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Version 7
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[Roulette RP] Sorciers des Caraïbes - ft Ailsa

Arès A. Avery
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Arès A. Avery
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Maison/Métier : Ancien Serpentard, ancien Batteur dans l'équipe des Frelons de Wimbourne. En cavale et contrebandier d'objets magiques.
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❝ Le Roi et ses pairs Ont enfermé la Reine, A bord d'un bateau de plomb. Nous naviguerons, et par ses pouvoirs Moi et mes frères vogueront.  ❞Sorciers des CaraïbesLe bruit des vagues sur la coque de ma petite barque, la voile qui claque contre le mat, j’étais légèrement ballotté par l’océan, et bien évidemment, en plein soleil. J’aimais bien entendre le bois craquer et bouger, surtout avec comme bruit de fond l’eau, mais quand ça fait des jours et des jours que ça dure, c’est juste insupportable. Je n’en pouvais plus d’être au fond de cette coquille de noix qui prenait l’eau quand le vent soufflait trop fort, je ne supportais plus de ne voir que de cette vaste étendue bleue à perte de vue depuis des jours… A moins que ce ne soit depuis des semaines. Je perdais complètement le fil. Et la chaleur… c’était plus possible. Je plongeais régulièrement la tête dans l’océan, parfois je me jeter tout simplement à l’eau pour quelques minutes, me tenant toujours à la barque pour ne pas la perdre ou me laisser emporter par le courant… Ce n’était que des solutions de secours. Il fallait vite que je trouve une île où mouiller, que je puisse faire le plein de provision et… surtout rester sur la terre ferme. C’était mon principal objectif, en plus de survivre, mais c’était plus complexe que ce que j’avais pu imaginer, surtout sans un compas. J’avais bien une carte, mais ce n’était pas d’une très grande utilité quand on ne savait pas où est-ce qu’on se trouvait. Enfin, au moins je n’avais pas été stupide en la subtilisant au capitaine du rafiot, si je me retrouvais dans la merde, lui aussi. Une dernière petite emmerde pour la route. Un pied en dehors de mon embarcation, les orteils parfois trempant dans l’eau, je fixais les nuages d’un air maussade. Peut-être que j’avais commis une erreur en ouvrant un peu trop ma gueule sur le bateau. Peut-être que cette connerie allait me coûter la vie. Et ce serait plutôt… con.

Comment est-ce que je m’étais retrouvé dans cette situation ? Assez simplement. Matelot sur un navire de forbans et de pilleurs de navires, autrement appelés Pirates, depuis plusieurs semaines, je rongeais mon frein face aux ordres du capitaine, un minable soulârd qui ne pensait qu’au rhum et aux femmes, jusqu’à ne plus en pouvoir. J’étais une nouvelle recrue, je n’avais jamais tellement approuvé la vie de bon citoyen anglais, j’avais soif de voyage, d’aventures, de quelque chose d’exotique et d’excitant. Quoi de plus excitant que la vie de pirate ? Rien, et surtout pas celle de la vie d’un Lord de bonne famille. Parce qu’aussi difficile que ça pouvait l’être, je venais d’une bonne famille. Que j’avais quitté sans regret, à part pour mes frères et ma petite sœur. Et encore, mon cadet, Nathaniel, je n’en faisais pas tellement cas. L’amour entre nous, il s’exprimait d’une bien autre façon que celle qu’on peut attendre des frères de deux ans de différence. La faute à nos parents qui m’avaient toujours préféré parait-il. Bref, j’avais embarqué sur ce rafiot après plusieurs tentatives de recrutement dans les tavernes pour faire mon propre équipage sans navire. Cinq semaines. Je n’avais pas tenu plus de cinq semaines avant de brandir bien haut mon sabre et de crier à mes camarades aussi bourrés que le capitaine à la mutinerie. Sans la moindre surprise… aucun ne me suivit, et la mutinerie se retourna contre moi. Je fus éjecté du bateau dans une chaloupe défraîchie et avec quelques vivres, sans rien de plus, si ce n’était ce que j’avais réussi à subtiliser avant de me voir pousser dans la barque. Une carte des mers et océans, même pas le monde au complet, une bourse pleine d’or, un sabre et deux pistolets. Même pas de la poudre et des balles. Juste ça. Maudits pirates.

Même si jusque là, j’avais rationné mes repas, le peu que j’avais reçu de mes anciens camarades ne suffisait pas. J’étais en train de mourir de faim. Mon estomac ne cessait de gronder, réclamer de plus en plus de la ripaille. J’avais bien réussi à faire une hâlte sur une petite île pour fabriquer une voile de fortune, sur les restes d’un navire qui s’était de toute évidence échoué là, mais l’arrêt n’avait pas été très productif au niveau de la nourriture sur place. Et comme je ne m’étais pas révélé excessivement doué pour la pêche à mains nues… voilà dans quelle situation je me retrouvais. Mes espoirs étaient assez minces de voir la terre ferme d’ici peu, mais ils furent réduit à néant quand l’orage éclata. Mon embarcation n’était pas faite pour surmonter ça, je savais pertinemment que ce serait les derniers instants de ma vie. Et pourtant, j’essayais tant bien que mal de résister et de passer à travers. Trempé jusqu’aux os, de l’eau jusqu’aux chevilles, je me débattais avec la voile, avec les rames. Je voyais ma dernière heure arrivée sans avoir vécu la moindre aventure palpitante et excitante. Est-ce que je regrettais pour autant d’avoir quitté mon foyer ? Oh que non.

Quand je me réveillais, j’avais du sable plein la bouche, et le visage en général, je sentais que j’avais perdu mes bottes grâce à l’eau qui venait arroser mes pieds régulièrement et surtout, je sentais le soleil qui tapait sur ma nuque. Il me fallut quelques instants pour comprendre que j’étais vivant, mais surtout, que j’avais fais naufrage sur une île. Comment est-ce que j’avais survécu ? Un véritable miracle. Roulant sur le dos, j’ouvrais les yeux pour voir quelques palmiers au-dessus de ma tête, mais surtout, un ciel magnifiquement bleu. Et un grondement bien sourd et douloureux. Mon estomac. La mort que j’avais salué de la main n’était rien comparé à la faim qui me torturait. Vite, quelque chose. J’aurais pût avaler n’importe quoi. Me relevant difficilement, et après avoir constater que je n’avais rien de casser, je fis un tour sur moi-même. Ma barque était quelques mètres plus loin. Le mât de fortune était complètement fracassé, la voila avait disparu, et un gros morceau manquait dans la coque. Avec un peu d’espoir, c’était réparable. N’ayant aucunement la patience de pêcher, je reposais toutes mes espérances de nourriture sur les palmiers. Il devait bien y avoir des fruits dans le coin. J’avais seulement fait quelques pas en direction des dits arbres que je distinguais une silhouette au loin. Je m’arrêtais aussitôt en fronçant les sourcils.

« Oi… Y a quelqu’un ? Vous avez quelque chose à bouffer avec vous ? »
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Ailsa MacLean
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❝ Trinquons mes jolis Yo ho !  ❞
Ailsa & Arès
Sorciers des CaraïbesAssise sur le sable, le regard perdu dans l'horizon d'une mer trop agitée, tu te demandes encore quelle connerie t'as bien pu faire pour en arriver là. T'étais pourtant investie, dans la vie de l'équipage, toujours à vouloir rendre service, et à être aux petits soins pour ton capitaine. Plus d'une fois d'ailleurs, il t'a demandé si tu pouvais lui rendre service dans la cabine, pour « assouvir ses désirs », qu'il disait. Quelle connerie. Toute façon, dès le début il ne t'avait pas prise au sérieux, t'appelant sans cesse « la fille de joie ». Et toi, trop naïve, trop rêveuse aussi, peut-être, tu n'y avais pas accordé tant d'importance, t'étais dis que ça passerait avec le temps, qu'il verrait du potentiel en toi, que tu étais un bon matelot, comme ton connard de père, certes, mais bon quand même. C'est peut-être ça, l'erreur que t'as commise, d'avoir refusé à chaque fois, mais bordel, c'est pas pour ça que t'es montée sur ce foutu bateau, pas pour servir de vide-couilles à cette bandes d'ivrognes en manque. Ta sœur t'avait pourtant prévenu, que c'était pas un truc de filles, et encore moins pour une nana comme toi. T'as pas compris sur le coup, mais en y repensant, t'es certaine qu'elle parlait de ton caractère un peu trop serviable, et un brun à l'ouest. Faut être solide, lucide, et avoir une sacrée paire de couilles, qu'elle disait. Bon, les couilles, tu les as, quand tu veux, mais le soucis avec toi, c'est que tu ne sais pas les utiliser quand il faut. Ouais, t'es trop gentille, tu dis Amen à tout, toi. Fallait bien que ça joue contre toi un jour ou l'autre. Puis faut bien l'avouer, tu sais les briser aussi, celles des autres. L'emmerdeuse. C'est comme ça que certains matelots t'appelaient, aussi. Ouais, en fait, c'est peut-être pour ça qu'on t'a jeté par dessus bord, la nuit dernière.

Tu peux pas t'empêcher d'y penser, de repasser la scène dans ta tête. On t'a confié une tache simple, tu devais laver la cale avant de dormir, mais toi, t'en as fait qu'à ta tête, comme d'habitude. C'est pas que tu voulais pas, non, loin de là, mais depuis ton premier jour à bord, tu rêvais que d'une chose, tenir la barre, juste un peu, à peine quelques secondes, histoire de savoir ce que ça fait. Forcément, le capitaine a toujours refusé sans ménagement, il t'a littéralement ri au nez. T'as donc profité de ce moment où plus personne n'était sur le pont pour essayer de t'en approcher, mais voilà, quelle connerie t'as pas faite, là … T'es tombée dans un tel vacarme que tout le monde s'est précipité pour voir ce qui se passait. Forcément que la barre était trop lourde pour toi, qu'elle t'ait envoyé valser au moment même où tu essayais de la tourner d'un geste brusque, comme tu le faisais quand tu étais petite, mais sur les faux navires des aires de jeux. Là, tu es dans la vraie vie, et dans la vraie vie, ça marche pas comme ça, mais comment tu pouvais le savoir, toi. Forcément, quand le capitaine est sorti de sa cabine à son tour, fou de rage, parce qu'un crétin t'a balancé, tu t'es empressée de retourner à la tache qu'on t'avait refourgué, l'air de rien, mais voilà, manque de chance pour toi, il a fallu que tu glisses au moment de sauter dans la cale, tombant comme une merde sur les tonneaux qui se sont renversés sous ton poids, déversant leur contenu partout sur le sol. C'était le comble pour toi qui ne boit pas une goutte d'alcool, voilà que tu pataugeais dans des litres et des litres de rhum. Faut croire que c'était la goutte d'eau, pour le capitaine. Enfin, la goutte d'eau ... A ton sens, ça ne mérite pas une telle punition. Mais bon, faut croire que t'as pas la même vision des choses que ton équipage. Enfin, de ton ancien équipage, étant donné les menaces que le capitaine t'a craché à la gueule avant de te faire sauter du pont.

C'est une voix qui te sort de tes pensées. Une voix lointaine, mais que tu distingues tout de même très bien, malgré les bruits de vagues qui s'abattent sur le sable dur, à quelques mètres de tes pieds. Instinctivement, tu tournes la tête pour chercher d'où elle vient, quand tu la vois, cette silhouette d'homme, un peu plus loin. Pendant quelques secondes, tu crois être victime d’hallucinations, et tu reportes ton attention sur les vagues. T'es sur une île déserte là, et puis, t'as pas quitté l'horizon depuis que t'es arrivée, t'aurais forcément vu, si un bateau avait fait naufrage sur ta plage. C'est certain, c'est pas réel, comment il serait arrivé, ce type là ? Pourtant, tu peux pas t'empêcher de jeter un deuxième coup d’œil dans la direction de ta vision, juste comme ça, pour voir. Pour voir qu'il est toujours là. Putain. Soit le soleil tape trop sur ta tête et tu deviens folle, soit t'es vraiment pas toute seule. A vrai dire, t'as du mal à déterminer laquelle des deux solutions est la plus inquiétante. T'aimerais bien être folle, là, tout de suite, parce que putain, ce mec tu le connais pas, c'est peut-être un malade mentale, un égorgeur de femme, ou un truc du genre. Mais d'un autre côté, il est peut-être perdu, comme toi, et dans ce cas là, il pourrait peut-être bien t'aider à te sortir de cette merde. Tu soupires. Puis tu te lèves, finalement, sans la moindre élégance. Ouais, toute façon, dans les deux cas, tu risques de crever, alors bon, on va dire que t'as rien à perdre … Surtout que ce que t'as à lui répondre ne va certainement pas lui plaire … « Euh … Nan … J'ai rien … désolée ... » Pas sûr que ce soit fort nécessaire de t'excuser pour ça, en revanche. « Mais j'ai une gourde de rhum, elle m'est pas très utile, j'en bois pas, tenez ! » Tout en continuant d'avancer vers le type, tu cherches la gourde que tu as piqué à un des pirates, la nuit dernière, pour te rendre compte qu'elle n'est plus là. Un p'tit sourire désolé sur le coin des lèvres, tu relèves la tête vers l'inconnu en haussant les épaules « Oups … J'ai du la perdre en nageant jusque ici … » De toute façon, si ce type crève vraiment de faim, comme toi, c'est certainement pas ça qui l'aurait soulagé.
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❝ Le Roi et ses pairs Ont enfermé la Reine, A bord d'un bateau de plomb. Nous naviguerons, et par ses pouvoirs Moi et mes frères vogueront.  ❞Sorciers des CaraïbesIl paraîtrait que quand on manque de sommeil, de faim et d’eau, on peut avoir ce qu’on appelle des hallucinations. Certains sur le rafiot pirate avaient dit en être victime, d’autres encore en chercher les effets sans se priver de quoi que ce soit et en préférant plutôt prendre des substances. En ce qui me concernait… je pariais plutôt sur le manque. Il y avait vaguement une silhouette, j’hésitais à approcher, ne sachant trop si c’était prudent de le faire ou non. Après tout, si je courrais après une hallucination, autant préserver mon énergie. Ceci dit, la silhouette se transformait en une femme, une jeune femme, blonde, et c’était tout ce que je pouvais distingué. Et si son visage ondulait, ça devait être sous l’effet de la chaleur. C’était en tout cas ce que je voulais croire, parce que je ne voulais surtout pas me retrouver seul ici, sur une île déserte. Et tout à coup, elle se leva, presque brusquement, mais surtout parce que je ne m’étais pas exactement préparé à ce qu’elle bouge, et parle. Elle parlait. Elle répondait à la question que j’avais déjà oublié, bien que ce ne soit pas le cas de mon estomac. Donc, elle n’avait rien à bouffer… bordel. J’allais pour tourner les talons vers… l’océan quand elle reprit la parole, me proposant du rhum. J’étais surpris, très surpris, parce qu’en me retournant vers elle, je l’observais au mieux à cette distance. Distance qu’elle réduisait petit à petit en s’avançant lentement.

Elle avait une allure étrange en plus donc d’avoir l’habitude de se balader avec du rhume. Une femme qui s’habille comme un homme. Un truc du genre. Mais elle avait l’air sur ses gardes aussi, quelque part, je le comprenais. Elle n’avait pas l’air d’être là depuis longtemps, et j’étais pratiquement sûr qu’elle n’était pas non plus née sur cette île. Donc ouais, sur ses gardes, c’était normal. Mais relativement sympa, puisqu’elle me proposait sa gourde de rhum. L’espoir de boire s’envola aussi rapidement qu’il était arrivé alors qu’elle annonçait avoir perdu son rhum. Bordel de bordel. Soupirant, je me laissais tomber par terre, dans le sable qui s’était déjà bien glisser dans mes vêtements, me donnant l’impression d’être un énorme sac à puce, tant pis. Qu’est-ce que j’allais faire maintenant ? Mon rafiot devait avoir coulé, impossible de faire marcher arrière, et encore moins de pouvoir aller à la recherche de nourriture. Comment est-ce que j’allais pouvoir calmer cette faim horrible ? Mon regard se posa vaguement sur la jeune femme à présent non loin de moi, et j’étais de plus en plus surpris de ses vêtements, de son allure, j’avais plutôt l’habitude de voir les femmes dans ces robes longues, ces corsets et ces dentelles, même, et surtout, dans ma famille, et ce n’était vraiment pas son cas… Enfin, quelque part, elle me faisait un peu penser à ma petite sœur, Jezebel.

« Ça fait longtemps que vous êtes là ? Sur l’île. Vous avez déjà fait le tour ? Il y a quelque chose dans les environs ? »

Il aurait peut-être fallut que je me présente, que je lui lance des salutations, mais peu importe. Le plus important, c’était de trouver à bouffer, et à boire. Une fois que tout ceci serait fait, alors là, il me viendrait peut-être à l’idée de lui donner mon nom et de me montrer courtois. J’avais bien appris à être courtois avec les dames, avec la plupart des gens bien placés… Et plutôt froid avec les petits gens. Sauf qu’en devenant pirate, on est entouré de petits gens. Et j’avais justement choisi cette vie pour m’éloigner de toute cette hypocrisie, toute cette mascarade… Pourquoi est-ce que je retournerai dans ces foutaises, et surtout alors que mes dernières heures semblaient être arrivées. Je soupirais une nouvelle fois en fixant l’horizon, à la recherche d’un mouvement, de l’ombre d’une voile, d’un bâtiment quelconque… Si au moins je savais où était cette foutue île perdue… Un éclair de génie me parvint alors que je me levais brusquement, commençant à fouiller mes poches et l’intérieur de ma veste. La carte. Est-ce que je l’avais toujours ? Pourvu que je l’ai toujours… ça ne nous aiderait pas, mais moi ça me rassurerait. Mes doigts se resserrèrent finalement sur cette peau de… je ne sais quel animal, et enfin, depuis que j’avais ouvert les yeux, je me sentis soulager. Elle était bien là. Si un bateau passait par là, je pourrais savoir de quel côté on était. Mais c’était non seulement du luxe, mais en plus de l’hypothétique. Enfin, au moins, si on arrivait à survire, j’avais toujours un plan pour avancer.

Réalisant que la jeune femme devait se questionner sur ma carte, je la rangeais à nouveau, plus exactement je la cachais entre ma chemise et mon torse, au moins j’étais sûr qu’elle ne chercherait pas à me la prendre en douce, pour faire ensuite comme si de rien n’était. Après tout, elle me devait des réponses et il n’était pas question que je lui fasse part de mes plans.
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