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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
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nous en attendons avec impatience !
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Read & escape - ft James Martell

Mathilde Dumont
Consumed by the shadows
Mathilde Dumont
Élève de Poufsouffle
Maison/Métier : Poufsouffle
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Pseudo : Nekojune Âge : 30 Parchemins : 295 Gallions : 378 Date d'inscription : 12/02/2018

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Need dreaming
Après toutes ces épreuves, j’avais besoin de me retrouver dans mon refuge. Et l’endroit où je me sentais le plus à mon aise, c’était la bibliothèque. Ce lieu revêtait une importance toute particulière pour moi. C’est ici que nous nous étions parlé pour la première fois mon père et moi. Ici que pour la première fois j’avais eu conscience de ne pas être seule ici, dans cette école. Et c’était depuis devenu une sorte de refuge. Lorsque je voulais être seule et réfléchir, je venais ici. Enfin, avant de me retrouver coincer en quarantaine….

J’avais eu droit à la quarantaine, tout comme mon père. Mais que voulez-vous, dès que quelque chose sort de l’ordinaire, cela effraie les populaces. Et pour un sorcier, perdre ses pouvoirs n’est pas normal. Pourtant, à cause des derniers évènements nous avions enfin pu retourner à une vie presque normale. Enfin je ne me voyais pas suivre les cours. Comment voulez-vous suivre un cours de métamorphoses de 7e année lorsque votre magie vous fait défaut ? Je n’avais plus du tout confiance en moi ni en mes capacités.

J’avais attrapé un livre sur les dragons. Pour une fois, j’avais envie de voir grand dans ma lecture et de m’évader. Mais mon état n’était pas pour m’aider. Pas de nausées cette fois mais des courbatures à vous donner envie de rester sous votre couette, comme si vous aviez une grosse grippe. Je décidais donc de me lover là, dans un fauteuil. Ce fameux fauteuil dans lequel je me trouvais déjà lorsque mon père m’avait abordé pour la première fois.

Je rencontrais pourtant toutes les difficultés du monde à me concentrer sur ma lecture. Durant ces quelques mois qui m’avaient paru une éternité, j’avais donc pu discuter avec mon père. J’avais donc appris que mon père entretenait apparemment une relation avec une autre enseignante. Je ne sais pas pourquoi, apprendre cela m’avait fait un choc. Non pas que je pensais que mes parents allaient se revoir et se remettre ensemble, je pense que la nouvelle de mon existence avait dû surprendre mon père et à sa place, je ne retournerais pas avec une femme qui m’avait caché un enfant pendant aussi longtemps.

Pourtant, j’avais l’impression que cette Sarah me volait mon père. J’avais du mal à voir mon père comme un homme. Pour moi il était juste mon père et même si je savais bien que avec ma mère s’était de l’histoire ancienne, je ne le voyais pas se remettre avec une autre femme. Puis j’avais l’impression que cette femme me volait mon père alors que j’avais tant de chose à rattraper avec lui…

J'avais pourtant apprécié de passer du temps avec la jeune femme. C'est vrai, pendant la coupe du monde de Quidditch elle avait été la seule présence féminine dont je disposais. Je ne dis pas que mon père et mon grand-père sont des rustres mais je me sentais à l'aise avec Sarah. Elle avait été sympathique avec moi et pendant cette période, j'avais un peu eu l'impression d'avoir une grande sœur. Mais comment voulez vous passer du lien de grande sœur à celui de belle-mère ? Non, ce n'était pas possible. Et même si ce n'était sans doute pas le cas, j'avais juste l'impression qu'elle me volait mon père...

Je me surpris à avoir quelques frissons. Foutue épidémie qui me faisait perdre mes pouvoirs ! Voilà bien une chose que cette Sarah ne pouvait pas comprendre. Comment pourrait-elle savoir ce que cela fait de perdre sa magie ? Elle peut toujours s’en servir alors que pour nous la situation est à l’opposée ! J’entendis alors la porte s’ouvrir, sans pourtant voir qui entrait de la place où je me trouvais. Secrètement, j’espérais que ce soit mon père. J’avais besoin de lui parler, de me confier. J’avais trop de choses sur le cœur pour tout garder pour moi mais je ne voulais pas me montrer envahissante…


© Nekojune



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James Martell
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James Martell
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"Le meilleur héritage et le plus riche patrimoine qu'un père puisse laisser à ses enfants, c'est la gloire de ses vertus et de ses belles actions ; souiller cette gloire est une impiété et un sacrilège."
Février 2001
~ Mathilde & James ~


V
oilà près d'un mois qu'ils étaient sortis, qu'ils faisaient de leur mieux pour tenter de reprendre une vie normale. Du moins autant que possible. Reprendre l'enseignement pour James était assez difficile, déjà parce qu'il y avait beaucoup de sort qu'il ne pouvait simplement plus faire. Parce que même s'il était professeur cela n'empêchait pas les élèves de parler de lui et de le montrer du doigt, parce qu'il était malade, parce qu'il faisait partie des infectés... James bien entendu savait toujours se faire respecter et il n'hésitait pas à se faire entendre, mais il se posait de plus en plus de question par rapport à son avenir... Il avait la bougeotte, il rêvait de partir. D'emmener sa fille, Sarah et de retourner parcourir le monde comme par le passé. Tout... N'importe où... Mais pas ici. Pas cet endroit qui lui rappelle sans cesse qu'il a été enfermé durant tous ses mois, les tests qu'on lui à fait à lui, mais aussi à Mathilde... Sa fille, sa chaire, son sang... Il aurait tellement aimé pouvoir lui épargner tout ça. Pour lui c'était une défaite, il n'avait pas su protéger sa fille comme sa mère le lui avait demandé... Jusqu'à peut-il s'était demandé tant de fois si ce n'était lui qui l'avait contaminé, à présent ils savaient que ça ne se transmettait pas... Mais James ne cessait de se demander que si elle était restée avec sa mère peut-être que les choses auraient été différentes ? Si toute cette épreuve devait leur avoir servie à quelque chose, il devait bien avouer qu'être devenu aussi proche de sa fille lui faisait du bien. Il ne rattraperait jamais toutes ces années perdues, mais ils pouvaient créer une nouvelle histoire à eux à présent.

Même si la maladie et la quarantaine avaient failli bien tout gâcher et pour l'épidémie, personne ne savait de quoi le lendemain serait fait, ils leur fallaient profiter de chaque instant qu'il leur était donné. Ayant fini son cours, James se dirigeait vers son refuge, son antre, son repère : la bibliothèque ! Il avait quelques livres à aller chercher et intérieurement il espérait y croiser Mathilde. Elle n'était pas sa fille pour rien, mais cela le faisait doucement sourire de savoir qu'elle se sentait aussi bien que lui dans cet endroit. C'était un peu devenu leur cachette au fur et à mesure du temps. Il ne met pas longtemps à atteindre l'étage de cette dernière. Lorsqu'il entrait dans la bibliothèque, il sentait son corps se détendre d'un coup. Il ne s'était pas rendu compte à quel point ses muscles s'étaient tendus. Chaque fois il s'attendait à un regard de travers ou qu'un auror l'embarque de nouveau... Ici dans la bibliothèque c’est comme si rien ne pouvait l'atteindre, c'était absurde n'est-ce pas ? Rien ne pourrait les arrêter ici, s'ils désiraient réellement l'enfermer de nouveau... Il respire un bon coup et son regard embrasse la pièce, il ne met pas longtemps à repérer une chevelure brune qu'il connait bien à présent. Malgré la fatigue, un sourire étire ses lèvres et il n'hésite pas à aller la retrouver. Arrivant près d'elle, il posait une main dans son dos dans une caresse paternelle avant de s'asseoir à ses côtés.

"Je me doutais que je te trouverais ici." Disait-il alors avec le sourire. "T'es bien comme ton vieux père. "Cette phrase lui serrait le cœur malgré tout. En vrai cela lui faisait tellement plaisir de pouvoir dire cette phrase. Mais il ne voulait pas se laisser aller par le flot d'émotion qui menaçait de le gagner. Pendant la quarantaine, Mathilde avait pu voir une autre face de son père, celle démuni, celle du père qui s'effondrait et qui ne savait plus quoi faire, même s'il avait toujours fait en sorte de se montrer fort pour elle, à un moment les apparences n'étaient plus assez fortes... Maintenant qu'ils étaient sortis, il mettait un point d'honneur à redevenir celui qu'il avait toujours été, l'homme fort, le roc, celui sur lequel on pouvait toujours s'appuyer quoiqu'il arrive, même s'il restait légèrement bancal à présent... Il ne lui demandait pas comment elle allait même si cela lui brûlait les lèvres. Pas besoin, ils sortaient du même endroit, avaient vécu la même chose... Comment elle allait ? Il le savait parce qu'il allait sans doute aussi mal qu'elle, mais elle le cachait tout aussi bien que lui. "Tu veux bien m'accorder un peu de ton temps ?"  Demandait-il finalement plus pour la forme qu'autre chose, il sait bien qu'elle ne le lui refuserait pas. "Je me demandais comment se passait la reprise de tes cours ?" Bien sur il s'en inquiétait, il se demandait comment des étudiants qui avaient raté quatre mois de cours étaient censés pouvoir tout rattraper...

(c) Emi.
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Need dreaming
J’étais confortablement lovée dans le fauteuil, en plein évasion aux côtés des Magyars à pointes et autre Boutefeu chinois. J’aurai tant aimé être comme eux, encore capable de voler même si c’était sur un balai pour ma part. Mais je ne pouvais plus rien faire. Que voulez vous faire sans magie ? J’avais l’impression d’être une simple Moldue, complètement perdue dans ce monde qui me devenait de plus en plus inconnu. Je perdais tout mes repères, une fois de plus. A croire que jamais la vie ne me laisserai tranquille… Je me sentais épuisée par toutes ces épreuves, comme incapable de me remettre de cette quarantaine. Pourtant, quand on est malade on se repose non ? Mais pas cette fois. C’était examens sur examens, d’inquiétude en crainte. Et évidemment, pendant ce temps, je ne m’inquiétais pas uniquement pour moi. A bout, je refermais mon énorme volume, le serrant contre moi avant de laisser ma tête aller contre le dossier du fauteuil et de fermer les yeux.

Je sais, cela ne fait pas très sérieux. Et je sais bien que ça n’excuse pas mon cas mais les symptômes de cette épidémie me semble beaucoup trop violent, pour moi la petite Française qui n’a jamais eu plus qu’un rhume depuis des années. C’est dans cette posture, qui me semblait d’une fragilité extrême avec le recul, que me trouva mon père. Sa main dans mon dos me fit légèrement sursauter, me sortant de ma torpeur. Je me frottais alors les yeux, sans avoir vraiment conscience du temps qui s’était écoulé. Quand étais-je devenue si faible et amorphe ? Je supportais de moins en moins mon état, cela commençait à me rendre irritable. Et je dois bien avouer que je n’avais pas forcément envie de le faire payer à mon père mais il risquait d’en prendre pour son grade avec toutes les pensées qui parasitaient mon esprit…

Il était redevenu le roc que j’avais découvert en arrivant ici. Cet homme fort prêt à me soutenir dans toutes les épreuves et je m’en voulais de ne pas me sentir capable d’en faire autant pour lui. Il était ma seule famille et jusqu’à il n’y a pas si longtemps, je pensais être la sienne. Je me rendis subitement compte que mon père était devenu le centre de mon monde, le pilier qui m’a permis de tenir jusque là. Et étrangement, aujourd’hui je lui en voulais pour la bombe qu’il m’avait lâché pendant la quarantaine. Le professeur Martell ne sembla pas le moins du monde surpris de me trouver là. La digne fille de mon père. Je lui accordais alors un petit sourire en coin, le regardant s’asseoir proche de moi. J’en alors une boule dans la gorge et une furieuse envie de me blottir dans ses bras comme une enfant… Oh je sais bien que c’est impossible ! Mais en cet instant précis, j’avais besoin de cette ancre qu’il représente à mes yeux…

Il voulait visiblement parler mais semblait nerveux. Il me demanda alors comment se passait la reprise de mes cours. j’avais l’impression qu’il cherchait un sujet de conversation anodin. Je haussais les épaules mais les larmes me montèrent aux yeux. Comment voulait-il que mes cours se passent bien ? J’ai raté quatre mois de cours, je ne suis plus capable de lancer le moindre sort. Je suis capable de m’évanouir en plein cours ou même de devenir une toute autre personne ! Mais à part ça tout va bien dans ma petite vie ! Mais non, je n’avais pas le droit de lui balancer tout cela en pleine face, il ne savait que trop bien ce que cela fait de perdre ses pouvoirs.

- ça se passe… Je ne peux suivre que les cours théoriques, je ne peux plus rien faire en pratique… J’essaie de rattraper toute la théorie que j’ai pu manquer avec… tout ça…

Je n’arrivais toujours pas à évoquer la quarantaine avec mon propre père… La personne la plus à même de me comprendre puisqu’il a vécu la même chose et également parce qu’il est mon père, que nous sommes du même sang et qu’il m’a toujours, jusque là, aussi bien compris que Maman si ce n’est plus. Instinctivement, je ramenais mes genoux contre ma poitrine et ravalais mes larmes. Je ne pouvais pas montrer ma faiblesse, pas ici. Oui, la bibliothèque est notre refuge. Mais d’autres personnes pouvaient très bien débarquer ici. Lançant un regard alentours pour vérifier notre solitude, je reposais finalement mon regard sur James Martell.

- Papa… Je sais bien que ce n’est peut-être pas l’endroit ni le moment… Mais il faut qu’on parle… de … De Sarah…

Les mots avaient eu du mal à franchir la barrière de mes lèvres. Mais maintenant, je ne pouvais plus faire marche arrière. Il fallait que tout ce que j’avais sur le coeur sorte, il fallait que j’arrive à me soulager de ce poids. Et qui sait, peut-être que cela soulagera aussi mon père d’un poids...


© Nekojune

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~ Mathilde & James ~


I
ls avaient vécu tellement de choses fortes ces derniers temps, cela les avaient beaucoup rapprochées, mais à présent qu'ils étaient dehors ? James avait cette impression de ne plus savoir comment s'y prendre... Il était difficile de poser la moindre question, il connaissait presque toutes les réponses... Et pourtant... Pourtant il avait besoin de les poser, parce qu'il avait besoin de l'entendre lui dire que tout allait bien, même si ce n'était pas le cas. Il avait besoin d'entendre que ses cours de passaient bien, qu'il n'avait pas tout raté... Mais si ! Il avait tout raté et si Mathilde obtenait son année se serait sur un gros coup de chance. Il peut voir son regard briller et cela lui serre le cœur, il ne veut pas la faire pleurer. Pas maintenant, pas alors qu'ils étaient enfin sortis de ce cauchemar qui avait duré quatre long mois. Alors il fait ce qu'avant il n'aurait sans doute jamais fait aussi facilement. Il la prend dans ses bras. Il la serre dans ses bras, il veut lui montrer qu'il est là. Plus que par de simple mot. Lui qui pourtant était si doué avec ses derniers et était beaucoup moins tactile, aujourd'hui il se sentait dans l'incapacité de remonter correctement le moral à sa fille. Il se jurait cependant de voir ce qui pourrait être fait pour elle, pour tous ses enfants qui ont manqués l'école pendant tout ce temps et qui à présent avaient bien du mal à suivre.

"Je suis désolé Mattie... Je ne voulais pas que cela se passe ainsi." Disait-il d'une voix plus enrouée qu'il ne l'avait voulu. Mais elle le savait n'est-ce pas ? Elle comprenait ? C'était sans doute cela qui lui faisait le plus mal... Il aurait aimé être l'auteur de ses maux, avoir quelqu'un à blâmer... Il se sentait impuissant face à sa propre fille et malheureusement le fait qu'il n'était père que depuis plus d'un an ne l'aidait pas forcément... Il aurait tellement aimé qu'il existe un manuel pour être père... Ou que les choses se passent mieux que leur vie soit un peu plus... Tranquille... Malheureusement les choses étaient faites à présent et elle se retrouvait avec un loup-garou comme père... Ça aussi c'était nouveau, il devenait dangereux pour elle... Et il commençait à comprendre pourquoi sa propre mère avait choisi de la lui confier, même s'il ne lui pardonnerait sans doute jamais son secret... Il comprenait ce besoin de vouloir mettre son enfant en sécurité. Ce besoin de la faire passer avant même ses propres besoins... Mathilde devenait de plus en plus ce qu'il avait de plus précieux au monde. Doucement, mine de rien, elle avait fait sa place dans son cœur et à présent il ne voyait tout simplement plus sa vie sans elle... Il finit par doucement la relâcher, s'éloignant doucement tout en la cherchant du regard pour être certains que ça allait aller. Elle prit alors la parole et dit quelque chose à laquelle il ne s'attendait pas du tout. Les yeux du Zoomage s'arrondissait alors devant une telle demande, l'incompréhension venait se lire sur son visage qui habituellement était impassible, mais avec Mathilde, les choses changeaient, il était devenu presque habituel qu'il laisse tomber le masque en sa présence, la laissant voir alors qui il était vraiment. Sa confiance était bien plus que complète à présent. Il fronce finalement les sourcils, tente de comprendre, il voit bien que quelque chose la chiffonne, mais il ne voit pas où est-ce qu'elle veut en venir...

"De Sarah ? Tu veux dire Miss Taylor ?" Demandait-il en appuyant bien sur son nom de famille. Evidemment, Mathilde pouvait l'appeler par son prénom, elle l'avait fait cet été et lorsqu'ils en parlaient dans les cachots. Mais ils étaient sortis à présent et ils se trouvaient dans la bibliothèque, un lieu public et James avait toujours été clair avec Mathilde, devant les autres, il fallait toujours garder les apparences et donc elle devait l'appeler comme n'importe quel autre élève le ferait. Avec lui c'était différent, il s'était habitué à l'entendre l'appelé papa, il ne dirait rien si elle venait à l'appeler ainsi en plein dans les couloirs, au contraire cela gonflait son cœur de fierté à chaque fois. Malheureusement elle devait faire attention pour le reste... Il compatissait, être la fille du prof ne devait pas être facile, mais quand en plus ce dernier à une relation avec une autre professeur, cela devait commencer à faire beaucoup pour elle... James aurait peut-être dû attendre avant de lui parler ? Mais la vérité c'était qu'il ne pensait pas qu'un jour ils sortiraient de ces cachots... Se confier alors à Mathilde lui avait apparu comme être la chose à faire...

"Dis-moi, tu sais bien que tu peux tout le me dire n'est-ce pas ?" Demandait-il accompagné d'un petit sourire. Il ne voulait pas qu'elle prenne ses distances, il voulait qu'elle continue de venir lui parler. C'était important la communication et quoique ce soit, il était prêt à l'entendre et l'aider du mieux qu'il pouvait. Une main dans le dos de sa fille, il ne pouvait s'empêcher de chercher à la réconforter...

(c) Emi.
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Need dreaming
J’avais cette cruelle impression de m’être éloignée de mon père… Nous étions si proches pendant la quarantaine, à nous soutenir mutuellement et, d’une certaine manière, exposer nos faiblesses à chacun. Vu la situation, il avait été normal que mon père flanche et je ne lui en ai jamais voulu, je pense même que je ne lui en voudrais jamais. J’aurai, au contraire, trouver cela étrange qu’il reste solide comme le granit, impassible comme le marbre. Ce n’était tout simplement pas possible et je crois bien que cela l’aurait rendu inhumain à mes yeux. Pendant tout ce temps, il est resté ce père humain et encore un peu maladroit. Ce père que je me surprenais à aimer de plus en plus, moi qui l’avais tan imaginé en étant petite. Je n’arrivais plus à me confier aussi facilement à cet homme qui était avant tout un professeur pour bon nombre d’habitants de Poudlard. Je me sentais parfois un peu perdu, ne sachant trop comment l’appeler. Monsieur ? Professeur ? Papa ? Il y avait une appellation pour chaque situation et parfois, deux d’entre elles se confondaient en une.

Je sentais bien que mon père aurait eu besoin que je le rassure. Que je lui dise que je retrouvais ma place ici, avec mes camarades qui eux, avaient toujours leur magie. Mais j’étais trop droite pour être capable de lui mentir. Je ne pouvais pas lui dire ce qu’il voulait entendre. Pas alors que j’étais complètement perdue. Pas quand certains me regardent tantôt comme une bête étrange qu’il faut étudier, tantôt comme une paria qu’il faut éviter coûte que coûte. On a beau dire aux gens cotoyer des infectés ne les rendra pas plus vulnérable à la perte de pouvoirs, Ils ont toujours peur. Et de mon côté, je redoute le jour où quelqu’un viendra me poser des questions sur ces quatre longs mois…

Lorsque mon père me prit dans ses bas, je fus d’abord surprise. Qu’il le fasse, et en plus dans la bibliothèque, n’était pas dans ces habitudes. Et à ce moment, sans que je puisse les retenir, les larmes c’étaient mise à couler toutes seules le long de mes joues. Pas longtemps. Sans doute assez pour que mon père perçoive mon mal-être. Mais ce simple geste de sa part me fit comprendre sa propre souffrance et d’un coup, je m’en voulais de ma réagir à sa relation naissante avec Sarah. Je ne savais même pas pourquoi cela me faisait un effet aussi violent. Etait-ce parce que j’avais l’impression qu’elle me volait mon père ? Parce que j’avais peur qu’il ne s’éloigne à un moment ou j’avais tant besoin de lui ? Ou était-ce une forme de jalousie ? Et je fus encore plus perdu, juste par un simple geste.

Quand il commença à s’excuser, je m’essuyais doucement les yeux. Il n’avait pas à s’excuser. Il n’était pas en faute, loin de là. Il avait toujours fait son possible pour être présent et en cet instant, je me sentais comme la plus ingrate des filles… Il n’avait rien fait de mal, il n’était pas responsable de cette maladie, pas responsable du fait que nous étions tous les deux malades. Et dans le fond pourtant, j’eus cette envie virulente de m’excuser à mon tour. M’excuser de ne pas me montrer assez forte, m’excuser de ne pas savoir encaisser une nouvelle qui est pourtant si joyeuse pour lui, m’excuser d’être un poids pour lui.

- Je suis désolée Papa, je suis juste un fardeau de plus pour toi…

Oui, un fardeau de plus. Pendant notre enfermement, mon père était devenu une bête. Je savais qu’il devenait dangereux pour moi, j’avais étudié les loups garous… Mais je ne voulais rien entendre, je ne voulais pas l’abandonner. Mais je trouvais ce poids déjà bien lourd à porter pour une personne pour qu’en plus il doive s’inquiéter de ne pas blesser la chair de sa chair, son propre sang. Et dans le fond, ma plus grande crainte était de vivre un nouvel abandon. Je ne sais pas comment je vivrais la situation si mon père, en voulant me protéger, m’abandonnait comme ma mère. Sauf qu’elle, je ne sais pas pourquoi elle m’a laissé comme ça, m’envoyant de l’autre côté d’un bras d’eau… Je lui adressais pourtant un léger sourire en coin. Sa présence avait un côté apaisant malgré toutes ces craintes qui me hantaient. Pourtant cela fut de courte durée ?

Je voyais bien qu’il était surpris que j’aborde le sujet de Sarah. Oui, en temps normal j’aurais peut-être tout simplement abordé le sujet des cours ou de l’ambiance à Poudlard ou dans ma maison. Seulement voilà, rien n’était normal depuis quelques mois. Je voyais ressortir l’enseignant, soucieux de son image et de celle que j’avais de ses collègues. Il me repris donc sur l’appellation que j’avais employé pour la professeure de potions. Je vois cependant à son expression qu’il comprend que quelque chose ne va pas. Soyons honnête, mon père fait parti de ces rares personnes avec lesquelles je deviens un livre ouvert. Je commençais alors à me mordiller la lèvre inférieure, de plus en plus nerveuse. D’un coup, tout se mélangeait dans ma tête, je voulais faire marche arrière. Je ne pouvais pas lui faire ça, je n’avais pas le droit de lui faire ma crise d’enfant gâtée alors que tout aurait du être pour le mieux. Je savais bien qu’il m’en avait parler parce que nous ne savions pas si nous sortirions un jour de ces immondes cachots. Mais comment voulez vous encaisser ça ?

Je sentis tout de même qu’il voulait que je continue, sa main apaisante dans mon dos me le démontrait. J’étais d’un seul coup tiraillée. Avais-je le droit de lui faire ça ? Est ce que je pouvais vraiment tout lui dire comme quand on pensait que tout espoir était perdu ? Je décidais d’abord de changer de sujet de conversation.

- Non c’est rien. Tu… Tu as des nouvelles de Maman ?

Et voilà ! J’aurai du me mordre les joues ou tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler ! Nous savions tous les deux que je ne veux plus avoir de contact avec ma mère. Mais c’était le seul sujet assez différent que j’avais pu trouver. Non, il fallait que ça sorte… C’était ça ou me laisser bouffer par des vieux démons, risquer de prendre mes distances avec mon père de peur de les croiser ensemble, prendre mes distances avec Sarah qui avait pourtant été si prévenante l’été dernier et une présence qui m’avait tant manqué. Les larmes me montèrent à nouveau aux yeux, ma gorge se serra, ma voix commença à se faire plus faible.

- Papa… Je… Je ne sais pas comment gérer tout ça… C’est trop pour moi… Je suis contente pour toi et pour elle… Mais la situation me semble… Tellement irréaliste…

Les premiers mots étaient enfin sortis. Maintenant, il allait falloir continuer et tout déballer, pour enfin mettre les choses à plat et retrouver un équilibre….


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"Le meilleur héritage et le plus riche patrimoine qu'un père puisse laisser à ses enfants, c'est la gloire de ses vertus et de ses belles actions ; souiller cette gloire est une impiété et un sacrilège."
Février 2001
~ Mathilde & James ~


L
'émotion battait son plein... Ils étaient sortis, mais tout était encore si vif dans leurs esprits... Il leur faudrait apprendre à avancer, à soigner leurs plaies ensemble. James voulait être un bon père pour elle et cherchait toujours à faire au mieux à se trouver aussi présent qu'elle en aurait besoin si ce n'est plus. Il n'a pas hésiter à la prendre dans ses bras. Ça aussi ça a changé, avant la quarantaine, il ne savait pas quand est-ce qu'il aurait ce genre de geste, à présent cela lui semblait tout simplement naturel. La sentir près de lui, près de son cœur lui faisait un bien fou. Savoir que c'est lui qui lui amenait un peu de chaleur, un peu de réconfort ça n'avait tout simplement pas de prix... Le temps passait et James comprenait peu à peu ce que c'était d'être parent. Il comprenait tout ce qu'il avait loupé et sa colère envers la mère de Mathilde ne faisait que croitre...Comment pouvait-on faire cela à un enfant ? Comment est-ce qu'on pouvait faire cela à une personne avec qui ont a été intime ? Surtout que James était loin d'être un salaud, il aurait assumé. Il ne les aurait pas laissés toutes les deux, même s'il ne se serait pas remis avec sa mère, ça il ne pouvait pas le savoir... Quand il pense aux premiers pas de Mathilde, à ses premiers mots, à la première fois ou elle a fait de la magie... Tout ça le rend totalement dingue... Et il se surprend à espérer vouloir faire mieux à l'avenir, si le destin lui offre une nouvelle chance d'être parent... Il ne devrait pas avoir ce genre de pensée, avec l'épidémie, il ne sait même pas s'il aura un avenir... Il s'excuse alors de ne pas pouvoir faire mieux, il s'excuse de ne pas pouvoir effacer la douleur, que ce soit celle déjà présente ou dans ses souvenirs... Mais lorsque Mathilde commença à s'excuser ce fut autour de James de froncer les sourcils, il n'aimait pas entendre de tel mot sortir de sa bouche. Doucement il vient prendre le menton de la jeune fille pour qu'elle le regarde dans les yeux.

"Mathilde, non tu n'es pas un fardeau." disait-il son regard fixé au sien. "Jamais, je ne veux même pas que tu en doute d'accord ?" Demandait-il sans la quitter une seule seconde du regard. A partir du moment où elle était entrée de dans sa vie, il ne le savait pas encore, mais elle était déjà devenue son univers. La terre c'était mise à tourner différemment. "Je ne veux jamais t'entendre dire ça, je refuse même que tu puisses le penser." Il bouillonnait presque de colère, mais il se refusait de s'en prendre à elle. Pas après tout ça, pas alors qu'elle était simplement toute chamboulée. Sa main qui tenait son menton glisse et du pouce il vient sécher l'une de ses larmes. Il se rapproche alors et dans une dernière étreinte il lui glisse. "Je t'aime Mathie." Il fallait qu'elle le sache, il fallait qu'elle le comprenne. Elle était sa fille et bon dieu oui il l'aimait. Il ne pouvait plus s'imaginer une vie où elle n'existait pas. Les larmes lui montaient aux yeux, mais il se contrôlait, il ne s'autoriserait pas à craquer ici et maintenant, il se promettait que si sa fille devait de nouveau le voir craquer, se serait plus tard, bien plus tard. Aujourd'hui, elle avait besoin de quelqu'un de solide. Lorsqu'il se séparait doucement de ses bras, elle reprend la parole. Lui annonçant qu'elle voulait lui parler de Sarah. Sa façon de le lui dire l'inquiétait un peu, elle n'en avait jamais exprimé le besoin... Il ne comprenait pas, il était surpris, mais il était prêt à l’écouter, il était même très curieux de savoir ce qu'elle voulait lui dire. Il la rassurait, tentait de l'encourager, plus elle tardait et plus il se disait que c'était pire que ce qu'il imaginait... Puis finalement elle se ravise, change de sujet et James plisse les yeux. Elle devait le connaître depuis et savoir qu'il ne se laissait pas aussi bien berné, il savait qu'il y avait autre chose et si elle ne passait pas à table d'elle-même, il irait fouiller... James est un fin observateur, deviner les autres est un jeu dans lequel il excelle et où il n'a pas besoin de magie. Cependant parlé de la mère de Mathilde le perturbe quelque peu. Pourquoi cette question ? Pourquoi maintenant ? Ils sortaient tous les deux de quarantaines pourquoi aurait-il des nouvelles et pas elle ? Il se ferme un instant, la mère de Mathilde reste un sujet très sensible.

"Non Mathilde... Tu sais bien que non..." Preuve que ce n'était pas rien, elle lui avait balancé la première chose qui lui passait par la tête sans même y réfléchir. "Tu as envie d'en avoir ?" Autant creuser la question n'est-ce pas ? Après tout James était loin d'être cruel et si elle voulait reprendre contact avec sa mère, il n'y verrait pas d'inconvénient, elle avait autant besoin de lui que d'elle après tout et ça le Zoomage l'avait compris bien plus vite que la mère de sa fille... Et finalement elle explose, elle craque et James reste un moment sans voix, sans comprendre ce qui se passe, mettant du temps à assembler les morceaux, à comprendre le sens de sa phrase. On parlait de nouveau de Sarah ? La surprise le reprenait à un point où il restait quelques secondes la bouche ouverte avant de la refermée... Sa main toujours dans son dos, il ne changeait pas sa manière d'être avec elle, il allait avoir besoin qu'elle lui parle, qu'elle lui raconte ce qui n'allait vraiment pas. "Est-ce qu'on parle de Sa... Du professeur Taylor là ?" Autant qu'il s'impose les mêmes règles qu'il demande à sa fille lorsqu'il s'adresse à elle après tout. "Mathilde, je ne comprends pas ce qui se passe, dis-moi, parles-moi, tu peux tout me dire." Lâchait-il en fouillant son regard comme si la réponse pouvait se trouver dedans, il était inquiet, il se demandait ce qu'il avait loupé, ce qu'il n'avait su voir... "Est-ce que... Notre relation te dérange ?" Finissait-il par demander, la trouille au ventre, passant une main sur sa joue. Il avait besoin de savoir qu'elle était avec lui sur ce coup-là, il avait besoin qu'elle soit d'accord avec tout ça, qu'elle cautionne, parce que Mathilde, elle était importante. Qu'il ne saurait pas gérer sinon et ils avaient tellement eu du mal à s'avouer leurs sentiments avec Sarah... Il ne pourrait pas se passer d'elle, il le savait, il en avait bien trop besoin, c'était comme si du jour au lendemain, on le privait également de voir Tamara... Il en serait incapable, il avait besoin de ces trois femmes dans sa vie et il espérait que Mathilde finirait par le comprendre et l'accepter...

(c) Emi.
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Mathilde Dumont
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Need dreaming
Oui il avait une présence rassurante mon père... Et il sembla ne pas supporter que je me sente comme un fardeau. Il tente de son mieux de me rassurer. Mais je me disais que sans moi, sans mon existence dans sa vie, il n’aurait pas eu à s’inquiéter de mon bien-être et de mon ressenti vis-à-vis de sa relation avec Sarah. Je me sentais égoiste, ingrate aussi. Comme si par ma simple présence, je l’empêchais de vivre comme il l’entendait. Mais juste par ses actes et ses mots, il me fit comprendre que j’avais tord. Et j’eus alors honte que cela m’ait traversé l’esprit. Il essuya mes larmes.

L’espace d’un instant, je me revis enfant, imaginant que mon père ferait cela après une chute : qu’il sécherait mes larmes et me prendrait dans ses bras pour me consoler. Ou qu’il me réconforterait en cas de coup dur. J’eus un pincement au cœur en me rendant compte qu’il avait fallu dix-sept longues années pour qu’il soit autorisé à le faire et je fus agréablement surprise qu’il le fasse avec autant de naturel. Et il fallut autant de temps pour qu’il ait le droit de me dire qu’il m’aime. J’avais envie de lui dire, de lui crier, de lui hurler à quel point je l’aimais en retour. Mais j’étais tellement chamboulée qu’à cet instant j’en fus bien incapable…

Le professeur se ferma instantanément quand j’abordais le sujet de ma mère. Mais étrangement, je suis quasiment sûre qu’il a compris que j’avais sorti ça pour changer de sujet. Cela ne l’empêcha pas de me demander si je voulais avoir de ses nouvelles. Je secouais doucement la tête. Non, je n’étais pas prête à renouer le contact avec elle. Par sa faute, j’avais fais le deuil d’un père qui n’était pas si loin que cela de moi. D’un homme à qui je ressemble bien plus que je ne le croyais en arrivant ici. Et j’en voulais encore énormément à cette femme qui, pendant plus de quinze ans, avait été le centre de mon univers.

Il eut pourtant l’air choqué que je parle de Sarah. Il se reprit lui –même sur l’appellation et ce simple détail me fit comprendre que cette fois, nous étions sur un pied d’égalité. Nous n’allions pas parlé de sujets futiles comme en parle un père et sa fille. Non, nous parlions de sujet sérieux, de sentiments, de relation. Et sa question tomba finalement, tel un couperet. Instantanément, je me retrouvais encore plus perdue. Est-ce que cette relation me dérangeait ? Je ne le savais pas moi-même en réalité.

J’eus besoin de prendre un peu de distance avec mon père. Je me levais, quittant son contact si rassurant et me mis à faire les cent pas. Je ne savais plus quoi penser ni quoi dire. Je vis à son regard qu’il était inquiet de cette situation. Attendait-il mon approbation ? Ma bénédiction ? Je me laissais finalement retomber à ses côtés.

Je ne sais pas…. Je ne crois pas que ce soit cette relation en elle-même qui me dérange… Surtout que j’apprécie Miss Taylor… Mais je ne pensais pas un jour la voir… Comme ça…

La voir comment ? Comme la compagne de mon père ? Alors que pendant l’été j’avais eu tendance à la voir comme une sœur et non comme une personne qui pourrait séduire mon géniteur. Je plongeais alors mon regard dans celui de mon père, cherchant son soutien alors que j’avais l’impression qu’en ce moment, c’était lui qui avait besoin du mien. Pourtant, pouvoir mettre les mots sur ma manière de voir leur relation venait de m’oter un poids. Je lui adressais alors un léger sourire.

Je ne suis pas contre cette relation. Tu es grand, tu fais ce que tu veux.

Oui, je tentais de faire un peu d’humour. Tellement de tension venait de s’accumuler, j’avais besoin de l’évacuer.

Je… je ne veux juste pas perdre mon père ou la relation que j’ai commencé à nouer avec elle… C’est de ça que j’ai peur, pas de votre relation.

Je voyais Sarah comme une grande sœur. Elle avait été cette présence féminine que j’avais perdu en quittant ma mère et la France. Evidemment, je n’allais pas sauter de joie du jour au lendemain ! Mais peut-être que finalement, je pouvais accepter, petit à petit, de laisser une place à Sarah. Mais il y a une chose que je voulais à tout prix dans ce cas !

Papa… Je vais par contre avoir une faveur à te demander. Tu crois que… Qu’on pourrait trouver un endroit et un moment pour en discuter tous ensemble ?

Après tout, Sarah Taylor a beau être enseignante, elle est aussi concernée que nous deux non ?



© Nekojune

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James Martell
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James Martell
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~ Mathilde & James ~


J
ames avait du mal à comprendre où ça fille voulait en venir d'abord elle parlait de sa propre mère ensuite de Sarah, oui le professeur Martell avait bien du mal à suivre sa fille et savoir où est-ce qu'elle voulait en venir réellement. Alors il s’inquiète, il se questionne. L'esprit d'une femme est déjà difficile à deviner alors celui d'une adolescente qu'il commençait vraiment à connaître que maintenant ? Même si elle lui ne ressemblait sur pas mal de point. Il y avait des choses qui le dépassait. Il voulait qu’elle lui parle franchement, qu'elle lui dise ce qu'elle avait sur le cœur afin qu'il puisse saisir au mieux le problème. Et si elle ne voulait pas de Sarah dans leur vie ? Le problème était qu'il était trop tard, James avait ouvert son cœur, ils s'étaient avoués ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre et si... Et si les choses allaient aussi vite, c'était parce qu'après tous ces mois enfermés si James avait bien compris une chose, c'était que cela ne servait à rien de remettre à demain, le plus important était de vivre l'instant présent. Et il désirait vivre tout ce qu'il pouvait avec la potionniste tant qu'il le pouvait encore... Alors que ferait-il si Mathilde lui demandait d'arrêter ? Est-ce qu'un enfant pouvait réellement demander cela à un parent ?

Est-ce que si son père avait voulu se remarier à l'époque James l'en aurait empêché ? C'était une drôle de question à laquelle il ne saurait répondre car la situation ne s'est pas proposée et James à présent était adulte et ne pouvait pas réfléchir avec son esprit d'adolescent, il avait oublié... Comme pas mal de choses ses derniers temps... L'épidémie était plus présente que jamais et avalait ses souvenirs des fois bien plus vite que ce qu'il aimerait... Finalement Mathilde se rassoit sur la chaise et reprend la parole, son père l'écoute alors avec attention avant de froncer des sourcils sans comprendre vraiment... Il ne relève pas, parce qu'il ne sait pas quoi dire, il reste simplement à la regarder tentant de comprendre la laissant simplement s'exprimer l'encourageant seulement du regard et lorsqu'elle lui avoue ne pas être contre cette relation, quelque part cela enlève un poid sur les épaules de James. Il ne s'était jamais demandé s'il avait besoin de l'approbation de sa fille, mais à présent qu'il l'avait ? Il comprenait alors que oui, il en avait besoin, aujourd'hui plus que jamais. Il sourit alors lorsqu'elle lui dit qu'il est grand, ce n'était pas la question, jamais il ne voudrait faire quelque chose qui puisse la mettre mal à l'aise... Et puis elle laisse enfin parler son coeur, elle explique ce qui la dérange au plus profond d'elle-même et James comprend enfin. Il comprend parce que cette relation père et fille est aussi nouvelle pour elle que pour lui et que pour rien au monde il ne voudrait la perdre... Il s'approche alors et prend le visage de sa fille en coupe et plante ses prunelles dans les siennes...

"Jamais tu ne me perdras Mathie... Je suis ton père, je le resterais éternellement, personne ne peut t'enlever ça, pas même miss Taylor... Ce que je partage avec elle, n'a rien à voir avec ce que nous avons tous les deux..."
L'une de ses mains lâche alors son visage pour venir prendre la main de la jeune fille. "Un lien de sang." Assurait-il avec un regard emplit de détermination. "Je te le promet Mathie, personne ne se mettra plus jamais entre nous deux, personne." Promettait-il avant de la prendre une nouvelle fois dans ses bras, il la serrait si fort en cet instant qu'il eut peur de ne pas lui laisser assez d'air pour respirer et finissait par desserrer son étreinte, à son tour il se trouvait au bord des larmes. Il se reprenait assez vite, aucune ne coulait, parce qu'il était un homme, parce qu'il était un roc, parce qu'en ce moment il se trouvait être un professeur, il n'avait pas le droit de craquer en publique et il s'était promis de ne plus le faire devant Mathilde, la quarantaine avait été un moment à part et à présent tout ce cauchemar était derrière eux.

"Bien sûr, j'en discuterais avec elle, je ne pense pas qu'elle y verra un inconvénient, trésor." Le surnom était sorti tout seul, naturellement et pendant l'espace d'un instant James jauge la réaction de sa fille, évidemment il ne s'amuserait pas à l'appeler ainsi lorsqu'elle serait au plein milieu d'un groupe d'élève, il se doutait bien à quel point cela pourrait l'embarrasser, mais ainsi dans l'intimité, James devait avouer qu'il aimait bien. Un sourire étirait alors ses lèvres. Entre eux, les choses s'étaient faites lentement, la confiance avait été là dès le début, mais ils avaient mis du temps à ouvrir leur cœur l'un à l'autre, chacun blessé par un secret qu'on leur avait caché... James souffle un coup, sourit de plus belle et d'un geste tendre vient du dos de la main caresser la joue de sa fille. "Allez on sèche ces larmes ? On souffle un bon coup et on se répète que ça va aller ?" Murmurait-il d'une voix paternelle remplie de douceur. Il leur fallait aller de l'avant ils n'avaient pas le choix, mais ils pouvaient être sûr d'une chose, c'était que chacun des deux serait toujours là pour l'autre...

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Need dreaming
Un poids en moins sur les épaules. Oui, c’est ce que je ressentais en cet instant. Je n’avais pas dis accepter pleinement cette relation au point d’en sauter au plafond mais je pouvais bien faire une place à Sarah dans la vie de mon père et dans la mienne par la même occasion. Je voyais bien que mon père avait été un peu perdu à mesure que je me laissais aller aux divagations de mon esprit. Comment avais-je fais pour ainsi me perdre en conjonctures ? Je ne le savais pas moi-même. Je savais juste que j’étais une adolescente un peu perdue et que je ne savais pas comment gérer cette relation de mon père. D’un point de vue adulte, ce n’était sans doute pas grand-chose. Mais pour moi cela représentait un énorme changement dans ma vie qui était déjà bien compliqué. Mais je n’étais pas le genre de gamine pourrie gâtée qui s’autorise le moindre caprice. Il était normal que mon père songe à refaire sa vie, je n’avais décemment pas le droit de lui dire non. Pourtant, le regard du professeur Martell m’avait aidé à sortir tout ce que j’avais sur le coeur. Cette relation ? En elle-même je m’en fichais comme d’une guigne. Non, c’était plutôt la peur que ma propre relation avec les gens ne change.

Mon père et bien reste mon père. Mais c’était parfois compliqué de se voir et de se parler, chacun ayant son emploi du temps bien rempli. Alors j’avais peur de l’avoir encore moins souvent pour moi seule parce que même si je ne pouvais peut-être pas lui parler de tout et n’importe quoi, j’aimais pouvoir le confier à lui sur certains sujets. Sarah ? Elle était cette grande sœur que je n’avais jamais eu, je pouvais lui parler d’autres choses dont je ne parlais pas de base à mon géniteur. Bien que je cas ne se soit pas encore présenté, je ne me voyais pas parler d’histoire de coeur avec mon père. Non pas que je ne lui faisais pas confiance mais je ne savais pas comment il pourrait réagir et en parler à une femme me semblait alors plus évident. Mais arriverais-je à parler avec Sarah avec autant de facilité, sachant qu’elle était maintenant avec lui ? Beaucoup de questions se bousculaient malgré tout dans ma tête. Se furent les mains de James sur mon visage qui me ramenèrent à la réalité. Oui, je serai toujours sa fille et personne ne pourrait nous le prendre. Nous étions du même sang même si nous ne portions pas le même nom de famille. Je pense de toute manière que j’aurai eu du mal à porter ce nom en étudiants ici, il y aurait sans doute eu trop de préjugés et je préférais me faire discrète.

Après avoir promis que plus personne ne se mettrait entre nous, il me serra dans ses bras. Je lui rendis son étreinte, bien consciente tout de même qu’il faisait référence à ma mère. Est ce que nous pourrions lui pardonner un jour ? Lorsqu’il me relâcha finalement, je levais les yeux sur lui. Je crus voir passer une ombre dans son regard. Mais soit je me faisais des idées soit il s’était bien vite repris comme à son habitude. Moi observatrice ? Non, si peu ! Mais en plus de cela, je commence à le connaître mon paternel. Mais je ne voulais pas l’embarrasser avec cela. L’important était que cette conversation semblait nous avoir soulagés l’un et l’autre. Le surnom qu’il me donna me fit sourire. C’était quelque chose de rare, réservé normalement à une intimité un peu plus stricte. Pourtant, aujourd’hui je ne m’en formalisais pas. Non pas que je voulais être portée à la vue de tous comme la fille du professeur Martell mais c’est bien ce que j’étais. Je ne pouvais et ne voulais aller contre ça. Je ne pouvais tout simplement pas nier qui je suis. Le sourire de l’enseignant et sa caresse paternelle sur ma joue me fit sourire. Respectant alors ce qui semblait être son souhait, j’effaçais les résidus de larmes du coin de mes yeux et respirais un grand coup. Mais au lieu de dire que ça va aller, je lui sauter au coup dans une nouvelles étreinte.

Merci papa. Je t’aime tu sais.

Ces mots qui n’étaient pas sortis quelques minutes plus tôt venaient finalement de franchir la barrière de mes lèvres.



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