Clemens, le sourire d'un ami coûte cher.

Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme Professeur de Vol et Arbitre de Quidditch depuis maintenant près de six ans. Il est né à Londres en ce beau jour qu'était le 10 juin 1970 en tant que sang mêlé, ; à présent il vit à Poudlard. Lors de son passage à Poudlard dans la Maison Serpentard, son niveau scolaire était bon. Il est plutôt entreprenant, franc, juste mais aussi impulsif, individualiste, susceptible. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois de cèdre, mesurant vingt centimètres et vingt-cinq centièmes et contenant une pincée de poudre de citrouille. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un  cerf. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : sa femme, qu'il a perdu lors de la dernière grande bataille contre"Vous savez qui".... Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Qui sont les araignées, dans son cas.

ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ? En réalité, je n'ai pas vraiment d'opinion, j'aime à croire qu'elle n'existe pas, que tout ce qui se passe n'est qu'illusion. Cela, on pouvait le croire au début... Maintenant c'est plus compliqué. Aujourd'hui je suis un des rares à penser que la quarantaine ne servait à rien, qu'il s'agissait simplement d'une ruse pour tromper les peureux. Que de toute façon quelque part on était tous infectés mais chacun résistait d'une façon différente. Il y a eu des morts, certes.

ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ?  Je ne l'ai vu qu'une fois, je pense qu'il ne s’intéresse pas à son école, ceux qui font perdurer l’équilibre, néanmoins très fragile, de cette école sont les professeurs et personnels y travaillant. Lui, c'est un homme caché qui reste dans son bureau à ne rien faire de ses journées j'en suis persuadé... Il ne vaudra jamais Albus.

ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ?  C'est une bonne chose car cela réveille l'esprit de compétition des élèves. Cette vision des choses aide à en comprendre beaucoup d'autres, ils grandissent plus vite. De plus, nous pouvons montrer à d'autres école que nos joueurs de Quidditch sont les meilleurs. J'aime vraiment ce partenariat.

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  J'en pleure encore mais... J'étais du côté d'Harry Potter. Cette guerre a été si... Dure... Et si elle a été dure à vivre en l'instant, elle l'est encore plus aujourd'hui. Mon cœur s'est brisée le dernier soir de cette bataille, mon sourire et ma joie de vivre ont disparu en même temps que mon âme sœur et celui qu'elle portait...  

« Bonjour Monsieur le Directeur, vous m’avez demandé ? » dis-je en restant dans l’encadrement de la porte de son bureau. « Entrez Professeur, je vous attendais, nous avons à discuter tous les deux. Asseyez-vous. » Me répondit-il d’un ton froid dont je me méfiais tout particulièrement. Que me voulait-il ? Je m’asseyais enfin quand il dit « Professeur … Brown c’est ça ? Je vais vous poser une question, seulement une. Si vous y répondez convenablement je vous garde comme professeur à Poudlard. Si vous y répondez mal… Je serai malheureusement contraint de vous remercier. » Je regardais du plus profond de mon âme l’homme en face de moi, l’on ne pouvait distinguer qu’un sourcil et des yeux foncés et acides. Son visage, s’il en avait un, était imperceptible. Je repris une respiration profonde avant de lui dire « Je vous écoute pour votre question Monsieur. » Il baissa la tête et murmura « Combien de fois par jour les aiguilles d’une montre se chevauchent-elles ? » Il releva la tête et me regarda de nouveau. Je ne perdais pas mon sang-froid face à cette question. Mon visage restait de marbre. Je me mis à réfléchir quelques secondes, je comptais tout d’abord répondre avec de la logique, puis je me suis dit que s’il me posait cette question ce n’était pas pour savoir la réponse mais pour tester mon répondant face à une situation inattendue. Alors, je lui dis simplement « Je n’ai pas de montre. » sans changer d'humeur. Un silence apparut. Aucun de nous deux ne disait plus rien avant qu’il n’explose dans un fou rire incontrôlable. Je ne disais toujours rien, ne comprenant pas vraiment ce que cette crise d’hystérie pouvait bien signifier. Il reprit finalement son calme avant de s’exclamer « Professeur Brown, vous êtes de loin le Professeur le plus drôle de l’école ! Je vous garde puisque c’est ainsi. Retournez donc à vos cours de vol, je ne vous embêterai plus. » Et c’est ainsi que ma place fut gardée ce jour-là. Je ne me souviens pas avoir reparlé à cet homme depuis, peu importe.

ϟ Ton pseudo : Teuquof ϟ Ton âge : 21 ans ϟ Comment as-tu connu le forum ? : Grâce à PRD ϟ Ton avis sur mumblemumps : J'A-DORE, les intrigues, le graphisme, les gens, l'univers, bref.... j'aime    ϟ Le mot de la fin : Nox !

Je suis né le 10 juin 1970 dans la plus belle ville du monde, Londres. Mon père, un sorcier de renom ayant travaillé au Ministère de la Magie en tant qu’Oubliator était passé auparavant par l’école de Poudlard, maison Serpentard. Ma mère quant à elle est moldue, mon père et ma mère se sont rencontrés en 1962 à Londres. Ils ont tout de suite accroché, mon père étant assez doué pour séduire les femmes. Leur romance commença quelques semaines après leur rencontre mais ne s’arrêta plus jusqu’à aujourd’hui. Mon père l’a demandé en mariage très vite après puis, leur mariage enfin célébré, il a avoué à sa femme qu’il était sorcier. Cela a été dur pour ma mère, ne comprenant pas pourquoi son époux le lui avait caché tout ce temps. Puis, petit à petit, elle s’est habituée à cet univers que mon père lui a fait découvrir. De plus, ils ont enfanté un sorcier alors ma mère n’a pas vraiment eu le choix que de s’habituer. Ils n’ont pas eu d’autres enfants, ne voulant consacrer leur temps et leur éducation qu’à une seule progéniture. J’ai grandi dans un village non loin de Londres dans un quartier moldu, quartier nommé la rue du Chat-Qui-Dort. C’est un quartier modeste, avec seulement un petit parc de jeux comme distraction pour les enfants. J’y ai passé de nombreuses heures à jouer, rêvasser et parler. Je parlais à la future femme de ma vie Aurora Grant qui vivait près de chez moi. C’était aussi une sorcière également née sang-mêlé, j’ai grandi avec elle et ne me souviens pas exactement quand je l’ai rencontré. En revanche, je me souviens que l’on a toujours été amoureux l’un de l’autre, amoureux comme des enfants.




08 juin 1981, deux jours avant mes onze ans. Je reçois enfin la lettre tant attendue de l’Ecole de Poudlard. « Cher Mr Brown. Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard. Veuillez croire, cher Mr Brown, en l'expression de nos sentiments distingués. Minerva McGonagall. Directrice Adjointe. » L’excitation était de mise, j’étais si heureux. Maintenant, il fallait que j’aille acheter toute une liste complète de fournitures, un seul endroit : Le chemin de Traverse. Aurora avait également reçu sa lettre pour aller à Poudlard quelques jours après moi. Nous étions si heureux, nous allions partir tous les deux dans la même école et nous serions sans doute tous les deux dans la même maison et même si ce n’était pas le cas, peu importe, nous allions de nouveau ne plus nous quitter.

1er septembre 1981, nous voilà sur la voie 9 ¾ pour embarquer dans le Poudlard Express, évidemment nous passons tout notre voyage ensemble, en parlant du bonheur d’être encore l’un avec l’autre. Durant ce voyage, nous avions trouvé une sorte de boite de pandore cachée sous le siège d’Aurora. Aucun de nous deux ne voulait le laisser à l’autre, ce fut notre première véritable dispute. Étant déjà plus fort physiquement qu’elle j’avais fini par saisir l’objet. Alors il s’ouvrit, une lueur blanchâtre en sortit et un murmure se fit entendre « Les jeux sont ouverts, tu comprendras, prends ton être le plus cher, et ne t’en sépares pas. » La boite se referma sans que je comprenne, soudain je me sentais terriblement bien, j’avais comme un regain d’énergie, je me sentais capable de tout. Je rangeais finalement la boite dans mon sac, sans vraiment comprendre ce qui se passait.

Finalement notre train arriva à destination. Le banquet fut ouvert et Albus Dumbledore récita son discours en précisant qu’un nouveau Professeur était arrivé cette année, le Professeur Severus Rogue. Il était le Directeur de la maison Serpentard, il avait l’air vile mais particulièrement intelligent. Le Professeur McGonagall fit son entrée avec le Choixpeau, elle cita quelques noms avant le mien, puis se fit mon tour de m’asseoir sur le siège. Elle déposa le Choixpeau sur ma tête et il s’exclama « Hmmm… Je n’ai pas vraiment d’hésitation, je sens un élève brillant, qui saura faire de grandes choses à Poudlard et ailleurs… SERPENTARD ! » Un sourire s’afficha sur mon visage, c’est la maison que je voulais, mon père y étant passé également. Je me tournai alors vers le Professeur Rogue qui me fit un... "sourire". Je pense que c’était un sourire mais je n’en suis toujours pas certain à ce jour. Aurora passa à son tour sous le Choixpeau « Ohh… Intéressant, vous êtes vraiment très intéressante…  A l’image de votre camarade précèdent vous être intelligente et dévouée… Je n’ai pas d’hésitation ! SERPENTARD ! » Elle fit un sourire des plus radieux, ça y est nous sommes surs maintenant de ne plus jamais nous quitter.



Six mois après ma première rentrée, je me sentais très fatigué, sans véritable raison. Je ne savais vraiment pas quoi faire pour atténuer ce mal, Aurora essayait de me faire des massages aux épaules ce qui n’était pas désagréable. Cependant, cela s’avérait relativement inefficace. Alors Aurora me dit « Mais Clemens… Je crois savoir pourquoi tu es dans cet état-là. Tu te souviens de la boite que tu as trouvé dans le Poudlard Express ? Où est-elle ? » Je réfléchissais, je l’avais mise à l’abri dans ma chambre sous mon matelas. Je courus avec mes dernières forces la chercher pour la ramener à Aurora. Elle l’a saisi et la boite s’ouvrit de nouveau « Elle ne s’était jamais rouverte depuis la dernière fois, comment as-tu fait ? » lui dis-je. « Je ne sais pas. Regarde Clemens ! La même lumière que toi la dernière fois. » En effet, ce fut la même lueur blanchâtre qui transperça nos yeux. Un murmure se fit entendre « Tu es celle qu’il a choisie de défier, commençons. M. Brown doit relever un défi, ce défi doit comporter le mot … Gryffondor. » Aurora semblait perdue « Mais que dois-je faire  Clemens ? » Je ne savais pas non plus, mais soudain je m’écroulais, fatigué de plus en plus, je commençais même à perdre la teinte de mes cheveux châtains qui virait au noir. « Je… Je défie Clemens de… voler un objet à un élève de Gryffondor. » La boite arrêta de s’illuminer et le murmure reprit « Défi accepté M. Brown ? » Je respirais de moins en moins bien, mon corps me lâchait progressivement. J’avais finalement trouvé la force de dire « J’accepte le défi. » La boite se referma dans un claquement, mon souffle repris soudain, mon corps était de nouveau en pleine forme, je resplendissais et mes cheveux redevinrent de leurs plus belles teintes. « Tu crois qu’il faut que je fasse le défi que tu m’as demandé ? » « Je le crains oui, qui sait ce qu’il pourrait arriver maintenant que tu as accepté ? » Je soufflais. « Je vais le faire. » Alors je me dirigeais vers la salle commune des Gryffondor en attendant qu’un élève sorte de la pièce. Soudain, un élève  de 1ère année que je connaissais vaguement sortait de la salle. « Euh ! Excuse-moi, tu n’aurais pas une dragée surprise de Bertie Crochue ? Je n’en ai jamais mangé et j’aimerai vraiment gouter. J’ai entendu parler que tu en avais peut-être. » Le garçon me regardait d’une façon très étrange. Puis il fouilla dans les poches de sa robe et me donna un bonbon. « Tu me diras quel gout il avait. A plus tard Clemens. » Pendant qu’il me parlait, j’avais réussi à saisir un des livres qu’il avait sous le bras sans qu’il s’en aperçoive. Il s’agissait du livre de potions. Le professeur Rogue n’allait pas être content que cet élève arrive sans son livre, ce n’est pas grave on enlèvera des points à la Maison Gryffondor comme ça.

Je m’éclipsais rapidement pour rejoindre Aurora. « Ca y est j’ai réussi ! » Aurora était contente et me sauta dans les bras. Je saisissais la boite et lui dit « Maintenant laisse nous tranquille ! » La boite s’ouvrit, la lumière avait réapparu. « Ce n’est pas fini M. Brown, cela vient de commencer. Miss Grant doit maintenant relever un défi, ce défi doit comporter le mot… Professeur. » Je tournais la tête vers Aurora qui était en train de comprendre en même temps que moi que ce cauchemar ne s’arrêterait pas de sitôt. « Je défi Aurora de jeter n’importe quel sort au Professeur Chourave. » « Mais… Clemens ? » Me disait-elle les yeux écarquillés. « Je ne savais pas quoi dire… Aurora. » « Défi accepté Miss Grant ? » Reprit la voix dans l’objet magique. « J’accepte le défi. ». Depuis ce jour, Aurora et moi étions liés à jamais par cette boite. Nous n’avions pas le choix que de lui obéir sous peine de périr.

Toutes nos années scolaires à Poudlard étaient diligentées par cette boite, cependant, cette boite nous a également beaucoup rapprochés, plus encore qu’avant. Lors de notre 4ème année, j’embrassais pour la première fois Aurora par défi, même si j’en avais eu envie bien avant mais nous n’étions que des enfants. C’est ce jour-là que j’ai su que ce serait la femme de ma vie, mon âme sœur, ma meilleure amie. Durant la scolarité, je fus de grandes prouesses dans le meilleur sport de tous les temps : le Quidditch, j’étais un des meilleurs attrapeurs du siècle. Ce sport a fait grandir ma réputation dans l’école, j’étais apprécié de la plupart des élèves et professeurs de Poudlard. J’ai pu participer à de nombreuses compétitions nationales et internationales de Quidditch j’ai voyagé dans beaucoup de pays pour faire gagner l’équipe des Serpentards dans laquelle j’étais le capitaine. Aurora quand elle était excellente en potions et était très appréciée par le Professeur Rogue qui la protégée de tous les maux.

Après la fin de notre scolarité à Poudlard, nous avions 18 ans. De mon côté, j’ai été recruté au Puddlemere United ou Club de Flaquemare. J’ai pu participer à la 421ème Coupe du monde de Quidditch en 1990 qui a eu lieu en France et où j’ai fait gagner l’Angleterre en finale. Seule coupe du monde à laquelle j’ai pu participer, m’étant blessée sérieusement lors d’un match avec mon club contre une équipe écossaise en 1994. Cette blessure a mis fin à ma carrière professionnelle de joueur de Quidditch. C’est pourquoi en 1995 à l’âge de 25 ans, Albus Dumbledore m’a proposé de venir à Poudlard enseigné le vol et le Quidditch, chose que j’ai acceptée immédiatement. Du côté d’Aurora elle s’est mise à vouloir ouvrir une boutique dans le village Pré-au-Lard , et devinez quoi ? Elle a repris la boutique de Balais. Elle était heureuse et moi aussi. Mais il y avait toujours cette boite qui nous en demandait de plus en plus, mais nous rusions. Nous savions que la boite ne pouvait commencer à nous faire du mal qu’après 6 mois de non-défi, alors tous les 6 mois nous faisions un défi pour que notre intégrité physique soit préservée. Cela fonctionnait parfaitement bien.

Alors nous avons acheté une maison dans le village de Pré-Au-Lard, notre vie était stable, je faisais mes cours, elle vendait des balais, tout allait bien. Alors un matin de septembre 1997, Aurora m’annonçait la grande nouvelle. Elle était enceinte. J’étais si heureux, mon cœur battait la chamade de stress, de joie et de peur à la fois. Mais j’allais être papa, élevé un enfant avec ma chère et tendre était la plus belle chose qui pouvait m’arriver à ce moment-là. Mais cela… C’était avant… La dernière Grande Bataille…




1er mai 1998, Harry Potter était de retour depuis un petit moment à Poudlard alors que l’école était en péril depuis le meurtre de Dumbledore par Rogue. Rien n’allait plus, tout le monde savait que le moment où « Vous savez-qui » viendrez frapper à la porte de Poudlard, serait le moment où une guerre éclaterait. Tous les professeurs et élèves étaient faibles et fatigués. En ce 1er mai, Lord Voldemort arriva pour son assaut final contre Harry. Ma femme et moi nous étions préparés, Aurora ne travaillait plus depuis que Rogue était directeur, chaque jour, chaque minute, chaque seconde nous redoutions l’arrivée du Seigneur des ténèbres. Alors nous étions prêts à riposter et ce ne fut pas sans mal. La Guerre ne dura que deux jours, cependant, ce fut les deux jours les plus longs de ma vie.

Aurora et moi combattions des détraqueurs quand l’un d'eux aspira l’âme d’Aurora. J’avais bien essayé de la protéger en lançant mon Patronus en forme de cerf, cependant, il n’eut pas assez de force pour tous les neutraliser et Aurora péris dans mes bras. J’ai compris trop tard qu’elle était en train de se faire attaquer, tout ça est de ma faute, je n’ai pas protégé ma femme et mon fils… Je fermais les yeux de ma chère et tendre qui gisait entre mes bras. Je pleurais, et pleurais encore. Je fus pris d’une colère et d’un esprit de revanche tel que je lançais une nouvelle fois le sort Expecto Patronum, je pensais à nos moments si heureux depuis tant d’années, en particulier le jour où elle m’a annoncé qu’elle était enceinte. Le sort fut si puissant que mon Patronus élimina tous les détraqueurs restant dans la salle. Je m’effondrais alors au sol, Aurora dans mes bras, j’étais  tétanisé, d’une tristesse profonde. Je n’avais jamais vécu pareille émotion. Mon cœur se déchira ce jour-là.

Quelques jours plus tard, nous faisions les funérailles de toutes les victimes de la Bataille. Je voyais pour la dernière fois ma chère et tendre qui allait demeurer maintenant six pieds sous terre. Je versais toutes les larmes de mon corps, mes amis les plus proches étaient auprès de moi pour me soutenir dans cette difficile épreuve que la mort de la seule femme que je n'ai jamais aimée. Suite aux funérailles je retournais dans la maison familiale qui était vide depuis quelque temps. En ouvrant la porte, je vis la boite de pandore posée sur la table basse du salon. De rage, je la pris dans mes mains et enfourchai mon balais pour me rendre au lac de Poudlard. Je me mis au-dessus de l’eau et dis « Maintenant c’est la fin boite magique, tu n’embêteras plus personne au fond de l’eau. » Je lâchais la boite qui plongea dans un bruit sourd sous l’eau. « Si je dois mourir fait le moi savoir boite de malheur. » J’attends depuis ce jour que la mort vienne frappait à ma porte, je n’ai plus de raison de vivre, suis devenu aigri et triste. Mon sourire et ma joie sont rares, même voler ne me procure plus le bonheur qu’il me procurait autrefois. J’enseigne toujours aux élèves de Poudlard mais je suis dur et exigeant, je ne pense pas être apprécié de grand monde dans cette école. La seule chose pour laquelle je me préoccupe maintenant est de faire gagner les équipes de Quidditch de l’école dans les différentes compétitions. Le reste ? Peu m’importe à présent.