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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
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(S+Z) i'm scared

Sabal de Vandekeybus
Consumed by the shadows
Sabal de Vandekeybus
Personnel de Poudlard
Maison/Métier : professeur d'art à l'école poudlard, tel un prophète dans le désert le voilà à tenter d'apprendre à voir aux plus déterminés des aveugles.
Célébrité : jeffrey dean morgan
Pseudo : baba yaga Âge : 27 Parchemins : 375 Gallions : 106 Date d'inscription : 10/02/2017

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I'M SCARED
EXORDIUM.
c'est pas possible. c'est pas possible. c'est pas possible. c'est pas possible. c'est pas possible. c'est pas possible. c'est pas possible. c'est pas possible. c'est pas possible. c'est pas possible.
Tu te le répètes, encore et encore. Les mots se brisent sur ton crâne et contre tes phalanges. Parce que tu ne supportes pas l'idée qu'on puisse encore t'avoir enlevé quelqu'un. C'est comme une autre balafre sur une peau trop creusée. Elle se confond aux autres, elle s'incruste contre tes ambitions et tes espoirs. Putain, pas encore. Pas lui. Est-ce qu'un jour tu auras le droit de te reposer ? La vie, ça ne peut pas être qu'un jeu, un concours. A qui perdra le plus de gens, à qui souffrira le plus de cette situation. A qui pleurera le plus. A qui tremblera sans relâche, jusqu'à se demander si ça vaux vraiment le coup. Tes mains, elles ont recommencé à trembler ce soir là. Cette nuit où tu es retourné dans ton appartement avec entre tes côtes une douleur détestée à jamais. Celle de la perte et de l'impuissance. T'aurais aimé dégager les aurors à coup de crosse, les envoyer valser, qu'ils le lâchent. Qu'on vous laisse. Du temps, c'est tout ce que tu veux. Du temps, avec lui, pour lui. Pour Zephÿr. Du temps pour comprendre, accepter, et te laisser aller. Les événements passés sont trop récents, tout n'est que flou artistique sur une vie que tu croyais maudite à jamais. Putain il t'a fait rêver, l'espace de quelques instants, qu'en fait tout n'est pas perdu. Et t'y as cru. T'y crois encore. Mais pas sans lui. Les images de son visage restent gravées. Elles sont incrustés sur ta rétine usée, fatiguée. Ses yeux méfiant, ses cheveux changeant, ses épaules tendues. T'as rien dit. T'as pas su. T'as pleuré. Doucement. En silence. En le voyant partir, aller là où tu ne pouvait pas le rejoindre. Là où tu ne peux pas le sauver. Ca te sert à quoi de savoir te battre, d'avoir sauvé des vies, d'avoir vu la guerre, si c'est pour pas être foutu de retenir celui qui te donne une raison d'être encore vivant. Si tu respires, c'est pas parce que tes poumons savent pas faire autrement. C'est parce que l'air qu'il expulse est rempli de tout ce qui fait de lui quelqu'un de beau, quelqu'un de toxique. T'es un drogué qu'à plus sa dose. T'es un addict qui traîne et qui erre parce qu'on lui a piqué sa seringue. Putain Zephÿr, c'est pas possible.

Le Ministère et ses soldats de plombs sont des idiots, des pauvres cons qui pensent qu'il suffit d'isoler les gens pour empêcher une maladie de se répandre. Tu n'y crois pas. Tu n'y croiras jamais. Tout ce qui met des barrières entre les Hommes ne peut pas être une bonne solution, c'est parquer les êtres en espérant que la menace ne sache pas casser des briques et de la pierre. Bordel. Alors ça fait des jours que tu tournes en rond, que tu donnes cours aux élèves qui ne sont pas en quarantaine, puis que tu oublies certains autres. Parfois tu y vas, et parfois pas. Parce que ton cerveau, ton esprit, il a décidé de refaire n'importe quoi. Là où Zirwya avait réussi à t'apaiser, voilà que l'absence de Zephÿr creusait d'autres tranchées dans ta cage thoracique. Alors tes paumes trembles, tes phalanges se brisent et les terreurs reviennent. Tu te réveilles la nuit, tu pleures, tu trembles, tu te recroquevilles dans un coin et tu oublies ton âge. Parce que dans ces moments là, tu as six ans, pas plus. Pas moins. Assez pour craindre le croque mitaine, et trop pour croire qu'il viendra un jour. C'est une peur silencieuse, une terreur ancienne et paralysante. Ta solitude, elle est là, elle t'observe et elle rit à gorge déployé. Parce qu'elle te voit toi, au bord du gouffre, et elle le voit lui, là en bas. Son gouffre est d'une toute autre nature. Si toi tu es encore libre de tes mouvements, ce n'est plus son cas.

Tes pas résonnent contre la pierre. Tu n'es jamais vraiment allé aussi bas dans le château. Tu n'avais jamais rien à y faire. Jusqu'à présent. Tu aurais aimé que ça reste le cas. Tu rencontres les premiers aurors, certains te connaissent, d'autres tu connais leurs parents. Y en a qui sont aurors de père en fils, y en a d'autre qui tombent dedans par hasard. Toi t'as jamais cherché à revêtir un quelconque uniforme. T'as toujours été un artiste. Et l'artiste a besoin de sa muse. La tienne, ils te l'ont prise et ils l'ont enfermé entre quatre murs pour pouvoir l'examiner et faire des expériences dessus. Ça te débecte, ça te dégoutte. Bientôt tu arrives devant on porte qu'on ouvre, tu entres. Les cellules, les chambres, peu importe le nom qu'ils leur donne. Tu as des relents d'Azkaban qui te percutent et tu fermes les yeux quelques secondes. Tu inspires. Tu expires. Ce n'est pas Azkaban, c'est Poudlard. Ce n'est pas une prison, c'est une quarantaine. Non. Tu n'as fermé aucune porte et personne n'ira fracasser l'âme de Zephÿr. A moins qu'il ne se le fasse tout seul...Cette simple idée te fait rouvrir les yeux. On te demande qui tu désires voir, tu réponds, d'un ton monocorde, neutre, presque blasé. Parce que c'est mieux que d'afficher sa détresse. Tu es un Homme, un adulte, t'es censé en avoir vu d'autres.

On te conduit jusqu'à une porte de verre, tu tournes la tête. Et tu le vois. Zephÿr. Ta main droite, elle se pose sur la paroi en verre, t'aimerais pouvoir la traverser et l'emmener loin de là. Mais tu peux pas. Tu peux pas...
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Zephÿr Rosenberg
Consumed by the shadows
Zephÿr Rosenberg
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I'm scared
Sabal & Zephÿr

« We took a gamble with this love, like sailing to the storm. With the waves rushing over to take us, we were battling against the tide. You were my beacon of salvation, I was your starlight. » - Cradled in love, Poets Of The Fall
Il crie. Il crie qu'on le libère, il crie pour sa liberté volée. Il frappe les murs en verre qui l'entoure, il implore qu'on l'aide. Les Aurors affichent une mine impassible, impénétrable. Qu'est-ce qu'ils pensent au fond ? Est-ce qu'ils trouvent ça juste de les traiter ainsi, de le traiter ainsi ? Il n'est pas malade, il le jure. Il ne peut pas rester enfermé, c'est impossible, pas contre son gré, pas contre sa volonté. Zephÿr va devenir fou ici, il le sait, il le sent. Alors, il s'énerve, il passe ses nerfs sur les murs, espérant trouver une brèche, ou même qu'ils se brisent. Il espère en vain. Il prend de l'élan, il fonce, il crie, il se blesse. Il ne veut pas être un animal en cage. Il a la conviction qu'il va trouver un moyen de sortir, il y croit dur comme fer, comme si c'est une évidence. Qui leur a donné le droit, concrètement ? Qui a décidé qu'une poignée de personnes finiraient en quarantaine ? Trop de questions qui resteront sans réponses, vu qu'à part gueuler comme un demeuré, il ne dit rien. A part avoir des bleus partout, il n'aura rien d'autre. Il ne se rend pas compte, Zephÿr. Il ne se rend pas compte qu'il s'épuise, qu'il espère pour au final, finir au bout du gouffre, ses espoirs en fumée. Ce qui le rend dingue, c'est qu'on ne leur a pas dit combien de temps, on ne leur a pas dit s'ils allaient rester deux semaines, un mois, un an. Quand il a reçu la lettre qui expliquait les symptômes qu'il présentait, il est devenu dingue. Il a hurlé sur les Aurors. Il n'a jamais présenté de tels symptômes, pas selon lui. Depuis qu'il est entré ici, une tâche est apparue sur son cou, foncée, pas douloureuse pour un sou, mais elle change de couleur en même temps que ses cheveux. C'est cette quarantaine qui est entrain de le rendre malade, surtout. Il ne peut pas rester ici.

Il doit être dix-sept heures, quelque chose comme ça. Zephÿr a passé la dernière heure à tenter, une énième fois, de briser le verre qui le sépare du monde extérieur. Ils ne peuvent pas comprendre, ces Aurors qui le regardent. Ils ne peuvent pas savoir ce qui se trame au fond de lui. Est-ce qu'il s'excuse de ce qu'il a pu faire dans le passé, ils le laisseront sortir ? Non, ça n'a rien à voir ? Chaque idée qui passe dans son esprit n'est qu'un ramassis de conneries. Alors, il continue, sans relâche, jusqu'à ce qu'il finisse par y foncer la tête la première et qu'il termine au sol. Le garde-chasse a l'impression qu'on se fout de lui, qu'on le regarde pour mieux se moquer au fond. Il se relève, gémissant de douleur, puis retourne devant la porte pour frapper des poings. Il enchaîne l'Allemand et l'Anglais avec une vitesse déconcertante, les insultes sont plutôt balancées dans sa langue maternelle. Les traces sur son visage et sur ses bras en disent long. Les Aurors marmonnent, il va devenir fou s'ils continuent. Il frappe, encore, les poings fermés. « LAISSEZ-MOI SORTIR. » Sa voix gronde, il crie en oubliant tout autour, en oubliant qu'il n'est pas seul dans ce cachot. Un Auror s'approche de la porte, le regard sérieux, dur. « Tu ne sortiras pas, Rosenberg, pas pour l'instant. Arrête un peu d'hurler. » Si Zephÿr était libre, s'il était libre de ses faits et gestes, il aurait sans doute foutu un poing dans la figure de l'homme, sans regrets. Les dents serrées, il recule, marmonnant des insultes. Il va sortir, il le peut, il en a le pouvoir, il en est convaincu. Pris de vertiges, il s'assoit sur le sol, contre le mur et la respiration haletante, il prend une pause, ferme les yeux. Le métamorphomage se déchaîne, mais son corps a du mal à suivre le rythme, surtout qu'il ne mange pas vraiment. Chaque partie de son corps est douloureuse, mais il ne peut pas s'arrêter. Le silence prend place, très vite brisé par des pas qui approchent. La journée est finie, qu'on le laisse par pitié. « Rosenberg. Visite. » Il ouvre les yeux, et regarde vers la porte. Sabal est là. Il est venu. Zephÿr ne pensait pas qu'il allait venir, pas après ce qu'il a pu vivre à Azkaban, pas après la douleur qu'il a pu ressentir, mais il est là, la main sur la vitre. Il est là, mais il est loin en même temps. Le garde-chasse se lève, vite, trop vite, attrape le téléphone et colle son crâne contre la porte en verre. « Dis-leur, je t'en supplie, dis-leur de me laisser sortir. S'il te plait. » Il le regarde dans les yeux, l'implorant. Qu'est-ce qu'il donnerait pour ne pas avoir ce mur entre eux, qu'est-ce qu'il donnerait pour foncer dans ses bras et ne plus le lâcher. Ses cheveux sont rouges, rouges et noirs. Il ignore pourquoi ils font ça désormais, sans doute le trop plein d'émotions. « Sabal. Dis-leur, par pitié. » La panique se lit dans sa voix. Son poing frappe de nouveau contre le mur de verre. Comme habituellement, cela ne fait rien, rien à part le faire mal, à part le blesser un peu plus, que ce soit dans son égo ou physiquement. Qu'il leur dise, qu'il leur dise qu'ils ne peuvent pas le laisser comme ça.
(c) DΛNDELION
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Sabal de Vandekeybus
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Sabal de Vandekeybus
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► 5 septembre, 2000 | screaming at the ones we love.
I'm scared
Sabal & Zephÿr
Le voir c'est encore pire que de l'imaginer. Dans ta tête tu peux t'éviter des images, tu peux préférer une version à une autre. Tu peux penser à autre chose. Là, même fermer les yeux ne réussirait pas à te faire oublier ce que tu vois, qui tu vois. Tu le vois lui, Zephÿr, et en même temps tu vois ce que tu as été, au début. Tu vois l'espoir futile. Une nuit tu t'es avancé jusqu'aux barreaux couverts de mousse, cette même mousse remplie d'eau qui avait fini par ne faire qu'un avec tes pieds vers la fin. Tu avais attendu, une heure, deux heures, puis indéfiniment, jusqu'à ce que tu vois une forme humaine s'approcher. T'avais tendu le bras, t'avais essayé de l'attraper. Et t'avais lâché un "je vous en pris, je ferais tout ce que vous voudrez"...c'est la dernière fois que tu as ouvert la bouche en prison. Après ça, même les cris étaient muets.

Mais les siens, ils ne le sont pas. La nuit, le jour, le matin et entre deux cours tu as parfois l'impression d'être tout prêt et d'entendre ses hurlements, d'entendre les os se briser contre les parois de la cellule. Comme si ton âme, elle était en partie ici. Mais pas liée à l'homme en face de toi, non, en morceaux, disséminé dans les chambres de verre. Y a une partie, plusieurs, deux, peut-être, de toi qui est enfermé ici. Depuis la destruction de la chambre, t'es plus tout seul, et souvent c'est pesant. Parfois ta peine, elle n'a pas de raison, et parfois ta douleur elle n'a pas de début, y a de la joie, beaucoup, parfois, trop peu...et quand c'est toi, quand c'est vraiment toi qui ressent, tu ignores qui d'autre en profite. Parce que tout perds de son sens. Zephÿr en cage, c'est la meilleure des illustrations.  

Quand il te voit, il se lève et tu te rends compte que tu as retenu ton souffle depuis que tu est rentré. Tu inspires, le temps qu'il arrive, le temps qu'il divague jusqu'à toi. Zephÿr cogne contre la paroi et c'est presque tes os qui s'effondrent sous le choc. Son front est contre la vitre qui vous sépare, et ta main elle n'arrive pas à attraper la sienne. Foutue verre, putain de quarantaine. Tu attrapes le combiné du téléphone en même temps que lui et quand sa voix te parvient elle n'est qu'empressement et désespoir hâtif. Sa voix, elle est différente, elle est changée par l'appareil qui vous relie. Tu fermes les yeux et aux premières notes de ses octaves quotidiennes ton front rencontre le sien. Le verre est froid, il est cruel. Tu te mords les lèvres. Comment ça se fait que t'es autant affecté par la situation ? Comment ça se fait que ta gorge elle est serrée comme jamais auparavant, c'était quand la dernière fois que tu t'es senti aussi impuissant ? La mort de tes parents ? Après ça, ça n'a été que colère et apaisement pour un temps, puis à nouveau la colère, l'envie de te battre, de gagner, de tuer...et la prison, c'était pas de la tristesse là-bas, c'était du désespoir. Le sien, c'était le tiens. Dans d'autres circonstances, avec quelqu'un d'autre, tu aurais invoqué le karma. Mais là tout te semble être une mauvaise blague, un coup tordu du destin. Il doit bien s'amuser cet enfoiré.

Zephÿr cogne contre la vitre, toi tu bouges pas. Tu l'écoutes parler, tu sais qu'il te dit ce qu'il voudrait dire au monde. Qu'il n'a rien fait, qu'il n'a aucune raison d'être ici. Tu déglutis et ton regard redescend vers le sien.
- Je peux pas. Ils m'écouteront pas. Ca vient de trop haut. Je peux pas. Je peux pas. dis-tu dans le combiné, pour te justifier, pour lui implorer un pardon que tu n'auras peut-être jamais, comme il aurait pu ne jamais avoir le tiens.
- J'ai essayé...Zephÿr...j'ai essayé. Mais il m'a rien dit, il a refusé. rajoutes-tu en sachant pertinemment qu'il ignore de qui tu parles. Tu te mords les lèvres et tu baisses les yeux. Tu vois ta main, contre la vitre, elle tremble. Putain. Ca recommence. Ton front cogne contre le verre, contre cette paroi qui te paralyse la tête et le coeur.
- Je vais pas y arriver sans toi... c'est presque un murmure. C'est presque un aveu.


propos en allemand
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne
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Zephÿr Rosenberg
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Zephÿr Rosenberg
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Sabal & Zephÿr

« We took a gamble with this love, like sailing to the storm. With the waves rushing over to take us, we were battling against the tide. You were my beacon of salvation, I was your starlight. » - Cradled in love, Poets Of The Fall
Il veut qu'il fasse quelque chose, qu'il le sorte d'ici. Sabal est son seul espoir, sa seule espérance. Il croit en lui, à ce moment précis, et en personne d’autre. Qu’il leur dise, qu’il leur dise qu’il n’est pas malade, qu’il leur dise de le libérer. Il n’a rien fait, il n’est coupable de rien, il va parfaitement bien. Il a tué de sa baguette, mais il a été relaxé. Est-ce qu’on le punie pout tout cela ? Est-ce qu’on l’enferme parce qu’il est un éventuel danger ? Lui ? Zephÿr perd la tête, il divague complètement. Il regarde Sabal, les yeux larmoyants, avec cette envie de continuer à passer sa rage sur les murs en verre. Il ne veut pas qu’il parte. Il ne veut pas qu’on l’abandonne ici, seul, livré à son sort. Seul, pas dans son cachot, dans sa bataille. Il se sent incroyablement seul à se battre ainsi, comme un con. Les bleus sur ses mains, sur son visage, se font de plus en plus nombreux au fil des jours, et la première semaine n’est toujours pas terminée. Il ne sait pas comment il va tenir les prochains jours, et combien de temps il va supporter d’être là, se rendant enfin compte qu’il n’a aucune échappatoire possible, qu’il n’a aucun moyen d’agir sur sa propre liberté. Le métamorphomage devient fou, véritablement. Il insulte les Aurors sans aucune vergogne, il s’imagine n’importe quelle combine pour pouvoir sortir d’ici. Si on lui filait un couteau, il tenterait de casser le verre autour de lui, avec. Oui, ça ne fonctionnerait pas, mais chaque solution est bonne à prendre selon lui. Désespéré, il croirait tout et n’importe quoi – pas n’importe qui -, tant qu’on lui offre une porte de sortie. Le front contre la vitre, il serre le combiné avec une force qu’il ne contrôle pas. Qu’il aimerait être dehors, bon sang, qu’il aimerait. « Je peux pas. Ils m'écouteront pas. Ca vient de trop haut. Je peux pas. Je peux pas. » Zephÿr fronce les sourcils puis baisse le regard. Il ne peut pas. Il va donc le laisser là, enfermé ? C’est une façon de se venger, c’est ça ? Il va l’abandonner ici ? « J'ai essayé...Zephÿr...j'ai essayé. Mais il m'a rien dit, il a refusé. » Il ne l’écoute plus, il ne sait pas de qui il parle. Il frappe encore une fois contre la vitre, ses doigts craquent. Il gémit, il tremble. Il lève la tête vers Sabal. Il va vraiment l’abandonner, pas vrai ? Il va partir, loin, comme son frère quelques années plus tôt, et le laisser seul dans cette prison de verre. Il ne peut pas. Il n’a pas le droit de faire ça. Il ne peut pas se venger comme ça, maintenant, après tout ce temps, après qu’ils aient évoqué ce passage-là de leurs vies. Zephÿr n’arrive pas à comprendre que Sabal ne peut rien faire, il n’arrive pas à comprendre qu’en étant libre, il ne puisse pas ouvrir les portes de cette prison qui le rend malade. « Je vais pas y arriver sans toi... » Il l’entend murmurer, et le garde-chasse s’étonne de le voir employer l’Allemand. Il n’a jamais parlé Allemand avec lui, jamais. Ça ne lui est jamais passé par l’esprit, il oublie les origines du professeur bien trop souvent. Cela lui fait bizarre, vraiment.

Zephÿr tremble et passe sa main libre dans ses cheveux, fixant Sabal. Il ne va pas y arriver sans lui, qu’il dit… Alors pourquoi il est encore là, entrain de lui parler, alors qu’il pourrait tenter de le faire sortir par ses propres moyens ? Qu’est-ce qu’il attend, bon sang ? Lui aussi, il ne va pas y arriver sans lui, sans son aide. « Tu vas me laisser là, pas vrai… » Le désespoir se lit dans sa voix. C’est un reproche. Il ne réfléchit pas, Zephÿr, il a oublié comment être logique, il a oublié que Sabal n’y est pour rien. Il a une telle soif de liberté qu’il se retrouve aveuglé. « Tu ne peux rien faire… Mais tu es là, libre de tes mouvements, tu peux faire tout ce que tu veux… » Il laisse une larme couler sur sa joue, les nerfs qui craquent, la fatigue qui vient jouer elle aussi. Son poing vient de nouveau rencontrer la vitre, pile sous la main de Sabal. Ne m’abandonne pas, putain. Ne me laisse pas crever ici ! » Tu n’as pas le droit, a-t-il failli dire. Sa voix porte, elle est imbibée de colère et d’amertume. « Tu te venges, c’est ça, putain ? Je t’ai déjà dit que je n’avais aucun moyen de te sortir de là, aucun… J’avais les mains liées... » Clairement, il se sent abandonné, pas autrement. Il a l’impression que tout s’écroule et que son espoir le plus grand n’est plus que vain. Il fixe le professeur dans les yeux, écartant la paume de sa main contre la sienne. C’est un appel à l’aide. « Je… Je ne peux pas rester là. Je suis désolé si je t’ai laissé périr dans ta prison. Ne me laisse pas... » Il a parlé tout bas, une première depuis que Sabal est arrivé, une première depuis que lui-même a été enfermé. Zephÿr ferme les yeux. Il espère que tout cela n’est qu’un mauvais rêve, au fond.
(c) DΛNDELION
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Sabal de Vandekeybus
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► 5 septembre, 2000 | screaming at the ones we love.
I'm scared
Sabal & Zephÿr
Tu as essayé de faire parler Chephrën. Grand dieu, tu l'as presque même supplié de t'aider. Même la plus infime des informations t'aurait soulagé l'âme. Une âme qui se demande tout les jours comment elle fait pour ne pas s'effondrer sous le poids de l'absence. T'aimerais pouvoir rajouter "de l'être aimé", mais t'en sais rien. Vous êtes quoi, Zephÿr et toi ? Est-ce que vous êtes quelque chose ou est-ce que ce baiser avant les vacances, est-ce que ces apprivoisements fugaces pendant l'été ne furent qu'une partie de jeu pour le plus jeune ? Pour celui qui, aujourd'hui, te regarde en te demandant de l'aider. Tu sais ce qu'il ressent, tu ne le sais que trop bien et putain ce que ça te fait mal. A Azkaban, t'aurais pu crever. On t'y aurait aidé volontiers, mais ici...ici tout est différent. Tu vois Keir dans un coin et il ne semble pas trop en mauvais été. Tu espères au fond qu'ils ont assez à manger, qu'ils ont de quoi se dégourdir les jambes, qu'il ne fait pas trop froid la nuit...et c'est ridicule, parce qu'il fera toujours plus froid dans une cage qu'à l'air libre. Tu te dis que vous devez ressembler à deux idiots désespérés, là, à crier l'un sur l'autre dans une langue étrangère. Tu sens dans ton dos des regards autoritaires, interrogateurs. Deux hommes qui se murmurent puis se crient des phrases, des mots, des aveux, à fleur de peau, ce n'est pas une vision normale. Pas encore. Pas tout à fait. Surtout vous deux. Toi, le grand bougre qui refuse jamais d'aider un jeune en galère, et lui, le plus jeune qui par colère irait jusqu'à malmener un élève. Vous n'avez rien en commun, si ce n'est cette douleur dans le creux du cœur dès que la silhouette de l'autre n'est plus en vue.

Mais bordel qu'est-ce que vous êtes ? Ce n'est pas le moment de poser la question, ce n'est pas le plus urgent. Tu voudrais te retourner, attraper un truc contondant, et exploser la vitre pour pouvoir briser les problèmes plus importants qui vous empêchent de vous serrer l'un contre l'autre sans penser à rien. C'est ridicule de croire que le toucher est contaminant, tu le serais aussi si c'était le cas. Tu as côtoyé beaucoup trop de gens contaminés pour que ce ne soit juste un cas de chance que tu ne le sois pas. T'as pas un système immunitaire plus fort, ce serait des conneries. Au contraire, le moindre coup de froid t’assomme et te file des crèves pas possible. T'es un vieux mec qu'à trop vécu, tu devrais être la cible première de ce genre de maladie. Si tant est que c'est une maladie. Un sortilège ? Peut-être. D'ailleurs, un sortilège ou un empoisonnement ça expliquerait bien mieux cette épidémie. La contamination n'existe pas, car c'est un effet parvenu après une action qui n'a rien à voir avec des murs en verre. Bordel tu t'emmêles dans ta propre tête. Tu veux trouver une solution, et tu sais que ce n'est ni vers les aurors, ni vers les autorités, ni vers Chephrën que tu devras te tourner pour la trouver, cette solution.

Tu sens que tes réponses ne sont pas celles que Zephÿr attendait, et tu ne peux pas lui en vouloir. Toi aussi tu n'en aurais rien à foutre de l'état d'âme de ton interlocuteur si les rôles étaient inversés et si ce n'était pas lui en face de toi. Car si ça avait été lui, grand dieu, mais tu l'aurais écouté te parler de tout et de rien pendant des heures. Jusqu'à ce qu'on le jette dehors, jusqu'à ce qu'on l'arrache du combiné. Mais l'homme en face de toi, ce n'est pas toi, et tu ne l'oublies que rarement.
Lui, il voudrait que tu arraches les gonds, que tu gueules au monde de lui foutre la paix, qu'il n'est coupable en rien. Et tu es persuadé qu'il n'est coupable en rien, il ne l'a jamais été. Si coupable il est, c'est certainement d'avoir assisté à ce banquet de rentré.

Tu le laisses parler, tu l'écoutes, il te répond dans votre langue maternelle et soudain c'est une bulle à deux qui se créée. Autour de vous personne ne peut vous comprendre, personne ne s'en donnerait la peine. Vous n'êtes que deux ombres voulant vous réunir pour cracher sur les corps étrangers qui vous empêchent de répondre à vos questions d'âme, de coeur, d'espérance. Est-ce que tu as le droit d'espérer le retrouver un jour pour de bon ? Sans rancunes, sans mots acerbes, juste lui, toi, l'instant, et ce coeur qui bat, ces yeux qui regardent, ces mains qui touchent la peau pour ne jamais l'oublier. Pour graver le plus de souvenirs kinesthésiques possibles. Car, merde, t'en peux plus de ne pas pouvoir passer ta main sur sa joue. Tu ne veux pas oublier la formation de sa bouche contre la sienne. T'as pas envie de le laisser là si c'est pour retrouver un fantôme à la fin.

Tu le regardes, tu sens presque sa paume contre la tienne.
- On aurait jamais dû entrer dans cette grande salle. murmures-tu, assez fort pour que le son soit transmis, pas assez pour que ce soit de vraies paroles. On aurait dû rester dehors, rester là où rien de tout ça n'aurait été possible. tu sens le poids de ta tête contre le combiné, ta main contre la vitre trembler, tu ne le contrôles pas, c'est toujours le cas. Zirwya est ici, elle ne peut plus t'aider à gérer tes crises de panique physique. Tu te le dis encore, t'es qu'un vieux machin qui fonctionne plus bien. T'essais de retrouver ses yeux, le seul lien avec la réalité que t'as envie de garder en ce moment.
- Je ne te laisserais pas ici Zephÿr, je vais trouver d'où viens cette épidémie. Je vais chercher comment l'ôter, je te jure que je dormirais pas une nuit de plus tant que j'aurais pas trouvé c'que c'est. Ils te garderont pas ici plus longtemps, je refuse ça. t'as envie de justifier ce que tu dis par les idées que tu as, les hypothèses, les pensées, puis tu te dis que dans on état il ne doit pas en avoir grand chose à faire, qu'il veut juste sortir, que la rage le ferait te cogner verbalement. Souviens toi que je ne suis jamais loin, je suis toujours là, quelque part, je partirais pas sans toi. Nulle part. Je t'abandonnerais pas Zephÿr. D'accord ?

propos en allemand
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Zephÿr Rosenberg
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Zephÿr Rosenberg
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Sabal & Zephÿr

« We took a gamble with this love, like sailing to the storm. With the waves rushing over to take us, we were battling against the tide. You were my beacon of salvation, I was your starlight. » - Cradled in love, Poets Of The Fall
Il le voit partir. Partir comme lui l’a fait quand il a fermé la porte de sa cellule, le livrant à son sort, à contre-cœur. Il en a fermé, des cellules. La sienne a été une épreuve, sans doute parce qu’il le connaissait assez pour se sentir mal, pour se sentir coupable. Finalement, c’est peut-être cette culpabilité qui se transforme en colère. Est-ce qu’il est en colère contre lui-même ? Est-ce que c’est un moyen d’éviter les confrontations, d’éviter de dire les choses à vive voix ? Il ne sait pas. Cette colère a grandi en lui dès que son frère a quitté le domicile familial, et les années n’ont absolument rien arrangé. C’est à croire qu’il est encore cet adolescent qui n’a pas fait sa crise, et qui se retrouve à la faire alors qu’il a la trentaine. Il a mal au crâne, il a mal aux mains. Sa respiration est haletante, il se fatigue à une vitesse déconcertante, mais il continue. Zephÿr ne perd pas cet espoir de sortir. Pas encore, il est trop tôt avant qu’il déchante. Tout s’est passé trop vite. Il aurait pu réussir à s’enfuir si on ne l’avait pas un peu sonné. Mais il aurait été où ? Qui l’aurait accueilli ? Personne, sans doute. Le garde-chasse aurait fini seul, livré à lui-même. Du moins, c’est comme cela qu’il voit les choses. Il n’a pas vraiment eu le temps de penser à cette liberté qu’il a manqué de justesse. Il a plutôt directement pensé à cette liberté qu’il n’a plus. D’où sa réaction. D’où cette violence. Maintenant, il peut comparer, et la réponse est indéniable : c’est plus dur de rester enfermé que d’enfermer. Il a vécu les deux, et même si la difficulté est là dans les deux cas, être celui derrière les barreaux – enfin, la porte en verre ici -, c’est un véritable supplice pour lui. La porte s’est fermée devant lui, cette fois, avec la menace de l’épidémie par-dessus tout. C’est une véritable prison, rien ne va, absolument rien. Il ne décidera donc pas de son sort final ? C’est ça qu’ils essayent de lui faire comprendre ? Non. Ils n’ont pas le droit. Être malade ? Lui ? Depuis quand, concrètement ? Comment sont-ils arrivés à cette conclusion ? Ils sont totalement dingues, encore plus dingues que lui. Sortir d’ici est devenu la bataille de Zephÿr. Naïvement peut-être, il pensait que ce serait celle de Sabal, aussi. Après tout ça. Après ce qu’ils se sont dit, après le baiser échangé. Il doute, comme un con, mais il n’est visiblement pas là pour lui dire qu’il va le faire sortir. Alors, au final, pour quelle raison est-il venu ? Pour le narguer ? Tout se mélange dans sa tête, bon sang. Toute cette situation est incompréhensible. « On aurait jamais dû entrer dans cette grande salle. On aurait dû rester dehors, rester là où rien de tout ça n'aurait été possible. » Putain, qu’il approuve. Il n’aurait jamais dû revenir ici, jamais. En vérité, il a hésité plusieurs fois à partir. Plusieurs fois, il s’est dit que tout serait plus simple en partant. Il a souvent choisi la facilité. S’il est là aujourd’hui, c’est qu’il avait accepté de reprendre son poste. Bon sang, s’il avait su.

Zephÿr relève doucement la tête, fixant la main de Sabal contre la vitre. Elle tremble. Il fronce les sourcils. Est-ce que c’est sa faute s’il réagit comme ça ? « Je ne te laisserais pas ici Zephÿr, je vais trouver d'où viens cette épidémie. Je vais chercher comment l'ôter, je te jure que je dormirais pas une nuit de plus tant que j'aurais pas trouvé c'que c'est. Ils te garderont pas ici plus longtemps, je refuse ça. » Le garde-chasse plonge son regard dans le sien. Il ne le laissera pas, il le dit. Bon sang, qu’il en doute. Il a tellement peur de croupir seul ici. Il commence à s’en rendre compte petit à petit. Il est énervé, il panique. « Souviens toi que je ne suis jamais loin, je suis toujours là, quelque part, je partirais pas sans toi. Nulle part. Je t'abandonnerais pas Zephÿr. D'accord ? » Zephÿr retire sa main de la vitre, pour se frotter les yeux. Il s’éloigne un peu, soupire fort. Il n’en peut vraiment plus, d’être ici. Il arrive au point de finir par douter de tant de choses qu’il en est difficile de faire la liste. Après quelques minutes, il se rapproche de la vitre. Il le regarde de nouveau. Il baisse la voix, volontairement. Il sait très bien qu’il y a peu de chances que les Aurors comprennent, mais on ne sait jamais. Il se donne le droit d’être un minimum suspicieux. « Je ne tiendrais pas longtemps ici. Tu me connais assez pour comprendre pourquoi. Il y a… Il y a trop de choses à faire en dehors de ce cachot. » Son boulot, le gosse, ses problèmes familiaux, tout. Il se connait assez bien pour savoir que tout cela va finir par profondément le frustrer. Il ne pense même pas à demander comment il va. Égoïste. « Tu es ma seule chance, Sabal. Ma seule. Si tu n’y arrives pas, personne n’y arrivera. » En vérité, il n’en sait foutrement rien, mais soit. Dans sa tête, ça fonctionne comme ça. « Comment ça se passe dehors ? Dis-moi. » Il ignore pourquoi il veut savoir. Il aimerait juste voir les choses autrement. Il imagine des gens outrés par la situation, mais il ne peut pas voir tout ça. Qu’il lui dise que c’est encore pire qu’être enfermé ici, même si c’est sans doute le plus beau des mensonges.
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Sabal de Vandekeybus
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Sabal de Vandekeybus
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I'M SCAREDSCREAMING AT THE ONES WE LOVE LIKE WE FORGOT WHO WE CAN TRUST.Comment on peut aimer ? Dans un monde pareil. entouré de tout ces gens. Comment il fait pour subsister à toutes ces horreurs ? Comment il se construit ? Pourquoi ne se flétrie-t-il pas ? Les enfants disent que l'amour, à la fin, il gagne. La vérité, c'est que c'est le seul incapable de réellement mourir. L'amour, ça crève pas. Les gens si. Les jours, ça s'éteint. La peine, elle s'étend si loin qu'elle embrume les tripes. Mais l'affection, elle s'ancre plus profond encore. Comment tu fais pour aimer ?  Et, est-ce que tu l'aimes ? Tout ça. Les mains qui tremblent de peur, face à la séparation. Les palpitations dans ton corps quand vous vous retrouviez cet été, loin de tout. L'envie irrépressible de briser le verre pour glisser tes mains dans ses cheveux, le faire redevenir serein. Tout ça, c'est de l'amour ? Jamais l'amour ne t'avait donné l'envie de devenir violent contre quoi que ce soit. Et cette violence prend tellement de formes. Parfois c'est la colère dû à la séparation. Le reste du temps c'est la peur qui s'engouffre et qui dévore tout. T'as l'impression qu'un rat malsain s'est infiltré dans ton corps, qu'il dévore tes intestins et répand la peur. Mais t'as peur de quoi Sabal ? De plus jamais le revoir ? De te faire jeter ? De te retrouver seul ? Pauvre homme qui n'attend que des feux verts sans jamais les donner réellement. T'es le gars qui attend, des prières plein les prunelles, mais qui bouge pas. Et là, face à cette vitre, tu te contentes de trembler.

Y a encore tes aveux et tes promesses qui flottent dans l'air quand Zephÿr lâche le combiné, recule, s'éloigne. Tu sens son aura qui s'échappe de ton périmètre. Tu sens ton âme qui tremble à l'idée d'avoir dis quelque chose que tu n'aurais pas dû. Quoi ? C'est ça qu'il veut ? Pas de promesses ? Juste des faits, vivre les trucs au jour le jour, sans se dire que demain on fera mieux ? Sabal, t'as jamais aimé t'engager, ça devrait t'aller comme un gant. Mais alors pourquoi soudainement, avec lui, ça t'effraie ? T'es pas con, tu sais que vous serez jamais les genre de partenaires qu'on admire, qu'on rêve d'être. Putain la vie vous a trop égratigné et arraché constamment pour ça. Vous deux, ce sera jamais que de la douceur. Il y aura toujours du sang derrière une dent, un aveu plein de reproches de ne pas avoir été dit plus tôt. Vous êtes des héritiers d'une guerre qui a détruit votre capacité à aimer autrement qu'avec violence, qu'avec la peur du lendemain et de la mort. Tu sais pas ce qu'ils veulent réellement lui faire, leur faire, ici, dans ces cachots, dans cette quarantaine à la con.
Puis il revient, reprend le combiné, se connecte à nouveau à toi. Il te parle. Il se confie. Il murmure. Il se perd. Ton prénom résonne contre les os de sa mâchoire. Le seul espoir...tu te crispes. Là, sans vraiment le savoir, sans vraiment en avoir conscience, il vient de te confier une quête suicidaire. De celles qui brisent les côtes quand elles ne sont pas atteintes. Ton Graal, c'est la réponse. C'est la connaissance, c'est savoir pourquoi ils sont tous là. Mais t'es pas Arthur, t'es tout seul. Sa question te percute, te sors de ta destinée manifeste en devenir. Dehors ? Tu déglutis.
- Certains se posent des questions. Y en a qui mangent plus beaucoup. Des gosses ont peur d'être les prochains. Je sais pas Zephÿr, je les regarde pas. Je leur parle pas. Je donne mes cours. C'est tout. Je sors pas de mes appartements, je dessine. C'est le seul moment où j'ai pas peur qu'on nous annonce que c'machin va vous tuer. Ou qu'on nous dise qu'il n'y ai rien à faire ou....Je sais pas. Les gens vivent. Les autres survivent. Je sais pas si on se rend tous bien compte de ce qui est en train de se passer...

Ta main toujours contre la vitre, elle se crispe. Parce que t'as peur et que tu sais pas où tout ça va vous mener...
- quand tout sera fini...on partira ?
Une question que tu lances sans vraiment savoir pourquoi, parce que t'as besoin d'être rassuré, peut-être...
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Zephÿr Rosenberg
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I'm scared
Sabal & Zephÿr

« We took a gamble with this love, like sailing to the storm. With the waves rushing over to take us, we were battling against the tide. You were my beacon of salvation, I was your starlight. » - Cradled in love, Poets Of The Fall
Clairement, il jalouse ceux qui sont dehors. Ceux qui sont libres de leurs mouvements. Ceux qui n’ont pas les mains liées par la suspicion d’une épidémie dont on ne sait pas grand-chose, au final. Il ne sait même pas pourquoi il veut savoir comment les choses se passent à l’extérieur, au fond. Pour se faire du mal, peut-être ? Pour tenter d’ajouter un peu de réalisme dans ce qu’il imagine depuis qu’il est entré en quarantaine ? Ça le rend dingue. Zephÿr ne peut s’empêcher d’imaginer, de voir tout ces élèves libres, riant aux éclats. Puis, le corps professoral, libre de tout mouvement, libre d’aller faire un tour où bon leur chante. Alors oui, il est jaloux, et pas qu’un peu visiblement. Il envie tout ceux en dehors de cette prison, ceux derrière la porte de verre. Il donnerait tout et n’importe quoi pour être libre, pour qu’on lui laisse ne serait-ce deux minutes dehors. Il soupire. « Certains se posent des questions. Y en a qui mangent plus beaucoup. Des gosses ont peur d'être les prochains. Je sais pas Zephÿr, je les regarde pas. Je leur parle pas. Je donne mes cours. C'est tout. Je sors pas de mes appartements, je dessine. C'est le seul moment où j'ai pas peur qu'on nous annonce que c'machin va vous tuer. Ou qu'on nous dise qu'il n'y ai rien à faire ou....Je sais pas. Les gens vivent. Les autres survivent. Je sais pas si on se rend tous bien compte de ce qui est en train de se passer... » En l’entendant parler, le garde-chasse se rend compte de son égoïsme, mais peine à le croire. Est-ce qu’il lui ment ? Il arrive à en douter, malgré tout ce qu’il peut ressentir pour lui. Ce n’est pas Zephÿr en lui-même qui le voit en menteur, c’est ses peurs, ses angoisses, qui prennent le contrôle de sa tête, de son esprit et qui le manipule. Bon sang, mourir. Il n’avait jamais pensé au fait que si ça se trouve, ils allaient tous finir par crever ici, de cette foutue épidémie. Sabal vient de lui ouvrir les yeux sur ce qui, au final, lui fait le plus peur. Mourir. Est-ce qu’il doit commencer à s’inquiéter lui aussi ? Est-ce qu’il doit commencer à imaginer la fin de sa vie dans ce cachot ? Ou comme certains « autres », il doit survivre ? Il regarde la main de Sabal contre la vitre, et bon sang qu’il aimerait la prendre, là, tout de suite. Le métamorphomage colle de nouveau son front contre la porte vitrée. « Quand tout sera fini...on partira ? » Zephÿr relève la tête et regarde le professeur. Partir… Est-ce qu’il est vraiment prêt à penser au futur, dans cet état ? Il ne sait pas ce qu’il fera, une fois dehors. Il aimerait tellement lui répondre positivement, lui dire qu’il le suivrait n’importe où, jusqu’au bout du monde. Le métamorphomage est attaché à cet homme brisé par la guerre. Cet homme, qui a été là dans les moments où, seul, il lui aurait été impossible de gérer ses responsabilités, ses choix, les situations qui lui étaient présentées. Sans lui, tout aurait été différent. Il l’a bien vu, le changement, quand il a dû fermer la porte de sa cellule et partir, le laissant là.

Il a eu du mal, beaucoup de mal à réussir sans lui. Maintenant qu’il est là, enfermé à son tour, il a de nouveau des difficultés à se gérer lui-même, c’est limite encore pire qu’avant. Il ne voit plus le bout de la quarantaine alors qu’il ne sait même pas combien de temps il va devoir y rester. « Partir… » Il fixe de nouveau le sol, ses pensées en vrac. « Est-ce que tu penses qu’il y a encore moyen que l’on parte, Sabal ? » Il doute. Il doute terriblement. Il plonge une nouvelle fois son regard dans celui de l’homme en face lui. Sans qu’il puisse se contrôler, il vient de nouveau violemment frapper son poing contre la porte. Il n’est pas spécialement en colère, c’est ses nerfs qui craquent. « Putain. Je vais finir ma vie, enfermé ici comme un con…. » Il sent à peine ces larmes qui se frayent un chemin sur ses joues. « Je donnerais n’importe quoi pour partir. Loin. Loin d’ici, même pour un jour. » Zephÿr lance un regard vers les Aurors qui se trouvent non loin d’eux. « Putain que je les hais, eux et tout les autres… » Il ne sait vraiment plus ce qu’il dit. Il ne déteste personne, il est juste perdu, jaloux, envieux d’une liberté qu’on lui a arraché. Il n’est pas vraiment comme ça habituellement, mais là, juste une fois, il se laisse le droit d’être ce qu’il veut, d’hurler si ça lui chante. On aurait dit un adolescent en pleine crise. Il défait son poing qui n'avait toujours pas quitté la vitre, pour laisser sa main ouverte sur la porte. Putain de porte.
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Sabal de Vandekeybus
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I'M SCAREDSCREAMING AT THE ONES WE LOVE LIKE WE FORGOT WHO WE CAN TRUST.Le problème quand on ne peut pas vivre une histoire normalement, c'est que les espoirs finissent par embrouiller la réalité des faits. Les imaginaires se développent plus que les souvenirs. C'est dangereux. Imprudent car une fois que les barrières se brisent et que le quotidien peut reprendre son cours, l'un et l'autre font face à ce qui est inévitable : ce n'est pas comme ça qu'ils s'imaginaient vivre l'idylle. Loin de l'action, les rêves construisent des utopies sentimentales. De celles qui sont faites d'argiles et qui s'effondrent au moindre orage. Mais ça, votre histoire, avec un petit h, parce qu'à ce stade c'est plus des mots muets et des baisers à peine savourés qu'une véritable romance, ce n'est pas un orage qui s'est abattu. C'est une tempête. Un ouragan. Si les statues du désir et des sentiments avaient dû s'effondrer car trop fragiles, elles l'auraient fait. Mais elles ont tenu bon. Elles sont toujours fièrement tournées vers l'avenir, vers cet espoir futile que tout n'est pas perdu. Qu'il y a une fin à cette chute. Et il y a une fin, tu en es persuadé. Tu t'es juré comme un idiot que tu trouveras cette fin, que tu l'as précipitera pour briser ce verre maudit qui te sépare, toi, et lui.

Il te demande si tu crois encore possible de partir. Toi, t'es encore assez naïf pour croire qu'il y aura une fin heureuse à cette histoire ?
Mais de quelle histoire tu parles ? La maladie ? Les disparitions ? Vous ? De ces trois histoires tu n'en connais aucune qui présage une fin de fiction romanesque. Aucune. Pas comme ça, pas de cette façon. La vie n'est pas un roman, c'est une bataille quotidienne pour respirer et avoir le droit de serrer l'être aimé contre sa chair. Un droit qu'on t'a retiré sans aucunes mesures préalables. Tout ça, cette quarantaine, ce n'est pas humain. La tournure des événements te donne envie de vomir. C'est pour ça que tu t'es battu ? C'est pour ça que tu as été enfermé ? C'est pour ça que tu as sacrifié ta jeunesse, pour te battre, pour que ce jour-ci puisse apparaître. Mais tu t'es jamais battu pour la ségrégation, pour l'isolement des personnes à problème. Tu t'es jamais battu pour qu'on enferme des innocents. Elle est moche, l'Angleterre que tu as aidé à sauver. Elle te dégoûte. Là, à cet instant, face à cet homme qui perd les pédales, qui frappe le verre, qui grogne des injures vers les aurors qui vous entourent. Oui, là, à cet instant, tu ne veux plus en faire parti.

Et comme si ils avaient senti que la rage de ton amant s'était éveillé à leur encontre, un des auror s'avance vers vous, vers toi.  De toute sa splendeur gouvernementale, tu as envie de lui cracher à la gueule. Lui voler des clés qu'il n'a certainement pas. Ouvrir la porte. Et partir. Panser vos blessures en paix, ensemble. Être capable de se regarder sans plus penser aux souvenirs douloureux. T'as envie d'être heureux bordel, avec Lui. L'auror s'arrête à quelques pas de toi.
- Mr. Vandekeybus, les horaires des visites touchent à leur fin. qu'il te glisse comme si tout était normal. Comme si tu n'avais pas envie d'exploser les briques de ce lieu pour les engloutir dessous.
Cette rage soudaine en toi, elle n'est pas à toi. Non. Pas totalement. Il y a quelqu'un, tout proche, qui nourrit cette rage, parce qu'il souffre, parce qu'il est en peine. Mais qui ? Si ce n'est pas toi, qui ? Pas Zephÿr, non, tu n'as jamais été foutu de savoir ce qu'il ressent. Alors, qui ? L'auror se rapproche de toi d'un pas, tu te tourne vers lui, levant la main a son encontre, signe vif de prévention.
- Fais encore un pas et je te jure que Merlin reconnaîtra même pas ta signature magique. grondes-tu. Tu nous laisses cinq minutes. Ensuite je m'en vais.
Etonnement la menace marche et l'agent du ministère retourne à sa place, répétant à voix haute le laps de temps restant à votre échange. Tu te retournes vers le Rosenberg.
- Je reviens très vite Zephÿr. Je te jure que tu resteras pas toute ta vie ici. Je ne le permettrais pas.
C'est une promesse, encore une, que tu comptes tenir. Parce que pas un jour ne passera sans que tu ne t'acharnes à trouver un moyen de le sortir de là.
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Zephÿr Rosenberg
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« We took a gamble with this love, like sailing to the storm. With the waves rushing over to take us, we were battling against the tide. You were my beacon of salvation, I was your starlight. » - Cradled in love, Poets Of The Fall
lus le temps passe, plus il sent qu’il perd la tête, c’est dire. Il ne supporte plus rien, ni sa présence ici, ni des Aurors, ni de la vue des personnes venant de l’extérieur. Il ne supporte pas qu’on l’épie, qu’on lui dise d’arrêter, qu’on lui demande de suivre des foutus tests sans son consentement. Oui, dans tout ça, il n’y a jamais eu à donner son consentement. On lui a imposé, à lui et aux autres en quarantaine, cet enferment, sans leur indiquer le temps qu’ils resteront ici, sans indiquer ce qu’ils feront précisément. Jamais il n’aurait pensé qu’on lui retirerait autant de liberté. Qu’il regrette, de ne pas être parti quand il avait pu, qu’il regrette de s’être laissé faire au final – bien qu’il pense surtout qu’on lui a bien bidouillé le cerveau pour qu’il suive les Aurors. Ses poings qui rencontrent la porte en verre ne sont que la retranscription de ce qu’il ressent, au fond de lui. Il faut bien qu’il passe ses nerfs quelque part, et cela lui semblait être une bonne idée au début – non pas qu’il y ait réellement réfléchi. Il a mal, mais il s’en fiche. Alors, peut-être que oui, Zephÿr perd la tête.

Le garde-chasse aimerait juste qu’on le laisse deux secondes décider de sa vie. Il n’a pas vraiment pu le faire pendant son enfance et son adolescence. Quand il est parti, il était dans une merde pas possible et il avait un mal fou à ce qu’on l’engage ne serait-ce que pour faire des tâches ingrates. Puis, il est entré dans l’Ordre et est devenu agent-double. Là encore, il n’a pas vraiment pu décider de ce qu’il faisait, rien qu’avec le Serment Inviolable. L’Allemand pensait réellement qu’une bonne fois pour toutes, Poudlard serait son renouveau, même avec un gosse à charge en plus, même avec de nouvelles fonctions, même avec le cœur lourd de la guerre et des pertes qu’il a pu connaître. Il s’est sans doute trompé. Là, tout de suite, il a cette impression qui le ronge. Est-ce qu’il peut prétendre mériter ce droit de liberté ? Certains diront que oui, la plupart diront que non. Soit. « Mr. Vandekeybus, les horaires des visites touchent à leur fin. » Le regard froid que Zephÿr lance à l’Auror aurait pu le tuer sur place. Il ne sait pas l’heure qu’il est mais il n’a juste pas passé assez de temps avec le professeur. Il soupire. Tout était si simple quand il était dehors, quand il avait le contrôle de la situation, quand il pouvait juste décider de ses journées, de ses faits et gestes. Quand il pouvait encore se laisser aller dans les bras de Sabal, et l’embrasser, sans que personne l’en empêche, même pas le professeur. Zephÿr observe Sabal, qui se retourne vers l’Auror. Ce temps-là est révolu, n’est-ce pas ? « Fais encore un pas et je te jure que Merlin reconnaîtra même pas ta signature magique. Tu nous laisses cinq minutes. Ensuite je m'en vais. » Il ne le reconnait pas forcément en l’entendant parler ainsi. Il a l’impression de se voir, presque. Sur le coup, Zephÿr doute que cela fonctionne, mais retient presque un sourire quand l’Auror rebrousse chemin et retourne à sa place, bien qu’il continue de rappeler le laps de temps qu’il leur reste. Trop peu de temps. Sabal se retourne de nouveau vers le garde-chasse. « Je reviens très vite Zephÿr. Je te jure que tu resteras pas toute ta vie ici. Je ne le permettrais pas. » Le métamorphomage le fixe, plongeant dans son regard. Bien sûr qu’il n’allait pas rester là très longtemps. Son cœur bat bien trop rapidement, il ignore si c’est la colère ou si c’est la présence de Sabal. Un mélange des deux peut-être. Il prend une grande inspiration, fermant ses poings contre la porte. « Très bien. » Zephÿr recule, à la limite même où le fil du téléphone s’arrête. « J'attendrais. » Finalement, il repose le téléphone là où il est disposé d’habitude, et tourne le dos à Sabal. Il ignore si c’est une bonne idée de lui filer ses espoirs, comme ça. De lui donner une tâche que même lui, au fond, sait qu’elle risque d’être bien compliquée à accomplir.
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