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Look into my eyes, it's where my demons hide ✘ Dimitri

Alcyone Shafiq
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Alcyone Shafiq
Élève de Serpentard
Maison/Métier : 1ère année GISIS en Zoomagie, Serpentard
Célébrité : Emily ❤ Didonato
Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 655 Gallions : 928 Date d'inscription : 06/02/2017

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Look into my eyes, it's where my demons hide
 
Let me tell you a little bit about demons. They love pain and other people’s misery. They lie when it suits them and don’t see anything wrong with it. They corrupt and kill and destroy, all without conscience.
L’obscurité et la pénombre avaient empli les lieux depuis plusieurs heures. Silence pesant. Trouble. Seul le crépitement émanant de l’âtre de la cheminée venait teinter en douceur la salle commune. Les minutes s’égrainent. Les heures s’écoulent. Debout devant la cheminée, Alcyone s’enfonce dans de vieilles réminiscences. Le reflet des flammes teinte son visage. La chaleur vient douceur caresser son visage. Comme toujours, le pays des songes l’angoisse. Terreur impitoyable qui s’abat sur sur son échine chaque fois que le soleil disparait sous la couverture de l’horizon. Ses mains se glissent dans sa chevelure brune afin de se masser doucement les temps. Un soupire glisse entre ses lippes et elle se détourne du foyer. Elle ne parvient pas à se décider. Rejoindre son lit est pour elle reflète l’image même de s’enfermer dans un cercueil. Elle se laisse alors glisser au creux des coussins moelleux du canapé. Du bout des doigts, elle caresse le tissu velouté qui a du être le témoin de bien des secrets.

D’un geste, elle s’empare d’un coffret qui lui appartient et qu’elle avait descendu avec elle. A l’intérieur se trouve une majorité de ses outils qui lui servent à confectionner ses bijoux. Ses assassines s’emparent d’un anneau cisaillé finement. Entre magie et huile de coude, elle était parvenue à réaliser un dragon délicat dont les yeux étaient deux petits diamants noirs. C’était la deuxième fois qu’elle réalisait cette pièce. Tout simplement parce que sa mère lui avait détruit la première… De son autre main, elle se saisit d’une fiole en verre dont le liquide violet était le fruit de plusieurs semaines de recherches. Ses priorités devraient permettre à la bague de prendre vie. D’onduler de doigts en doigts ; se glisser autour d’un poignet. C’est en pleine nuit, alors qu’elle luttait contre Morphée, qu’elle décida qu’il était tant de vérifier la réussite de ce projet. Le bouchon en liège roula au sol alors qu’elle ouvrait la minuscule bouteille puis elle en déversa le contenu sur le bijou. Son myocarde, impatient, tambourina plus fort au creux de sa poitrine. Quelques secondes filèrent sans que rien ne se passe, puis sous ses yeux émerveillés. Le bijou sembla s’étirer. Alcyone le saisit délicatement afin de le glisser sur son index et ne cessa de l’observa. Le dragon s’ajusta à la taille de son doigt, choisissant de lui même sa position. Quelques minutes ; il se mouvait autrement puis filait à un autre doigt. Elle resta ainsi à admirer l’objet, sans se lasser. Jusqu’à ce que la fatigue semble finalement gagner du terrain. L’euphorie, l’instant de détente offerte par sa passion avait permis à Morphée de s’infiltrer dans sa carcasse. Il l’avait lentement bercer dans son monde des illusions.

Cette nuit fut comme tant d’autres avant. Toujours cette sensation terrible d’être prisonnière de son corps. Ce terrible sentiment d’être morte, d’étouffer. Se sentir éveiller dans un corps endormi. Lutte permanente pour revenir ; pour se libérer. C’est toujours le même refrain, la même chanson. C’est de pire en pire. Des marques marquent parfois à présent sa chair et lorsqu’elle ressent cette oppression sur sa poitrine, comme si quelqu’un s’amuser à se glisser sur elle pour jouer les poids lourds, un visage semble se dessiner. Toujours davantage. Toujours plus net. Mais elle ne parvient pas à le voir réellement. Se réveille toujours trop tôt. Le Djinn qui la hante serait-il en train de s’amuser à prendre forme humaine ?

Soudain, elle se réveille. Brutal sursaut qui s’empare d’elle, alors qu’elle prend une bouffée d’oxygène. Ses yeux s’ouvrent avec frénésie et s’arrêtent alors sur un visage juste en face d’elle. Un hurlement vient se fracasser contre ses lippes ; irradie la pièce. « Putain de merde ! » Il est là. Juste en face d’elle. Fait de chair et d’os. Le Djinn Ces traits évasifs se dessinent, prennent forme à quelques centimètres d’elle. Elle se lève et ses mains viennent percuter le torse de ce monstre. La douleur de ses coups semblent soudainement la ramener à elle. Dormait-elle encore ? Non ce n’était pas possible. Quand cette présence se faisait ressentir, elle ne pouvait ni bouger, ni crier. A bout de souffle, elle se mit à reculer. La peur. Elle grandissait sournoisement dans ses entrailles. Lui jouait-on un mauvais tour ? Etait-ce réel ? Ou juste ce putain de Russe qui se trouvait là sans réelle raison particulière ? Ses prunelles le fixaient ; glacées. Ardentes. Elle agrippa le rebord du canapé pour ne pas perdre pied. Comme pour s’accrocher au monde, au concret, qui lui filait entre les doigts. « Qu’est-ce que tu foutais ? » Ses yeux fouillent dans la pénombre de la salle commune. Le feu dans l’âtre crépite toujours avec le même entêtement. Son dragon quant à lui a filé jusqu’à son poignet et semble s’agiter devant l’angoisse grandissante de la brune. Elle finit par replonger ses iris acérées dans celles du Slave. Elle Le connait. Peu. Ils ont échangé quelque mots, quelques sourires. Jusqu’à ce qu’il lui fasse comprendre qu’il aurait aimé la connaitre davantage. Autrement. Elle s’était détournée. Un peu brusquement car l’Etoile n’avait jamais su y mettre les formes.


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Créature assombrie toute revêtue des armoiries de l'obscurité, elle se mouvait entre le ciel et la terre pour mieux se loger aux cimes des peurs de l'humanité. Mère terrible de tous les monstres oniriques, elle abritait, néanmoins, en son sein tous les secrets les mieux gardés de l'inhumanité. Voile autant encensé qu'il pouvait être insensé qui se déposait sur les mensonges pour les couvrir d'une monstrueuse vérité, donnait ainsi forme à toutes les hantises enfantines pour en faire les cauchemars existant d'une aînesse fébrile. La nuit, elle-même, se révélait être autant une mère aimante qu'un bourreau tout fait d'infamies au regard de ceux qui ne savaient la chérir. Lui, peut être plus que la plupart de ces autres, trouvait refuge entre les bras de ces ténèbres qui, insidieusement, rongeaient son esprit. Noir. Toujours plus noir. Troublé des vices de sa colère, de sa fureur, inondé des injurieuses frénésies de sa rage, il se laissait emporter par des idéaux chargés de tout ce qui ne devrait pas être. Inébranlables dans ses décisions, il était de ceux qui se drapaient des velours nocturnes pour mieux se parer des jours resplendissant, s'offrant le luxe de se faire le miroir d'une société déformé dont il était le reflet parfait. Imagerie trompeuse dont le rayonnement éclatant rendait aveugle ceux qui osait encore le regardé.

Rôdeur parmi les ombres qui se vautraient contre les murs de la bâtisse ancestrale, il serpentait au travers des couloirs sifflant à la lueur des bougies que le gardien n'avait pas encore songé à souffler. Son ombre, tantôt grandissante, tantôt   rapetissée,  se laissait glisser sur les murs de pierres devenus lisses à force des caresses des mains, pas toujours,  innocentes de ces enfants délaissés aux affres de la sorcellerie. Silencieusement, il se faufilait dans les quartiers d'une maison sinueuse qui embaumait de quelques perfidies dont il se rendait maître. Ses mains, grandes, effilées, se laissaient traîner sur les tentures sans-âges, mêlant ses doigts aux lins tissés aux couleurs délavées qui furent jadis fait autant d'argent que d'émeraudes. Dans cette fuite -- audacieuse promenade au clair de lune –  il ne s'attendait à croiser personne si ce ne fut les regards curieux des tableaux réveillés par le menu bruit de ses pas, et sous les crépitements d'un âtre flamboyant il se surpris à poser ses yeux sur une créature endormie. Belle. Belle alanguie sur les satins usés d'une méridienne laissée entrevoir les songes troublés dans lesquelles elle se mouvait. Sous les hospices d'un silence à peine troublé par un feu mourant, il ne fit néanmoins pas le moindre geste amicale envers cette créature souffreteuse. Aucune bonnes augures n'auraient su le faire se déplacer pour agir de la sorte, et quiconque aurait été dans les petits papiers de l'obscurité aurait su tout ce qui en découlait.

Le garçon – le slave comme d'autant pouvait le nommer – n'était pas de ces innocents qui marchaient entre les couloirs de la demeure des enfants. Il n'était pas de ces âmes pures et blanches à qui l'on pouvait tout pardonner, et lui-même n'était pas de ceux qui s'aventuraient sur les chemins de la pénitence. Bien au contraire, tout avisé de quelques envies de repentances, il choisissait avec mesure toute la démesure des châtiments. La joliette ainsi mal-endormie fut la victime des prétentions de cet autre, et s'il eu une envie de la faire sienne, elle en réchappa en lui apposant autant de dédain que de refus dont il ne pu se satisfaire. Le genre humain, dans son sens le plus large, se serait contenter d’épancher sa tristesse à force de vilains mots ou aurait tout simplement hausser les épaules face aux vicissitudes de la vie. Lui, contrairement aux autres, ne pouvaient agir ainsi, et teinté de démesure il se laissa aller aux prémices d'une vengeance délicieuses aux parfums de quelques malédictions. Sortilège aux allures mystiques il instigua au cœur même d'une pensée une idée fauve qui viendrait la troubler à jamais. S'il est dit qu'il est bien mauvais d'écorcher le cœur d'une femme, il faut croire que poignarder celui d'un slave amène à de bien plus terrible trépas.

Un sourire fendu sur ses lèvres, comme découpé au couteau, il s'avançait d'un pas nonchalant vers la victime de ses cruels méfaits. Il observait ses si jolis traits se tordre sous la douleur et la violence des assauts de son onirisme et en éprouvait un plaisir coupable qu'il savourait avec gourmandise. Aussi, assurément, serait-il rester ainsi à contempler son œuvre de génie si l'éveil n'avait eu de l'emprise sur l'esprit de son amour désillusionné. Il fallait croire que l'instinct d'une quelconque survie lui commandait d'ouvrir les yeux pour enfin trahir son bourreau, et sans nul autre voie que la violence elle fut immédiatement mise sur ses gardes en l'agressant de quelques vindictes verbales. Frissons d'une découverte qui suintait la peur, fragrance excitante d'une violence qu'il assenait sans en avoir l'air, il s'en regorgeait tout en se donnait un air de ne pas y toucher. Face implacable, il se laisser aller à un simple haussement de sourcils tandis qu'il croisait les bras sur son torse large, et de toute sa hauteur il se permettait de s'offrir les joies d'un jugement austère autant que malveillant.

Le silence s'installe entre ces deux là, et il finit par renâcler comme pour habiter ce vide qui lentement s'insinue entre eux pour mieux les étouffer. Qu'importe ce rien, il veut dominer, la dominer, elle autant que tout le reste. Il passe une langue pointue sur une dentition carnassière, loup parmi les agneaux, et se permet enfin de laisser entendre le mince filet de sa voix. Cette voix d'ordinaire si grave à laquelle il instigue un air à la voix ennuyé et sulfureux, comme habité d'un désir qu'il ne sait contrôler et d'un ennui qu'il veut se donner. Elle. Toujours elle. Quoi qu'il en dise, quoi qu'il fasse, elle reste l'objet de ses désirs, de ses volontés, qu'en bien même il devrait la briser. «  Nulle putain ne sied ici, ou tout du moins aucune dont je ne connaisse les formes. », fait il alors glisser le long de ses lippes pincée, sous-entendus perdus dans un souffle qu'il lui laisse cogiter. « Quant à ce que je faisais, Miss Shafiq, il me semble bien qu'en refusant tout rapport avec ma personne, vous avez perdu le droit d'en requérir l'information... », ses paroles sont teintes de son accent russe dont il ne peut se départir et rendent les mots bien plus froids qu'ils ne le sont déjà. Il y a de l'insulte dans ces mots, il y a des maux dans ses paroles, pour autant il finit par soupirer tout en se retirant près de la cheminée. Là, il s'y accoude tout en se prémunissant du tisonnier et, du bout de celui-ci, vient jouer avec les bûches incandescentes qui y rougissent encore. « Néanmoins, pour me prémunir de toutes attaques futures de votre personne, je vais faire preuve de bonnes volontés. J'étais simplement parti me promener. La nuit a, pour moi, quelques réconforts dont je ne saurais me passer. Elle transcende le sommeil et me rend... Extatique. », tout en parlant il enfonce avec force le tisonnier dans une bûche brûlante qui se fend sous le coup, et dans un éclat enflammé laisse transparaître le sourire qui désormais s'affiche sur sa face. « J'imagine, au regard de votre sommeil, que ce n'est pas la votre cas. » ajoute-t-il, dès lors, amusé. Jouant de ce qu'il sait et ce qu'il imagine qu'elle ne peut qu'ignorer.
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Alcyone Shafiq
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Le cri avait transpercé la pièce. Orgueil déstabilisé devant la crainte que lui inspirait cette présence. Elle devenait réellement folle. Pourtant sa présence, tout dans son allure lui rappelait cette aura indésirée qui s’installait presque toutes les nuits dans ses rêves. Dans ses cauchemars. La peur, cette irraisonnée, l’avait poussé à l’agresser. Paroles vulgaires, gestes brusques de ses assassines contre son torse. Alcyone le voulait loin d’elle. Pour une fois qu’elle pouvait bouger, crier, respirer face à cet être digne de Satan. Le doute danse avec désinvolture dans son esprit. Se jouait-on d’elle ? Elle n’était plus au pays de Morphée. Sa carcasse fatiguée sentait la Terre tourner sous ses pieds. Son palpitant s’embrasait violemment au creux de sa poitrine. Il battait si fort, qu’elle sentait son sang bruler ses veines sous cette adrénaline éparses et terrifiante. Elle aurait voulu lui arracher son air impassible. Lui griffer ce visage hautain qu’il lui adressait à l’instant même.

Pourquoi fallait-il que ce soit lui qui la surprenne au réveil ? Depuis combien de temps était-il dans la pièce ? Ses iris azurées détaillaient les traits de son visage. Un mot revenait en boucle dans on esprit : Pourquoi. Les contours de ses traits. Le vague de ses yeux. Tout cela ne pouvait être un hasard. Elle passa ses mains fébriles sur son visage et se frotta les yeux. Il fallait qu’elle se reprenne. Ce n’était pas dans ses habitudes de céder ainsi à la panique. Angoisse sous jacente qu’elle tentait d’étouffer d’un coup de pied. Elle lui tourna le dos sa main restant crispée sur le dos du canapé, ses ongles enrageants le tissu usé. Après tout, elle ne lui devait rien. Elle était devenue une étrangère pour lui du jour au lendemain quand il avait compris qu’elle n’était pas intéressé par lui autrement qu’amicalement. Bien sûr, il avait un charme certain. Elle connaissait peu de jeunes femmes qui aurait décliné ses avances. Et Alcyone… ne faisait rien dans la demie-mesure. Ses propos ne se voilaient dans de coton pour caresser les susceptibilités des uns et des autres en douceur. Il aurait préféré qu’elle le laisse croire ? Non, l’héritière des Shafiq avait un franc parler alors elle l’avait repousser. Brusquement certes mais avec honnêteté. Elle commença à se diriger vers les dortoirs mais il lui fit enfin honneur de sa voix. Elle se retourna brusquement pour lui faire face. Elle n’était pas d’humeur pour une joute verbale avec cet imbu égocentrique. Ses prunelles claires cherchèrent les siennes et elle refit quelques pas en sa direction, gardant tout même, une distance de sécurité. Un rire amer s’échappa d’entre ses lippes alors qu’il lui ajoutait qu’elle n’avait droit sur sa personne. Il se foutait royalement d’elle. La peur se transformait petit à petit en une colère sourde. Elle irradiait dans tout son corps brisant son myocarde atrophié au vol. A mesure qu’il parlait, elle s’approchait lentement, le regard sombre qui le fusillait sur place. « Extatique… » persiffla-t-elle entre ses lèvres à deux doigts de céder à ses pulsions et de venir lui arracher cet air mutin qui s’affichait sur son visage. Elle ne peut retenir un sursaut alors que son bras pernicieux s’enfonce brusquement dans l’âtre. « Ton vocabulaire s’est enrichi dis donc. Tu nuances avec le vouvoiement maintenant ?  » La Shafiq incendiaire lui jette un regard glacial. Il jubile. S’amuse à ses dépends.

Elle aurait envie de lui mettre la tête dans les cendres pour dissimuler ce sourire suffisant qui s’est dessiné sur son visage. Elle voudrait s’approcher, lui tenir tête. Mais Morphée a enroulé ses lianes assassines autour de son être, il s’est emparé de son corps. C’est comme s’il lui avait lié les poings ; comme s’il lui avait tranché la langue pour l’empêcher de jurer. L’Etoile laisse un souffle de frustration s’échapper. Sur un élan, elle s’approche, s’accote à la cheminée. Observe son profil. « C’était la première fois ? » Ces Slaves ont une telle réputation dans le château à présent. Si surs d’eux. Ils se promènent à Poudlard comme s’ils en étaient les rois. Ouverte à cet échange, la Vipère en vient à regretter leur arriver. Ca n’a jamais été aussi catastrophique que depuis qu’ils parcourent les couloirs. Elle, la Shafiq, au nom étranger, était finalement qu’une amatrice à leur côté. Un flash violent la fait vaciller tandis que ses yeux se perdent sur lui, sur sa silhouette. Impression étouffante. C’est dans ta tête, Alcyone. « Pour que tu m’exècres de la sorte, Monsieur Silaëv, ça doit bien être la première fois qu’on te rejette. » Elle pique. Persifle, la douce Vipère digne de sa maison. Elle ondule, frappe avec l’envie de résister. De Lui tenir tête. La provocation en bouclier. Le doute en étendart. Elle marque une pause. « Mais tu vois la vie, ça ne se résume pas à une buche et à un tisonnier. Ce n’est pas parce que tu parviens à me mettre un coup, que tu vas me briser comme tu l’as fait avec ce rondin. Ravale un peu ta fierté. » Métaphore dont elle est loin d’imaginer la véracité de ces propos. Tout en parlant, elle frôle cette main qui se crispent sur l’instrument. Elle ressent comme une décharge sous son assassine et la retire vivement. La magie part dans tous les sens ces derniers temps et il serait capable de la griller sur place. Elle recule légèrement. Sentiment étrange l’envahissant de nouveau. Ses paroles percutant encore son esprit. Valsant dans les méandres de ses pensées fatiguées, émoussées par un manque de sommeil si marqué. Elle le fixe, le dévisage. Sa présence. C’est comme dans ses songes. Cette impression d’être emprisonnée. Emprisonnée sous sa chaloupe dominante.
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