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Ce sont des amis, des bons amis qui se sont rencontrés au début de leur scolarité dans des circonstances que personne ne connaît, que personne ne pourrait soupçonner. Helge a copié sur Yassen durant un cours, pour une seule fois, pour l’unique fois dans sa scolarité, il s’est fait prendre. Les deux jeunes hommes ont fini en retenue ensemble, si les bons sentiments n’étaient pas présents au départ, ils ont appris à se connaître, ils se sont rapprochés. Helge connaît parfaitement Yassen, il voit sa violence, son sadisme, il y carbure ; à la façon d’un mauvais ange sur son épaule, il encourage le jeune homme dans ses excès, mais aussi dans sa débauche. Helge est le meilleur ami de Yassen, il est rare de les voir traîner l’un sans l’autre ; ils se suivent dans toutes les fêtes, ils boivent ensemble, ils se battent, ils prodiguent ensemble des leçons dans le club de combats à leurs camarades.

C’est Helge a encouragé Yassen a créer ce club ; il se posait comme son vice-président, l’assistant dans chacune de ses leçons. Si Yassen est d’un talent rare en magie, la maîtrise des armes blanches d’Helge était un atout précieux au sein de la confrérie, donnant aux étudiants la chance de développer leur puissante toute autant magique que physique.

Les deux hommes sont complémentaires, Yassen avec ses principes de bonne famille et Helge avec ses habitudes de brigand qui ne le quittent pas. Tout le monde sait que le Yordanov n’est proche que de son jumeau, mais son lien avec Petterson est différent ; dans les mains qui se frôlent, dans les regards où se trouvent une ombre d’amour, un relent de tendresse, dans les verres qu’ils se partagent, on pourrait parler d’une amitié, mais les plus attentifs verraient qu’il y a quelque chose d’autre, sans parler d’amour, il y a de l’attirance, il y a de l’affection, une indéniable tension, qui semblent avoir disparu depuis la mort de Zahari. Yassen semble plus détaché, plus indifférent, Helge, il compte bien tout faire pour aider son meilleur ami à reconstruire le club de combat à Poudlard, pour que Yassen retrouve sa j

Il t’a rencontrée dans le train, et ce fut le coup de foudre. Non pas le coup de foudre amoureux, non, il est trop abîmé pour cela. Son coeur n’est pas encore prêt. Il saigne encore. Il souffre encore. Non. Un coup de foudre artistique, quelque chose de d’esthétique, de fort est précieux. Alors Gabriel te peint, encore et encore depuis ce jour, enfin, il croque, il dessine ton corps ou plutôt, ce dont il s’en souvient. Il n’est jamais venu te parler. Jusqu’à il y a trois ou quatre semaines, lorsqu’il t’a avoué comme tu étais une accroche pour ses yeux, son âme, et son inspiration. Tu as eu peur au début - après tout, n’était-il pas un malade ? - puis, petit à petit, tu as accepté de te laisser aller à sa plume, à ses crayons, à sa voix enivrante, à la douceur de son visage quand il peint.
Il te croit homme, mais ne sais pas que tu es femme. Au fond il s’en fichera, il trouvera peut-être cela magnifique, fantastique, inspirant voir excitant. Tu le fais exister. Tu es celui qui lui permet d’avancer, celui qui lui permet de réparer son coeur, de déconnecter. Sans toi, il sombre, il chute. Sans toi il ne vit plus.

Helge, c’est le genre de mec que toutes les femmes aiment, le genre qui ne se soucient pas des demoiselles, qui aime voir son reflet dans leurs yeux quand il leur brise le cœur, l’écrase entre ses mains barbares. Incarnation du classique héritier de sang pur, il ne veut être avec personne, il se réclame de sa liberté, il se réclame de son affranchissement, il est comme un électron libre, insaisissable, à l’exception des moments où le dit électron tourne autour de son meilleur ami, que les mains se frôlent alors que les esprits luttent. Helge Petterson et Yassen Yordanov sont inséparables ; Mérope a parfaitement remarqué le petit jeu se profilant entre eux, elle ne s’en est jamais préoccupée, Yassen, après tout, n'était son fiancé que sur le papier, jusqu’à ce qu’une petite séance d’étude ne vienne tout changer.

Un après-midi, les deux étudiants étaient à la bibliothèque. Mérope ne parvenait pas à atteindre un livre sur la dernière étagère. Quand elle avait sorti sa baguette magique, le Petterson lui est venu en aide. Ne ratant pas l’occasion de la railler, il lui a donné le livre sans retenir une de ses remarques acerbes. Si le geste pouvait paraître anodin, Mérope a pu en profiter pour remarquer la bague que le jeune homme porte sur son pouce ; une chevalière sur laquelle se trouve les armoiries de la famille Greengrass. Elle avait fini par comprendre, la Serdaigle, des recherches lui avaient permis de comprendre que les Petterson étaient responsables de la ruine de la branche paternelle de sa famille, que les Petterson était la raison même pour laquelle elle n'avait jamais connu son père.

Mérope veut avoir sa vengeance contre la lignée masculine, contre la lignée de voleurs et de criminels, pour cela, elle est prête à tout, du meilleur comme du pire, si elle doit déterrer chacun des secrets du Nordique, elle le fera. Pour le moment, elle dispose d'une carte majeure dans son jeu, étant la fiancée de Yassen, étant la fiancée de celui autour duquel gravite le bandit.

Un peu comme Helge, elle voit la souffrance de Yassen, mais plutôt que de le traîner vers le bas, elle lui a promis de l'aider à contrôler sa violence, car elle est bonne, car elle est douce, car comme toute bonne femme, « comme ta future femme, Yassen », elle voyait que le jeune homme en souffrait. Dans les moments de silence, quand ils se retrouvent seuls, elle prend ses mains et les passe sur ses hanches, plutôt que de mordre, elle lui apprend à caresser. Elle lui apprend à devenir un héritier modèle comme le voudrait sa famille plutôt que de tomber dans la déchéance, à aimer les femmes plutôt que les hommes, à l’aimer elle plutôt que son meilleur ami.  On pourrait croire à de la tendresse, mais en dépit de ses allures angéliques, la belle blonde a le coeur de glace ; si elle veut réparer Yassen, ce n’est que pour faire chier Petterson. Par contre, Mérope doit faire attention, même si elle a plusieurs cartes dans son jeu, elle devra les utiliser avec prudence, elle pourrait bien se frotter à plus fort qu’elle. Après tout, personne ne vole ce qui appartient à un Petterson.

Helge et Lou se connaissent depuis la première année, sans le savoir ils partagent le même secret, aimant leur meilleur ami qui se trouvent être jumeaux… Lou ne voulant pas s’avouer son amour, elle avait alors jeté son dévolu sur un autre garçon… Helge… Il est le premier, le premier qu’elle a embrassée, son premier râteau aussi… Pas que Helge ne l’aimait pas mais, il y avait trop de maladresse dans ce moment, entre Lou qui n’avait jamais embrassé qui que ce soit, Helge qui n’assumait pas encore totalement son statut de mec… Sans le savoir Lou est celle qui lui à donner les armes pour gagner en assurance… Si au début elle n’a pas trop compris, elle finira par comprendre qu’entre eux cela devait rester de l’amitié et qu’il aurait été dommage de gâcher tout ça… Si Helge avait d’abord été méfiant en voyant la jeune fille être proche des deux jumeaux, elle finira par lui accorder sa confiance en se rendant compte peu à peu que le cœur de Lou ne bat que pour Kamen… Amitié, confidences… A présent ils savent qu’ils peuvent compter l’un pour l’autre !