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Pour un regard en croix c'est la fin (Ailsa & Ethan)

Ailsa MacLean
Consumed by the shadows
Ailsa MacLean
Élève de Poufsouffle
Maison/Métier : Poufsouffle, et certainement pas grâce à sa patience légendaire … Elle n'en a pas ! / Première année de Sécurité Magique
Célébrité : Rose McIver
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Pour un regard en croix c'est la fin
Ailsa & Ethan
Mars 1998

Rien que deux petites heures plus tard, après avoir commencé ce putain de devoirs, tu es exténuée mais contente de l'avoir terminé, quand quelqu'un te bouscule, ce qui fait baver ta plume en un long trait sur ton parchemin. Putain ! Ok, restons calme, ce n'est pas comme s'il faudra tout recommencer … Mais ce con ne s'arrête pas là et te choppe le bras pour le plaquer violemment contre ta table en sifflant entre ses dents. « T'as besoin de laisser traîner ton bras n'importe où ? Putain de Sang-de-Bourbe, on devrait t'enfermer avec les autres ... » Qu'est ce qui lui prend à celui là ? Tu relèves la tête pour te retrouver face un type que tu ne connais pas, enfin tu crois, il ne te dit rien en tout cas. Tout ce que tu peux dire, c'est que c'est un Serpentard, à en juger par son blason. Tu aurais pu faire l'impasse là dessus, même sur son commentaire débile, s'il n'y avait pas eu l’appellation « Sang-de-Bourbe » pour te mettre hors de toi.  « Non mais t'as un problème gros connard ! » T'essaies de te contrôler. T'as pas envie d’exploser de rage ce soir. Mais tu sais très bien que tu pourrais difficilement résister plus longtemps à lui foutre ton point dans la gueule. Déjà que tu n'es pas enchantée de faire ce fichu devoir, il faut en plus que tu recommences, à cause d’un sale con, puis le « Sang-de-Bourbe », non, tu ne peux pas. Tu veux bien être cool, pardonner, et tout le tralala, mais ça non, c'est au dessus de tes forces. Et puis, qu'est ce qu'il en sait d'abord ce con, que t'en sois une ? « Un problème, ouais j'en ai un. C'est toi, et tout ceux de ton espèce, qui pourrissez notre vie et notre sang. Tu devrais crever comme les autres, sale pétasse. » T'écarquilles les yeux. Crevée comme les autres ? Qu'est ce qu'il veut dire pas là ? Qu'il fait parti de tout ces connards de pro mangemort ? Bien sûr que oui, ça, ça ne fait aucun doute. Et c'est particulièrement ce qui te fous la rage, peut être même bien plus que le « Sang-de-Bourbe ». Quoique. Non en fait. Les deux sont aux mêmes stades, et puis de toute façon, les deux sont liés. Il n'y a qu'un pro-mangemort pour prononcer cette insulte, et il n'y a qu'un pro mangemort pour souhaiter la mort d'un sang impur ou d'un né moldu. Oui, parce que tu devines que c'est de ça qu'il parle.

Crever comme les autres, ceux de ton espèce. Oui, il y a qu'une pourriture de ce genre, fermée d'esprit qui peut dire ça. Et là, tu dois faire appel à toute la motivation du monde pour ne pas exploser parce que, oui, c'est quelque chose que tu ne peux pas tolérer. T'as bien trop souffert, puis t'as bien trop osé ouvrir ta gueule aussi, pour te laisser faire maintenant. « Et toi, tu devrais peut-être être à Azkaban avec ceux ton espèce ? Je t'emmerderais pas au moins ... » Tu t’efforces de ne pas en dire plus, de te contenter du minimum. Ce sujet est bien trop sensible pour que tu t'y aventure, puis t'imagines que ça lui ferait bien trop plaisir de rentrer dans son jeu. Il n'attend que ça, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, et le sien tu le péterais volontiers, au passage. Au lieu de ça, tu maintiens ton regard noir, et provocateur à la fois. T'as l'impression de voir son visage se décomposer là. Ouais, t'as touché le point sensible, vous êtes quittes. Tu décroches un petit sourire sournois, ce genre de petit sourire satisfait. Tu ne caches pas ton dégoût à son égard, tentes de libérer ton bras encore sous son emprise, mais il ne lâche pas, le sert encore plus fort comme un étau, l'écrase contre la table. C'est douloureux, tu commences à sentir des fourmillements, mais tu ne laisses rien paraître et lui arraches complètement de la main. Tu veux être forte devant un type comme lui, devant ce genre de petite merde qui se croit supérieure. Tu fermes alors ton encrier, ranges ta plume et ton parchemin souillé dans ton sac sans le quitter du regard. Trop d'ondes négatives ici, tu préfères continuer dans ta salle commune. Tu me lèves, lui lance un regard du style « Bah alors, je t'ai fermé ton claper, connard ? » puis traverses les rangées de table pour enfin sortir de la bibliothèque.

Tu fais la maligne, tu sais bien le faire ça. Et pourtant, es-tu si sûre de toi, autant que tu le laisses paraître ? Non, tu ne crois pas. Au contraire. T'as joué la provocation, parce que c'est ton armure, c'est ce qui te protège de la colère qui boue en toi, c'est ce qui t'empêche de montrer cette faiblesse que tu portes toujours. T'as été un peu loin, pour le coup, tu le sais. Non pas que tes paroles te donnent des remords par rapport à lui. Loin de là. T'aimerais tellement en dire plus, lui cracher à la gueule même. Non, tu sais juste que tu t'es mise dans la merde. Il ne va pas aimer du tout, il n'en pas l'air, d'ailleurs. Il faudra que tu t'attendes à des représailles, tu sais qu'il n'en restera pas là. Mais tu t'en fou, la prochaine fois, tu laisseras échapper ta colère, s'il le faut. En attendant, tu t'en vas, la tête droite. Tu montres ta satisfaction d'avoir frappé fort. Il n'a pas su quoi répondre, et c'est ça qui te plaît. Lui avoir bouclé son clapet pour cette fois. A croire que ça aime faire les grandes gueules, mais quand on parle plus fort, ça ne sait plus quoi dire. C'est donc ça les pro-mangemort ? Bah dis donc … Tu passes la porte de la bibliothèque, les mains crispées sur ton sac. Tu peux enfin baisser la garde, ne plus jouer à la fille forte. Tu ne te détends pas pour autant. Entendre parler ainsi des gens comme toi, par l'une de ses pourritures, en plus, t'a particulièrement énervé, t'a enragé, a ravivé les blessures que tu subis depuis le début de l'année, celles que tu pensais fermées. Mais tu avances, tu ne regardes pas en arrière parce que tu n'as pas envie de risquer de croiser le regard de ce connard de … de comment déjà ? Mince, tu ne le connais même pas, c'est frustrant. Enfin, tu arpentes le couloirs pour rejoindre ta salle commune, parce que bien sûr, il n'a pas fait les choses à moitié, et a pris bien soin de saloper ton devoirs, et tu peux le recommencer. Tu penses à tout ce que tu as sur le cœur. Tu penses à cette nouvelle ère que connaissent l'école et le monde sorcier, au rôle que ce genre de merde y joue. Tu penses à toutes ces choses que tu aurais tant voulu dire, hurler. Aurais-tu dû, finalement ? Plutôt que de jouer la carte de la provocation. Aurais-tu dû lui dire ce que tu pensais réellement de tout ça? D'eux ? Non, c'est mieux comme ça, en fait. Tu serais encore assise à la table de la bibliothèque, vous vous cracheriez des saloperies à la gueule, pour quoi, au final ? A quoi ça aurait servi ? Non, tu préfères garder tout ça dans ta tête.

Tu marches. Tu as envie de hurler qu'ils te dégouttent, lui et tout les autres. Tu es tellement dans tes pensées, que tu remarques à peine qu'on te tire par un pan de ton uniforme. Tu reprends tes esprits, regarde autour de toi quand on t'emmène dans un coin. On te projette violemment contre un mur. Ta tête claque. C'est douloureux. Puis tu ouvres les yeux, et te retrouves face à ce connard, et deux de ses potes. Décidément, il ne te lâchera pas si facilement, mais ne doit pas avoir les couilles de le faire seul. Tu ouvres la bouche pour lui hurler de te lâcher quand il te comprime la gorge de son bras. Ton regard passe de ce type, à chacun de ses potes, puis croise celui d'un mec que tu reconnais vaguement. Tu lui lances d'abord un regard de supplice, puis tu commences déjà à manquer d'air. Il s'en va. Ne fait rien. Tu sens les larmes arriver. Tu laisses tomber ton sac sur le sol, agrippe le bras de ton agresseur de tes deux mains pour qu'il relâche la pression. Mais il n'en fait rien. Cette fois, c'est dans son regard que tu peux lire de la satisfaction. Ça y est, tes larmes arrivent, puis il lâche enfin. Tu reprends ta respiration, te prépare à partir, à lui donner un coup bien placé s'il le faut. Mais il recommence, un peu plus fort. Tu suffoques. Tu n'arrives même pas à avoir peur, te concentres sur ta lutte. Malgré toi, tu le supplies d'arrêter dans un murmure. Puis il le fait, te lâche à nouveau, mais sans que tu puisses comprendre quoi que ce soit, tu sens un coup dans ton ventre, ce qui t'arrache un cri étouffé. Tu te plies en deux, pendant qu'il reprend la parole, mais tu ne l'écoutes pas vraiment. Tout ce que t'arrives à comprendre, c'est qu'il fait référence à ta dernière réplique dans la bibliothèque. Puis il reprend l’oppression de ta gorge, sert un peu plus fort, et là tu pleures vraiment. Mais t'as la rage aussi. Tu n'as rien fait pour mériter ça. Alors tu te débats un peu plus fort, puis sans vraiment t'en rendre compte, tu lui envoies ton genoux là où il faut, puis tu profites de ce moment de répit pour lui cracher toute ta rage à la gueule, et hurler aussi. « Pourriture ! » Un coup violent dans ta mâchoire te faire taire aussitôt et te propulse une nouvelle fois dans le mur. Cette fois, c'est un de ses potes qui s'y mets, et peut-être pas le plus tendre.

(c) DΛNDELION
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