Maison/Métier : Ancien Auror, aujourd'hui serveur aux Trois Balais Célébrité : Daniel Sharman Pseudo : silver lÿs. Âge : 26 Parchemins : 107 Gallions : 617 Date d'inscription : 13/05/2018
Mer 13 Juin - 22:16
I will leave the light on
Cassiopée & Tristan
« If you look into the distance, there's a house upon the hill, guiding like a lighthouse, it's a place where you'll be safe to feel at grace. And if you've lost your way, I will leave the light on »
Décembre 2000 | Chez Tristan Les fêtes hivernales approchaient à grand pas. Au dehors le paysage était entièrement recouvert d’un magnifique manteau blanc immaculé. C’était beau, magique, magnifique… Sauf que cela ravivait également énormément de souvenirs et de ce fait, la douleur de se dire que tu ne pourrais plus jamais revivre de tels moments, car ton petit frère n’était plus. C’était la troisième année où tu étais seul pour les fêtes. Certes, tu aurais très bien pu retourner à Londres le temps des fêtes pour ainsi les passer avec tes parents, mais d’une part cela n’aurait pas été possible car ils avaient besoin de toi aux Trois Balais, car après tout en restauration il est difficile d’avoir des vacances pendant la période la plus active de l’année, et d’autre part psychologiquement tu n’arrivais pas à t’imaginer fêter sans Miles. Alors tu étais donc à Pré-au-Lard tandis que les fêtes approchaient, et même si tu avais été à deux doigts de passer tes journées entre le boulot et la solitude de ta maison, un hibou changea tout. En effet, il y a quelques jours tu avais reçu une lettre de la part de Cassiopée qui t’annonçait qu’elle pouvait enfin revenir à Pré-au-Lard et donc qu’elle pouvait venir chez toi comme vous en aviez parlé lors de vos retrouvailles en novembre. Il s’avère que tu lui avais promis bien avant la bataille de lui faire un gâteau spécialement pour elle et puisque tu n’avais pas encore eu l’occasion de le faire tu avais décrété que la prochaine fois que vous vous verriez tu lui en feras un. Ainsi elle pouvait venir, autant dire que tu avais été ravi de la nouvelle, car tu avais été quelque peu inquiet en entendant parler de la quarantaine mise en place, craignant pour Cassiopée…
Mais voilà, maintenant tu étais rassurée part sa lettre, tu allais pouvoir la voir, prendre de ses nouvelles et en même temps faire le fameux gâteau. C’est ainsi que le jour où elle avait dit venir tu t’étais lancé mis à la cuisine, ravi de pouvoir faire de la pâtisserie, il fallait dire que cela te permettait aussi de détourner ton esprit de la réalité concernant l’approche des fêtes. Oui, cela te faisait le plus grand bien de pouvoir cuisiner. A dire vrai, cela t’avait toujours fait du bien de cuisiner, c’était une excellente cure pour toi lorsque tu n’étais pas en forme psychologiquement, car cela demandait tellement de concentration lorsque tu te lançais dans des choses complexes qu’il était donc impossible de penser à autre chose. Merveilleux ! Tu passas donc la matinée à tout préparer et à nettoyer ton chez toi, sachant qu’elle arriverait en début d’après midi. Les aiguilles de la montre tournaient avec rapidité et l’heure tant attendu arriva. Quelqu’un toquait à la porte. Pas quelqu’un… Cassiopée ! Tu te rendis donc à la porte, l’ouvrant en souriant, et elle était là, sur le pallier. « Je t’en prie entre, tu dois être congelée ! » Et tu te décalas pour la laisser entrer, surtout qu’il faisait vraiment très froid dehors, c’était l’hiver après tout. Tu refermas la porte derrière elle, puis tu te tournas pour pouvoir être face à elle. « Je suis vraiment ravie de te voir ! » Et tu étais on ne peut plus sincère. Tu l’aidas alors à retirer son manteau pour ensuite l’accrocher au porte-manteau. « Comment vas-tu ? »
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