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Pain Ft. Delilah E. Clifford

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Lorsque Solal avait rouvert les yeux la nuit était déjà tombée. La lune, présente en quartier, n’était pas entièrement visible, cachée sous son manteau de nuit et de nuages… Mais l’heure devait être assez avancée parce que l’herbe sous lui était humide de rosée. Solal papillonne des yeux, saisit de confusion… Et quand il tente de se retourner sur le dos dans une vaine première tentative de se remettre debout il a une longue exclamation de douleur. La cause ? Il parvient de peine et de misère à relever son bras au dessus de sa tête… Assez pour voir la flèche qui perçait son avant bras de part en part. Et puis sa soirée lui revenait un peu en tête, finalement.

A la base il était juste venu vérifier un truc, une banalité affligeante à l’orée de la forêt interdite. Quelque chose avait bougé et poussé par la curiosité autant que par un excès de témérité sans doute Solal s’était enfoncé dans la forêt. Le temps qu’il réalise qu’il était allé trop loin c’était trop tard et le chemin derrière lui lui semblait méconnaissable.

Ça avait bougé à nouveau dans les buissons et Solal avait sortit sa baguette. Grave erreur apparemment parce que s’il avait agacé la « chose » en la poursuivant, il venait visiblement carrément de l’insulter en dégainant ! Le résultat c’est un sifflement qui le surprend indéniablement et une flèche qui transperce son bras dans un son presque mou, comme s’il avait été fait de rien.

Évidemment la douleur lui avait fait lâcher d’un seul coup sa baguette… Mais Solal s’était penché pour la ramasser de l’autre main… Alors une nouvelle flèche avait fusé, écorchant cette fois sa joue ! Il avait porté une main à celle-ci, touchant son propre sang sur le bout de ses doigts… Et en les ramenant devant ses yeux il avait remarqué la petite poudre verte…

Poison ? Solal l’avait cru. Et il avait eu peur, sincèrement. Il aurait voulu crier mes ses lèvres ne pouvaient plus remuer. Il aurait voulu s’enfuir mais ses pieds devaient s’être enfoncé dans quelques bétonnières car il ne pouvait pas en soulever un seul. Un voile d’obscurité était finalement tomber sur ses paupières et la panique l’avait quitté en même temps que la conscience…

Jusqu’à ce qu’il se réveil à nouveau à l’orée de la forêt en tout cas ! Solal remarque sa baguette près de lui… Et il le ramasse, la rangeant dans sa cape, tentant d’ignorer la douleur lancinante de son bras. Quelle que soit la créature qu’il avait dérangé elle n’avait pas décidé de le tuer. Juste de lui donner une bonne leçon et ses airs hébétés tandis qu’il se remet debout et titube sans lâcher la forêt du regard prouve bien qu’il a prit cette fameuse leçon en pleine figure. En tout cas jusqu’à demain…

Solal n’était pas en mesure de se battre dans l’immédiat alors il rebrousse chemin, d’abord d’un pas incertain… Puis de plus en plus rapide et assuré à mesure que les effets du sédatif dont il avait été victime se dissipe. Il est parfaitement remit psychologiquement lorsqu’il arrive au château et c’est par pur instinct de préservation qu’il esquive la chambre allouée à son frère pour le moment. Mais il a besoin de soin quand même… Et spontanément c’est à la porte de la jolie Delilah qu’il va frapper, ignorant le fait qu’à 3h du matin il allait sûrement assez mal la réveiller !

Lorsqu’elle lui ouvre, sourcils froncés et yeux encore fatigué, il la gratifie d’un petit sourire navrée, un peu gouailleur, comme un con qui n’aurait pas vraiment une flèche dans le bras et du sang sur la moitié de la face à cause de la coupure sur sa joue !

« Je t’avais dit qu’on se reverrait. »

Être là, Solal se rendait néanmoins compte qu’il ne se sentait pas si bien qu’il le pensait. L’adrénaline lui avait permit d’arriver au château et maintenant que ses effets s’en dissipaient il se sentait vaciller. Se rattrapant de son bras valide au chambranle de la porte de la jeune sorcière il souffle :

« J’ai besoin d’aide... »

Solal se sent partir en avant… Et il se rattrape de sa main blessée à l’épaule de la jeune femme pour ne pas lui tomber dessus, s’arrachant un vrai grognement de douleur aigu alors que ça réveil celle de son avant bras. Et montrant la flèche, il trouve pourtant encore le partie d’en rire malgré son teint blême :

« Encore un hiboux à l’aile cassée, décidément... »

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Delilah E. Clifford
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Delilah E. Clifford
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Pseudo : Delilove Âge : 31 Parchemins : 164 Gallions : 795 Date d'inscription : 17/03/2018

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Pain
Solal & Delilah

« Pain. You made me a believer. Pain. You break me down, you built me up, believer. Pain. I let the bullets fly, oh let them rain. My life, my love, my drive, it came from pain. You made me a, you made me a believer. »
La journée de la veille avait été plutôt longue. Je m’étais levée tôt, comme d’habitude, pour aller m’occuper de mes créatures et préparer ma journée de cours. Je donnais un cours sur les sombrals et je m’attendais, comme toujours à beaucoup de larmes de la part des élèves. Ces créatures ramenaient toujours de mauvais souvenirs à la surface, non pas par ce qu’elles étaient, mais par ce qu’elles symbolisaient. Les seuls pouvant les voir étaient ceux qui avaient vu la mort et qui l’avaient acceptée. Le deuil doit être fait. Cependant, même si le deuil est fait, penser à nos proches de cette façon est toujours difficile. C’est un cours toujours plus difficile à donner, mais j’y tenais tout de même. Je tenais à faire comprendre aux élèves que les sombrals, malgré leur apparence repoussante, n’étaient pas des créatures méchantes. Elles étaient même plutôt très affectueuses quand on prenait le temps de les connaitre. Bref, j’avais montré tout ça aux élèves qui avaient vécu beaucoup d’émotions durant la période de cours. Plusieurs élèves étaient restés après la classe pour me parler des défunts qui étaient dans leur vie. Malheureusement, pour leur jeune âge, ces élèves en avaient beaucoup. La guerre avait eu cet effet-là sur beaucoup de gens durant les dernières années. J’avais écouté les histoires des élèves, absorbant leur malheur pour essayer de les décharger de la tristesse qui les habitait à cause de moi. Je leur devais bien ça après tout. Par contre, ça avait eu l’effet de me démoraliser d’entendre ces histoires épouvantables.

Quand les élèves sont partis, j’ai fait de la correction de devoir durant l’après-midi, je suis allée manger avec Moyra le soir venu et je suis retournée à mon appartement relativement tôt. Les émotions en montagne russe des élèves et le brouhaha cognitif que j’avais fait durant l’après-midi m’avaient fatiguée plus que je le pensais. J’avais enfilé ma tenue de nuit, m’étais installée sur mon sofa avec une tasse de thé et un bouquin qui racontait l’histoire d’une sorcière qui était tombée amoureuse d’un être de l’eau. Un truc vraiment bidon que je n’assumais pas trop, mais ça me faisait du bien. Mon cerveau ne fonctionnait pas et ça me changeait les idées, tout comme mon thé qui avait l’effet désiré, c’est-à-dire me calmer pour que je m’endorme facilement. Comme de fait, une heure plus tard, je dormais comme un bébé dans mon lit. Avant de dormir, je pensais avoir une longue nuit reposante de sommeil. Ça, c’était sans compter les coups frappés à ma porte au beau milieu de la nuit. J’ai enfilé une grande robe de chambre blanche pour me recouvrir avant d’aller ouvrir. Je marchais d’un pas lent et peu assuré, essayant encore de me sortir des bras de Morphée. J’ai ouvert la porte et j’ai eu besoin de quelques secondes pour comprendre ce que je voyais. Solal était devant moi, le visage en sang et une flèche dans le bras, mais il avait un sourire à moitié désolé et à moitié moqueur, mais de lui-même. Franchement, les signaux que je voyais étaient confus. Souffraient-ils ou pas? Je me suis passé une main sur le visage alors que l’auror me disait qu’il avait fait comme il l’avait dit, nous nous revoyions. Pendant quelques secondes, le sorcier semblait aller relativement bien, mais j’ai commencé à le voir chanceler et se reprendre contre ma porte. Mon instinct a pris le dessus, j’étais tout à fait réveillée. Il avait effectivement besoin d’aide.

J'allais m'avancer pour faire entrer Solal chez moi, mais j'ai à peine eu le temps de faire un pas que l'auror perdait à nouveau l'équilibre et se rattrapait contre moi en lâchant un grognement de douleur. Qu'avait-il fait, par Merlin ? Je l'ai écouté parler alors qu'il se tenait toujours contre mon épaule et je me suis renfrognée.

    - Tu me saignes dessus et toi veux rire, t'es pas croyable.

J'ai attrapé un bras du sorcier pour le passer autour de mes épaules et l'entraîner dans mon appartement en fermant la porte d'un pied. J'ai emmené le sorcier jusqu'à mon salon et je l'ai installé du mieux que je le pouvais sur mon sofa. Je pouvais être assez forte, mais il était lourd le bonhomme. Je me suis assise à ses côtés pour regarder de près la flèche qui était plantée dans son bras. Le bois semblait tailler au couteau et le bout était reconnaissable.

    -Tu étais dans la forêt n'est-ce pas ? C'est un centaure qui t'a tiré dessus ?

Je me suis levée rapidement pour aller à ma cuisine chercher un verre et y verser du whisky pur feu. Solal allait en avoir besoin quand j’allais lui enlever la flèche du bras. Je suis retournée au salon lui porter en attendant la réponse de l’homme. Je suis rapidement allée à ma chambre me changer rapidement. En fait, j’ai surtout enlevé ma robe de chambre maintenant sale du sang de Solal pour enfiler un vieux tricot dont je me servais pour travailler à l’extérieur en hiver. Je suis allée dans ma salle de bain pour aller me chercher des serviettes, une débarbouillette que j’ai mouillée, du désinfectant ainsi que mon sac de matériel. De retour au salon, je me suis assise à nouveau près de l’auror et j’ai commencé à laver son visage du sang qui y était répandu pour essayer de trouver d’où il venait.
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Delilah semblait contrariée. Au début Solal avait pris ça pour le même genre de colère que celle qui animait souvent son frère lorsqu’il se montrait trop téméraire. Une colère guidée par l’inquiétude en somme. L’amour même. Bien sûr il ne s’attendait pas à ce que ce sentiment en particulier anime la jeune femme… Mais un peu de tendresse peut être ? D’intérêt ? Solal n’était plus très sûr en l’entendant parler de sa tenue qu’il avait tâché. Et lorsqu’il s’était retrouvé assit sur le canapé de Delilah, encore étourdit par la blessure, la perte de sang qui y était liée et dévoré d’émotions, il avait un peu regretté de ne pas avoir cogné à la porte de son frère. Il l’aurait probablement engueulé comme personne… Mais il lui aurait demandé comment il se sentait, s’il avait mal ailleurs qu’aux endroits évidents… Il aurait eu cette réaction qui valait le coup de se traîner jusqu’à sa chambre plutôt que de transplaner à Sainte Mangouste ou de se rendre à l’infirmerie.

Mais il était injuste d’en demander autant à Delilah. Il ne la connaissait pas, elle ne lui devait rien et peut être simplement que l’intérêt qu’il lui portait ne lui était pas rendu.

« Désolé. »

Il l’avait bredouillé, un peu penaud.

« Je vais aller à la chambre de mon frère, ne t’inquiète pas. »

Pour lui la forêt et son agresseur étaient un peu loin présentement. Il avait cru qu’il allait mourir, il avait besoin de se sentir vivant et d’avoir la tendresse qui allait avec, quitte à ce que ça passe par la rage s’il le fallait !

« Je ne voulais pas te déranger. »

Delilah était revenue, un verre d’alcool à la main qu’il avait saisi sans même vraiment le voir. Il se sentait vraiment étourdit pour le coup, ça allait sûrement lui faire. D’ailleurs s’il était plutôt du genre à bien tenir l’alcool cette fois le verre lui arrache une légère quinte de toux sèche, un peu rauque. Ça avait le mérite de vous faire bouillir de l’intérieur ce truc ! D’ailleurs en grimaçant :

« Tu veux finir le travail du centaure c’est ça ? »

Il répondait à sa question à sa façon au passage, même s’il ne pouvait pas affirmer avoir effectivement croisé la route d’un centaure. Il n’avait rien vu et rien entendu. Si c’était bien une de ces créatures qui lui avait fait ça il avait un peu honte de ne pas s’en être rendu compte vu le gabarit du bestiaux !

« Quelle heure est-il ? »

Tard. Ou tôt. Impossible pour lui de le déterminer avec exactitude. Il devinait à la tignasse échevelée de Delilah et à l’obscurité latente que c’était le milieu de la nuit mais de manière plus précise… En tout cas la jeune femme avait déjà commencé à passer un linge sur sa joue… Et retenant sa main pour la prévenir :

« Fait attention. Il m’a empoisonné avec un truc qui m’a fait dormir. »

Mieux valait qu’elle soit prudente parce qu’il se voyait mal aller chercher Eolann pour lui expliquer que non seulement il avait eu des problèmes mais qu’à cause de lui Delilah gisait inanimée sur le parquet de sa chambre !

« Peut-être que je devrais aller voir l’infirmière… ? »

Il était moins venu pour quelques soins que pour du réconfort et il n’était pas certain d’en trouver plus ici qu’à l’infirmerie. Or là-bas il n’espérait en trouver aucun, de toute façon !

« Mon frère va me tuer. »

Façon de parler. Mais Eolann était capable de lui refuser la moindre communication pendant des jours pour une boulette pareille.

« Ce n’est pas de ma faute, c’est dans mon tempérament… Je ne peux pas m’en empêcher. »

Il voulait être un héros. Un peu trop. Parfois ça vous faisait passer tout proche du zéro… Et peut-être que pour le coup il avait justement tapé en plein dedans…


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Delilah E. Clifford
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Pain
Solal & Delilah

« Pain. You made me a believer. Pain. You break me down, you built me up, believer. Pain. I let the bullets fly, oh let them rain. My life, my love, my drive, it came from pain. You made me a, you made me a believer. »
Généralement, je gérais bien le stress. Je savais réagir aux évènements alors qu'ils arrivaient à moi. Je pouvais m'occuper d'une créature malade rapidement ou bien réagir à une créature agressive. J'avais l'habitude de ces choses-là. Par contre, ce que j'avais trouvé à ma porte au milieu de la nuit, je n'en avais pas l'habitude et mon stress avait pris le dessus pour que je puisse bien m'occuper de l'auror qui était en difficulté. Il ne m'énervait pas de venir à ma porte comme ça, j'en étais même plutôt flatée. Nous ne nous connaissions peu, mais il avait choisi de venir à moi au lieu de l'infirmière ou bien d'un collègue auror. J'étais menée par mon corps qui me guidait sans que je ne réfléchisse vraiment. Je ramassais mon matériel, passais de l'alcool à Solal pour l'aider à moins sentir la douleur. Alors que je me commençais à nettoyer la joue de l'auror machinalement, je l'avais entendu bredouiller des excuses. C'est là que je me suis rendu compte que je l'avais traité très froidement. Le pauvre sorcier avait une flèche dans le bras, avait fait la route depuis la forêt jusqu'à ma chambre alors qu'il avait de la difficulté à tenir debout et moi je lui parlais comme s'il n'était qu'un numéro. Il avait besoin de soin, mais aussi de réconfort. C'est ce que je faisais avec mes créatures normalement, pourquoi ne le faisais-je pas avec lui ? À croire que je me débrouillais mieux avec les animaux qu'avec les sorciers. Je me suis levée, pensive, pour me rendre à la cuisine qui était juste à côté me verser de l'eau chaude dans un grand bol. Je suis revenue avec le bol au salon et j'ai trempé ma débarbouillette, maintenant sale du sang de Solal, pour la nettoyer un peu et recommencer mon travail. Il m'a saisi le bras pour m'avertir de la possible présence de poison dans les plaies. J'ai hoché la tête, me disant que j'allais devoir être prudente. J'ai recommencé à frotter doucement le visage de l'auror pour le nettoyer et je l'ai regardé avec une moue désolée.

    - Non, c'est moi qui devrait m'excuser, j'ai mal gérer la situation. Je suis désolée. Je vais m'occuper de toi, ne t'en fais pas, tu ne me déranges pas.

La joue de l'auror étant propre de sang, je pouvais voir la coupure qui y avait été faite. Elle n'était pas très profonde, mais le visage étant plein de petits vaisseaux sanguins, la blessure avait semblé être pire qu'elle ne l'était vraiment. Celle-là ne serait pas trop complexe a soigner. J'ai pris une bouteille dans mon sac de travail et en ai sorti une bouteille contenant un désinfectant. J'ai pris une loupe pour regarder de près la plaie, histoire de vérifier qu'il n'y ai pas de débris coincés là. Elle semblait propre. J'ai donc saisi une boule de coton et je l'ai imbibée de mon désinfectant mauve.

    - Je suis désolée Solal, ça va piquer un peu.

J'ai passé le coton sur la joue du sorcier. Un peu de fumé est sorti de la plaie, la désinfection se faisait. Je me suis reculée un peu de l'homme, le regardant avec un peu de tristesse de le regard. Lui semblait être si vigoureux et plein de vie la dernière semblait si fable maintenant. J'allais devoir aller parler aux centaures durant la journée du lendemain. Certes, ils avaient raison d'être méfiant, mais avant de tirer sur les gens, ils pourraient au moins s'annoncer. De vraies têtes de mule ceux-là.

    - Non, je ne finirai pas leur travail. Ta compagnie m'est encore agréable. Le whisky va t'aider à bien gérer la douleur quand je vais m'occuper de ton bras.

Quand la fumée a cessé de sortir de la blessure sur la joue de l'auror, j'ai sorti un pot de mon sac. J'allais me servir de la mixture orangée pour faire cicatricer plus vite la blessure du sorcier. J'ai ouvert le pot et l'ai placé sur la petite table à côté de moi. D'une main, j'ai pris un peu de pâte orange alors que mon autre main se plaçait sur la joue de l'homme. Elle était un peu rugueuse à cause de sa barbe de quelques jours. Me sortant de mon analyse de la pilosité de l'auror, j'ai commencé à appliquer l'onguent sur la plaie avec plus de douceur que je n'en avais fait preuve depuis l'arrivée sur sorcier chez moi.

    - Maintenant que tu es ici, je vais m'occuper de toi. Je t'accompagnerai pour voir Moyra tout à l'heure, si tu veux, pour lui dire ce que j'ai fait.

Non pas que je tenais à m'incruster absolument dans sa journée, mais c'était tout de même la moindre des choses pour qu'elle sache où s'en tenir et quoi faire avec l'auror. Je n'étais pas inquiète pour la plaie sur sa joue, c'était une blessure plutôt simple. Son bras allait être une tout autre paire de manches par contre. Surtout que l'infirmière était une grande amie, le relais des soins se ferait très bien.

    - Ton frère ne te tuera pas, je suis à peu près certaine qu'il te connait assez pour savoir que tu ne voulais pas te faire tirer dessus. Pour ta joue, il ne s'en rendra pas compte, la pâte va faire cicatricer ta joue rapidement. Le bras, par contre, ça risque d'être un peu plus compliqué.

L'auror commença à me dire que c'était la faute de son tempérament s'il se retrouvait dans cette situation. C'est ce qui me plaisait bien chez lui, il semblait enflammé, toujours prêt à être dans l'action. Il était fougueux. Il prenait des risques, certes, mais savait quand demander de l'aide, ce qui n'était pas mal pour quelqu'un comme lui. Certains se laissaient envelopper par leur orgueil et refusaient de recevoir de l'aide. Il n'était pas allé voir Moyra, celle qui aurait pu l'aider le plus, mais il m'en avait tout de même demandé. Ça me flattait d'avoir été choisie par lui. J'ai terminé de couvrir la plaie sur la joue du sorcier et j'y ai laissé ma main quelques secondes de plus, appréciant le contact avec l'homme. L'ayant retiré de sa joue, j'ai nettoyé ma main avec une serviette en évitant le regard de l'homme, me sentant un peu gêné du contact que j'avais un peu forcé. Il ne s'en était peut-être pas rendu compte, mais je savais ce que j'avais fait et je me disais que c'était un peu innaproprié vu les circonstances. J'ai tout de même fini par relever les yeux vers lui en souriant un peu.

    - Comment tu te sens maintenant ? Je veux être certaine que tu es assez fort pour que je m'occupe de ton bras, ça risque d'être douloureux...Tu tiens à tes vêtements ? Je n'aurai pas le choix de défaire ta manche pour enlever la flèche...pour voir la plaie...je suis désolée.



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Soudainement, il semblait à Solal que l’ambiance dans les appartements de Delilah s’était réchauffée. Peut-être remise de sa surprise ou prenant conscience du choc relatif qu’il accusait encore, la jeune femme avait adoucit son ton et était même allée jusqu’à lui présenter des excuses. Il n’en demandait pas tant… Mais il appréciait c’est sûr. C’était bon d’être regardé comme si on était visible et pas une simple donné. Jusque-là il lui semblait que Delilah avait regardé dans sa direction sans vraiment le voir mais là, maintenant, tout de suite, elle le voyait pour de vrai ; Il en retient un soupire de soulagement. C’était sans doute juste psychologique mais ce petit changement lui avait fait du bien. Loin de lui l’intention de brusquer Delilah. Juste de s’en rapprocher un peu, peut-être… Parce qu’il lui semblait que le contact passait bien entre eux.

Solal esquisse un sourire plus amusé et détendu à présent lorsqu’elle le prévient de potentiellement picotement. Ça avait un côté quasi maternel, celui de ces mamans qui assurent à leurs enfants que leur produit pour désinfecter leurs plaies ne pique pas.

« Je crois que je survivrais. »

Il avait connu pire ce soir et son bras était complètement engourdit. Ca expliquait sûrement qu’il ne se torde pas de douleur ! C’était comme si son cerveau avait décidé de débrancher l’arrivée des informations qui lui venait de cette blessure-là. En tout cas tant qu’on n’y touchait pas, disons.

Solal vient reprendre une gorgée d’alcool, pour le courage, quand Delilah en parle. Il remercie d’un signe de la tête pour ce qui était du compliment à propos de sa compagnie. Beau joueur toutefois il assure :

« Tu aides à rendre les gens sociables. Tu inspires la confiance, c’est une qualité. »

Enfin bon, il pouvait admettre :

« Ou bien une malédiction puisque du coup les idiots trop téméraires viennent frapper à ta porte à des heures indécentes. »

Sa joue ne fait pas que picoter, elle chauffe drôlement. Rien de brûlant hein… C’est juste qu’il le sent et se demande un peu ce que Delilah avait bien pu mettre dessus. Mais peu lui importait : ça devait avoir une tête pas pire pour que la jeune femme ne s’affole pas. Et de toute façon il n’était pas à plaindre parce que pour soigner le reste de sa blessure au visage, Delilah usait d’une douceur digne d’une caresse. Une main sur son visage semblait le maintenant et sur son autre joue un peu engourdit et chaude il sentait la pulpe des doigts de la sorcière appliquer un onguent d’une odeur relativement indéfinissable pour lui.

« On dirait que tu as tout ce qu’il faut pour ce genre de chose ici. »

Il avait un peu baissé le ton de la voix, comme s’ils avaient parlé sur le ton de la confidence alors que non. C’était la proximité qui créait cette atmosphère un peu cotonneuse, loin d’être désagréable. Et puis de si près il pouvait mieux voir ses beaux yeux bruns concentré sous les longs cils. S’il avait baissé davantage les yeux il aurait pu voir, sous le vêtement pour tenir chaud, une poitrine petite mais féminine et la naissance de celle-ci par l’encolure de la chemise de nuit. S’il avait été indélicat il l’aurait présumé douce et ronde. Mais ce genre de chose ne se dit évidemment. Elle se pense d’ailleurs à peine !

« Non, inutile de déranger l’infirmière. Je suis sûr que j’irais beaucoup mieux rien qu’en sortant d’ici. »

Il allait sans doute bien dormir parce qu’à se sentir si détendu à présent que Delilah était plus réconfortante, il sentait qu’il n’aurait qu’à poser la tête sur l’oreiller pour plonger dans le sommeil !

« Enfin c’est toi qui voit, mais je pourrais peut-être revenir te voir si jamais j’ai besoin encore de cet onguent ou de quelque chose, si tu voulais bien. »

Par contre au sujet de son frère il se fait buté et catégorique !

« Ho crois-moi : je vais me faire tout petit et raser les murs. Mon frère est une vraie mère chatte… Quant à son avis je fais une bêtise –et ça arrive souvent- il est impitoyable ! Mais c’est aussi de l’amour, je comprends ça. »

Delilah semble un peu honteuse ensuite, baissant les yeux… Et Solal lève sa main valide pour poser un doigt sous son menton, qu’elle relève la tête afin que leurs regards se croisent à nouveau. Une fois fait il a un sourire simple pour elle, venant dégager quelques cheveux échappés pour la nuit de ses cils fournis.

« Tu es une belle personne, Delilah. »

Dans tous les sens du terme et Solal se sentait un peu transporté par cette relation qu’ils tissaient, en douceur. Il espérait pouvoir revenir la voir souvent à l’avenir, pour entretenir cette petite braise afin qu’elle devienne flamme un jour, pourquoi pas ? Quant à son bras il grimace, admettant :

« J’avais presque espéré qu’en y songeant pas la flèche disparaitrait… »

C’était beau de rêver comme on dit ! En tout cas une chose était certaine :

« Coupe dedans. A ce stade je me fiche bien de cette robe de sorcier. »

Et quand même inquiet :

« Tu crois que c’est grave ? Je ne sens presque plus mes doigts… »

Mais il avait perdu pas mal de sang et tout ça… Alors il ne s’agissait peut être que d’un symptôme d’autre chose.

« J’ai l’impression que tant qu’on y touche pas ça ne fait pas mal… »

Mais il pouvait aussi sentir que rien qu’à l’effleurer il allait douiller. Autant dire qu’il avait encore pâlie rien qu’à l’idée qu’on tire dessus hein…


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Delilah E. Clifford
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Solal & Delilah

« Pain. You made me a believer. Pain. You break me down, you built me up, believer. Pain. I let the bullets fly, oh let them rain. My life, my love, my drive, it came from pain. You made me a, you made me a believer. »
M’occuper de la joue de l’auror n’était pas compliqué, ce n’était qu’une petite coupure pas bien profonde. Ça semblait pire que c’était vu la multitude de vaisseaux sanguins présents dans le visage. Je m’en étais occupée en premier pour arrêter le saignement et surtout pour me permettre de réfléchir à ce que j’allais faire du bras de Solal. Je réfléchissais tout en prodiguant les soins à son visage. Un simple sortilège d’episkey aurait fait l’affaire, mais j’avais envie de m’occuper réellement du sorcier. C’était complètement con comme idée, mais j’avais un peu profité de la situation pour le toucher... une vraie adolescente. Je me faisais presque honte. Mais franchement, depuis notre rencontre précédente, je trouvais qu’il y avait une connexion particulière entre lui et moi. Rien de majeur, nous ne nous connaissions pas quand même, mais j’avais une certaine facilité à connecter avec lui. Il avait un tempérament de feu, il réagissait férocement à ce qui l’entourait et je devais avouer que ça m’attirait. Je me laissais souvent porter par les événements, attendant de voir comme les choses allaient se passer et prenant seulement les choses comme elles venaient. Voir quelqu’un comme lui qui semblait aller au bout de ses idées, à tout le moins il avait la fougue pour le faire. Ça me donnait envie de le suivre, d’avoir cette fougue aussi. Par contre, ce n’était pas moi. Je préférais attendre et voir venir. Ça m’avait toujours réussi jusqu’à présent en tout cas.

Alors que mettait mon onguent sur la joue de Solal, j’ai vu son sourire amusé apparaître sur ses lèvres et je n’ai pu retenir un sourire moi-même. Il a pris une nouvelle gorgée de whisky avant de répondre à mon compliment. Je n’étais pas à la recherche de compliments, je ne manquais pas de confiance en moi à ce point. Au contraire je me faisais plutôt confiance et je n’avais pas besoin des autres pour me sentir bien. Mes années à me promener en solitaire, rencontrant des gens au gré de mes mouvements, m’avaient formée comme ça. J’étais assez indépendante dans mon genre. Ceci étant dit, l’auror m’a fit que j’inspirais confiance. Vu mon métier je n’avais pas trop le choix. Si je voulais que les créatures collaborent avec moi, je devais leur inspirer confiance. J’avais le tempérament idéal pour mon métier, comme Solal semblait avoir ce qu’il fallait pour le sien. J’ai retenu un petit rire alors que le sorcier me disait que ça pouvait aussi être une malédiction d’inspirer confiance comme je le faisais.

    - Disons que les idiots téméraires mettent du piquant dans ma vie...et je crois pas que tu sois un idiot. Téméraire oui, mais pas idiot.

Alors que je finissais de m’occuper de la joue du sorcier, il a baissé le ton de sa voix, me laissant entendre le silence qui nous entourait. Le château dormait et ce silence me faisait presque penser que nous étions seuls entre ses murs. Le ton de voix qu’il avait employé ainsi que la proximité physique entre nous rendait ce moment beaucoup plus intime qu’il ne l’était réellement. Je le soignais, il n’y avait rien de sensuel là-dedans, rien d’intime. Seulement une proximité physique à une heure particulière de la nuit. Je prenais mon travail près de lui très au sérieux, il lui restait tout de même une flèche dans le bras. Par contre, je devais avouer que je profitais du moment pour voir si la sensation que j’avais eue avec l’auror lors de notre dernière rencontre s’avérait vraie... pour le moment elle l’était. La proximité ne me rendait pas mal à l’aise, j’étais même plutôt confortable vu les circonstances. Le sorcier ne me mettait pas mal à l’aise, il dégageait une énergie chaleureuse. Je me suis reculée un peu pour regarder l’auror, ayant terminé avec sa joue.

    - Oui je me garde toujours une réserve de matériel au cas où. Ça me permet d'agir si c'Est nécessaire.

On ne sait jamais quand un auror mal en point va débarquer à notre porte avec une flèche dans le bras. Alors que je venais de suggérer à Solal d’aller rencontre Moyra pour qu’elle s’occupe de son bras ou au moins qu’elle fasse un suivi, il a préféré me dire ne pas la déranger. J’étais plutôt confiante en mes moyens, mais je n’étais tout de même pas médicomage. J’avais soigné des blessures assez sérieuses sur des animaux sans aucun problème. Sur un sorcier ça ne changeait pas vraiment. La pression n’était juste pas la même. J’allais devoir me faire confiance. À la limite, je pourrais toujours aller voir moi-même Moyra le lendemain matin pour lui parler de mes soins et recevoir quelques conseils pour le suivi. J’allais voir comment ça allait se passer ici, j’allais aviser après. Au moins, je voyais que l’homme prenait la situation relativement au sérieux, il suggérait de revenir me voir pour des soins. J’allais pouvoir au moins faire le suivi de son bras, et le revoir aussi du coup. Ce n’était pas nécessairement le but premier de sa suggestion, mais ça restait tout de même une idée plaisante qui planait dans ma tête.

    - Bien sûr...je vais devoir faire le suivi pour ton bras de toute façon. Et si tu te reblesses, tu repasseras. Même si tu n'es pas blessé tu peux repasser d'ailleurs...

Je poussais l’audace un peu loin, mais je me disais que qui ne risque rien n’a rien. Ce n’était pas mon genre de pousser les choses comme ça, mais la situation m’avait semblé appropriée sur le moment. Par contre, en baissant les yeux vers le bras blessé du sorcier, je me suis rendu compte que ce ne l’était pas vraiment en fait. Les incertitudes du genre me rendaient folle. Il m’avait bien proposé un verre non. Maintenant que mes mots étaient sortis de ma bouche, je ne pouvais plus les rattraper. Alors que mon regard était toujours baissé, l’auror m’a parlé un peu plus de son frère et je n’ai pas pu m’empêcher de sourire en pensant à ce qu’il me disait. Il semblait avoir un frère qui l’aimait franchement. C’était beau à voir, du moins à entendre. J’étais enfant unique, je n’avais jamais connu ça. J’avais toujours eu l’amour indéfectible de mes parents, mais l’amour un frère ou d’une sœur, jamais. Moyra avait été comme une sœur presque toute ma vie par contre. Je n’étais pas loin du compte. Ma tête était restée baissée, un peu honteuse des idées que j'avais à propos de Solal alors que c'était assez inapproprié. Alors que je ne m'en attendais pas, le sorcier est venu remonter mon menton vers lui, mon regard allant se fixer dans le sien. Il y avait une douceur et une chaleur attirante dans son regard. J'aurais pu m'y plonger un bon moment sans avoir envie de faire autre chose. Par contre, la raison l'emportait toujours sur les sentiments. Son bras avait besoin de soin et je devais agir. Alors qu'il me disait ses quelques mots à propos de moi, j'ai probablement rougis plus que de raison, n'ayant que peu de choses à lui répondre.

    - Merci.

J’avais répondu à voix basse tout en me replongeant vers le bras du sorcier. Je ne savais clairement pas quoi répondre à l’homme. Ça aurait été étrange que je lui dise qu’il l’était lui aussi. Il l’était, je le pensais. Autant physiquement que mentalement. Un peu emporté, mais ça faisait une partie de son charme. Il était probablement impossible de s’ennuyer avec lui. Le sujet ramené vers du concret, son bras, Solal m’a donné la permission de couper dans sa robe de sorcier pour pouvoir mieux observer la plaie de m’en occuper comme il se doit. Profitant de ce moment pour me remettre les idées en place, je suis allée à ma cuisine, juste à côté du petit salon, pour aller chercher une paire de ciseaux pour m’occuper de la manche de l’auror. Je suis revenue au salon quelques secondes plus tard et la sensation du plancher froid sous mes pieds nus m’avait fait du bien. Mon focus allait être au bon endroit pour le temps où j’allais m’occuper de la flèche. Pour la joue, je pouvais me permettre d’être distraite. Pour enlever la flèche de son bras, je ne le pouvais pas. Alors que je m’asseyais près de lui, l’auror m’a dit qu’il ne sentait plus ses doigts. J’allais devoir agir, il avait probablement perdu trop de sang. J’ai pris doucement le tissu de la robe de sorcier de Solal pour en couper la manche. J’ai coupé autour de la flèche pour pouvoir la retirer doucement, en essayant de ne pas le faire souffrir plus qu’il fallait, et voir le bras de l’homme. Il était bien musclé et le sang avait coulé jusqu’à son poignet. En d’autres contextes, j’aurais pu vouloir apprécier autrement ses bras, mais là, je me rendais compte que la flèche avait été se loger dans son muscle et le fait qu’il soit bien ferme avait empêché le projectile d’aller plus loin. Je savais que ça allait faire mal, mais j'allais devoir retirer la plaie et Solal allait devoir se préparer à avoir mal.

    - Bon, écoute. Je vais devoir retirer la flèche de ton bras et ça risque de te faire très mal. Je vais essayer de faire ça très vite, mais...je suis vraiment désolée. Est-ce qu'il y aurait un truc qui pourrait t'aider à gérer ?

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A mesure, Solal se sentait de plus en plus confortable avec son idée d’être venu jusqu’ici. Passée la première surprise, Delilah semblait beaucoup plus encline à offrir du réconfort et ses bons soins. Malgré tout Solal avait conscience de l’avoir sollicitée au milieu de la nuit et il saurait se faire pardonner rapidement, ces prochains jours. En tout cas, s’il pouvait se permettre de le penser, Solal aurait dit qu’à cet instant précis Delilah n’était pas complètement insensible à ses charmes. C’était une pensée pour le moins chaleureuse qui faisait du bien dans un moment où il n’en menait pas large ! Elle lui offrait des œillades presque timides, des sourires un brin charmeur teinté d’une douce pudeur… Il aimait ça, il devait l’admettre. Voir une femme déployer ses charmes avec grâce et sans vulgarité avait toujours été un spectacle à son goût. Et Delilah n’en manquait pas.

« Je suis sûrement un peu idiot. »

Il a un clin d’œil pour la jeune femme, ayant le sens de l’autodérision tout de même ! Il n’était peut-être pas le type le plus malin sur cette Terre. Et même s’il était loin d’être le plus con, il savait que son point fort résidait dans son instinct et ses réflexes. Il avait toujours été le petit garçon turbulent du duo qu’il formait à l’époque avec Eolann. Et même du duo qu’ils formaient aujourd’hui encore. Bref.

Delilah continue ses bons soins de manière consciencieuse et appliquée, lui confirmant qu’elle pouvait elle-même faire le suivit de ses blessures. Ho bien sûr Eolann réclamerait de voir lui aussi et de pouvoir y ajouter sa touche perso. Mais ce ne serait peut-être même pas nécessaire vu l’attention qu’elle y mettait. Solal rigole un peu lorsqu’elle lui propose de repasser s’il se blesse à nouveau… Avant de corriger en précisant qu’il pouvait passer sans se blesser aussi ! En fait c’était moins une correction qu’une invitation, non ? De fait Solal n’hésite pas à y aller de la sienne !

« Et t’inviter à dîner, je peux ? »

Il jouait un peu de charme en posant la question. Du moins d’autant dont il pouvait disposer compte tenu de la situation qui était la sienne. Il semblait évident qu’il lui plaisait un minimum et c’était réciproque alors s’il voulait éviter que la situation ne s’enlise, peut-être qu’il était temps d’être un brin plus direct, avant que Delilah ne se voit plus comme une infirmière de secours que comme une amante probable.

Par contre Solal ne le vit pas très bien de savoir qu’ils allaient en venir pour de bon à son bras. Delilah avait découpé sa manche et la plaie n’était déjà pas très belle en soit à son avis. Alors quand Delilah le prévient qu’il allait en baver, Solal prend une profond inspiration, venant saisir la tige de la flèche, prêt à y donner une impulsion.

« Peut-être qu’il faudrait la faire traverser pour pouvoir en briser la tige juste après la pointe ? On fera moins de dégâts en la retirant… ? »

Ça lui semblait logique mais il pouvait se tromper. Bien sûr Delilah pouvait essayer de la dégager mais elle allait faire de la charpie de son muscle et de sa chaire pour réussir à dégager la pointe non ? En tout cas, même si ça ne lui tentait vraiment pas, Solal était prêt à le faire, il attendait juste le feu vert de la jeune femme.

« Je serais vraiment plus prudent la prochaine fois. »

Il disait ça mais ça allait être vrai quelques fois et ensuite il reprendrait ses mauvaises habitudes un peu téméraires et ce serait le mode « yollo » à nouveau. En tout cas, parce que ça allait s’éterniser, il tranche :

« Bon allons-y, on ne va pas y passer toute la nuit de toute façon. »

Et sans crier gare, Solal enfonce profondément la flèche, jusqu’à ce qu’elle traverse le bras en entier et que la pointe soit sortie. Il vient étouffer une exclamation de pure douleur contre une épaule frêle de Delilah, sortant de fait plus comme un grognement de bête blessée… Et il cherche dans le parfum de sa robe de chambre et de sa peau un quelconque soulagement qui tarde néanmoins à venir. Sa main tremblante relâche finalement la tige d’un côté pour venir casser la pointe de l’autre côté, laissant à Delilah le soin de la retirer à présent et de s’occuper de la plaie. Disons qu’il n’avait pas songé que la première fois qu’il mettrait le nez si près de son cou ce serait dans ce genre de situation, c’est vrai…

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