Certes tu étais une élève plutôt appréciée à Dumstrang, tu ignorais si à Poudlard cela serait pareil, bon peu de gens pourraient dire que tu étais une peste. Tu n'avais jamais vraiment ce genre de comportement, mis à part peut-être avec Mila, mais elle ne comptait pas, surtout qu'aucune rumeur n'étaient encore réellement sortie sur toi. Peut-être qu'elle ne parlait pas de votre famille dans l'école anglaise, chose idéale après tout, de cette manière personne n'avait besoin de savoir comment la fille illégitime d'Ivan Silaïev était traitée par les siens. Mais au moins les élèves de Dumstrang te connaissaient réellement et eux ne se fieraient pas à ce qui pourrait se dire, contrairement à ceux des autres maisons. Un problème avec les rumeurs d'ailleurs, ne pas pouvoir les gérer risquait d'être dérangeant ici, avec autant d'oreilles susceptibles d'entendre des horreurs. Néanmoins, certains de tes anciens camarades t'avaient laissé seule, n'ayant pas le même cursus que toi pour rejoindre leurs cours. Alors que toi tu devrais rejoindre ta salle de médecine magique, là était un léger soucis, tu y arrivais certains jours normalement. Mais le temps te manquait ce jour-là, tant pis tu devrais faire avec sans vraiment te perdre dans l'école anglaise. Sauf que ce n'était pas gagné tu connaissais certains chemins, certains détours ou raccourcis, mais d'où tu venais tu n'avais aucune idée pour t'y retrouver. Une malchance réelle, tu en avais conscience, tu tétais d'ailleurs trompé plusieurs fois de couloirs, le remarquant assez rapidement d'ailleurs, heureusement que tu commençais à te repérer. Il serait peut-être temps.
Une fois enfin arrivée devant la salle de classe, tu regardais dans le couloir afin de voir si personne n'était là. Malheureusement tu semblais la seule élève à être en retard, tu entendais déjà la voix de votre professeur derrière la porte. Tu soupires en poussant la grosse porte le plus lentement possible, essayant bien que mal de ne pas te faire remarquer. Cela ne serait guère attrayant pour toi, loin de là, surtout que cela montrerait que tu n'arrives toujours pas à te repérer dans ce château. Pourtant c'était pas si compliqué après tout de te retrouver là non ? Théoriquement oui, mais tu ne savais pas pourquoi, il y avait forcément un moment où tu perdais dans la journée, sans le vouloir et cela avait tendance à te rendre folle. Surtout si cela te faisait arriver en retard comme ce jour-là. Tu vois une place assez près de la porte pour que tu puisses y arriver avant que la porte se ferme, sans que personne ne remarque, mis à part l'élève qui se trouvait à côté. Au pire, tu trouverais bien un moyen pour le faire taire ou l'avoir dans ta poche pour qu'il ne remarque pas ton arrivée. Tu lâches la porte et t'approches aussi vite que tu le peux de cette place, pour te mettre à côté du serdaigle, tu avais beau avoir été répartie dans la même maison que lui tu ne lui avais jamais vraiment parlé. Bien trop de nouveaux élèves à découvrir après tout, entre les élèves de Poudlard et ceux de Beaubâton.
Tu te retrouvais donc à côté du jeune sorcier, restant silencieuse un instant, tu regardes ta montre pour estimer ton retard, qui n'était pas si conséquent. Sept minutes, sept minutes de trop d'après toi, simplement parce que tu n'avais voulu suivre certains de tes camarades. Certaines fois cela te nuirait, tu le savais pourtant, tant que tu ne connaissais pas cette école, il ne fallait pas que tu t'éloignes trop des autres, sait-on jamais. Tu respires un instant, regardant l'élève à tes côtés, tu devrais peut-être te mettre à parler, ne serait-ce que pour demander si cela ne le dérangeait pas. « Je suis désolée de m'installer comme ça, mais je ne voulais pas perturber le cours. » Tu avais murmuré cela, espérant qu'il entendrait ce que tu lui avais dit, avec un petit sourire légèrement gêné dont tu fais la connaissance. « Je peux t'emprunter tes notes ? » Bon c'était peut-être un peu trop, mais bon il fallait bien que tu rattrapes assez rapidement ton retard, sans vraiment savoir s'il accepterait. Même si tu savais que tu le ferais naturellement, certaines personnes n'étaient pas aussi compréhensives que toi. Et puis certaines priorités passaient en premier, comme ce besoin de te rassurer dans un premier temps que tu n'avais pas trop perdu de temps. Alors, tant pis pour les présentations, même s'il avait peut-être entendu quelqu'un t'appeler par ton nom dans les couloirs ou votre salle commune, toi tu n'arrivais pas à t'en souvenir, alors il faudrait peut-être commencer par cela non ? « Je suis Oktavia, excuses moi encore de te déranger. » Après tout tu ignorais s'il était comme toi ne pas supporter que l'on t'ennuie lorsque tu étais en cours. Préférant écouter, évitant le risque de perdre une quelconque information importante sur le cours, plutôt que de papoter avec ton voisin ou ta voisine.
Ces derniers temps, Maddox avait quelques petits soucis de concentration en classe. Habituellement, le brun était assez concentré pour toujours écouter au moins d’une oreille avec attention et prendre des notes. Il arrivait être dans ses pensées et rêver en parallèle. Seulement, depuis quelques jours, il lui arrivait de penser un peu trop jusqu’à en oublier de prendre des notes. Maddox ignorait la raison de ce changement, mais avait tout de même un léger doute. Il pensait que ses rendez-vous avec Yassen en étaient probablement la cause. Son cerveau avait du mal à suivre. Maddox ne se fit toutefois pas trop de soucis, le beau brun était convaincu qu’il lui suffisait juste de s’habituer aux effets secondaires du cannabis pour que tout rentre dans l’ordre. Il s’était promis que le jour où fumer serait vraiment néfaste pour lui, il arrêterait. Alors aujourd’hui, le né moldu comptait bien faire de son mieux pour être attentif et rectifier le tir. Il allait prendre ses notes à la perfection en essayant de se focaliser sur le plus important. Le prochain cours de la journée était un cours de médecine magique, le cours le plus important de son cursus. S’il se mettait à prendre du retard, c’était mauvais pour le futur de ses études. D’autant plus que ce n’était pas la plus facile des matières. Pour être honnête, ce n’était pas non plus la plus fascinante.
Assis au fond de la classe près de la porte, le Serdaigle sortait ses affaires. Il changeait régulièrement de place pour que le professeur ne le remarque pas trop et évite de l’interroger souvent. En général, il préférait s’asseoir seul. Maddox faisait confiance à peu de ses camarades, surtout depuis l’arrivée des élèves en échange scolaire. Mais si quelqu’un prenait place à côté de lui, il ne dirait rien. La plupart des élèves préféraient se placer à côté de leurs amis. Maddox pensait qu’un cours n’était pas forcément l’endroit pour se faire des amis. Il s’installa donc et sortit son stylo et ses parchemins. Comme il le pensait, le siège à côté de lui était resté vide quand le cours commença. Au bout d’un certain temps, les élèves avaient compris qu’il valait mieux ne pas trop le déranger en classe ou il finissait par être suspicieux. Maddox commença à prendre en note tout ce que le professeur leur expliqua. Ses notes étaient lisibles et soignées. Il s’appliquait pour se rattraper des derniers cours. Il commença cependant à penser à d’autres choses, comme le prochain moment où il pourrait aller courir dans le parc, mais continua à noter. Depuis l’application des nouvelles règles, cela dépendait de la volonté du professeur ou de l’auror qui les accompagnaient entre les cours. Ses pensées furent interrompues quand la chaise à côté de lui fut tout à coup occupée. En effet, Oktavia Silaïeva venait de s’asseoir à côté ses côtés pour la première fois depuis la rentrée scolaire.
Il regarda la blonde se dépêcher de sortir ses affaires. Le Serdaigle regarda l’heure : elle avait presque dix minutes de retard. Il était rare qu’elle le soit autant. II se demanda quelle pouvait en être la raison. Oktavia lui chuchota : « Je suis désolée de m'installer comme ça, mais je ne voulais pas perturber le cours. » Pendant qu’elle lui parlait, le garçon la regardait et avait arrêté de prendre des notes. Il ne pouvait pas écouter deux personnes à la fois, c’était techniquement irréalisable. Elle lui fit un sourire gêné qu’il trouva adorable. C’était la première fois qu’elle lui souriait ou même qu’elle lui parlait. Il l’avait toujours plus ou moins évitée car elle était la sœur de Mila et il se souvenait de tout ce que son amie lui avait raconté de sa vie chez les Silaïev. Il l’avait aussi vu et entendu se disputer avec Mila quelques fois dans la salle commune des Serdaigles. Mais depuis cet été, Maddox et Mila ne se parlaient plus alors le brun ne s’en est pas mêlé. « Je peux t'emprunter tes notes ? » Demanda la jolie blonde à son voisin. Il jeta un coup d’œil à son parchemin plein d’annotations. Il avait bien fait d’être attentif. « Bien sûr. » Le Serdaigle rapprocha un peu sa chaise de sa camarade tout en rapprochant ses notes. Ainsi, elle pouvait regarder, rattraper ce qu’elle avait manqué, et lui pouvait continuer à prendre ses notes. C’est d’ailleurs ce qu’il fit en écoutant le professeur expliquer un autre remède.
« Je suis Oktavia, excuse-moi encore de te déranger. » Je sais. Au mois de mars, il aurait été étrange que Maddox ne connaisse pas le nom de sa camarade de classe, même s’ils n’avaient pas encore fait connaissance. Comme elle le regardait toujours, il en déduit qu’elle attendait qu’il se présente à son tour. Il ne savait pas trop s’il devait être vexé ou amusé : elle ne connaissait pas son nom. Oktavia était une fille populaire, elle ne trainait probablement pas avec des gens comme lui. « Moi c’est Maddox. » Bien qu’il soit ami avec Mila, Oktavia n’avait sûrement pas entendu parler de lui à la maison. D’après ce que Mila lui avait raconté, les Silaïev la rejetaient, surtout les deux ainés. En regardant Oktavia, il se dit qu’elle paraissait pourtant si douce que c’était difficile à croire. Mais comme il l’avait déjà entendu se quereller avec sa sœur, et qu’il ne mettait pas en doute les paroles de son amie, il préféra se méfier. Il continua à prendre des notes. Les longs exemples du professeur serviraient à Oktavia pour recopier ce que son camarade avait écrit. Ils continuèrent à suivre le cours en silence. Est-ce que je devrais lui dire quelque chose ? Non, elle essaye de suivre le cours. Je crois que je devrais lui parler… De moins en moins concentré sur le cours, mais plutôt sur ce qu’il devrait faire, il perdit le fil de la leçon et arrêta de noter. Il jeta alors un coup d’œil sur ce qu’Oktavia en avait retenu et copia à son tour sur elle.
« Tu t’es habituée à Poudlard ? Ça doit te changer de Durmstrang. » N’étant pas un grand bavard, et même n’aimant pas particulièrement discuter, il se surprit à vouloir faire la conversation avec la russe. Il devrait pouvoir arriver à prendre des notes et à discuter, ce n’était pas dans ses habitudes, mais ça ne devrait pas être si compliqué, il voyait souvent d’autres élèves le faire. D’un coup, il se sentit assez nerveux. Peut-être qu’elle ne voulait pas discuter avec lui, mais qu’elle était simplement assez polie pour s’excuser et se présenter. Ou alors elle voulait juste ses notes et il s’était trouvé être à côté d’elle, elle n’avait donc pas eu d’autres choix. « Pardon, tu préfères peut-être que je me taise pour suivre. » Le manque de confiance dont souffrait Maddox refaisait parfois surface. Cela était dû à l’éducation qu’il avait reçu de son père, le traitant toujours comme un moins que rien, surtout depuis qu’il avait appris qu’il était un sorcier. Il savait qu’elle, par contre, était de sang pur, mais avait été élevée par des parents stricts. Oktavia avait aussi fait de sacrés coups bas à sa demi-sœur. Maddox avait passé de longs moments à essayer de consoler et rassurer son amie après ses séjours en Russie. Il aurait dû en vouloir à Oktavia d’avoir fait souffert Mila et de continuer encore à ce jour. Pourtant, il fut curieux d’apprendre à la connaître dès l’instant où elle lui avait adressé la parole quelques minutes plus tôt. Il fit semblant d’écouter l’histoire que le professeur était en train de raconter tout en attendant les prochains mots de la jeune femme.
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Oktavia Silaïeva
Consumed by the shadows
Maison/Métier : serdaigle ϟ deuxième année de gisis en médecine magique Célébrité : Barbara Palvin Pseudo : MONAZ•HOPE Âge : 31 Parchemins : 2216 Gallions : 564 Date d'inscription : 28/02/2017
Tu détestais arriver de cette manière lors d'un cours, mais tu devais faire avec malheureusement pour toi. Cela te rendait folle intérieurement, mais le montrer n'était pas la meilleure des idées, tu en avais conscience. Alors, tu t'étais installée le plus rapidement possible aux côtés du serdaigle espérant ne pas l'avoir dérangé autant que tu le pensais. Tu t'étais excusée dans un premier temps, de t'être installée à ses côtés, imaginant qu'il pourrait comprendre la raison pour laquelle tu t'installais à côté de lui. Certes depuis que tu étais arrivée à Poudlard tu ne lui avais jamais adressé la parole. Alors qu'il était dans ta maison et dans le même cursus que toi, tu aurais pu le faire, mais il ne t'était jamais venu à l'esprit de lui parler. Tu souriais gênée de ce que tu allais lui demander, puisque tu étais en retard et que le professeur avait commencé le cours sans toi. Comme s'il allait attendre son altesse. Enfin, tu lui avais donc demandé si tu pouvais emprunter ses notes, consciente qu'il était tout à fait dans son droit de refuser. « Bien sûr. » Tu souris sincèrement, te disant que finalement tu avais bien fait de te placer là, il se rapprocha de toi avec sa chaise, mais aussi ses notes afin que tu puisses lire. Regardant assez rapidement, tu commenças donc à recopier en silence, laissant le professeur s'exprimer dans la tranquillité.
Alors qu tu t'étais rendu compte que tu ignorais son nom, tu t'étais présentée assez naturellement au jeune sorcier, te demandant si tu ne le dérangeais pas un peu plus. Mais tu savais bien que l'on arrivait pas à en vouloir à ta petite bouille, même s'il pouvait prendre mal le fait qu'e tu ne connaisses pas encore son nom, chose assez étrange. Tu n'étais pas à Poudlard depuis assez longtemps pour t'intéresser à tout le monde, même si tu te rendais compte que tu aurais forcément dû le remarquer. Après tout il faisait partie de la même formation que toi et était dans la maison dans laquelle tu étais répartie, alors tu te décidas d'essayer de faire oublier un peu cette idée. « Moi c'est Maddox. » Tu lui souris, voilà au moins maintenant tu connaissais le nom de ton voisin, qui te laissa écouter le cours par la suite. Tu te concentrais enfin sur ce que vous expliquait votre professeur, laissant le serdaigle faire de même.
« Tu t'es habituée à Poudlard ? Ça doit te changer de Durmstrang. » Tu tournes ta tête vers le jeune sorcier, te demandant si tu l'avais bien entendu parler, mais apparemment oui c'était bien lui qui avait ouvert la bouche. Tu étais restée silencieuse, étonnée qu'il souhaite continuer à parler pensant le cour, tu ne dis rien pour l'instant surtout qu'il s'excusa comme toi quelques minutes auparavant. « Pardon, tu préfères peut-être que je me taise pour suivre. » En général tu aurais répondu oui au jeune sorcier, s'il avait été un élève de Dumstrang que tu connaissais depuis des années. Mais là, tu comptais être plus délicate et ouverte, après tout n'était-ce pas le but des ces échanges scolaires ? Même si tu aurais préféré pouvoir écouter le cours tranquillement, tu savais que tu pouvais le faire en lui répondant gentiment. « Je ne t'en veux pas. » Tu souris au serdaigle en le regardant un instant, reprenant assez rapidement ta prise de notes afin de ne pas être ennuyée plus tard par un quelconque oubli. Remarquant assez rapidement que cette action montrait que tu ne voulais pas être dérangée dans un certain sens. « Je suis certaine que je n'arriverai jamais à me faire à cet endroit. C'est juste différent de Dumstrang, nous n'avons pas forcément les mêmes habitudes que vous... » Tu souris, te demandant s'il comprendrait ce que tu voulais dire, mais toi en tout cas tu n'arrivais pas à te faire à cette école, la preuve avec ton retard au début du cours. Tu préférais Dumstrang, surtout pour une seule chose, le fait que tu n'aies pas à supporter Mila tous les jours. C'était un avantage lorsque tu étais à l'école avant, tu ne la voyais que chez vous l'été, mais là te retrouver dans la même maison qu'elle te rendait folle assez souvent. « Et toi pas trop ennuyé avec ces nouveaux arrivants ? » Tu souris, espérant qu'il comprendrait ce que tu sous-entendait, tu remarquais bien qu'un bon nombre d'élèves de Poudlard étaient dérangés par la présence des élèves des deux autres écoles. Alors, autant savoir si ta présence le dérangeait ou non, cela pourrait au moins voir si cela valait la peine que tu en engages une conversation avec le jeune sorcier.
De temps en temps, lorsqu’elle était en train d’écrire, Maddox observa Oktavia. Il fallait avouer qu’elle était vraiment très jolie, tout comme Mila. Même si elles n’avaient pas la même mère, elles avaient au moins la beauté en commun. La façon dont ses cheveux tombaient innocemment sur son visage était adorable. Quand elle tourna la tête vers les notes du Serdaigle, ce dernier se reconcentra sur le cours. Maddox se demanda si après cette leçon, Oktavia allait l’oublier et ne plus lui adresser la parole ou si elle le saluerait en le croisant dans les couloirs ou la salle commune. Décidant d’essayer de laisser une trace un peu plus importante dans la mémoire de la blonde, il s’était lancé dans une conversation en plein cours, avant de se raviser et de s’excuser devant le silence de la jeune fille. Maddox ne comprenait pas très bien ce qui lui arrivait, mais ce n’était pas dans ses habitudes, surtout en cours. L’étudiant se disait juste que s’il ne lui parlait pas maintenant, il ne le ferait jamais. « Je ne t'en veux pas. » Oktavia lui enleva un poids des épaules. Maddox ne la dérangeait pas en discutant. Après tout, s’ils faisaient attention, ils devraient pouvoir faire un peu connaissance sans louper les informations les plus importantes. Elle lui sourit à nouveau et continua à écrire sans avoir répondu à sa question. Maddox se demanda si elle lui disait alors la vérité. Il voulait bien la croire, mais il était d’un naturel méfiant. Devait-il reposer une question ou attendre ? Il continua à prendre des notes sur son parchemin. Il dût seulement attendre quelques secondes pour avoir la réponse. « Je suis certaine que je n'arriverai jamais à me faire à cet endroit. C'est juste différent de Durmstrang, nous n'avons pas forcément les mêmes habitudes que vous... » Même si Maddox n’avait bien sûr jamais mis les pieds à Durmstrang, ou même à Beauxbâtons, il avait lu des articles sur le sujet. Ces deux écoles avaient l’air très différentes de Poudlard, il n’était donc pas étonnant que l’adaptation mette un certain temps. Le Serdaigle trouva les mots d’Oktavia plutôt tristes. Durmstrang avait l’air de lui manquer et il en déduit qu’elle n’était pas ravie d’être là. Il se doutait que la présence de Mila dans le même château, la même maison, en même année et donc dans le même dortoir ne devait pas arranger les choses. Quant aux habitudes, le Serdaigle acquiesça. Elle parlait sans doute de la raison pour laquelle elle était en retard. Même si elle était certaine de ne jamais arriver à se faire au château, il était certain qu’elle réussirait tôt ou tard.
« Et toi pas trop ennuyé avec ces nouveaux arrivants ? » Oktavia lui offrit un nouveau sourire. Cette question était difficile pour Maddox car elle ressemblait beaucoup à une question piège. Comment pouvait-il y répondre ? Devait-il mentir ? Dire la vérité ? Il opta pour la seconde option, préférant être honnête. « Pour te dire la vérité… je ne suis pas très à l’aise avec les gens que je ne connais pas. » Il espérait qu’elle ne le prenne pas mal, et surtout pas personnellement. C’était juste qu’il avait beaucoup de mal à faire confiance depuis son séjour à Azkaban et il ne savait plus trop qui croire. Il était mal vu aujourd’hui d’insulter un né moldu sur ses origines, mais certains ne se gênaient pas pour le faire plus ou moins ouvertement ou dans leurs dos. De plus, les élèves de Durmstrang et de Beauxbâtons n’avaient pas connu la guerre comme eux l’avaient connu. Ils ne pouvaient pas comprendre. Ils ne pouvaient pas compatir. « Et je ne suis plus très sûr de vraiment connaître ceux que j’ai connu avant la guerre. » Maddox écrit ce qu’il venait d’entendre sur le remède qu’ils étudiaient. Ce qui lui permit aussi d’éviter de regarder la réaction de la russe. Il ne savait pas quelle était sa position sur les nés moldus ou sur ce qui s’était passé ici. Quand il disait qu’il n’était plus très sûr de connaître ceux qu’il avait connu avant la guerre, il parlait de quelques personnes comme Lyra ou Mila. Mais pas qu’elles. C’était le père de Lyra qui avait envoyé Maddox à Azkaban. Et depuis, il était certain que Lyra n’avait pas été étrangère à sa sentence. Mila était la meilleure amie de Lyra. Et même si elle était pour Maddox ce qui se rapprochait le plus d’une meilleure amie, il s’était aussi mis à douter d’elle. Et il ne comprenait pas comment elle faisait pour continuer à fréquenter Lyra. Ces deux Serdaigles n’étaient que des exemples parmi d’autres. Maddox était à présent abonné à la paranoïa et il ne savait pas trop comment en sortir. C’était aussi pour aller mieux qu’il avait choisi de faire des études de médicomagie.
Tout en prenant des notes, son bras toucha par accident celui d’Oktavia. Maddox éloigna rapidement son bras, même si ça n’avait été qu’un simple contact de quelques secondes. « Pardon. » Peut-être qu’Oktavia n’avait pas été dérangée par ce geste, peut-être qu’elle ne l’avait même pas remarqué, mais Maddox n’était pas tellement tactile alors il remarquait ce genre de choses. Pour éviter que la situation devienne étrange, il continua à parler. « Est-ce que j’ai répondu à ta question ? » Il espérait l’avoir fait, même si ce n’était probablement pas ce que la jeune Silaïeva voulait entendre. Il tenta un sourire, même s’il n’était pas très fier de ce qu’il avait dit. Il aurait voulu faire partie de ceux qui avaient accueillis les élèves étrangers chaleureusement, mais ce n’était pas le cas alors il avait préféré ne pas mentir. Bien sûr, il y avait quelques élèves d’autres écoles avec qui il s’entendait bien, comme Jude dans son dortoir, ou Dimka, d’une certaine façon. « En tout cas, si tu as besoin d’aide pour t’orienter dans le château ou pour autre chose, tu peux venir me voir. » Même si tu as sans doute assez d’amis pour ça. Il avait déjà vu Oktavia en compagnie de nombreux élèves. Alors il ne savait pas si c’était son imagination ou pas, mais il s’imaginait la jeune femme très populaire et avec plus d’amis qu’il n’en aurait jamais. Elle n’aurait sans doute pas besoin de son aide à lui. D’ailleurs, il n’était sans doute pas le plus qualifié, mais l’intention était là.
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Oktavia Silaïeva
Consumed by the shadows
Maison/Métier : serdaigle ϟ deuxième année de gisis en médecine magique Célébrité : Barbara Palvin Pseudo : MONAZ•HOPE Âge : 31 Parchemins : 2216 Gallions : 564 Date d'inscription : 28/02/2017
Tu savais que louper une partie de ce cours pouvait rapidement te faire perdre ton rythme. Heureusement que le jeune sorcier auprès duquel tu t'étais assise avait bien accepté de te prêter ses notes, même si tu t'étais assise là en partie pour avoir ces précieuses petites griffes sur le parchemin. Dans un premier temps, c'était dans ton caractère, de privilégier tes études avant toute autre chose, comme l'on te l'avait appris surtout. Alors, te connaissant, il n'était pas rare que tu t'approches de certains élèves simplement lorsqu'il te manquait certaines notes, la plupart des élèves de Dumstrang connaissaient ton stratagème. Hormis ceux qui te mangeaient dans la main, la plupart tentaient de t'envoyer bouler, chose qui pouvait être des plus amusants la plupart du temps pour toi et enrichissant afin de savoir quels élèves valaient la peine que tu t'intéresses eux. Même si écouter ce cours était normal pour toi, le plus étrange était le fait que tu ne veuilles pas laisser l'attention de ton camarade de maison, complètement sur le cours, lui laissant tout de même le temps d'écouter ce qui te paraissait important. Le bavardage n'était pas très prisé chez les Silaïev, tu le savais que trop bien. Tant bien même que tu avais laissé ta curiosité sortir, ton besoin de savoir ce qu'il pensait de la venue des élèves des autres écoles, principalement pour toi. Tu aimais savoir ce que l'on pensait globalement de toi, même si te considérer comme tous les élèves des écoles étrangères à l'île britannique. « Pour te dire la vérité… je ne suis pas très à l'aise avec les gens que je ne connais pas. » Tu regardes ton carnet un instant, jouant avec ta plume, ne comprenant pas comment certaines personnes pouvaient penser ce genre de choses. Cela t'étonnait la plupart du temps, mais tu ne le prenais pas mal, chacun pouvait penser ce qu'il voulait, c'était un principe que tu avais, même si tu n'étais pas de son avis. Tu avais appris à être à l'aise peu importe les circonstances, mais certaines fois tu pouvais ne pas être à l'aise, tu savais juste comment éviter de le montrer. « Et je ne suis plus très sûr de vraiment connaître ceux que j'ai connu avant la guerre. » Il est plus facile de pardonner à un ennemi qu'à un ami. Sans aucun doute, c'était la chose à laquelle que tu pensas le plus rapidement lorsqu'il te parla de ses anciennes connaissances. « Je suis désolée, je n'aurais pas dû être aussi curieuse, excuse-moi, je peux comprendre que tu ne veuilles pas en parler. » La plupart des gens qui te connaissaient te savait empathique, lui doit l'ignorer sans aucun doute, chose qui ne te dérangerait en aucun cas d'ailleurs. Mais en tout cas tu voulais bien lui faire comprendre que c'était bon pour toi, tu ne souhaites pas l'ennuyer plus longtemps avec ça.
Tu te décides donc d'écouter le professeur pour suivre un peu plus le cours que depuis que tu étais arrivée en classe. Même si au final tu t'étonnais de trouver le cours moins intéressant que d'habitude et que tu souhaitais en savoir plus sur Maddox. Il aiguisait bien plus ta curiosité que tu voudrais bien l'admettre en tout cas. Tu prenais donc des notes, buvant les dire du professeur, ne remarquant pas vraiment ce qu'il venait de se passer entre le serdaigle et toi. Tu avais certes sentit une légère pression proche de ton bras, mais cela ne t'avait en aucun cas dérangé dans ce que tu étais en train de faire. « Pardon. » Tu souris amusée te rendant compte qu'il y avait bien trop d'excuses dans votre conversation, depuis que tu t'étais installée jusqu'à maintenant à croire que vous étiez tous les deux incapables à gérer vos actes ou bien vos dires. Tu te mis à rire intérieurement en y repensant au final, c'était assez étrange comme première conversation. « Est-ce que j'ai répondu à ta question ? » Tu ne dis rien un instant, au final il avait bien répondu à ce que tu lui avais demandé, même si tu ne t'étais pas vraiment attendue à ce genre de réponses. Mais après tu pouvais comprendre que les élèves de Poudlard avaient vécu des choses qu'aucun d'entre vous ne comprendrait jamais. « Oui parfaitement. » Tu préférais couper court à cette conversation en partie, tu ne savais pas ce qu'il pourrait penser si tu tentais de rester trop curieuse et pour l'instant tu arrivais au moins à savoir à quoi tu pourrais t'attendre avec lui. Il fallait juste que tu en saches un petit peu plus, pour le connaître un peu mieux, mais cela tu t'en occuperas un autre jour, d'essayer d'avoir quelques informations importantes sur le serdaigle.
« En tout cas, si tu as besoin d'aide pour t'orienter dans le château ou pour autre chose, tu peux venir me voir. » Tu souris, au mois c'était gentil de sa part, il avait certainement bien vite compris que tu t'étais perdue avant d'arriver en classe. Après tout, il se retrouvait dans la même maison que toi, alors il devait forcement en avoir plus dans le crâne que la plupart des mâles voulant juste se dire qu'ils ont pu approcher la fille Silaïeva. « Autre chose ? » Tu le regardes avec un sourire amusé, espérant qu'il ne le prendrait pas mal, tu ne voulais pas réellement de réponses, tu avais bien compris que si tu avais besoin de son aide, il serait là. Chose qui te contentait, il fallait toujours avoir des personnes en qui tu pouvais te reposer, non pas que l'utiliser pour tes propres batailles soit ton genre. Certes, c'est un trait de caractère de ta famille, mais tu n'apprécies pas vraiment le fait de se servir de quelqu'un pour devenir plus grand, c'était immonde pour la personne d'après toi. « Je n'hésiterais pas à venir te chercher comme guide lors de mes parties de chasse nocturnes alors. » Tu te mes à rire doucement, espérant que le professeur n'était pas entendu, puis tu fis un clin d'oeil plein de malice au jeune homme. Tu te doutais que ce que tu venais de dire risquait de le perturber et cela t'amusait assez au final, sauf que tu ne dirais rien de plus.
Sans le vouloir, Maddox était stressé d’attendre les réactions d’Oktavia à ses réponses. Il ne savait pas comment elle pouvait prendre le fait qu’il ne soit pas des plus heureux, ni des plus accueillants envers les élèves d’autres écoles. Elle venait d’une autre école, elle ne le connaissait pas, il y avait des chances pour qu’elle le juge sur les paroles qu’il prononçait à cet instant-là. « Je suis désolée, je n'aurais pas dû être aussi curieuse, excuse-moi, je peux comprendre que tu ne veuilles pas en parler. » Oktavia avait pris la nouvelle beaucoup mieux qu’il ne l’aurait imaginé. Elle le rassura immédiatement. Elle s’était même excusée alors qu’il était tout à fait logique et normal qu’elle lui pose cette question. Elle faisait des efforts pour ne pas le froisser, c’était évident. Et Maddox l’en remercia avec un sourire. Elle n’insista donc pas sur la question et ils recommencèrent à suivre le cours. Mais pas totalement satisfait, le brun finit par s’excuser et lui demander s’il avait bien répondu à sa question. Il avait l’impression d’être passé à côté. Et il ne voulait pas que la conversation s’arrête là, d’un coup, parce qu’il l’avait mise mal à l’aise et qu’elle n’osait pas le dire. Comme d’habitude, Maddox réfléchissait trop et se faisait sans doute du souci pour rien. « Oui parfaitement. » Tant mieux. Ainsi, le brun n’aurait pas à essayer de trouver d’autres façons de dire qu’il avait aujourd’hui du mal à faire confiance aux autres, qu’ils les connaissent déjà ou pas encore. Maddox finit par proposer son aide à Oktavia, si elle avait un jour besoin d’un guide dans le château pour s’orienter ou pour autre chose. « Autre chose ? » Autre chose. Il avait tiqué après avoir dit ces mots en espérant qu’elle ne le relève pas, mais rien ne semblait pouvoir lui échapper. Et d’ailleurs, c’est à ce moment-là qu’il s’était dit qu’elle avait probablement assez d’amis pour remplir ces rôles et qu’elle n’aurait pas besoin de lui. Si elle ne lui avait pas adressé la parole jusqu’à ce jour, il devait bien y avoir une raison. Enfin, quand il comprit qu’elle n’attendait pas forcément qu’il réponde à cette question, il arrêta de stresser pour rien. Parce que lui-même ne savait pas exactement ce qu’il avait voulu dire en utilisant ces mots. Il ne savait pas à quoi il s’attendait. Ils n’allaient pas devenir amis du jour au lendemain parce qu’il lui avait prêté ses notes.
« Je n'hésiterais pas à venir te chercher comme guide lors de mes parties de chasse nocturnes alors. » Un léger sourire gêné s’afficha sur les lèvres de Maddox. Plusieurs choses l’avaient perturbé dans cette phrase. Tout d’abord, le fait qu’Oktavia vienne le chercher la nuit. Il l’imagina alors entrer dans son dortoir et le tirer de son sommeil pour l’entraîner quelque part. Il fallait avouer que ce n’était pas une conception des plus désagréables. Mais cette vision s’effaça quand il se dit qu’il préférait peut-être continuer à éviter les ennuis. Il était interdit de sortir la nuit, le faire en ce moment était d’autant plus risqué que le château était sans cesse surveillé. Oktavia se mit alors à rire à voix basse et elle lui fit un clin d’œil qui ferait fondre à peu près n’importe qui, lui y comprit. « Oh, tu plaisantais ? » Dit Maddox en riant très doucement lui aussi, toujours quelque peu gêné. Si Oktavia ne s’était pas mise à rire, il aurait cru qu’elle était sérieuse. Parfois, il pouvait se montrer un peu crédule. Surtout devant une fille aussi jolie que la Silaïeva. Au moins, il n’avait pas à décliner gentiment son offre, même s’il continuait à penser qu’une visite de la belle Oktavia dans le dortoir n’était pas une pensée désagréable, à moins que ça soit pour voir Dimka. A cette idée, son sourire disparut peu à peu. Oktavia et Dimka devaient forcément se connaître. Il se demanda quel genre de relations ils partageaient. Le Serdaigle était bien connu pour mettre toutes les filles, et pas que les filles, dans son lit. Et si Dimka ne s’était pas intéressé à Oktavia, il devait y avoir un souci. Elle était tellement jolie, comment ne pas s’y intéresser ?
« Vous deux, derrière, essayez de vous concentrer un peu plus sérieusement sur le cours. » Prononça le professeur en les voyant penchés l’un vers l’autre en train de rigoler sans pour autant faire trop de bruit. C’était un gentil petit reproche, ils ne se faisaient pas gronder, mais tous les regards se tournèrent vers eux à ce moment-là. Maddox n’aima pas ça. Son cœur rata un battement à cause de la panique qui monta en lui en une fraction de seconde. Il détestait être au centre de l’attention, il voulait toujours être discret, cette fois, c’était raté. Ses camarades retournèrent heureusement bien vite à leurs activités et il put se détendre. Il se força quand même à vérifier d’un rapide coup d’œil si tous les élèves avaient bien cessé de les regarder. Mais ça, c’était son côté un peu parano. Après une telle remarque du professeur, Maddox aurait habituellement mis fin à la conversation, mais il croisa le regard d’Oktavia et la Serdaigle avait toujours l’air d’avoir envie de lui parler. Du moins, il se l’imagina, que ce soit vrai ou non. Il avait l’illusion d’une certaine nouvelle complicité entre eux et il aimait bien ça. « Je voulais juste dire que la prochaine fois, si tu t’ennuies et que tu me vois, tu peux venir me parler. Même si j’ai l’air occupé. Une fois sur deux, ce n’est pas vraiment le cas. » Maddox aimait bien lire, mais s’il mettait du temps à lire un ouvrage, c’était parce qu’il aimait aussi réfléchir tout autant. Alors quand il lisait un chapitre, il y réfléchissait pendant un bon moment avant d’attaquer le suivant. Ou alors il se mettait à penser à tout autre chose et là, le livre pouvait toujours attendre. Alors il n’était pas rare de le voir passer des heures, voir des jours, avec le même livre en mains. « On peut aussi continuer à se voir de loin, en classe, si tu préfères. » Ajouta-t-il toujours à voix basse. Maddox espérait très fortement qu’elle lui dise qu’elle aimerait bien lui parler si elle le croisait.
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Oktavia Silaïeva
Consumed by the shadows
Maison/Métier : serdaigle ϟ deuxième année de gisis en médecine magique Célébrité : Barbara Palvin Pseudo : MONAZ•HOPE Âge : 31 Parchemins : 2216 Gallions : 564 Date d'inscription : 28/02/2017
Tu avais bien compris que la présence des élèves comme toi dérangeait le serdaigle, pourtant tu avais pris conscience que tu ne devais pas le prendre personnellement. Certaines personnes pourraient le prendre mal, mais après tout c'était relativement logique, vous débarquiez dans leur monde qui tentait de se reconstruire. Et vous les élèves des autres écoles vous arrivez comme un cheveu dans la soupe, il y a de quoi est perturbé, lorsque l'on essayait de comprendre ce qu'il leur est arrivé, sauf qu'aucuns des élèves de Beaubâton ou de Dumstrang n'entendraient ce que les élèves de Poudlard avaient vécus. Alors, tu ne cherchas pas à le faire souffrir plus longtemps sur ce sujet, même si tu avais préféré une réponse différente, tu ne pourrais pas en profiter avec le jeune sorcier, mais tu ne lui en voulais pas pour autant. Néanmoins, il dériva sur le fait de te proposer de t'aider si tu en sentais le besoin, chose adorable de la part de Maddox d'après toi. Tu en serais ravie d'ailleurs, d'avoir quelque chose à lui demander, ne serait-ce que pour passer un peu de temps avec lui. Même s'il n'était pas réellement à l'aise avec les gens qu'ils ne connaissaient pas, tu ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Tu te sentais un peu différente s'il te proposait cela avait ce qu'il venait de dire avant, néanmoins, tu te décidais de jouer un petit peu. Gentiment, enfin tout du moins c'était ce que tu pensais, n'imaginant pas une seule seconde qu'il prendrait ta boutade au sens propre. Tu pensais avoir été assez subtile dans ta blague pour qu'il comprenne que s'en était une, mais puisqu'il n'avait pas l'air de comprendre, tu t'étais permise de lui faire un clin d'oeil pour qu'il s'en rendre compte. « Oh, tu plaisantais ? » Non tu crois ? Il était un peu long à comprendre, mais tu trouvais cela assez attendrissant au final. Ignorant pourquoi d'ailleurs, il s'était mis à rire également, chose qui te fit sourire sincèrement. Au moins, cette fois-ci il ne t'en voudrait peut-être pas. Sa gêne t'amusait, mais pas que cela, tu n'arrivais pas à trouver ce qui faisait que tu puisses bien apprécier ce jeune homme sans savoir grand-chose sur lui. Tu ignorais presque tout de lui et pourtant tu avais une légèrement impression de tranquillité, comme s'il t'apaisait. C'était une chose que tu n'avais jamais ressenti et cela t'étonnait, après tout tu avais osé rire en classe à cause de lui. Alors il était forcément des plus spécial, pour que toi, tu te décides à ne pas écouter pleinement un cours, la plupart de tes amis s'en rendaient bien vite compte.
« Vous deux, derrière, essayez de vous concentrer un peu plus sérieusement sur le cours. » Tu ne peux t'empêcher d'avoir un sourire amusé qui se dessine sur tes lèvres en rougissant légèrement. Bien entendu, la plupart des têtes se retournaient vers vous pour savoir à qui votre professeur parlait. Tu ne le prenais pas mal au contraire, c'était logique, mais au final une chose qui aurait dû te rendre folle en temps normal, te faisait simplement rire. Aucun élève aurait eu le droit de te divertir en classe et pourtant tu t'amusais avec Maddox, tu trouvais cela rafraîchissant, lui semblait bien plus gêné que toi, c'était bien dommage d'ailleurs. Il ne devrait pas, en tout cas c'était une première pour toi te faire réprimander par un professeur pour avoir bavardé. « Je voulais juste dire que la prochaine fois, si tu t'ennuies et que tu me vois, tu peux venir me parler. Même si j'ai l'air occupé. Une fois sur deux, ce n'est pas vraiment le cas. » Tu souris, tu le regardes un instant, tu acquiesces d'un mouvement de tête pour lui montrer que tu avais bien compris en tout cas. Tu pouvais aller voir quand tu voulais, c'était gentil de sa part d'ailleurs de te proposer cela, mais tu n'irais pas l'ennuyer dans son dortoir. Certainement pas, ce n'était comme si c'était ton genre d'entre dans le dortoir des garçons pour aller en réveiller un en pleine nuit. Non tu serais bien trop gênée de faire ce genre de choses. « On peut aussi continuer à se voir de loin, en classe, si tu préfères. » Tu soupires en roulant des yeux sur ce coup-là, tu avais légèrement tourné la tête pour qu'il ne le remarque pas. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il dise cela, tu ne comprenais pas pourquoi il pensait que tu puisses ne plus vouloir parler maintenant que tu le faisais. Cela te semblait plutôt étrange de sa part.
Tu te décidas d'écouter un petit peu le cours, légèrement vexée par la dernière phrase du serdaigle, sauf que tu ne pouvais pas rester silencieuse bien longtemps. Certes tu étais bien élevée pour ne pas refuser une conversation avec quelqu'un, mais tu avais eu plusieurs occasions de couper cours à la conversation et tu ne l'avais pas fait, alors il devait en être heureux. Tu ne comptais pas le faire pour l'instant d'ailleurs, même si sa phrase t'avait dérangée. « Si je n'avais pas voulu te parler en dehors des classes, je n'aurais pas plaisanté de cette manière avec toi. » Tu le regardes un instant, tu le réprimandais en quelque sorte, ce n'était pas méchant venant de toi, il fallait qu'il le comprenne. Que si tu ne voulais pas lui parler, tu ne lui parlerais pas, c'était aussi simple que cela. « Aucun professeur ne m'avait jamais rien dit sur le fait que je ne me concentrais pas assez sur le cours et j'ai trouvé ça étrangement amusant. » Bon tu ne retenterais pas l'expérience immédiatement pour autant, une fois dans le cours cela suffisait largement après tout. Mais tu regardais Maddox, ne comprenant pourquoi il se dénigrait aussi facilement.
Après avoir été légèrement réprimandés par le professeur, Maddox se demanda si la conversation qu’il avait avec Oktavia était terminée. Les meilleures choses ont une fin, comme on dit. Pas qu’il considère que cette conversation soit la meilleure chose qu’il lui soit arrivé, il était quand même content d’avoir pu échanger quelques phrases avec la russe. Alors il fit une chose qu’il ne pensait pas faire : le né moldu défia l’autorité de son professeur en continuant à discuter, même s’il sentait tout de même qu’ils ne pourraient pas continuer encore bien longtemps. Maddox invita Oktavia à venir lui parler la prochaine fois si elle le voit et qu’elle s’ennuie. Il ignorait si elle le ferait vraiment, mais elle acquiesça et il fut très heureux de cette réponse. Mais quand il lui dit qu’elle n’était pas obligée, elle soupira doucement et il l’entendit à peine, mais il se demanda s’il venait de dire une bêtise. Il s’en voulu alors de ne pas avoir assez confiance en lui. Oktavia devait le trouver nul comme lui se trouvait nul. Il aurait peut-être dû s’en tenir à l’invitation et attendre qu’elle vienne ou non le voir. Devant le silence de sa camarade, il se reconcentra sur le cours. Mais le cœur n’y était pas. Toujours convaincu d’avoir dit quelque chose qu’il ne fallait pas, il aurait voulu qu’elle rompe le silence et dise quelque chose plutôt que de le laisser y penser, lui qui réfléchissait toujours trop. Prenant des notes, il se demandait si ce qu’il écrivait avait du sens tant il était distrait. Enfin, après quelques longues minutes d’un silence qui lui pesait bien trop pour être humain, il entendit à nouveau le son de sa voix : « Si je n'avais pas voulu te parler en dehors des classes, je n'aurais pas plaisanté de cette manière avec toi. » Un léger sourire gêné apparut sur les lèvres de Maddox. Déjà, elle venait de dire qu’elle voulait lui parler en dehors des cours, mais aussi que c’était pour cette raison qu’elle avait plaisanté avec lui. Il se sentit rassuré et toutes ses pensées négatives s’évaporèrent. Tu devrais t’affirmer plus souvent, ça te va bien, ça te rend plus sexy, lui avait dit Philomène quelques jours plus tôt. Mais effacer les traces d’un traumatisme qui remonte à bien plus longtemps qu’Azkaban et qui avait été causé par son père allait prendre du temps. C’était à cause de lui qu’il avait eu de moins en moins confiance en lui avec les années. Il l’avait brisé. Si les mots de Philomène lui étaient revenus en tête à ce moment-là, c’était parce qu’il ne voulait pas passer pour un faible auprès d’Oktavia. Il voulait lui donner une meilleure image de lui. Il fallait qu’il se rattrape.
« Aucun professeur ne m'avait jamais rien dit sur le fait que je ne me concentrais pas assez sur le cours et j'ai trouvé ça étrangement amusant. » Ajouta-t-elle en s’adressant au garçon. Oktavia avait trouvé ça amusant. Elle ne lui en voulait pas d’avoir commencé à discuter. Maddox se prenait lui aussi très rarement des remarques de ses professeurs. Il lui était malencontreusement arrivé quelques fois de s’endormir en classe après des nuits d’insomnie au début de l’année scolaire, mais depuis, il n’avait provoqué aucun problème. « J’ai trouvé ça amusant aussi. » Mentit-il en souriant. En réalité, il avait trouvé la situation très angoissante au moment où tous les élèves avaient tourné le regard vers eux, mais même s’il avait eu l’air gêné, il aurait pu s’amuser aussi. Il aurait voulu s’amuser. Et il s’était amusé à discuter avec Oktavia en général, donc s’il parlait de ça, ce n’était pas un mensonge. Maddox trouvait qu’elle lui avait parlé avec une facilité presque déconcertante. Mais il n’était pas surpris, elle devait être très sociable comme fille. Il aurait voulu lui parler bien plus tôt dans l’année qu’à la moitié du mois de mars. Il restait environ trois mois avant la fin de l’année scolaire en cours, il avait donc le temps de la revoir et de faire mieux connaissance avec elle dans un autre contexte. Le Serdaigle regarda l’heure. Le cours passait à une vitesse folle et ils commençaient à rater quelques informations importantes. Il se tourna alors vers la jolie blonde et lui dit calmement : « Je te laisse suivre le cours maintenant. » Qui aurait cru que la médecine magique pouvait devenir encore plus intéressante quand on était assis à côté d’une fille comme Oktavia ? Peut-être qu’à l’avenir, Maddox essayerait à nouveau de s’asseoir à côté de quelqu’un. Peut-être même à côté d’Oktavia. Il lui sourit une dernière fois, puis se reconcentra sur ce que le professeur disait. Il n’avait pas raté grand-chose, mais il se sentait déjà un peu perdu. Il ne regretta pourtant à aucun instant sa conversation avec la Serdaigle. Tant pis pour la médicomagie. Des cours, il y en aurait d’autres. Qui sait combien de fois il allait pouvoir discuter avec la Silaïeva ?
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