I close my eyes and I believe what I see ▬ Cassie

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa neuvième année en GISIS Politique Magique au collège. Elle est née à Cork en ce beau jour qu'était le 6 mai 1980 en tant que sang pur ; à présent elle vit à Godric's Hollow. Elle est plutôt pétillante, ingénieuse, charismatique, optimiste, empathique, fidèle à ses convictions, protectrice, sociable mais aussi curieuse, maniaque, rêveuse, franche, bornée, rancunière, maladroite sur les bords, sensible. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être très bon. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de Sorbier, mesurant vingt-quatre centimètres et contenant une épine de monstre du Fleuve Blanc. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un labrador. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : sa demi-soeur Ariane dans les bras de son mari. Ils se retournent vers Cassiopée et elle voit un bonheur irradier sur leurs visages souriants, où leurs problèmes ne sont plus qu'histoire ancienne. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Les clowns, dans son cas.

Option 1 : Poudlard
Je suis né(e) le 06 mai 1980. Après mes 11 ans, j'ai reçu ma lettre pour entrer à Poudlard. J'y suis entré(e) en septembre 1991, ma première année était donc 1991-1992. En 1997-1998, Voldemort a mis Rogue à la direction de Poudlard. Les nés-moldus et traitres n'y étaient pas autorisés. Cette année-là, j'étais en 7ème année. En 1998-1999, le château était en rénovation et l'école fermée. En septembre 1999, j'ai repris le cours normal de mes études, soit ma première année en GISIS. Aujourd'hui, pour l'année scolaire 2000-2001, je suis en deuxième année en GISIS car j'ai réussi mes examens.

Pour une chronologie plus poussée, merci de vous diriger vers le journal du joueur après votre validation !

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Que c'est une bonne chose ! Je me demande pourquoi on n'en a pas eu l'idée avant cela dit. Oh bien sûr, vous allez me dire qu'il y a la coupe du monde de Quidditch, mais il ne vienne pas pour étudier. Vous comprenez ? Non, je vois cet échange comme une chance de pouvoir découvrir des cultures d'ailleurs, partager avec d'autres personnes. Quand mon père m'en a parlé, je n'ai eu aucune appréhension à ce sujet. L'intégration sera sûrement difficile pour certains, je crois que moi-même je serais dépaysée si on m'aurait envoyée à Durmstrang par exemple. La neige et la glace, très peu pour moi ! Je reste cependant optimiste quant à cette prise de décision. Nulle doute qu'on cherche à nous protéger plutôt qu'à nous nuir, n'est-ce pas  ?

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ? J'ai combattu dans l'armée de Dumbledore, animée par une fervente volonté de sauver le château et de protéger mes camarades. Je croyais en l'avenir, en nos rêves. Aux mots encourageants d'Harry Potter lorsque nous nous entraînions dans la salle sur demande. Je suis une sang-pur qui n'adhère pas à l'idéologie radicale des partisans de Voldemort, et alors ? Je ne suis pas une traître. Ce que l'on peut me reprocher par contre...C'est de ne pas avoir été capable d'empêcher la mort de quelque uns de mes amis. De ma meilleure amie. Aujourd'hui encore, je m'en veux terriblement. Je m'en veux aussi d'avoir été obligée de faire la morte pour survivre. J'ai été faible et lâche...Pardonne-moi Pénélope. Levy, Miles. Pardon.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? Honnêtement...Oui. J'ai grandi toute ma vie entourée de magie contrairement à ma sœur. Après, je me dis qu'en tant que cracmole, si ma mère a réussi à s'en sortir sans pouvoirs, alors pourquoi pas moi ? Et puis quand on y pense, je n'aurais plus de problème à totalement m’émincer dans le monde des moldus sans risquer un avertissement ou qu'on me regarde comme une bête curieuse. Oui je sais, j'essaye de trouver les bons côtés si jamais ça devait arriver évidemment ! Mais si j'avais le choix de garder mes pouvoirs, la question ne se poserait même pas. Je les garderais.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? Tout dépend du point de vue je dirais. Les petits malins qui font du zèle à maltraiter les autres m'appellent la fouineuse. Ou alors les pro-sang-purs me montrent du doigt pour ensuite me balancer des répliques cinglantes du genre "traître à ton sang" ou "ta mère la cracmole !" A ce moment-là, j'essaye de ne pas m'énerver mais parfois...C'est difficile. Oh oui croyez-moi. Bien sûr, je ne me laisse pas faire pour autant ! J'ai horreur que l'on dise qu'une fille de ne sait pas se défendre parce que c'est absolument faux. Vous remarquerez que je suis une personne très engagée dans l'égalité. Entre les genres, les sorciers, les né-moldus, les elfes de maison qui méritent qu'on les considère aussi. De même que les animaux magiques. Hermione Granger est mon modèle absolu pour ça. J'admire son combat et j'aimerais en faire autant en suivant ma propre voie.

En parallèle, je suis quelqu'un qui va facilement vers les autres. J'aime discuter, partager, me changer les idées quand j'en ai l'occasion. La lecture et l'astronomie sont l'une de mes plus grandes passions. J'aime rire, plaisanter et l'on me qualifie souvent de "pétillante", quasiment toujours le sourire aux lèvres. Je crois que ma sœur et moi, on a hérité de cette qualité de notre mère Emeryna. Ce qui peut être aussi en défaut parce qu'on a tendance à se voiler la face et à garder tout pour soi. Pour ma part, je préfère porter le fardeau des autres que léguer le mien de peur d'être prise par le regret et/ou couverte de honte. J'ai mes rires, mais aussi mes peines où mes larmes me trahissent trop souvent. Je suis franche, et quand j'ai quelque chose à dire, je n'hésite pas un instant. Je m'attire pas mal d'ennuis avec ça, en particulier lorsque je viens me mêler des affaires d'autrui lorsque j'estime qu'il y a une injustice. Au vu de mon tempérament et de mes ambitions, c'est en Politique Magique que je me voyais aller. Travailler au Magenmagot est mon ultime objectif que je m'efforce d'atteindre en donnant le meilleur de moi pour que l'on soit fier. Que je me dise aussi que je peux me rendre utile suite à cette sombre période que l'on a traversée. Le monde change. Je veux apporter ma pierre à l'édifice. Montrer aux gens que l'on peut encore avancer, se reconstruire.

Le plus ironique dans toute cette histoire, c'est que je n'ai pas encore réussi à le faire moi-même. Mon deuil m'accable, sans être en mesure de passer au dessus. Le temps viendra, je l'espère, où je pourrais pleinement renaître de mes cendres.

La mort du Professeur Dumbledore fût un choc terrible pour moi. Il était cette figure paternelle dont bon nombre d'entre nous avait besoin. Une présence rassurante, l'égide qui nous protégeait des forces du Mal. Au moment de lever nos baguettes pour lui rendre hommage, je pleurais. Mes larmes brûlaient mes joues, ma gorge se nouait, mes membres tremblaient. Le chagrin m'avait prise en grippe, la peur également. Nous étions désormais plongés dans un avenir incertain avec la menace de Voldemort qui planait au dessus de nos têtes, une épée de Damoclès prête à nous asséner le coup fatal. J'avais perdu de ma superbe, de mon optimisme à toute épreuve. « Qu'allons-nous devenir ? » me demandais-je. Me voyant prisonnière d'une détresse que je n'avais encore jamais ressentie, un ami cher se saisit de mon poignet et déclare :

- Cassie, écoutes-moi. On va se battre. On doit se battre, il le faut. Tu te souviens de ce que nous a dit Dumbledore une fois ? "On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres... Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière." Cette lumière, c'est nous. Les élèves de Poudlard. Les gens qui sont prêts à se battre pour un idéal.

Je lui adresse un fin sourire sensiblement touchée par son geste. Il me fixe de ses mirettes aussi éclatantes que les miennes. Miles avait raison. La résignation nous conduirait assurément vers notre perte. Ses paroles me remit du plomb dans le crâne, j'hôche la tête. Lui aussi finit par me sourire. Ainsi a commencé notre combat pour survivre. Survivre à cette dictature qui cherchait à faire plier les récalcitrants. On pouvait nous torturer, nous faire taire, mais jamais on nous empêchera de voler vers notre lumière.

Grâce à la salle sur demande, mes amis et moi avons pu nous entraîner à nous défendre sous les conseils d'Harry Potter. J'ai entendu dire qu'il a été capable d'effectuer un patronus à seulement l'âge de 13 ans ! Ce que je n'ai réussi à faire qu'à ma majorité. Il avait ma pleine confiance. Ce qu'il y avait de plus beau à mes yeux, c'est que nous étions tous réunis. Peu importe notre maison, notre appartenance, notre âge ou nos origines. Nous étions tous prêts à prêter notre baguette pour un monde meilleur et chasser le Mal. Nous étions le mur.

Nous étions l'armée de Dumbledore, comme ces étoiles scintillantes dans le ciel nocturne.

A-t-on payé le prix fort de notre obstination ? Je vois encore défiler devant moi les corps tomber raides morts de mes camarades, l'odeur du sang m'enivrer de dégoût, des cris déchirants sonnant le glas de la guerre. Je revois ces mangemorts nous encercler, exténués, blessés, on pense que notre dernière heure arrivée. Le spectre de la Mort gravite autour, à attendre de ramener les âmes des défunts avec elle. La Faucheuse a ramené dans sa barque celle de Pénélope, d'Edwin, de Miles, de Dawn. Je me suis longtemps demandée pourquoi ils n'avaient pas eu cette chance de s'en sortir. Levy est brisé, tout comme je le suis, je le vois dans son regard. Je me cache sous des faux-semblants en croyant me convaincre que je suis suffisamment forte pour tourner définitivement la page. Parfois même, j'en viens parfois à me dire que, si on m'en avait donné le choix, j'aurais volontairement offert ma place pour les sauver. Puis dans ces moments de doute, je repense au sacrifice de Miles. A ma famille et mes amis qui ont besoin de moi. Alors je me relève et je continue mon chemin vers cet horizon qui me nargue au loin, avec leurs espoirs qui reposent sur mes épaules.

ϟ Ton pseudo : Amelyna ϟ Ton âge : 22 ans ϟ Comment as-tu connu le forum ? : Dites merci à Ethan    ϟ Ton avis sur mumblemumps : Les membres sont adorables, j'ai hâte de rp avec vous   ϟ Le mot de la fin :    

La vie est une roulette russe. On ne choisit pas notre apparence, ni notre famille. On est en revanche libres de choisir ceux qui nous entourent. Je ne crois pas en la fatalité. Prévoir l'avenir relève d'une capacité que seuls quelques élus possèdent, et encore, s'ils avaient réussi à nous faire éviter la catastrophe qui s'annonçait... Mais on a le pouvoir de changer les choses avec un peu de volonté. J'en suis convaincue. Ma mère, Emeryna, illustre parfaitement ma pensée, pour ainsi dire. Elle a eu la malchance de naître cracmole, à en faire d'elle le mouton noir de sa famille. On lui faisait sentir en permanence sa "différence" qu'elle a supporté durant des années. Non-admise à Poudlard, ma pauvre maman a passé le plus clair de son temps à la maison, car sortir devenait une source d'angoisse tant on lui faisait de réflexions ou qu'on la voyait comme une bête curieuse. Elle en a fini par nourrir le désir de vivre parmi les moldus une fois l'âge adulte, ce qu'elle a fait à ses dix-sept ans. Et...Je ne connais pas tous les détails de son passé, seulement qu'elle a ensuite rencontré un homme avec qui elle a eu un enfant, omettant volontairement à son compagnon qu'elle était issue d'une famille sorcière et en l'apprenant, il est parti avant que Aria ne reçoive sa lettre. Ni plus ni moins.

En ce qui me concerne, je suis née de son deuxième mariage avec un sang-pur, un irlandais du nom de Laserian Macmillan. Toujours ensemble et heureux parents de deux enfants. Trois plus exactement si on compte ma demi-sœur Ariane, mon petit frère Ciarán et moi. J'ai grandi dans ma ville natale, Cork en Irlande où j'ai vécu une enfance heureuse et tout ce qu'il y a de plus banal. Une complicité nous liait, en particulier avec Aria qui est pour moi la grande sœur la plus fabuleuse et la plus courageuse qui soit. On l'a vu très tôt quitter la maison pour aller vivre avec son mari, frappé par une maladie dégénérative. Ils restèrent malgré tout soudés, plus amoureux que jamais. Ma soeur souriait et sourit toujours à chaque fois que je la vois. Elle se démène pour guérir son époux du mal dont il souffre. Enfant, j'en étais consciente sans savoir ce que c'était vraiment. On me disait que je comprendrais dans quelques années et que je n'avais pas à m'en soucier. Je suppose qu'en me sentant impuissante en tant que petite fille, c'est là que j'ai développé cette envie d'être utile aux autres. J'ai vu maman pleurer de joie lorsque j'ai reçu ma lettre pour mes onze ans. Elle m'avait par ailleurs confiée qu'elle avait réagi de façon similaire en ayant eu celle d'Aria entre ses doigts, certainement soulagée de voir qu'on allait accomplir ce qu'elle n'avait pas pu faire à notre âge. Etudier à Poudlard, c'était un rêve éveillé pour de nombreux sorciers. Je n'avais qu'une hâte, c'était d'être en septembre et de monter dans le Poudlard Express pour me rendre en Ecosse où je n'avais encore jamais mis les pieds.

Aria avait eu un empêchement et ce sont mes parents qui se sont chargés de m'acheter le nécessaire pour ma rentrée en première année en 1991. Un nom revenait souvent sur les lèvres des gens : celui d'Harry Potter, le miraculé face à vous Vous-Savez-Qui. Son histoire était véridique mais comme beaucoup d'autres, je ne croyais pas encore au retour de ce cauchemar. J'allais monter dans le train après avoir dit au revoir à mes parents, à mon frère et c'est à ce moment précis que mon regard s'est posé sur une silhouette à la crinière de blé se précipiter dans ma direction en criant mon nom. Je souriais, heureuse de voir ma sœur être venue spécialement pour moi. Il restait dans les dix minutes avant que le train ne parte, alors je me suis précipitée dans ses bras et je l'ai serrée aussi fort que je le pouvais avec mes bras frêles. 

- Aria ! Tu es venue !
- Evidemment que je viens ! Je n'allais pas louper ton premier départ !
- Tu avais dit que tu ne pouvais pas, que tu étais désolée et...
- C'est vrai je l'ai dit, mais comme tu peux le voir je suis ici. C'est le plus important, non ?

Je m'étais mise à pleurer. C'était plus fort que moi.

- Cassie ? Tu pleures ?

Je secouais la tête pour faire signe que non ( alors que oui ) en me blottissant encore plus contre elle.

- Tu vas me manquer tu sais... !

Elle a caressé gentiment mon dos, et m'a embrassée sur la tempe.

- Toi aussi tu vas me manquer frangine...On t'écriras régulièrement, d'accord ? Comme ça tu auras l'impression que tu ne nous auras jamais vraiment quitté ! Et puis tiens, attends.

Mon aînée a enlevé le pendentif qu'elle avait autour du cou pour me le donner. Je le scrutais, confuse, ne sachant pas trop où elle voulait en venir. Surtout qu'elle y tenait à la prunelle de ses yeux ! Je n'y plus comprenais rien.

- Si tu te sens seule, que tu as peur, sert le fort contre ton cœur en fermant les yeux. Tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux. Allez, file maintenant !

J'acquiesçais et je la remerciais. On pouvait dire après un tel cadeau que j'étais radieuse en remontant dans le train ! De belles années s’annonçaient. J'allais apprendre à voler sur un balais, à préparer des potions, à lancer des sortilèges, à rencontrer de nouvelles personnes dans les meilleures conditions. C'est ce que je m'imaginais. C'est ce que nous nous imaginions tous, enfants innocents que nous étions.

Nous avions eu tort.

La menace guettait le moment propice pour nous sauter à la gorge. Nulle n'aurait pensé que nous allions en être les prochaines victimes...




Des rumeurs circulaient au sujet de Voldemort avec l'arrivée d'Harry Potter dans l'école. Des choses étranges se déroulaient sans que personne ne puisse réellement croire que Celui-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom soit de retour. Je pense surtout que la peur voulait nous détourner de l'horrible vérité. La Chambre des secrets ouverte, l'évasion de Sirius Black...J'étais inquiète pour les événements à venir en toute honnêté, en particulier après la mort de Cedric Diggory qui m'a profondément bouleversée. Ce garçon était d'une bonté sans égale, et il avait simplement eu le malheur de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Pourquoi tant d'injustice ? De cruauté ? Mais je devais me ressaisir. Absolument. M’efforcer de mettre mes études en top priorité au détriment de mes soucis, sachant que mon avenir se jouait tout aussi bien là-dessus.
Un jour durant ma septième année, Miles est venu me rejoindre pendant que je révisais un cours de sortilèges sur les contres-sorts à l'extérieur. Jusque là, rien d'anormal puisqu'il le faisait régulièrement, ne cachant pas son intérêt pour nos discussions. Pour moi aussi. Tout notre cercle d'amis le savait, ça sautait trop aux yeux pour que personne ne le remarque. Je le connaissais depuis ma première année à Poudlard et la première chose qu'il m'a dite était que mon prénom m'allait à merveille. Cassiopée, l'une des constellations les plus brillantes du ciel nommée après une reine de la mythologie grecque. J'étais embarrassée que l'on me complimente aussi directement et en y repensant aujourd'hui, je ne peux qu'en sourire. Miles est l'un des premiers amis que je me suis fait ici. J'adorais son sens de l'humour, sa façon de pencher la tête quand il ne comprenait pas quelque chose...

Il me manque. Terriblement.
Sans lui, je ne serais pas ici à vous raconter mon histoire.





Cette nuit du 2 mai 1998 a été effroyable. Les murs s'effondraient, ça hurlait dans tous les coins. Il y avait des pleurs entre les cris déchirants, des cris d'agonie. Je croyais vivre un cauchemar, où je me réveillerais en sursaut et me dirait que ce n'était qu'un mauvais rêve. Non, tout était réel. L'odeur des cendres, de l'hémoglobine à vous en donner la migraine. Je brandissais ma baguette guidée par un féroce instinct de survie, le souffle court. A chaque sortilèges lancés, je m'épuisais un peu plus. Le dernier mangemort que j'avais affronté m'avait mis dans un état déplorable. Mon corps tremblait de ses blessures. Je sentais mon sang ruisseler à travers mes vêtements, la sueur perler sur mon front. Je courais, autant que possible, une torture à chacune de mes foulées. L'un des partisans de Voldemort a transplané devant mon nez, le visage dissimulé par l'un de ces horribles masques. Je reculais, encore et encore, en restant sur la défensive. « Il va me tuer. Il va me tuer. » pensais-je immédiatement, dans mon début de panique.  
Comme un miracle, j'entendais une voix familière arriver par derrière.

- Flipendo !  

Une lumière bleutée est allée frapper le mangemort, et là Miles est apparu protecteur entre mon bourreau et moi, essoufflé.

- J'arrive à temps on dirait.

Mes lèvres se sont étirées alors que j'appuyais sur l'une de mes plaies situées au flanc droit pour ralentir l’hémorragie.

- Merci...

Ne pas voir le visage de mon ennemi avait quelque chose d’angoissant mais avec Miles  à mes côtés, je me sentais un peu plus rassurée. Un deux contre un s'était engagé. Il eu fallu une erreur fatale de ma part pour que notre destin bascule. Un expelliarmus m'a désarmée, et le mangemort a pointé sa baguette sur moi. J'étais fichue.

- Avada Kedavra !

Je voyais ma vie défiler devant mes yeux. Je croyais que ce n'était qu'une légende. Qu'avant de mourir, on revoyait les souvenirs de notre vie passée avant qu'on en finisse. Mais il y avait quelque chose d'étrange : j'étais toujours vivante. On a crié mon nom, et c'est là que j'ai vu mon ami se jeter sur moi, me plaquant violemment parterre. Une lumière verte, une décharge. Je sentais un corps lourd tomber sur moi. Inerte. J'étais sur le dos, écrasé sous le poids de Miles J'avais cru entendre un gargouillement. Le souffle d'un dernier soupire. Puis plus rien. Il était raide mort sur moi, par ma faute ! Je n'avais rien pu faire, rien ! Il était mort pour me protéger ! Le mangemort lui, s'était volatilisé. Je pleurais, secouant mon ami avec les forces qui me restait.

- Miles ! Réveille-toi ! Tu ne peux pas mourir comme ça, tu m'entends ?! MILES ! Ne me laisse pas... 

Accepter la mort d'une personne chère était ce qu'il y avait de plus douloureux, et surtout dans un contexte pareil. Croyez-moi. Encore aujourd'hui, je n'ai toujours pas été capable de faire mon deuil.
Je n'avais cependant pas eu le choix que de m'extirper de là en rampent sur le sol, alors que je voyais mes proches lutter pour leur vie plus loin. Mes jambes n'étaient plus capables de me porter et j'étais témoin malgré moi, impuissante une fois encore, d'une scène gravée à tout jamais dans ma mémoire : Levy, la main tremblante, acheva d'un geste fatal ma meilleure amie Pénélope. Puis Edwin. Dawn a été la seule a avoir pu s'échapper des griffes de ses assaillants que j’apercevais fuir dans la direction opposée. Ma vue se brouillait. J'étais en train de perdre connaissance. Le choc émotionnel de ce que j'avais vécu et la quantité importante de sang que j'avais perdu commençait à avoir raison de moi. Levy venait dans ma direction. J'étais encore lucide pour savoir qu'il n'était pas dans son état normal, q'il était sous le sortilège d'imperium. Arrivé à ma hauteur il s'est arrêté. Mon coeur n'a fait qu'un bond. J'avais les yeux fermés, à retenir ma respiration. J'ignore ensuite ce qui a bien pu se passer entre ce moment prévis et mon réveil dans un lit à l'hôpital St-Mangouste. Peut-être m'avait-il cru morte ? Au fond de moi je l'étais. Ma peine m'avait totalement détruite. J'avais la sensation d'avoir tout perdu. Ma dignité, ma fierté, ma joie de vivre. Comment pourrais-je vivre alors que d'autres n'en avait plus la chance ? J'ai eu une longue convalescence de plusieurs mois. Les blessures n'étant pas que physiques, elles étaient également psychologiques. Je crois que sans le soutien de ma famille et de mes proches, je serais devenue complètement folle. J'ai mis du temps, à accepter que je devais avancer. Je n'étais pas la seule dans ce cas, et c'est en cela qu'il fallait qu'on se sert les coudes. La rentrée de 1999 a été rude. Remettre les pieds dans cette école avait ravivé  en moi de mauvais souvenirs. Mais comme disait ma sœur, si je voulais honorer leur mémoire, je devais justement vivre pleinement au jour le jour.

Félicitations, tu as réussi à faire ta fiche de répartition ! Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard.  

N’oublies pas qu’ici, tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le flood soit sur la ChatBox ! Tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres sorcier de mumblemumps.    Tu trouveras tout ça dans  le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch etc... Tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indispensables !  Ensuite, si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons surtout à te remercier de t'être inscrit sur MUM ! Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier. Tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs. Pour ne pas te perdre dans la chronologie du forum, voici un petit rappel.
Si tu as du mal à te retrouver dans le château, que tu ne comprends rien à tes cours ou que tu as été victime d'un sortilège de confusion, tu peux toujours demander un parrain pour te guider.  

Tu trouveras le QG de ta maison et les secrets qui l'entourent, par ici. N'hésite pas d'ailleurs à dépenser tes gallions pour faire gagner des points à ta maison, pour découvrir des indices sur l'épidémie ou pour t'acheter des objets. Tu trouveras toutes ces choses dans la boutique. Il te faudra également installer ton hibou dans la volière pour pouvoir recevoir du courrier.    Enfin, pour consulter la liste des cours disponible et t'y inscrire, c'est par ici.  

Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario, une fois que tu auras deux semaines d'activité sur le forum et un RP en cours, que tu peux faire ici. Enfin, et surtout pour gagner le coeur de nouveaux sorciers, nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.

N'oublie pas le plus important : amuse-toi bien sur MUM !

Cordialement,
Le Choixpeau Magique