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never meant for this to mean a thing (yassen - suite du sujet commun)

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Il n'aurait pas dû. S'approcher, venir te parler. Les regards sur vous, tu le sentais, dans ton dos, dans ton flanc. Comment ne pas regarder quand se souriaient la princesse et le condamné, la reine et le mourant. Ça t'énervait autant que t'aimais ça. Une petite peur au bout des doigts, l'envie d'être loin, d'être ailleurs, que tout ses idiots fondent et qu'il n'y ait que vous deux. Et pourtant l'envie de n'être nul part ailleurs et surtout pas qu'il parte. T'aurais presque pu l'oublier, pendant son enfermement. Sauf que son regard de Bulgare posé sur toi, cette certaine admiration, cette impression d'être un trésor qu'il voulait s'approprier, tu l'avais encore. Et déchirée entre ta fierté qui s'étranglais dans ta gorge et ton coeur qui remontait au bord de tes lèvres, tu le détestais. Parce qu'il foutait ce petit bordel silencieux à l'intérieur de toi. Parce que c'était des conneries, parce que tu ne pouvais plus, right ? La faille que tu cherchais avant de tout lui donner, elle s'était ouverte, était devenu un canyon où t'avais refusé de tomber. Et maintenant ? Maintenant tu flirtais avec le vide du roi déchu. Avec la déception, la colère, d'une maladie contre laquelle il ne pouvait rien. Frustrée parce qu'il aurait pu être couronné. Parce qu'il avait encore ses allures royales, ce petit sourire, comme si t'allais posé le lourde couronne sur sa tête de cracmol alors que tu ne devrais même plus lui parler, n'est-ce pas ?

Tu le maudissait, de te faire ça. Mettre le bordel dans tes entrailles comme s'il était important, comme si c'était pas des conneries de pertes de temps. Sauf qu'en ce moment, tu t’emmerdais et tu n'avais rien de mieux à faire que d'aiguiser tes crocs et tes dents. Parce que t'aimais flirter avec le danger qu'il représentait. Parce que ça en parlait déjà, murmures qui courraient autour de vous quand tu levais les yeux pour en croiser, des intrus qui s'étaient posés sur vous et qui radotait déjà. Sauf que tu ne perdais pas. Jamais. La tête haut alors que ton regard se posait de nouveau sur le Bulgare. Les mots aux côtés aussi tendre que tranchants qui roulent jusqu'à lui, cherche à percer sa peau malade qui arrive à être sublime malgré tout. Son petit sourire. Ses yeux aux lueur de fond de lac glacé qui couraient, se perdaient sur ta poitrine, te rappelant comme il était faible, comme il était homme. Comme il était fort et guerrier, mais qu'au bout du compte, c'était toi qui menait cette dangereusement danse. Le regard de braise sur lui, l'air que tout va bien, que ce n'est pas l'enfer dans ton ventre. Qu'il ne t'as même pas manqué tant que ça.

Il met le verre de son poison dans ta main. Ses doigts qui effleurent presque les tiens dans l'échange. Et la naissance de frissons qui n'ont rien à foutre là. Qui s'empire, quand il se penche vers ton oreille. Y'as tout ton corps qui se tend, qui tangue un peu vers lui. Son souffle qui vient chatouiller ton oreille, ta gorge. Et son parfum qui te happe. Cette odeur unique et indescriptible qui n'a pas changer, qui vient mieux t'empoisonner, te faire tourner la tête. Cette odeur qui rappelle la terre mouillée à l'automne, recouverte de feuilles mortes. Une petite odeur de guerre aussi, que personne d'autre n'as, une odeur un peu sanguine, un peu envoûtante, qui le différentie de Kamen et ne pourrait pas te laisser méprendre entre les deux, à savoir lequel était ton roi du chaos. Les rires composés pour la galerie, deviennes un peu plus graves, un peu plus vrais, sous la caresse de ton souffle, la connerie de ses mots. Vierge, peut-être, mais loin de rougir à la première allusion sexuelle, c'est l'alcool qui fait rosir ta peau doucement galactée de tâches de rousseur. Et tu prends au petit jeu, penchant doucement ta tête sur le côté, mignonne, pour mieux planter tes couteaux dans son cadavre

« Oh, donc c'est ça que t'as attrapé. Tu me rassures, je pensais que t'avais perdu ta magie. » Que tu lui susurres dans tout ton sarcasme. Avec tes petites mains qui jouent dans ses blessures. Tes doigts cruels qui viennent arracher ses gales, jouer dans les chairs qui venaient toujours juste de se recouvrir d'une main peau, pour guérir. Non. Tu le voulais ensanglanté, à vif, vulnérable sous tes mains, si possible. Et c'était doux, comme torture. Il aimait ça autant que toi. Tu remontes son verre à ta bouche, en appuyant le rebord sur tes lèvres,  le regard qui va flirter plus bas sur son torse, sa ceinture, dans la provocation. Remontant vers ses yeux dans ton souffle.  «Ta baguette magique fonctionne toujours, pas vrai ?. » Que tu le nargues doucement sans cacher l'allusion. Levant ton verre pour avaler son liquide offert, les yeux plantés dans les siens. Laissant son poison venir brûler ta gorge et tes lèvres comme lui ne le ferait jamais, right. Avalant une bonne gorgée, sans laisser se froncer tes sourcils, même si ton corps s'allégeait sous les effets de l'alcool. Laissant ton pouce remonter prendre le relais sur ta bouche, pour sécher le liquide aride resté en perles translucides sur ta précieuse bouche. Le joyaux que personne n'avait pu s'approprier et que tu pavais sans la moindre gêne, le couvrant de sourire invitant. Adoratrice de ses jeux dangereux.

Sauf qu'il n'était pas fini, ce mal que tu voulais lui faire. Lui rappelant la quarantaine. Satisfaite de voir qu'il ne s'était pas flétris et ramolli, dans le noir et l'obscurité. Son sarcasme qui étirait tes lèvres en te promettant qu'ils avaient fait des fêtes mieux que celles imposée, dans leur quarantaine. Et ton rire cristalin revient faire danser ta poitrine, quand il désigne ton idiot d'ex, sur lequel on regard glisse. Ça ne serait même pas étonnant, de le voir faire ses grands discours et se prendre pour le sauver, même au fond. Prince des rats. Il est là, pathétique, dans son coin à essuyer sa chevelure trempée avec un bout de son pull. Son regard qui fini par croiser le tien, le capturer avant de l'abandonner, remontant vers l'autre malade. Est-ce que ça ne fait pas plus mal encore, de savoir que ce n'est même pas la maladie qui te fait regarder l'autre avec autant de dégoût. T'espères que son coeur se fracasse, t'aimerais ça l'entendre même, se briser.

« Mon ex copain, tu veux dire. » Que tu le corriges avec un sourire tendre, avec le message que la voie est libre, qu'il peut recommencer sa chasse. S'y perdre, te convaincre, oublier le reste du monde, oublier ses besoins vitaux, rien que pour t'admirer. T'es pas des celles qui aiment être secondes. Surtout pas quand t'ouvres grand la porte, avec tes airs de reine. « Comment ça se fait que tu lui ai pas encore fracassé la gueule ? » Ta main libre qui remonte vers la sienne. Ton index qui vient effleurer ses jointures, redessiner le paysage déformé de ses os trop souvent fracassé, dans la rage, la violence, devenant bête qu'homme. Comme il doit être beau, quand il a envie de tuer. Comme il serait beau, en tuant pour toi.  « Tes mains serraient encore plus belles, tatouées de son sang. » Que tu souffles comme une vilaine sirène à ses oreilles. Les idées noires, or et rouges qui dansent. L'envie de le voir se battre pour toi, qu'il t'offre encore le monde. Comme s'il n'était pas trop tard pour vous. Près de lui, trop près, dans cet infime contact que tu lui offres. Qu'il en profites.
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Yassen Yordanov
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Yassen Yordanov
Élève de Serpentard
Maison/Métier : l'ancien dragon a trouvé le chemin des serpents, il est maintenant en septième année.
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Pseudo : Prim Âge : 27 Parchemins : 942 Gallions : 626 Date d'inscription : 04/03/2017

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Elle n’aurait pas dû lui permettre de revenir vers elle. La reine aurait dû placer une distance entre eux en lui rappelant que ce n’était pas n’importe qui qui pouvait avoir l’honneur de revenir dans sa cour, de revenir dans sa vie, qu’elle ne pouvait qu’être bien entourée, qu’elle n’avait pas à perdre son temps avec des gens qui n’auront bientôt plus le moindre pouvoir. Du haut de ses talons, elle aurait dû l’écraser, mais elle était vile, Maeja, vile à lui laisser penser qu’il avait encore une chance, à le laisser s’accrocher pour voir s’il allait tomber, à lui donner un coup, deux coups, au hasard, pour voir s’il allait crever. Heureusement qu’il l’aimait vile, mais c’était ainsi qu’ils s’étaient trouvés, elle vile, qui le regardait quand elle était dans les bras d’un autre, lui, qui était vilain, qui lui avait donné espoir et qui était tombé malade avant qu’elle n'ait pu simplement espérer.

Il avait failli à sa tâche en se laissant emmener en quarantaine sans se battre. Entre tout ce qu’il avait traversé, il aurait presque pu oublier son regard chocolat. Il l’avait presque oublié, mais maintenant qu’il contemplait les prunelles de la jeune femme où il percevait puissance, force, un ordre qui se mêlait à son désordre, comme si à eux deux, il pourrait faire renverser l’univers. Yassen, il se dit qu’il aurait pu tenter, qu’il n’aurait jamais pu supprimer ces yeux de ses pensées. C’était le regard qu’il voulait braquer sur lui. Il aurait voulu être l’étoile du chaos qui brillaient dans les yeux sombres de la jeune femme, pour y instaurer audace et malice, être la constellation qu’elle chercherait et la voie lactée du dernier plaisir.

Il sent les frissons de la jeune femme quand il passe le verre dans sa main, mais il ne se leurre pas. Yassen sait bien que la partie n’est pas gagnée, et tant mieux parce qu’il ne veut pas non plus la gagner, il aime la voir se battre, résister. C’est un guerrier qui veut gagner du terrain pour en perdre par la suite. Il a l’avantage, l’avantage du territoire, les têtes sont tournées vers eux en se demandant comment la princesse pouvait accorder son attention à un tel prolétaire. Personne n’avait compris que la princesse était une reine, et même si les gens le comprenaient, Yassen voulait être le seul qui fasse sentir à Maeja ce que cela faisait d’être vénérée, d’être aimée comme il fallait.

Quand il lui fait sa remarque salace sur sa virginité, elle ne rougit pas, mais elle rit, un rire grave, moins haut perché, parce que le condamné ne faisait que la faire chuter plus bas, à défaut de la maladie, dans les simples travers de l’authenticité, les épingles qui ne sont pas fixées pour maintenir la chevelure. Douces contre son épiderme, impeccablement vernies, toujours aussi soignées, à lui faire perdre la tête, ses mains glissent sur son torse. Sans rien demander, la Bulstrode arrache les gales, dévoile une peau aussi rose que ses joues alcoolisées. Qu’elle tente de le blesser, il reviendrait toujours, comme le clan qu’il représentait, sa peau était aussi forte, aussi puissante que celle d’un dragon, mais pour le jeune homme, la douleur est douce, il avait oublié à quel point cela lui faisait du bien d’avoir mal. Il aggrippe le poing de la Bulstrode, la guide, lui montre les coupures que cachent les tatouages, où elle pourrait arracher, où elle pourrait faire ses ongles, ses griffes, honore les illusions de princesse en lui montrant par où commencer à dévorer le monde pour se faire reine. Sur son torse nu, le sang perle : « Fais gaffe, tu vas te contaminer. » lui souffle-t-il, non sans délice, certain de marquer un point, mais alors qu’il lui dit ces mots, comme un défi, Maeja dépose le verre qu’il lui avait donnée sur ses lèvres. Son regard ne vacille pas, reste fixé dans le sien. Il la regarde boire, il regarde le liquide couler dans sa bouche, il regarde ses lèvres se dessiner en un rond parfait, il ne manque pas un détail quand son pouce passe sur ses impeccables lippes. En un instant, le jeune homme aurait tout donné pour être cette perle sur ses lèvres, cette infime goutte. Si c’était une autre fille, il lui aurait sauté dessus pour l’embrasser, mais ce jeu ne se jouait pas avec Maeja.

Quand il lui parle de son copain, il se surprend à la voir lui jeter un œil, il se surprend aussi à la voir retrouver son rire cristallin, ce rire faux, haut perché de celles qui ont un plan, de celles qui ne laissent rien au hasard. Ce n’est pas le même rire qu’il éveille, qu’il suscite, mais il s’en fiche, comparativement à d’autres, à la manière d’un diamant, il aimerait Maeja sous toutes ses facettes. Peut-être qu’un jour, il s’en lasserait, mais pour le moment, il prendrait soin de sa petite pierre précieuse qui lui avait tant manqué, dans les ténèbres de la quarantaine et de l’isolement.    

Elle ne manque pas de le corriger, avec un aplomb rare en lui soulignant que c’était son ex-copain. Yassen hoche la tête avant de retourner son regard glacé en direction de Caleb, que ce type soit le copain, l’ancien copain, le futur copain, cela ne changeait rien du tout pour lui. Il ne se gênait pas pour prendre ce qu’il voulait ; le monde lui revenait de plein droit, c’était ce qu’il avait toujours appris. Il n’était pas l’héritier, il n’avait rien des rois, des monarques, il était des soldats, de l’infanterie, qui défonçaient pour réclamer leur dû, leur forteresse, pour rendre les comptes, et pour compter les décomptes, jusqu’à ce que les gens ne meurent, dans les flammes, pour accrocher les têtes sur des pieux et rendre les pieux à sa dame. L’ex ne serait qu’un exemple de ce qu’il serait prêt à faire pour elle.

Elle lui demande pourquoi il ne lui a pas encore fracassé la gueule. Il hausse les sourcils en penchant la tête vers la jeune femme : en deux ans, maintenant, il se posait la même question. Les gens auraient dit que ce n’était pour ne pas blesser Maeja qui avait tout de même pris du plaisir à pavaner auprès de Caleb, mais c’était plus complexe quand on connaissait Yassen.

La main de la jeune femme remonte sur la sienne, elle trace les lignes de ses os, chaque endroit qu’elle parcourt, qu’elle touche devient enflammé, et il sait qu’il ne devrait pas craquer. Mais ça faisait du bien à Yassen de revenir à ce qu’il était, de cesser de jouer aux morts en raison de la maladie, et ce qu’il ne ferait pas pour des filles, pour des femmes comme Maeja. Elle continue de le pousser à bout, de le pousser à vif en lui soulignant que ses mains seraient encore plus belles tatouées de son sang.

Se perdre dans le chant des sirènes. Se perdre dans les roucoulements de la jeune femme, se dire qu’il pourrait lui amener la tête de son ennemi sur un plateau d’argent. Cependant, il a conscience que ce combat n’est pas entièrement le sien. « Tu oublies ce que je t’ai dit. » Vilaine petite fille qui ne l’écoutait pas quand il parlait des choses importantes, qui n’avait d’oreilles que dans les moments où il lui parlait des plaisirs, lui susurrait des propos déplacés. « En quarantaine, nous étions unis et nous devions nous serrer les coudes. C'était nous contre le monde. Je ne peux pas aller tabasser un pauvre camarade d’infortune. » La voix de Yassen est faussement pieuse alors qu’il fait mine d’être grandement affecté par la simple idée de toucher Caleb. Il poursuit, sur un faux ton de reproche. « En plus, cette fête est supposée honorer la joie et la solidarité entre Serpentard qui est si importante pour nous. » C’est de l’ironie pure. Maeja et lui s’entendaient parfaitement sur le point que ces valeurs n’étaient pas vraiment celles qui réunissaient les serpents. On ne pouvait cependant en vouloir à l’instigateur de cet évènement ; toutes les raisons étaient bonnes pour faire une fête. « Détruis-le avec moi. » La voix de Yassen est rauque, près de l’oreille de Maeja. Il place une boucle brune derrière son oreille, avant de passer sa main autour de la taille de la demoiselle, pour la rapprocher de lui, pour ne pas que le reste des gens n'entendent ses paroles. « Il t’a quand même faite cocue. Tu dois lui faire payer. » C’était la raison pour laquelle il n’avait pas fracassé la gueule de ce petit con prétentieux, incapable de prendre soin d’une fille. C’était à la reine de marquer sa supériorité, de trancher la tête de cet homme qui avait tant su lui donner autrefois, mais qui n’en valait plus la peine maintenant. Yassen note que les cheveux bruns de la jeune femme, sont désordonnés, probablement dû à l’attaque de chauve-souris qui avait eu lieu plus tôt. Yassen aimait Maeja dans son charme, dans ses postures droites, quand elle faisait tout pour ne pas faire tomber la couronne, mais il l’aimait aussi dans sa manipulation, dans sa soif de pouvoir, et pour une fois, il voulait l’emporter, l'entraîner dans son univers, que le sang coule, que les têtes tombent, que Maeja soit encore debout, la dernière debout.
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T'aurais pas dû. Jamais dû le laisser s'approcher, le laisser humer de nouveau ton parfum, le laisser t'empoisonner comme il savait si bien le faire. Ça faisait mal. Ses rêves de grandeur brisés d'une toute petite maladie. Qui te faisaient rager plus fort, rêver plus fort de trouver la cause de son mal, de sauver le dieu de tes enfers, pour lui faire porter la couronne de ronces noires. Pour l'enchaîner comme t'aurais dû le faire. Parce que le prochain qui ose blesser ton orgueil, ne trouvera pas qu'une maladie, qu'une chute, ce sera la chute finale, celle du haut de la tour d'observation. La chute pour regretter et l'atterrissage pour se damner, pour embrasser le diable. Quand ses yeux bleus capturaient les siens, t'oubliaient presque son impuissance, quand tu sentais son sang pulser sous tes doigts et le noir remonter à la surface de ses veines. C'était peut-être une bonne chose, sa maladie. Autrement, combien de temps aurais-tu tenu sans lui donner tout ton monde, peut-être trop tôt. Peut-être sans qu'il ne l'ait vraiment mérité, sans qu'il en soit à la hauteur. Parce qu'on ne te le referais pas, à toi. On ne te tuerait plus.

Tu ne devrais pas maudire autant le monde pour ses beaux yeux. Tu ne devrais pas vouloir mettre le monde à feu et à sang, rien que pour qu'il retrouver un peu de pouvoir, surtout pas quand tu connaissais ses mains coureuses, ses baisers qu'il offraient comme de la pluie, à qui en voulait, a qui avait la bouche ouverte, levée vers le ciel. Tu voulais être la seule étoile dans son ciel. Le seul feu auprès duquel il pouvait se réchauffer, la dernière goutte d'eau pour ses lèvres assoiffées.

Il était doué. Il était féroce. Déterminé, entêté. Et t'aimais ça. Autant que tu détestais les petits bouts de contrôle qu'il te volais. Tes doigts sur son torse. Là où ils ne sont jamais allés encore. Et t'imagines trop bien, ce que ce serait de s'y serrer. Et t'imagines trop bien, comment tu pourrais t'y perdre, devenir accroc, perdre tes objectifs de vue. Tu ne pouvais pas te permettre cela. Tu ne voulais pas devenir de ses connes qui vivaient pour la sueur sur leurs chemises, aussi délectable soit l'odeur de sa peau, l'odeur de son sang qui viens doucement se mélanger à ta peau diaphane. Le souffle qui se coupe quand il attrape ton poing, te fais retracer ses cicatrices sous trop d'yeux. Comme t'aimerais être loin, être quelqu'un d'autre. Être la tigresse qui colorerais ses tatouages de rouge et d'amour. Ils ne voulaient pas, que tu donnes toute ta pureté pour rien. Ils ne voulaient pas bafouée ta fierté, parce qu'après, plus rien ne te retiendrais. Parce qu'après, tu deviendrais cannibale et il serait le premier à en payer les frais. Le regard sombre quand il te préviens de la contamination. La provocation au bout des lèvres. Ta langue qui pourrais courir contre sa peau, si vous étiez bien plus loin de tout ce beau monde. Le majeur qui viens récupérer le jus de ta victoire, le rouge que t'amènes à tes lèvres pour l'avaler contre ta langue. Au dessus de toute maladie. Arrogante. Encore plus quand tu bois son verre, provocante sans pour autant faire le moindre mal. Doucement grisée par ce regard qu'il pose sur toi, qui te déshabille jusqu'aux os.  

Tombant trop fort pour ce même regard puéril, hautain qu'il pose sur Caleb. Il aurait été parfait. Et ça te fait mal alors que tu te demandes s'il ne peut pas l'être encore, malgré tout, malgré toi, malgré vous. Et tu chantes la mort, excite sa violence du bout de tes doigts, anime la tienne d'une même flamme. Parce que s'il te revenait avec sa tête, avec son coeur à manger, à brûler, le corps repeins de son sang de bâtard, tu saurais. Tu saurais comment le remercier, comment nettoyer sa peau sous le jet brûlant de la douche, l'eau rouge à vos pieds. Sortie de fantasmes de violence lorsque sa voix rauque reviens te posséder. La tête qui se penche de nouveau, le sourcil froncé. Tu pensais pas qu'il avait dit quelque chose d'important, tu faisais l'innocence au cas où, retrouvant ses sarcasmes dans un rire. Et même s'il avait été sérieux, briser des amitiés, ce n'était pas quelque chose qui était pour te déplaire.

 « Tu ne peux pas ? Depuis quand tu ne peux pas faire des trucs ? Ohh... pardon, peut-être que j'me suis méprise, je te prenais pour le roi du monde. J'me suis surement trompée, mhm ? » Que tu nargues sans relâche, jouant avec son feu entre tes doigts masochistes. Dangereux de lui faire croire qu'il était si fort. Certainement pas face à toi. Pas quand il t'avais vu briser les vies, tranquillement, le sourire adorable aux lèvres. Comme celui que t'avais, posé sur lui. Adorable garce qui aimait jouer sur les mots, tes armes pointues coulant sur ta langue fourchue. « Mais tu ferais ma joie et ça prouverait certainement ta solidarité envers moi. On ne vas pas à l'encontre de leur petite fête de blaireaux. » Que tu cherches encore. Vous saviez tout deux que la fête se terminerait par une bagarre, par un coup bas, ou un autre verre versé sur la tête. Vous jouiez dans la cours de grands, la cours des cruels, ta cours.

Et tes petits jeux s’effritent quand sa voix rauque viens déchirer ton estomac, chatouiller tes envies toutes aussi sadiques que les tiennes. Détruis-le avec moi. Tu l'aurais fait. T'aurais pu le faire. Tu voulais le faire. Pour lui, pour toi, pour qu'il comprenne. Sa main replaçant l'une de tes boucles, l'autre qui devient un étau autour de ta taille, qui te rapproche, qui te fais perdre pied. Ses lèvres, près, trop près. Qui savent te faire oublier le reste. L'autre con. Ton souffle trop court. Tu pourrais. Faire le pas, dévorer l'espace entre vos bouches, te perdre dans la sienne, contre sa langue, contre son corps, jusqu'à en manquer de souffle, jusqu'à te noyer en lui. Sauf que t'avais trop à perdre. Et qu'après être conquise, tu ne vaudrais sans doutes plus grand chose pour lui, hein ? Il aimait la chasse, ils aimaient tous la chasse. Sauf que toi, t'aimais l'adoration. Ceux qui arrivaient à se mettre à tes genoux et à prier ton nom. Ta bouche s'avance un peu vers la sienne, assez pour que vos souffles se mélangent, que sa tête tournes autant que la tiennes. Qu'il vienne te faire croire que t'étais comme toutes les autres, que y'en avais déjà une, qui lui avait arraché le quart de se sensations.  « Bel essai... » Que tu souffles près de ce baiser que tu ne lui donnes pas.  « Si je t'embrasses, t'es à moi. À personne d'autre. Si je t'embrasses, je vais tout te prendre, t'ouvrir le ventre et jouer dans tes tripes, disloquer ton coeur pour qu'il ne sache plus en aimer d'autres. J'vais tatouer mon nom partout sur ta peau et te faire perdre la tête. J'crois pas que t'es prêt pour ça. J'crois pas que tu sois encore à la hauteur, mais bel essai. » Que tu lui chantes, remontant ta main libre vers ses belles lèvres que tu n'embrasserais jamais. Les caressant en cherchant ses frissons dans les effleurements de tes doigts contre sa bouche. Relevant ton regard sombre vers ses yeux clairs, retrouvant cet air inquisiteur. « Maintenant, vas lui décrocher la mâchoire. »  Que t'ordonnes, tendre, cassante. L'envie qu'il obéisse, qu'il te montre ce qu'il était prêt à faire, pour la promesse de sa vie en ruines. Qu'il montre comment il pouvait servir sa reine.

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Yassen Yordanov
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Yassen Yordanov
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Elle ne le repousse pas. Quand il passe un bras autour de sa hanche, il s’attend à ce qu’elle le repousse publiquement et qu’elle lui ordonne de ne pas le toucher. Après tout, il est malade, il pourrait la contaminer, la détruire, il ne devrait pas nuire à sa réputation. Avec un toucher, il pourrait lui nuire, lui détruire cette pureté qu’elle avait tentée de préserver au travers de toutes les années. Avec un râle, elle tomberait au sol, dans les ruines de sa personnalité, dans les débris et dans les décombres du royaume dont elle avait à peine entamé la construction. Maeja ne semble pas s’en soucier, comme si tout cela, ce n’était rien de majeur, quand elle laisse son majeur défiler sur son torse, pour recueillir le carmin sur le plus délicieux palais qui soit, celui au fond de sa bouche.  

Maeja aurait aussi pu lui commander de la traiter avec le respect qu’elle mérité, mais elle n’aurait pas eu à véritablement plaider ce dernier point. Yassen l’avait constamment traitée avec une certaine considération. Il avait tu tout ce qu’il pensait de sa relation avec Caleb, mais maintenant que la jeune femme s’était débarrassée de son crapaud de prince, il voulait la hisser plus haut. Il voulait lui faire monter les montagnes, il voulait lui donner la chance d’être une autre personne, d’être celle qu’elle était véritablement. Si elle pensait qu’il n’avait pas vu la lueur furtive d’envie dans son regard, quand elle portait attention à ses camarades, alors elle se trompait, mais avec grand chance, elle se trompait royalement.

La brune continue de jouer, sans se tromper, mais dans les tromperies, en minaudant qu’elle avait dû se tromper sur ses capacités, qu’elle l’avait pris pour le roi du monde. « Je ne suis qu’un simple soldat. » répond Yassen, sans même prendre la peine de réfléchir, tellement il avait été habitué à formuler ses paroles. « Je sers des personnes, non des causes. » Il servait une cause bien plus grandes qu’un simple ordre : il servait l’ascension de Maeja et il prendrait tous les moyens pour ce faire, même si ce n’était qu’un brin de discussion. Cependant, quand la jeune femme lui affirme qu’il ferait sa joie, il a envie de laisser tomber ses plans, de lui ramener, sur un plateau, les intestins et les tripes du pantin qui pavanait un peu plus loin. Il passerait un foulard blanc autour du cou de la jeune femme, lui souhaiterait un bon appétit, apprécierait le sang sur ses vêtements, qui giclerait quand elle couperait la viande, mais il ne pouvait se le permettre. Il devait applaudir, approuver les décisions de Maeja.

Son souffle est court. Son oreille de combattant est fine, Yassen ne manque pas un tressaillement, un frisson, sa vision est acérée, remarque la goutte de sueur qui glisse le long du cou de la jeune femme pour aller se lover dans sa clavicule. Dans un autre monde, dans un autre univers, mais surtout, avec une autre personne, il laisserait sa langue dessiner les os, la structure de la carcasse. Il ne pouvait pas se le permettre avec la brune.

Maeja ! Différente des autres ! Bénédiction autant que malédiction ! C’était la reine qui ne se laissait pas toucher par les hommes. C’était probablement ce qui inspirait le respect de toutes les personnes alentours. Elle avait un contrôle total sur son image, sur sa vie, sur tout ce qui se disait d’elle, sur tout ce qui se pensait d’elle. Au-dessus du terrain de jeu de Poudlard, elle maniait les ficelles des marionnettes, des figurants passant dans sa vie. Maeja ! elle dégageait une énergie terrifiante, comme si elle pouvait décrocher la mâchoire d’une personne si elle le voulait, mais qu’elle n’oserait pas, parce qu’elle était trop bien pour le faire. C’était dommage qu’elle ne le fasse pas, Yassen aurait tant voulu la voir attaquer son copain, il aurait tant aimé que la jeune femme délaisse tous les artifices, prenne la couronne de sa tête pour la jeter contre le sol, la fracasser en un millier de morceaux, qu’elle comprenne qu’elle n’a pas besoin de faire semblant pour être une véritable reine, que ce titre, elle le portait, peu importe ce qu’elle faisait. Il l’aurait aimée dans son désordre, dans ses cheveux ébourriffés, dans ses vêtements déchirés, à défaut de sa peau rouge et de ses lèvres gonflées.

Sa bouche, d’ailleurs, s’avance un peu vers la sienne. Leurs lèvres sont plus proches que jamais. Yassen sent la jeune femme trembler devant lui, comme si elle hésitait à savoir si elle ferait le dernier pas. Lui ne recule, mais une chose est certaine, il n’avancerait pas. Il la trouve cruelle, la brune, elle le sait, l’admiration se fait à distance, mais elle est en train de jouer avec le feu. Le brun, lui il espère que Caleb est en train de les regarder, car il sait que Maeja n’a jamais fait la même chose avec lui. Il n’a eu droit qu’aux baisers chastes sur la joue, ceux qui sont réservés aux enfants et aux grands-mamans.

La Bulstrode lui murmure que c’est un bel essai, mais que si elle l’embrassait, il serait à elle, qu’elle lui prendrait tout, qu’elle lui ouvrait le ventre, qu’elle tatouerait son nom, qu’elle lui ferait perdre la tête, mais surtout, qu’il n’était pas encore à la hauteur. Le Yordanov ressent un mélange de perplexité, mais aussi d’amertume et de scepticisme. Il est peu impressionné. Il faut dire, il ne comprend pas, il n’a jamais compris le problème des filles. Peu importe leurs personnalités, elles étaient toutes les mêmes, incapable de vivre seules, comme si constamment, il leur fallait un homme pour être entières. Il avait tenté de comprendre cette réalité avec son père, quand il avait eu sa première relation sexuelle, quand il avait compris que cela n’avait pas la même valeur pour lui que pour elle, quand il avait exprimé son incompréhension face au concept même de la virginité. On lui avait expliqué que les filles avaient un trou à l’intérieur d’elle, en raison de leurs faiblesses, mais on lui avait aussi expliqué que les filles étaient des trous, qui cherchaient à être remplies, et il se souviendrait toujours du sourire goguenard de son père quand il lui avait fait la remarque salace qui devait accompagner la discussion.

« Je serai bien curieux de voir comment tu comptes faire. » Yassen lui confie-t-il, non sans sa bonne humeur habituelle, enterrant ses doutes. Il ne doit pas penser à son père, mais surtout, il ne doit pas penser à sa fiancée. « Je ne me contenterai ni d’un chaton, ni d’une jolie chatte. Pour le moment, tu mesures un mètre soixante et tu es à peine capable de m’érafler comme il se doit. Bon courage pour m’éviscérer. » Les cheveux blonds, les lèvres douces, pures contre les siennes, le souvenir remonte du jour où sa fiancée l’avait remercié de lui avoir laissé le choix de se fiancer avec lui, comme si cela était véritablement exceptionnel. Il avait été rude avec Mérope, parce qu’il avait voulu d’une personne à la hauteur, qui se dresserait devant lui, qui se battrait avec lui. S’il n’avait pas été condamné à mourir, il aurait voulu d’une femme forte comme Oxana. Quand il en avait parlé à sa sœur, elle avait pouffé en lui disant de cesser de faire ses histoires, et que si une telle femme existait, elle ne voudrait pas d’un camé comme lui.  

Maeja est plus solide, plus féroce, mais si elle était une tigresse, elle était encore une tigresse en cage. Elle suivait son petit spectacle, mais il attendait le moment où elle se tournerait vers la foule pour se restaurer parmi tous ses gens qui la regardaient, sans savoir qu’elle était un démon, un monstre derrière une bouille d’ange.

Yassen se tourne vers Zoya, passe sa langue pour humecter ses lèvres, avant de se tourner vers Maeja, le regard content, satisfait, non sans enfoncer le couteau d’un ton vaniteux : « Zoya griffe plus fort que toi. » Il montre une cicatrice près de ses côtes, une marque plus proche de l’animal que celle d’un simple humain. Il y a une étincelle un peu malsaine, un peu perverse, un peu joueuse, aussi, dans le regard de Yassen, c’est à lui de la provoquer, de la faire craquer. Ses jours étaient comptés de toute manière. Si la jeune femme devait le dévorer pour devenir plus forte, alors qu’il en soit ainsi.

Maeja lui donne un ordre, cassante, impératrice, refuse de s’aventurer en dehors de la porte de la cage qu’il maintenait grande ouverte. Pourtant, c’était la plus grande manière d’admirer une personne que de la pousser à surmonter ses limites, à accomplir plus, à accomplir plus qu’il ne serait capable de faire, maintenant qu’il était lépreux, qu’il allait perdre tout ce qui faisait sa personnalité. Ça lui arrivait encore, à certains moments, cette dépersonnalisation ; c’était pour cela que ça lui faisait du bien d’être entouré, de comprendre qui il était avant pour pouvoir mieux faire semblant. Ses rêves de grandeur étaient brisés, mais il réaliserait ceux de la jeune femme, et qui sait, si elle se ferait Perséphone, vivrait dans le monde des mortels pendant un moment et reviendrait dans les enfers de temps à autre, se brûler les ailes pour mieux briller par la suite, pour apprendre à incendier, immoler, consumer, consommer, brûler, tous ceux qui s’opposeraient à elle. Il aimait l’adoration, Yassen, mais s’il se mettait à genoux devant Maeja, ce serait pour accorder son attention à une autre partie de son corps que la jolie couronne sur sa tête. « Zoya pleurniche aussi moins fort que toi. » Yassen s’éloigne des lèvres de la jeune femme pour se tourner vers celui qui venait troubler leur rencontre. « Nous nous sommes faits entendre. » Atos venait en leur direction. Cette discussion se poursuivait probablement plus tard.

(la suite se retrouve ici)



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