Lumos


Les gobelins de Mumblemumps
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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
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L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
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drown your demons (phaeth).

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drown your demons
before they drown you

Les sens en éveil, ses poumons manquent d’air... Une habitude depuis son retour en Écosse. L’école dans laquelle son frère et lui ont grandi lui semble, maintenant, si différente. On croirait encore entendre leurs rires éclater dans les airs, spectres terribles d’un temps révolu. Silencieusement, Macbeth observe son reflet sur les eaux du lac. Ses paupières se ferment sur un monde qu’il ne connait pas. Qu’il ne connait plus, peut-être. Il a besoin de s’isoler, de retrouver le calme, au plus profond de son être. D’un revers de baguette, la guerre a balayé la joie, pour y a insuffler une comptine lourde, monotone, à laquelle Ollivander a essayé d’échapper toute sa vie. Le brun a connu des jours heureux sur la terre qu’il foule, mais voilà que le miroir brisé de son adolescence se dérobe sous ses pieds. Le passé défile sous ses yeux à une vitesse folle. Il s'élève et s'évanouit dans un nuage de vapeur, tandis que le médicomage s’enlise dans les eaux glacées du lac, qui atteignent sa taille en seulement quelques pas. Il frissonne et soupire un instant, avant de s’aventurer davantage dans l’onde, sa colonne vertébrale s’étirant puis se rétractant tour à tour. Macbeth se souvient avoir nagé ici même avec la plus belle sorcière qui soit, en été. Lui qui, à vingt ans, avait déjà si peur de perdre la mémoire, se souvient encore parfaitement de la chaleur de l’astre sur leurs visages. De la douceur de sa chair contre la sienne. Phaedre. Il sait qu’il a tout gâché, et pourtant au moment où la sirène lui est apparu en rêve, il n’a pas hésité un instant à revenir tremper son uniforme dans l’eau qui a baptisé leur amour naissant. Lui et son troisième l’oeil l’ont vu ; bientôt Phaedre perdra de son éclat. Sa magie, envolée au gré du vent, Macbeth se promet de la rattraper. Il se ment à lui même et veut croire qu’il la retrouvera par la même occasion. Qu’il retrouvera ce respect perdu dans la panique et l'inexpérience de ses vingt ans. Ses démons le rattrapent et le perdent, à mesure que sa peau se teinte de bleu. Il tremble quand bien même le froid gagne son coeur. Le serpent en lui a tout gâché. Il y avait d’abord l’ambition, et puis il y a eu la peur. Utilisant la pire des armes, il a blessé la femme qu’il aimait. Les mots qui ont jailli de sa bouche ont fait honneur à sa réputation. Lâche. Il ouvre enfin les yeux et hurle. Si seulement il avait eu le courage de lui dire la vérité. Lâche. Il s’enfonce avant de se retourner et de se retrouver nez-à-nez avec elle.

Silhouette longiligne qui se dessine dans l'invisible, et exauce le voeu de l'enfant qu'il a été.

Il n’a plus que la tête en dehors de l’eau.

Ph-phaedre…’ murmure-t-il.

Retrouvailles.
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drown your demons
before they drown you

L'aube pointe, pâle soleil à l'horizon. Le ciel se pare de couleurs douces, pastels, tandis que se lève lentement l'astre orangé qui illumine sa chambre de professeur. Seule dans son lit, Phaedre reste allongée un moment, à contempler le jour nouveau. Une main légère flotte autour de ce ventre dont elle ne sait pas quoi penser. La nouvelle est bonne, mais elle est effrayée. La peur a balayé les premiers instants de joie, et distillé en elle les doutes, les questions. Ils ont tellement attendu cet enfant, qu'elle craint maintenant de n'être plus prête à l'accueillir. N'est-elle pas trop âgée pour porter la vie ? Sera-t-elle une bonne mère, sera-t-elle capable de faire de son enfant quelqu'un de bien. Elle qui a grandi entourée de sombres desseins et de manigances; elle qui, sitôt son entrée à Poudlard, a perdu l'amour de ses parents, s'inquiète de ne pas savoir aimer correctement. La sorcière sait que les mêmes doutes agitent son époux, à Londres, car ils ont vécu les mêmes joies, les mêmes peines. Mais c'est à elle qu'il incombe la responsabilité de donner le jour à cet être qui grandi en elle, et cela l'empêche de trouver le sommeil. Aussi décide-t-elle de quitter son lit et de prendre l'air dans le parc.
L'aurore est sublime, et en franchissant le grand portail de pierre, Phaedre se fige. Elle reste subjuguée par la beauté qui s'offre à elle. Il est encore très tôt, peu de sorciers sont réveillés, et elle se sent seule au monde. Resserrant autour d'elle les plis de sa cape, elle entreprend la descente jusqu'aux vastes étendues du parc. L'herbe humide de rosée mouille rapidement ses chaussures, et elle glisse à plusieurs reprises, riant de sa propre maladresse. Quelque chose que Macbeth lui a toujours reproché. Deux mains gauches, incapable de tenir un objet sans le détruire. Cette pensée, douloureuse, lui étreint le coeur un instant. Malgré les années, malgré Orpheus, elle reste amoureuse du médicomage. Il est comme une épine enfoncée trop profondément sous la peau pour être retirée. Elle en souffre, mais refuse d'exorciser le mal. Elle vit avec son souvenir, à chaque respiration, chaque battement de coeur. Il lui arrive de souhaiter n'avoir jamais quitté leur appartement, il y a treize ans. Il lui arrive de souhaiter n'avoir jamais épousé Orpheus.
Alors qu'elle prend la direction des serres, elle remarque une silhouette dans le lac, enfoncée dans l'eau sombre jusqu'aux épaules. Curieuse, l'alchimiste s'approche jusqu'à laisser l'onde lécher le bout de ses chaussures. Elle n'identifie pas l'homme qui le tourne le dos, quand bien même la chevelure brune et bouclée qui le couronne lui évoque fatalement Ollivander. Prête à le héler, Phaedre est coupée par un cri puissant, qui lui glace le sang. Même déchirée par le chagrin, elle reconnaîtrait cette voix entre mille. L'homme se retourne, et c'est Macbeth qui se tient devant elle, presque noyé sous l'eau mouvante du lac noir.

Q-Qu'est-ce que tu fais là ?

Aussitôt, la sorcière pénètre à son tour dans le lac, l'onde collant sa robe à sa peau, faisant flotter sa cape derrière elle. Elle ignore les frissons qui l'agitent, le froid qui pénètre jusqu'à ses os et la glace. Elle s'approche inexorablement de Macbeth, marchant jusqu'à perdre pied, jusqu'à nager vers lui. Lorsqu'elle l'atteint, Phaedre reste interdite face au sorcier, incapable de franchir les derniers centimètres qui les séparent, et qui lui semblent être des années. Les années qu'ils ont perdues à cause de sa bêtise, de l'entêtement de Macbeth. Flottant entre deux eaux, l'alchimiste est silencieuse.

Il y a tant à dire.
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before they drown you

C’est en qualité d’oracle qu’il s’approche d’elle, peut-être pour la toute première fois. Il y a aussi la part de médecin en lui, qui cherche à prendre soin de la sorcière. Jamais encore Macbeth ne s’est présenté comme un prophète auprès de la femme qu’il aime. À ses yeux, il n’a toujours été que Beth, cet Ollivander qui partageait sa couche. Celui qui s’est efforcé de faire d’elle une femme alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Mais quand bien même son identité de scientifique a pris de la place dans leur relation, la jeune femme a rapidement pris le rôle d’une muse désargentée. L’ambition du serpent, et surtout sa peur de perdre l’esprit aura gâche pas moins de six ans d’une relation idyllique. Les mots de sa mère raisonnent encore en lui,  “Tu perdras vite la raison, Macbeth. Comme ta grand-mère l'a fait avant toi.” Ses études acharnées ne se sont pas suivies du destin tragique que lui annonçait Madame Ollivander, et il lui aura fallu plusieurs années pour réaliser sa bêtise.


Aujourd’hui encore, l’ancien serpentard n’a pas oublié les moments intimes que la brune et lui ont partagé, tout comme il ne peut renier les événements qui ont suivi leur séparation. Tandis que Phaedre le rejoint dans les eaux profondes du lac, il ne peut s’empêcher de repenser au comportement insupportable dont il a fait preuve en sa compagnie lors de leur dernière rencontre. Pourquoi diable vient-elle soudainement vers lui ? Il ne comprend pas sa réaction. Macbeth se plonge dans son regard avant de jeter un oeil indiscret à l’anneau qui étincelle à son doigt. Il n’a pas le temps d’admirer la beauté hypnotisante de son ancienne compagne, qu’il remarque la rondeur de son bas ventre. Pas un bonjour ne s'échappe des lèvres de la nymphe, seulement une question. Un frisson lui parcourt l’échine. Il écarquille les yeux un instant, mais ne parvient pas tout de suite à répondre. Il lui faut quelques minutes pour trouver le courage de lui adresser à nouveau la parole après ce qu’il lui a fait, et qui pèse sur ses épaules d’Atlas. “Je pourrais te poser la même question. Tu devrais sortir de l’eau, tu vas attraper froid.” Ollivander secoue la tête avant de poursuivre. “C’est compliqué... J’ai quelque chose d’important à t’annoncer. Quelque chose que tu dois savoir.” Il tend sa main vers elle et lui lance un sourire timide. Tout ceci doit lui sembler ridicule. Si elle sait que Macbeth a toujours eu un côté romantique, il ne se permettrait pas de bafouer la vie qu’elle s’est construite.


D'un coup de baguette mesuré, il les soulève tous les deux dans les airs. Ils se posent doucement au sol et il vient poser un épais manteau sur ses épaules. “Tout d'abord je tiens à m'excuser pour ce que je t'ai dit lors de...” Il prend une pause. Les mots ne parviennent pas à sortir de sa bouche. Il l'accepte pas encore le sort qu'a subi son frère. “J'étais contrarié, j'ai dit des choses que je ne pensais pas.” Il tourne à nouveau sa baguette entre ses doigts, et annonce enfin: “Tu es malade, Phaedre... Ou du moins, tu vas l'être.” Il a planté son regard dans le sien. “Je ne te demande rien en retour.” dit-il en gardant les yeux plaqués sur son corps de future mère, vision insolente pour le responsable de leur rupture. “J’aimerais simplement prendre soin de toi. Si tu m’y autorises.
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before they drown you

Debout dans l'eau glacée du lac noir, Phaedre est assaillie par les souvenirs. Souvenirs d'un autre temps, d'une autre vie, d'un autre bonheur. Souvenirs d'une époque où elle et Macbeth étaient heureux, ici, à Poudlard. L'existence alors était douce, facile. Tout ce dont ils avaient à se préoccuper, c'était de passer leurs BUSE, puis leurs ASPIC. La jeune femme enchaînait les entraînements de quidditch, puis filait rejoindre son amoureux enfermé à la bibliothèque. Elle se lovait près de lui, enroulée dans une couverture, et l'écoutait réciter des incantations à n'en plus finir, jusqu'à s'endormir sur l'épaule du futur médicomage. C'est après, que les choses se sont compliquées. Après, que Macbeth est devenu irritable, caractériel. Après, que le bonheur a volé en éclats. Après, que Phaedre a claqué la porte, plutôt que d'essayer de réparer les péchés. Elle n'avait plus la force de se battre, après des mois d'une guerre silencieuse. Elle n'avait plus envie d'être joyeuse, plus envie d'être celle que Macbeth avait connu. Il était plus facile de fermer les yeux et de partir, loin s'il le fallait. Elle l'avait fait. Elle avait parcouru le monde, pour expier et se purger des fautes passées. Elle était revenue, fiancée, heureuse à nouveau. Un nouvel homme, un nouveau bonheur. Une nouvelle vie, loin de l'ancienne, loin du passé. Pendant dix ans, elle avait existé ainsi, enfouissant profondément les souvenirs, les réminiscences des temps morts. Il aura fallu revoir Macbeth aujourd'hui, debout dans ce lac, pour que tout, absolument tout, remonte à la surface et explose sous son épiderme. Elle ressent avec une acuité accrue la fraîcheur de l'eau, l'éclat du soleil, la légère brise qui agite ses boucles. Elle frissonne, elle accélère. Bientôt, elle se tient face au médicomage. Phaedre aimerait toucher sa joue, passer une main dans ses cheveux. S'assurer qu'il est bien vivant, devant elle. Silencieux, les anciens amants se contemplent, n'osant pas évoquer ce que Macbeth n'aura pas manqué de remarquer : sa grossesse. Aujourd'hui, elle aimerait effacer cet aspect de sa nouvelle vie. 


Face au médicomage, la sorcière émet un léger rire lorsqu'il évoque la possibilité qu'elle attrape froid. Macbeth, toujours aussi prévenant, aussi concerné par la santé de ceux qui l'entourent. S'il savait. S'il savait à quel point, en cet instant précis, sa santé lui importe peu. La simple présence du sorcier est un véritable baume appliqué sur dix années d'une existence heureuse, mais incomplète. Elle n'a jamais été malheureuse, pas un seul instant, en compagnie d'Orpheus. Mais la sensation d'avoir été amputée d'une partie d'elle-même a toujours été là, à chaque moment de sa vie. Maintenant, elle retrouve ce morceau qu'on lui a enlevé il y a bien longtemps. Mais quand bien même elle lui fait du bien, la présence de Macbeth reste un mystère encore inexpliqué pour la brune. Elle accepte néanmoins la main que lui tend le médicomage, avec une certaine appréhension. “Je ne comprends pas. Tu as fait tout ce chemin pour me parler ?” Un sourire étire les lèvres du brun, avant qu'il n'extirpe sa baguette des profondeurs glacées. D'un sort, le médicomage les élèvent au-dessus de l'eau, pour les amener jusqu'aux berges du lac. Là, le sorcier profère des mots auxquels l'alchimiste ne s'attendait pas. Des excuses. Après tout ce temps, les paroles de Macbeth paraissent incongrues. Il y a longtemps qu'elle lui a pardonné ses erreurs, car elle reste consciente de ses propres torts. La colère mêlée au chagrin n'a jamais rien donné de bon, ni chez Macbeth, ni chez elle. Perplexe, la jeune femme fronce les sourcils face aux tervigersations du médicomage. “Je ne comprends toujours pas. Où veux-tu en venir ?” Elle ne le sait pas encore, mais Phaedre regrettera longtemps d'avoir hâté les confessions du serpentard. Lorsque la sentence tombe des lèvres bleuies du sorcier, l'alchimiste se fige, interdite. “Malade ? M-Mais... Oh, Merlin...” La compréhension la frappe de plein fouet. Malade, dans le contexte actuel, ne peut signifier qu'une chose. Une chose que la sorcière refuse catégoriquement. Dans un brouillard de pensées, elle recule de quelques pas, se soustrait au regard inquiet du voyant. Ses paroles se perdent, elle n'entend rien. Se détournant, Phaedre cache son visage dans ses mains, sentant monter les larmes. Soudain prise d'un élan de fierté, elle refuse de pleurer devant celui qui fut son amant. Tremblante de froid et de peur, elle se décide finalement à se retourner pour affronter Macbeth. “Comment peux-tu en être sûr ? Il n'y a encore aucun cas déclaré dans l'école.” Serrant rageusement les poings, la jeune femme ferme les yeux. “Je ne serais pas le patient zéro, tu m'entends ? Je ne perdrais pas mes pouvoirs.” Elle assène ses mots avec conviction, comme un marteau frappant l'enclume. Mais au fond, elle sait que son destin, énoncé d'une voix triste par le voyant, est inéluctable. Elle deviendra bientôt une autre, à cent lieues de la sorcière qu'elle est aujourd'hui. “Pourquoi es-tu venu, Macbeth ? Tu ne pouvais pas tout simplement m'envoyer un hibou ?
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