Oxana ✞ I want blood, guts and chocolate cake

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Durmstrang pour entamer sa septième année au collège. Elle est née au beau milieu de nulle part en Bulgarie, au sein du manoir Yordanov en ce beau jour qu'était le 10 mars 1982 en tant que sang pur ; à présent elle vit à Poudlard durant la période scolaire. Elle est plutôt forte, déterminée, loyale, perfectionniste, ambitieuse, orgueilleuse mais aussi cruelle, jalouse, égoïste, hystérique, sadique, manipulatrice, fausse. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être excellent. C'est une élève studieuse et travailleuse. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de sureau, mesurant vingt trois centimères et contenant du venin d'acromentule. Avec cette baguette, il lui est impossible de créer un patronus. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : l'enterrement de Zahari. Le bâtard est enfin mort et elle se tiens là souriante toute vêtue de noir, pendant que l'on descend le cercueil en terre. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Le sien lui montre le yéti qui a bien failli la dévorer quand elle avait douze ans. A cause de cette rencontre, les cheveux de la jeune sorcière sont devenus immédiatement blancs.

   ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Non. Juste non. C'est une terrible idée, et j'aimerai retourner à Durmstrang. La présence des sang mêlés -et pire, celle des sangs de bourbe- m'insupporte, et je suis à deux doigts de faire une crise d'urticaire à chaque fois que je m'efforce de leur adresser la parole en semblant naturelle.

J'ai horreur de Poudlard, de ce manque de compétition entre élèves. Seul les plus forts méritent de vivre c'est ainsi dans la nature qui est impitoyable. A n'en pas douter si nous étions à Durmstrang j'aurais bien volontiers torturé tout ces déchets. Ah, si seulement le meurtre était légal, les choses seraient tellement plus simples ! J'en connaît plus d'un qui ne serait déjà plus là.

Ce qui me déprime le plus dans tout ça, c'est que le bâtard est encore là. Putain d'université magique. Je vais devoir le supporter encore deux ans avant de j'espère, m'en débarrasser définitivement et de ne plus jamais revoir sa sale gueule. Quand il aura quitté Poudlard, j'espère pour lui qu'il sera déjà mort quand nous nous recroiseront.

Ilia, la si parfaite petite Ilia est là aussi. A croire que ces deux boulets vont me poursuivre jusqu'à la fin des temps. La présence de ma sœur ? ça me donne la nausée. J'ai envie de la frapper de toutes mes forces, de lui hurler des insultes au visage jusqu'à me briser les cordes vocales. Mais face à elle, je reste pourtant généralement calme et silencieuse, me contentant de ruminer mon mécontentement... Pourtant, je ne suis plus la petite fille qui n'arrivait pas à se défendre quand sa grande sœur lui mettait une gifle.

La seule chose positive ? J'ai retrouvé les jumeaux. Mes deux petits soldats sont de nouveau à mes côtés et j'espère renouer avec eux. Je veux redevenir une reine à leurs yeux, leur grande sœur préférée à qui ils peuvent se confier, avec qui ils peuvent prendre une bonne leçon de torture et de sadisme. Surtout mon petit Kamen qui s'est éloigné de moi pour se rapprocher de cette vilaine sorcière d'Ilia...

   ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  Nous étions en Bulgarie. Durant deux ans, père a dû me retenir pour ne pas que je parte au Royaume-uni rejoindre les mangemorts. ça ne nous regarde pas, ça se passe loin de chez nous. Aujourd'hui, je garde un sentiment mitigé. Peut-être que j'aurais pu faire la différence, en ralliant d'autres slaves à ma cause. Peut-être que si la communauté magique de l'est avait été plus impliquée, le monde aurait finalement changé. On peut refaire le monde avec des si n'est-ce pas ?

Alors, dans les faits je suis reconnaissante en vers père qui m'a épargné de devoir subir une défaite cuisante... Je ne l'aurais probablement pas supporté.

Maintenant que Voldemort n'est plus, c'est à la nouvelle génération de prendre les choses en main. Et cette fois-ci, je prendrai part à cette révolution.

   ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? Si ça m'arrivait à moi, ce serait la fin de tout. La fin de mon règne et je ne suis pas prête à céder mon trône à qui que ce soit. Mes pouvoirs, je dois les garder c'est une question de vie ou de mort. Si jamais je m'en retrouvais dépourvue, je crois que je choisirai la mort.

Mais quitte à partir, j'en emmènerai d'autres avec moi. Juste pour ne pas être seule en enfer. J'ai déjà tout prévu, juste au cas où. Je garde une potion hautement explosive qu'il me suffira d'enflammer, une potion qui fera des dégâts si je décide de m'en servir.

Zahari sera le premier à me rejoindre. Les jumeaux également, car je ne peux pas régner sur l'enfer sans mes deux petits soldats. Et puis peut-être quelques inconnus, pour que nous puissions nous occuper en les torturant durant cette longue éternité.

   ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?  Pour la majorité de mes camarades, je suis une jeune fille souriante et sympathique. Un petit ange, une sorcière de bonne famille bien élevée. Une jeune femme polie et intelligente, travailleuse sans pour autant être asociale. Une jolie blonde populaire qui parle avec tout le monde, peu importe le statut de sang.

La vérité ? C'est que je suis un Monstre. Un loup déguisé en agneau. Mais ça ?... Peu de gens le savent. Je cache très bien mon jeu, les seuls à être au courant de ma véritable nature sont les membres de ma famille, et quelques camarades qui sont presque aussi mauvais que moi.

Le diable ? Ce n'est pas un petit bonhomme à la peau rouge et à la queue pointue. Le diable, c'est le plus beau des anges. Le diable, c'est Oxana Yordanova.  

Pour les élèves de Beaubâtons et Durmstrang : Quel horrible voyage. Après avoir pris un portoloin jusqu'en Angleterre, j'ai trouvé un compartiment vide dans ce maudit Poudlard express pour y pleurer durant tout le trajet. Je ne voulais pas aller à Poudlard, mais j'ai du m'y résoudre. Pour y suivre les jumeaux, et aussi parce que père en a décidé ainsi. Mon seul réconfort c'est que mes petits soldats et Anastasiya sont là-bas avec moi. Au moins, je ne suis pas totalement perdue.
Mais je déteste cet endroit. C'est bien trop grand à mon gout, j'ai horreur des travaux de reconstruction qui encombrent le passage à certains endroits et surtout les élèves de là-bas m’insupporte. Encore heureux que je ne suis pas allée à Beauxbâtons. C'est vraiment une école de mauviettes trop maniérées. Mais Poudlard n'est pas mieux. Ils sont tous en train de sourire, pour panser leurs plaies, pour tenter d'oublier le massacre de l'été dernier. Quelle bande de tapettes. Qu'est-ce que je peux les haïr.
En plus dans cette école, la torture n'est plus de rigueur... Tu m'étonnes qu'ils soient faibles ces Anglais ! Je sens que je risque de m'ennuyer. Le temps va me sembler affreusement long. Encore heureux que finalement, le bâtard est avec nous. Je pourrais toujours passer mes nerfs sur lui.

ϟ Ton pseudo : Undead  ϟ Ton âge : 22 ans dans moins d'un mois . ϟ Ton avis sur mumblemumps : ça a l'air nul   *troll*. ϟ Le mot de la fin : fin.

Oxana Yordanova. Un nom illustre par le passé, celui d'une sorcière droite et impitoyable devenue Matriarche du clan. Le nom d'une femme qui a dû élever un enfant qui n'était pas le sien, un ignoble bâtard qui est venu entaché le nom et la réputation de la famille. Personne d'ailleurs ne parle jamais de l'oncle Vassil. Car en plus d'être venu au monde, celui-ci a engendré un autre bâtard à son tour.

C'est là tout le drame de ma famille. La stupidité des hommes, que l'on devrait castrer comme des chiens puis qu'ils ne semblent pas pouvoir se retenir d'aller voir ailleurs. A mon tour, à peine venue au monde voilà que j'hérite du prénom de ma grand mère : Oxana, et de celui de ma tante : Svetlana. A ce moment là, je n'ai même pas conscience d'exister, tout ce qui m'importe, c'est de rester contre ma mère qui pourtant me tend immédiatement à mon père après m'avoir à peine regardée.

Je suis un Monstre, mais ça non plus je ne le sais pas encore. Je suis bien trop occupée à hurler pour réclamer cette affection Maternelle que je n'aurais jamais.


  x We make ashes just with matches to ignite the flame, and all the hopes of the youth.
Dans l'armoire, j'ai trouvé une vieille tenue de dresseurs de dragons. A qui apparteait-elle ? Aucune idée. Mais même si elle est trop grande pour moi et brulée à quelques endroits j'ai décidé de la mettre pour occuper mon après-midi au grenier. Pour une fois, les jumeaux ne sont pas avoir moi. Ils sont avec père qui s'occupe d'eux et qui m'a précisée que c'était une discussion entre hommes, et que je n'étais donc pas conviée à les rejoindre. ça m'as mise de mauvaise humeur, alors comme à chaque fois que je suis contrariée, j'ai décidé de brûler des trucs. Et c'est encore mieux si ce que je brûle est un être vivant.

La souris s'est débattue et à couiner durant quelques instants en agonisant. J'esquisse un sourire, en voyant son petit corps désormais inerte et silencieux être dévoré par les flammes. J'ai volé la baguette de maman, histoire de m'amuser un peu. Et de toute manière, une souris en plus ou en moins qu'est-ce que ça change ? De toute manière elles infestent notre grenier et cette saleté de chat est trop gros et trop vieux pour se rendre utile en les chassant lui-même. Alors j'ai rendu service à tout le monde, en tuant cette sale bête. Le feu s’éteint et un petit tas de cendres se forme pour rejoindre les autres qui sont éparpillés dans le grenier du manoir.

L'endroit est silencieux, et je lâche un soupir d'ennui tout en regardant autour de moi. Il y a plein de vieilles caisses, certaines débordent de vêtements d'un autre temps. D'autres sont scellées par de gros verrous que je suis incapable d'ouvrir du haut de mes six ans. Mais un jour, je saurai ce que ces malles renferment et j'espère ne pas être déçue. Si ce ne sont que des vêtements, ça risque de me mettre en colère et de me frustrer. Je préfèrerai largement y trouver quelque chose de dangereux et de mortel.

J'aime les greniers et les caves, parce qu'on ne sait jamais ce que l'on va y trouver. D'ailleurs il y a un vieux grimoire à la couverture rouge qui attire mon attention. J'empile quelques caisses et me hisse à sa hauteur pour l'attraper dans mes mains. J'espère qu'il y a des images dedans ! Que je puisse quand même comprendre l'histoire qu'il raconte...

Effectivement, au milieu d'une écriture manuscrite soignée il y a tout un tas de plantes et d'herbes. Intriguée, je tente de lire les noms en me concentrant mais n'y comprend pas grand chose. C'est finalement à la première page que je trouve un nom :

« Ka... Katia Yor-da-no-va. »

Et en parlant du loup, maman arrive dans le grenier. Elle fronce les sourcils, sans doute à cause de l'odeur de chaire brulée.

« Qu'est-ce que tu fais ici Oxana ? »
« Papa n'a pas voulu que je vienne avec Yassen et Kamen. Alors je suis toute seule. »

Le visage habituellement calme de ma mère se déforme d'horreur quand elle entend un crissement sous son pied. Lentement, elle se recule et soulève sa robe avant de plaquer sa main sur sa bouche.

« Par merlin, qu'est-ce que tu as fait à cette pauvre bête ?! »
« Il était vieux, gros et paresseux ! »

Choquée ma mère semble devenir nauséeuse en voyant le chat dans une marre de sang. Et moi, je commence à rire de la voire si perturbée. Pourquoi ? Ce n'est qu'un animal stupide ! C'est encore moins grave que si j'avais fait du mal au bâtard... Elle devrait même être contente que je ne m'en sois pas pris à lui pour m'occuper et évacuer ma frustration.

Les larmes aux yeux, maman s'approche de moi et me relève du sol par le bras. Je proteste vivement et tente de me défaire d'elle, son grimoire toujours en main. Elle me réprimande sévèrement, pour avoir tué le chat, pour avoir brulé les souris et aussi pour avoir volé sa baguette et toucher à ses affaires. Et moi ?... Sous le coup de la colère, je jette au sol le grimoire qui me brûle les doigts à cause des flammes.

Désemparée, maman me lâche et récupère sa baguette pour tenter de l'éteindre. Et moi, ce que je ne sais pas c'est que ce n'est pas qu'un simple manuel d'herbologie... Trop jeune pour lire convenablement, je ne me suis pas rendue compte qu'il s'agissait d'un recueil des lettres d'amour du père du bâtard. Ce jour là, maman a définitivement perdu tout souvenir de son aventure extraconjugale.

Le petit monstre que je suis rigole en la voyant pleurer sur les pages calcinées, le petit monstre que je suis ne se rend pas compte à quelle point maman souffre. Et puis de toute manière, même si je n'ai pas conscience de la gravité de mon acte je m'en fiche qu'elle soit malheureuse.

Ce jour-là, le regard de Maman a définitivement changé et ne sera plus jamais le même.

 x Cold as perfection. 
« Cap ou pas cap d'aller jusqu'à la lisière de la forêt et de revenir ? »
« Cap. »

A cause de mon idiot de cousin, me voilà dans la neige à marcher seule en pleine nuit. En bon dragon, j'ai accepté de relever son défi. Toute la famille est réunie, et nous nous ennuyons à mourir ce soir si bien que nous avons commencé à nous lancer des défis pour nous occuper. Je serre mon manteau contre moi pour ne pas avoir froid, et avance d'un pas déterminé vers la lisière de la forêt.

Je suis courageuse, je n'ai pas peur. En plus ce n'est pas la pleine lune alors il n'y a pas de loup garous. Dans le pire des cas, j’apercevrai peut-être un centaure même si généralement ces derniers vivent au plus profond de la forêt pour s'éloigner des sorciers. Alors pourquoi craindre quoi ce soit ? La maison n'est pas loin en plus, en courant si besoin j'y serais rapidement non ? Je me rassure autant que possible. Et de toute manière, la peur n'évite pas le danger.

Au bout de quelques minutes de marche j'arrive enfin à la lisière du bois qui borde la propriété. La nuit est calme, il n'y a pas le moindre bruit et même si je n'y vois pas grand chose il n'y a rien, comme je l'avait prédit. Mon cousin aurait pu trouver mieux quand même comme défi. Je soupire longuement en levant les yeux au ciel, puis me tourne dos aux arbres pour faire des grands signes et montrer que j'ai réussi. Maintenant il est temps de rentrer au chaud. Mais... Voilà qu'au loin j’entends la voix des autres me dire de courir. Pourquoi ? Je peux très bien rentrer en marchant non ?

Suspicieuse, croyant à une mauvaise blague je me retourne. Face à moi se tiens un énorme yéti à la fourrure blanche qui doit faire plus de deux mètres. La bête et moi échangeons un regard, avant qu'il ne se mette à grogner. Paniquée, je commence à courir pour me mettre à l'abri, loin de cette bête qui aimerait faire de moi son casse croute. Le soucis, c'est que la neige m'arrive aux genoux. Je suis lente, et cette créature est plus rapide que moi. Je vais mourir cette nuit, à cause d'un stupide défi !...

Pour la première fois de ma vie, je pleure de terreur et d'effroi face à ma mort imminente. Ma vue est troublée, et je tente d'avancer rapidement. Mes gestes sont confus, je ne sais plus quoi faire tout ce qui compte : survivre. Une déflagration dans mon dos me couche au sol. C'est la fin, n'est-ce pas ? Maintenant il n'a qu'à faire quelques pas pour me rattraper et me dévorer. Pourtant au lieu d'une énorme main à la fourrure blanche, ce sont bel et bien les bras d'un humain qui me relèvent tant bien que mal. Tremblante de froid et de peur, je reconnaît à peine la voix d'Anastasiya qui me dit que tout est fini.

Un homme que je ne connaît pas me soulève du sol pour me porter jusqu'à la maison, maintenant que le monstre a fui face à lui et à ma cousine. On s'empresse de me mettre au chaud dans un lit, et avec horreur j’aperçois mon reflet dans une glace : mes cheveux sont aussi blancs que ceux d'une vieille dame. En m'entendant hurler, l'homme s'approche de moi pour tenter de me calmer :

« C'est le choc, mademoiselle Yordanova. »

Maintenant et pour le reste de mon existence, mon propre reflet sera celui de la faiblesse et de l'incapacité de se défendre seule.

Ma cousine avait une affaire à régler, et elle était aidée par cet homme. Après leur enquête bouclée, elle l'a invité à prendre un verre à la maison. Et tous les deux ont transplané juste au bon moment pour me sauver de la bête.

« Merci Anya. Et merci Monsieur Martell. »

 x Adolescence didn’t make sense, a little loss of innocence.
Treize ans. Quel âge ingrat n'est-ce pas ? C'est encore mieux quand du jour au lendemain, notre soeur clame haut et fort que les jumeaux et moi sommes les résultats de viols conjugaux. Que maman se fait frapper par papa. Mais cette gourde au lieu de se défendre ne dit rien. Quelle pauvre conne. Pourquoi la plaindre alors qu'elle accepte son sort ? Elle est faible, c'est tout. Si elle luttais, je l'aurais soutenue. Mais non, elle reste là sans protester.

Je suis contrariée. Mais en même temps, je comprend mieux pourquoi elle ne m'aime pas. Quand j'étais petite fille, j'avais mal qu'elle me rejette constamment alors que tout ce que je demandais, c'était un peu d'affection et d'attention. Mais cette chienne préfère son bâtard à ses enfants légitimes. C'est à cause de cette salope qui a écarté les cuisses pour son amant que le bâtard est là. Je me demande pourquoi père ne l'a pas tué à la naissance... Dans un sac avec un peu de lest, il aurait facilement coulé dans le ruisseau et nous serions tous plus heureux sans Zahari.

Peut-être que mère a supplié père de garder l'enfant en vie ? Et quelle humiliation pour mon père, que le bâtard soit un garçon... Mais finalement les jumeaux sont là. Deux héritiers pour le prix d'un. Il devra faire un choix, et ça risque de le briser. A ce moment-là c'est décidé, je ferais ce qu'il faudra pour prendre le pouvoir et hériter du manoir. Les jumeaux n'en sont pas dignes, surtout pas ce traitre de Kamen qui a commencé à se rapprocher d'Ilia.

Une femme peut très bien gouverner à la place d'un homme. Je ne me marierai que si c'est utile dans mon ascension vers le pouvoir et pour avoir UNE héritière. Je me refuserai à tuer mes deux petits soldats, mais père... S'il doit disparaître je n'hésiterai pas. Anastasiya m'a très bien prouvé que le mariage n'est pas une obligation. Elle est d'ailleurs très bonne comédienne. Je crois bien que c'est elle, mon modèle. Une femme forte et indépendante qui ne veut pas se retrouver enchaînée à un bon à rien de mari. Avec moi, quand le moment sera venu la famille Yordanov deviendra matriarcale. Si Anya a évincé son prétendant avec un scandale, je suis prête à tuer le mien, à le faire purement et simplement disparaître pour être tranquille.

En attendant mon heure, je vais peaufiner mon plan. Continuer de faire de mon mieux pour rester dans les grâces de père. Mais jamais, JAMAIS je n'accepterai de laisser le manoir à l'un de mes frères. Les jumeaux resteront mes pions et moi, je garderai mon statut de reine jusqu'à la fin.

 x And true love waits in haunted attics. 
« Et Yakiv ? Il t'aimes bien en plus, il te regardes tout le temps en cours de sortilèges ! »
« Non, c'est hors de question. »
« Tu ne comptes quand même pas aller seule au bal non ? »
« Et pourquoi pas ? C'est mieux que d'y aller avec un pot de fleurs. »

J'échange un sourire complice avec Anka. Annushka et Elizaveta n'ont aucune idée de ce qui nous lie elle et moi. Pour les deux autres, nous sommes simplement un groupe d'amies. Quatre filles proches depuis leur première année à Durmstrang, quatre filles de fratries différentes mais tout de même amies. Mais depuis le début de la quatrième année, Anka et moi... Nous sommes devenues bien plus que des amies. Personne n'est au courant, mis à part nous deux. C'est notre petit secret, et les autres n'ont pas à savoir. De toute manière, c'est bien trop dangereux, quand on est homo on ne va pas le crier sur tous les toits. Du moins pas chez nous, peut-être ailleurs dans le monde...

Anka et moi passons beaucoup de temps ensemble à l'abri des regards indiscrets. Notre petit coin de paradis c'est moi qui l'ai trouvé et c'était comme une évidence : le grenier de l'école. Personne n'y va a cause des goules qui y trainent dans les recoins sombres. Mais en réalité, celles de Durmstrang sont assez timides et partent se cacher dès qu'un sorcier entre dans le grenier.

Notre petit manège dure depuis deux ans. Tu m'étonnes que personne ne m’aie jamais vue en compagnie d'un garçon. C'est tout simplement que je ne les aime pas. Je préfère la compagnie d'Anka, et ses formes féminines qui me rappellent les miennes. Elle sait exactement comment me faire plaisir, comment me combler de bonheur.

Je sais bien, que c'est interdit. Mais c'est justement parce que je n'en ai pas le droit que c'est elle que j'ai décidé d'aimer plutôt qu'un homme.

x Our little group has always been and always will until the end.  
« Pardonne moi, mon amour. Nous nous retrouverons pour régner ensemble sur l'enfer. »

Ce sont les dernières paroles d'Anka, qui a préféré mettre fin à ses jours. Elle est restée très vague, sur les raisons, m'a simplement dit qu'elle était touchée d'un mal incurable. Elle était douée en potions de son vivant. Elle a choisi de s'endormir doucement, pour partir tranquillement et sans la moindre douleur. Un sommeil sans fin, un départ paisible. Mais elle me connaît bien. Dans sa lettre d'adieu, elle m'a laissé une recette pour une potion hautement explosive qui me fera partir en éclat. Une potion qui n'emportera pas que moi, une arme qui fera de gros dégâts.

Je l'aie soigneusement concoctée avant mon départ pour Poudlard, où père me force à aller en compagnie du reste de la famille. Sait on jamais si, moi aussi je décide de partir prochainement. C'est un nouveau départ, peut être l'occasion pour moi de retrouver mes deux petits soldats. Que tout redevienne comme avant. Que les choses reviennent à la normale entre nous trois.

Maintenant qu'Anka n'est plus là, ils sont ce que j'ai de plus précieux. Ils sont mes pions, ceux qui vont me permettre de réussir mon plan machiavélique de domination. J'ai pleuré durant tout le trajet vers Poudlard, dans un compartiment isolé des autres pour que personne ne puisse me voir. Je crois que j'en avais besoin, après le départ de mon aimée, et avec ce changement soudain et brutal d'école.

Me voilà à la suite des autres élèves, pour être répartie par un vieux chapeau qui parle. Tout ce que j'espère, c'est que personne n'a de poux.
Mon tour arrive, c'est une nouvelle vie. Une page qui se tourne, pour commencer un nouveau chapitre. Silencieuse, je m'assoit sur le tabouret, lisse ma jupe et garde le dos droit. Dans quelques instants, la sentence de la répartition va tomber.

Félicitations tu as réussi à faire ta fiche de répartition. Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir tout d’abord réserver ton avatar dans le bottin que tu trouveras ici.

N’oublies pas qu’ici tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le Flood soit sur la ChatBox tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves, tu trouveras tout ça dans  le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch, tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indisensables   Ensuite si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Allez nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons à te remercier d’être venu sur MUM.

Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario que tu peux faire ici et enfin pour surtout gagner le coeur de nouveaux sorciers nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.


Cordialement,
Le Choixpeau Magique