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Don't you worry child + (Atheniel)

Athéna V. Borgin
Consumed by the shadows
Athéna V. Borgin
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : deuxième année en médecine magique
Célébrité : madelaine petsch
Pseudo : Prim Âge : 27 Parchemins : 505 Gallions : 849 Date d'inscription : 08/07/2017
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don't you worry child
athéna & nathaniel
Petite moi rafistolée, un peu plus grande, un peu plus forte, reprends la route la tête haute pour ne plus jamais la rendre. Et les quelques plumes perdues, je les rattraperai doucement. Ficelles et papiers collants, je bricolerai mes ailes d’avant.

Il y a une douceur infinie dans le mois de décembre.

Il y a une tendresse dans le mois de décembre, car c’est celui qui vient conclure une année. Ce sont les derniers jours qui serrent la personne dans ses bras en lui assurant qu’elle a fait tout son possible pour rendre la dernière année exceptionnelle. Pourtant, en ce moment, la jeune femme ressent le dernier mois de l’année avec une douleur infinie.

Passant ses mains dans ses poches, elle entre dans la maison d’une des rares personnes qui lui tenaient à cœur. Ismaël avait été comme un père pour elle ; il l’avait sortie des rues, il l’avait encouragé à reprendre les cours et entreprendre des études supérieures, il lui avait donné un toit en plus de la nourrir. Sans lui, elle ne serait pas encore debout ; elle serait probablement morte dans les mauvais quartiers de Londres, comme une criminelle qui avait passé sa vie à fuir, incapable d'assumer ses mauvaises actions.

Elle ne sait pas si elle est triste, la jeune femme, elle est perdue dans ce qu’elle doit ressentir, et elle se demande où est l’homme en ce moment, s’il se porte bien, et s’il est mort, s’il a vécu ce qu’il devait vivre. Toutes ces questions la rendaient perplexe, c’était des interrogations bien plu grandes qu’elles, mais qui demeuraient encore sans réponse. La main refermée sur le collier en forme de croix autour de son cou, Athéna prie pour la santé de son protecteur, celui qui avait su redonner au crépuscule la beauté des aurores.

Après quelques minutes de marche, elle arrive devant la maison de Samora. Des Aurors l’attendent à l’entrée de la porte, les bras croisés, la fixant comme si elle était une criminelle, comme si elle était la cause de la disparition de leur collègue. Son cœur se retourne à l’intérieur de sa poitrine alors qu’elle avale de travers, non certaine de ce que cachait la dureté des prunelles des sorciers ; tant de sentiments négatifs à son égard, comme si elle ne méritait pas d’être en vie, d’étudier à l’école, et de continuer à vivre alors que les gens mourraient et disparaissaient. Athéna aurait aimé pouvoir faire quelque chose, mais elle se sentait si impuissante, si incapable de répondre.

Cachant maladroitement sa tristesse, elle baisse le regard, monte son capuchon sur sa tête avant d’entrer dans la demeure, entendant les murmures derrière elle sur son nom de famille, mais elle fait mine de rien.  C’est avec une bravoure exemplaire qu’elle ne leur accorde pas le moindre regard. Athéna savait ce qu’elle valait en tant que personne. Elle ne pourrait jamais pardonner aux autres si elle ne parvenait pas à se pardonner.

Dans le salon, Athéna discute sommairement avec la sœur d’Ismaël. Personne ne savait ce qui lui était arrivé. Complètement bouleversée, elle s’excuse avant de partir dans un recoin de la maison, à la recherche de mouchoirs. Athéna ne sait pas trop quoi faire. Elle ne s’attendait pas non plus à la disparition du sorcier ; tout était arrivé si vite, du jour au lendemain. C’était en quelques semaines à peine qu’on l’avait assigné à un nouvel Auror, Nathaniel Avery. Elle se demandait toujours si c'était une blague, d'ailleurs.

Après avoir assuré à la sœur de Samora qu’elle serait toujours présente si elle en avait besoin, la jeune femme monte dans la chambre de son garçon pour remplir son sac. Il ne contient pas grand-chose, si ce n’est des vêtements ; ils avaient toujours vécu avec le minimum de possessions. Athéna descend les escaliers, dit à son enfant d’embrasser sa tante avant de le prendre dans ses bras. Et c’est ainsi que la brunette marche dans les rues du village. Son écharpe bleue est enroulée autour de son cou, et ses joues sont rouges ; à ses bras se trouve un sac de toile qui contient les biens de toute une vie.

Elle marche dans les rues du village, et les flocons tombent dans ses cheveux, pour les recouvrir d’une faible poudre blanche. Il y avait une douceur dans les flocons. Comme certaines personnes, ils fondent au contact humain, à la rencontre d’une personne. « Il est où Papa ? » Cette petite voix la tire de ses rêveries. Athéna cligne des yeux, plusieurs fois, complètement hébétée. « Pardon ? » Elle a parfaitement entendu, mais elle redemande, pour gagner quelques secondes afin de réfléchir à une excuse, afin de trouver une justification à l’absence de figure paternelle. « Il est où Papa ? » Et chaque mot est comme un coup de froid, la transperce comme un millier d’aiguilles. Elle savait qu’elle allait avoir à l’expliquer un jour, mais elle ne pensait pas que ce jour serait aujourd’hui, pas avec un enfant de moins de trois ans. Alors, elle en profite pour changer le sujet.

« Le Papa Noël ? Il arrive bientôt ! » Feignant un enthousiasme qu’elle ne ressentait pas du tout, elle continue, avec un grand sourire sur les lèvres : « D’ailleurs, on va passer les vacances de Noël avec ton oncle Nathaniel. Il est super gentil ! » Elle voit le sourire sur le visage de son enfant, et elle se retient pour ne pas soupirer de soulagement. Déposant Oryon, elle le laisse courir au loin, ses petites bottes faisant des empreintes dans la neige. Sans le perdre de vue, elle regarde de temps à autre les adresses pour chercher celle que le Ministère lui avait donné.

Elle arrive finalement devant une maison. Grise, elle est probablement la moins sympathique du quartier. Habituellement, elle ne jugeait pas aux apparences, mais cette maison ressemblait à une maison hantée, et c'était pas rien venant de la part d'une Borgin. Devant les yeux ronds de son fils, habitué à une maison chaleureuse, aux feux de cheminée et aux biscuits, elle pointe le toit : « Il y a une cheminée. Le Père Noël pourra te visiter. » Cela ne semble pas être une véritable consolation pour le petit, qui va se cacher derrière les jambes de sa mère.

Athéna cogne une fois, deux fois à la porte de la maison, qui s’ouvre soudainement toute seule, non sans un horrible craquement. Athéna n’avait jamais été du genre à avoir peur, elle avait grandi dans la plus redoutable des maisons de mages noirs, mais tout cela ne lui inspirait pas forcément confiance. Elle entre. L’intérieur est austère, et il n’y a qu’un chat noir qui la fixe, comme s’il l’attendait depuis le commencement.  Sans réfléchir, elle sort sa baguette et la pointe sur l’animal. Le regard est glacial, et pendant un moment, l’ancienne Athénaïs de la Grande Bataille ressurgit, celle qui ne laisseraient rien ni personne, faire le moindre mal à son enfant.


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Nathaniel C. Avery
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Nathaniel C. Avery
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Maison/Métier : Auror à Pré-au-Lard. Ancien Serdaigle.
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Don't you worry child
Nathaniel & Athéna

« This is where the snow falls now. Cold and hard, and yet it melts upon my brow. Something keeps me warm inside, some dream keeps me going through the night »
Le froid, mortel ennemi. Il s'infiltre dans votre peau, vous fait frissonner et vous pousse à aller en quête de chaleur par instinct. Digne symbolique de l'état d'esprit actuel de l'Avery en ce mois de décembre. Les festivités à venir ne le ravissaient pas plus que d'habitude. N'y montrait aucun enthousiasme particulier car ceci n'était à ses yeux qu'une période de plus dans l'année. La fin d'une, le début d'une nouvelle. Le temps s'écoule, lentement, jusqu'à cette même finalité vers lequel tout être normalement constitué se tournera. Noel remontait en lui les souvenirs de soirées mondaines ennuyantes et frustrantes à souhait, loin de l'image conviviale qu'on se faisait. Mais cette année allait être un peu spéciale...

Tout d'abord, par cette surprise que ses anciens amis de Poudlard lui préparaient dans l'ombre et dont Nathaniel n'en savait encore strictement rien. Et puis sa nouvelle assignation en tant qu'Auror. Lorsque sa hiérarchie lui donna la tâche de s'occuper d'un bambin, il tomba des nues. Pourquoi moi ? Telle était la question qui émergea. Si ce n'était parfois veiller sur son filleul, lui-même n'avait pas d'enfant. N'avait toujours pas expérimenté le rôle de père. Un jour, probablement. Le brun n'avait pas bronché, était seulement surpris. On lui expliqua alors que son collègue avant lui avait fût porté disparu. Envolé. Personne ne savait ce qui était advenu de sa personne. Nathaniel le connaissait vaguement. Ils s'étaient croisés à plusieurs reprises au Bureau. Et à juger sur ce qu'il savait, l'homme n'avait pas l'air d'un mauvais bougre. C'était bien triste. Son chef, enchaîna ensuite sur le fait qu'il était sûrement le mieux qualifié pour prendre la relève dû à son calme, sa patience légendaire. Son jeune âge aussi mais surtout, sa capacité à se transformer en une adorable boule de poils qui saura sûrement occuper l'enfant. Un garçon, du nom d'Oryon. Sa mère était encore scolarisée à Poudlard et avait environ le même âge que son frère cadet, Ezechiel. Quant au père du petit, il avait été jugé et avait obtenu l'autorisation de revenir étudier, mais sous condition d'être sous étroite surveillance par un autre Auror. Quelque chose le tracassait dans cette histoire bien de ce qu'il en tirait surtout était que la jeune femme avait un sacré courage. S'il y avait quelque chose que Nathaniel ignorait, c'était à quel point ce pouvoir procuré par un amour maternel sincère envers sa progéniture pouvait être puissant. Un pouvoir qui avait fait cruellement défaut à Voldemort, et qui causa inéluctablement sa perte;

Les flocons voltigeaient, dansaient à travers la vitrine partiellement voilée par la buée. Nathaniel était à son bureau, dans cette petite maisonnette qu'il avait acquit dans le cadre de ses fonctions. Elle n'avait rien de très extraordinaire, ne rayonnait pas d'une grande beauté. Ou en tout loin du luxe dans lequel il avait été habitué à vivre. Elle était austère, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. Il n'y avait que le strict minimum, avec quelques décorations par-ci et par-là. Le seul cadre présent était sur sa table de chevet, où on le voyait lors de ses années Poudlard en compagnie de ses anciens camarades côte à côte. Des sourires aux lèvres illuminaient leurs visages, et ce souvenir était incontestablement l'un des meilleurs qu'il n'ait jamais eu; accoudé à son bureau à l'étage au dessus, le brun avait le nez sur des documents où il prenait minutieusement des notes qu'il analysait ensuite dans pièce plongée dans la pénombre, seulement éclairée par une bougie et dans un silence où l'on entendait seulement les grincements de sa plume contre le parchemin et les tic tac de son horloge. Ce n'est que lorsque l'ancien aiglon vit une silhouette s'approcher de la maison que celui-ci se leva pour venir les accueillir. Il eut alors l'idée de se changer en chat, dans l'espoir de détendre l'atmosphère d'entrée de jeu. Le félin se plaça alors devant la porte afin de guetter leur arrivée, mais l'effet escompté fût inversé: à peine la jeune femme entra, tomba nez à nez avec l'animagus où il pu lire un mélange de surprise, de peur et de détermination sur son visage qu'elle pointa sa baguette vers lui comme si son instinct maternel eût pris le relais sur tout le reste. Son fils, lui au contraire, observait la bestiole avec curiosité mais restait tout de même solidement accroché à sa maman. Avant qu'un accident n'arrive - après tout, on est jamais trop prudent - Nathaniel s'approcha, et repris sa forme humaine. Sa main vint doucement baisser ce qu'elle brandissait, tandis qu'un sourire s'esquissa sur ses lèvres. « Allons, allons du calme. Tu n'as rien à craindre ici. » fit-il d'une voix sereine. Il vint refermer la porte derrière eux par lui-même puis d'un coup de baguette, alluma les lumières de la pièce qui accompagnèrent celle naturelle du feu qui se consommait dans la cheminée. « Athèna, c'est ça ? Installez-vous tous les deux, faites comme chez vous. » L'Auror aida la jeune maman à se débarrasser de ses affaires, mais remarqua bien vite que le petit semblait chercher quelque chose du regard. Sûrement le chat noir qui était là quelques secondes auparavant. L'Avery se baissa un peu pour se mettre à sa hauteur dans les bras de la Serdaigle et lui caressa doucement la joue « Ne t'inquiètes pas mon grand, il reviendra vite te voir pour jouer avec toi. » Une chance que l'animal et lui ne faisaient qu'un. Si la présence du félin captait l'attention de Sion, elle devrait aussi en faire autant pour Oryon.
(c) DΛNDELION
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Athéna V. Borgin
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Athéna V. Borgin
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athéna & nathaniel
Petite moi rafistolée, un peu plus grande, un peu plus forte, reprends la route la tête haute pour ne plus jamais la rendre. Et les quelques plumes perdues, je les rattraperai doucement. Ficelles et papiers collants, je bricolerai mes ailes d’avant.

C’est difficile de maintenir les armures. C’est encore plus difficile de maintenir les armures quand on sait parfaitement que nous sommes la cause même de la bataille qui nous force à se parer de protection. C’était l’entièreté de la tragédie de la jeune femme ; elle était la propre cause de sa destruction, la raison même pour laquelle sa vie était tombée en morceaux. Elle n’avait personne à laquelle adresser de reproches, à moins qu’elle ne se tourne vers un miroir pour contempler le reflet de sa grande, brillante et louable idiotie.

Elle n’aime définitivement pas cet endroit, mais elle sait qu’elle n’a pas le choix de commencer à le considérer comme sa nouvelle maison. C’est le prix à payer pour les erreurs qu’elle a fait. Athéna maintient sa baguette en direction du chat. Aussi étrange que cela ne puisse être, elle ne tremblait pas. Des incertitudes, la brune en avait, mais quand il était question de son enfant, elle n’en avait plus, tout allait au loin.

Son instinct semble bon. L’animal se métamorphose en sorcier. Il est grand et il ressemble à une version plus jeune du professeur Snape. Gardant ce commentaire pour elle, Athéna ne tarde pas à reconnaître certains traits des Avery sur le visage du sorcier, elle qui en avait croisé certains dans la boutique de ses parents. Quand l'homme lui demande de se calmer, Athéna baisse sa baguette, se rappelant les ordres du tribunal qui lui avait permis de poursuivre ses études sur une base conditionnelle, soit une surveillance active d'un Auror du Ministère, qui prendrait soin de son enfant, mais auquel elle devrait rendre des comptes, si jamais elle serait surprise à adopter les mêmes idéaux qu'auparavant. Elle aurait pu en passer des commentaires, mais elle ne voulait plus jamais subir de procès de toute sa vie. Elle n'en avait plus la force.

Rangeant la baguette dans sa cape, elle observe l’homme qui referme la porte et allume les lumières. La maison est petite, sent un peu le renfermé, et le regard d’Athéna se fixe sur des amas laineux de poussière en-dessous du fauteuil. Secouant la tête, elle se concentre sur Nathaniel. « Athénaïs Borgin, effectivement. C’est mon garçon, Oryon. » le présente-t-elle, en le repositionnant dans ses bras. Elle se retient pour ne pas se retourner quand Nathaniel touche la joue de son fils, mais il lui caresse doucement la joue, ne semblant pas savoir comment faire. Il ne paraissait pas habitué. Ça fait sourire Athéna. Elle sait que dans des familles comme les leurs, rares sont de telles preuves d’affection. Elle se doute aussi que le dit Nathaniel n’avait probablement pas pensé que son mandat serait de jouer les pères de famille. De toute façon, même en essayant, il ne pourrait pas être pire que cet abruti de Seth.

Après avoir remercié son nouveau bienfaiteur, Athéna dépose son garçon au sol, lui enlevant son manteau, son chapeau et ses bottes. Les vêtements dans les mains, elle cherche un placard. Elle se retourne vers Nathaniel pour lui en demander l’emplacement. La maison est assez austère, mais elle allait devoir trouver ses repères. Finalement, la jeune femme parvient à se délester et retourne dans le salon. Se laissant tomber sur le canapé, comme une adolescente (et le regrettant, il n'était pas aussi confortable qu'il ne le paraissait), elle prend son sac. Elle lui avait jeté un sortilège d’Extension indétectable quand elle avait passé l’année de la reconstruction dans les rues londoniennes. Cela lui avait permis de transporter ses possessions et celles de ses amies, dans les moments les plus difficiles. C’était aussi beaucoup plus pratique que de se balader avec une valise, sans parler de l’aspect de la discrétion qui demeurait important. Si son ancien fiancé devait les retrouver, elle préférerait que ce soit le plus tard possible.

Athéna sort les bas de laine de son sac. Elle se dirige vers la cheminée où elle en accroche deux. « Un pour toi. » fait-elle en souriant et en accrochant le premier bas près du feu. Il est rouge et le prénom du petit est inscrit en lettres dorées. « Un pour moi. » continue la demoiselle en en sortant un autre, vert et identifié à son nom. Elle se tourne vers Nathaniel. « J’en ai fait un pour vous aussi. Je ne suis pas arrivée à broder votre prénom au complet. J’espère que cela ne vous dérange pas. » Athéna montre la chaussette bleue sur laquelle est écrit Nate. Riant, elle l’accroche sur la cheminée.

« Ça mettra un peu de couleur. » La maison venait de rajeunir de dix ans. Athéna n’avait pas été élevée dans une atmosphère particulièrement chaleureuse. Son père avait plus de fascination pour les artefacts magiques et la mort qu’il n’en avait pour les fêtes chrétiennes. Il n’aimait que la connaissance, à un point où cela l’isolait des autres, par moments, et tout ce qu’il recherchait n’était rien d’autre que le pouvoir et la pérennité. Athéna songe que son père n’aimerait pas voir comment elle se comporte avec Oryon, l’élevant avec plus d’amour et de tendresse qu’aucun descendant de Mangemort n’aura jamais eu. Son sang était tout aussi pur que le sien, mais sa vie sera différente, parce qu’il aura été profondément aimé de tous ceux qui l’ont côtoyé.

« Je vous remercie encore de nous accueillir. Je ne me serais pas imaginée passer encore des vacances dehors. » Athéna a un frisson en se rappelant ses jours d’itinérante. Elle ne serait pas en capable d’en revivre, et elle sait qu’elle est arrivée à survivre essentiellement grâce à April et Zeppelin, qui lui ont montré comment se faire à la vie urbaine. Londres n’était charmante que lorsque l’on était un touriste ou que l’on y vivait confortablement. « Vous vivez seul ? » La question est probablement plus indiscrète que la jeune femme ne le pensait, mais si elle le demande, c'est simplement pour savoir à quoi s'attendre et ne pas avoir de mauvaise surprise. Ismaël avait une soeur. Athéna avait appris à la connaître et à se faire à sa présence. Autrement, elle était certaine qu'elle l'aurait menacée de sa baguette, comme elle l'avait fait avec Nathaniel un peu plus tôt.

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