HOMELESS • Cora

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa sixième année au collège. Elle est née à Ste-Mangouste en ce beau jour qu'était le 16 juin 1983 en tant que sang pur ; à présent elle vit à Londres. Elle est plutôt calme, douce, juste, ambitieuse, perfectionniste mais aussi hautaine, possessive, impulsive, versatile. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être excellent. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de rosier, mesurant trente-trois centimètres et contenant un crin de licorne. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une gazelle. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : Elle se tenant aux côtés de sa mère devant une foule les applaudissant. Dessin de sa réussite et de son ambition. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Ses propres parents qu'elle n'a jamais osé affronter, dans son cas.

Option 1 : Poudlard
Je suis née le 16 juin 1983. Après mes 11 ans, j'ai reçu ma lettre pour entrer à Poudlard. J'y suis entrée en septembre 1994, ma première année était donc 1994-1995. En 1997-1998, Voldemort a mis Rogue à la direction de Poudlard. Les nés-moldus et traitres n'y étaient pas autorisés. Cette année-là, j'étais en quatrième année d'études. En 1998-1999, le château était en rénovation et l'école fermée. En septembre 1999, j'ai repris le cours normal de mes études, soit ma cinquième année. Aujourd'hui, pour l'année scolaire 2000-2001, je suis en sixème année car j'ai réussi mes examen.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Elle adore l'idée. Elle admire les filles de Beaubâton. Elle charme les garçons de Durmstrang. Elle écoute leurs histoires ponctuées par un accent étranger. Elle rêve d'apercevoir la symétrie des jardins français et d'en porter l'uniforme. De se mêler aux étrangers en étant l'un d'entre eux. Cora prend plaisir à s'imprégner de la culture de ces deux écoles. Poudlard lui semble fade. Les élèves manquent cruellement de finesse et de manière. Elle rêve de pouvoir poursuivre sa scolarité à Beaubâton. Là où elle pense pouvoir devenir elle-même. Sans aucune pression parentale. Mais puisque cela lui a été refusé, elle s'accorde à découvrir les mœurs lors de discussions enflammées avec des élèves de cette école.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  Cora n'a pas participé à la bataille de Poudlard. Elle a été enfermée dans un manoir en Ecosse. Un vestige de la richesse familiale. La seule présence à laquelle elle eût droit fut celle de sa mère qui lui conta des histoires. La jeune fille s'inquiéta longuement pour son père et son frère au coin du feu. Mais elle lutta contre sa génitrice lorsqu'elle prit conscience qu'elle n'eut pas une pensée pour son fils parti au combat. Mauvaise mère. Elles se disputèrent. Sa mère planta ses ongles dans sa peau de porcelaine et lui rappela à qui elle devait obéissance. Cora n'a pas participé à la bataille mais a vécu un drame familial qui détruisit son monde. La mère perdit son influence sur sa fille qui gagna en indépendance.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? Elle a peur de perdre ses pouvoirs. Elle redoute l'épidémie. Elle n'a aucune idée de l'origine de cette maladie qui détruit la magie et se glisse dans chaque fissure du château. Un sorcier sans magie n'est pas un sorcier. Elle ne veut pas être reléguée au rang de cracmol ou moldu. Ses pouvoirs lui assurent un statut au sein de la société sorcière. Elle ne peut imaginer les conséquences si ceux-ci venaient à disparaître. Un faux pas. Une erreur. Elle subirait les remontrances de ses parents. Encore. Néanmoins, Cora fréquente des élèves infectés car elle ne peut se résoudre à abandonner ses amis. Courageuse. Savourant une liberté qu'elle s'approprie jour après jour, elle ne se méfie plus depuis que les élèves enfermés en quarantaine ont été libéré.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? C'est une jeune femme qui passe sa main dans sa crinière dorée et sourit à chaque personne croisant son regard. Elle est sûre d'elle, intelligente et peut paraître hautaine. À chaque rentrée scolaire, elle arrive au bras de son frère. Une princesse pure et inaccessible. Une femme à en devenir. Poursuivant le chemin que sa mère a tracé pour elle. Elle se confonds dans la foule et tente d'être un modèle. Elle reste loin des problèmes. Trop soucieuse des conséquences que cela pourrait avoir sur son image.

Abandon. Ses talons martelèrent les dalles du château en un écho. Elle entra dans la pièce au bras de Cormac. Un couple fraternel charismatique qui représentait la pureté des McLaggen. Cora ne ressemblait pas à l'enfant qui s'était si souvent pavané entre ces murs. Emprunte d'une fausse assurance qu'elle conservait pour sa propre image. Une lueur de désespoir brillait dans ses yeux. Elle croisa le regard des Carrow. Un frisson lui parcourut l'échine. Tout le monde savait. Personne ne disait rien. Elle rejoignit les élèves de sa maison. C'était de cette façon qu'avait débuté l'année. Dans la méfiance. La peur. Le désespoir. Le plafond de la grande salle qu'elle avait autrefois connu n'était plus qu'un mur abîmé par le temps. Le rire des mangemorts résonnait comme le chant d'une sirène l'injuriant. Poudlard périssait dans une marre de sang. Amycus et Alecto se nourrissaient de chair et de violence. Ils la poussaient à commettre l'irréparable. Une pression constante. Elle ne savait pas ce qu'elle avait pu faire pour déclencher la colère d'Alecto. Elle la manipulait comme un pantin. La jeune sorcière devenue esclave d'une sadique. Elle la blessait, la caressait. Effleurait sa joue. Goûtait son sang. Lorsqu'elle lui demanda de torturer un élève de première année, Cora refusa. Alors elle la tortura. Elle le lui demanda à nouveau. Menaçant de faire subir bien pire à son frère. La jeune blonde craqua. Elle projeta ce jeune garçon sous l'effet d'un sort. Entendit son cri. Vit l'hémoglobine parsemer son visage. Elle pleura. Elle passa le voir à l'infirmerie chaque jour après cela, lui demandant pardon. Il se contentait de lui sourire. Quelques semaines plus tard, le silence régnait. Les regards étaient fuyants. Harry Potter fit son apparition et déclencha une guerre. Elle ne le suivit pas bien que les McLaggen étaient de son côté. Son père l'escorta lui-même jusqu'au manoir familial situé à Edinburgh afin qu'elle ne participe pas à ce massacre.

ϟ Ton pseudo : DITW. ϟ Ton âge : 22 ANS. ϟ Comment as-tu connu le forum ? : Qenestpluslà alors Coraestlà. ϟ Ton avis sur mumblemumps :  . ϟ Le mot de la fin : Je vous aime.

huit ans
Une douce enfant aux boucles d'or. Une perle rare oubliée sous quelques grains de sable. Elle se contemplait rarement dans l'éclat d'un miroir salace. Une servante lui brossait les cheveux et lui souriait. Elle lui rappelait à quel point elle lui ressemblait. Son regard s'éteignait alors. La beauté fragile s'écaillait. Sixia Greengrass McLaggen était parfaite en tout point. Elle désirait lui ressembler depuis son plus jeune âge. Non. Elle voulait être elle. Se glisser dans sa peau pendant quelques instants. Regarder le monde se prosterner à ses pieds. Cora était devenue une pâle copie de sa mère. Élégante et ambitieuse. Elle exaltait à chaque soirée. Portant ses plus belles robes. Tentant vainement d'impressionner celle qu'elle portait dans son cœur. Un sourire aux lèvres. Elle brillait. Puis la musique s'arrêtait. Les lumières s'éteignaient. Une obscurité glaciale se répandait dans le manoir. Et elle tombait dans l'oubli. Subissait quelques remontrances pour chaque faux pas, chaque défaut qu'elle avait extériorisé. Elle appréciait chaque élan d'attention. Fussent-ils blessants ou violents. L'indifférence la brisait. Élevée par des nourrices et des servantes. Elle avait trouvé du réconfort dans les bras de son frère. Charmée par la délicatesse et le soutien qu'il lui apportait.


onze ans
Elle se souvint. Elle s'était assise sur le tabouret branlant tandis qu'un professeur avait posé cet odieux choipeau sur elle. Faute de goût. Elle s'était concentrée sur la régularité de sa respiration. Un regard froid tentant de percevoir les quelques fissures au fond de la salle. Elle semblait pleine d'assurance. Ce n'était qu'une façade. Les battements de son cœur frappant sa poitrine. Elle s'était demandé comment il avait pu savoir qui elle était. Poupée de porcelaine éclatée en mille morceaux. Abîmée par les mots cruels d'une mère aimante. Elle était l'ombre de sa génitrice. Trait pour trait. Modelée par les convenances et les politesses. Physiquement façonnée selon leurs désirs. Une longue chevelure d'or blanc soigneusement déposée sur son épaule. Un sourire léger aux lèvres. Des vêtements saillant parfaitement sa silhouette. Une aphrodite. Cora avait pris conscience, à ce moment précis, qu'elle était un fantôme perdu dans les jardins de l'Enfer. Là où les âmes périssaient sous les cris incessants. Elle n'avait pas écouté un mot de ce que lui avait murmuré le choipeau ce soir-là. Trop occupée à contenir ses larmes. Les applaudissements des autres élèves la firent tressaillir. Elle sourit à nouveau. Elle posa ses yeux sur son frère. Il semblait fier. Tous les regards braqués sur elle. Elle n'était qu'une ombre. Menaçait de disparaître. Elle se leva et avança naturellement vers la table désignée. Cette maison semblait être sa destinée depuis sa naissance.


quinze ans
Ils avaient entendu ses pas claqués dans les couloirs. Ils étaient tombés amoureux de son sourire lorsqu'elle descendait les marches au bras de son frère. La belle était rapidement devenue l'un des pantins des jumeaux Carrow. Une princesse pure au charme ravageur. Elle avait refusé de succomber à leurs plaisirs sadiques desquels ils se nourrissaient. Deux coyotes avides de sang. Pourtant, alle avait, après quelques semaines, torturé un jeune élève sous la menace d'Alecto sur Cormac. Le visage ensanglanté de ce garçon l'avait assassinée. Cora ne fut plus l'enfant qu'elle avait été autrefois. Ils avaient entendu le récit de ce qu'elle avait fait. Ils ne l'avaient plus jamais regardée.

L'ombre d'elle-même. Tremblante. Elle ne participa pas à la grande bataille. Elle fut enfermée dans le manoir familial avec sa mère. Pendant plusieurs heures, elle la contempla en train de lui lire une comptine au coin du feu. Mais cette admiration qui avait été sans faille devînt un regard désintéressé. Cora pensa d'abord que sa mère tentait de lui faire oublier la réalité. Une tasse de thé. Quelques gribouillis sur ses futurs projets. Puis elle remarqua que celle-ci n'éprouvait pas même une once d'inquiétude. L'estomac noué. Le cœur battant. Elle peinait à respirer à l'idée de ne plus revoir son frère ou son père. Confrontation. Cora lui reprocha d'être une mauvaise mère. Jetant au feu ses esquisses. Sa mère lui attrapa brutalement le bras et enfonça ses ongles dans son poignet en la traitant d'idiote. L'enfant cria. Pleura. Les servantes n'eurent aucune réaction. Elle la renvoya dans sa chambre et lui ordonna de ne plus en sortir. Cora comprit alors que la femme qu'elle avait admiré pendant toutes ces années était un leurre. Ses illusions détruites. Il ne lui en restait que quelques souvenirs à travers ses yeux de petite fille.

Lorsque son frère rentra, elle se jeta sur lui. Il lui raconta ce qu'il avait vu là-bas. Une bâtisse méconnaissable. L'épave d'un grand escalier. Pierres et grains de poussière. Quelques cadavres entassés. Il ne semblait plus être le même lui non plus. Un regard distant et perdu. Ses bras étaient couverts de plaies et d'ecchymoses. Cora le veilla pendant plusieurs nuits. S'assurant qu'elle entendait sa respiration irrégulière. Lui embrassant le front lorsqu'il semblait faire un cauchemar. Plus rien ne semblait avoir d'importance.

dix-sept ans.
Elle arpentait les couloirs de l'école à la recherche de son identité. Quelque chose avait changé. Ses cheveux blonds tressés. Un sourire séduisant. Elle avait un regard froid. Lorsque ses professeurs la questionnaient sur son avenir, Cora répondait sensiblement qu'elle voulait ressembler à sa mère. Être une femme indépendante et reconnue dans la société sorcière. Elle mentait. Elle souhaitait rendre le monde un peu plus juste chaque jour. Effacer ces marques qu'avait laissé sa mère sur son poignet. Ne plus être définie par sa beauté alors qu'elle y tenait tant. Elle demeurait la fille modèle. Polie et ancrée dans les convenances. À la recherche désespérée de sa liberté. En proie à de nouvelles expériences.