Time to make one last appeal, for the life I lead - Nathaniel

Beau jeune homme qui travaille comme Auror affecté à Pré-au-Lard depuis septembre 1999. Il est né dans le  Winchester en ce beau jour qu'était le 9 janvier 1973 en tant que sang pur et animagus déclaré officiellement depuis 4 ans ; à présent il vit à Pré-au-Lard. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était excellent. Il est plutôt calme, réfléchi, affirmé, taquin, observateur mais aussi perfectionniste, sournois, rancunier, indépendant, parle peu de sa personne. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procuré une baguette faite en bois de If, mesurant trente et un centimètres et contenant poil de womatou. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un chat noir. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : un jeune enfant dans les bras, qu'il regarderait avec admiration. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. L'échec, jeté en plein visage sous les traits de son père, dans son cas.

ϟ Quelle est votre opinion sur l'épidémie ?  Mon opinion sur l’épidémie ? Je ne suis pas médicomage mais de ce que j’en sais, elle semble toucher n’importe quel sorcier. Son origine reste encore inconnue mais prouve que personne n’en est à l’abri, pas même les plus puissants de ce monde. Ce que je dis peut paraître pessimiste, mais je me suis moi-même préparé à l’éventualité d’être contaminé. Néanmoins en tant qu’Auror, notre but premier est de protéger la population et d’épauler les spécialistes dans leurs recherches en allant glaner des informations. Pour être franc, je ne vois pas ce que l’on peut faire de plus pour le moment.

ϟ Envisagez-vous de mettre en place certaines mesures pour augmenter la sécurité de Poudlard/pré-au lard ?    Hé bien, si ça devient nécessaire, oui. Mais ça ne dépend pas forcément de nous parce que si nous augmentons les mesures, il faut suffisamment d’Aurors derrière pour les assurer de sorte à être le plus efficace possible.

ϟ Quelle est votre théorie sur les perturbations magiques qui ont lieu depuis noël ? (voir la chronologie)   L’épidémie, les mystérieuses disparitions, les perturbations...Je suis persuadé qu’il y a un lien entre ces trois phénomènes. Des gens pensent qu’il s’agit d’une ultime sortilège maudit laissé par Voldemort après sa défaite. Personnellement j’en doute. Et puis il y a cette autre théorie sur Poudlard que j’ai lue dans un livre il y a longtemps : les habitants de l’école , par leur pratique de la magie, seraient la source de vie du château. Or, si des sorciers disparaissent et perdent leurs pouvoirs, il serait logique de voir des perturbations n’est-ce pas ? Mais une question demeure : d'où vient l’épidémie ?

ϟ Quelle est votre réputation en tant que Auror et pourquoi avoir voulu en devenir un ? Je ne suis pas devenu Auror par conviction. Je voulais dans un premier temps devenir Professeur au sein de Poudlard jusqu’à ce que mon frère vienne à retourner sa baguette contre moi. Dès lors, j’ai abandonné ma formation d’enseignant pour me former en tant que sorcier d’élite pendant trois ans dans le but d’un jour, pouvoir attraper ce traître et faire Justice de mes mains.
Les ordres, je les suis mais pas toujours. Disons que je suis quelqu’un d'indépendant et que j’ai tendance à mettre en avant certaines priorités plutôt que d’autres. J’aime prendre des initiatives, ce qui ne plait pas toujours à mes supérieurs ou à mes collègues. Ajoutez à cela que certains ne me font pas encore confiance bien que l’on salue mes capacités magiques et d’infiltration. Le problème étant ma filiation à ma famille qui a fait beaucoup de bruit. Mon frère en fuite, je pourrais être à leur yeux tout aussi complice mais assez malin pour me faire passer pour un gentil.

MISE EN SITUATION

Pour ceux qui n'y ont pas participé C’était la panique totale au Ministère, je m’en souviens comme si c’était hier. Les Mangemorts avaient infiltré l’endroit, les détraqueurs également qui dévoraient l’âme de n’importe qui. On avait envoyé des agents protéger des lieux à hauts risques. Poudlard, Godric’s Hollow, Pré-au-Lard. Et ceux qui étaient restés, dont moi, se battaient avec ardeur pour les repousser. Je voyais des corps inanimés au sol, qui se comptaient par dizaines. D’inconnus, de camarades. Chaque pas me faisait côtoyer la mort. C’était un véritable champ de bataille. L’anarchie totale. Je n’avais pas le temps de jouer les éploré, pas le temps de me lamenter et pourtant mon coeur saignait. Mes mains me brûlaient, du sang coulait de mes mains. Le mien, de mes quelques blessures qui ne m’empêchèrent pas de continuer à mener à bien me combat. Il le fallait.

Je ne devais pas mourir.
Pas maintenant.
Pas avant de l’avoir trouvé.

ϟ Ton pseudo : Ici Ethan ! ϟ Ton âge : 20 ansϟ Ton avis sur mumblemumps :    ϟ Le mot de la fin :  Je vous aime

Mon avenir, mes parents ont voulu me le tracer, me le façonner lorsque je suis venu au monde en ce 9 janvier 1973 dans le Winchester. Fils d'un Avery et d'une Parkinson, on me voyait déjà épauler mon frère aîné, Arès, pour glorifier l’image de nos “si belles lignées de sang-pur” aux passifs parfois douteux mais dont les membres avaient la réputation d’occuper des postes importants dans la société. La procrastination n’avait pas lieu d’être. Cela dit, c’était moins extrémiste que les propos tenus contre les moldus. On nous radotait que leur sang était impur, qu’ils nous avaient autrefois souillés en traquant nos semblables. Mes parents s’étaient bien trouvés, d’ailleurs. Car en plus de partager des opinions similaires, ils étaient tous deux juges au Ministère de la Magie. Comprenez alors qu’ils ont fait en sorte que l’on marche dans leurs pas. Et si l’on ne devait pas se plaindre, il en était de même pour mes cadets. Notre quotidien était rythmé comme du papier à musique, une cacophonie que je supportais malgré moi, structurée par des règles strictes. Les punitions étaient notre Némésis. Notre père pour être plus exact. La peur des représailles me poussait à le respecter, à lui obéir au doigt et à l’oeil. L’aimer...Je doute parfois encore de la véracité de mes sentiments envers lui pour être honnête. Ma mère seulement, avait eu un semblant de démonstration affectif à notre égard. Très tôt, on nous imposait la lecture. Des livres en tous genres, que je dévorais et que je dévore encore. Puis s’en suivi l’apprentissage de la sorcellerie. Mon ainé était le plus téméraire d’entre nous. Quasiment tout nous opposait, creusait un fossé qui finirait tôt ou tard par devenir infranchissable jusqu’à atteindre l’irréparable. Heureusement, une certaine complicité m’unissait avec mes cadets.

Ma lettre d’admission. Quand je l’ai eue entre mes mains juvéniles, c’était comme si l’on me donnait les clés de ma liberté. M’émanciper. Je me voyais déjà à Poudlard, qui ferait rêver n’importe quel gosse lorsqu’on n’y a jamais mis les pieds. Un large sourire s’esquissa sur les lippes à l’obtention de ma première baguette, ma plus fidèle alliée. L’arrivée dans la Grande Salle, la cérémonie de répartition. La boule au ventre, à l’évocation de mon nom. Je m’avançai du haut de mes onze ans seulement, essayant de ne pas paraître nerveux - même si je l’étais. Je m’asseyai, et le choixpeau sur ma tête, après une longue hésitation, m'a défini contre toute attente comme un Serdaigle, non comme un Serpentard. La nouvelle a finie par venir aux oreilles de mon géniteur, loin de l’avoir ravie. Encore pire quand il a appris, par je ne sais quel miracle, que je côtoyais dans son dos des personnes "non-fréquentables". Peu importe mes résultats, l’éloge de mes professeurs, je lui avais fait “perdre la face”. Et de sorte à assurer ses arrières, de peur que je finisse par m’éprendre d’une “impure” sans doute, il me fit fiancé à une sang-pur à mes seize ans. Contraint d’accepter, je n’ai pas refusé. Quand bien même je la fréquentai, mes pensées étaient happées par mon objectif post-scolaire, à savoir devenir enseignant dans la Défense contre les Forces du Mal. Le post maudit. Pas assez pour me faire peur. Pas suffisant pour me faire changer d’avis.

J’étais déterminé.
La seule chose qui a été capable de tourmenter mon esprit fût cet événement tragique qui bouleversa mon existence.

Mon diplôme fraîchement obtenu haut la main, je débutai ma formation de professeur. Tout se passait pour le mieux...Hé bien c’était ce que je croyais. Je revenai un soir dans le domicile familial et remarqua que quelque chose avait changé. Je pénétrai dans l’entrée de la maison, un mauvais pressentiment me transperçant. La Mort me murmurait à l’oreillle et là, jonchant au sol, je vis les corps inertes de mes parents, la peau blême, les yeux grands ouverts, l’air pétrifiés. Un “adava kedavra”. Voilà ce qui avait causé leur mort. Ma gorge s’assécha. Un mot abandonné sur la commode d’à côté me mit sur la piste. Je me laissai glisser contre le mur, le regard perdu de longues durant, papier en main qui aurait pu être écrit par n’importe qui en y repensant. Mais j’avais la certitude que c’était lui.

Arès.

Il avait trouvé une façon de faire ses preuves au Seigneur des Ténèbres, ce soit disant “sauveur”, notre “messager”, notre parole de sang-purs réunie ? Foutaises.
A travers ces lignes, il s’affichait en tant que Mangemort ? Me déclarait la guerre ? Soit. On allait être deux à jouer à ce petit jeu-là. J’allais le lui faire payer. Lors de l’enquête préliminaire, des soupçons ont pesés sur ma personne où je fus rapidement innocenté. L’un de mes très bons amis, Rhys, m’avait procuré un alibi en béton en affirmant me trouver à ses côtés au moment de l’homicide. Un fait confirmé par un autre témoignage qui attesta de mon absence sur les lieux du crime.

Les mains libres. La mort de mes parents me coupait également de toute autorité familiale. Je rompis dans un premier temps mes fiançailles. Puis débutai une formation intense de trois années dans le but de devenir Auror, que j’obtins. De devenir les yeux et les oreilles du Ministère, traquant légitimement ceux qui perturbaient le monde magique. Tels étaient les mots écrits sur le papier. On m’assigna à plusieurs enquêtes, seul ou à plusieurs un peu partout là où c’était nécessaire. La plupart du temps étaient en rapport plus ou moins direct avec Voldemort. Mais aucune trace de mon traître de frère.

La Grande Bataille qui a touché notre monde nous a tous secoué. Pertes de proches, stigmates à vie aussi physique que mental. Chacun a donné du sien, pour le meilleur ou pour le pire. Nombreux sont ceux qui considèrent Harry Potter, le “Survivant”, comme notre sauveur. Je n’aurais pas dit les choses ainsi, en affirmant que ce Haut-Fait n’est le fruit que d’une seule personne.

Mais une chose est sûre : le conflit a beau être terminé, rien n’est réellement fini. Ni pour moi, ni pour personne.