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Version 7
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Lionel Lemaire
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Lionel Lemaire
Élève de Gryffondor
Maison/Métier : première année en politique magique, rugit son appartenance à la maison des lions.
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Le printemps arrivait tout doucement, amenant avec lui les fleurs et le temps qui devenait de plus en plus chaud, même pour une Angleterre connue pour sa température déprimante. Lionel porte une veste en jean sur un tee-shirt ainsi que son éternelle paire de bottes. Il passe sa main dans ses cheveux. Il les avait coupés récemment. Il avait voulu se changer les idées, faire un ménage de printemps, pour reprendre les choses au mieux, pour redevenir une meilleure version de lui-même, même si dit ainsi, cela sonnait complètement idiot. Par contre, Lionel songe qu’il aurait de la difficulté à s’habituer à la brise qui filait contre sa tête, sur la partie qu’il avait rasée.

C’est souvent synonyme de nouveauté, le printemps. Ce n’était pas pour rien qu’il arrivait au mois de mars, spécialement dédié au dieu de la guerre, c’était pour affronter les nouveautés qui seraient éclairées par les rayons solaires, à l’approche de la saison estivale, le bon, comme le mauvais, parce que même s’il appelait le retour du temps clément, des orages traversaient encore la clémence de la température. Ça ne prend pas beaucoup pour amener des nuages, parfois ce sont quelques mots, les plus simples, qui filent, comme un souffle, qui ont l’effet d’une bourrasque : « Je retourne en Inde, Lionel. » Ce sont les mots que Zackery lui a prononcé, lors d’une promenade dans le village sorcier. Sur le moment, Lionel n’avait pas su quoi dire. Était-il triste ? Probablement, sinon, son cœur ne se serrerait pas ainsi, mais ce n’était rien. La loutre aimait le monde, appartenait à l’univers entier, et quand le lion se souvenait des lettres de son ami, quand il lui écrivait d’Afrique, d’Asie, il sait que celle-ci aura beaucoup de plaisir et s’épanouira bien loin de ce climat d’épidémie et de maladie. Vouloir le bonheur d’une personne était la forme d’amour la plus pure qui existait. Vouloir ses sourires et ses joies.

Même si on ne faisait plus partie de sa vie.

Lionel avait parlé à Tobias du départ de son ami. C’était bizarre de savoir qu’une personne à laquelle on tenait allait nous quitter, mais c’était encore pire d’avoir une date. On était en avril, le départ officiel n’aurait lieu qu’en juin, mais un deuil venait de commencer, et Lionel en avait marre de faire le deuil de toutes les personnes auxquelles il tenait. Poudlard lui arrachait ses amis, un à la fois ; dans ces moments, il aurait préféré être comme les autres et ne pas avoir de cœur.  

Il ne pourrait cependant jamais oublier Zackery. Même si ce dernier serait loin de lui, il avait laissé une marque dans son cœur et dans sa vie, à un point même qu’il l’avait dans la peau, dans la tête. Dans cette suite d’idées, Lionel avait parlé d’un projet totalement fou à Tobias. Belladona aurait probablement tenté de le raisonner, mais Tobias serait suffisamment enthousiaste (et probablement trop tête en l’air) pour ne pas tenter de l’en empêcher. Les deux amis s’étaient donc donnés rendez-vous à Pré-au-Lard. Après avoir bu quelques verres aux Trois Balais (surtout Lionel), ils avaient enfin pris le chemin pour se diriger ensemble vers leur destination. Le rendez-vous avait été pris depuis un moment, mais il était trop tard pour reculer.

« J’espère que je ne vais pas ressembler à Andreï Dimitrov. » lâche Lionel, avant de faire son entrée dans le salon de tatouage. Il s’assoit sur une chaise, dans la salle d’attente, et ne peut s’empêcher de regarder autour de lui. Dans ce salon ne se trouve que des Slaves. Ça empeste l’alcool, la sueur et au loin, le tatoueur ressemble à un énorme viking ; il avait une barbe et une chevelure hirsutes, et même s’il portait un kilt, le lion songeait qu’il ne penserait même pas à se moquer de lui. Sur la peau de l’artiste se profilent des encrages et des motifs à en couper le souffle.

Quand on appelle le nom de Lemaire, Lionel se lève. Il retire son tee-shirt et s’installe sur la table, où le cuir crisse contre sa peau. Ne retenant pas une petite grimace d’inconfort, le lion rappelle son idée de tatouage à celui qui s’en occupait, un dénommé Tuomas, que Lionel ne cessait de nommer Thomas, dans tous leurs échanges, ce qui ne faisait visiblement pas le bonheur de l’homme en kilt. « Es-tu certain de vouloir vraiment ce tatouage ? » Lionel était vexé. Bien évidemment qu’il en était sûr, il n’aurait pas passé des semaines à travailler sur ses dessins préliminaires dans le cas contraire. « Les Yordanov se sont faits tatouer des toiles d’araignée sur les coudes, mon idée n’est certainement pas pire que la leur. » Hochant la tête, le tatoueur semble accepter l’idée d’un tatouage April-May-June sur le torse, une idée idiote quand on la nomme ainsi, mais toute en symbolique pour Lionel. Il le prévient que cela allait faire mal, et Lionel était certain d’avoir vu une lueur sadique dans le fond du regard du tatoueur. Le regard du jeune homme se fixe sur l’aiguille et il devient blanc comme un linge. Ses yeux sont ronds comme des soucoupes, alors qu’il se redresse. « Oh, putain. »  

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Tobias A. Montaigu
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Tobias A. Montaigu
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Name a game to play and I'll roll the diceft. TobielComment aurais-je pu dire non ? Je ne savais pas vraiment dans quoi je m'embarquais mais mon ami avait envie d'un tatouage. Pire encore, je pense qu'il en avait besoin. Lionel est quelqu'un qui n'a pas l'habitude d'exprimer ses sentiments, à part les mauvais comme la colère ou le dégoût, alors quand il m'a raconté que Zackery allait partir, j'ai tout de suite fondu. Il ne veut pas l'admettre, mais je vois bien qu'il se passe quelque chose entre eux. Je l'ai compris il y a quelque temps déjà et je suis heureux que mon vieil ami ait trouvé quelqu'un d'aussi bon que le Serdaigle. Le voir quitter le pays était difficile à accepter et je ne pouvais qu'approuver l'idée de Lionel de marquer le coup.

Pour lui, c'était une façon de se rappeler son « ami », mais je n'étais pas dupe et lui avait dit plusieurs fois que c'était mignon d'aimer à ce point quelqu'un. Imaginez la réponse qu'il m'a balancé... J'aimerais trouver quelqu'un qui m'aime comme ça moi aussi, une personne sur qui j'aurais une influence aussi profonde pour qu'il – ou elle si c'est une de mes amies – ressente cette envie de me prouver d'une manière aussi permanente son affection. Mais je ne suis pas certain que ça arrive à tout le monde. Je me contente de rester moi-même et de répandre mon sourire sur mon passage et voir où tout ça me portera.

Nous nous retrouvons à Pré-au-Lard alors que le printemps s'infiltre dans les rues et redonne de la couleur aux allées du village. Le pub des Trois balais est toujours aussi sombre à cause des petites fenêtres, mais il paraît plus chaleureux aujourd'hui. Après une bièraubeurre pour moi et... deux ou trois pour Lionel, il était l'heure de se rendre au rendez-vous. J'ignorais qui lui avait parlé de ce salon mais rien qu'en voyant la devanture, je sentais une bouffée d'angoisse me prendre à la gorge. Le salon était tenu par des Slaves, sûrement que les gars de Durmstrang avaient ramené leurs propres tatoueurs alcooliques ! La remarque de mon camarade me fit rire alors que je songeais justement au Dimitrov. « Aucun risque, t'es bien plus mignon ! » je répondis en riant, me demandant si le fait de critiquer les Dimitrov alors que nous arrivions chez des compatriotes était une bonne idée. Mais dans notre Français natal, il y avait peu de chances que ces rustres nous comprennent.
J'avais fait remarquer au Lemaire qu'il était mignon, c'était une habitude chez moi oui. Je ne sais pas me retenir d'être comme ça et j'adore les gens, leur beauté intérieure – ou extérieure d'ailleurs – et les voir sourire. Les filles notamment sont heureuses que je leur rappelle qu'elles sont belles et je suis toujours sincère, je ne mentirais pas à mes proches. Les garçons ont un peu plus de mal à l'accepter et sont parfois gênés de ma franchise, c'est cute comme disent les Anglais.

Le temps d'attente n'est pas si long avant d'aller dans la salle où Lionel se fera tatouer mais j'ai le temps d'observer l'endroit. Ça paraît un peu crasseux, trop viril sans doute pour moi. Les sorciers présents ont l'air d'être des vikings, grands et fortement battit, barbus. Est-ce que justement Andreï ressemblerait à ça un jour ? Son beau visage ne méritait pas de se cacher ainsi selon moi. « Je sais pas toi, mais j'suis pas convaincu que le type là-bas soit en état de tatouer qui que ce soit. » je murmure à mon ami d'enfance, mon accent Toulousain ressortant avec toujours autant d'intensité. En effet, l'homme assit quelques mètres plus loin, près des catalogues, me file la chair de poule et je prie pour que ce ne soit pas lui qui marque la peau du griffon. Il louche, le regard dans le vague.
Je me dis de plus en plus qu'un tatouage serait sympa, mais j'ai toujours eu une sainte horreur des aiguilles. Si Lionel arrivait à franchir le cap, je reverrais ma position, parce que je prends souvent ce type en référence. Sa force de caractère est une chose que j'admire énormément, depuis que je le connais. Peut-être parce qu'il a été élevé par des moldus, peut-être parce qu'il est Parisien, je ne sais pas mais il a ce petit quelque chose qui fait qu'on n'a pas envie de le faire chier. Je suis protégé près de lui !

Un certain Tuomas s'approche et nous fait signe de le suivre. Mon cœur bat la chamade alors que je me lève, comme si c'était moi qui allais vivre mon premier tatouage. Dans un anglais approximatif, le tatoueur demande à mon camarade s'il est sûr de lui. À voir l'expression de Lionel, ça ne lui plaît pas qu'on remette en question ses choix. Je me tiens à côté du fauteuil, debout sans savoir où me foutre pour ne pas gêner. Si Tuomas ne me dit rien, c'est que ça va. De là où je suis, je pourrais voir le travail se faire sur le torse de mon camarade. Sa réplique me fit sourire en revoyant l'image des jumeaux Bulgares qui arborent fièrement leurs tatouages. « Ton idée est très bien, Lio'. C'est romantique. » dis-je avec un sourire nostalgique pour son amitié avec Zackery.
Tuomas commence à sortir les encres et monte sa machine. L'aiguille qu'il met provoque une vive réaction chez le Parisien et je ne peux que partager sa crainte à l'idée qu'un objet aussi pointu me touche. Mon torse me brûle légèrement, comme une empathie pour lui, mais je me dois de le rassurer ou il partira en courant. « Aller, fais pas ta chochotte ! » Mon sourire est légèrement moqueur mais je ferais certainement moins le fier si j'étais à sa place. Je tourne les yeux vers le Slave. « Y'en a pour combien de temps déjà ? » demandais-je. « Avec le remplissage du lettrage, on en a pour deux heures, si vous restez tranquille. » La dernière partie s'adressait à mon ami. Deux heures... Autant dire qu'il allait morfler !

« T'inquiète pas, je vais te distraire pendant qu'il te scarifie ! Tu m'connais. » Oh ça oui, il connaît parfaitement ma capacité à raconter tout et surtout n'importe quoi. Le stencil est appliqué et le tatoueur peut entamer son travail. Le premier coup d'aiguille est douloureux. « Ça fait mal la première fois, mais après ça passe tout seul ! » je lui dis en Français, un petit air taquin sur le visage. De quoi parlais-je ? Oh de rien, de rien...
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Lionel Lemaire
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Il n’a jamais vraiment eu peur de la douleur. Il en avait accepté de toutes les sortes depuis qu’il était arrivé dans cette école : cela avait commencé avec celle des poisons et des coups subis quand il avait voulu se lever contre les autorités, en se terminant par celle de son cœur brisé. Il n’a jamais vraiment eu peur de la douleur, mais il n’a jamais été de ce genre à se faire mal intentionnellement.

Le tatouage était la chose la plus proche du sabotage qu’il ne pourrait jamais faire, en détruisant intentionnellement son corps, pour encrer les derniers moments passés avec celui qui avait fait battre son cœur. Même s’il faisait beaucoup dans la mélancolie, Lionel n’affectionnait pas particulièrement la souffrance. C’était le premier à éviter les situations conflictuelles, mais ce que l’on oubliait de lui, c’était qu’il n’était pas réellement une figure de confiance ou de courage. Il était capable de s’affirmer et de se lever pour les causes qu’il tenait à cœur, mais il était, avant tout, une personne qui ressentait profondément, de tout son cœur, de tout son être. Avant d’être lion, il était un papillon qui portait son humanité avec une modestie qui le rendait fragile dans sa force, mais si fort dans sa fragilité.

L’ironie du sort, c’est quand le regard du lion-papillon se braque sur l’aiguille du tatoueur-taxidermiste et qu’il est possible de voir à quel point il est terrorisé. Celle-ci est implantée dans ce qui semble être une sorte de pistolet, relié à une machine qui datait du temps de Nicolas Flamel, à voir les traces de rouille, de poussières et les soubresauts qui l’abritaient de temps à autre. Le tatoueur sort lentement sa baguette magique et en fait un coup sec. Lionel marmonne des prières, mais une chaleur se fait sentir sur son torse, douce, réconfortante, comme s’il venait de boire du Whisky Pur Feu. Ouvrant un œil, puis l’autre, il constate que des lettres noires flottent sur son torse.

« Ça n’a même pas fait mal ! » s’exclame Lionel. Il a un grand sourire sur le visage alors qu’il se lève précipitamment de la table pour se diriger vers le miroir le plus proche. Si le monde magique permettait de se faire des tatouages sans avoir à subir la scarification, comme l’aurait dit son ami, alors il serait prêt à accueillir la sorcellerie comme une vieille amie. Le Slave n’est pas impressionné. « C’est seulement le calque. Tu pensais vraiment que j’allais te tatouer à partir de rien ? » Lionel tourne la tête, mais ne répond pas. Oui, effectivement, il le pensait. Contrairement à d’autres, il ne s’était jamais fait tatouer et n’était nettement pas familier avec le processus.

Quand le tatoueur est de dos, Lionel lui tire la langue avant de reporter son attention sur le reflet. Il se regarde pendant un moment. Ses joues se sont creusées au fil du temps, mais il a toujours la même carrure. Sur son torse trône les trois mots. Le calque lui donnait une idée de ce dont aurait l’air, une fois que l’encre filerait sous sa peau. Par contre, le lettrage était plus digne d’une bouteille de vodka bon marché qu’autre chose. « Il n’y a pas manière de rendre cela plus artistique ? » Le tatoueur se lève. « Artistique, pas romantique ! » crie Lionel, en direction de Tobias, de son habituel ton renfrogné.

D’un coup de baguette magique de l’homme, les lettres se détachent avant de se rattacher, laissant place à une écriture un peu plus cursive. Lionel hoche la tête. C’est parfait. Le miroir lui renvoie le reflet de ses yeux brillants. C’est fou comment un tatouage pouvait changer une personne. Il ressemblerait presque à un de ces mecs de Durmstrang dont il avait eu si peur par le passé. Il y a une partie en lui qui se demande si Adélaïde le reconnaîtrait aujourd’hui.

Lionel se rallonge sur la table. Cette fois-ci, le tatoueur lui demande de ne pas se lever à l’improviste, sinon il lui lancerait un Immobilus. Alors qu’il prépare de nouveau son équipement. Lionel ne peut retenir son sarcasme. « Quarante minutes par mot. » répète-t-il, dans sa langue maternelle. Il fait un clin d’œil à Tobias. « C’est bien une moyenne de Bulgare. » ne peut-il s’empêcher de pouffer. Cependant, il n’a pas le temps de rire plus. Le premier coup d’aiguille est d’une douleur sans nom, indicible, comme si on lui coupait la peau avec un couteau brûlant. « Je vais mourir. » lâche Lionel. Il tente de respirer doucement, pour ne pas que l’aiguille dévie de sa trajectoire, mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Enfin, il devait rester tranquille, sinon le processus allait prendre plus de deux heures. La première partie serait le traçage des lettres, mais il resterait le remplissage et les ombrages. Rien que cela, ça lui donnait envie de pleurer.

Soudainement, cette idée devenait complètement idiote. Le tatoueur essuie le torse du jeune homme de temps à autre afin de retirer l’excédent d’encre. Lionel repense à la phrase que Tobias a dit, mais ne porte même pas attention à son double-sens. « Ce n’est pas la première fois que quelqu’un part. » se contente de dire Lionel. Il a mal, mais il sait maintenant que la douleur a une raison. Il ferme les paupières pour prendre une bonne inspiration. « La première fois qu’elle est partie, ça m’a fait mal. Je me suis demandé comment Adélaïde avait pu me quitter pour partir se battre à l’autre bout du monde. » Il ne s’étend pas plus sur le sujet. Il sait que ses amis en ont marre de l’entendre ressasser son histoire.

« Maintenant, Zackery part lui aussi. Il ne part pas maintenant, mais il va partir à un endroit où je ne pourrais pas le rejoindre. Ça ne passera pas tout seul, pas cette fois-ci. » Ça ne passera pas tout seul parce qu’il avait une date, parce qu’il avait un décompte des mois à passer avec l’être qu’il aimait le plus au monde, littéralement inscrit sur le torse. Il devenait une bombe à retardement. À en voir ses yeux brillants, il n’allait pas tarder à éclater. Le visage de Lionel se crispe. Les côtés de ses pectoraux étaient probablement la pire partie à tatouer. La douleur s’adoucit un peu vers le centre de son corps. « Je crois que je l'aimais trop. » lâche le lion.

Il n’avait jamais vraiment eu peur de la douleur. Il avait juste appris à l’accepter.

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Tobias A. Montaigu
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Tobias A. Montaigu
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Name a game to play and I'll roll the diceft. TobielJe ne peux m’empêcher d’observer les alentours alors que Lionel s’installe sur le fauteuil du Bulgare crasseux. Malgré le fait qu’il soit un peu étrange et que son salon sente la mort, le tatoueur semble avoir une salle plus clean et du matériel stérilisé. C’est un bon début ! Mais je vois bien la tête de mon ami et je m’inquiète presque autant que lui. Je ne me suis jamais fait tatouer. J’adorais m’écrire sur les bras quand j’étais gamin, parce que je m’ennuyais, mais ça ne faisait pas mal. Là, ça allait être une aiguille qui entrerait sous la peau pour y injecter quelque chose qui ne partirait jamais. Je regardais donc l’homme sortir sa baguette et d’un mouvement presque gracieux, il dessine dans l’air les lettres qui se posent sur le torse de Lionel, afin de poser un calque pour pouvoir tatouer.
Nous sommes au moins deux à avoir compris ce qui se passait, mais Lionel, lui, pensait que c’était déjà terminé. Il se leva en hâte en criant qu’il n’avait pas eu mal. Mes yeux s’ouvrèrent en grand et je le dévisageais en me pinçant les lèvres pour ne pas éclater de rire. J’allais tout de même lui indiquer que le tatouage n’était pas fait, la machine étant toujours éteinte, mais le Bulgare se chargea de lui dire, non sans m’avoir jeté un regard blasé au passage. « Hé, t’as cru que c’était aussi facile toi !? » rétorquais-je en lui lançant mon plus beau sourire moqueur.

En vérité, j’adore ce mec. Il a beau être grognon et râleur depuis… depuis toujours en fait ! Moi, je le trouve cool.  Il n’a pas été élevé avec la magie et il ne connaît pas ses origines, mais sa vie est tout de même belle. Il ne s’en rend pas compte bien entendu, Lionel ne se rend jamais compte de rien, mais il a de la chance d’être là. Et moi aussi. Les Parisiens ont une mauvaise réputation dans le monde moldu, c’est ce qu’on m’a toujours dit à Castres. Trop pressés, trop renfermés, râleur, c’est du Lionel tout craché. Sa force de caractère m’impressionne tout de même, parce que je n’ai pas la prétention d’être un monstre de virilité. Je connais mes limites, je sais me défendre, mais j’ai horreur d’être en conflit avec quelqu’un et ne provoque pas volontairement les gens. Mon ami m’a déjà défendu à Beaubâton, et je ne lui ai jamais tourné le dos depuis. C’est un mec cool. Même quand il tire la langue au tatoueur comme un enfant.

« Artistique, pas romantique ! » m’agresse le brun depuis son reflet dans le miroir. Je fronce le nez d’un air bougon, ce qui ne me sied pas et j’ai vite fait de lever les yeux au ciel en riant. « Pff… C’est sympa mais j’aimais mieux l’autre version. » Je hausse les épaules, ce  type ne changera jamais ! S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer, moi j’vous le dit !

« Quarante minutes par mot. C’est bien une moyenne de Bulgare. » me sort le futur tatoué, moqueur. « J’serais toi, j’me méfierais. C’est lui qui a l’aiguille ! » Je lui fais un signe de tête en direction de la machine qui se met enfin en route, pour le plus grand malheur de mon camarade. C’est là que ça va devenir drôle ! Je n’ai pas vraiment d’utilité mais je me promets de le distraire tout le long de la séance, pour qu’il ne pense pas à sa douleur. Mais… La douleur qu’il ressent n’a rien à voir et je me rends compte que ma phrase aura son effet sur son esprit, mais qu’elle lui donne de mauvaises pensées. Voilà qu’il me ressort cette vieille histoire avec Adélaïde. Je le comprends, sa tristesse me prend à la gorge car je la ressens, ainsi que son amertume sans limite. Lionel se sent abandonné par ses proches, Zackery ne faisant pas exception.
J’avais vu depuis longtemps que le Gryffondor éprouvait quelque chose pour notre camarade et qui l’en blâmerait ? Zack était un beau garçon, très intelligent et plein de rêves d’aventures, c’était courageux de sa part de vouloir tout quitter comme ça pour aller en Inde, bien trop loin. Le cœur de mon ami se déchirait petit à petit et je pouvais voir à ses yeux qu’il était sur le point de craquer et ça n’avait peut-être plus grand-chose à voir avec le tatouage que le bulgare faisait avec attention, se fichant bien qu’on parle en Français où même qu’on existe. Il faisait son job.

« Lio… » soupirais-je alors que ses mots me brisaient le cœur. Il venait d’avouer qu’il aimait beaucoup trop Zackery, comme s’il était coupable d’avoir ouvert son cœur à quelqu’un et se le faisait piétiner. Je connais cette sensation, pour m’être fait avoir plus d’une fois en amour. Mais bien qu’il m’arrive de passer des jours à me morfondre pour une peine de cœur, je cherche toujours à rebondir, c’est vital. « Je sais. C’est un mec bien. Tu tiens à lui et tu es prêt à te faire charcuter pour lui. T’as beau le nier, c’est romantique !” lui dis-je avec toute la sincérité que le ciel – et ma mère - m’a donné. « Tu devrais lui dire que tu l’aime, avant qu’il parte. Peut-être qu’il changera d’avis. Je sais que moi j’le ferais si on venait me dire ça. » J’essaie de lui venir en aide, parce que je suis profondément convaincu que l’amour peut triompher de tous les obstacles. Par Merlin ! S’il y a bien une chose pour laquelle je suis prêt à me battre, c’est l’amour. Peut-être que Zack lui rira au nez et s’envolera en Inde, mais au moins il saura. Et Lionel sera fixé sur les sentiments de son pote. Il passera plus facilement à autre chose dans tous les cas.
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Lionel réalise son amour pour son meilleur ami au moment où il prononce ses mots. Il a l’impression que ses sentiments deviennent authentiques, véritables, comme s’il était véritablement lui-même. Il avait passé tant de temps à nier son attachement, à cacher sa tendresse derrière les sourires qu’il n’avait même pas pris conscience qu’il avait développé des sentiments. Maintenant, il lui restait trois mois. Il ne verrait jamais la personne qu’il aimait le plus au monde. Il avait envie de pleurer. Il avait envie de sourire en même temps. C’était ridicule. C’était d’une idiotie, mais la tristesse et le bonheur, c’était des émotions si proches. Ce n’était pas pour rien que l’on disait que l’on pouvait pleurer de rire ou rire à en pleurer.

L’aiguille continue sa course dans sa peau, déverse l’encre tout comme Zackery avait versé de l’eau sur son jardin secret, qu’il avait arrosé avec tant d’entrain, tant de patience, comme si chaque fleur découverte était plus belle que toutes. Il n’était pas encore parti, mais Lionel sait qu’il conservera en lui toutes les belles choses qu’il lui a transmises, que ce soit sa confiance, son courage ou son optimisme, sa faculté à faire de la vie quelque chose de magnifique, d’exceptionnel, de rendre un peu plus bleu le ciel de la vie.

Tobias soupire. Lionel ne peut pas tourner la tête, mais il songe qu’il a réussi à faire l’impossible en le déprimant. Il connaît les histoires d’amour de son ami, qui avait eu la mauvaise idée de se frotter au sens littéral du terme avec les Dimitrov avant de revenir en larmes le lendemain matin. Il avait fait de son mieux pour le rassurer, même si en toute sincérité, il ne fallait pas compter sur lui pour du réconfort, encore moins quand cela avait trait avec des personnes connues pour leur amour des aventures d’une nuit. Pourtant, son ami aurait mérité une personne qui l’aime comme il devrait être aimée, qui soit présente pour lui. À défaut, le lion écoutait le blaireau déblatérer sur toutes les mauvaises aventures qu’il avait vécues en hochant la tête de temps à autre, et en le laissant le guider dans des coins perdus de Poudlard. Ce n’était pas rien pour le Lemaire qui aimait bien rappeler à tout le monde qu’il détestait cette école, même si de temps à autre, il ne pouvait s’empêcher de s’extasier devant une salle dont il ne connaissait pas l’emplacement, récoltant un maximum d’avance dans la recherche de la seconde relique du fondateur de leur maison.

Tobias lui dit que Zackery était une belle personne, Lionel a envie de lui dire que le mot était bien faible, que Zackery n’était pas une belle personne, qu’il était plutôt la plus belle des personnes. Pour lui, il passerait au travers des flammes, des ténèbres, des orages, tout pour qu’il se porte bien, tout ce qui serait en son pouvoir pour le rendre heureux. En prendre conscience, ça lui faisait peur, mais ça le soulageait, en même temps, car enfin, il comprenait pourquoi il agissait de façon aussi étrange.

Tobias lui conseille alors de lui faire la grande déclaration, dans l’espoir que son meilleur ami ne reconsidère ses plans et reste avec lui. Lionel a envie de rire, mais comme il ne peut pas bouger, il se contente de tourner la tête. « C’est déjà fait. » dit-il.

« Nous sommes allés au bord du lac, cet été, nous avons nagé ensemble, nous avons ouvert nos cadeaux d’anniversaire et il m’a dit qu’il m’aimait. » Lionel tourne la tête vers Tobias pour voir sa réaction. Il avait un sourire beaucoup trop grand sur les lèvres, ça donnait envie au lion de le frapper, mais il se contente de poursuivre son histoire. « Il m’a dit qu’il m’aimait et… je l’ai embrassé. »

Il se rappelle de sa main sur la barbe de son ami, de l’eau sur ses chevilles qui lui avait glissé un chemin, comme pour lui dire de ne pas hésiter et de le réclamer. C’était différent d’embrasser un homme que d’embrasser une femme, mais ce n’avait pas été désagréable. C’était quelque chose qui déconcertait le pauvre lion, mais il n’oublierait jamais les lèvres de son ami, un peu gercées, de ces douceurs écorchantes qui laissaient une empreinte sur le cœur.

« Je… Je trouvais que c’était logique sur le moment. » fait-il pour se justifier, mais sa voix est toute petite quand il prend conscience que non, on n’embrasse pas son meilleur ami par pur esprit rationnel. « Je n’ai pas envie qu’il reste. Je pense qu’il sera plus heureux en Inde, à aider les gens et à faire ce qu’il aime. Il adore l’humanitaire et je ne veux pas qu’il s’empêche de vivre pour moi. Je veux juste savoir qu’il est heureux. » Vouloir le bonheur d’une autre personne au détriment du sien – non vouloir le bonheur d’une autre personne pour le sien – était la forme la plus douce, et la plus pure de tout amour, l’état brut des sentiments les plus réels qui soient.

Lionel a l’impression que Tobias va s’évanouir tellement il attendait ce moment. Il avait déjà été assez énervant à Beauxbâtons à lui rappeler que Zackery était un bien beau garçon, mais là, c’était le summum. « Je t’interdis de sourire comme ça. Je ne suis pas comme toi, je ne suis pas gay, ni bi, ni pan, ni quoi que ce soit. » Lionel redresse la tête sur son coussin et regarde le plafond. « Je suis Zackerysexuel. » C’est dit avec un tel sérieux que malgré l’homophobie apparente des propos, l’on ne peut s’empêcher de pouffer. Il y avait quelque chose dans la personnalité du lion de réellement attachant, entre sa candeur, son obstination et son désir de voir plus grand. Il lui restait seulement à développer de l’ouverture d’esprit et s’accepter tel qu’il est.

Si Zackery pouvait les voir en ce moment, il saurait qu'il n'avait aucun souci à faire, que quoi qu'il arrive, il serait toujours profondément aimé.  Il pouvait être en paix. Un jour, Lionel et lui se retrouveraient.

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Tobias A. Montaigu
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Name a game to play and I'll roll the diceft. TobielJ'essaie de faire en sorte que mon ami se détende alors qu'un gros rustre lui martèle la poitrine pour lui apposer trois mots. Trois petits mots, trois mois pour profiter de la présence de Zackery avant qu'il ne s'envole au loin. Cette histoire me déprime je dois dire... J'aime tellement l'amour et ce qu'il nous fait ressentir que je voudrais voir Lionel connaître ça. Il sourirait peut-être une fois dans sa vie... Depuis que je le connais, il a toujours été ce mec cynique et blasé, comme si ça lui arrachait la gueule d'être heureux pendant une heure. Tout nous opposent et pourtant, nous sommes amis, allez comprendre. Chacun apprécie quelque chose de l'autre, on se connaît depuis longtemps, on est habitué à la présence de l'autre et je dois bien admettre que s'il venait à partir un jour, je me retrouverais con, comme si j'avais perdu un repère. Les amis me sont précieux, je n'ai pas eu la chance d'avoir des frères et sœurs et je me repose beaucoup sur ceux que j'ai choisis pour occuper ce rôle. C'est pour ça que des personnes comme les Silaïeva sont importantes pour moi.

Lionel l'est aussi, plus qu'il ne veut le comprendre malgré mes efforts pour lui faire intégrer l'idée d'avoir une personne sur qui compter dans ce monde magique qu'il méprise tellement. Pourtant, son cœur s'est ouvert l'été dernier... J'ignorais ce détail et naturellement, alors qu'il me dit qu'il a déjà avoué à Zackery, je ne peux retenir un : « Pardon ? » mi-surpris, mi-vexé. Je l'écoute attentivement et mon cœur s'embrase à l'idée qu'il ait franchi un cap dans cette relation amicale. Zack lui avait dit l'aimer et j'en étais attendri pour eux et mon sourire s'étirait à me sure que le lion parlait. J'ouvris grand la bouche lorsqu'il avoua avoir embrassé son ami de toujours. « Quoi ? » J'étais de plus en plus choqué. Non pas par le fait que mon ami embrasse un homme, non ça ça va je pense que j'suis le mieux placé pour comprendre étant donné mes préférences sexuelles. Non je suis choqué parce que lui ose avouer de telles choses. Il me fait confiance au moins, je n'suis pas certain que beaucoup de monde soit au courant.

À entendre le Lemaire parler ainsi, j'en ai le cœur au bord des yeux – comme le dit la chanson. C'est tellement rare de le voir aussi vulnérable... Moi, je suis toujours comme ça, je suis une boule de guimauve dès que je vois un mec qui me plaît, on s'habitue mais lui... Je suis heureux et tellement triste à la fois du départ de Zackery... À la place du Gryffondor, je serais allé hurler sur tous les toits mon amour pour ce garçon et j'aurais tout fait pour le retenir, ou le suivre au bout du monde. Mais moi je suis un peu trop idéaliste, je me crois dans un film romantique à chaque nouvelle relation et forcément, je tombe de très haut quand ça ne fonctionne pas...
Je me retrouve un peu dans cette histoire, cherchant comment aider au mieux Lionel alors qu'il me dit ne pas vouloir que l'aiglon reste ici. Je dois être plus égoïste que je ne le pensais parce que je n'aurais pas du tout réagi comme ça moi. La raison l'emporte et il faut laisser la personne qu'on aime partir et s'éloigner pour qu'il soit heureux. « Je te comprends... On doit toujours vouloir le bonheur de l'autre oui. » soupirais-je, nostalgique.

Et voilà que soudain, je me fais engueuler parce que je souris tendrement devant mon ami. Lionel se refuse à accepter le fait qu'il puisse être catalogué comme un homosexuel et malgré la violence de ses mots quelque peu homophobe, je ne peux que sourire. Beaucoup d'entre nous passent par cette étape de doute de et de rejet. Moi pas vraiment, j'ai trouvé ça logique mais je me suis remis en question quand mon père m'a surpris avec un de mes petit-copain et qu'il s'est éloigné considérablement de moi... Mais la vie est ainsi faite. « Je suis Zackerysexuel. » conclut mon camarade avec un air solennel qui lui va si bien. J'éclate de rire alors qu'il ne me regarde plus, les yeux rivés sur le plafond. « Zackerysexuel ! Tu me tues mec ! » m'esclaffais-je. Qui a dit que Lionel Lemaire n'était pas drôle comme garçon ? « Tu sais Lio, je t'admire vraiment. Tu es prêt à sacrifier cette relation potentielle pour le bonheur de Zack. C'est une belle preuve d'amour et je souhaite sincèrement te voir heureux toi aussi. Tu le mérites. » Mon cœur parlait pour moi, parce que j'aime l'amour et les amoureux. J'ai connu de nombreuses fois ce sentiment d'avoir trouvé l'homme de ma vie et de m'y accrocher, jusqu'à me perdre complètement. J'étais jeune, je le suis encore mais je fais un peu plus attention. Bon... On ne parlera pas de l'épisode Dimitrov parce que je me suis fait avoir comme un con avec ces deux-là... Malgré tout ce que je sais, c'est plus fort que moi, Andreï à comme une emprise sur moi, il m'a donné de l'affection bien qu'elle soit entièrement fausse mais je sais que je pourrais retomber en un claquement de doigt...

Je suis irrécupérable et préfère ne pas y penser. Je me perds dans mes pensées pour un truc qui n'arrivera jamais et je veux me concentrer sur Lionel et ses histoires de cœur. « Plus que huit lettres à graver ! Ça va, tu douilles pas trop ? » lui demandais-je, ayant presque envie de savoir ce que ça fait de se faire chatouiller par des aiguilles – pas par le Scandinave ! - et d'avoir quelque chose de fort et de représentatif dans la peau pour toujours. « J'adore le rendu jusque-là. Ça donne envie. » dis-je en anglais, afin d'être compris par le tatoueur que je complimente sur son œuvre d'art.
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Lionel Lemaire
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Tobias l’écoute avec une telle attention que Lionel ne sait pas où se placer. Il ne sait pas pourquoi il en parle à lui plutôt qu’à une autre personne. Belladona serait probablement contente de l’écouter, elle qui suivait ses histoires de cœur depuis l’été dernier. Il ne savait toujours pas comment elle réagirait devant son crâne rasé et son torse tatoué, elle allait probablement lui demander ce qui lui était passé par la tête ou le taquiner en lui disant qu’il avait poussé son jeu de mauvais garçon à un niveau en frôlant le ridicule. Il ne ferait pas marche arrière. Même s’il le voulait, il était trop tard, de toute manière.

Tobias éclate de rire. Ce rire est retentissant, éclatant, contraste avec l’apparence négligée du salon de tatouage. Ce rire est de ceux qui ne se laissent pas avoir par la noirceur et qui trouvent leur propre percée de soleil au milieu des nuages, un simple éclat de voix qui permettrait de rendre le monde un peu plus beau. Lionel regarde Tobias un peu plus longtemps qu’il ne le devrait. Soudainement, il paraît différent ; c’était peut-être de ça dont il avait besoin, le lion, simplement une personnalité à l’opposé de la sienne, qui lui ferait comprendre que la vie vaut la peine d’être vécue, et que c’est beau d’aimer, que ce soit en amour, que ce soit en amitié.

L’aménité dure quelques minutes, quand Tobias lui confie admirer la façon dont il est prêt à sacrifier cette relation potentielle pour le bonheur de son ami, comme quoi c’était la plus belle des preuves d’amour et qu’il méritait d’être heureux. Tobias lui paraissait soudainement différent, comme une personne plus mature qu’il ne le laissait paraître, mais le voile tombe et la réalité revient, la blessure est ouverte, mais elle n’est pas différente d’un tatouage. S’il ne l’a pas choisie, elle finira par guérir, comme les mois d’avril, de mai, de juin laisseront place aux fleurs et au printemps, à un renouveau qui laissera filer toutes les impuretés et les horreurs du passé. Lionel hoche la tête, mais il le sait intérieurement, plutôt, il commence à s’en douter.

Laisser partir une personne n’est pas une preuve d’amour, c’est surtout une preuve d’égoïsme. On disait souvent qu’on laissait partir une personne parce qu’elle méritait d’être plus heureuse ailleurs, mais ce n’est pas vrai, c’est simplement la peur qui porte les habits du courage, c’est simplement parce que l’on a peur d’être blessé, on a peur de ne pas valoir davantage que les promesses, que les rêves, on craint d’être une image du passé qui retient vers l’avenir.

Debout, devant l’ami qui fait ses valises, la question se pose constamment, quel est le plus difficile, être celui qui reste ou celui qui part ? Il n’y a pas de bonnes réponses, il n’y a que des blessures différentes. Il faudra faire le choix cornélien : tuer les papillons ou les libérer avant le dernier départ, au risque de les voir mourir.  Peu importe si c’est maintenant ou plus tard.

Un jour, il faudra bien l’affronter, toute cette douleur.

« Tu mérites aussi de trouver quelqu’un. Ça n’a pas nécessairement à être le grand amour, juste… quelqu’un qui te rend heureux et qui t’accepte comme tu es. »  L’amour des histoires et des romans n’est pas beau. L’idéal serait un monde où on pourrait vivre sans la pensée obsessionnelle de l’amour romantique. C’est quelque chose d’extrêmement occidental, l’amour romantique. C’est peut-être un symptôme ressenti en raison d’une société qui isole, qui fait croire que la vie n’a pas de sens si on ne trouve pas la personne importante, qui devrait remplir tous nos besoins émotionnels, comme si la pauvre avait un tel pouvoir.  Si on laissait l’amitié panser les blessures, si on laissait la famille nous faire prendre conscience de notre importance, si on décuplait les formes d’amour pour qu’il nous touche encore plus fort que la dernière fois, alors peut-être serions-nous heureux. Lionel continue.  

« Si tu trouves une personne que tu aimes, peu importe qui elle est, un amour, un ami, un Boursouflet, ne la laisse jamais tomber. Sinon, tu vas être obligé de te faire un tatouage qui brûle. » Lionel se mord la lèvre. Brûler était un faible mot, cela relevait plus de se faire ouvrir la peau avec un couteau chaud. Quand Tobias décide de complimenter le bourreau, le jeune homme ne peut s’empêcher de lui jeter un regard consterné. « Ça donne envie ? Ça donne envie pour un vampire, oui ! C’est recouvert de sang ! » Lionel sourit, alors qu'il murmure, sur un ton content. « C’est parfait. » Il ne l’avouerait jamais, mais il comprenait pourquoi les gens ne pouvaient pas se contenter d’un seul tatouage. Il n’était même pas parti qu’il avait envie de revenir. C’était terriblement intime, de graver dans sa peau, les choses qui lui tenaient le plus à cœur. « Tu devrais te faire tatouer aussi. » Lionel dit à son ami. « Ces deux hommes sont les meilleurs tatoueurs de Pré-au-Lard, et il ne reste plus que nous comme clients. » Les deux garçons de Beauxbâtons qui se sont fait tatouer par les tatoueurs de Durmstrang, cela pouvait en être presque comique. Tuomas décrète que Lionel pouvait prendre une pause. Sortant une barre de caroube de sa poche, il mord dedans à pleines dents, appréciant ce moment de repos. « C’est ta chance ou jamais. » C’est plus facile de passer cette épreuve avec quelqu’un. Lionel ne le disait pas, mais il se demandait bien, aussi, en même temps, ce qui comptait suffisamment pour Tobias pour qu’il se l’encre dans la peau. Le tatouage est un rite, la meilleure manière de connaître quelqu’un.

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Name a game to play and I'll roll the diceft. TobielComment on passe d'une simple après-midi tatouage à une conversation philosophique sur le sens véritable de l'amour et ceux qui méritent de le vivre ? Ça, c'est tout nous ! Les gens pensent parfois que je suis immature parce que je suis heureux de vivre, comme un enfant qui n'a pas encore découvert la vérité sur le monde qui l'entoure. En fait, je la connais. Je la connais la vérité et je m'en fou royalement. Le monde qui nous entoure est cruel et peut se montrer froid, mais j'estime que la vie vaut la peine d'être vécue et que le bonheur est pour tout le monde. Lionel à beau être un râleur de première, il n'en reste pas moins un mec génial qui doit vivre l'amour, peu importe s'il pense être trop bien pour ce sentiment. Ça doit venir de son côté Parisien ça, il n'est pas très ouvert contrairement à moi qui porte la chaleur et le sourire des gens du Sud de la France. Nous sommes opposés en tout point et pourtant amis depuis toujours.

Je suis touché quand il me dit que je mérite de trouver quelqu'un. Mon sourire se fait plus doux, plus tendre, mais est toujours aussi vibrant et je rêverais de le prendre dans mes bras pour le remercier de ses mots. Mais bon, il est un tout petit peu occupé, le lion. Trouver l'amour n'est pas facile et j'en sais quelque chose ! Si j'étais pas une telle guimauve aussi... J'adore cette sensation de tomber amoureux, de trouver un homme qui me fait craquer complètement, c'est tellement réel ! Enfin sauf quand on tombe sur des Scandinaves quoi...
je préfère ne pas y penser et apprécie de plus en plus les paroles de mon ami, qui sont très profondes malgré le rire qui s'échappe à nouveau de mes lèvres quand il raconte qu'on peut aimer un Boursouflet si ça nous chante. « J'avoue que ça m'ferait bizarre d'avoir la gueule de Martin sur le torse. » répondis-je en sachant très bien que jamais mon Boursouf ne serait évincé de ma vie. Sauf quand il... Ouais, nan on va pas penser à ça ! « Plus sérieusement, j'vois ce que tu veux dire. L'important, c'est d'aimer. Tu m'connais, j'adore donner de l'amour à mes proches. Et à mon Boursouf. » J'peux pas m'empêcher d'ajouter ça tellement j'adore Martin et qu'il m'a bien consolé quand j'en avais besoin. Il m'accompagne depuis l'enfance, c'est ma peluche, mon doudou et s'il est pas là aujourd'hui, c'est parce qu'il n'est pas admis dans un salon de tatouage autrement il serait sur mon épaule.

Lionel n'est pas forcément d'accord avec mon idée concernant le tatouage. Il souffre pas mal, je le vois, mais il a voulu le faire hein ! Et puis... j'ai l'impression que cette brûlure est comme un exorcisme, que c'est un mal pour un bien, une façon de se souvenir de ce qui nous est important pour le reste de notre vie. Se faire tatouer est permanent, c'est un acte à réfléchir et quand on a une idée en tête, il est hors de question de laisser quelqu'un juger de ses choix. Certains trouveront débile le fait que le Gryffondor se soit fait tatouer trois pauvres mois sur le torse, d'autres sauraient – peut-être – les raisons véritables et penseront comme moi avec un peu de chance. C'est romantique, peu importe ce que dit le Lemaire.

Voilà qu'il veut que j'me fasse tatouer aussi maintenant ! « Ouais, ouais. » je fais en agitant la main comme pour lui dire de continuer à parler dans son délire. Mais ça cogite quand même dans mon esprit et le fait qu'il ajoute que les gars du salon sont les meilleurs tatoueurs de Pré-au-Lard me fait me poser des questions. Après tout, pourquoi pas ? Je n'ai pas le temps de répondre que Tuomas stoppe le grésillement de sa machine pour faire une pause. Lui comme mon camarade en ont bien besoin et mes oreilles bourdonnent encore comme un échos qui s'estompera au bout de quelques minutes de silence. « C'est ta chance ou jamais. » renchérit le brun alors que je suis déjà en train de penser à pleins de choses en même temps. « Tu crois ? Hum... J'aurais bien des idées mais j'sais pas... ça fait pas tarte si j'fais un truc en rapport avec les animaux ? » Bah ouais... Je suis fasciné de créatures magiques depuis que j'suis gamin et lire les bouquins de Newt Scamander m'a aider à développer cette passion et je souhaite vouer ma vie à la recherche et au bien-être des animaux fantastiques qui nous entourent. Mais quel genre de créature ? Comment représenter au mieux tout ce que je ressens quand je pense à ce que Scamander à fait depuis des décennies ?
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