Maison/Métier : l'ancien dragon a trouvé le chemin des serpents, il est maintenant en septième année. Célébrité : ash stymest. Pseudo : Prim Âge : 27 Parchemins : 942 Gallions : 626 Date d'inscription : 04/03/2017
HAVANA, HALF OF MY HEART IS IN HAVANA, HE TOOK ME BACK TO EAST ATLANTA, OH BUT MY HEART IS IN HAVANA. THERE'S SOMETHIN' ABOUT HIS MANNERS, HAVANA, HE DIDN'T WALK UP WITH THAT "HOW YOU DOIN'?" WHEN HE CAME IN THE ROOM. HE SAID THERE'S A LOT OF GIRLS I CAN DO WITH, BUT I CAN'T WITHOUT YOU. I KNEW HIM FOREVER IN A MINUTE, THAT SUMMER NIGHT IN JUNE AND PAPA SAYS HE GOT MALO IN HIM. HE GOT ME FEELIN' LIKE I KNEW IT WHEN I MET HIM. I LOVED HIM WHEN I LEFT HIM. GOT ME FEELIN' LIKE AND THEN I HAD TO TELL HIM I HAD TO GO. (@camila cabello //beerus)
that girl is a problem
☆ daisuke kamiya & yassen yordanov ☆
Le mois d’avril tire à sa fin, mais le jeune homme ne semble pas du tout inquiet par les examens qui approchaient. Tout le monde était en train de réviser, mais lui profitait de sa période libre pour vaquer à son occupation quotidienne. Les mains sur les hanches d’une fille dont il avait oublié le nom, il l’embrasse comme s’il n’y aurait pas de lendemain. La poussant contre le mur du club de Bavboules (probablement un des clubs les moins populaires de Poudlard, mais dont la salle conservait une certaine utilité), il mord la lèvre de sa conquête pour que celle-ci ouvre la bouche, lui laisse le champ libre pour envelopper sa langue et lui donner tout l’amour qu’elle méritait. Il avait oublié, Yassen, à quel point il était bon de se perdre dans les plaisirs charnels et de se laisser envelopper par la débauche. Il avait eu un moment d’abstinence en sortant de la quarantaine, ne trouvant intérêt rien dans tout ce qui l’entourait, mais depuis qu’il avait retrouvé sa sorcellerie, l’envie de reprendre sa vie d’antan lui était revenue. Il savait bien que certains allaient lui reprocher de tourner trop vite la page, lui rappelant que sa fiancée était morte et que sa carcasse était encore chaude, mais il n’en avait rien à faire, de ce que pensait les gens, il n’en avait jamais rien eu à foutre. Chacun avait sa propre façon d’extérioriser ses sentiments. Il n’était pas un écrivain, il n’était pas un artiste, il composait avec ses émotions comme il le pouvait.
Ses mains passent sous les cuisses de la jeune femme pour la soulever. Son dos est collé contre le mur alors que la demoiselle enveloppe sa taille de ses jambes. Elle a ses mains dans ses cheveux, et lui, il se repaît de son odeur, de ses lèvres, de tout ce qu’elle a à lui offrir, se perdant dans ses seins avant de remonter dans son cou. Il n’avait plus besoin de courir après qui que ce soit. Il n’avait plus besoin de courir après Helge. Il lui avait nettement fait comprendre qu’il ne voulait plus rien savoir de lui, et il ne savait pas s’il avait réellement envie de le poursuivre à son tour. Mieux valait se perdre dans les plaisirs éphémères. Par après, il pourrait réfléchir à une façon de retrouver ses souvenirs. Pour le moment, il valait mieux se perdre dans la sueur, le sang et le sperme.
La porte s’ouvre. Yassen détache ses lèvres de celle de son amante, non sans un bruit de succion pour découvrir la personne qui le dérangeait dans ses activités. Son air ennuyé laisse place à un large sourire quand il aperçoit une chevelure sombre et des yeux en amande. Daisuke semblait embarassé, ce qui contrastait avec Yassen qui avait retrouvé toute sa bonne humeur. Les lèvres brillantes, il laisse un grand sourire se faufiler sur ses lèvres : « Daisuke-kun. » sourit-il. « Je ne te pensais pas aussi voyeur. » Il dépose sa conquête sur le sol et l’embrasse une dernière fois, collant son bassin contre le sien et ses mains remontant sur sa croupe. Il ne se formalise pas du tout d’avoir un spectateur. Une fois les adieux faits, le jeune homme regarde la jeune femme partir, un grand sourire sur les lèvres avant de reporter son attention sur son camarade. Un sourire pervers aux lèvres, il lâche le soupir de ceux qui ont passé une belle soirée. « Je peux t’assurer que tu n’es pas le seul à savoir s’incliner. » assure Yassen à Daisuke.
Il hausse les sourcils avant de rire. Il s’accote contre le mur derrière lui en croisant les bras. « Que puis-je faire pour toi ? » Yassen et Daisuke avaient une bonne relation à Durmstrang, malgré leurs différences sur le plan de la personnalité, probablement grâce à Sakura que tous les deux aimaient beaucoup, chacun à leur manière. Ils s’étaient un peu distanciés depuis leur arrivée à Poudlard : Yassen ne pouvait qu’être étonné de voir Daisuke revenir vers lui, mais il n’était pas du genre rancunier, enfin, il n’était rancunier envers personne, il ne fallait pas confondre son ressentiment avec sa colère. Il avait bien perçu le jeu qui se tramait entre les deux Japonais, la tension qui les séparait et qui les unissait en même temps. Maintenant que Lionel était loin de Sakura, Daisuke avait le champ libre, il allait simplement falloir qu’il se décoince un peu. Et il avait une grande chance, Daisuke, car sans même s’en douter, il venait de frapper à la bonne porte.
En avril, ne te découvre pas d'un fil. Ce diction n'avait jamais été aussi vrai qu'avec la journée qui allait en suivre. Etudier ou enseigner ici signifiait rentrer dans un engrenage, un rituel quotidien dans lequel on n'avait d'autre choix que de suivre pour se donner la chance d'avoir un avenir plus que convenable, en tout cas, pour les plus ambitieux d'entre eux. Dans l'esprit japonais, l'honneur est une valeur au dessus de toutes les autres. Daisuke voulait réussir pour ce côté gratifiant et vivifiant que cela octroyait, mais voulait aussi rendre fier sa famille qui comptait beaucoup à ses yeux. Les décevoir serait terrible pour lui. Il voulait porter la tête haute le nom des Kamiya et être un parfait représentant de sa lignée : bienveillant, tolérant et travailleur. Mais il restait un adolescent dans la fleur de l'âge. Il avait soif de découvertes, de nouvelles rencontres. Il avait même une petite amie depuis deux ans mais leur contact affectif restait assez pudique et limité au final. On ne pouvait pas dire que les prises de risques soit ce qui en ressortait le plus dans leur couple. Il était dans la mentalité des japonais de ne pas exposer publiquement leurs sentiments, mais dans le cas de Daisuke il y avait une autre raison. Plus exactement, une autre personne occupait ses pensées et agissait comme un frein à cette relation. Ce lien qu'il avait tissé avec Sakura était si solide que malgré cette embrouille qui avait mis en danger leur amitié dans le fond, elle ne s'était jamais brisée.
Daisuke aimait le club de bavboules. C'était étrangement l'activité qui suscitait le moins d’engouement au sein de l'école. L'aspect intellectuel et salissant ne devait probablement pas plaire au plus grand nombre, tout simplement. Au moins il pouvait se réjouir d'avoir pu sympathiser avec quelques membres. Après s'être donné une tranche horaire pour réviser ses cours à la bibliothèque, il passa faire un tour là-bas pour se divertir avant d'aller dîner. Mais le japonais aurait mieux fallut s'abstenir : en arrivant sur place, il ouvrit la porte et son innocence s'envola en une fraction de secondes. La gêne empourpra ses joues, le figea sur place. Yassen Yordanov, un serpentard dont le japonais avait eu l'occasion d'échanger se trouvait là à fricoter sauvagement avec une autre élève. Daisuke s'était retrouvé à être voyeur bien malgré lui. L'autre garçon lui, semblait le prendre à la légère voire à la rigolade. Si l'aiglon pouvait se transformer en souris et filer dans un trou il le ferait volontiers là, tout de suite. Qu'est-ce qu'il pouvait faire pour lui ? Peut-être de faire comme s'il n'était jamais passé par-là dans un moment comme celui-ci en adoptant la symbolique des trois singes : "Rien vu, rien entendu, rien à dire." Evidemment, il ne fallait pas trop compter là dessus. « Je...Euh...Rien, désolé pour le dérangement. » Sa main sur la poignée, il s’apprêtait à partir. Mais tout portait à croire que le serpent n'avait pas l'intention de laisser le petit oiseau filer.
Yassen Yordanov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : l'ancien dragon a trouvé le chemin des serpents, il est maintenant en septième année. Célébrité : ash stymest. Pseudo : Prim Âge : 27 Parchemins : 942 Gallions : 626 Date d'inscription : 04/03/2017
HAVANA, HALF OF MY HEART IS IN HAVANA, HE TOOK ME BACK TO EAST ATLANTA, OH BUT MY HEART IS IN HAVANA. THERE'S SOMETHIN' ABOUT HIS MANNERS, HAVANA, HE DIDN'T WALK UP WITH THAT "HOW YOU DOIN'?" WHEN HE CAME IN THE ROOM. HE SAID THERE'S A LOT OF GIRLS I CAN DO WITH, BUT I CAN'T WITHOUT YOU. I KNEW HIM FOREVER IN A MINUTE, THAT SUMMER NIGHT IN JUNE AND PAPA SAYS HE GOT MALO IN HIM. HE GOT ME FEELIN' LIKE I KNEW IT WHEN I MET HIM. I LOVED HIM WHEN I LEFT HIM. GOT ME FEELIN' LIKE AND THEN I HAD TO TELL HIM I HAD TO GO. (@camila cabello //beerus)
that girl is a problem
☆ daisuke kamiya & yassen yordanov ☆
En mai, fais ce qui te plaît. Ce dicton n’avait jamais eu vraiment d’importance pour Yassen qui avait toujours fait ce qui le chantait, sans se formaliser ni des avis des autres, ni des mois de l’année. Il ne connaissait pas les limites parce que personne ne les lui avait apprises. Sans connaître ces barrières, il ne pouvait que se surpasser ; quand il voulait, il exécutait, cela pouvait aller de simples actions aux têtes de ses ennemis. C’était quelque chose qui avait ses bons comme ses mauvais côtés. Yassen, il avait de la persévérance et du courage, il ne se fiait pas à la force de son nom pour obtenir ce qu’il voulait, mais en même temps, c’était le pire des tortionnaires, car il était incapable de savoir quand il en avait fait assez.
Les joues de Daisuke sont d'un rouge à en faire pâlir d'envie toutes les pivoines et les roses de ce monde. Il faut dire, en même temps, qu’il n’a pas l’habitude de tels spectacles, lui qui passe son temps à étudier, travailler et recouvrir de politesse les personnes autour de lui. C’était poussé à un point que cela se rapprochait de la comédie. Yassen se disait souvent que si Daisuke faisait jouir une fille, il s’excuserait presque de l’avoir fait crier. Ce serait un peu à l'image de ce qu'il faisait présentement, assurant ne pas avoir voulu déranger et cherchant à fuir. Il avait beau être plus vieux que lui, Yassen ne pouvait pas s’empêcher de le trouver adorable, un peu à la manière d'un petit chien. Suffisamment mignon pour susciter l'intérêt, suffisamment supportable pour ne pas tout de suite l'écraser avec une roche ; il y avait des points qu'il voulait voir avec Daisuke, il était certain que ce petit était plus prometteur qu'il ne le laissait paraître à première vue.
Se redressant, le brun sort sa baguette magique et lance un sort pour verrouiller la porte. « Tu ne me déranges pas. » assure-t-il à son ami, même si l’énervement est perceptible dans le fond de l’intonation. Yassen ne faisait pas beaucoup dans les convenances et la courtoisie. Tout cela le poussait un peu à bout, qui avait toujours associé les bonnes manières aux femmes, élevé dans la pensée selon lesquelles les hommes devaient s'affirmer et prendre ce qu'ils voulaient sans la permission. Un non est un oui en attente. Cela ne l’empêche pas de jouer sur la fine ligne qui sépare l’humour de la colère. « Tu m’as tout de même empêché de baiser. Ce n’est pas gentil, mais je suis prêt à te pardonner si tu me dis ce que tu es venu chercher ici. Tu n’es pas venu jouer à des jeux de société, tout de même. »
Le jeune homme, vivant dans son éternel mois de mai où chacun faisait ce qui lui plaisait, ne pouvait pas concevoir que si certaines personnes venaient dans cette salle, c’était pour jouer aux Bavboules, pas pour une partie de jambes en l’air. Sa frustration retombée, il retrouve son sourire alors qu’il se rapproche de Daisuke. Il brise ostensiblement sa bulle, alors qu'il lui murmure à l’oreille, sur le ton de celui qui sait tout, un peu taquin, infiniment curieux surtout. « Tu attendais Sakura-chii ? » Même s'il n'avait que vaguement suivi les histoires entre Aiko, Sakura et Daisuke, mais il avait bien remarqué pour laquelle battait le cœur de ce dernier. Il pouvait mentir, se persuader, se cacher derrière les politesses et la culture, mais ce n’était que des fausses excuses. Yassen regardait son camarade, attendant impatiemment de voir sa réaction.
Daisuke n'avait rien de personnel contre Yassen. Son attitude, sa façon de parler et sa gestuelle lui était simplement malaisant. Le Serpentard n'était certainement pas venu ici pour jouer aux bavboules. Il y avait fort à parier que le bulgare était de ceux qui trouvent ce jeu trop ringard pour que les élèves se jettent dessus à la sortie des cours. De toute façon, ils ne voyaient que l'intérêt ludique et non l'aspect tactique utile pour bien d'autres choses. Les membres du club n'étaient pas très nombreux du coup, ce n'était pas plus mal au final. Ils se connaissaient tous, tout le monde pouvait jouer chacun son tour. Qui s'en plaindrait ? Pas Daisuke en tout cas si ce n'était de se retrouver seul dans la même pièce avec un Yassen insatisfait. La porte verrouillée, le bleuet était fait comme un rat. Le serpent n'avait pas l'intention de laisser partir sa proie aussi facilement , avec cette lueur dans le regard qui ne disait rien qui vaille et qu'il avait assurément une idée derrière la tête. « Tu m’as tout de même empêché de baiser. Ce n’est pas gentil, mais je suis prêt à te pardonner si tu me dis ce que tu es venu chercher ici. Tu n’es pas venu jouer à des jeux de société, tout de même. » Vu que c'était le cas, qu'allait-il faire ? Comme le japonais ne répondit pas - à la fois calme et en pleine appréhension - Yassen en profita pour s'avancer tel un prédateur vers le Serdaigle. Daisuke fit machinalement un pas en arrière mais réalisa bien vite qu'il était cerné dans tous les cas. « Tu attendais Sakura-chii ? » Tout son être se figea, et il frissonna de stupeur. La confusion se lisait aussi sur son visage. Sakura ? Pourquoi parlait-il de Sakura ? Il est vrai que leurs retrouvailles n'étaient pas passées inaperçues, surtout pour Aiko qui l'avait très très mal pris. Elle se montrait encore plus jalouse, encore plus possessive qu'auparavant envers le sorcier. L'animosité qu'elle partageait remontait à il y a quelques années déjà quand ils étaient à Durmstrang pour être exact. Depuis lors, elles étaient devenues ennemies jurées avec le pauvre Daisuke qui s'était retrouvé entre deux feux en plein milieu du conflit. Ce n'est pas encore au niveau de la Bataille de Sekigahara quoique presque à ce rythme-là !
Il finit par se reprendre - en quelque sorte - et balbutia, cherchant ses mots avec parcimonie dans la belle langue de Shakespeare coupé au couteau par son accent bien nippon qui n'était pas aussi harmonieux que celui de Sakura. C'était plus facile quand on avait des parents de nationalité et de langues différentes. Lui est né au Japon, avec des parents japonais qui ne parlaient pas un mot anglais. Forcément c'était plus difficile, mais ça devenait possible avec de la volonté et de la pratique. « N-Non pas du tout....Qu'est-ce que tu fais dire ça ? » Le concerné était confiant de sur ce qu'il avançait, il n'avait pas besoin de parler que ça se comprenait direct. « Elle n'est pas inscrite dans ce club alors...Non ? Pourquoi je la chercherais...? » Le Serpentard attendait quelque chose de lui, c'est évident. Si c'était pour se venger de son "interruption d’activité imminente", c'était bas de sa part. Du Yassen Yordanov tout craché, un grand joueur dans l'âme.
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