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Nice to meet you... (Abi)

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Nice to meet you...
Chuck & Abi

Chuck arpentait les couloirs de Poudlard pour rentrer à sa salle commune après une répétition de la chorale dans la salle de musique du cinquième étage. Les cours étaient terminés depuis plusieurs heures, mais les rencontres des musicos avaient toujours lieu le soir après le souper. Ils ne pouvaient pas faire ça de jour étant donné que les membres de celle-ci faisaient tous partie de maisons et d'années différentes. Rares étaient les élèves qui avaient des cours de soir, sauf s'il en était décidé ainsi par certains professeurs, pour des rattrapages ou des leçons particulières. Chuck avait déjà eu à faire à ce genre d'arrangement. Quoi ? Les retenues dans le bureau du professeur ne sont pas considérées comme des leçons particulières ? Illusion brisée.

Avant de redescendre à sa salle commune, il fit un détour par le troisième étage qui donnait un accès direct aux appartements de l'équipe enseignante. Il avait un parchemin à remettre au professeur Granville concernant leur dernier cours et avait promis qu'il le lui remettrait aujourd'hui, sous peine de sanction. Chuck était un bon élève, mais il n'était pas vraiment assidu concernant ses devoirs. Il était d'avis qu'une bonne écoute en cours était suffisante pour assimiler une leçon, mais étrangement, les professeurs n'avaient pas le même raisonnement car ils les inondaient constamment de toute sorte de dissertations inutiles. Avec toutes activités auxquelles il participait à Poudlard, à savoir la chorale, l'association des amis des créatures magiques ou encore ses parties d'échecs version sorcier dans la salle commune des Poufsouffle avec ses camarades, il ne restait plus grand temps pour travailler. Et le repos, lui ?

Après avoir donné son devoir à son enseignant, Chuck avait fait demi-tour pour accéder aux escaliers magiques. Seules les torches accrochées sur les murs éclairaient les longs couloirs à cette heure, comme une sorte de veilleuse, rendant l'atmosphère à la fois apaisante et glauque. Le couloir des statues n'était pas le plus fréquenté du château, même de jour, alors à cette heure il était tout simplement vide. Machinalement, il se mit à chantonner une chanson qu'il avait apprise durant l'été.

Centuries are what it meant to me
A cemetery where I marry the sea
Stranger things could never change my mind
I've got to take it on the otherside
Take it on the otherside
Take it on, take it on...

How long, how long will I slide ?
Separate my side, I don't
I don't believe it's bad
Slit my throat, it's all I ever...

Il s'interrompit en arrivant au coin du couloir, car il vit qu'il n'était plus seul. Une jeune fille lui tournait le dos, les yeux rivés sur une armure appuyée sur le mur. On lui avait déjà raconté que ces armures étaient des vestiges du passé britannique, et qu'elles avaient servi à des chevaliers émérites durant le Moyen-Âge. Il s'arrêta à la hauteur de l'inconnue et lui dit.

« Je te déconseille de toucher au heaume. La dernière fois que j'ai essayé, il m'a couru après jusqu'à la salle de bains. »

Emi Burton
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"Nice to meet you..."



Étrange. Abigaïl avait encore un sentiment étrange lorsqu’elle déambulait dans les couloirs de Poudlard. C’était une école pleine de charmes, elle ne pouvait pas dire le contraire, mais l’on était très loin de trouver la grâce et la beauté que l’on trouvait à chaque coin et recoin de Beauxbâtons. Tant mieux. Parce que les paillettes et les rubans, la soie et la dentelle... tout ça lui donnait un mal de cœur impossible à dissimuler. Rosalie détestait que la brunette se plaignent de sa maison, de son école, de l’uniforme et de tout autre chose. Mais elle avait toujours été comme ça. Apprendre l’étiquette et les bonnes manières, pour quelle raison valable ? Tout ce qu’elle pouvait faire, en ce qui concernait son école, c’était se plaindre. Maintenant, elle était très heureuse de ne plus y être. Cependant, elle ne pouvait pas nier qu’elle avait quelques difficultés avec son nouvel environnement. Non seulement elle n’arrivait pas à mettre la main sur les choses dont elle avait besoin, mais elle passait tout son temps à chercher comment se rendre d’un endroit à un autre. Elle se perdait souvent, ne trouvait pas les salles de ses cours et arrivait avec quelques minutes de retard. Elle ne savait pas si c’était parce que les cours débutaient ou si on avait tout simplement pitié d’elle, mais les professeurs semblaient indulgents lorsqu’elle se confondait en excuse. Finalement, c’était peut-être à ça que servait les cours d’étiquette et de bonne conduite...

Alors qu’elle tentait de retrouver le chemin de sa salle commune, elle se retrouva dans un couloir qu’elle n’avait encore jamais eu la chance de voir. Elle était pourtant certaine qu’elle avait emprunté le bon escalier... mais ce dernier avait très certainement changé de direction comme ils aimaient si bien le faire. C’était quelque chose d’autre auquel elle devait s’adapter. Elle s’attendait à apprécier cet endroit, beaucoup plus adapté au mode de vie qu’elle avait connu durant toute sa vie, mais ses fichus escaliers allaient très bientôt la rendre folle. Elle avança doucement dans le couloir et, soudain, eureka. Elle s’arrêta aussitôt, subjugué par ce qu’elle voyait devant elle. « Bon sang... Magnífico. Estoy en shock. » Elle s’avança doucement vers les armures qui brillaient et s’étendaient devant elle. Elle était sous le charme et décida que c’était le plus bel endroit de ce château. Alors qu’elle s’approchait encore un peu d’une armure. « Je te déconseille de toucher au heaume. La dernière fois que j'ai essayé, il m'a couru après jusqu'à la salle de bains » Elle se retourna vers la source de cette voix pour remarquer un jeune homme qu’elle se souvenait avoir croisé un ou deux fois dans sa salle commune. Il portait pratiquement le même uniforme qu’elle et, à son accent, elle savait qu’il était un étudiant à part entière de cette école. Pas comme elle. « Pardon ? » lui dit-elle de son accent français très prononcé. Elle en voulait à sa tante de ne pas avoir pris la peine de lui apprendre un peu plus l’anglais. Elle en comprenait les bases, s’améliorait de jour en jour, mais elle peinait souvent à tenir une conversation complète. « Ça va être une vraie partie de plaisir. » se dit-elle en français, déjà consciente qu’elle allait devoir faire des pieds et des mains. « Je crois que je me suis perdue. » tenta-t-elle de lui faire comprendre, mélangeant un peu français et anglais.

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Nice to meet you...
Chuck & Abi


Lorsque la jeune fille lui répondit, il comprit qu'elle ne venait pas du Royaume-Uni. Elle avait un accent clairement français, et son visage ne lui était pas vraiment familier. C'était probablement la première fois qu'il la voyait, à moins que sa mémoire ne lui joue des tours. Il fallait dire qu'avec tous les nouveaux visages qui avaient fait leur apparition au sein de l'école depuis le début de l'année, il était assez difficile de se rappeler de tout le monde. Cependant, en voyant les couleurs qu'elle arborait, il se trouvait coupable que son visage ne lui rappelle rien. Elle était une Poufsouffle, et elle ne devait pas être vraiment plus âgée que lui. Probablement qu'elle faisait les cours de GISIS, car il connaissait presque tout le monde dans les classes inférieures.

« Oh, tu es française ! Toutes mes excuses... Enchanté »

Chuck était très fier de son coup. Parler français couramment était un de ses objectifs dans la vie. Il avait déjà fait la connaissance d'une représentante de Beauxbâtons sur le bord du lac qui lui avait proposé de l'aider avec la langue française s'il l'aidait à parfaire son anglais. Peut-être que la jeune Poufsouffle aurait besoin d'un coup de main elle aussi... À en croire les points d'interrogation qui dansaient dans ses yeux, elle semblait avoir encore plus de mal avec l'anglais qu'Adèle. Lorsqu'elle lui dit qu'elle était perdue, il faillit fondre comme une guimauve sur le bord d'un feu. Son accent était terriblement sexy. Après, il n'était pas tellement objectif, car il trouvait tous les accents à croquer. Autant dire qu'avec les slaves et les françaises qui avaient envahi Poudlard, il était plus que servi cette année.

« Si tu veux aller jusqu'à la salle commune, je peux t'y conduire, c'est justement là où je me rendais. »

Une goutte de sueur perla sur son front, et il se rendit compte qu'il faisait très chaud dans ces couloirs. Les torches qui brûlaient sur le mur chauffaient en même temps le corridor, rendant l'atmosphère quasi-étouffante. N'ayant pas sa robe de sorcier, il était pourtant vêtu de son simple pantalon avec une chemise, sa cravate et un pull par dessus. Pas étonnant qu'il ait chaud. Il décida de retirer le pull en commençant par les bras, mais ceux-ci restèrent bloqués, lui donnant l'air d'avoir des petites mains.

« Oh non, je suis un t-rex ! Aidez-moi ! » sortit-il d'un ton faussement paniqué en mimant l'animal préhistorique.

Se rendant compte à quel point ce qu'il venait de faire en compagnie d'une simple étrangère, il se mit à rire. La jeune française le regarderait sûrement avec de grands yeux ronds, se demandant à quel spécimen elle avait à faire. Il parvint à retirer son pull et le garda dans une main.

« Pardonne-moi, c'était ridicule... By the way, moi c'est Charles, mais tu peux m'appeler Chuck. C'est comme ça que mes amis m'appellent. C'est supposé être un diminutif, même si ça a le même nombre de syllabes, bref... Ouais, je sais qu'on n'est pas amis, mais... Euh, en fait, l'est-on par défaut étant donné qu'on est dans la même maison ? Tu le dis si je parle trop. Et toi, comment tu t'appelles ? »

Pauvre fille... Elle semblait avoir déjà du mal à le comprendre. Et là, il venait de vomir un monologue dont elle ne saisirait probablement pas les trois quarts des mots. Il lui tendit la main avec un petit sourire charmeur.

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"Nice to meet you..."



Le jeune homme la détailla de haut en bas et Abigaïl ne bougea pas. Elle avait clairement l’habitude de se faire regarder et examiner dans les moindres recoins de sa personne. Lorsque ce n’était pas au village par les spectateurs, c’était par son père qui cherchait les moindres petites imperfections à lui rappeler pour la rabaisser, ce qu’il faisait de mieux dans la vie. Des tonnes d’émotions s’emblèrent lui traverser le visage, mais elle n’y porta pas vraiment attention. Elle regarda plutôt son collègue de maison. Son visage lui était vaguement familier, mais elle n’arrivait pas à se souvenir si c’était durant les cours ou simplement dans la salle commune. Quel âge avait-il, au juste ? « Oh, tu es française ! Toutes mes excuses... Enchanté » Sans s’en rendre compte, Abigaïl se mit à sourire sincèrement au jeune homme. En fait, elle était franchement impressionnée par la façon dont le Poufsouffle maîtrisait la langue de Molière. Elle eut un petit rire avant d’applaudir chaleureusement son collègue. « Wow... » dit-elle sans cacher son étonnement. Elle fit donc de très grand effort pour lui parler dans sa langue natale, l’anglais, par respect pour lui et aussi par dignité. « Je vais vous avouer quelque chose. Pratiquement tous les étudiants de Poudlard ont essayé de nos parler en français, mais personne n’a un aussi bel accent que le vôtre. » Pour ne pas perdre la face et parce qu’elle voulait tout de même reprendre le contrôle d’elle-même, elle lui avait demander son chemin. Prendre le contrôle d’elle-même, oui... mais faire aussi une folle d’elle en lui prouvant une fois de plus qu’elle ne pouvait que se débrouiller dans cette nouvelle langue. « Si tu veux aller jusqu'à la salle commune, je peux t'y conduire, c'est justement là où je me rendais. » Elle allait pousser un soupir de soulagement, quand le jeune homme se décida à enlever une partie de ses vêtements, ce qui pris par surprise la jeune étudiante étrangère. Elle resta là, sans dire un mot, bouche bée, ne pouvant pas détacher son regard de lui. Mais pourquoi est-ce qu’il était en train de retirer ses vêtements ? Lorsqu’il sembla bloqué, Abigaïl ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire, incapable de compatir avec lui... cependant elle lui jeta un drôle de regard lorsqu’il commença à imiter ce qu’elle comprit comme un dinosaure. Non, mais il avait quoi ? 4 ans ? La joie naïve qu’elle réussit à lire sur son visage réussit tout de même à réchauffer son petit cœur froid. Il semblait tellement... heureux ?

Plus rapidement qu’elle ne l’aurait pensé, le Poudlarien s’arrêta, comprenant probablement que son petit manège était complètement idiot. Abigaïl s’amusa alors à imaginer la tête qu’il ferait s’il venait à apprendre tout ce qu’elle faisait, l’été, dans son petit village. Elle était devenue une reine, après tout. Cette petite pensée passa à deux doigts de la faire éclater de rire. Heureusement, elle réussit à reprendre son sérieux avant de passer, à son tour, pour une personne étrange. Et elle ne voulait pas non plus qu’il se fasse des idées à propos d’elle... ou qu’il croit qu’elle le trouvait drôle. Non pas qu’il n’était pas drôle... mais faire les dinosaures et tout ça... bref.

Elle retomba rapidement sur terre et elle en fut extrêmement heureuse... parce que le jeune Poufsouffle s’enflamma et sembla même en oublier à qui il s’adressait. « Pardonne-moi, c'était ridicule... By the way, moi c'est Charles, mais tu peux m'appeler Chuck. C'est comme ça que mes amis m'appellent. » Abigaïl écarquilla alors les yeux, ayant compris moins de la moitié de ce qu’il venait de dire. Elle comprit tout de même le plus important. Il s’appelait Charles... Elle allait lui dire son nom, mais visiblement, il n’était déjà plus sur la même planète qu’elle. Elle marmonna alors, dans sa langue maternelle. « Doucement, mon beau... doucement... » Mais, bien sûr... « C'est supposé être un diminutif, même si ça a le même nombre de syllabes, bref... Ouais, je sais qu'on n'est pas amis, mais... Euh, en fait, l'est-on par défaut étant donné qu'on est dans la même maison ? » L’étudiante de Beauxbâtons fronça alors les sourcils, tentant de suivre la conversation, mais elle n’en comprenait absolument rien. Elle comprit tout de même qu’il venait de lui poser une question, mais est-ce qu’il attendait vraiment une réponse de sa part ? « Hein ? » Mais, encore une fois... «Tu le dis si je parle trop. Et toi, comment tu t'appelles ? » Un moment de silence. Elle était certaine maintenant qu’il lui avait posé une question. « Euh... tu parles toujours autant ou c’est seulement parce que tu es nerveux ? » Elle avait décidé de ne pas faire d’effort. Il lui avait tout de même fait un si grand monologue sans pensée à elle. « Et bien, Charles, je m’appelle Abigaïl. Et je suis de Beauxbâtons, mais ça tu le savais déjà, pas vrai ? Mais... Charles, c’est un nom de vieux, non ? Je vais devoir te trouver un surnom. C’est quoi ton surnom ? » Visiblement, ils n’arrivaient pas vraiment à se comprendre. Elle tendit un doigt sur lui, signe de silence et ferma les yeux en se concentrant très fort. Elle allait avoir des plis sur le front avant même d’être vieille. « Non ! Attend... je suis certaine que tu viens de le dire. Attend un peu. » dit-elle en tentant de parler dans un anglais acceptable. Elle finirait bien par y arriver. Elle analysa ce qu’il venait de lui dire quand son expression s’illumina. Elle ouvrit grand les yeux et un immense sourire éclaira son visage. « Chuck ! C’est ça ? » Elle était contente et son accent n’en était que plus prononcer.


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Nice to meet you...
Chuck & Abi

Chuck ne put se retenir de sourire face à la réaction de la jeune fille face à son petit mot en français. En général, les étrangers appréciaient que les gens fassent l'effort de parler leur langue, même si ce n'était que quelques mots et que la syntaxe n'y était pas. Lorsque Chuck était enfant et que sa famille et lui allaient en France pour les vacances, les français semblaient ravis que des britanniques comme eux tentent de communiquer avec eux autrement qu'en anglais. D'après eux, c'était plutôt rare et la plupart du temps, c'était les français qui s'adaptaient aux anglophones. Chuck avait un souvenir en particulier... Lorsqu'ils avaient été dans les Alpes, les gens du chalet voisin du leur étaient des français qui venaient d'une petite ville proche de la frontière allemande, et ils avaient sympathisé et échangé quelques mots de leurs langues respectives. Chuck était tombé amoureux de ce pays la première fois qu'il y avait mis les pieds. S'il n'avait pas été un sorcier, il aurait probablement fini par aller étudier dans ce pays et aurait tenté de parfaire son apprentissage de la langue de Molière.

« Je te remercie, c'est gentil... » dit-il avec un large sourire lorsqu'elle lui confia qu'il avait le plus bel accent français qu'elle ait jamais vu. Elle exagérait certainement un peu pour le mettre mal à l'aise, mais si c'était son but, cela ne fonctionna pas car Chuck n'était pas du genre à rougir face aux compliments. Au contraire, il trouvait qu'on ne disait pas assez souvent aux gens ce qu'ils méritaient d'entendre. Lui même gardait quelques réserves, car ce n'était pas tout le monde qui était à l'aise face à ce comportement.

Au moins, elle ne sembla pas le juger lorsqu'il resta coincé dans son pull, mais ne rit pas plus pour autant. Elle devait probablement le prendre pour un de ces garçons immatures qui ne pensent qu'à s'amuser qui n'ont rien dans le ciboulot. Peu importe, le plus important pour lui était d'être heureux dans la vie, et de cacher ses véritables sentiments, surtout à des étrangers. Seule Yumi était au courant de ce qu'il ressentait, car il s'était confié à elle pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas seule à avoir perdu des êtres chers. Mais au fond de lui, malgré les sourires et la bonne humeur, il demeurait un garçon qui avait tout perdu, qui ne pouvait compter que sur le soutien de ses amis. Tout le monde aimait Chuck, ou presque. Mais les amis ne remplaceraient pas une famille. Ça aidait à aller mieux, mais il y aurait toujours un vide. Surtout lorsque la disparition de ces êtres chers était si injuste...

Il s'arrêta de parler lorsqu'elle lui fit comprendre qu'il allait trop vite pour elle. Effectivement, il avait déjà oublié qu'elle ne maîtrisait pas très bien la langue de Shakespeare. Il n'avait pas eu l'occasion de parler avec beaucoup de français ici jusqu'à présent, mais le peu ne semblait pas avoir de mal à le comprendre.

« Moi nerveux ? Pas du tout ! Je parle toujours beaucoup... beaucoup trop d'après ce qu'on me dit. Je suis désolé de t'importuner et je te promets de ralentir. Ou du moins d'essayer... »

Lorsqu'elle se présenta à lui, il faillit fondre, tel un chocolat qu'on aurait déposé sur un poêle à bois. Il était content qu'elle ait fini par le comprendre, et son parler était très bon. Son sourire diminua quelque peu lorsqu'elle lui dit que son prénom était vieux, mais fut ravivé lorsqu'elle se rappela de son surnom. Elle avait fait un bel effort pour se souvenir de ce qu'il lui avait dit. Il était plutôt fier car en dépit de sa difficulté à comprendre et la vitesse à laquelle il avait parlé, elle s'était débrouillée.

« Oui c'est ça, Chuck ! Mais j'aime bien Charles aussi... sauf que tu as raison, c'est un peu vieillot, et de toute façon, personne ne m'appelle jamais comme ça. Il n'y avait que ma mère lorsqu'elle était fâchée contre moi... »

Ce souvenir le fit sourire, car c'était des instants très précieux pour lui. Rares étaient les fois où elle s'était mise en colère, mais le peu de fois où cela était arrivé, elle n'avait jamais été très crédible à ses yeux étant donné la gentillesse légendaire dont elle était détentrice.

« Et bien Abi - si tu me permets de te donner ce surnom, je suis très heureux de te rencontrer. »

Elle semblait plutôt sympathique. Si le Choixpeau l'avait répartie dans la maison des Poufsouffle, elle ne pouvait être qu'une bonne personne. Rares étaient les fauteurs de trouble parmi leur maison. Ces derniers se retrouvaient plutôt chez les Serpentard, même si c'était moins pire depuis la rentrée. La mort de Voldemort avait divisé les mangemorts restants, et ceux qui avaient pu échapper à la justice avaient fui, emmenant leur famille avec eux. La plupart des élèves à problèmes qui restaient étaient surtout des emmerdeurs, et non des fils de mages noirs. Mais comme on n'est jamais certain de rien, il se pouvait que des ''méchants'' se cachent parmi eux.

« Je suis en sixième année, et toi ? Il me semble ne pas t'avoir vu parmi nos classes régulières. Est-ce que tu es dans les GISIS ? »

Emi Burton
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Abigaïl commençait à trouver le jeune étudiant de plus en plus drôle et, bien que ce n'était pas vraiment dans ses habitudes, elle appréciait bien sa compagnie. D'ordinaire, Abi était une personne solitaire qui n'aimait pas vraiment la compagnie des autres, encore plus lorsqu'il s'agissait de personne qu'elle ne connaissait ni d'Adam ni d'Ève. Elle le regardait parlé, son cerveau fonctionnant à la puissance maximale pour pouvoir comprendre tout ce qu'il était entrain de lui dire... parce qu'elle était certaine que chaque mot qui sortait de sa bouche devait être intéressant et aussi parce qu'elle était consciente qu'elle n'améliorerait jamais son anglais si elle se couvrait les yeux et s'entêtait à rester dans son petit monde français. « Oui c'est ça, Chuck ! Mais j'aime bien Charles aussi... sauf que tu as raison, c'est un peu vieillot, et de toute façon, personne ne m'appelle jamais comme ça. Il n'y avait que ma mère lorsqu'elle était fâchée contre moi...  »  Pendant un moment, elle le regarda avec un sourire, lorsque les paroles du Poufsouffle continuèrent de tourner dans sa tête et son sourire se dissipa en souvenir de son passé. Son regard devint dur et elle  se perdit un moment dans ses pensées. « C'est probablement  mieux que tout ce que mon père a fait. Ta mère, même fâchée, doit t'aimer d'un amour inconditionnel. Moi, mon père, il passe son temps à me rabaisser, à me faire comprendre que je suis pire qu'un moins que rien et à me battre si j'ose mettre un pied de travers. Il l'a fait avec ma plus grande sœur, ensuite c'est moi qu'il a choisit. Ma plus petite sœur est parfaite, mais pas moi. Moi je suis la morveuse qui lui a fait honte toute sa vie. Il a même cru que j'étais une cracmole. À 6 ans, il a même essayer de me tuer... » Revenant enfin sur terre, Abigaîl posa son regard sur Chuck avant de rougir fortement, chose qui ne lui arrivait pratiquement jamais. Elle avait un peu honte d'avoir laver son linge sale devant lui alors qu'elle ne le connaissait même pas, mais sa petite remarque, bien qu'inoffensive,  avait fait remonter ses sentiments les plus enfouis. « Je suis vraiment désolé. Briser l'ambiance, c'est ma spécialité. »

Abigaïl continua de regarder le plancher, parce que c'était beaucoup plus facile que de soutenir le regard du beau jeune homme. Lorsqu'elle l'entendit prendre une respiration comme s'il allait parler, elle ferma les yeux.  « Et bien Abi - si tu me permets de te donner ce surnom, je suis très heureux de te rencontrer. » Un sourire sincère et ravie se déposa sur ses lèvres alors qu'elle osait enfin relever la tête vers lui. « Moins heureux que moi, j'en suis certaine. Et Abi, ça me va très bien. » Elle eut un petit rire avant de replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. La barrière linguistique n'était plus aussi flagrante et Abigaïl se surprit à se demander s'ils se parlaient en français ou en anglais. Pour le moment, tout allait bien, elle ne chercha donc pas a pousser plus loin. Peut-être que tout le venait plus facilement avec lui ? « Je suis en sixième année, et toi ? Il me semble ne pas t'avoir vu parmi nos classes régulières. Est-ce que tu es dans les GISIS ?  » Une question facile. « En effet, je suis dans les GISIS. J'ai décidé de me spécialisé dans la sécurité magique. Et toi, tu sais ce qu'il te plairait de faire ensuite ? » Elle se garda bien de lui parler de sa passion pour les armes, choses qui avait fait fuir bien des hommes avant lui. Elle ne voulait pas lui faire peur, pour une fois qu'elle se permettait d'être sympathique et qu'elle s'entendait plutôt bien avec quelqu'un qui n'était pas de sa famille.


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