elle tentait de retrouver son chemin. C’était un coin où elle n’avait jamais mis les pieds, et après avoir dépassé la salle commune de Serpentard, elle était dans le flou quant à sa destination.

Heureusement, elle avait une carte du maraudeur, achetée à prix d’or avant la fin des vacances. Cette dernière l’avait guidée jusqu’à la salle commune des Serpentard, où elle avait attendu qu’un élève sorte pour lui demander d’aller chercher Lou. Puis elle avait demandé à Lou de lui ramener quelques affaires de cours de son frère. Puis, carte toujours en main, elle s’était dirigée vers les lieux de la quarantaine. Elle n’avait croisé personne sur le chemin, ce qui était assez normal. Les lieux étaient vraiment éloignés des lieux de vie de l’école. Elle avait quand même passé quinze minutes à déambuler dans les cachots avant de trouver la porte ! A moins que la carte lui ait fait faire un large détour parce qu’elle ne connaissait pas l’endroit ? Non, impossible. Le vendeur, un rouquin malicieux assez mignon, lui avait assuré que la carte pouvait la mener n’importe où à Poudlard, salle sur demande non comptée. Apparemment, les créateurs de la carte devaient ignorer l’existence de cette salle mystérieuse.

« Katarina Azarova. Je viens voir mon frère. »

L’Auror, à l’entrée, hocha la tête et la laissa rentrer. La rousse, qui avait rangé sa carte du maraudeur avant d’approcher de la quarantaine, entra dans la pièce et sentit son cœur se serrer. Les parloirs étaient déprimants. La lumière non naturelle rendait l’endroit austère, la grosse vitre épaisse qui séparait les sorciers en quarantaine des autres faisait penser à un mur de prison, et le téléphone… Comment avaient-ils fait ça ? Normalement, les objets moldus ne fonctionnent pas à Poudlard. Mais il valait mieux laisser ça pour plus tard. Mal à l’aise, la Gryffondor s’assit sur le siège qu’on lui indiquait, posant son sac à ses côtés. Quelques minutes plus tard, Teodor fit son apparition de l’autre côté, et une ombre de peine passa dans le regard de la slave. Teodor faisait peine à voir, comme ça. Elle le laissa s’installer avant d’attraper le combiné du téléphone, le coinçant entre son épaule et son oreille d’un mouvement adroit. Elle ne savait pas quoi dire. Alors elle commença simplement.

« Salut Teo… » Ça lui faisait mal, de le voir comme ça. Aussi se pencha-t-elle avant de pleurer, saisissant le sac posé à ses pieds. « Je ne sais pas si tu en as besoin, mais j’ai récupéré tes livres de cours, et quelques livres pour passer le temps, je me suis dit que tu n’en avais probablement pas ici. » Elle se tut, et posa un sachet de bonbons devant elle. « Je t’ai aussi pris ça. Je me suis dit que ça te ferait plaisir. Si tu as besoin d’autre chose, envoie-moi un hibou, je ferai du plus vite que je pourrai. »

Elle sentit, plus qu’elle ne le vit, l’Auror jeter un coup d’œil à ce qu’elle avait amené. Elle savait que tout serait fouillé, des livres de cours au paquet de bonbons. Elle s’en fichait. De toute manière, elle n’avait rien caché d’illicite dedans, alors s’ils voulaient perdre du temps, grand bien leur en fasse. D’un geste, elle reprit le sachet de papier pour le remettre dans le sac, et avança un peu plus sa chaise, comme si ce simple mouvement pouvait lui faire traverser le verre épais et les réunir l’un et l’autre. Mais c’était impossible. Et dire que quelques mois plus tôt, une violente dispute les avait séparés l’un et l’autre ! Ce jour-là, la rousse était prête à tirer un trait définitif sur son frère. Jusqu’à ce qu’ils sachent, pour la quarantaine. Jusqu’à ce qu’elle apprenne que son frère aîné avait été envoyé là-bas. Sa fureur vive avait fondu aussi vite que de la neige dans le désert. De frère, elle n’en avait qu’un. Se tourner le dos dans ces conditions était tout simplement impensable. Pour l’heure, leurs désaccords étaient entre parenthèses. Ils en reparleraient, quand Teodor serait sorti de là, mais pour le moment, ce n’était que de la poussière dans le vent.

« Tu n’as rien à faire là-dedans. C’est stupide. Tu n’es pas atteint. » Court silence. Plein d’espoir. « N’est-ce pas ? »

Sans qu’elle ne le veuille, son regard se mit à briller d’émotion contenue. Elle ne voulait pas pleurer, pas devant les Aurors, mais c’était dur. Vraiment. Sans réfléchir, sans y penser, elle posa la main sur le verre épais qui les séparait plus efficacement qu’un canyon. La glace était froide sous sa main, mais elle ne l’enleva pas pour autant. Elle détestait ça. Se sentir si proche, mais si éloignée de lui. Les Aurors avaient intérêt de l’avoir enfermé à raison, parce que le secret de quarantaine du directeur finirait bien par exploser, un jour ou l’autre, et ce jour-là, la lettre de Katarina serait la première à partir, pour expliquer à ses parents de quelle manière un Azarov avait été enfermé à tort, sans preuves, dans un endroit rempli de malades pouvant potentiellement lui transmettre l’épidémie. Ils hurlaient déjà, par lettres, qu’ils voulaient récupérer leurs enfants. Pleine d’insolence, la slave avait fait passer chaque lettre au directeur pour qu’il prenne sa responsabilité en expliquant à ses parents pourquoi Teodor et elle ne pouvaient pas rentrer. C’était lui, le responsable de tout ça ; il lui fallait prendre ses couilles en main pour régler la révolte des parents, maintenant.

« Comment ça se passe, là-dedans ? Tu tiens le coup ? »

Tentant de sortir de ses idées noires, la Gryffondor força son maigre sourire crispé pour ne pas inquiéter son aîné, sachant, de toute manière, qu’elle n’y arriverait pas.
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