Cassiopé ♠︎ born in the wrong house.

Belle jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa sixième année au collège. Elle est née à l'hôpital Ste Mangouste, situé à Londres en ce beau jour qu'était le 31 octobre 1983 en tant que sang pur ; à présent elle vit à Oxford, avec le reste de sa fratrie. Elle est plutôt fougueuse, sur d'elle et ambitieuse mais aussi un peu trop franche au gout de certaine personne, rebelle et bien trop têtue. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon, c'est une élève parfois indisciplinée mais ses notes sont loin d'être mauvaises. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois d' if, mesurant vingt cinq centimètres et contenant un ventricule de dragon. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un renard. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : fut elle, dans un pays inconnu et sans le fardeau du nom qu'elle porte, personne ne lui reprochait les torts des Nott. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Face à son regard émeraude c'est une ombre qui se distingue. L'ombre de qui ? Même elle ne le sait pas.  

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? D'après moi, l'échange européen inter-écoles ne peut pas être mauvais, bien au contraire. L'idée de rencontrer de nouvelles personnes, de consolider l'unité dans le monde sorcier peut aider à faire avancer le monde. Et puis, pour une fois que le ministère de l'éducation magique prend une bonne décision. Je suis donc pour cette échange bien curieuse d'apprendre les coutumes de Durmstrang ou encore de beauxbâtons.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ? Lorsque les tambours de guerres avaient résonné, je m'étais senti observée. Un grand nombre de mes camarades attendaient de voir dans quel camps j'allais me battre. Après tout, beaucoup devaient encore douter de moi. Il est vrai que j'aurais pu mentir, jouer des apparences pour mieux trahir. D'un certain côté, je l'avais fait mais envers ma chère famille. Je prônais ma rébellion, mes idéaux sur le sang mais j'avais parfois laissé planer le doute, l'illusion que peut être je n'étais pas un cas si désespérée. Le jour de la bataille changea surement leur point de vue sur ma personne. Une personne raisonnable aurait sans aucun doute choisit de se battre aux côtés de sa fratrie, peu importes ses idéaux. Après tout ne dit-on pas souvent que la famille doit être plus importante que tout ? J'aurais pu y croire si un jour je m'étais senti à ma place au sein des Nott. Et puis, je me refusais d'aller contre mes convictions et les idéologies du Lord des ténèbres m'avaient toujours déplus. Alors, rassemblant mon courage j'avais levé ma baguette du côté de la résistance me retrouvant à affronter les rangs du seigneur des ténèbres.  « Tu as fait le mauvais choix Cassiopé. » Avais-je entendus en me retrouvant face à l'un des membres de ma famille. Je m'étais contentée de sourire malicieusement, de ce sourire moqueur avant de me battre, m'offrant ma liberté.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? Je n'ai absolument rien contre les moldus, je les trouve d'ailleurs très  intéressants dans leur manière d'agir. Cependant, je crains de me retrouver un jour sans ma magie, comme eux. Ce n'est pas pour des raisons de suprématie, que je me considère au-dessus d'eux. Cette crainte est fondée sur des bases bien différentes.  La magie est une partie de moi et je ne sais pas si je supporterais de la perdre. Toutefois, je n'ai jamais fait part de cette peur à qui que ce soit de peur qu'on s'en serve contre ma moi.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? La réputation sombre de la famille Nott avait jouée contre moi au début de ma scolarité à Poudlard. On ne choisit malheureusement pas sa famille et pourtant les élèves n'avaient pas eu l'idée d'y songer. L'étiquette donnée à tous les membres de ma famille me fût donc appliquée, aussi. Après tout je ne pouvais pas être différente, pas vrai ? Je m'amusais d'entendre les élèves me comparer à mon grand-frère ou encore à ma cousine Philomène et mon cousin Théodore. Ma réputation n'avait vraiment pas été des plus élogieuse au départ. Cependant, avec le temps je parvins à montrer ma différence avec ma famille, prôner à voix haute mes idéaux sur la valeur du sang. Ainsi l'idée préconçue qu'on avait de moi changea sur certain aspect. J'étais toujours reconnue pour ma franchise dérangeante et mon entêtement, mais je n'étais plus la parfaite petite Nott. J'étais devenue Cassiopé la rebelle et ma réputation au sein de Poudlard s'éclaircit.  

Septembre 1997.
« Plic. Ploc. » La pluie ne s'était pas arrêtée depuis le réveille de la demoiselle à son arrivée devant le Poudlard express. Rapidement elle s'était éloignée de sa famille afin de s'engouffrer dans le train qui n'allait pas tarder à partir. Cependant, une chose étrange attira l'attention de la brune alors qu'elle venait de déposer ses bagages. L'ambiance habituelle si explosif, joyeuse semblait avoir fuit à grands pas et Cassiopé ne pu s'empêcher de sentir un mauvais pressentiment s'engouffrer en elle. Les temps changent tôt ou tard et il est étrange d'en être témoin. Le soir, avant de s'endormir l'image de Dumbledore lui revenait en mémoire. Elle revoyait son corps, inerte qui fonçait à travers l'air pour s'écraser sur le sol. C'était une image des plus sombres, que certains auraient même qualifié d'horrible. Cependant, Cassiopé y trouvait une certaine beauté. La mort, le chaos du moment, tout cela avait secoué en elle un sentiment qu'elle ne se connaissait pas. Toutefois, elle n'en dit rien bien trop honteuse de pouvoir ressembler un minimum à ses parents, sa famille. La brune secoua son visage de gauche à droite, désireuse de chasser rapidement toutes ses pensées néfastes. Puis, sans un au revoir, ou même un regard pour ses parents, elle partit s'installer à bord du Poudlard express.


Janvier 1998.
Changement. Cauchemar. Insomnie. Ventre noué. Cassiopé ne vivait plus. Les temps s'assombrissaient et malgré sa conviction sur les sangs la demoiselle se découvrait un côté sombre qui l'effrayait.
Le professeur Rogue, ou désormais le directeur Severus Rogue, venait de finir un de ses petits discours sur la suprématie des sangs. Cassiopé n'en avait pas écouté un mot à son plus grand malheur. Du moins c'est ce que les Carrow lui avaient dit après l'avoir balancé dans un des cachots du château. La jeune femme n'était pas seule, d'autres élèves s'y trouvaient.

« Mademoiselle Nott, quelle honte pour votre famille. J’espérais mieux de votre pars.» Lâcha dans un rictus Amycus.
« Nous vous laissons une chance pour vous rattraper.» Alecto attrapa un petit Poufsouffle et le tourna vers la jeune femme. « Un doloris ou c'est vous qui en recevrait un.»

Cassiopé demeura silencieuse un instant alors qu'Amycus venait saisir son bras droit. Une douleur commença à engourdir ce dernier, mais la demoiselle ne laissa même pas un gémissement s'échapper de sa bouche. Tenir tête aux adultes étaient devenues comme une seconde nature. Intérieurement elle rêvait de devoir lancer ce sort. Juste pour le plaisir de voir autrui souffrir, mais elle n'en fit rien. La brune ne voulait décidément pas assumer cette partie d'elle même. Les secondes s'écoulaient et aux yeux des Carrow, Cassiopé Nott avait été trop lente. Le sort fusa et la jeune femme tomba à genoux.


Mai 1998.
Les corps se bousculaient, s'entassaient dans l'entrée de la grande salle. La demoiselle avait pu entendre les bruits qui courraient le long des murs de l'école de sorcellerie. Harry Potter, son nom était remonté jusqu'à ses oreilles soulevant en elle un sentiment d'espoir. Peut être que l'obscurité malsaine qui avait étouffé le château et elle même allait ainsi enfin disparaitre. Cassiopé voulait y croire, se bercer une dernière fois d'illusion enfantine. Sa cinquième année n'allait jamais quitter son esprit et resterait pour toujours ancré en elle. Une fois rassemblé dans la grande salle, aux côtés de ses camarades la brune se senti prise d'un malaise. L'espoir venait de disparaitre à l'instant ou une vérité venait de la frapper. La demoiselle allait devoir choisir son camps, ses convictions ou sa famille. Le mal ou le bien.

ϟ Ton pseudo : Milli. ϟ Ton âge : 20 ans. ϟ Ton avis sur mumblemumps : Un joli forum, un petit coup de coeur. ϟ Le mot de la fin : Mischief Managed.

L'obscurité berçait les rêves des plus chanceux, se liant à un silence des plus pesant pour Cassiopé. Un étrange sentiment venait chaque nuit l'enrayer dans une réalité des plus brutales, empêchant le sommeil de l'emporter. C'était devenu une habitude depuis sa cinquième année, les insomnies avaient surgit juste après la mort de Dumbledore. Alors, ne parvenant pas à dormir la demoiselle quittait son dortoir afin de ne pas se torturer l'esprit. Cette nuit là était particulièrement fraiche et le vent venait mordre sa peau blafarde sous la faible lueur de la lune alors qu'elle se glissait hors du château. La demoiselle balaya l'obscurité de la nuit de son regard émeraude jusqu'à s'arrêter dans un coin secret ou personne ne pourrait la voir. Elle s'installa en tailleur dans l'herbe, sentant l'humidité imprégner ses vêtements peu épais avant de poser sur ses jambes un vieux carnet, son journal intime.




L'automne était en avance cette année sur le manoir Nott. Les arbres avaient revêtu leurs jolies robes saisonnières offrant ainsi une vision agréable et colorée. Du rouge, du orange un peu de marron. Lorsque l'on observait la demeure, on aurait pu croire à une carte postale touristique flattant la beauté du lieu en cette saison. Cependant, à l'intérieur, il n'y avait rien de si charmant. Une famille de sang pur, aux idées bien étriqués. L'astre de feu menaçait de s'éclipser du ciel lorsque Cassiopé avait décidé de partir à la recherche de sa mère. Innocente et désireuse d'obtenir les sourires de sa maternelle la demoiselle souhaitait connaitre son avis sur son dernier dessin. Ce n'était qu'une enfant de huit ans après tout et l'avis d'une mère, son amour lui semblait être le plus important. Arrivant devant la porte de la bibliothèque la petite fille s'y engouffra en cachant dans son dos sa nouvelle réalisation.

« Mère, j'aimerais vous montrer mon dernier dessin. »
« Cassiopé je n'ai pas le temps pour tes bêtises, laisse moi lire. »

Le sourire de la demoiselle avait très vite disparut et sans oser dire un mot de plus elle avait prit la direction inverse. Alors qu'elle allait sortir de la bibliothèque son grand frère entra d'un pas précipité. C'est alors qu'elle comprit, qu'elle ressentit comme une gifle en plein visage. La voix de sa mère s'éleva dans la pièce pour venir répondre à Ezéckiel. Cassiopé observa la scène par-dessus son épaule avant de les regarder lui passer devant. Alézya n'avait pas le temps pour elle, mais pour son frère si.



Toute son enfance avait été bercé d'une tendre illusion d'amour. C'était d'ailleurs elle même qui avait laissé grandir cette duperie. Le bruissement des pages de son journal venait se confondre au chant du vent dans ses oreilles. Un sourire nostalgique se glissait sur son visage alors qu'un tas de souvenirs surgissaient dans son esprit.




« Il serait temps de faire entendre raison à Cassiopé. Edward m'a laisser entendre qu'elle avait commencé à retourner le cerveau à son cousin avec ses idioties. »
« Elle n'écoute rien, peut être devrions nous être plus sévère ? » Fit Alézya.

Derrière la porte du salon, Cassiopé avait surprit la conversation de ses parents biologiques à son sujet. Curieuse, elle n'avait pu s'empêcher de venir écouter à la porte. La brune n'avait décidément aucune bonne manière. Du moins c'est sans aucun doute ce que sa mère lui aurait reproché en découvrant que la demoiselle épiait désormais cette conversation ciblé sur elle. Toutefois, afin de ne pas lui laisser cette chance c'est d'elle même que Cassiopé entra dans le salon d'un air détaché. Son petit sourire en coin tentait de se dissimuler du regard la moquerie l'amusait un peu trop. A son entrée, sa mère lui adressa un lourd regard de reproche sans pour autant en dire à voix haute.

« Cassiopé, tu tombes bien nous devons te parler. » Commença son paternel en faisant signe à la jeune fille âgé de quatorze ans de s'asseoir.
« Vraiment à quel sujet ? »
«  Ne fais pas l'innocente, jeune fille. Tu sais très bien ce qui pose problème avec toi. »

La voix las, détachée de sa mère n'était qu'une habitude a laquelle Cassiopé n'éprouvait plus rien. Sa mère ne l'aimait pas ? Eh bien tant pis, la jeune femme était parvenue à se construire malgré tout. Peut être que sa façon de penser venait de là. Peut être que Cassiopé trouvait l'importance du sang inutile dans le simple but de tenir tête à ses parents.

« Pourquoi as-tu été raconter à Arturus qu'il était idiot de juger un sorcier suivant le rang de son sang ? »
« Petite, je vous ai écouté me parler de votre opinion sur le sujet du sang. Alors, mon cousin à très bien le droit d'avoir son propre avis en écoutant deux opinions différentes, pas vrai ? Et puis, je ne vois pas le problème. Avez-vous peur de la tolérance ? »
«  Tu fais honte à notre famille Cassiopé. »



Les mains tremblantes, la brune froissa le bas de la page que ses yeux parcouraient. Il était étrange de relire et revivre à la fois ses moments de son passé. Cassiopé avait voulu fuir ses pensées en quittant son dortoir et elle se retrouvait à les affronter finalement, par choix. Un profond soupir et de nouvelles pages se tournèrent.




Les sorts fusaient, le chaos régnait et dans l'obscurité de la nuit les étoiles venaient se montrer témoins de cette nouvelle ère. Jusqu'au petit matin elle avait veillé, vérifié que les plus blessés allait s'en sortir après cette nuit de sang. La résistance avait gagné et pourtant un gout métallique, d'amertume baignait dans la bouche de la jeune élève. Puis sans un mot, juste des regards échangés avec certain camarade Cassiopé était retournée chez elle à l'aide d'un portoloin. La demoiselle savait que rapidement sa famille allait être prise en grippe par le ministère, la brigade sorciers ainsi que les aurors. Après tout, ils n'allaient avoir que ce qu'ils méritaient, surtout ses parents. En franchissant le bas de la porte, la douce enfant c'était sentiment encore plus étrangère à ce lieu. Quand elle entra dans le hall son père la dévisagea sans lui offrir un mot. La colère de ce dernier ne semblait pas vouloir venir la frapper à croire qu'il était surprit de la voir ici. Cassiopé restait malgré tout, une Nott peut être au fond. Elle ne cherchait pas à comprendre, mais en avançant jusque dans le salon elle fut surprise d'y voir tout un tas de valises.  

« Nous allons déménager Cassiopé, nous faire petit le temps que l'histoire se tasse. »
« Comment ça ? » Fit la brune en dégageant de son épaule la main que sa mère venait d'y poser.
« Notre famille va être sous surveillance, ton oncle à été quant à lui enfermé à Azkaban et ta tante se doit de vivre en exil. »

Le silence. Une lueur d'incompréhension dans son regard, Cassiopé fut chamboulé par cette nouvelle. Pour elle les monstres de la famille n'étaient autre que ses parents. Elle ne comprit pas pourquoi ils étaient passés à côté de leur sort. La demoiselle recula d'un pas, puis deux avant de faire demi tour.  





Le hurlement d'un loup arracha Cassiopé à sa lecture qui contempla le levé du soleil face à elle. Il était bientôt l'heure de rentrer si elle ne voulait pas s'attirer les foudres d'un professeur ou encore du concierge. Elle tourna une dernière page de son carnet, se retrouvant sur une page vierge d'écriture. Un petit sourire en coin inonda son minois alors qu'elle sortait de sa veste un stylo moldu.



Cassiopé ferma son journal, le plaquant contre sa poitrine avant de rentrer enfin dans Poudlard. La nuit était passée, ses souvenirs étaient remontés et désormais elle s'en allait le sourire aux lèvres et la tête haute décidé à toujours garder la tête haute. Cassiopé allait montrer au monde qu'une partie de la nouvelle génération des Nott n'était pas néfaste.