Charlie • underco' (délai jusqu'au 06/11)

Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa quatrième année au collège. Il est né à Ste Mangouste en ce beau jour qu'était le 21 Mai 1984 en tant que sang mêlé ; à présent il vit à Londres. Il est plutôt curieux, énergique et naturel mais aussi sensible, indécis et désorganisé. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être assez moyen. Il y a quelques années maintenant, il s'est procurée une baguette faite en bois de séquoia, mesurant vingt-huit centimètres et demi et contenant un nerf de dragon. Avec cette baguette, il lui est pour l'instant impossible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un animal. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : en bref ce que le personnage voit dans le miroir. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. En quelques mots, l'apparence de l'épouvantard, dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Je trouve ça génial de vivre avec des étudiants bulgares, ils ont tellement de choses à raconter! Et les françaises semblent tout droit sorties d'un film d'époque, c'est vachement cool! Leur vie est très différente en dehors de Poudlard, les cours de Durmstrang et ceux des françaises sont carrément différents, ça doit les changer, d'être à Poudlard. J'aimerais bien partir moi aussi, ça serait une sacrée expérience.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ? J'y étais, on est restés... C'était vraiment impressionnant, un peu fou, j'y croyais pas quand elle a commencé... je veux dire, j'avais pas l'impression que c'était réel! Tout s'est passé très vite, j'aidais comme je pouvais, Harry était impressionnant, personne ne l'avait jamais vu comme ça. Mais pas plus impressionnant que Vous-Savez-Qui, c'était la première fois que je le voyais, j'avais juste entendu des histoires, juste des histoires vous savez, au Chaudron Baveur ou dans la Gazette du Sorcier, et l'avoir là devant moi ou le voir au bout d'un couloir, c'était irréel. Finalement j'ai réussi à m'en sortir, plusieurs de mes amis ont été gravement blessés, mais Pete est mort... je vais voir sa mère pendant les vacances même si papa continue de me dire que ça ne fait qu'empirer les choses. J'espère qu'il vit dans un monde meilleur que celui dans lequel il est tombé.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Bien sûr, comment ne pas avoir peur? Devenir un cracmol, parce que c'est ça au final, ça serait pas simple. Je pense que je m'y ferait, dans un certain sens, car je ne pourrai rien y faire. Renoncer à ses pouvoirs à tout jamais ferait quand même très mal au coeur, mais j'aurais toujours les mêmes yeux, notre monde ne me serait pas invisible, et ça reste le principal. Si encore je devenais moldu, et que je ne pouvais plus jamais voir Poudlard, là je ne supporterais pas. Et je ne pourrais plus voir papa...

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? Je n'ai jamais vraiment fait attention à ma 'réputation', des gens m'apprécient comme me détestent, ça arrive. L'opinion des autres, à vrai dire, je m'en fiche un peu. Tant qu'ils ne me confondent pas avec quelqu'un d'autre ou raconte des mornilles, je n'y fais pas attention... On me croise souvent au Chaudron Baveur, ils savent qu'ils m'y croiseront, donc pas mal de personnes me connaissent, mais pas plus que ça. En tout cas, je ne suis pas au courant de tout, je dois bien l'avouer.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les élèves de Poudlard : Charlie était retourné à Poudlard. Il voulait revoir le Château, peu importe ce qui s’en suivait, le désir de retrouver ses murs était trop fort. Débutant sa quatrième année, il revivait les souvenirs des années précédentes dans un compartiment du train - filant dans la lande – entouré d’amis et de têtes inconnues, remplies de curiosité. « Et cette fois où Trevor s’est pris les pieds dans le tapis et s’est écroulé aux pieds du prof, c’est resté dans les mémoires, et sur son nez aussi ! » Les rires fusaient, tandis que les souvenirs défilaient : « Et tu te souviens à Thanksgiving ? » Charlie, les pieds posés sur la banquette en face de lui, savourait ces échanges les bras croisés sur sa chemise. Il se doutait bien que cette année serait différente des autres, mais ne pas retourner à Poudlard aurait été une certaine forme de lâcheté. Des picotements lui parcoururent le dos tandis qu’une masse noire passa devant leur compartiment, dans le couloir du train. Se jetant sur la porte qu’il fit coulisser d’un geste, il passa la tête au dehors en même temps qu’une dizaine d’élèves sur toute la longueur du wagon. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » « Chut ! » Les regards des premières années étaient pleins de questions, les anciens rassuraient les plus jeunes en les prenant par les épaules. Charlie sortit dans le couloir et suivit les quelques élèves qui s’y étaient aventurés également, suivant la silhouette sombre qui passa dans le wagon suivant. Comme sur un coup de sifflet, le jeune garçon se précipita à la fenêtre pour apercevoir le mangemort adresser la parole aux élèves installés dans le compartiment libre. Charlie fronça les sourcils.

L’ambiance à Poudlard n’était plus la même. Assis à la table de sa maison, l’humeur n’était plus à la rigolade. Severus Rogue se tenait à la place d’Albus Dumbledore et prononçait les mots d’accueil. Une atmosphère pesait sur la Grande Salle, si lourde que si Charlie aurait levé le bras, il aurait sûrement pu la sentir. Personne n’osait bouger, ni prononcer le moindre mot. Deux sorciers encadraient le nouveau directeur, les autres professeurs étaient aussi silencieux que leurs élèves, même les bougies semblaient brûler plus doucement. « Bienvenue à Poudlard » Ces trois mots sonnaient faux, bien trop faux. Charlie lança un regard vers son meilleur ami qui lui renvoya le même. On se demandait même si la Répartition allait avoir lieu.

Le sortilège passait sous sa peau avec la délicatesse d’une centaine d’aiguilles. A plusieurs endroits, des hématomes se formaient et déformaient son corps qui se raidit à l’envoi d’une nouvelle vague. Les larmes coulaient sur ses joues comme le sang sur ses lèvres.
Charlie se releva une heure plus tard et rentra à sa salle commune d’un pas lent et lourd, inconstant. Ses cheveux étaient couverts de poussière et sa robe respirait l’humidité des cachots. Il releva sa manche pour constater les dégâts puis s’essuya la bouche du revers de sa main en grimaçant sous la douleur.
Son reflet dans le miroir lui renvoyait une vision chaotique. C’était bientôt Noël, et les cernes creusaient l’espace entre ses yeux et son nez. Des tâches virant du bleu au violet couvraient son corps dénudé. Ses mains fébriles en parcoururent la totalité, lui arrachant des gémissements de douleur.

« Wilson. » Les yeux de Charlie étaient posés sur son meilleur ami qui venait de tomber au sol. « Je vous ai donné un ordre. » Le sortilège frappa.

Harry était là. Le cœur de Charlie s’emplit de chaleur comme il ne l’avait pas fait depuis neuf mois. Neuf mois que Poudlard était un enfer, neuf mois que les tentatives de l’AD pour résister se faisaient de plus en plus vaines. Neuf mois que l’espoir restait dans les chaussettes. Charlie s’empressa de serrer la main du garçon de nouveau parmi eux. La nouvelle qui s’était répandue suite à sa disparition à la fin de l’année dernière avait fait naître de nombreuses rumeurs et discussions quant à la véracité des médias. « L’Elu ? Pour quoi faire ? » « S’il est parti il ne reviendra pas » « C’est qu’un lâche, de toute manière. » « On vaut bien plus que lui ! » Les confrontations étaient nombreuses, et les pro-Harry défendaient sa cause tout en laissant doucement l’espoir filer. Mais quand le bulletin météo fut annoncé favorable, les bougies semblaient plus brillantes que jamais.

ϟ Ton pseudo : Khyra ϟ Ton âge : 19 balais ϟ Ton avis sur mumblemumps :    ϟ Le mot de la fin : Trampoline    

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)
Retracez de la manière que vous voulez - par anecdotes, extraits de journal intime, texte suivi, etc - la vie de votre personnage jusqu'à maintenant. Bien sûr, nous n'avons pas besoin de connaître la couleurs de ces chaussettes le jour où il a avoué à son amie qu'il l'aimait lorsqu'il avait quatre ans. Juste l'essentiel, ce qui nous permettra de cerner le personnage.