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(One Shot) A father-daughter day

Arès A. Avery
Consumed by the shadows
Arès A. Avery
Hogsmeade
Maison/Métier : Ancien Serpentard, ancien Batteur dans l'équipe des Frelons de Wimbourne. En cavale et contrebandier d'objets magiques.
Célébrité : Chris Evans
Pseudo : Shiro Âge : 31 Parchemins : 162 Gallions : 124 Date d'inscription : 07/02/2018

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❝ Ce ne sera pas toujours comme ça, se cacher, se grimer... mais n'oublie jamais que mon amour pour toi ne te quittera jamais, quelle que soit mon apparence et où que tu soit. ❞Well, like father, like daughter« On ne prive pas une enfant de son père ! »

C’était ce qu’Abygaëlle n’avait cessé de répéter depuis de longues semaines. Depuis que nous avions eu une longue conversation sur le fait que notre Charlie n’avait plus besoin que sa mère soit tout le temps avec elle et qu’elle était assez grande pour exprimer ce qu’elle voulait. Et justement, ce qu’elle voulait, c’était passer une journée avec son papa. J’avais déjà exprimé ma désapprobation, non pas parce que je refusais de voir ma fille chérie mais parce que j’avais peur pour sa sécurité. Si elle venait ici, à Près-au-Lard comme sa mère me le faisait comprendre, à mes côtés, elle courait énormément de risques. Très peu de personnes étaient au courant de qui était son père, et je ne voulais pas que cela change. Pour le moment. Tant que je ne trouvais pas de solutions, je faisais tout mon possible pour que cela change, mais préserver ma couverture tout en essayant de laver ma véritable identité était un sport bien plus difficile que le Quidditch. Autant qu’essayer de discuter avec Abygaëlle quand elle avait décidé quelque chose. Qui pourrait croire que face à ce visage si doux et angélique cachait un caractère bien affirmé ? J’avais fini par rendre les armes et préparer la venue de mon petit bébé, faisant porter pâle Adonis Smith auprès de tous mes collaborateurs, m’assurant même de quelques trajets sûrs où les Aurors ne passaient que peu ou il y avait suffisamment de monde pour nous fondre dans la masse. A part à sa naissance, jamais je n’avais été aussi nerveux. Jusqu’à lors, je ne comprenais pas ce que ma mère m’avait dit des années plus tôt, sur l’amour que les parents portaient à leurs enfants, qu’ils étaient une part d’eux-mêmes, que le mal qu’on leur faisait était un mal qu’ils ressentaient eux aussi. Maintenant, j’en avais conscience, maintenant je comprenais ce qu’elle voulait dire.

Le jour j, j’attendais devant ma cheminée, un énorme cadeau dans les bras pour Charlie, une licorne  en peluche d’à peu près sa taille qui pouvait galoper jusqu’à un certain périmètre. J’avais pensé à un balais miniature, mais je savais que sa mère et sa grand-mère étaient contre. Autant je ne voulais pas recevoir les foudres de l’une, autant j’avais tout intérêt à garder le peu d’estime que me portait l’autre. Je savais à quelle heure elle devait arrivée, mais cela faisait bien une heure que j’attendais là, assis dans mon fauteuil devant cette cheminée, alimentant le feu sans pour autant le faire trop grandir, dans un silence des plus stressant. Et si le cadeau ne lui plaisait pas ? Et si je n’arrivais pas à la protéger ? Et si elle n’était pas bien avec moi ? Et si les choses tournaient mal ? Je me posais milles-et-une questions lorsqu’enfin les flammes vertes jaillir dans la cheminée, quand deux silhouettes se dessinèrent et se posèrent sur le tapis juste en face, je soupirais de soulagement et me levais, laissant tomber le cadeau emballée pour aussitôt prendre ma petite chérie des bras de sa mère et la couvrir de baisers. Des mois que je ne l’avais pas vu, elle avait encore bien grandit, ses cheveux avaient incroyablement poussé mais malgré tout elle avait gardé ses grosses joues de bébé que j’aimais tant. Ses petits bras étaient autour de mon cou, elle me serrait vraisemblablement de toutes ses forces alors que sur nous, je sentais le regard d’Abygaëlle, un regard attendrit et un sourire amusé et tout aussi attendrit. Nous restâmes ainsi pendant quelques secondes encore, peut-être même quelques minutes avant que je ne repose Charlie au sol, qui s’intéressa très rapidement à ce fameux paquet qui lui était adressé, à genoux sur le tapis quelque peu poussiéreux. Mon amie me prit à son tour dans ses bras, bien que ce ne soit pas avec la même fougue que notre fille. Elle se recula ensuite d’un pas pour me regarder et faire un rapide tour de l’appartement. Avant même qu’elle n’ouvre la bouche pour exprimer son avis sur la nouvelle décoration depuis sa dernière visite, je savais parfaitement qu’elle désapprouvait. C’était beaucoup trop sinistre, trop… impersonnel et bien trop un ramassis de bazar plutôt qu’un logement décent, un havre de paix et de sûreté. Heureusement, notre fille attira l’attention sur elle en commençant à déchirer le papier qui cachait son cadeau.

Obnubilé par les yeux remplis d’étoiles de notre fillette devant sa licorne, je m’agenouillais à ses côté pendant qu’elle essayait de monter dessus, s’accrochant à sa fausse crinière, ses petits doigts se mêlant à elle. Son rire inonda alors très rapidement la pièce, mon rayon de soleil qui réchauffait l’appartement. Ni une ni deux, elle parcourut alors tout le salon, prenant de plus en plus de confiance pour lâcher sa monture et essayer de se tenir debout dessus. En papa protecteur que j’étais, je ne pouvais m’empêcher de rester non loin d’elle pour préserver les chutes. Ce que sa mère remarqua bien vite et me donna un coup de coude dans les côtes avec un léger rire. Peu de temps après, et une fois qu’elle eut embrassé notre jeune cavalière, Abygaëlle retourna dans la cheminée et disparue dans les flammes vertes, nous laissant entre père et fille. Durant les quelques minutes qui suivirent, je m’étais sentis quelque peu mal à l’aise, surtout parce que jusqu’à présent, je n’avais jamais été tout seul avec Charlie, j’avais extrêmement peur de ne pas être à la hauteur de ses souhaits et envies. Et puis, elle profitait de son jouet, je n’allais pas lui enlever ça. Assis par terre sur le tapis, le dos appuyé contre le fauteuil, je l’observais s’amuser, ses cheveux ayant prit une teinte jaune extrêmement vive. Elle ne contrôlait pas leur taille et leur forme encore, ce qui était normal à son âge, mais ils étaient bel et bien le témoin du don qu’elle avait hérité de ma part. La plupart du temps, ses cheveux étaient bruns comme les miens, je ne saurais trop dire si c’était sa façon de dire que je lui manquais, mais bien souvent ils restaient tels que ses émotions et sentiments étaient. Je n’avais pas encore pris le temps de parler avec elle de ça, je ne savais même pas si elle comprendrait vraiment ce que je voulais dire. Je n’avais de toute façon pas le choix que d’aborder le sujet avec elle, elle venait à l’instant de me demander à sortir pour découvrir mon village. Elle s’était mise sur les genoux et avait avancé jusqu’à moi, posant ses petites mains sur mes cuisses, ses grand yeux sombres levés vers moi, elle brûlait de curiosité et d’excitation.

« Avant tout, ma chérie, il faut que je t’explique quelque chose… Maman t’a déjà expliqué que toi et moi avions quelque chose de spécial, nous pouvons être n’importe qui et avoir n’importe quelle tête. Et… je crois qu’elle t’a dit aussi que j’avais fait certaines choses très mal… à cause de ça, des gens veulent me mettre en prison. Alors pour qu’il ne t’arrive rien et pour que nous puissions nous balader tous les deux, je vais devoir me transformer. Changer de tête. Mais je reste ton papa, ma chérie, je te le promets. Je change de tête mais je reste toujours le même dans mon cœur, et je t’aime toujours autant. Est-ce que tu comprends ? »

Parler avec les enfants. C’était quelque chose que j’avais toujours trouvé compliqué, depuis que j’étais père, j’essayais tant bien que mal de m’améliorer, de pouvoir communiquer avec, et surtout avec ma fille. Aussi, même si j’avais essayé d’être le plus clair possible, je savais bien que ce n’était pas évident pour Charlie. Mais sa mère avait dut déjà lui expliquer pas mal de choses puisqu’elle hochait la tête et se redressa pour venir s’asseoir sur mes genoux, posant ses petites mains sur mes joues. Avec un léger sourire, je commençais à modifier les traits de mon visage petit à petit, prenant l’apparence d’un homme d’âge suffisamment mûr. En fait, je m’inspirais de mes deux grands-pères pour me forger ce visage, préservant malgré tout mes yeux. Mon regard, mes yeux bleus, ce serait la seule chose qui pourrait la rassurer si jamais elle avait peur. Faire cela devant elle aidait aussi à lui faire comprendre comment les choses marchaient, comment est-ce que ses propres capacités se révéleraient et surtout pour lui montrer que même sans avoir le visage qu’elle connaissait, son papa était bien là. Je dus quand même la rassurer pendant plusieurs minutes et la préparer pour une sortie avant de lever tous les sortilèges que j’avais lancé sur la porte de l’appartement pour ne pas être dérangé, tenant sa petite main dans la mienne. Nous nous élancions dans la rue, l’air d’une petite fille avec son grand-père sous la neige. Heureusement, l’animation du village à cette époque de l’année dissipa son anxiété et sa peur, toute son attention allant surtout sur les vitrines des boutiques devant lesquelles nous passions et en particulier à Honeydukes, où je ne pus ne pas lui acheter les confiseries qu’elle voulait, en lui ayant rappeler de ses brosser les dents quand elle rentrerait chez sa mère. Au milieu de la foule, nous parvenions à passer incognito, personne ne s’attardait vraiment sur notre duo, si ce n’est que certains se retournaient pour voir ma fille jouer dans la neige ou courir d’une boutique à l’autre en riant avec le sourire. Pourtant, la peur ne me quittait pas, peut-être était-ce la raison qui parlait, ou le soupçon de paranoïa que j’avais depuis que je m’étais installé ici. Mais chaque fois que nos regards se croisaient, la peur se taisait pour laisser la place à mon amour inconditionnel pour Charlie. Elle était heureuse, et c’était tout ce qui m’importait. Bien évidemment, elle ne cessait d’appeler le vieillard que j’étais « Papa », ça a en a perturbé certains qui nous écoutaient, mais ce n’était rien d’alarmant, je donnais le change autant que possible, et personne ne s’attardait vraiment sur nous. A tel point que j’oubliais de m’inquiéter, j’oubliais de me méfier, je profitais juste de cette journée avec mon enfant, la couvrant de tout mon amour, et d’un peu trop de cadeau pour son jeune âge.

Elle dormait dans mes bras quand Abygaëlle fut de retour chez moi, toujours suivie par des flammes vertes. Cette dernière me lança un regard assez sévère, qui me fit un peu culpabiliser de l’avoir autant gâter, mais sans plus. Je ne la voyais pas assez souvent pour juger que je la couvais beaucoup trop, il y avait assez de marge pour en arriver là. Ce fut avec un poids sur le cœur que je la lui confiais, regrettant presque aussitôt cette action, j’aurais préféré la garder avec moi encore quelques temps, quelques heures encore. Mais ce vide dans mes bras fit resurgir ma volonté de changer les choses, pour elle. Pour cette petite puce qui m’avait fait pour ainsi dire revivre durant toute cette journée. Debout devant la cheminée, je les regardais partir toutes les deux, attendant une dizaine de minutes avant de verrouiller la liaison, question de sécurité. Le silence était de nouveau lourd dans l’appartement, sans le bruit de la respiration de Charlie, je prenais pleinement conscience de ma solitude. Envahit par une tristesse aussi soudaine et brutale, je me laissais retomber sur le fauteuil, le regard posé sur le dessin que ma fille avait fait avant de s’endormir dessus à notre retour de la longue promenade. Sans que je ne fasse rien pour les retenir, mes cheveux prirent la teinte bien plus noire que ma couleur naturelle, un noir à la hauteur de mon chagrin.
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