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I found love where it wasn't supposed to be (Colonel)

Lionel Lemaire
Consumed by the shadows
Lionel Lemaire
Élève de Gryffondor
Maison/Métier : première année en politique magique, rugit son appartenance à la maison des lions.
Célébrité : cole mohr, bb
Pseudo : Prim Âge : 27 Parchemins : 1629 Gallions : 943 Date d'inscription : 03/01/2017

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Next time, I'll be braver, I'll be my own savior

I tried to go on like I never knew you
I'm awake but my world is half asleep
I pray for this heart to be unbroken
But without you, all I'm going to be is incomplete

Le lion courait dans les couloirs du château. Habituellement, il avait l’air hagard ou maussade, les rumeurs circulaient à son sujet, on disait qu'il avait le mal de sa nation et que l’école ne réussissait pas bien à tous les étrangers. Pourtant, cet étranger qui vivait sous les attentes de ses camarades et de ses professeurs, refusant de prendre part à la comédie des sorciers, il avait retrouvé la flamme, il avait retrouvé la joie de vivre et une raison pour apprécier chaque heure passée dans les murs de cette institution. Tenant la main de sa petite amie, il l’entraînait dans les recoins de l’école. Il avait une surprise à lui montrer. En la retrouvant à la sortie des cours, il lui avait bandé les yeux avec sa cravate pour l'emmener au bout du monde, car ils pouvaient aller au bout du monde ensemble. Peu importait l'endroit tant qu'ils n'étaient pas séparés. C'était quelque chose que Lionel avait perdu de vue, lui qui n'avait jamais cru retrouver son amour de France en Angleterre.

Le jeune homme tournait la tête vers elle pour regarder son visage. Comme à chaque fois qu’il la contemplait, il se laisser charmer par son air poupon. Devereaux était la plus belle de toutes les filles. Dans ce mélange hétéroclite d’étudiants et de nations, peu importait les autres parce que Lemaire ne pourrait jamais voir quiconque d'autre que la demoiselle.

En sa compagnie, le château paraissait comme une maison. Dans un mélange d’affection et de protection, il serrait un peu plus fort la main de sa copine avant de dévaler les escaliers. Sa nature téméraire revenait toujours à la surface, son impulsivité aussi, en se retournant pour s'assurer que la jeune femme n'ait rien, il fonça dans une autre étudiante. Se frottant la tête, il s'excusa envers cette dernière. « Sori. » fit-il d’un anglais approximatif avant de se retourner vers sa petite amie. Plus de peur que de mal, elle paraissait aller bien. Retenant un rire, le jeune homme s'approcha, lui caressant le nez du bout du doigt, lui faisant un sourire qu’elle ne pouvait pas voir derrière ses yeux bandés. La curiosité la dévorait. C'était toujours le cas avec la Devereaux, si gentille, mais si impatiente à la fois, il appelait ça la curiosité, elle appelait ça la gaieté.

« Je ne te dirai pas où on va. » la taquinait-il, dans ce français qui lui était si cher. « C’est une surprise, Adèle. » Même s'il n'était pas du genre à employer des diminutifs, il avait fait une exception pour elle, lui concédant ce surnom, Adélaïde avait toujours été son Adèle.

Le jeune homme continua de la guider dans le château. Leur relation actuelle, elle ressemblait à celle d’avant, même si un peu différente. En France, c’était Adélaïde qui emmenait Lionel dans les plus beaux coins du château afin lui montrer qu’il y avait de la beauté dans le monde magique. Elle lui avait montré les jardins en lui soulignant les formes et la symétrie propres au monde de ceux qui n’avaient pas de pouvoirs magiques. Petit à petit, elle avait apprivoisé ce lion qui n’en était pas encore un. Adélaïde avait fini par lui montrer la Fontaine de Flamel. C’était là qu’ils avaient partagé leur premier baiser, buvant l’eau en se promettant la jeunesse éternelle. C’était beau la France, c’était beau être à l’abri de tout.

Mais parfois, c’est en sortant de l’abri que l’on peut s’épanouir.

Lionel était sorti de sa coquille et maintenant, il faisait du bruit, le lion, il rugissait au moindre passage pour revendiquer sa place dans ce monde. Pour une rare fois, le jeune homme ne hurlait plus, mais il ronronnait, il était heureux. Les deux étudiants se trouvaient maintenant à l’extérieur. Le vent venait caresser la chevelure de la blonde, mais c’était une brise agréable. Il jetait un œil vers Adélaïde. Elle était toujours aussi belle avec ses cheveux courts. Il aimait la manière dont ils se bouclaient que sur le bout. Ça lui donnait l’air tendre, mais taquin en même temps. Adélaïde, elle avait l'air d'un grand enfant, mais en même temps, elle était adulte, mature, elle se souciait des autres et c'était ce qu'il affectionnait le plus chez elle.

Se plaçant derrière la jeune fille, il lui embrassa la tempe droite avec tendresse. Il détacha la cravate rouge et or de ses yeux avant de revenir devant elle. Lionel avait un casque de cuir sur les oreilles. Ses cheveux bruns dépassaient du casque, mais le résultat était amusant, voir attachant. Il avait aussi la cape rouge et dorée de l’équipe sur le dos. « Devine qui est le nouveau gardien de Gryffondor ? » Il se rapprochait d’Adèle avec le sourire aux lèvres. Il avait l’air terriblement doux, le lion, il a l’air tendre.

« Tu avais raison. Les Anglais ne sont pas si méchants. »  C'était quelque chose qu'il n'aurait jamais avoué à personne d'autre que la demoiselle. Adélaïde était celle qui la connaissait le mieux, dans toutes ses qualités, dans tous ses défauts aussi. « Bon, il y en a un qui a essayé de me lancer un truc, je ne sais pas c'était quoi, probablement une mauvaise blague de Zonko, mais peu importe. J’ai réussi à intercepter le tir. Heather est passée par là, mais plutôt que de m'envoyer en heure de colle chez Martell, elle m’a encouragée à postuler. » Il poussa un soupir de bonheur en regardant les buts au loin. « Peut-être que ce truc que tu disais sur les rêves, c’est vrai. » ll avait eu de la difficulté à y croire, mais elle avait peut-être eu raison.  « Ils se réalisent parfois. » Parce qu’il était sur un terrain d’un sport qu’il n’aurait jamais cru pratiquer, en compagnie de la fille qu’il avait toujours aimée et qui lui était revenue, par une beauté du destin. Silencieusement, il remerciait le monde magique de lui avoir ramené la seule personne qui comptait à ses yeux.

 
(c) AMIANTE
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Colombe A. Devereaux
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Colombe A. Devereaux
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Maison/Métier : officiellement élève à Poudlard, en GISIS de pédagogie magique, mais en vérité, elle est cracmolle et s'est portée volontaire pour subir des tests au laboratoire du château.
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Colombe
&
Lionel

Les surprises peuvent être bonnes, ou mauvaises. Dans sa vie, Colombe n'a pas eu beaucoup de surprise. De temps en temps, dans sa chambre immaculée, elle recevait des nouveaux vêtements, des nouveaux libres, des nouvelles partitions. Mais jamais elle n'a eu les surprises qu'elle attendait. Les surprises qui lui auraient permis de sentir l'air libre. Tout ce qu'elle avait c'était cette fenêtre qui donnait sur la mer. Sa chambre était au sous sol, mais si elle montait sur un petit tabouret, elle pouvait voir la fenêtre qui était au niveau du sol, du sable. Parfois, elle l'ouvrait, lors des beaux jours, et elle prenait quelques poignées de sable fin. Elle mettait les grains dans ses poches. Elle savait qu'elle risquait une réprimande, mais souvent, les domestiques ne la dénonçaient pas. Ils avaient trop peur de la réaction de leur maître quand ils abordaient le sujet de Colombe. Elle était morte aux yeux de ses parents, mais il fallait que les domestiques la traitent comme morte aussi. Heureusement, il y en avait certain qui l'avaient pris en affection. Colombe n'était pas totalement seule, même si c'était souvent l'impression qu'elle avait. Et c'était dans cette solitude qu'elle avait amplifié sa douceur, son caractère innocence, sa pureté. Elle n'avait pas laissé les ténèbres l'envahir, la bonté coulait dans ses veines. Malgré tout, elle aurait aimé que quelques surprises viennent rythmer sa vie.

Ça n'a été le cas en France, mais depuis son arrivée à Poudlard, la Poufsouffle ne sait plus où donner de la tête. La découverte de la magie lui a donné des ailes, elle est libre de se promener où elle veut, même si il faut évidemment qu'elle réponde présente au laboratoire pour quelques tests douloureux. Mais le meilleur dans tout ça, c'est qu'elle a des amis, elle est apprécié de plein de gens. La réputation d'Adélaïde lui a servie, évidemment. Sa jeune cousine a toujours été admiré à Beauxbâtons, et même si Colombe connait la vie de sa cousine par cœur, elle a eu le droit à quelques surprises en arrivant à Poudlard.  Elle ne pensait pas se retrouver en compagnie de l'amoureux d'Adélaïde. Cette dernière lui avait parlé à plusieurs reprises de Lionel, ce français bien mystérieux de Beauxbâtons. Ce français sceptique à la magie, à qui elle avait essayé de montrer ce qu'il y avait de beau dans le monde des sorciers. Ce français dont elle était tombée amoureuse sans le vouloir. Ce français qu'elle avait laissé pour partir se battre à Poudlard. Ce français qu'elle ne pense jamais revoir, parce qu'elle est malade. Ce français à qui elle n'a pas pu dire au revoir. Ce français qui l'oubliera un jour... mais Lionel ne l'a pas oublié. Dès son arrivée à Poudlard, le jeune garçon regardait Colombe avec insistance. Ce n'est que quelques semaines après la rentrée qu'il a finit par l'aborder, et évidemment, Colombe n'a pas tout compris. C'est après plusieurs lettres échangées avec Adélaïde qu'elle a pu remettre les pièces du puzzle dans l'ordre. Colombe s'en veut terriblement de prendre la place d'Adélaïde, elle s'en veut de mentir à Lionel, parce que ce n'est pas vraiment elle qu'il aime, mais d'un autre côté elle est tellement heureuse de pouvoir enfin être aimé... Un jour, elle se promet de dire la vérité à Lionel, quand Adélaïde ira mieux, et qu'elle pourra elle-même venir à Poudlard. Mais pour l'instant, elle doit continuer à jouer son rôle. Et c'est en bonne comédienne qu'elle a accepté de suivre aveuglément son petit-ami.

Les yeux bandés, Colombe lui fait entièrement confiance. Elle le suit dévalant les escaliers, il prend soin d'elle. À chaque fois qu'il la touche, elle frissonne. Elle ne sait pas encore habitué à ses mains, ses caresses et pourtant elle les apprécie. Elle fait tout son possible pour ne pas rougir à chaque fois qu'il s'adresse à elle, qu'il l'appelle son « Adèle », qu'il l'embrasse. C'est un garçon très séduisant, très beau et elle sait que beaucoup de filles l'envient. Elle en a déjà entendu plusieurs parler de Lionel dans les couloirs, et parfois, elle ressent un soupçon de jalousie. Elle sent la neige craquer sous ses pieds, le vent frais caresser son visage, et elle devine qu'il la conduite dehors. Elle ignore ce qu'il veut lui montrer, mais elle a un sourire figé sur le visage. Un sourire plein d'excitation, de curiosité, d'attente. Il sait faire durer le suspense et elle a l'impression qu'il l'emmène jusqu'au bout du monde. Elle serait capable de l'y suivre évidemment. Elle sent ses lèvres près de son front, et délicatement il lui enlève le bandeau qu'elle a sur les yeux. Elle met un peu de temps à s'habituer à la lumière naturelle, et quand elle le voit devant elle, elle se éclate de rire. Il est habillé de la cape de l'équipe de Quidditch de sa maison, et il a un casque sur la tête. « Devine qui est le nouveau gardien de Gryffondor ? » Colombe rit. Elle est si heureuse pour lui. Adélaïde lui a dit plusieurs fois qu'il pouvait parfois être très ronchon concernant la magie, et qu'il ne devait pas être épanoui à Poudlard. Là était la preuve qu'il commençait à s'habituer à la nouvelle école. « Tu avais raison. Les Anglais ne sont pas si méchants. » Colombe est heureuse de l'entendre dire cela. Elle sent que les quelques mois précédents ont été difficiles pour lui, mais qu'il s'ouvre peu à peu à Poudlard, aux anglais, aux autres, et elle est ravie. Il lui explique comment s'est passé son engagement dans l'équipe, et elle rit en imaginant la situation. Quel casse cou ! se dit-elle. Elle l'admire regarder son futur terrain de jeu et il semble si heureux qu'elle en est toute émue. « Peut-être que ce truc que tu disais sur les rêves, c’est vrai. Ils se réalisent parfois. » Pour une fois, elle a vraiment l'impression d'être connecté avec Lionel. Elle a vraiment l'impression qu'il la voit telle qu'elle est, qu'il ne la voit pas que comme Adélaïde, mais qu'il a compris qu'elle est différente. Elle se trompe, évidemment, mais elle a le droit de rêver. Pour ne pas gâcher l'instant, elle se glisse près de lui et lui prend doucement la main. C'est rare qu'elle aille elle-même vers lui, parce qu'elle n'arrive pas totalement à se laisser aller. Adélaïde est toujours amoureuse de son français et elle se sent mal pour elle. Prise entre deux feux, Colombe essaie tant bien que mal de jouer son rôle, sans trop en faire, ni pas assez. « Je suis heureuse pour toi, vraiment ! C'est une excellente nouvelle ! » Colombe n'a jamais pu jouer au Quidditch, ni voler sur un balai, elle envie Lionel de pouvoir le faire. « Je viendrais t'encourager à tous tes matchs, tu seras mon champion ! » s'exclame-t-elle.  Elle tient encore la cravate qui lui bandait les yeux dans ses mains, elle se met face à Lionel, et lui passe autour du cou. Elle ne sait pas comment faire de nœud de cravate, elle la sert maladroitement, tremble, rougit. Quand elle lève la tête elle croise le regard du beau brun, et elle est à deux doigts de perdre tous ses moyens.

HARLEY-
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Lionel Lemaire
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But without you, all I'm going to be is incomplete

Les surprises, elles pouvaient être bonnes ou mauvaises, cela lui importait peu, il ne les aimait pas. Le lion, il aimait son confort, il aimait les choses qu’il ne pouvait pas toucher du loin de sa savane, plus que les surprises, il aimait les emprises. Il aimait sentir ce qui était matériel. Ce n’était pas un homme de luxe, non, mais il avait un faible pour le réel et le concret qui lui donnaient l’impression que rien ne lui filerait entre les doigts, lui qui était condamné à voir toutes les choses qu’il aimait disparaître au loin, que ce soit ses parents, sa copine ou encore, ses rêves et ses désirs.  

C’était pour cela qu’il aimait quand Adélaïde le serrait dans ses bras, que ses mains graciles se posaient dans son dos, que sa tête se posait contre son torse. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, il avait l’impression de vivre. Caressant les boucles blondes, il laissait le parfum de cette jeune femme se fondre en lui. Ce que Lionel n’avait pas compris, c’est que l’emprise, c’est la dépendance. Alors qu’il cherchait quelque chose à mettre entre ses mains, sa propre poignée de sable fin, il ne se rendait pas compte que le temps filait, qu’à la façon amère du regret, pour ne pas perdre sa poussière d'étoile, il ne cessait jamais de retourner le sablier. À chaque fois qu’il finissait son deuil, à chaque fois qu’il oubliait Adèle, à chaque fois qu’il sortait du lit d’une autre femme, il retournait le couteau dans la plaie, il retournait le sablier, et le deuil recommençait. C’était pour ça que Lionel avait une aussi grande difficulté à aller de l’avant.

Pendant des semaines, après que la jeune femme ait quitté l’école, il avait été pris dans ce mélange curieux de tristesse et de rage. Il avait tellement pleuré. Il avait cru qu’il n’aurait plus de larmes. On dit qu’un homme, ça ne pleure pas, mais Lionel, il ne pouvait pas se briser en silence. Ce n’était pas lui. Encore aujourd’hui, sa douleur était un spectacle dissimulé derrière une couche de répartie, de sarcasme et de faux-semblants. Les filles l’aimaient, les garçons l’admiraient, les gens admiraient sa capacité à ne pas étudier et se foutre de tout, mais personne ne savait comment on pouvait réussir à ne jamais oublier. Lionel, il avait sa souffrance imprimée sur le cœur, comme la neige portait les marques des pas de tous ceux qui l’avaient traversée.  

Maintenant qu’il l’avait retrouvée, maintenant qu’il avait retrouvé son Adèle, il ne la lâcherait plus jamais. Lionel aimait sentir la peau chaude de la jeune femme sous son toucher agile. Il la sentait frissonner de plaisir, comme habituellement. Adèle était chatouilleuse, Adèle était sensible, mais forte et fière en même temps. Elle prenait plaisir dans tout ce qui l’entourait, Lionel, il jurerait même que son sourire est plus grand qu’habituellement.

Mais ce qu'il affectionnait, c'était son éclat de rire, il était beau, son éclat de rire, il résonnait comme un millier de carillons. Elle avait le rire candide, la jeune femme, comme la fois où il avait réussi à passer son premier examen de métamorphose avec un P. La copie dans les airs, il avait couru au travers de toute l’école en poussant un cri de joie, parce que l’espoir ne meurt jamais, la preuve, son Adélaïde était encore en vie.

La jeune femme semblait ravie de le voir aussi épanoui. Il la comprenait. Il avait passé tellement de temps à fuir dans le château français. Il n’était pas rare de le retrouver dans les jardins en train de se cacher avec un livre. « J’aurais tellement aimé être comme Bastien Janvier. » il lui disait. Et elle lui disait de rejoindre l’équipe, de devenir gardien lui aussi parce que rien ne l’en empêchait. Lionel, à chaque fois, il secouait la tête, jusqu’à ce qu’un jour, il ne se rende à la Coupe de Quidditch et que sans s’en rendre compte, son cœur a balancé, comme toujours, comme à chaque fois qu’il portait les yeux sur elle.

Elle a des étoiles dans les yeux, Adélaïde. Elle lui prend doucement la main, il la serre tendrement, sans la lâcher du regard, comme pour lui dire qu’il ne l’abandonnerait plus jamais. S’il mourait, ce serait dans le fond de ses yeux bleus. « Je suis heureuse pour toi, vraiment ! C'est une excellente nouvelle ! » Il se gratte le derrière de la tête sans retenir un sourire, se mordant la lèvre en tentant de dissimuler sa satisfaction. « Je viendrais t'encourager à tous tes matchs, tu seras mon champion ! » Elle passait la cravate autour de son cou, mais ne semblait pas savoir comment faire. Quand elle levait les yeux vers lui, il lui fit un sourire attendri.

« Je suis heureux aussi. » Il passa sa main sur celles de la demoiselle et la guida de ses mains, pour l’aider à nouer la cravate.  À la façon du marionnettiste, il montra à la jeune femme comment entortiller le bout de tissu avant de le serrer contre son cou, comme le portait un étudiant ordinaire. Habituellement, il la portait avec une grande négligence, pour provoquer les professeurs, mais aux côtés de la blonde, il voulait devenir une meilleure personne.

C’est en prenant les mains d’Adélaïde dans les siennes qu’il sentit qu’elle tremblait. Il ne remarquait même pas les rougeurs. Il la ramena près de lui et la serra sans ses bras, enfouissant sa tête dans son cou, comme s’il voulait la protéger du froid. Personne ne saurait qu’il aurait surtout voulu la protéger de tout. Se décollant, il passa une mèche rebelle de la jeune femme derrière son oreille. Il la regarde, avec un mélange de bonheur, mais aussi de l’ébranlement. Quelque chose de fragile traverse le regard du lion, à la façon du galet qui fait vibrer la surface de l’eau.

« Je pensais ne jamais te revoir. » Il baissait les yeux. « Je pensais que tu étais morte. Je pensais que tu étais tombée durant la bataille. Je pensais que je ne te verrai plus jamais, je pensais que j'allais t'oublier, comme on oublie le contenu d'un cours après un examen, comme on oublie à quoi ressemble l'été durant l'hiver. » La voix du jeune homme se déchirait. « Je pensais. » répétait-il. « Je pensais et ça me déchirait. » Il lève les yeux au ciel pour empêcher les larmes de couler. Aveuglé par les rayons solaires, il baissa les yeux. « Aujourd’hui, je pense que c’est toi la championne Adèle. » Il levait les yeux vers elle, il a ce petit sourire fier et malicieux sur le bord des lèvres.  

« Tous les gens ici, ils sont en vie grâce à toi. Les enfants et les adolescents auxquels tu enseigneras plus tard, ils ne pourront pas rêver mieux. T’auras jamais fait les Trois Sorciers comme tu voulais, mais les championnes comme toi, elles n'ont pas besoin de Coupe de feu. Elles nourrissent leur flamme et l'espoir est leur plus grande arme. » la citait-il, non sans un clin d'oeil. C'était une maxime que la jeune femme utilisait beaucoup pour réconforter les gens, plus douce et plus forte que n'importe quelle confession d’amour, la phrase à laquelle s'était raccrochée Lionel pour ne jamais oublier son Adèle.

 
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Colombe
&
Lionel

Pendant quelques instants, seule la sensation de toucher l’autre sembla être importante aux yeux du couple puis le lion réussit à trouver le contact parfait pour les réunir et le cœur de la jeune femme se gonfla intensément dans sa poitrine. Amour. Ce qui les réunissait sans qu’ils ne puissent lutter contre. Amour. Comme dans un conte de fées. Non. Comme dans un rêve. Un merveilleux rêve qui n’aurait pas de fin vu que jamais le réveil ne sonnera pour la sortir de cette bulle de bonheur. Un nouveau contact physique se créa lorsque Lionel posa doucement son front sur le sien et elle frémit de la même façon que lui. Un profond soupir échappa au brun, comme s’il se trouvait présentement soulagé de quelque chose, et elle partagea cette sensation. Amour. Oui, c’était ça. Elle ne devenait entière qu’à deux. Lionel était sa moitié. C’était peut-être une dénomination vieillotte mais c’était la vérité, à quoi bon la nier ? Non. Ce n'était pas la sienne. C'était celle d'Adélaïde. Mais pourquoi se sentait-elle si complète à ses côtés ? Leurs regards se croisèrent, rassurant sans qu’il n’y en ait besoin Colombe sur leur partage des sentiments. Mais ressentait-elle vraiment quelque chose pour lui, ou était-ce le rôle qu'elle jouait ? Il l’aimait, elle l’aimait, tout allait bien. Tout irait bien. Il n’y aurait plus jamais de problèmes. Rien ne pouvait les arrêter sur leur chemin amoureux. Rien du tout. Car ils resteront ensemble et seront invincibles ensemble. Grâce au pouvoir de l’amour. Un sentiment de vertige traversa la jeune femme lorsqu’elle saisit une nouvelle fois toutes les répercussions qu’aurait désormais ce sentiment au sein de sa vie. Il serait impossible à ignorer, ce serait lui qui lui ferait garder son cap ou au contraire dériver vers les récifs. Son être entier venait de se reconstruire autour de lui et de Lionel pour les faire devenir le noyau de ce qu’elle était. Son Adélaïde. Ou plutôt leur Adélaïde. La dénomination sonna agréablement en elle, elle appréciait ne plus voguer en solitaire. Elle appréciait être enfin complète. Même si l’apothéose de leur amour lui demeurait inconnue, la cracmole avait la conviction qu’elle ne serait pas longue à venir. Un mariage ? Des enfants ? Peut-être. Ce n’était pas impossible. Pour l’instant, il n’y avait qu’un merveilleux et simple moment qu’elle passait contre le torse musclé du français qui la serrait fortement contre lui afin de la protéger du vent qui les entourait. L’étreinte continua alors même que le vent avait cessé de siffler à leurs oreilles et la jeune femme ne fit rien pour la rompre. Pourquoi vouloir quitter l’endroit où l’on se sentait le mieux sur Terre ? Ca serait totalement stupide. Mais il ne lui appartient pas.  

Confortablement calée contre lui, elle sentit le mouvement qu’effectua sa cage thoracique lorsqu’il inspira profondément avant de laisser les mots exprimer le fond de sa pensée : « Je pensais ne jamais te revoir. » Le chuchotis aux allures graves l’avait faite se relever et leurs yeux se figèrent l’un dans l’autre, attestant qu’elle avait exactement le même sentiment que lui. Et pourtant, elle ne l'avait jamais vu avant. Elle soupira, la tête lui tournait, mais elle resta concentrée pour écouter Lionel parler. « Je pensais que tu étais morte. Je pensais que tu étais tombée durant la bataille. Je pensais que je ne te verrai plus jamais, je pensais que j'allais t'oublier, comme on oublie le contenu d'un cours après un examen, comme on oublie à quoi ressemble l'été durant l'hiver. » La douce voix du lion tremblait, et elle s'en voulait. Les mots résonnaient à ses oreilles comme des lames qui venaient la transpercer. C'était beau ce qu'il disait, mais ça ne lui était pas destiné. Il se déclarait à elle, mais elle ne le méritait pas. Elle n'était pas Adélaïde, il fallait qu'elle se fasse une raison, mais c'était tout simplement impossible pour elle. Elle ne pouvait pas être indifférente au jeune homme. Il semblait prêt à pleurer, et ça déchirait le cœur de Colombe. Elle ne pouvait pas supporter l'entendre répéter ces mots. « Aujourd’hui, je pense que c’est toi la championne Adèle. » Aussitôt, ses yeux brouillés changèrent, et un sourire se dessina sur ses lèvres. Communicatif, Colombe souriait aussi. « Tous les gens ici, ils sont en vie grâce à toi. Les enfants et les adolescents auxquels tu enseigneras plus tard, ils ne pourront pas rêver mieux. T’auras jamais fait les Trois Sorciers comme tu voulais, mais les championnes comme toi, elles n'ont pas besoin de Coupe de feu. Elles nourrissent leur flamme et l'espoir est leur plus grande arme. » Ce fut le coup de couteau de trop. Colombe ne pouvait plus cautionner cela. Elle lui faisait trop de mal, se faisait trop de mal. Elle n'était pas Adélaïde, elle n'avait pas sauvé des dizaines de personne, au contraire, elle avait vu des gens mourir. Adélaïde avait vécue un enfer sur le champ de bataille, elle qui rêvait de liberté, elle avait simplement vu l'horreur. C'était sans doute cela qui l'avait rendu malade. Plus d'un an après, elle ne pouvait pas se remettre de tout cela.  Et prendre sa place était une grosse erreur. Colombe aurait voulu arrêter tout de suite le jeu que ses parents lui avaient imposé. Mais elle ne pouvait pas, elle était prisonnière. Son petit corps frêle devait être celui d'Adélaïde. Résister ne servirait à rien, alors il fallait garder le rôle jusqu'au bout. À contre-coeur, elle leva les yeux vers Lionel. Elle se flagella intérieurement pour ne pas lui dire la vérité. Elle détestait lui mentir, mais elle n'avait pas le choix. « Je n'ai jamais cessé de penser à toi... Je... Je ne pouvais pas t'oublier. Même quand je suis partie me battre, même quand j'ai quitté Beauxbâtons. Tu étais avec moi, dans mes pensées. » D'une certaine façon, elle disait vrai. Adélaïde n'avait jamais oublié Lionel, elle lui parlait souvent de ce beau brun un peu rebelle, et ça faisait rêver Colombe. À travers Adélaïde, la sorcière sans pouvoir avait appris à aimer Lionel, sans le savoir. « Je savais que nous nous retrouverions, il fallait que je fasse tout ça avant... pour moi, pour toi, pour nous. » Que disait-elle ? Elle baissa les yeux, honteuse de parler à la place d'Adélaïde, honteuse de ne dire que des mensonges, honteuse de ne pas pouvoir être elle-même. Les larmes montèrent. Elle les ravala avant que Lionel ne remarque quelque chose, mais elle ne pouvait pas les empêcher de couler. Alors elle ferma les yeux et se pencha en avant, pour poser ses lèvres contre celles du brun. Elle aurait aimé figer le temps, parce qu'il n'y aurait pas de retour en arrière, mais elle ne voulait pas voir l'avenir. Pour la première fois de sa vie, l'optimisme avait quitté la jolie petite blonde. Tout allait trop vite, trop loin, trop fort.


HARLEY-
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Lionel Lemaire
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Lionel Lemaire
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Maison/Métier : première année en politique magique, rugit son appartenance à la maison des lions.
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Il avait passé tellement de temps à se raccrocher aux mots de sa copine pour ne pas oublier la passion et les beaux moments. Lionel avait tellement eu peur de la perdre. À la façon des roches ou des branches que l’on utilisait pour protéger le feu de bois, il avait gardé en lui les souvenirs des plus beaux moments, pour que la flamme ne perde jamais de sa contenance. Il ne savait pas comment vivre sans elle, Lionel, c’était pour cela qu’il avait été aussi perdu à Poudlard. Axel l’avait guidé, mais il n’était pas elle, il n’était pas son Adèle.

Adèle, il se raccrochait à elle comme un bateau se raccrochait au port, en oubliant parfois que la véritable aventure se passe quand on quitte le large. Le problème, c’est que le lion, vain capitaine de son âme et pauvre hommage aux poètes, n’aurait jamais tenté de nouvelles aventures si ce n’était de sa bonne étoile qui l’encourageait à essayer. Peu importe où le menait sa traversée puisque c’était le voyage qui comptait. Il aurait aimé ne pas être aussi dépendant, mais en même temps, comment le marin pouvait-il se guider sans porter un œil à ce qui lui était supérieur ?

Lionel, il aimait sa peau douce contre la sienne, son parfum qui venait caresser ses narines. Il ne savait pas pourquoi il se sentait aussi bien seulement quand il était près d’elle. Ses parents ou ses camarades appelleraient probablement ça l’amour. Le lion, il avait toujours douté de ce mot, mais quand il voyait la blonde, tout changeait, son monde redevenait monde, il avait envie de vivre, il était ivre de vivre, il se soûlait à ses effluves, se consumait sous son toucher. Il aimait sentir le cœur de la jeune fille battre contre le sien. Avec le sien se créaient deux harmonies, une dissonance qui n’était perceptible que dans le fond, dans les aventures vécues sans avoir été partagées, les secrets qui les séparaient, mais qui leur permettaient de se réunir, comme un pont peut-être. C’était beau de construire un pont, ça réunissait deux solitudes.

Quand la jeune femme se serrait contre lui, il la sentait tellement frêle, comme si pour la première fois, il avait pris conscience de ce qui les séparait. Le jeune homme ne savait pas ce qu’elle avait vécu. Jamais il ne saurait ce dont elle avait été témoin. Elle avait vu les horreurs de la guerre, et elle se dressait pourtant devant lui. Plus que quiconque, elle était une survivante. Lionel n’avait rien fait dans cette bataille, il avait tourné comme un lion en cage dans son institution à la recherche du premier journal britannique qui pourrait lui tomber sous la main. Acharné, il avait passé des heures à tenter de comprendre l’anglais pour avoir un aperçu de la situation avant de comprendre qu’il ne pouvait rien faire. Lire les morts ne ramènerait personne à la vie, et il ne pouvait pas quitter Beauxbâtons, les professeurs ne voulant pas un nouveau cas Devereaux.

Lionel avait donc été seul. Quand elle était partie, il avait eu la terrible impression de la vacuité. Fixant le lointain, à la manière du capitaine échoué sur une île déserte, il s’était demandé s’il reverrait Adèle comme on se demandait, sur ce lot de terre, de sable ou de sang, si on retrouverait le chemin de la maison.

Échouer sur une île, était-ce véritablement un échec ?  

Pour Lionel, c’était ridicule de décrire son amour simplement comme étant une moitié. C’est réducteur. Adélaïde était son tout. Adélaïde était tout pour lui. Son regard lui montrait qu’elle partageait aussi ses sentiments. C’est réconfortant. Le pouvoir de l’amour, il dépasse l’amour du pouvoir, c’est pour cela que l’on dit que le Seigneur des Ténèbres a perdu, parce qu’il n’était pas capable d’aimer. C’était peut-être aussi pour cela qu’Adélaïde avait gagné.

Elle restait silencieuse après que le jeune homme eut parlé. Lionel n’avait jamais été doué avec les mots. Il ne savait pas s’exprimer autrement que par la violence. C’était plus facile de frapper que de caresser l’âme seulement par la beauté du discours. Il y avait trop de cordes à manier, l’instrument de la voix, de la rhétorique, il était trop complexe.

Adélaïde leva les yeux vers lui, après des minutes qui avaient paru cruellement longues aux yeux du lion. « Je n'ai jamais cessé de penser à toi... Je... Je ne pouvais pas t'oublier. Même quand je suis partie me battre, même quand j'ai quitté Beauxbâtons. Tu étais avec moi, dans mes pensées. » Lionel fixa le sol. Il en avait été de même pour lui. Il ne savait pas comment le lui dire aussi joliment. « Je savais que nous nous retrouverions, il fallait que je fasse tout ça avant... pour moi, pour toi, pour nous. » Il hocha la tête. Il comprenait. Il allait simplement devoir se faire à ce que sa copine passe son temps à sauver le monde avant de retourner à ses côtés. Ça ne le dérangeait pas : il voulait seulement que la Devereaux soit heureuse. Peu importe où elle trouvait son bonheur, si son visage s’illuminait, si elle riait, si elle était épanouie, alors il était heureux.

Il se demandait tout de même comment elle savait qu’il allait venir à Poudlard alors qu’il avait tant pesté contre cette école après sa quatrième année, et plus récemment, l’an dernier, quand l’institution s’était prostituée en adoptant des principes de magie noire. Il se demandait et il n’eut pas le temps de réfléchir plus quand Adélaïde écrasa ses lèvres contre les siennes.

Il y avait dans ce baiser un étrange goût de désespoir.

Lionel se demandait si c’était à cause de lui. À cette tristesse, il ne répondit qu’avec plus de tendresse. Il passa ses mains sur les hanches de la demoiselle et l’embrassa avec tout l’amour et toute la douceur dont il était capable. En ce moment, il n’y avait plus qu’elle et lui sur un terrain encore plus grand que tous leurs rêves. Lionel, il ne voulait pas, il ne voulait plus une vie bien rangée, avec le mariage et les enfants. Il voulait l’aventure ;  à son amour, il voulait offrir le monde, il voulait offrir tout ce qu’il y avait de plus beau.

Se décollant du baiser, il sortit sa baguette magique. La faisant tournoyer entre ses doigts, avec agilité, pour la beauté du spectacle, il la pointa vers le château, s’écriant : « Accio. » Un vieux Brossdur vola dans leur direction. Lionel en serra le manche avec confiance. D’un geste négligent, il détacha les sangles de son casque et retira celui-ci. Il l’enfonça sur la tête d’Adélaïde, sans retenir un regard aimant : elle était adorable. L’attachant fermement, un peu trop serré peut-être (Lionel était trop protecteur malgré lui), il enfourcha ensuite son balai. D’un geste du menton, il en pointa l’arrière, faisant signe à la blonde de monter derrière lui. « Je sais que tes parents n’ont jamais vraiment voulu que tu voles. » Les Devereaux étaient une de ces familles qui portaient un nom de famille qui les représentait mal. Avec un nom comme celui-ci, on les penserait doux, Devereaux, ça se prononce tout seul, ça caresse la langue. Pourtant, dans le monde sorcier, les poils se dressaient sur les bras quand on en parlait. Lionel se souvenait de leur première rencontre. Ils n’avaient jamais cessé de parler de leur fille comme étant leur princesse. Aussi impétueux qu’il puisse être, même Lemaire était assez conscient pour ne jamais prendre le risque d’embêter les Devereaux.

Les talons au sol, Lionel fixe les anneaux de Quidditch. Il allait se rebeller contre les sorciers, contre les parents de sa petite amie, contre le monde. Le vent frappait son visage. C’est avec force qu’il sort sa vanne : « Ce ne serait pas bon pour des politiciens que leur fille s’envoie en l’air. » Et alors, le jeune homme s’élance, il vole haut, il vole rapidement, il sent les bras de la blonde se serrer autour de lui, et il éclate de rire, perdu dans un tourbillon d’amour et de bien-être.

 
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Colombe A. Devereaux
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Colombe
&
Lionel

Ce n'était pas un baiser ordinaire pour Colombe. Elle avait agit sans réfléchir, avec tout le désespoir qui lui restait, elle avait agit pour se sauver. Mais avait-elle vraiment réfléchi à cet acte ? Ce n'était pas un baiser comme les autres, parce qu'il n'y en avait jamais eu d'autres. Elle ne comptait pas celui qu'elle avait échangé avec ce garçon sur la plage, quand elle était enfant, parce qu'il n'avait pas le même goût, le même impact. Celui-ci était différent. Elle avait souvent passé du temps à penser aux baiser, à rêver de vivre ceux qu'elle lisait dans les livres. Elle avait le temps pour penser, quand elle était enfermée dans sa chambre. Elle avait le temps pour imaginer toutes sortes d'histoires d'amour. Mais elle n'aurait jamais pensé que ça lui serait arrivé comme ça. Peu  à peu, la jeune femme réalise que ce qu'il se passe est nouveau pour elle. Elle ouvre les yeux, comme pour essayer de comprendre, d'analyser, et elle voit Lionel lui rendre son baiser. Il a les yeux fermés. Elle se détend alors, mais ignore quoi faire, comment bouger ses lèvres, ses mains. Lionel lui apporte de la douceur, elle en a besoin. Elle frissonne quand elle sent ses mains sur ses hanches, tout cela est irréel. Il lui caressa un instant la joue, puis il déposa sa main dernière sa nuque. Le contact donna des décharges électriques au petit corps de la française. Elle ferma les yeux, et se laissa aller. Elle rendit son baiser à Lionel, et se détendit. Elle tenait toujours la main du lion dans la sienne, et se sentait en sécurité, blottit contre lui. Elle avait l'impression qu'ils pouvaient oublier tout le mal qu'ils s'étaient faits, et que rien ne pourrait les faire s'éloigner à nouveau. Colombe se sentit comme dans un rêve, naturellement, elle  se croyait danser, voler. Leur langues s'entrelacèrent, se mêlèrent pour commencer une danse douce et mélodique. Ils ne faisaient qu'un, c'était poétique.

Elle eut du mal à se détacher de Lionel, parce qu'elle aurait aimé que tout cela dure éternellement. Quand il s'écarta, elle avait les yeux embués de larme, mais il ne remarqua rien, il avait déjà quelque chose en tête. Quelque chose de nouveau. Lorsqu'il pointa sa baguette vers le château et qu'une fois le sort lancé, apparut en quelques secondes un vieux balai de vol, Colombe s'illumina. Elle n'y croyait pas. Elle voyait peu à peu le plan du garçon se dessiner, mais elle ne pouvait pas y croire. L'excitation la rendait folle de joie. Elle était comme ça Colombe, elle pouvait changer d'humeur comme on change de plume pour écrire. Quand Lionel enleva le casque de sa tête et le déposa sur celle de la non-sorcière, elle réalisa enfin ce qu'il se passait. L'excitation laissa place à la peur. Elle ne savait pas voler, elle ne l'avait jamais fait. Elle n'était pas capable de faire de la magie, que ce passerait-il si le balai s'en rendait compte ? Son cœur battait la chamade, mais Lionel la rassurait. Il la protégerait. « Je sais que tes parents n’ont jamais vraiment voulu que tu voles. » Colombe n'avait jamais volé en effet, mais elle ignorait qu'Adélaïde ne soit jamais monté dans les airs. Cela ne l'étonnait pas, ses parents étaient presque aussi strictes que les siens, et ils avaient toujours voulu formés Adèle à une carrière politique. Elle n'avait pas besoin de savoir voler pour étudier. Lionel monta sur le balai, et Colombe le suivit quand il lui fit signe de monter à l'arrière. Elle s’agrippa à lui, peut-être un peu trop fort. « Ce ne serait pas bon pour des politiciens que leur fille s’envoie en l’air. » Colombe éclata de rire, et il décolla.

De la brume dans l’air. De la gelée sur la pelouse. Un vent froid. De l'excitation. Colombe vivait un rêve éveillé. L'aventure commençait. Elle ne s'était jamais sentie aussi comblée, aussi vivante. Elle s'accrocha un peu plus à son prince et lui murmura à l'oreille « Plus vite ! » Elle voulait dépasser les nuages, rendre l'impossible possible. Parce que Lionel lui donnait l'espoir que c'était possible. Elle qui passait la plupart de son temps à subir des tests douloureux, elle avait tout de même le droit à quelques moments de bonheur. Elle souriait et rien n'aurait pu lui enlever ce sourire si brillant, si beau, si simple. Elle passa un bras autour du cou de celui qui pensait qu'elle était une autre. Pleine de tendresse, elle posa sa tête sur son épaule. Elle voulait l'embrasser, mais elle ne s'en sentait pas capable. Il lâcha l'une de ses mains du manche et caressa son bras. Un peu trop fort. Lorsqu'il passa près de son poignet elle retira aussitôt sa main. C'était ici qu'on lui prenait son sang, et parfois elle avait de gros bleus. Ceux de la veille étaient encore sensibles. Avant que Lionel ne remarque quoi que ce soit, elle se rapprocha de lui. Ils étaient maintenant sur place, à côté des poteaux. « C'est haut tout de même ! » plaisanta-t-elle. Elle n'avait pas le vertige, et elle ignorait comment. Elle qui n'avait jamais volé. Lionel lui faisait toutes ses premières fois ce soir, et elle lui en était entièrement reconnaissante. Comment le remercier sans qu'il ne se doute de quelque chose ? Le jour où il saura, le jour où il comprendra, elle s'en voudrait tellement. Mais il faudrait bien que cela s'arrête un jour, non ? « Merci Lionel, merci pour tout... »

De la brume dans l'air, de l'amour dans l'air.


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Lionel Lemaire
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Il n’y a pas de baiser ordinaire.

Alors que le jeune homme s’élance dans le ciel, il sent le vent lui fouetter le visage. Ses mains se serrent sur le manche alors qu’il plisse les yeux pour ne pas se faire aveugler par les rayons solaires ; il a oublié ses lunettes dans son dortoir, comme on oublie son livre sur le bord de la mer, le laissant ouvert sur les pages d’une histoire que l’on n’avait pas encore écrite.

Il ne l’avait jamais refermé le livre, Lionel, il ne l’avait jamais complètement oublié, son amour, son histoire, sa vie ; la jeune femme, elle était arrivée dans son cœur comme un hasard, parce que son ami lui avait dit de tenter sa chance, et le mot chance, il prenait tout son sens quand on parlait d’Adélaïde. Adélaïde, elle était des battantes qui te donnaient envie de tout faire en ton pouvoir pour atteindre tes buts, à la manière de l’aimante, elle aidait les gens à croire en eux, elle aidait les gens à voler, elle n’avait pas peur de les protéger et aujourd’hui, c’était à son tour qu’on prenne soin d’elle, qu’on lui montre qu’elle aussi, elle était aimée. La blonde serrait ses bras autour de lui, comme si elle avait peur, comme si elle aussi redécouvrait un peu la vie, comme si elle aussi, elle apprenait un peu de lui. Ses lèvres roses, douces, s’approchent un peu de son oreille, elles lui murmurent : « Plus vite ! » parce qu’elle était comme ça, Adélaïde, elle n’aimait pas les demi-mesures, dans ses gâteaux, elle mettait le double du chocolat, elle ne comptait pas les ingrédients, et quand Lionel lui montrait la recette, elle esquivait le tout en l’embrassant, et se retrouvaient alors sur leurs corps des traces d’œuf, de sucre et de farine, quelque part, tous les deux, dans la tambouille d’une institution française.

Lionel, il a le goût sucré du souvenir sur le bout de la langue, il hoche la tête, il penche le visage, il accélère, il manie le balai comme on manie le fouet pour battre les œufs en neige, comme un flocon, il danse dans le ciel, il fait la course aux nuages, il dépasse une étoile. De la brume dans l’air. De la gelée sur la pelouse. Un vent froid. De l’excitation.

Parce qu’Adélaïde lui donnait l’espoir que c’était possible. Lui qui avait passé la plupart de son temps à s’isoler dans les recoins d’une école trop grande pour lui, ne connaissant des Pyrénées que les affres du sol, s’étant résolu à ne jamais connaître le bonheur, lui, l’enfant que l’on avait abandonné au milieu de Paris. Aux côtés de la Devereaux, ce gamin qui n’en était plus un, comme jamais auparavant, il se laissait aller à sourire, il cessait de porter ce masque de haine, de remontrance, envers un monde sorcier qui, au final, ne lui avait rien fait, qui lui avait permis de connaître bien des emmerdes, mais aussi l’amour. Il se fichait de ce que les autres pensaient ; il se souciait d’elle, seulement d’elle, dans la nuée, dans la vapeur, dans la fumerolle, il n’y avait qu’eux, et aux côtés d’Adélaïde, son cœur se trouverait toujours un peu dans le ciel, où il garderait en tête le souvenir de cette ascension.

Elle pose sa tête contre son épaule, il ralentit un peu pour ne pas la brusquer, sa douce qui avait fait la guerre, qui avait réussi l’impossible, se tailler une place au plus profond de lui. Son bras passe autour de son cou, il recherche le contact, il le connaît par cœur, ce derme pâle, il se demande combien de fois il l’avait parcouru du bout de ses mains. Il lâche le manche, il caresse son bras, elle le retire précipitamment. Le lion n’est pas vexé ; il observe le terrain, ils étaient près des poteaux. « On s’habitue à la hauteur. » se contente-t-il de dire à sa petite amie, parce qu’en vérité, il ne regardait jamais en bas ; il avait arrêté quand elle lui avait frappé le derrière de la tête, lui faisant jurer de ne plus regarder ses pieds, parce qu’il était au monde et que le monde était à lui.

Lionel monte un peu plus haut, doucement, pour s’élever au-dessus des tribunes. Il parvient finalement à avoir la vue qu’il désire; une vue sur l’ensemble de l’école. De là-haut, on pouvait voir le château anglais, la cabane du garde-chasse, la forêt, tout ce qui rendait l’institution unique. C’était différent des jardins symétriques de Beauxbâtons, mais c’était une autre beauté, un peu plus rustique, moins matérialiste, peut-être. Ils étaient connus pour être superficiels, les Français ; il se demandait à quel point c’était vrai. « C’est plus beau d’ici. » lui confie-t-il.

Lionel réussit le tour de force à se tourner vers la demoiselle. Il se penche vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres, un baiser simple, sans fioriture, sa main glisse du manche, le garçon manque de tomber, mais il en rit. Dans le fond de son cœur, les mots auraient été différents, c’est plus beau d’ici, c’est toujours plus beau quand il la fixe, quand elle envahit son regard, quand son image s’imprime dans le plus profond de sa prunelle.

Il y avait des milliers de baisers, mais il n’y avait pas de baiser ordinaire. Il y avait le premier près de la fontaine, il y avait le millième au-dessus des airs, comme si les adolescents avaient réussi à voler, voler quoi, voler qui, des minutes de leur vie, voler des endroits, voler des baisers, voler des instants, pour y vivre leur amour, un peu à la dérobée. Ce n’était pas un baiser comme les autres parce qu’il y en aurait d’autres, et que chacun des autres serait différent, qu’ils lui promettraient la lune, qu’ils lui promettraient chaque instant. Les pages du livre étaient encore blanches, annonçant une histoire plus belle que toutes les histoires parce que leur histoire, elle ne serait pas comme celle des adultes, non, leur histoire, elle serait pour de vrai.

Lionel baisse le regard, une ombre au sol, du haut des airs, il ne pouvait voir qu’une chevelure rouge ; ça annonçait la couleur, dans tous les sens du terme. « Oh, putain. » lâchait-il, avant de resserrer le manche de son balai. « Accroche-toi. » Sans demander son reste, avant de se faire repérer par le garde-chasse, le lion fait un piqué vers le sol. Il avait beau être un gardien, il avait un peu d’expérience, il savait faire autre chose que des vrilles dans les airs.

Étrangement, pourtant, le balai ne voulait plus obéir à ses ordres. Lionel, confs, tente de se redresser, il y met tout son cœur, toute son âme, toute sa magie, mais rien n’y fait. Plutôt que de crier à la demoiselle de faire attention, il anticipe l’impact ; il se retourne et l’enveloppe de ses bras, avant de tomber sur le sable recouvrant le terrain. Roulant sur quelques mètres, la jeune femme dans les bras, il s’arrange pour encaisser le plus gros du choc. Une fois leur stabilité retrouvée, Lionel retire ses bras de la taille de la demoiselle. Il n’avait rien, mis à part quelques coupures, et des belles ecchymoses qui se formeraient sur ses bras le lendemain. Malgré les blessures, il trouve quand même le moyen de faire une pitrerie, ne se questionnant pas sur ce qui venait d’arriver, ne se questionnant pas sur une magie qui venait de dérailler : « Je te jure que je suis meilleur que ça d’habitude. »

Parce que je suis meilleur quand tu es là, parce que je suis meilleur quand je te vois, parce que je pense que tu me rends meilleur, simplement meilleur.

 
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I found love where it wasn't supposed to be

Colombe
&
Lionel

Le monde des rêves était un monde sans aucune limite, qui se définissait par l’imagination, la liberté de l’esprit, et les pensées du rêveur. Les rêves pouvaient parfois se révéler être prémonitoires ou se transformer en cauchemars... et parfois, on ne rêvait pas du tout. Cela faisait un bout de temps que Colombe n’avait pas rêvé. Enfant, elle s’était crée un monde la nuit, et chaque jours, elle attendait avec impatience le moment de se coucher, pour retourner dans ce monde qui la fascinait tant. La magie du rêve l’emmena haut dans le ciel, et elle put admirer l'école de tout en haut.  Ses yeux s’illuminaient de joie, et une larme hésita longtemps avant de couler le long de sa joue. L’instant était magique, et elle aurait voulut qu’il ne s’arrête jamais. Mais, il fallait vivre à l’instant présent et profiter. Colombe ne s’attendait pas du tout à ce que quelqu’un d’autre soit dans le parc, et ce fut une grande surprise lorsqu’elle sentit Lionel piquer dans les airs. Il allait les sauver Soupirant de soulagement, elle se décrispa et attendit que quelque chose se passe. L'adrénaline monta très vite, Colombe ne s'était pas attendue à ce qu'ils aillent si vite, si bas. Le sol se faisait de plus en plus proche, et par instinct, elle s'accrocha de plus en plus fort à Lionel. Elle avait senti la chute arriver, avait fermer les yeux, mais elle ne sentit rien. Seuls les bras de Lionel autour d'elle, c'était tout ce qui était réel. Le reste n'avait aucune importance. Pourtant, elle sentait son bras lui faire atrocement mal. Il avait amorti la chute, malgré la protection de Lionel. Elle ouvrit les yeux, croisa le regard fier de son lion. Ils allaient bien, c'était le plus important, et cette expérience dans les airs resterait à jamais gravé dans sa mémoire. « Je te jure que je suis meilleur que ça d’habitude. »  Elle sentait le souffle de l’homme sur son visage.

Puis, elle vit ses yeux... Des yeux magnifiques, étincelants qui étaient remplis de milliers d’étoiles qui brillaient sans s’arrêter. Ce regard que l’homme posait sur elle, il semblait fasciné, et la cracmolle sentit ses joues rougirent. Il posait sur elle un regard amoureux, un regard tendre qu’elle ne lui avait jamais vu avant. Lorsqu'il se rapprocha avec lenteur et souplesse d'elle, la Poufsouffle sentit son sang ne faire qu'un tour et sa respiration se saccada instantanément. Ne contrôlant plus les battements de son cœur qui battait de plus en plus rapidement, elle ferma discrètement les yeux lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques millimètres de son visage, rabaissant la tête sur le sol, laissant ses cheveux blonds retomber sur son visage encore enfantin, elle serra les dents afin d'essayer de calmer les palpitations qu'elle commençait à avoir au fin fond de son petit cœur. Elle ne pensait même plus à la chute, tout était occulté autour d'elle, il n'y avait qu'elle et Lionel. « Je... c'était tellement chouette ! Et je ne doute pas de tes talents en matière de vol, après tout, tu as volé mon cœur. » Elle plaisantais, essayait de détendre l'atmosphère qui était lourd en énergie, mais surtout de se détendre elle. Et ce n'était pas totalement un mensonge. Plus elle passait du temps avec Lionel, et plus elle avait l'impression qu'elle ne pourrait pas être sans lui. C'était faux pourtant, totalement faux, parce que c'était sa cousine qu'il aimait, c'était Adélaïde qu'il voyait en elle. Colombe, elle n'existait pas à ses yeux. « Nous ferions mieux de rentrer, non ? » proposa-t-elle. À vrai dire, elle avait affreusement mal au bras, mais elle ne pouvait pas se plaindre, parce que d'autres questions fuseraient, et elle ne pourrait pas y répondre. Rentrer était la meilleure des solutions. « Il faut qu'on soigne tes blessures de guerre. » C'était ce qu'Adélaïde aurait dit. Plus le temps passait, et plus Colombe était douée pour remplacer sa cousine. Elle comprenait que Lionel n'avait rien remarqué. Le soleil était encore assez haut, mais Colombe était pleine de souvenirs, de fatigue. Le moment passé avec Lionel avait été parfait, il n'y avait pas d'autres mots. Il rendait son monde plus beau. Elle glissa sa main dans celle de Lionel et ses doigts épousèrent les siens, pour ne jamais se quitter.


HARLEY-
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Lionel Lemaire
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Lionel Lemaire
Élève de Gryffondor
Maison/Métier : première année en politique magique, rugit son appartenance à la maison des lions.
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Next time, I'll be braver, I'll be my own savior

I tried to go on like I never knew you
I'm awake but my world is half asleep
I pray for this heart to be unbroken
But without you, all I'm going to be is incomplete

Le monde des rêves, il était auprès d’elle ; il n’avait aucune limite quand elle était auprès de lui, les pensées, l’imagination, l’esprit, rien ne pouvait égaler la chaleur de son cœur à chaque fois que ses yeux se posaient sur elle. Il la redécouvrait un peu à chaque jour. Il la redécouvrait comme on redécouvrait un album au fond de notre armoire. En passant les mains sur les photos, on revivait les souvenirs. Lionel, il avait trouvé l’amour où il n’était pas supposé se trouver.  

Enfant, il s’était lui aussi créé un monde, quand il avait voulu un frère, quand il avait voulu une sœur, que ses parents lui avaient expliqué que ce ne serait pas possible. La nuit, il avait imaginé tout ce qui ne pourrait pas être. On aurait dit que quand tout devenait noir dans le ciel, tout devenait plus clair dans sa tête. Il imaginait une grande table avec tous les enfants de l’orphelinat qui seraient heureux, qui trouveraient comme lui une famille qui allait les aimer. Maintenant, il n’avait plus besoin d’attendre la nuit pour trouver un peu de bonheur. Maintenant, il avait compris qu’il méritait d’être heureux au même titre que tout le monde. Sa joie de tous les jours, elle portait un nom, le nom d'Adélaïde Devereaux.

Son visage était tout près du sien. Il le connaissait par cœur, il en avait probablement embrassé tous les recoins. Il replaça doucement une mèche de cheveux derrière son oreille. La jeune fille était son monde, était son univers. Il remerciait tous les dieux de lui avoir redonné ce qu’il chérissait le plus. La jeune femme semblait aussi heureuse que lui. Il se demandait, Lionel, si elle s’était demandée elle aussi, dans un recoin de son esprit, quand elle se battait, si un jour ils se reverraient. C’était des questions qu’il ne lui poserait pas ; il ne voulait pas lui faire revivre un plus grand traumatisme.

« Je... c'était tellement chouette ! Et je ne doute pas de tes talents en matière de vol, après tout, tu as volé mon cœur. » Lionel haussa un sourcil devant cette blague plus que douteuse, mais ne put retenir un rire. Il n’aurait jamais cru que sa petite amie possédait un côté aussi doux, mais cela ne le rendait pas mécontent. Comme un diamant, chaque jour, il découvrait la Devereaux sous des nouvelles facettes. Son visage se fit recouvrir par une ombre ; un regard vers le ciel suffit pour que Lionel comprenne que la soirée était en train de tomber.

« Nous ferions mieux de rentrer, non ? » Lionel hocha la tête. Tous les bons moments avaient une fin, et il devait réviser s’il désirait conserver sa place dans l’équipe, par égard pour Pandore. Il savait à quel point elle comptait sur lui, mais surtout, ce que cela avait dû lui coûter pour lui proposer le poste de gardien, que Keith occupait auparavant. Adélaïde reprit la parole : « Il faut qu'on soigne tes blessures de guerre. »

Lionel retrouvait la combattante dont il était tombé amoureux. Elle glissa ses doigts dans les siens, et Lionel approcha son visage du sien, l’embrassant de nouveau, passant sa main dans les cheveux de la blonde. Dans ce baiser, il n’y avait rien d’empressé, il n’y avait que de l’amour, que de la tendresse, jusqu’à ce que Lionel, taquin, ne lui morde la lèvre inférieure. « Got you. » plaisante-t-il à son tour. Se relevant, il se pencha, habilement, prit Adélaïde dans ses bras, comme un prince charmant porterait sa princesse. Il la regarde un moment.

« Il n’y a plus de guerre. » lâcha-t-il. Le ton était doux, néanmoins fort, protecteur ; tout comme Adélaïde, Lionel ne voulait plus avoir peur. « Il n’y a que l’amour maintenant. » Lionel, malgré les airs durs qu'il tentait de se donner, demeurait un grand sentimental. Il eut un sourire, éclairant son visage bariolé de petites blessures, ses cheveux recouverts de sable. Il entra dans le château, portant la demoiselle, indifférent aux regards que l’on portait sur lui. Songeant à sa nouvelle réputation de rebelle romantique, le lion se dirigea vers l’infirmerie, mais comme l’aurait dit son chanteur préféré il n’était atteint que d’une maladie. Le jeune homme chantonna : « Elle court, elle court, la maladie d'amour, dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans. Elle chante, elle chante, la rivière insolente qui unit dans son lit, les cheveux blonds, les cheveux gris… »

De leur couple, ce serait peut-être le dernier beau souvenir qui resterait.

- RP terminé -

 
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