Ariel - The truth and my lies right now are falling like the rain

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Beauxbâtons pour entamer sa huitième année au collège. Elle est né(e) à Paris en ce beau jour qu'était le 12 juin 1982 en tant que sang mêlé ; à présent elle vit à Paris quand elle n'est pas à Poudlard. Elle est plutôt intelligente, curieuse, créative, charismatique et réfléchie mais aussi rebelle, bornée, mprisante, sarcastique, menteuse et instable. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, il/elle s'est procurée une baguette faite en bois d'aubépine, mesurant vingt-deux centimètres et contenant un crin de licorne. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une panthère des neiges. La vision qu'il/elle a eu face au miroir du risèd : elle se voit complètement normale, souriante, durant une pleine lune. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Un énorme cobra, dans son cas.

Option 2 : Beauxbâtons
Je suis né(e) le 12 juin 1982. Après mes 11 ans, j'ai reçu ma lettre pour entrer à Beauxbâtons. J'y suis entré(e) en septembre 1992, ma première année était donc 1992-1993. Après la fermeture de Poudlard en 1998 et de Durmstrang en 1999, un échange entre les trois écoles m'a permis de poursuivre mes études à Poudlard. A mon arrivée à Poudlard, en septembre 1999, j'étais en septième année d'étude. Aujourd'hui, pour l'année scolaire 2000-2001, je suis en première année GISIS car j'ai réussi mes examens.

Pour une chronologie plus poussée, merci de vous diriger vers le journal du joueur après votre validation !

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Au départ, je trouvais cette idée extrêmement intéressante. J’avais envie de voir du pays, d’explorer et de vivre autre chose. C’est donc comme ça que je suis partie avec Skye pour commencer mon GISIS. J’étais extrêmement heureuse au départ, disons que mon avis à changer rapidement. Je considérais que j’avais de la chance dans la famille. Je n’étais pas une louve-garou et malgré le fait que je n’arrivais pas à être animagus, je ne m’en sortais pas trop mal. J’ai dû venir ici, pour me mettre les pieds dans les plats et gâcher ma vie. Je suis contente de faire mon GISIS ici, mais j’aurais préféré éviter ma transformation. Le sang, les brulures, la douleur… tout ça pour quoi? Pour à peu près rien et ça me rend malheureuse. Venir à Poudlard a gâché ma vie.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  J’étais à Beauxbâtons et je portais une bonne attention à ce qui se passait. Il faut dire que je n’avais pas trop le choix en ayant Skye à côté de moi à toujours me raconter ce qui se passait durant l’année. Par contre, je dois avouer que lors de la bataille elle-même, je n’ai pas eu besoin de mon frère me raconter ce qui se passait. J’étais dans la salle commune de mon écurie avec les autres et j’écoutais la radio pour savoir ce qui se passait. J’étais impressionnée par tout ce qui se passait. Des étudiants, comme nous, qui faisaient face à des Mangemorts sans pitié et au seigneur des ténèbres. Ils faisaient preuve d’un courage incroyable en étant soutenus par leurs enseignants et quelques adultes qui sont entrés dans l’école. J’étais impressionnée par ce mouvement de solidarité. Je n’avais pas envie de me trouver là-bas, je ne me sentais pas capable de me battre comme ça. Le serais-je un jour? Peut-être que si quelque chose me motivait réellement j’y arriverais peut-être.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Je dois avouer que c’est une crainte qui est présente en moi. Avoir passé toutes ses années avec mes pouvoirs, commencer à vivre comme une moldu après cette perte doit être terrible et difficile. En plus, je ne crois pas pouvoir vivre avec le regard des autres sur moi. Voir leur pitié, ou bien leur dégout face à mon nouveau statut... je ne veux même pas y penser. Je ne suis pas née dans une famille qui puisse accepter ça. En plus, je suis trop curieuse et j’aime trop apprendre et expérimenter ce que j’apprends pour bien vivre avec la perte de mes pouvoirs. Par contre, en y réfléchissant bien, je me suis demandé à quelques reprises si cela ne m’aiderait pas avec mes problèmes de pleines lunes. Est-ce qu’une personne sans pouvoir peut être une sirène? Ma vie serait peut-être plus simple comme ça... je n’arrive pas à croire que j’en suis là. Je crois que ce serait soit un deuil épouvantable, ou bien un énorme soulagement... ou bien les deux? C’est trop compliqué, j’aime mieux ne pas trop y penser.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?
À vrai dire je ne sais pas trop si j’ai une réputation dans l’école. J’essaie généralement de faire mes petites affaires de mon côté sans déranger personne. Par contre, quand on me chercher des noises, j’ai un caractère bien trempé et quand quelqu’un m’énerve, il le sait rapidement. Pourquoi est-ce que je perdrais mon temps avec des gens que je n’aime pas? J’ai autre chose à faire. Les gens doivent se dire que je suis farouche, surement que j’ai un caractère détestable et que j’ai souvent l’air de ne pas être dans mon assiette, ce qui, pour ma défense, n’est pas faux. J’aimerais les voir à ma place, à avoir la peau qui saigne toutes les pleines lunes et souffrir le martyre en se transformant en sirène. Ce n’est pas la joie. Mais pour les gens qui me connaissent, je peux franchement être amusante et je suis très bonne en cours et j’aime aider mes amis s’ils ont de la difficulté. Cela doit donc dépendre d’à qui on parle.

Les histoires commencent toujours de la même façon. Il y a une maman et un papa. Maman aime bien papa et inversement, du moins, assez pour qu’ils passent au moins une nuit de folie. Ça a été le cas de mes parents. Ils se sont aimés, je crois, mais ma mère a eu honte des affiliations de mon père. En même temps, je peux très bien la comprendre, ce n’est pas tout le monde qui aimerait avoir des mages noirs dans sa belle-famille. Malheureusement, Skye et moi en avons eu. Nous ne l’avons su que bien plus tard par contre. Quand notre mère est tombée enceinte, elle a caché notre existence à notre géniteur. Tomber enceinte une fois et de le cacher au père en ne lui en parlant jamais, c’est faisable si on ne le revoit pas. Par contre, tomber enceinte de la même personne une deuxième fois et le lui cacher à nouveau, ce n’est pas ce qu’il y a de plus brillant. J’adore ma mère, elle s’est occupée de mon frère et moi seule pendant plusieurs années et nous étions très bien tous les trois ensemble. Cependant, ce n’était pas la plus belle preuve de jugement dont elle a fait preuve dans sa vie. Il lui faut bien un défaut non?

Mon frère Skye est né quelques années avant moi et depuis ma naissance, nous avons toujours été très proches. Mes premières années de vie se sont déroulées à Paris dans la joie et l’amour à m’amuser avec Skye et à apprendre auprès de ma mère. À l’époque je m’appelais Ariel Banceline. Changer de nom fut quelque chose de bien compliqué, mais je vais en parler plus tard. Mes quatre premières années se sont déroulées dans le calme. La seule chose qui nous a sortis de la routine, ça a été le retour de notre père dans nos vies. Ce fut comme une explosion. Tout a été chamboulé dans ma vie, dans notre vie de famille et ma petite tête de fillette de 4 ans n’a pas pu intégrer tout ces changements. Comment l’aurais-je pu? Un homme que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam venait commencer à me dire qu’il était mon père et qu’à partir de maintenant j’allais apprendre comme vivaient les vrais sorciers… Parce qu’il y en avait des faux?

À ce moment-là, j’avais 4 ans et Skye en avait 6. Il s’est tout de suite accroché à notre père. Personnellement, je n’ai jamais pu m’y résoudre. Il était venu tout casser, briser l’équilibre parfait que nous avions. À partir de ce moment, Skye a semblé beaucoup en vouloir contre notre mère, parce qu’elle aurait caché notre existence à notre géniteur. Je ne me vois pas vraiment l’appeler mon père, je ne me reconnaissais pas en lui et ça a été le cas jusqu’à la fin. Il dégageait une drôle d’énergie, je ne pouvais pas lui faire confiance. Il essayait tant bien que mal de créer des liens avec Skye et moi, mais ça ne fonctionnait qu’avec mon frère, pas avec moi. À partir de ce moment-là, j’ai peu à peu perdu le contact avec mon frère. Mikhail s’est mis à venir très régulièrement à la maison pour se rapprocher de nous, nous apprendre les choses de la vie, mais mis à part frustrer mon père je ne faisais pas grand-chose.

De mes 4 ans jusqu’à mes 9 ans, la vie allait relativement bien. Je devais voir Mikhail les fins de semaine, mais le reste du temps j’étais avec ma mère et mon frère à la maison et la vie reprenait sa normalité. Il nous emmenait souvent en sortir pour créer des liens. J’avais du plaisir durant les activités, qui n’aimerait pas aller dans un parc d’attractions moldu. Par contre, j’étais trop orgueilleuse pour le lui montrer. Bon, une enfant de 7 ans n’a pas nécessairement les capacités de cacher cela très longtemps. Par contre, j’étais aussi assez expressive pour que Mikhail puisse se rendre compte que je ne voulais pas de lui. Il compensait le plaisir en nous faisant lire des livres de magie. Il avait même réussi à convaincre notre mère de continuer à nous pousser à travailler quand Mikhail était à Durmstrang. Il était une plaie même quand il n’était pas là.

Il voulait qu’on travaille très particulièrement la métamorphose… je n’en avais pas grand-chose à faire. J’avais seulement envie de m’amuser, pas de me prendre la tête. L’école viendrait bien assez tôt. Je me suis beaucoup rapprochée de ma mère durant cette période et mon frère s’en est beaucoup éloigné. Il était d’ailleurs très souvent en colère contre elle, je devais souvent le calmer pour ne pas qu’il dépasse les bornes. Je comprenais sa frustration, je veux dire, elle nous a tout de même caché l’existence de notre père. Par contre, je pouvais comprendre pourquoi elle l’avait fait. Il avait une drôle d’énergie qui se dégageait de notre géniteur, il me rendait mal à l’aise pour une raison inconnue.

Un jour, la lettre que je redoutais, mais qui réjouissait mono frère arriva. Il allait officiellement se rendre à Beauxbâtons et moi j’allais rester seule avec ma mère et quelques fois Mikhail. J’ai versé beaucoup de larmes quand il est parti et j’ai compté les jours jusqu’à ce qu’ils reviennent pour Noel. Je n’aurais pas pu être plus déçue. Il semblait toujours en colère. Il se disputait toujours avec ma mère. Ils se sont même tellement engueulés que mon frère est parti en plein milieu du repas avec de la poudre de cheminette et est parti chez Mikhail. Je n’ai jamais vu ma mère paniquer autant, mais en même temps, réagir de façon aussi instantanée. Elle est allée à la fenêtre regarder dehors, de la peur est passée dans ses yeux avant de prendre un air glacial. Elle est s’est retournée pour me dire de ne pas bouger et qu’elle allait revenir dans pas longtemps et a transplanée, probablement chez Mikhail elle aussi. Ce fut quasi instantané, elle est rapidement revenue avec Skye qui a éclaté en sanglots dans les bras de ma mère.

Quand j’ai su ce qui s’est passé chez notre géniteur, je n’ai pas pu faire autrement que me recouper dans mes retranchements. Il n’était pas quelqu’un à fréquenter, il était un loup-garou. Je ne voulais rien avoir à faire avec lui. L’été suivant, Mikhail s’est mis en tête de nous faire garder une feuille de mandragore dans notre bouche pendant un mois. C’était de la merde tout ça. J’ai fait comme si, mais franchement je n’avais aucune envie de garder ce truc dans ma bouche pour pouvoir par la suite me transformer en je sais plus quoi. Je ne voulais pas vraiment être animagus, je voulais m’amuser point barre. À la fin du fameux moi, nous sommes partis pour l’Ukraine pour terminer le rituel bidon. J’étais tellement jeune, je ne pouvais pas comprendre l’importance de tout ça. Skye m’avait emmenée dans une grotte et avait faire le rituel et nous sommes repartis aussi vite. Plus tard, bien plus tard, un orage vint et au bout de compte, rien ne se passa pour moi, mais pour mon frère ce fut différent.  

Il tomba au sol en se tenant le ventre et la panique me prit. Pourquoi avait-il mal? Et ses cheveux? Pourquoi étaient-ils devenus blancs? Je savais bien que cette histoire de métamorphose était mauvaise pour nous. Mikhail envoya un éclair de lumière vers Skye et la douleur sembla se calmer, mais moi je n’étais pas plus calme. Au contraire. Quand nous sommes partis de cet endroit, j’ai filé devant mon frère pour retourner au chalet. Je pensais avoir la paix en y arrivant, mais notre géniteur nous raconta l’histoire de notre famille. À ce moment-là j’ai un peu mieux compris pourquoi il mettait tant d’effort dans notre éducation. Avoir eu ces informations avant, peut-être que j’aurais mis plus d’efforts dans les exercices que père voulait nous faire faire. Je n’avais tout de même que 10 ans. Cette histoire, même si je ne voulais pas l’avouer, changea un peu ma vision de Mikhail. Il voulait notre bien après tout.

Ma relation avec mon père s’améliora un peu à partir de ce moment, je comprenais mieux son intérêt envers nous, même si ce n’était pas la plus belle relation père-fille au monde. L’année suivante, ce fut à mon tour de faire mon entrée à Beauxbâtons et on me plaça dans l’écurie des Lilas. Enfin je pouvais moi aussi étudier, découvrir le monde des sorciers de fond en comble, autrement que via la métamorphose. Notre père nous avait bien fait lire autre chose, mais ça restait tout de même son sujet de prédilection. Là, c’était très complet et je me retrouvais dans mon élément. Je me suis fait des amies et je réussissais les cours haut la main. Les enseignants disaient que je suivais les traces de mon frère, ce qui pour moi était un énorme compliment. L'année suivante se déroula sans plus d’aventures. Notre vie était tranquille, je voyais mon père de temps, je passais du temps avec mon frère et ma mère semblait très heureuse. Tout allait pour le mieux. Je ne comptais pas me laisser démoraliser par une histoire familiale déplorable.

Quand je fus en deuxième année, mon petit déjeuner fut interrompu par une rencontre avec la directrice. Considérant que je savais que je n’avais rien fait de mal, je m’en allais là relativement confiante. Que pouvait-il arriver de mal? Si j’avais su… Skye était déjà là quand je suis entrée. Des signaux d’alarme commencèrent à sonner dans ma tête. Quand ma mère entra dans le bureau avec la directrice, je compris que c’était sérieux. Notre père était mort… Des larmes coulèrent sur mon visage. Je l’avais longtemps traité comme s’il n’était rien, mais notre relation commençait à s’améliorer, mais elle n’irait pas plus loin… jamais. J’ai regardé mon frère et je vis qu’il était complètement détruit. Il était beaucoup plus proche de Mikhail que moi. Les jours suivants allaient être difficiles, surtout pour lui et ça me rendit triste. Je n’aimais pas le voir dans cet état. Il devenait une autre personne et plus je pensais à notre histoire familiale, plus je me disais que ce n’était pas bon.  

J’étais triste, certes, mais la vie finit tout de même par reprendre son cours normal. Mes intérêts se définissaient de plus en plus. J’aimais les cours de défense contre les forces du mal. J’aimais surtout en apprendre sur lesdites forces du mal. Je comprends pourquoi elles sont classées ainsi, mais elles m’intriguent. Certains pourraient dire que c’est parce que ma famille comptait des mages noirs, mais je préfère me dire que ce n’est que de la saine curiosité. J’aimais savoir qui les avait utilisées, pourquoi, qu’était-il devenu de ces gens… tellement de questions intéressantes. Je me concentrais là-dessus alors que mon frère se concentrait sur son ambition de devenir un animagus. J’avais personnellement oublié ce projet depuis longtemps. Il finit par réussir et je ne pus être plus fière de lui. Toutes ces années de pratique et d’essais infructueux pour finalement devenir une magnifique panthère blanche. Il était heureux et j’étais heureuse, c’était tout ce qui comptait à mes yeux.

De plus, nous étions en sécurité. Nous entendions tous parler de ce qui se passait de l’autre côté de la Manche. Voldemort, les Mangemorts, Harry Potter et Poudlard. J’adorais écouter tout ce qui se disait là-dessus, mais je n’aurais pas aimé m’y retrouver. Trop de dangers pour des gens comme nous. Skye était relativement à l’abri avec son don, mais ce n’était pas mon cas. Comme dans tous les bons films moldus, la bien fini tout de même par triompher sur le mal et la paix revint dans le monde sorcier. Je finissais moi-même ma sixième année de scolarité et je devais commencer à réfléchir à ce que je voulais faire. Je n’avais jamais été aussi assurée que Skye sur ces choses-là. Il parlait depuis longtemps de devenir un auror, je sauver le monde, de vaincre les forces du mal et ce désir s’était encore plus développé durant la guerre que Voldemort portait à bout de bras. J’aurais aimé avoir cette conviction. Il me restait tout de même une longue année pour y penser, j'allais certainement trouver ce que je voulais. Je pensais peut-être m'inscrire en sciences occultes. J’avais de l’intérêt, mais quoi faire avec ça après, je ne le savais pas trop.

C’est rendu à Poudlard que j’ai saisi l’ampleur de ma la malédiction familiale. Je commençais ma septième année ici et je commençais à me dire que c'était tout de même un bel environnement. Un soir, alors que j’avais décidé d’aller me promener dans le parc pour explorer les lieux, j’étais aboutie sur le bord du Lac Noir. C’était la pleine lune, certes, mais personne n’aurait laissé un loup-garou en liberté ici. J’aimais me dire que les gens de Poudlard n’étaient pas des idiots. C’était eux qui avaient vaincu Voldemort après tout. J’avais eu raison, d’un côté. Il n’y avait pas eu de loups… il y avait eu une sirène. Je m’étais arrêtée au bord du lac pour observer le reflet de la lune sur lui quand je vis l’eau commencer à bouger près de moi. J’aurais dû reculer, n’importe quelle personne sensée l’aurait fait. Moi, j’ai préféré regarder ce que c’était et je vais le regretter pour le reste de ma vie. Une sirène sortit le haut de son corps de l’eau et me saisit par la cheville pour me tirer dans l’eau. J’ai poussé un cri, mais c’était trop tard. J’ai senti une morsure sur mon mollet alors qu’on m’entrainait dans l’eau. À force de me débattre sous l’eau, la créature finie par me lâcher. Je suis remontée à la surface, en état de choc et j’ai essayé de nager jusqu’au rivage. Quand j’y suis arrivée, j'ai senti des brûlures partout sur mon corps et j’ai perdu conscience à cause de la douleur, jusqu’au lendemain.

Le lendemain, on m’a appris ce qui s’était passé et j’ai passé des heures à pleurer. Je ne pouvais pas croire que j’avais été aussi stupide. Je n’avais jamais pris la malédiction au sérieux et voilà qu’elle rentrait dedans comme un taureau. On m’a expliqué ce qui pouvait se produire quand j’étais à l’infirmerie, mais rien ne pourrait être confirmé avant la pleine lune suivante. Douleur, sang… J’allais en baver et ça me rendait folle. Tout le mois suivant, j’ai anticipé cette fameuse lune qui devait venir et qui allait me ronger de l’intérieur. Je voyais bien que Skye voulait m’aider, mais il ne pouvait rien faire pour m’aider, pas encore. Je passais mon temps à pleurer, je paniquais littéralement. On parlait tellement souvent des loups-garous, mais les sirènes si peu…

Puis, vint la fameuse nuit de pleine lune, ma première. Plus la journée avançait, plus j’angoissais. Je regardais à l’extérieur toutes les deux minutes pour voir où en était le soleil. Le soir venu, je m’étais pelotonnée sur le bord d’une fenêtre et j’attendais. Skye était prêt de moi, l’air soucieux. Nous étions tous les deux impuissants face à ce qui allait se produire. Nous étions assis dans une classe déserte, attendant de voir ce qui allait se produire, puis soudainement, je sentis des brulures sur tout mon corps. Je me suis mise à crier et à pleurer en regardant mon frère qui ne savait pas quoi faire, tout comme moi. On m’avait prévenu des douleurs, mais je ne m’attendais pas à ça. Je devais me mettre sous l’eau, pour calmer une brulure, normalement on se met la région sous l’eau. Quand tout le corps brule, on fait quoi? J’air regardé mes bras qui commençaient à se couvrir de plaies qui saignaient abondamment. Je pleurais, je paniquais et j’allais mourir. Avec tout ce sang, ça ne pouvait être autrement. J’ai regardé mon frère et qui avait les yeux vitreux et je sentais la tension qui émanait de lui. Je sentais que je devais me rendre au lac et considérant que je n’avais pas d’autres options, c’est là que je suis allée. Je suis partie le plus rapidement que je le pouvais, ce qui n’était pas très rapide vu mon état, vers le lac et je me suis lancée dedans. La douleur s’est calmée et je n’en suis ressortie que le lendemain matin au levé du soleil. Pendant tout ce temps, Skye m’avait attendue près du lac, patiemment et nerveusement. Quand je suis sortie de l’eau, je me suis jetée sur lui en pleurant en me disant que j’allais devoir vivre ça jusqu’à la fin de ma vie.

À partir de ce moment-là, une chose s’est fixée dans ma tête. Je laissais tomber les sciences occultes et je voulais m’inscrire en médecin magique. Durant toute ma dernière année, je me motivais à travailler dur parce que je voulais étudier mon cas. Quand le temps fut venu, je me suis effectivement inscrite en médecine magique et j’y ai été accepté. Je comptais tout de même faire quelque cours de sciences occultes pour mon propre plaisir. Ma première année de GISIS était maintenant commencée et avec cette histoire de perte de magie, j’étais motivée plus que jamais. Je voulais aider les autres, je voulais les empêcher de souffrir comme moi-même je souffrais. C’est l’une des seules choses qui me gardaient saine d’esprit avec la présence de mon frère. J’étais plus concentrée que jamais. Je devais me garder cet objectif, sinon j’allais perdre la tête, littéralement. Ce ne serait pas nouveau dans la famille…

Félicitations, tu as réussi à faire ta fiche de répartition ! Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard.  

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