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Never let an old flame burn you twice - Néraline

Isaline R. Delatour
Consumed by the shadows
Isaline R. Delatour
Élève de Poufsouffle
Maison/Métier : Deuxième année de médecine magique à Poufsouffle
Célébrité : Holland Roden
Pseudo : Marie / Littlejuice Âge : 28 Parchemins : 1132 Gallions : 2015 Date d'inscription : 03/09/2017

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Néréo & Isaline

Never let an old flame burn you twice


When two people really care about each other, they always find a way to make it work. No matter how hard it is.

Distraitement, elle passe sa main dans sa nuque pour la masser légèrement. Elle bouge sa tête, les yeux clos avant de reprendre entre ses doigts, sa plume. Elle la trempe légèrement dans son pot d’encre posé avec soin sur la table et reprend son cours. Au cours de ces derniers mois, elle a beaucoup changé Isaline. Elle est bien moins appliqué dans ses cours, elle ne suit plus vraiment ce qu’il se passe à Poudlard. Elle est ailleurs et ça finit par lui couter. Elle a failli perdre Adélaïde ainsi en préférant ne pas aller la voir en quarantaine. Elle a failli à son devoir d’amie et elle s’en veut pour ça. Elle va tout faire pour se rattraper. C’est dans ses gênes, dans sa nature à la jeune Poufsouffle. Mais si elle a autant de mal à avancer, c’est aussi à cause de sa famille. Elle n’a aucune nouvelle. Ils lui manquent tous et maintenant que l’épidémie a été annoncé, elle se demande comment vont les relations au sein de sa famille. Sa mère est une sorcière, son père est un moldu et il n’accepte pas leur condition. Il ne supporte pas que sa femme ne lui ait pas dit toute la vérité. Elle peut le comprendre Isaline, elle n’arrive juste pas à admettre que pour lui, elle n’est rien. Elle n’est qu’un monstre comme il lui a déjà dit. Dans cette famille, les seuls personnes étant normales pour lui sont sa petite soeur et son petit frère, tous deux incapables de magie. Alors Isaline, elle aimerait lui prouver qu’elle aussi elle est quelqu’un, elle aimerait réussir ses études et devenir une brillante médicomage. C’est le but de toute une vie mais elle est l’impression que tout est remis en cause depuis la rentrée, depuis le début de sa deuxième année de GISIS. Elle a l’esprit ailleurs, embrouillé, et aujourd’hui encore, elle n’arrive pas à se concentrer sur ses cours et ce parchemin qu’elle est censée rendre pour le lendemain. Isaline, elle n’a qu’une passion, les potions. Alors quand il s’agit d’un cours de sortilèges ou encore de botanique, son esprit a vite fait de dériver ailleurs. Comme c’est le cas maintenant. Elle a sa plume à la main, l’encre tombe par gouttelette sur le morceau de parchemin et elle n’en a que faire. Elle regard juste droit devant elle, le bout de sa plume coincée entre ses dents. Elle n’a qu’un nom à l’esprit. Néréo. Ca fait des mois maintenant qu’elle essaye de l’oublier, qu’elle essaye de passer outre les mots qu’il a pu prononcer à son égard. En vain. Elle n’arrive pas à se le sortir de la tête comme elle le voudrait car malgré ce qu’elle essaye de se dire, de se convaincre, ses mots ont eu bien plus d’importance et d’impact qu’elle ne l’aurait voulu. Elle est malade de ça, elle revoit son regard dur et sans émotion, chaque soir quand elle s’endort. Des mois qu’elle l’évite, qu’elle refuse de le voir et il lui suffit de le voir au bout d’un couloir pour faire demi-tour et emprunter un autre chemin. C’est devenu une routine, une habitude dont elle se serait passer. Parce que même si ça a été difficile pour elle de l’admettre, il n’y avait pas que de l’amitié entre eux. Pour elle en tout cas parce que le Serdaigle lui a bien fait comprendre son point de vue sur cette relation qui ne pouvait pas exister. Elle se déteste pour ça Isaline, elle se déteste d’avoir été aussi faible. Mais par dessus tout, elle le déteste lui, d’occuper toutes ses pensées alors qu’elle devrait travailler. De là où elle se trouve, elle entend les portes de la grande salle s’ouvrir et il lui suffit d’un coup d’oeil pour que son coeur manque un battement. Ici, elle ne peut pas fuir sans le croiser. Ici, elle est prise au piège alors qu’elle espérait pouvoir le fuir pour une après-midi encore. Mais le destin en a visiblement décidé autrement. Il est là, à quelques mètres d’elle. Et elle ne sait pas quoi faire pour le chasser de son esprit.
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Il avait encore le cœur lourd de tout ce qu’il lui avait dit Néréo. Ses mots repassaient en boucle comme un mauvais disque impossible à arrêter, un disque vieux, rayé. Un disque qu’on a envie de changer. Alors, il avait écumé le marché de Noël de Pré-au-lard, durant les vacances, à la recherche d’idées pour se racheter. Il avait fait ça pour s’en éloigner, et Néréo se sentait plus proche d’elle que jamais. Il avait envoyé un hibou à Perséphone, hibou resté sans réponse. Il avait cette horrible impression que la jeune femme l’évitait. Ils n’avaient toujours pas eu l’occasion de parler de l’engagement, la pression montait pourtant tandis que l’école se mettait doucement au courant de ce qu’il se tramait entre eux deux. Bientôt, ils le sauraient tous, que des fiançailles avaient été décidées. Bientôt Isaline le saurait. Si Perséphone refusait pour l’instant toute conversation, alors il y avait peut-être une chance pour que la rumeur se soit propagée moins vite qu’il ne le pensait, il y avait peut-être une chance de faire machine arrière. Tout lui dire, tout dire à Isaline. Lui expliquer le gouffre qui s’était mis entre eux durant l’été. Peut-être lui pardonnerait-elle ses dires si elle savait les choix qui s’étaient imposées à son esprit. Tout ce qu’il désirait, c’était qu’elle arrêtât de le toiser à chaque fois qu’ils se croisaient, qu’elle ne changeât plus de couloir, qu’elle le regardât et que ses yeux plongeassent à nouveau dans les siens. Pouvoir de nouveau l’apercevoir, l’observer, son Isaline.

Alors il l’avait cherchée, en cette douce soirée, le repas fini. Il avait vu sa chevelure disparaître furtivement après le repas. La bibliothèque, c’était le premier lieu auquel il avait pensé. Ils aimaient s’y réfugier, autrefois, pour réviser, pour apprendre, ou pour se dévisager lentement sans qu’aucun n’énonce clairement le fond de sa pensée. Il la connaissait désormais, la position de la poufsouffle. Il n’en avait plus de doute. Il lui avait fait trop de mal pour qu’elle restât insensible. Mais les rangées de livre silencieuses n’avaient pas montré le moindre signe de la jolie rousse, alors il avait rebroussé chemin. Déambulant dans les couloirs, il touchait le paquet dans sa poche. Un mois entier qu’il le trimballait un peu partout, espérant trouver le moment opportun, et l’audace surtout, de lui offrir. Mais février approchait peu à peu, il ne pouvait se résoudre à lui offrir trop tard, de peur qu’elle le confondît avec un cadeau pour la date des amoureux, cadeau symbolique, cadeau qui n’aurait jamais, ô grand jamais, pu sortir de sa tête. Un poufsouffle lui indiqua qu’elle n’était pas dans sa salle commune, alors il tenta quelques classes désertées pour la soirée. Rien. Il lui restait une dernière chance : attendre près de l’entrée du sous-sol, endroit qu’elle était obligée de fouler si elle désirait retourner à sa salle commune. Alors il se rua dans le hall. Passant devant la Grande salle, il regarda un élève pousser ses grandes portes, il risqua un œil à l’intérieur, par réflexe. La chevelure de feu ne lui échappa pas. Voilà donc où elle se trouvait, depuis tout ce temps. Dans la salle qu’ils avaient quitté : en fait, elle y était sûrement restée. Il était vrai que cela lui offrait un calme d’exception. Le ventre tordu, la boule dans la gorge, quelques gouttes de sueur qui perlaient sur son front, en plein hiver, lui indiquèrent qu’il n’était soudain plus si serein, ni déterminé. Il aurait bien fait demi-tour, mais il ne supportait plus d’être aussi faible, aussi peureux. Certains dans sa famille n’avaient pas ce problème. Néréo réfléchissait beaucoup, mais n’agissait que peu. Mais il ne pouvait plus supporter qu’elle l’ignorât. Et pour cela, il lui fallait entrer.

A son tour, Néréo poussa les lourdes portes. Comme un instinct, les yeux d’Isaline se levèrent tout de suite dans sa direction, avant de se reposer sur ses cours. Elle pensait à une simple coïncidence, elle ignorait qu’il se trouvait là pour elle. A grandes enjambées, Néréo rejoignit pourtant la table où elle se trouvait, s’installa en face. Ses mains devenaient moites, malgré tout elles réussirent à attraper l’écrin au fond de sa poche. Il le déposa sur la table, le glissant timidement vers la jeune fille. « Joyeux Noël » Il n’était en retard que d’un mois, il y avait pire. Il espérait juste qu’elle ne prendrait pas ça pour une farce, mais le visage crispé de Néréo lui ferait vite comprendre qu’il n’en était rien. Pressé d’observer sa réaction face à l’objet, il retira lui-même le couvercle, laissant apparaître la fleur d’un lys. « Tu peux la porter. Elle est enchantée, se transformera en rose en été, en lys en hiver, elle deviendra ta fleur préférée au printemps et une jolie marguerite en automne. » Il ne voulait pas entendre le son de sa voix, pas même un merci. Néréo était terrifié à l’idée qu’elle s’énervât, là, tout de suite, devant lui, qu’elle le renvoyât de la salle, qu’elle l’humiliât, qu’elle le traitât de tous les noms. Elle en aurait les droits. Il ne voulait pas entendre cela de sa bouche. Il voulait la faire sourire à nouveau, l’entendre rire, la voir heureuse. La dernière fois qu’il avait été si près d’elle, ses sanglots noyaient son doux visage, image qui était restée gravée dans la mémoire du serdaigle. « Je n’ai pas été correct, je le sais, c’est pour ça que je suis là. » Du temps avait passé, cinq mois. Cinq mois de douleur. Cinq mois qui n’auraient pas dû faire mal. Cinq mois durant lesquels il avait aimé, encore de trop. Cinq mois où il avait eu envie de s’abandonner à ses désirs. Cinq mois loin de son amour, de sa tendresse. Cinq mois de péchés.  

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Néréo & Isaline

Never let an old flame burn you twice


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Douce. Belle. Gentille. Rancunière. Ca, on ne peut pas lui retirer, elle l’est plus que tout. Mais pas avec tout le monde. Non avec certaine personne, c’est certain qu’elle laisse passer mais avec Néréo, elle en est bien incapable. Et elle sait tres bien pourquoi elle ne sait pas passer outre ses mots. Elle n’a pas envie Isaline. Non, elle ne veut pas ressentir un quelconque sentiment pour lui hormis de la haine, de la colère. C’est ça qui devrait l’habiter, ça qui devrait la faire tenir le coup. Mais non Isaline, elle s’est perdue en chemin, sur la route de la vie. Elle a pris un tournant un peu à l’aveugle, sans connaître les conséquences. Trop, et elle le réalise maintenant qu’elle le voit entrer dans la grande salle sans plus avoir d’échappatoire. Elle est prise au piège Isaline, prisonnière de ses sentiments et de son regard qu’elle sent sur elle alors que le sien est désormais rivé sur les parchemins qui s’étendent devant elle. Il ne lui a fallu que d’un coup d’oeil vers l’entrée pour comprendre qu’elle n’aurait pas dû venir ici. Elle aurait du se trouver un endroit calme, où jamais il ne viendrait. Dans son esprit, elle se répète en boucle les mêmes mots. Elle aimerait qu’il reste loin d’elle, qu’il la laisse travailler en toute tranquillité. Parce qu’Isaline, elle a peur de lui désormais. Elle a peur de ce qu’elle ressent au fond d’elle et surtout, qu’il lui brise une nouvelle fois le coeur comme il a pu le faire cinq mois plus tôt. Les blessures sont encore ouvertes, beaucoup trop fraiches pour qu’elle se sente prête à remettre ça. Et puis elle a aussi en tête que garder son regard baissé sur ses cours, ça va l’aider à passer inaperçu. Oui de cette manière, il ne viendra pas, il va la laisser. Douce et naïve française. C’était beau d'espérer. Un sentiment qui disparaît bien vite quand elle l’entend prendre place face elle. Isaline, elle resserre juste ses doigts autour de sa plume, comme si ça allait l’aider à se réveiller de ce cauchemar qu’elle est en train de vivre. Elle refuse de le regarder, de relever son regard pour croiser le sien parce qu’elle a peur de ce qu’elle pourrait y lire. Elle n’a pas envie Isaline de revivre la même chose qu’il y a cinq mois, non, ce n’est pas possible. Mais malgré tout, elle est curieuse la jolie rousse. Elle a envie de savoir pourquoi il est ici, assis face à elle à la table des Poufsouffle. Il n’a pas à être là non. Ce n’est pas sa place et elle comprend qu’il a une bonne raison quand du coin de l’oeil, elle le voit déposer quelque chose sur la table. Il approche l’objet, elle découvre un écrin de velour et sa respiration se coupe pour quelques instants dans sa gorge. « Joyeux Noël » Rire ironique, à la limite de l’insolence. Noël. C’était il y a un mois. Il est un peu en retard le Serdaigle pour lui offrir un cadeau. Et de toute façon, elle ne veut rien de lui, elle ne veut plus rien avoir à faire avec lui sous peine de réussir enfin à lui dire ce qu’elle a vraiment sur le coeur. Ca serait maladroit, ça serait une erreur mais Isaline, elle n’en peut plus de ce sentiment d'insécurité. Elle a peur qu’il ne s'agisse que d’une vaste plaisanterie de sa part. Plaisanterie qui viserait à la ridiculiser de nouveau. Mais quand elle relève brièvement son regard, qu’elle voit les traits tirés par l’angoisse de son visage, elle comprend que c’est sérieux tout ça. Et puis son regard tombe de nouveau sur l’écrin de velour posé devant elle. Il en retire de lui même le couvercle laissant apparaître à sa vue une fleur de lys. Elle retient son souffle, elle ne veut rien laissé paraître. « Tu peux la porter. Elle est enchantée, se transformera en rose en été, en lys en hiver, elle deviendra ta fleur préférée au printemps et une jolie marguerite en automne. » Elle écoute ses mots, sa voix lui avait manqué. Elle se perd dans sa contemplation aussi la jolie rousse. Parce que ça la tue de l’admettre, mais cette fleur est magnifique. Elle est magnifique et pour elle et en son for intérieur, elle ne sait plus vraiment ce qu’elle doit penser, ce qu’elle peut penser. C’est peut-être ça le plus tragique pour Isaline dans cette histoire. Ne pas savoir. Elle ne peut que supposer en se répétant inlassablement que tout ceci n’est qu’une vaste plaisanterie. Ses doigts quittent son parchemin, ils avancent jusqu'à cette fleur sans pour autant la toucher. Elle a l’impression que si elle met le doigt dessus, elle va se réveiller et réaliser que ça n’était vraiment qu’un rêve et qu’il n’était pas vraiment avec elle, comme avant. « Je n’ai pas été correct, je le sais, c’est pour ça que je suis là. » Et elle tombe cette réalité à laquelle elle cherchait tant à échapper. Elle lui tombe dessus sans qu’elle ne s’y attende et ce moment de bien être, de plénitude, il disparaît aussi rapidement qu’il a apparu. Elle amene sa main à elle, retourne à la contemplation de son parchemin qui se trouve bien plus intéressant que le Serdaigle. Ou plutôt c’est ce qu’elle aimerait croire. « Cinq mois Néréo... » Le murmure qui vient trahir sa détresse. Sa voix est étouffé, elle retient un sanglot. Depuis la derniere fois, elle s’est jurée de ne plus jamais pleuré devant lui ou encore pour lui. Une promesse mise en péril, une promesse qui pourrait bientôt ne plus exister du tout et c’est ce qu’elle redoute le plus Isaline. De ne pas tenir le coup. « Tu as été encore pire qu’incorrect avec moi mais c’est trop tard maintenant. » Ils lui font mal ses mots. Elle déteste les prononcer mais c’est pour on bien. Elle doit se protéger avant tout la jeune poufsouffle. C’est ce moment qu’elle choisit pour relever son regard et enfin croiser pour de bon celui du Serdaigle. Elle veut se montrer fiere, elle se tient droite Isaline. Rien ne peut l’ébranler, tout peut la faire tomber. « Ce soir-là, je t’ai attendu dans notre salle. Je t’ai attendu dans l’espoir que tu me dises que tout irait bien, que tu ne pensais pas tes moments. J’ai naïvement pensé que tu serais là et que tu me prendrais dans tes bras comme avant mais tout ça, tu l’avais aussi gâché. » Il n’est jamais venu ce soir là et elle se souvient encore d’en être parti en courant après deux longues heures dans un silence pesant. « Je ne veux pas de ton cadeau Néréo. » Non elle n’en veut pas, elle aurait l’impression de lui devoir quelque chose en retour et ce sentiment plus que désagréable, elle le refuse. Pas aujourd’hui, pas comme ça. Et sans détourner son regard de celui de son ami, elle vient poser ses mains à plat contre ses cuisses en prenant une profonde inspiration. « Cet écrin, tu n’auras qu’à l’offrir à ta fiancée. C’est à elle que tu dois faire des cadeaux, pas à moi. » Elle est là la vérité qui fait mal. La vérité qui ébranle et qu’elle même a du mal à prononcer mais c’est pour son bien qu’elle le fait. Elle doit se protéger Isaline pour ne pas retomber comme ce fut le cas cinq mois plus tôt.

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On n'aurait jamais pu lui retirer qu'il était sans doute le plus agréable des Zabini. Attentif. Patient. Sûrement plus humble que son cousin, plus posé que sa soeur, plus détendu que son frère. Plus renfermé aussi, son lot de qualité n'allait pas sans sa dose de défauts. Et s'il y avait bien une chose qu'on pouvait lui reprocher, c'était d'être trop sensible. Son père lui aurait d'ailleurs dit qu'il n'avait pas encore la vraie attitude d'un homme. Il s'y entraînait. Il fallait qu'il eût cette posture droite, honnête avec lui-même. Il fallait qu'il sût réfléchir, faire des concessions, et surtout arrêter avec ses pensées oniriques d'un avenir improbable. La tentation était devenue trop dure. Il en avait fait, des efforts, plus qu'il ne s'en était cru capable, mais il craquait. Il était encore jeune, Néréo, cela ne voulait-il pas dire qu'il avait encore le droit d'être libre ? On aurait cru entendre Lucrezia.

Ses paroles semblaient comme des reproches, balancées à son égard brutalement, les deux yeux vers le passé, aucun vers le geste qu'il venait d'avoir pour elle. Isaline était rancunière, il le découvrait alors. Il ne pouvait sans doute pas la blâmer. Il avait agi comme la pire ordure qu'il pût y avoir sur cette terre. Et maintenant, elle savait. Elle venait de lui dire qu'elle savait pour les fiançailles. Coup de poignard dans son coeur. Il aurait préféré être celui qui lui dirait. Il aurait préféré pouvoir faire ça en douceur, lui expliquer. Désormais elle avait juste l'horrible impression qu'il l'avait abandonnée pour un engagement avec une autre, qu'il avait joué avec elle, qu'elle n'était rien. Si seulement il pouvait lui dire qu'elle était tout. Qu'il ne pensait qu'à elle, tout le temps, à ses mots, à son souffle, à ses mains sur les siennes pour combler ses lacunes en potion, le geste de trop, geste superfétatoire. Une potion, il pouvait la tourner seul. Mais dans ses gestes il y avait quelque chose de lent, de doux, d'addictif. Une onde délicate, une nymphe. Il avait beau savoir qu'elle était semi-vélane, il savait discerner l'attirance magnétique qu'il avait pour elle de celle qui venait de son esprit, de son âme. Elle n'était pas que ça, elle était bien plus. Il voulait la gâter, la combler. Comment y arriver si elle continuait de le repousser ? Il perdait pieds.

Isaline était devenue un mur de glace, avait tout abandonné de sa chaleur d'antan. Réchauffer le froid qui s'était installé dans son coeur allait être une rude épreuve. Il n'y avait pourtant plus de retour en arrière, il devait se rattraper. Ou bien il deviendrait fou. « C'est le genre de cadeau qu'on ne fait qu'aux gens qu'on apprécie » Il ne pouvait détacher ses yeux des siens, il lui fallait capter son attention. Parfois, il aimerait avoir le côté si séducteur de Blaise, faire tomber les filles qu'il désirait dans ses filets, sans trop d'efforts. Cela devait être satisfaisant de ne pas se battre. Néréo se sentait faible, elle avait tous les pouvoirs, elle avait pris son coeur. De quoi avait-il l'air, là, à tenter de la reconquérir ? De quoi avait-il l'air à laisser son coeur dicter sa conduite ? On le lyncherait pour ça si sa famille savait, et il savait qu'il n'y avait pourtant qu'eux qui comptaient. Isaline ne devait passer qu'au second plan, voire pas du tout, et pourtant. « Je suis revenu Isa, je suis revenu pour toi. Tu ne peux sans doute pas comprendre tout ce que ça remet en jeu d'être devant toi à jouer les princes charmants » Quoi qu'il fît, ils ne seraient jamais du même monde, et en soit, il s'en fichait assez, mais il y avait des priorités qu'elle ne saisirait jamais. Au contraire, il avait cette impression qu'elle arriverait à lui faire garder les pieds sur terre, à lui ouvrir l'esprit, là où Perséphone se contenterait de le laisser vagabonder à ses désirs, ne s'intéresserait jamais à lui. Etait-ce ça qu'il recherchait après tout ? De l'affection, de la simple affection. Une personne qui tînt à lui, une personne à protéger, jouer son rôle d'homme jusqu'au bout. Après tout, les fichues règles des sangs purs étaient contradictoires. Comment était-il censé se dédier corps et âme à quelqu'un qui n'aurait d'autres envies que d'aller voir ailleurs ? L'amour n'existait pas, l'amour était un leurre. Un piège dans lequel il se jetait tête la première.

« J'essaye simplement de faire ce qui semble juste pour moi, pour toi, pour ma famille. L'équilibre est difficile à atteindre tu sais, je crois que ma balance s'est cassée » Il poussa encore un peu le cadeau vers elle. Elle ne pouvait pas le refuser. Il avait mis tant de temps à trouver quelque chose qui lui correspondrait. Tant de temps à le lui apporter. Tant d'efforts. Elle ne pouvait pas tout jeter en l'air. Derrière la glace, il y avait une flamme prête à grandir. Une flamme qu'il essayait d'atteindre. Néréo posa ses paumes sur la table, sous ses yeux. Il tapota du bout des doigts pour qu'elle ne remarquât que ça. Signe ostentatoire de sa liberté. « Je n'ai pas de bague au doigt. Je ne lui appartiens pas, pas encore. J'ai du temps. Mais il ne sera pas éternel ». Il passa une jambe par-dessus le banc, sur le départ. Il lui laissait un choix, celui qui pouvait tout bouleverser ou ne rien changer. Après tout, il laissait son avenir dans les mains d'une demoiselle. Il n'avait rien à y gagner, tout à y perdre. Sauf peut-être l'amour.

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Néréo & Isaline

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Elle est encore Isaline. Ou plutôt non. Ce n'est pas de la colère. C'est de la tristesse, de la déception. Il n'a fallu que quelques mots à Néréo pour réussir à la briser totalement. Et voilà où ils en sont, à laisser leur regards s'affronter, à essayer de se comprendre alors que tout ce que désire faire la rousse, c'est fuir. Elle voudrait rejoindre son dortoir, sa salle commune pour ne peut-être plus jamais en sortir. Oui, c'est ça qu'elle aimerait Isaline. Partir loin de lui parce que Néréo, il a ce pouvoir qu'elle déteste. Il a ce pouvoir de la faire céder, de la faire craquer alors qu'elle aimerait tenir ses engagements. Ces derniers mois, elle s'est fait une raison la jeune française. Elle a réussi à admettre, à comprendre que Néréo, elle n'avait pas le droit de l'aimer. Elle n'en a jamais eu le droit l'étudiante. Ils ne sont pas du même monde, ils ne vivent pas la même chose et ne peuvent pas se comprendre tous les deux. Ca lui fait mal, ça a été difficile mais il a fallu la prendre cette décision. Elle ne veut simplement plus le revoir, elle n'aurait pas dû le voir, lui parler aujourd'hui. Non, son cadeau, elle n'en veut pas. Son cadeau, elle le refuse parce que ça n'est pas bien, pas parce qu'elle ne veut pas. Oh c'est certain qu'elle aimerait Isaline avoir un cadeau du beau Serdaigle juste pour elle. Elle aimerait s'afficher avec et pouvoir dire à tous que cet offrande est de lui. Mais il a quelqu'un, elle n'est pas du genre à briser les couples. « C'est le genre de cadeau qu'on ne fait qu'aux gens qu'on apprécie. » C'est comme un coup qu'on prendrait dans l'estomac. Ils font mal ces mots, ils sont douloureux et Isaline, elle fait tout pour les encaisser sans ciller. Menteur. Ce qu'elle voudrait lui dire. Il ment Néréo, il ne tient pas à elle, il ne l'apprécie pas, pas le moins du monde sinon il n'aurait pas fait tout ça. Il aurait pas tout mis en oeuvre pour qu'elle le déteste. C'est au moins quelque chose qu'il aura réussi. Il a gagné là-dessus, elle le déteste et aimerait ne jamais l'avoir rencontré. Elle n'a pas le droit de le regarder, elle n'a pas le droit d'espérer. Ils ne sont rien, c'est ce qu'elle se répète à chaque fois que leur regard se rencontre. L'aimer est impossible, l'avoir près d'elle est impossible. « Je suis revenu Isa, je suis revenu pour toi. Tu ne peux sans doute pas comprendre tout ce que ça remet en jeu d'être devant toi à jouer les princes charmants. » Elle garde la tête haute, mais ses yeux sont clos, son visage est fermé. Elle veut lui hurler de se taire. Elle ne veut pas les entendre ses excuses, elle n'en a pas besoin pour comprendre. Ils ne sont peut-être pas du même monde mais Isaline, elle connaît les règles et les coutumes. Elle sait ce qui se fait dans ce monde qu'elle hait tant, qu'elle a appris à supporter pour lui. Ca n'a pas d'importance pour elle qu'ils le veuillent ou non ce mariage, ils le doivent simplement. « C'est Isaline pour toi. Tu as perdu le droit de m'appeler Isa ce jour-là dans le couloir où en me regardant droit dans les yeux, tu m'as fait comprendre que pour toi je n'étais rien. » Elle a rouvert les yeux, elle essaye de retenir ses larmes le plus possible. Elle ne doit pas pleurer, elle n'a pas le droit de lui montrer à quel point il la rend faible. Ca ne serait pas bien, ça ne serait pas juste de faire ça. Il l'a beaucoup trop fait souffrir Néréo et elle refuse de sombrer une nouvelle fois à cause de lui. « J'essaye simplement de faire ce qui semble juste pour moi, pour toi, pour ma famille. L'équilibre est difficile à atteindre tu sais, je crois que ma balance s'est cassée. » Elle aimerait tant lui hurler de se taire oui. Elle aimerait tellement être capable de se lever de ce banc et sans un regard pour lui, partir de cette salle avec calme. Mais la vérité est bien différente. Isaline, elle est incapable de fuir, pas alors qu'elle se sent si bien à ses côtés. Depuis qu'il s'est assis face à elle, c'est comme si son coeur était repartit, lui qui était à l'arrêt depuis si longtemps maintenant. Elle a le regard qui se baisse alors. Elle le voit pousser vers elle ce cadeau et sans savoir pourquoi, elle approche ses doigts de l'écrin. Elle caresse délicatement, du bout des doigts la fleur et sourit malgré elle. Le sourire qui s'estompe trop vide quand elle l'entend taper des doigts sur la table et son regard est immédiatement attiré par ce geste. « Je n'ai pas de bague au doigt. Je ne lui appartiens pas, pas encore. J'ai du temps. Mais il ne sera pas éternel. » Elle voit, elle comprend mais ne peut pas. Ou peut-être que si, elle peut. Elle a le droit de se comporter en égoïste pour une fois et de penser à elle avant de penser aux autres comme elle l'a si souvent fait. Elle voit bien qu'il est prêt à partir, elle peut comprendre, elle n'a rien fait pour lui donner envie de rester après tout. Elle est forcée de constater, qu'elle a plus que tout envie qu'il reste. Elle est timide Isaline, mais là, elle sait ce qu'elle veut. Là, elle a sa main qui vient se poser avec douceur sur celle de Néréo. Elle le regarde avec attention alors que de ses doigts, elle caresse avec douceur son épiderme. Le contact de trop, qui ne devrait pas exister et pourtant, il est bien là. Elle le fait parce qu'elle en a envie, parce que ça lui manque de ne plus le sentir contre elle, dans ses bras. Elle a l'impression d'être une adolescente à la découverte de l'amour, c'est peut-être ça en réalité. « Tu n'as pas le droit de faire ça Néréo. Tu n'as pas le droit de me faire du mal et revenir ensuite comme si de rien était. Il s'est passé quoi en cinq mois ? Tu as réalisé que tu ne peux pas vivre sans moi ? Que je suis la femme de ta vie ? Je ne te crois pas. Tu n'as pas le droit de faire ça, de tout sacrifier pour... je ne sais même pas ce que c'est à vrai dire. » Elle souffle longuement, elle a sa main qui reste poser sur la sienne, comme si elle ne savait pas s'en détacher. Elle ne sait pas où elle va dans ses mots, dans ses propos. Sans doutes trop loin mais elle a le besoin de lui dire ce qu'elle a sur le coeur. « Si je t'en veux, c'est pour ne pas m'avoir dit la vérité dès le départ. Tu ne m'as rien dit et tu m'as juste laissé bêtement m'attacher à toi. Je suis peut-être de sang-mêlé mais je ne suis pas ignorante. Je sais ce que c'est ton monde même si ça te semble impossible. Je veux pas être mêlée à ça et me retrouver au milieu de vous deux. Je ne peux pas faire ça Néréo. Je ne peux pas. » C'est là qu'elle lâche sa main pour la laisser retomber sur la table. Elles se frôlent simplement, elle a le regard baissé sur cette fleur et elle ne dit rien. Elle n'est plus capable de rien Isaline.

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Ce visage fermé, ce visage triste, ce visage morose. Ce n'était pas la Isaline qu'il connaissait, et ça lui faisait mal, à Néréo, de la voir ainsi fleur fanée. Après tout qu'y pouvait-il ? Néréo tentait de se dédouaner comme il le pouvait, il fallait avouer que les choses auraient pu être dites autrement, certes, mais il avait fait son devoir, rien que son devoir. Aujourd'hui, il tentait de revenir en arrière, mais il aurait pu ne pas le faire. Il aurait pu rester loin d'elle, la laisser avec sa peine. Il était là pour ramasser les morceaux tombés, fissurés, pour les recoller. Elle aurait dû le savoir, que Néréo n'était pas du genre à jouer, à blesser par l'envie pure et dure de blesser, à mutiler par simple satisfaction personnelle. Et si elle doutait encore, alors Isaline ne le connaissait pas vraiment, alors tout ça n'avait été que du vent. Tout ce qu'ils avaient partagé. « C'est Isaline pour toi. Tu as perdu le droit de m'appeler Isa ce jour-là dans le couloir où en me regardant droit dans les yeux, tu m'as fait comprendre que pour toi je n'étais rien. » Phrase faite et refaite, tirée de ces nombreux bouquins à l'eau de rose, romans favoris des filles comme Isaline, les filles sensibles, les filles qui aimaient les mots, le monde et ce qui les entourait. Mais ce prénom dit en entier ressemblait davantage à une apostrophe, appellation officielle, trop conventionnelle. Isa, c'était plus court, plus doux, plus intime. Elle ne pouvait pas lui refuser ça, non. Et il aurait pu trouver des milliers d'autres surnoms pour s'éviter simplement de devoir dire celui-ci. Mais si elle y tenait tant, si ça avait une quelconque importance pour elle, alors il ne lâcherait rien. « Isa... »  Isa ne joue pas. Isa ne me pousse pas. Il n'était pas habitué à courir derrière les filles, Néréo, et il n'avait pas l'intention de commencer aujourd'hui. Il se mettait à nu, offrait sa passion, sa douceur, sa patience. A la minute où il se lèverait de ce banc, tout ça disparaîtrait avec lui. A la minute où il se lèverait de ce banc, son choix serait fait, et dans sa tête et dans son coeur. Il ne pouvait pas y en avoir deux en même temps, d'ailleurs, il n'y en avait qu'une, il n'y en avait toujours eu qu'une. Mais Isaline ne pouvait pas lui demander de s'escrimer, de ramper par terre, de la supplier. C'était trop en demander.

Dans ses yeux, il voit quelques perles apparaître çà et là, il observe ces bulles transparentes descendre le long de ces joues. Ça lui faisait mal, à Isaline. A lui aussi. Qu'elle cède si elle souffrait tant. Pourquoi résister ? Pourquoi renoncer ? Pourquoi s'y opposer ? Ah oui, la peur d'être déçue. La peur de n'être que de passage. Néréo avait donné les règles du jeu, elles étaient trop compliquées, trop dures à affronter. Mais des sacrifices, il en faisait, il continuerait à en faire. Il était arrivé aux limites de l'affront envers son père, c'était tout ce qu'il pouvait. Il ne pouvait pas effacer la serpentard qui gênait dans l'histoire. Il ne pouvait supprimer le statut impur d'Isaline. Il ne pourrait jamais détruire les barrières derrière lesquels ils étaient coincés. Il fallait vivre cette histoire avec les barbelés, sinon rien. « Tu ne veux pas. Tu ne veux pas, c'est ton choix. » Une claque. Il n'y croyait pas. Ça ne pouvait pas se finir comme ça. Pas après la course folle dans le château, pas après la fleur, pas après ses aveux. Il voyait ses efforts tomber en lambeaux, s'effriter, laisser un amas fade et repoussant sur le sol. Le goût de la défaite avait un goût amer, et son coeur, son coeur surtout, battait à tout rompre comme l'espoir d'une dernière chance. Son corps, lui, avait déclaré forfait, anémié. Elle est hypocrite, elle est atroce. Elle veut lui faire ressentir la même chose qu'elle a ressenti au début de l'année, dans ce couloir. Lui caressant la main, la peau, elle rompt tous ses désirs. Fourbe. Elle sait s'y prendre, la diablesse, pour porter le coup de grâce au bon endroit, elle sait s'y prendre pour se venger. Sa peau est douce, mais il ne la sent plus, elle a retiré sa main. Elle a retiré sa main et elle a le regard plongé sur la fleur maintenant. Elle lui a tout dit. « Et c'est moi qui suis cruel. »

3,6 litres. 3,6 litres de sang, propulsé dans son corps, le temps qu'il se ressaisisse, qu'il bouge à nouveau. 43 fois. 43 fois son coeur s'est actionné, pour qu'il se réveille, pour qu'il réagisse. 30 secondes. 30 secondes il lui aura fallu pour qu'il passe sa deuxième jambe hors de son siège. Il fallait qu'il parte, il l'avait dit, avait menacé. Il ne voulait pas partir. Si seulement Lucrezia était là, si seulement elle pouvait l'aider sur ce coup là. Il imaginait sa soeur, faire un long discours à Isaline, présentant à la belle rousse les 10 raisons pour lesquels sortir avec un Zabini, ça facilitait la vie. Top 1 : défier Amadi. Il brûlait Néréo. Il brûlait. Et dire qu'on obligeait Lucrezia à se marier avec un truand. Et on obligeait Néréo à renoncer à, probablement, le seul amour qu'il aurait dans sa vie. Monde cruel. C'était injuste, toutes les concessions qu'il fallait faire pour constituer l'élite, les sacrifices à effectuer pour monter, pour être quelqu'un. « Je ne peux pas te forcer, je ne le ferai pas. » Ça lui crevait les entrailles, le déchirait de l'intérieur. Il aurait eu envie d'escalader cette table qui les séparait, la prendre dans ses bras, sécher ses larmes. Il aurait voulu l'embrasser, goûter ses lèvres, sentir la flamme se transformer en feu, ardent, consumant son corps de désir et de passion. Il aurait voulu se laisser aller à ces bassesses ridicules, condamnables par les plus grands, par les penseurs de ce monde. Philosopher c'est apprendre à mourir, qu'ils disent. Alors qu'on noie ses tentations. « C'est là que ça se termine alors ? Comme ça ? Devant cette table, dans cette salle, aux yeux de tous. » Il aurait voulu lui dire qu'il avait été ravie de l'aimer. Car c'était ce que c'était. Mais même ça, ça restait nouer dans sa gorge. Même ça, c'était interdit. Ces mots, il ne les prononcerait jamais.

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Isaline R. Delatour
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Néréo & Isaline

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Elle ne veut pas y croire, Isaline, que tout est terminé entre eux. Non, elle refuse de se dire qu'après cette discussion, si on peut appeler ça ainsi, ils ne seront plus amené à se voir. Les dernières fois, c’était le fruit du hasard. Aujourd’hui, c’était sa faute. Lui, il avait voulu la voir, elle, elle cherchait simplement à se protéger. Quand on en parle ainsi, on pourrait se croire dans un film moldu, dans un roman un peu trop romantique au goût de certain et pourtant, tout est bien réel. Tout est bien réel au point de faire mal à en crever. Elle ne sait pas quoi faire avec lui, elle ne sait plus quoi dire pour qu’il comprenne que fuir est la meilleure des options. Ses mots, elle ne les choisit pas par hasard Isaline, elle veut qu’il se souvienne du mal qu’il lui a fait dans ce couloir. Cruelle femme que de rappeler ce genre de choses. Cruelle femme que de remuer le couteau qui écorche leurs coeur. Qu’il l’appelle Isaline, c’est tout ce qu’elle déteste. Non Isaline pour lui ça ne veut rien dire et elle le sait. C’est la distance qui n’existe plus depuis longtemps entre eux, ce sont les inconnus qu’il ne sont pas simplement. « Isa... » Elle ferme les yeux, brièvement. Pourquoi doit-il obligatoirement rendre les choses aussi compliquées. C’était censé être facile, ça ne devait pas être contre comme, pas du tout même et si elle, elle en a conscience, elle doute que ça soit son cas à lui. Mais Isaline elle n’en peut plus. Isaline, elle ne supporte plus cette pression constante, elle ne supporte plus de s’interroger sans cesse sur ce qui est bien ou non de faire. « Tu ne veux pas. Tu ne veux pas, c'est ton choix. » Il ne comprend pas. Il ne comprend pas ce que c’est en réalité. Elle veut, elle a toujours voulu Isaline et elle le sait bien mais le problème est ailleurs. Le problème, c’est de ne pas pouvoir, de se fier de trop à ses principes qu’elle aimerait oublier de temps en temps. Elle ne le fait pas exprès, elle déteste ce qu’elle lui, elle se déteste pour ce qu’elle fait parce qu’elle n’est pas dupe Isaline. Ses mots, ils signent simplement la fin de tout. Ils signent la fin de cette histoire jamais commencé. « Tu ne peux pas comprendre. »  Elle murmure pour elle-même. Il ne comprendra jamais ce que c’est en fait de se perdre dans des illusions. Il ne peut pas savoir ce que c’est que de vivre ainsi, lui, le parfait sang-pur. « Et c'est moi qui suis cruel. » Crac. Le coeur se brise un peu plus qu’il ne l’était déjà. Elle a mal Isaline. Mal de lui faire ça, de tout gâcher parce qu’elle a des principes, trop de principes. Il est peut-être là le problème en fin de compte. Le problème, c’est peut-être elle. Trop de temps à réaliser, à comprendre qu’elle aussi a le droit d’être heureuse. Elle aussi elle a le droit d’avoir une vie normal même si ce sang qui lui pourrit la vie est bien présent en elle. Elle veut l’oublier, ne pas se dire que c’est à cause de ça que Néréo s'intéresse à elle. Elle sait pas quoi faire, pas quoi dire. C’est pour ça qu’Isaline, elle se contente de regarder avec attention la fleur. C’est pour ça qu’elle se contente de se demander encore et encore pourquoi elle.  « Je ne peux pas te forcer, je ne le ferai pas. » Elle le sait. Elle le sait très bien parce que quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, Néréo, c’est quelqu’un de bien. Elle n’en a jamais douté, elle l’a toujours su au plus profond de son être et c’est quelque chose qui lui a plu dès le premiere regard, dès les premiers mots échangés. Elle n’a pas honte Isaline de ce qu’elle ressent dans son coeur. Elle devrait pourtant c’est pas bien elle le sait mais c’est plus fort qu’elle. Elle est comme tout le monde Isaline. Elle a des envies, des désirs. Il est l’un deux. Si inaccessible et pourtant si proche d’elle. Elle a envie de lui demande de la prendre dans ses bras, elle voudrait qu’il le fasse mais Isaline, elle a mis fin à tout ça bien trop prématurément. Il le fallait, c’est ce qu’elle se répète encore et encore. Elle a fait le bon choix, la décision était la bonne. Là, face à Néréo, elle ferme les yeux et baisse la tête. Elle n’arrive même plus à le regarder, elle n’en est plus capable. « C'est là que ça se termine alors ? Comme ça ? Devant cette table, dans cette salle, aux yeux de tous. » Elle se redresse, regarde autour d’elle un peu trop rapidement. Il y a peu de monde, ils ne se sont peut-être pas fait remarqué tant que ça et ça lui va bien. Une dernière fois, elle a son regard qui se rive dans celui du Zabini. Ce regard qu’elle aime tant sentir sur elle. Ce regard qui lui manque déjà alors qu’elle se lève. « Je suis désolée Néréo. » Elle l’est, sincèrement et c’est pour ça qu’elle doit partir maintenant, sans un dernier regard pour celui qu’elle aime, la fleur demeurant dans son écrin, sur la table.

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