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Chocolat chaud, marshmallow et Gainsborough ♦ Lysander

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Chocolat chaud, marshmallow et Gainsborough



Chocolat chaud, marshmallow et Gainsborough ♦ Lysander Tumblr_m93p02O1zF1rthe12 Chocolat chaud, marshmallow et Gainsborough ♦ Lysander 3140215588_1_12_1N5zJqwc

Des marshmallows, du chocolat chaud, des cookies, du gâteau au chocolat, un feu de cheminé, un tapis bien douillet. Une orgie de sucre, un cataclysme de douceur pour mon palet voilà ce dont j'avais besoin en cette fraîcheur automnale. Poudlard n'avait jamais parut si paisible depuis la bataille final. Bien entendu, il n'y avait plus le climat de peur même si l'on sentait dans l'air ambiant quelque chose de pesant sur le monde des sorciers, la guerre était fini mais il reste toujours un ennemi quel qu’il soit et quelque soit ses intentions ou sa forme. Humaine ou non. Dans cette état d'esprit embrumé par une méfiance latente, j'avais pris la sale habitude de me rendre chaque dernier dimanche du mois dans les cuisines, mon estomac m'en remercie, ma silhouette beaucoup moins. Mais soit, ma gourmandise, pêché capital si délectable  pour mes sens avait pris possession de moi depuis ma plus tendre enfance et je n'ai jamais su résister à l'appel du sucre. C'est ainsi que ce soir, je me retrouvais moi et moi-même entouré d'une tonne de sucre assise face à la chaleur d'un feu crépitant, un livre à la main piochant des tant de mets préparé chaleureusement par les elfes qui s'était accommodés de ma présence et commençai même à l'apprécier du moment que je n'étais pas trop bruyante et que parfois je leurs ramènent des vêtements trop petit pour moi.

J'avais trouvé un ouvrage dans la bibliothèque rassemblant tous les noms des familles de sang-pur avec plus ou moins implicitement leurs allégeances à l'ordre ou au seigneur des ténèbres.  Qu’espérai-je ? Trouver un nom avec écris en gras, surligner, souligné *Père de Daenerys Earnshaw* Bien-sur que non, mais n'importe quel indice aurait sans aucun doute fait l'affaire. Les souvenirs de ce fameux soir de bataille, cette voix, cette prestance. Il ne m'avait pas tué, il ne m'avait pas montré son visage, il avait juste prononcé le nom de ma mère puis il avait disparu m'enfermant dans les toilettes et m'empêchant sans aucun doute de périr dans la bataille. Il m'avait sauvé la vie, tout d'abord en ne me tuant pas mais bien plus, en m'empêchant de prendre part à une guerre alors que je n'étais qu'une enfant sans défense. Je devais savoir qui était cet homme, j'avais peur de poser la question à ma mère, tout l'été j'avais hésité à lui poser la question qui me brûlé les lèvres mais je n'avais pas osé.

Plongé dans ma lecture, je n'entendis pas la porte s'ouvrir, je ne vis pas non plus le jeune homme qui venait d'entrer. J'étais assise à la merci de n'importe qu'elle attaque ou autres punitions donné par n'importe quel professeur qui passerait par la et me verrait ici plutôt que dans ma salle commune. Je me mis gentille ment à chantonner d'une voix douce, clair mais soyons sincère pas spécialement juste. Je tendis la main vers le plat de patacitrouille et tâtonna. rien. "Boubulle, tu peux me ramener un peu de patacitrouille s'il te plait ?" Je me tournai pour voir le jeune elfe de maison. "AAAAAAAAH ..." Je reculai surprise par la présence de Lysander devant moi. "Mais ... mais qu'est-ce que tu fais la ? Tu m'as foutu la trouille !" Mes sourcils se froncèrent. Je croisais alors mes bras sous ma poitrine.
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❝Daenerys & Lysander❞

Il remarquait souvent que la nuit tombée n'aidait en rien à clarifier ses pensées. Les nuits sans lune avaient ce pouvoir hautement désagréable de lui provoquer des insomnies cousues des fils de ses spéculations ; le jeune homme avait cette faculté inégalée de plonger dans une méditation aventureuse sans gouffre aucun. Des prochaines stratégies de quidditch, en passant par le devoir de potions à rendre au petit matin et qu'il n'avait pas fait, par son incapacité à trouver donzelle à son bras (ce qui, avouons-le, devenait de plus en plus pesant à chacun de ses anniversaires). Aussi, Lysander ne réchappait guère cette nuit aux affres de l'insomnie. Comme il ne pouvait hélas pas se laisser bercer par les musiques grésillantes de ses vinyles – compagnons de dortoir obliges – le Serpentard s'était résolu à errer ici et là dans le château. Endossant rapidement un jean et un T-shirt couleur corbeau, une main coiffant négligemment ses cheveux, l'aventurier s'extirpa hors des dortoirs et de la salle commune. Ce qui vint le saisir en premier lieu fut le froid condamnant les couloirs ; fort heureusement, l'air glacial avait la faculté de geler ses trop nombreuses pensées squattant son cerveau, quoique son estomac vint prendre le relais. Quelques gargouillements le menèrent à l'évidence. « J'graillerais bien un truc. » « Très bien jeune homme mais abaissez votre baguette. » maugréa derechef un tableau faisant grise mine face à la lumière pointée vers lui. Lysander n'en eut cure et, sans pour autant se poser de questions, se dirigea allègrement vers les cuisines non sans faire preuve de discrétion absolue. D'aucuns se demandaient ce qu'un jeune homme tel que lui, abhorrant les règles et passant son temps à les violer, pouvait faire chez les serpents. Il avait, sans nul doute, l'âme et l'audace d'un lion téméraire. Mais sans doute que son individualité, causée par une défiance latente, l'avait mené vers la Maison la plus antipathique de l'école. Ce que Lysander ne réfutait absolument pas, fier d'appartenir au blason le plus controversé de Poudlard.

Enfin les cuisines lui apparurent, plus calmes qu'à l'accoutumée mais non exempte de quelques elfes s'attelant à la tâche. « Lysander Monsieur ! » Quelques créatures vinrent saluer le nouvel arrivant, enchantées de recevoir en retour une salutation polie affublée d'un bref sourire. L'étrange marginalité du jeune homme était encore d'appartenir à la maison de Serpentard et de pourtant considérer les elfes du château comme des être à part entière. Sa vie crasse de moldu avait suffit à l'asséner de coups lui apprenant l'humilité. Ainsi continua-t-il dans les dédales des cuisines, s'avançant vers ce qui ressemblait à un cellier isolé – ce qui n'était pas pour lui déplaire car Lysander refusait obstinément de se remplir la panse sous les yeux étoilés d'un elfe veillant continuellement à ce qu'il ne s'étouffe pas. "Boubulle, tu peux me ramener un peu de patacitrouille s'il te plait ?" Haussement de sourcils du concerné qui pour autant avait deviné la présence de la jeune fille de par ses chantonnements légers. Lysander continua de s'avancer jusqu'à hauteur de Daenerys, demoiselle qu'il reconnut de suite (s'ils ne traînaient pas ensemble, ils se croisaient de temps à autres au détour de sorties nocturnes ou festives), et vint lui tendre un plateau de patacitrouilles à portée de main. "AAAAAAAAH ...Mais ... mais qu'est-ce que tu fais la ? Tu m'as foutu la trouille !"  « Ben j'ai la dalle. » Epaules réhaussées, timbre de connivence. Lysander reposa le plateau afin de fouiller dans les armoires, à la recherche d'un repas plus carnivore. « Et toi qu'est-ce que tu fous là. C'est pas un endroit pour lire, tu vas te niquer les yeux et le dos. » N'ayant pas trouvé son butin, le jeune homme vint finalement s'appuyer contre une table avant de toiser la Gryffondor non sans esquisser un sourire amusé. « A moins que tu lises un bouquin pas très recommandable. » Pure spéculation afin de lancer la conversation. Quitte à s'empiffrer, autant le faire en bonne compagnie.
© Pando
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