Thiefs in Hogsmeade (Sujet commun habitants de PAL)

ϟ Le discours de la mairesse. Vous voilà tous regroupés sur la place du village. Les murmures vont bon train, vous savez que la maire va parler, mais pour dire quoi ? Des rumeurs circulent, il se passe des choses étranges dans le village ces derniers temps. Soudain, elle apparaît et par un Sonorus bien exécuté, sa voix est bientôt propulsée partout dans le village, même dans les maisons de ceux qui n'ont pas eu le courage de se lever venir écouter.

« Mes chers concitoyens, vous n'êtes pas sans savoir que le mal s'abat peu à peu sur Pré-au-lard. Depuis que la magie a commencé à faire des siennes dans le monde magique, il semblerait que des brigands aient décidé de faire vivre un enfer aussi dans notre précieux village. Je voudrais remercier chacun d'entre vous pour la défense que vous faites chaque jour de nos terres. Pourtant, malgré toute la bonne volonté de nos habitants, des plantes rares se sont vu dérobées. La situation ne peut plus continuer ainsi, c'est pourquoi je me tiens ici devant vous aujourd'hui. Si vous savez quoi que ce soit sur les crimes qui sont commis, nous nous tenons à votre disposition pour vous écouter, ou bien vous pouvez déposer vos témoignages auprès d'un auror. »

Sur ces mots, la mairesse se retourna, prête à repartir lorsqu'une voix, celle d'un homme retentit alors dans l'assemblée. « Madame ! Moi je sais ! Je connais un nom. » La maire fait volte-face, le brouhaha reprend de plus belle, s'intensifie. Un nom. Qu'on le lui donne, tout de suite ! Mais l'homme semble avoir disparu comme par enchantement, laissant à sa place un épais brouillard qui se dissipa peu à peu. Les aurors placés autour de la place rappliquèrent tout de suite : le ou les coupables sont dans l'assemblée.



ϟ Le jeu.  La place du village est bloquée par les aurors. Ils évacuent le lieu peu à peu en demandant à chaque villageois de donner un témoignage complet de ce qu'il vient de se passer, mais aussi des informations sur certaines personnes qu'ils pourraient trouver étranges ces derniers temps. N'hésitez pas à accuser les autres, car pour l'instant, tout le monde semble suspect... Quoi qu'il arrive, vous ne devez en AUCUN CAS dévoiler votre camp, faites preuve de stratégie et de subtilité.

Ils ne sont pas rassemblés, en temps normal. Mais là, le temps n'a plus rien de normal. La situation ici se fait de plus en plus claire, et pour être tout à fait honnête, Rhys se demandait combien de temps cela prendrait avant qu'ils ne soient tous réunis sur la place. Les Aurors qui les gardent comme les chiens s'assurent que les bêtes sont bien parquées, il les attendait aussi. Il sait comment ça fonctionne, les années écoulées n'ont rien changé à ça. Ça ne le met pas pour autant à l'aise et ses doigts se crispent régulièrement tandis qu'il lutte contre le réflexe qui le pousserait à attraper sa baguette. Pour être prêt, sait-on jamais. Les foules, les tensions dans l'air, ce genre de rassemblement, ça lui fait toujours cet effet-là.

Le silence est brisé par la voix de la Maire qui fait le nécessaire pour être entendue, mais le regard du Gallois se tourne immédiatement vers sa cousine pour qui le sortilège ne change rien : Sonorus ou pas, elle va avoir besoin d'un coup de main pour saisir ce qui se dit. Alors d'un léger coup de coude dans le bras, il attire son attention, acquiesce rapidement pour lui signifier qu'il a la situation en main, et le voilà qui signe déjà au fur et à mesure que la femme parle, ne laissant aucune de ses émotions s'afficher sur son visage. Pour l'instant, il est traducteur, il n'a pas à réagir. Pas même quand elle incite les habitants du village à témoigner. Pas même quand une voix s'élève de la foule, à sa grande surprise. C'est comme un automatisme : ce qu'il entend, il le lui fait savoir. Il n'y a que lorsqu'il se retourne pour voir qui a bien pu oser prendre la parole dans un silence si pesant, que lorsqu'il remarque cette épaisse fumée, qu'il se laisse déstabiliser. Il cligne rapidement des yeux, fronce les sourcils, fouille la foule des yeux. Mais alors que ses mains reprennent leur danse, une chose est claire : la personne n'est plus là. Et voilà que les Aurors commencent à prendre en main la situation, prenant les personnes présentes une par une. C'est un interrogatoire massif, pur et simple. Bon sang... C'est peut être un leurre. C'est peut être une disparition forcée. Pour l'instant, il n'a aucune information, alors il tente de se frayer un chemin en direction du brouillard pour tenter d'y voir un peu plus clair. C'est plus fort que lui.

La journée avait pourtant bien démarré et voilà que les villageois se retrouvent sur la place du village, sans qu'aucune explication ne soit donnée. Les aurors semblent encercler la zone pour ne laisser aucune échappatoire. Eleonore fronce les sourcils. Elle est avec son cousin et d'un mouvement de la main, elle l'interroge sur ce qui est en train de se passer. Lui ne sait pas non plus mais il a la chance d'avoir des oreilles en fonction pour comprendre ce qui se passe. La jeune femme observe autour d'elle et voit les visages incertains, beaucoup se posent des questions.

Les gens tournent soudain la tête vers un endroit, comme si quelqu'un avait parler. Il est vrai que la sorcière sent un bourdonnement sourd dans ses oreilles, comme si une personne criait. C'est assez désagréable comme sensation, surtout quand on ne comprend pas ce qui se passe. En plus de ça, Eleonore n'est pas bien grande et n'arrive pas à voir par-dessus la foule, ce qui la contrarie et une moue embêtée apparaît sur son visage. Heureusement, Rhys était présent et dès lors que le sortilège sonorus avait été prononcé, il avait su quoi faire. Donnant un coup de coude à la serveuse, celle-ci tourna les yeux alors qu'il se mit à signer. Une lueur de gratitude ampli les yeux d'Eleonore alors qu'elle comprenait enfin ce qui se passait. Les plantes qu'utilisaient les sorciers pour tenter de trouver un remède à l'épidémie avaient été volées et la Maire de Pré-au-Lard cherchait des coupables. Elle souhaitait recueillir le témoignage de chaque personne présente.

Rhys signait au rythme des mots, faisant prendre conscience à sa cousine de la situation sans pour autant y prendre part. Il jouait les parfaits interprètes et la pression monta dans le cœur de la Selwyn. Quelqu'un avait parlé au loin, Rhys se détourna alors. « Rhys... » tenta-t-elle de sa voix afin de suivre le déroulement de l'action. Une fumée émane d'un endroit plus loin et voilà que l'ancien auror s'élance. Eleonore n'a d'autres choix que de le suivre, répétant ce qu'elle faisait déjà au temps de Poudlard pour éviter de se sentir perdue au milieu des autres. Sans lui, elle ne parviendrait pas pas à tout appréhender.

La volute de fumée se dissipait alors que les deux arrivaient. L'air contrarié sur le visage de Rhys ne présageait rien de bon. Un auror s'approcha d'eux, lui aussi cherchant des réponses et espérant qu'ils aient vu quelques chose. « Je.. On a rien vu, non. Pourquoi tout ce battage ? Comment aider ? » demanda la jeune femme, désireuse  de faire quelque chose sans vraiment connaître la véritable motivation des aurors. Elle connaissait quelques-unes de leurs méthodes, ayant déjà eu des retours de Rhys ou Nathaniel quelques fois.

Le brouhaha ne cesse de s'amplifier au milieu du village, des noms fusent dans tous les sens, certains coopèrent assez facilement, d'autres tentent de se faire petit et de s'échapper sans grand succès la place est totalement bloquée par les aurors... Une bagarre n'est pas non plus très loin d'éclater... Les règlements de compte semblent être propice à la situation. Les aurors le savent, ils sont sur le fil du rasoir la situation peut dégénérer à n'importe quel moment... Sur le qui-vive, n'importe qui peut leur paraître suspect ! Pourtant personne n'est préparer à ce qui va se produire. Alors que chaque habitant est bien trop occupé à protéger sa propre personne ou peut-être même leurs amis. Que les aurors voient leur attention se diviser presque dans tous les sens... C'est à ce moment précis que quelque chose explosa dans le ciel. Un violent rappel à l'ordre... Un rappel de ce qui s'est passé il y a plus d'un an aujourd'hui, tout le monde se rappel alors du crâne qui était apparu dans le ciel lors des fêtes de noël ! Cette fois il s'agit alors d'une faucille ! Mais il n'est pas difficile de faire tout de même le lien. Cela à au moins le don pendant quelques instants d'attirer l'attention de TOUT le monde. Pendant quelques secondes c'est comme si le temps étaient suspendus, tous les regards sont portés vers le haut, des cris d'exclamations se font entendre, puis plus rien... Le silence. Une seconde de silence avant que finalement des hurlements fusent dans tous les sens ! Les habitants ont peurs, ils veulent fuir, se cacher, un mouvement de panique se soulèvent si fort que même les aurors ne peuvent rien faire pour les arrêter. Et puis finalement... Oui ! Là ! Un homme à capuche tente de fuir ! « Attrapez-le ! » Hurla alors Madame le maire. Aurors, habitants, n'importe qui du moment qu'il soit attrapé ! Ce qui devait être une simple enquête se retrouve alors être à présent une véritable chasse à l'homme... Mais alors que l'attention se porte sur l'individu, d'autres habillés de la même manière s'éparpillent un peu partout, si vite qu'on ne sait plus lequel était le premier...




ϟ Le jeu. La place du village s'ouvre, la priorité est de retrouver l'homme en question. Certains aurors restent sur place pour continuer de recueillir des témoignages. Toutes personnes suspectés de complicités se retrouvera arrêtées. Les vols ne sont pas pour autant oubliés et personne n'est autorisé à fuir ou à rentrer chez soi, cela sera considéré comme un acte de traitrise envers le ministère ! Vous ne devez en AUCUN CAS dévoiler votre camp, faites preuve de stratégie et de subtilité.

Les hommes à capuche peuvent réellement êtres attrapés, pour ceux qui se lance à leur poursuite, lancez le dé ACTION.

Oui = Vous réussissez à attraper votre homme !
Non = Vous échouez, vous êtes suspecté de complicité, vous êtes donc emmener par un auror qui vous fera subir un interrogatoire !

Par moment, je me demande ce que je fais encore en Angleterre. Je sais que pour moi c’est le meilleur endroit pour me cacher. Personne du Nuestra Familia viendrait ici pour me retrouver tant tous savent que je hais ce pays depuis la dictature imposée par le Lord Noir. Mais rien n’est mieux depuis que les autorités ont repris le contrôle. Le gouvernement est omniprésent. La magie part en vrille et que dire des magiciens qui agissent n’importe comment ? Tandis que j’enfile un éternel de mes gilets noirs, je passe la porte de mon appartement. Je tiens à garder de la distance avec le cirque plus encore depuis ce qui s’est passé entre Piros et moi. J’ai perdu complètement la raison. Cet homme… Il me rends dingue. C’est le mot. J’lui ai même révélé l’origine de mon nom de scène. Mais avec l’alcool qui courrait dans ses veines, s’en souvient-il encore ? Ses mains ont brulé ma chair, j’en ressens encore leur incandescence. C’est pour ça que je reste loin. Je viens, je m’entraine, je fais mon spectacle et je repars. Bonjour. Au revoir. Le strict minimum. J’évite la confrontation. Je reste derrière mon masque de l’indifférence et la lâcheté. Et ce manège se répète tous les jours, ceci ne fait pas exception en cet instant.


Du moins jusqu’à ce que j’atteigne le coeur du village. Mes prunelles sombres tombent sur la masse de sorcier. La Maire qui fait un discours au sujet de vols. Je m’en fou. Je peux le lui faire savoir en me tirant d’ici ? Seulement, encore une fois, ce n’est pas ce qui est prévu. Les aurors vous empêchent de circuler. La maire veut des noms. La foule s’agite. Certains se livrent sans gêne. D’autre cherche comme toi un moyen de se tirer de là. Celui qui s’adresse à la Maire disparait alors soudainement sans avoir pu dire un mot. Un soupire las s’échappe de mes lippes mais je ne peux retenir un sursaut alors qu’un bruit éclate et qu’une faucille apparait dans les airs. Une silhouette avec capuche fends la foule. Et ce n’est pas la seule. La maire hurle de les arrêter. Je compte bien ne rien faire du tout lorsque je me fais bousculer par l’un d’entre eux. Par automatisme, je pointe ma baguette vers la silhouette pour lui lancer un stupefix.

Ce connard, bien trop rapide esquive mon sort d'un protego et s'enfuit sans difficulté. Lorsque je sens une main attraper mon bras, je me débats vivement jusqu'à ce qu'un auror me présente son badge et m'impose de le suivre pour un interrogatoire. Je me mets à jurer en Mexicain sous son regard soupçonneux.

La place du village était en effervescence. Une foule épaisse se retrouva massée sous l'autorité de la mairesse qui s'apprêtait à faire un discours et des Aurors assignés à la surveillance des lieux. Nathaniel était niché sur un toit sous sa couverture de petit félin au pelage sombre. Il observait attentif ce qui se tramait quelques mètres plus loin, en retrait de toute cette agitation. On cherchait des coupables, des témoignages concernant des actes criminels commis sur le sol de Pré-au-Lard. Par expérience, les coupables reviennent dans la majeur des cas sur les lieux de leurs crimes. Ça n'avait pas loupé : il remarqua furtivement un homme encapuchonné parmi le ras de marée. S'exprime puis disparaît subitement de son champ de vision. L'animal se redressa, sautant de toiture en toiture pour y voir de plus près tandis que ça s'agitait en dessous. Le ciel se mit subitement à gronder. Des têtes se levaient avec des visages horrifiés, des doigts se pointaient dans la même direction. Et ce fût la panique. Un mouvement de foule se leva, ça courait dans tous les sens comme si on avait mis un coup à une fourmilière. Mais leur peur était justifiée. Une faucille menaçante était apparu au dessus de leurs crânes, telle une épée de Damoclès synonyme de mort imminente. La situation devenait incontrôlable. Ses collègues se retrouvèrent rapidement en difficulté pour contenir la foule hystérique. Retrouver le fugitif était la principale préoccupation du brun qui recherchait sa trace parmi l'agitation. Il n'avait pas eu à chercher longtemps car il repéra l'individu drapé de noir filer dans la masse. Puis d'autres comme lui apparurent et se dissipèrent de part et d'autre de la place. L'Avery en avait pris un en grippe, le poursuivant en hauteur alors que le suspect tentait de s'enfuir par une petite ruelle. Le chat bondit sur la terre ferme et retrouva sa forme originale. Il bandit sa baguette avec une ferme intention d'arrêter sa course par le biais d'un Pétrificus totalus informulé.

Touché de plein fouet de sa main, l'homme s'écoula raide au sol. Et visiblement, Nathaniel n'était pas le seul à s'être lancé à la poursuite du capuchonné. Le présumé coupable était fait comme un rat, ou alors s'agissait-il d'un de ses complices ? Il pouvait même encore aller plus loin, à spéculer que ces individus étaient les responsables que le Ministère traquaient depuis des mois pour tout autre chose. Encore, fallait-il des preuves...Et il comptait bien les obtenir, de gré ou de force.

Bryan n'avait pas été à la conférence, bien qu'il avait reçu l'invitation comme tous les autres. Pourtant, il avait bien entendu le discours de la mairesse, aussi barbant que possible. Le brun finit rapidement de signer ses feuilles de stock, avant de quitter sa boutique. Il voulait tout de même aller voir sur la place, car sinon on viendrait le chercher de force chez lui, ce qui était inconcevable pour un Cross. Il fit quelques pas, dans une rue, avant de croiser quelqu'un. Un homme passa en courant, en face de lui. Bryan n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit qu'il entendait déjà des cris "ARRÊTEZ LE". Il s'arrêta net, puis se retourna pour voir où était parti le fuyard. Un groupe passa alors rapidement à côté de lui.

Le brun haussa des épaules et continua alors son chemin vers la place. Une fois arrivé, on le questionna quelques instants, vu qu'il ne faisait pas partie du lot. Venant d'arriver dans le mois, il déblatéra sur le fait qu'il ne connaissait personne, qu'il n'avait rien vu etc. On lui ordonna de passer son chemin, ce qu'il fit sans tarder, avant qu'une fumée s'élève dans les rang, non loin de là où il était. La foule commença à s'affoler. Les gens ressemblaient plus à un troupeau de bétails qu'à des humains. Des cris, un bruit incessant... Soudain, un homme s'échappa du troupeau, et fila à tout allure dans une ruelle. Bryan ne sut par pourquoi, mais il s'élança à sa poursuite. Le filou, il courrait bien vite. Mais Cross n'était pas le seul à courir. Un chat noir avait finit par sauter du toit, courant aussi vers le fuyard. Mais ce n'était pas une boule de poils à proprement parler, car l'animagi reprit forme humaine, avant de lancer un sort imprononcé. Le fuyard tomba raide, pétrifié. Bryan s'arrêta non loin des deux hommes, et leva les yeux vers le fameux chat, reprenant son souffle. "Bien joué... J'aurais pas fais mieux" l'interpella-t-il.