a little bit of magic + margery.

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa huitième année au collège. Elle est née à Londres en ce beau jour qu'était le douze août dix-neuf cent quatre-vingt en tant que sang pur ; à présent elle vit à Poudlard. Elle est plutôt douce, bienveillante, généreuse mais aussi candide, pudique, introvertie. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de poirier, mesurant trente et un centimètres et contenant une épine de monstre du fleuve blanc. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus, le sien prend la forme d'un flamand rose. La vision qu'elle a eu face au miroir du Risèd ? Sa mère, morte au combat, la serrant fort dans ses bras, lui murmurant qu'elle l'aime et qu'elle ne s'en irait plus jamais. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards : un strangulot, tendant ses longs doigts translucides vers sa gorge, dans son cas.

   ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? C'est toujours intéressant, et rafraîchissant, de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir des pratiques différentes. Margery s'intéresse beaucoup à tout ce que les nouveaux élèves peuvent lui apprendre, et participe au mieux à leur intégration dans sa maison, même si quelque chose la dérange dans leur venue. Pourquoi avoir choisi ce moment pour un échange d'une telle ampleur ? Poudlard se remettant à peine des évènements tragiques qui l'ont traversé, la raison de l'organisation d'un tel évènement lui semble peu claire. Est-ce simplement une façon de changer les idées des élèves, à travers un évènement heureux, ou est-ce que cette réunion cache une nouvelle crise dans le monde des sorciers ?

   ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ? Malgré l'interdiction formelle de son père, la jeune rousse se battait, corps et âme, pour la préservation de son monde. Elle n'aurait jamais cru être capable de ce qu'elle a fait, mais, le décès récent de sa mère lui a fait découvrir une certaine hargne, une force intérieure, qui lui a permis de toujours avancer, de ne jamais abandonner, malgré les visions d'horreur et les blessures reçues. Elle avait besoin de cette victoire, pour que sa mort ait un sens et qu'elle puisse faire son deuil. Elle ne s'était pas rendue compte du traumatisme que les images pourraient laisser en elle, une fois la guerre finie.

   ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? Des rumeurs attrapées au vol plusieurs fois dans l'école commence à la faire se questionner. Des élèves de Durmstrang parleraient d'une maladie, qui changerait les sorciers en cracmols, incapables d'utiliser la moindre notion de magie, malgré des connaissances accrues et la possession d'une baguette. Elle n'ose pas croire que cela peut exister, préférant dénier pour éviter de s'inquiéter d'une nouvelle crise non attestée. De plus, cela signifierait que le Ministère aurait pris le risque, avec l'échange en cours, de propager cette infection, ce qui serait complètement absurde, n'est-ce pas ?

   ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? Margery, dite Marge depuis son entrée à Poudlard, est une jeune fille touchante par sa gentillesse. Elle aime rendre service, et apprivoise la plupart de ses camarades par sa générosité. De l'extérieur, elle apparaît comme une fille équilibrée, calme, et studieuse. Malgré qu'elle ait quitté l'école durant deux années, elle a retrouvé beaucoup de connaissances passées, qui ont gardé un bon souvenir d'elle, ce qui lui permet de conserver une bonne réputation dans l'école. Les Prewett ont également su rester honorables en temps de guerre, ce qui force le respect de plusieurs familles envers la jolie rousse. En effet, derrière ses airs discrets, elle cache une force et des capacités qui impressionnent. Dans sa maison, elle a naturellement repris son rôle de confidente, un peu grande sœur pour les plus jeunes, et complice de coups fourrés pour les plus grands. Pendant les neufs années vécues depuis son entrée à Poudlard, elle a su prouver sa loyauté et son honnêteté. Tous ceux qui la connaissent sont convaincus qu'ils peuvent lui faire confiance, et cette valeur lui tient à cœur.

   Margery avait senti le vent tourner dès sa sixième année. Elle faisait partie de ceux qui avait cru au retour de Voldemort dès l'apparition des premières rumeurs. Malgré que leurs branches ne soit pas très proches à cause d'une vieille histoire entre leurs deux mères, elle était la cousine de Ron Weasley, et elle accordait donc de la confiance à sa parole, ainsi qu'à celles de ses proches. Sa famille avait connu la première guerre, et elle se rappellera toujours de l'effroi dans leurs regards quand son nom fut prononcé pour la première fois dans le domaine familial. Elle ne les avait jamais vu avoir peur de quoi que ce soit avant ce moment. Aux côtés de ses camarades, elle commença donc à apprendre à se défendre, se découvrant un certain talent pour les duels. Son père parlait déjà de l'éventualité de quitter ses études quelques temps, tandis qu'elle voulait en découdre, sans réaliser encore à quelle menace elle avait à faire. Tout était trop calme, et personne ne voyait la tempête qui arrivait.
  Sa septième et dernière année dans l'école fut rythmée par la succession de crimes en tout genre commis par Voldemort et ses mangemorts. Elle commençait à apercevoir les terribles conséquences d'un affrontement magique, mais adoptait un détachement raisonné pour se protéger. Tous ses proches participaient au combat, risquaient leurs vies, alliés à l'Ordre du phénix, tandis qu'elle avait eu pour consigne de rester tranquille, enfermée dans le château, jusqu'à nouvel ordre de son paternel. Cette année fut très riche en émotions, et difficile à vivre pour la rousse, masquant sa morosité grandissante en s'occupant des plus jeunes, et en veillant au bien être des autres élèves en général. Bonne élève, elle réussit malgré tout à obtenir son diplôme avec des résultats excellents, sans en retirer de véritable joie, étant donné les circonstances. Ses études terminées, elle avait peur de laisser certains camarades seuls à Poudlard, et la mort de Dumbledore vint donner un coup final à son moral déjà faible. Elle fondit en larmes à son annonce. A ses yeux, c'était une grande perte pour le monde magique, la perte d'un mentor et d'un exemple pour chacun. Elle savait également l'avancée que cela représentait pour l'ennemi. A partir de ce moment, plus personne ne pouvait l'arrêter. Plus personne ne protégeait Poudlard.
  Étant donné la situation de crise majeure depuis près de deux ans, Marge n'avait pas vraiment réfléchi à un choix de carrière, et ce n'était pas un sujet qui la préoccupait. Elle ne voulait pas travailler, elle voulait se battre, plus encore chaque jour qui passait. Sous l'impulsion de son père, elle effectuait tout de même des stages dans des institutions complètement opposées, pour chercher sa voie. Un jour pigiste pour La gazette, l'autre soigneuse de créatures magiques, elle ne trouvait rien qui changeait son envie. Passant tout son temps libre dans la boutique de farces et attrapes de son père, devenue une sorte de QG pour la résistance, elle entendait beaucoup d'horreurs, notamment les informations qu'ils détenaient sur son école, et s'inquiétait de plus en plus pour ses camarades. Les pertes se faisaient de plus en plus proches d'eux, tandis qu'elle tentait sans cesse de convaincre Billius de la laisser participer, convaincue qu'elle serait utile. Après tout, pourquoi son cousin, d'un an son cadet, pourrait être avec eux et pas elle ? Cela entraînait régulièrement des disputes entre eux, et attristait sa mère, qui n'avait toujours apporté que bienveillance et amour dans cette famille. Issue du clan Black, son vécu lui faisait éviter la colère comme une maladie, et la méchanceté en général. Elle ne souhaitait qu'une chose, revoir sa famille heureuse et soudée, comme avant le début du conflit, et essayait donc toujours de les réconcilier, en les raisonnant avec douceur sur leur part de responsabilité et en essayant de les pousser à se comprendre.
  Mais, à force d'entendre tous ces récits, Marge ne supportait plus d'être traitée comme une pauvre petite chose fragile, et ressentait de plus en plus le besoin d'aider son entourage magique. Elle ne s'était jamais comportée agressivement avant, toujours raisonnée et à l'écoute de ses parents, mais elle n'avait jamais été aussi déterminée à quoi que ce soit, et cela l'énervait de voir son père traiter sa demande comme un caprice d'adolescente. Elle voulait plus que tout être prise au sérieux, et c'est pourquoi elle quitta la maison pour rejoindre d'anciens amis, sans donner de nouvelles. Auprès d'eux, elle apprit tous les rudiments du terrain, et elle s'affirma, découvrant une certaine force, qui en impressionna quelques uns, dont elle-même quelques fois. L'éloignement avec sa famille était difficile, mais elle était persuadée de les retrouver dès que la guerre serait terminée, les voyant intouchables malgré l'ampleur du combat. Elle n'était pas inquiète car elle était sûre d'avoir fait le bon choix. Elle sentait qu'elle était à sa place, et mettait toujours beaucoup de cœur à prouver sa motivation. Sa discrétion était perçue comme un atout, et sa témérité en surprenait plus d'un. Peut-être avait-elle trouvé sa voie, à travers ce conflit ? Les échos de ses réussites ne tardèrent pas à atteindre les Prewett, et, peu de temps avant la grande bataille, elle trouva son frère devant sa porte.
  Il se précipita vers elle, figée, sans qu'elle sache si elle devait être inquiète ou heureuse de le trouver ici. Il attrapa son visage, et, pour la première fois, elle vit des larmes emplir ses yeux. Son cœur se noua et ils se serrèrent dans les bras, plus fort que jamais. Ils n'avaient pas besoin de mots pour ressentir l'émotion de ces retrouvailles, mais Marge sentait qu'il y avait autre chose. Quelque chose de grave s'était passé, et le fait de ne trouver que son père en rentrant dans le domaine familial accentua ses peurs. L'annonce de la mort de sa mère fut extrêmement brutale pour la jeune fille, qui ne s'y était pas préparée. Ignatia était décédée lors d'une attaque contre un groupe de mangemorts. Sa bonté de cœur lui avait causé une hésitation de trop face à son oncle, qui avait su en profiter.

ϟ Ton pseudo : Lilly. ϟ Ton âge : Vingt-trois. ϟ Ton avis sur mumblemumps : ϟ Le mot de la fin : Pas à Serpentard...

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)
Retracez de la manière que vous voulez - par anecdotes, extraits de journal intime, texte suivi, etc - la vie de votre personnage jusqu'à maintenant. Bien sûr, nous n'avons pas besoin de connaître la couleurs de ces chaussettes le jour où il a avoué à son amie qu'il l'aimait lorsqu'il avait quatre ans. Juste l'essentiel, ce qui nous permettra de cerner le personnage.