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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
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Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard
nous en attendons avec impatience !
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Only real love is love at first sight; the second look breaks the spell. ✘ Andore

Andreï Dimitrov
Consumed by the shadows
Andreï Dimitrov
Élève de Serpentard
Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique
Célébrité : Stephen James
Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016

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Only real love is love at first sight; the second look breaks the spell.
Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un choc de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.
Une sensation glacée t’arrache âprement du sommeil, semble ronger ta gorge douloureuse et s’insinuer jusqu’au cœur de tes poumons. Tes yeux clairs peinent à s’habituer à la pénombre environnante du dortoir, quittant un gouffre pour s’enfoncer dans de nouvelles ténèbres. Un grincement sonore et léger attire ton attention, et tu remarques plus loin le battant de la porte cogner contre le bois massif de l’encadrure, agitée par un courant d’air. Il te faut quelques secondes pour te rendre compte que le palpitant logé au creux de ta poitrine bat plus vite qu’à l’ordinaire, gonflé, étouffé par un étau d’angoisse. Tu t’assois lentement, passes tes assassines dans ta crinière brune, avant de les laisser glisser sur la peau brut de ton torse. Rêche, la peau est parsemée d’anciennes cicatrices, sillons argentés, stigmates d’une vie à la dure. La peur est avec toi. Elle ne te quitte jamais, dégouline dans tout ton être avec une perversité sans nom. Elle coule, incrustée dans tes chairs à vif. Ancrée jusque dans tes tempes, recouvrant ta nuque et tes assassines d’une fine pellicule de transpiration. Elle vit en toi, depuis si longtemps que tu ne te souviens pas d’avoir vécu un jour sans elle et prend toujours la forme d’un visage familier. La Mort. La gorgée tranchée de ta mère.

Le froid te fait claquer tes dents et fixe dans ta bouche le goût métallique de l’hémoglobine. Tu attrapes à la va-vite quelques vêtements, les enfile et sort précipitamment du dortoir. Si tu restes dans ton lit, tu sais que tu penseras à Elle. Que tu songeras à cette situation insupportable qui grignote peu à peu ta patience, érode les parois lisses auxquelles tu tentes de t’accrocher pour ne pas perdre pieds. Mais Elle se dérobe comme toujours. Dès que tu sembles toucher du doigt la Solution, elle disparait pour mieux t’enrager. Casse-tête chinois dont l’aboutissement semble hors de portée. La situation semble d’autant plus compliquée que tu ne peux en parler à personne, gardien d’un secret beaucoup trop lourd. Même à ton cousin. Lui en parler reviendrait à lui avouer ta faiblesse, et ton orgueil t’empêche de le faire. Tu constates à quel point les Dimitrov t’ont formaté à leur philosophie. Plutôt crever de douleur que d’alléger ta peine par la confidence, surtout si cela implique de révéler tes secrets les plus sombres. Tu vacilles et oscilles dans un parallèle dangereux entre cette femme qui fut et celle qui semble paraitre.

C’était pourtant une journée comme une autre. Une de plus à travers le temps qui s’effile et qui s’échappe. C’était une fin de semaine où vous pouviez enfin vous rendre à Pré-au-Lard. Sans but particulier ni idées derrière la tête. Pré-au-Lard était un lieu que tu connaissais comme ta poche et qui faisait partie de ta vie depuis quelques années à présent. Les sorties organisées dans ce village était une liberté donnée à tous les élèves qui aimaient en profiter. Toi le premier. Tu t’arrangeais pour filer dans les boutiques interdites en compagnie de Yahari ou de Kamen pour faire le plein de bouteilles de whisky ou de quelques potions interdites. Combien de fois avais-tu emmené une de tes conquêtes vers la cabane hurlante afin de flirter ou plus en toute tranquillité ?

Tout à tes pensées, tu réalisais que cette insouciance estudiantine allait presque te manquer une fois entré dans le monde des adultes. Ton père voulait te voir devenir mangemort rapidement. C’était sans compter sur ces histoires de fiançailles qui vous tombaient à tous sur le coin du nez sans vous demander votre reste. Pauvre serait celle qui finirait être tes doigts la bague bien accrochée à son annulaire… Les femmes avaient à tes yeux que très peu de valeur. C’était ainsi que tu avais été éduqué par ton père qui n’avait jamais repris d’épouse suite à la mort de ta mère de par ses propres mains. Ton regard s’attarda sur une vitrine avec plusieurs chemises pour homme. C’est là que tu aperçus son reflet à travers le reflet. Sa chevelure dorée caressait le creux de reins à la légèreté. Une insouciance se lisait sur son visage détendu et ses traits éthérés semblaient apaisés. Si doux. Une sorte d’obsession qui t’obnubilais depuis quelques semaines à présent. Un jeu qui te tiraillait les entrailles sans vergogne. Tu hésites. Ta carcasse ne semble plus vouloir répondre aux ordres de ton cerveau. Tu vacilles et tu finis par te dévoile. Lisse, aucune expression ne se dispute à ton visage dur, ne reflétant en rien ce qui bouillonne au fond de toi.

Exister, c’est être la douleur de l’autre. Tu ne sais plus où tu as lu cette phrase, pourtant, elle te semble si réelle. Vérité palpable, que tu touches aisément du doigt. Fille du mensonge. Tu la regardes intensément. Peut-être trop, tu en as conscience. Mais l’envie dévore ton palpitant. Tu pourrais l’observer ainsi jusqu’à l’aurore te demandant comment l’attirer vers toi, dans ombre. Dans tes terribles noirceurs. Pourtant tu restes stoïque et finis par rentrer tes mains dans tes poches. Tu te félicites intérieurement de cette faculté que tu as de pouvoir rester neutre en apparence tandis qu’en toi se déchaine les passions. Un sourire finit par se dessiner sur tes lippes et puis tu te décides à prendre la parole. « Je vais finir par croire que tu me poursuis » Malice qui s’enroule autour de tes cordes vocales et qui s’insinue sournoisement dans tes propos. Tentative vaine d’attirer sous ton charme ? Tu hausses doucement les épaules et puis la phrase s’échappe, s’invite entre vous : « Ca te dirait d’aller boire un verre ? J’ai toute une histoire à découvrir il parait. »
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Pandore L. Heather
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Only real love is love at first sight;
the second look breaks the spell
~ Andore ~


C
était pour la jeune fille l'une des dernières occasions d'aller à Pré-au-lard pendant les vacances. Toute bonne chose avait une fin et les cours allaient bientôt reprendre... Pandore leur offrait alors, à elle et à son jumeau une dernière petite virée à Pré-au-Lard durant cette période de fête. Car assurément elle pourrait y revenir plus tard, mais la magie des fêtes de fin d'année ne serait plus là, il leur faudrait alors attendre une nouvelle année... La jeune gryffone était dans ses pensées, comme souvent elle était seule... Elle ne demandait à personne de l'accompagner car dans un sens elle n'était pas toute seule, où elle allait Keith était avec elle, c'était comme si elle partageait toutes ces choses avec lui, mais sa présence continuait de lui manquer... Il était là sans être là... C'était sans doute ce qu'il y avait de plus difficile, elle n'avait pas de deuil à faire pourtant elle l'avait tout de même bel et bien perdu... Cette fois cependant elle s'interdisait ce genre de pensée, elle se concentrait sur ce qui l'entourait, respirait l'air si froid et pure qui l'entourait. Le froid ne la dérangeait pas, bien au contraire.

Elle pensait aussi à la lettre qu'elle avait écrit le matin même à ses parents afin de les remercier des présents qu'elle avait reçu à noël, bien sûr le violon restait son cadeau préféré, elle s'en était voulu du fait que Keith n'aurait plus jamais un seul cadeau, mais comme son frère lui avait gentiment fait comprendre, il ne pourrait plus rien en faire de toute façon... Pandore ne pouvait pas s'empêcher d'avoir tout de même un pincement au cœur à chaque fois qu'elle pensait à ce que son frère ne pouvait plus faire... Une voix finissait par la sortir de ses pensées, Pandore tournait alors la tête vers le Serpendard, elle ne s'attendait pas à le retrouver là. Elle se retrouvait légèrement déconcertée et le fait qu'il l'invite la prenait de court... Combien de fois avait-elle cru le voir? Combien de fois avait-elle sentie son regard peser sur elle sans jamais pourtant le trouver autour d'elle? Bien trop pour pouvoir l'avouer... Et aujourd'hui alors qu'il se trouvait non loin d'elle, elle n'y attendait pas, elle était prise par surprise et ne savait pas comment réagir, son étonnement et son incompréhension devait se lire sur son visage, elle était ce qu'on appelait un véritable livre ouvert, tout passait sur son visage ou presque...

"Je... Non, Je... Je ne savais même pas que tu étais ici." S'expliquait-elle comme si elle avait besoin de se justifier, alors qu'en fait elle ne lui devait rien, cette fausse accusation ne devait être qu'une manière de la taquiner, mais elle avait été trop déstabilisée d'un coup pour y réfléchir et cette phrase, même si elle avait eu du mal à la prononcer, était sortie toute seule. Elle le regardait et se sentait légèrement idiote, elle devait se reprendre et plus rapidement que ça. "Où ça?" Commençait-elle à demander suspicieuse avant de se reprendre, elle était en train d'accepter une invitation là?? Minute, il venait de l'inviter ?? Pandore était en train de sortir de la stupeur dans laquelle elle s'était retrouvée sans le vouloir et repris très vite la parole. "Je veux dire, tu es vraiment en train de m'inviter?" Demandait-elle comme si ce n'était pas assez clair, elle sentait l'esprit de son frère s'éveiller, la colère reprendre le pas, elle tentait cependant de rester maître d'elle-même, elle commençait à mieux contrôler les émotions de son frère d'ailleurs... Ce que Pandore ne saisissait pas, c'était pourquoi elle... « Tu m'intrigues... » Les mots du russe devant elle lui revenait alors en tête, cependant elle n'avait pas du tout pris cela au sérieux, elle s'était dit qu'il allait l'oublier aussi rapidement qu'il était venu la trouver dans la bibliothèque... Allait-elle accepter? Devrait-elle accepter? Non bien sûr que non...

"D'accord," Lâchait-elle à bout de souffle comme si elle était à un nouveau tournant et venait de prendre une décision qui allait changer quoi que ce soit... Pandore... Réprimanda son frère dans sa tête. Un verre Keith, allez, ne fais pas ton rabat-joie! Ne me dis pas que tu ne rêves pas d'une petite bièraubeurre... Pandore connaissait son jumeau par cœur, elle savait ce qu'il aimait, même si cela n'aidait pas à apaiser son jumeau, il aimait surtout sa sœur avant tout... Pourquoi avait-elle finalement accepté? Elle ne savait pas elle-même ce qui lui prenait... Peut-être le fait que quelqu'un s'intéresse à elle? Peut-être parce qu'elle était venue ici sans vraiment de but et elle ne savait pas ce qu'elle aurait fait par la suite, avoir de la compagnie l'empêchait de ruminer dans son coin, tant pis s'il s'agissait d'Andreï et de sa réputation qui lui collait à sa peau, après tout, elle avait décidé de lui accorder une chance, et elle était ce genre de fille, à tenir parole...

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Andreï Dimitrov
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Only real love is love at first sight; the second look breaks the spell.
Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un choc de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.
Combien de temps s’était-il écoulé entre cet instant et ce moment si étrange dont la bibliothèque avait été témoin ? Tu te souvenais de chaque mot, chaque silence. Chaque geste. Ton regard l’avait suivi de loin, sans l’étouffer. L’idée entêtante vrillant ton esprit amer et tordu. Accrochant souvent tes pensées lorsqu’elles déviaient de façon incessante, envoutante. La Gryffone virevoltant au milieu de tes méandres. Une obsession. Un jeu. Le vice qui s’étend dans ta chaire avec ce besoin vital de faire mal. Cette envie déplacée d’assouvir cette soif. Soif insatiable. Insaisissable. Tu ne t’attendais pas à la croiser. Ton simulacre n’était pas encore organisé dans ton esprit. Improviser. Tes pensées filent. S’enlacent. Préparent lentement l’attaque. Tu te montres. Elle semble tout aussi surprise que toi. Tes prunelles s’attardent sur son visage qui laisse paraitre plus d’une émotion. Tes phrases l’ont troublé. C’était le but, bien sûr. Tu joues la décontraction. L’innocence ne te va pas bien pourtant. Il suffit de sentir cette aura sombre qui se dégage de ton être sans même que tu le veuilles. Ton regard acéré, ta silhouette fière. Un tout qui s’étale, s’envole sur ton entourage. Image qui plait à certain et que d’autres exècre sans demie mesure. Si tu cherchais à la troubler, c’est réussi. Un peu trop. Tu la traques comme un chaton apeuré. Lentement, tu cherches à l’amadouer comme si une friandise dans ta main pouvait la rassurer. La laisser t’approcher, juste assez pour frôler du bout de tes assassines sa chair velouté sans craindre de la voir s’échapper. Faire un pas mais ne jamais reculer.L’un après l’autre. Un réel défi pour ta patience, pour tes talents à manier les ficelles de la manipulation. Tes mains s’enfoncent dans les poches de ta veste alors que tu l’observes se débattre dans ses réponses. Tu penches légèrement le visage sur le côté comme si tu attendais le verdict final.

« Où ça? » Tes paupières restent un instant immobile et la fixe sans pour autant que tes lippes ne se décident à répondre. Quelque part, tu n’y avais même pas réfléchi. Presque étonné qu’elle pense réellement accepter cette proposition que tu lui fais à l’improviste. Ses paroles s’enchainent, tes yeux se plissent. Tes lippes s’ourlent en sourire satisfait alors que doucement tu la sens céder jusqu’à ce qu’elle accepte pour de bon. Si tu continues de l’observer, c’est juste pour constater qu’elle semble prise dans un débat intérieur. Parfois tu aimerais lire dans les pensées des gens. Pour mieux les cerner, mieux les appréhender. Mieux les agripper dans tes méandres pour mieux les y enliser. Pour mieux te les approprier. Pour mieux les ensevelir dans tes petites manigances.

Tu regardes un instant les alentours et tombes sur la vitrine de la Tête du Sanglier. Pour sûr, il y a plus romantique… Plus agréable aussi. Mais après tout… Vous serrez tranquille et à l’abris des regards trop curieux. Ta main frôle à peine son épaule, glissant sur l’arrière de son bras jusqu’à son poignet, hissant tes doigts à sa paume pour la saisir et la tendre légèrement en direction du lieu qui vous accueillera. « C’est pas le lieu parfait, mais au moins on sera tranquilles. » Tu tires doucement sur sa main pour l’entrainer dans ton sillon la libérant de ton emprise qui n’était qu’une invite à te suivre. Si tu commences à lui donner la main, demain, elle vous pense mariés. Tu sais que le Sanglier n’est pas un endroit qui fait rêver la plupart des filles. Mais elle n’est pas comme toutes les autres. Tu ne sais pas en quoi elle diffère. Tu ne comprends pas ce qui attise tant ta curiosité à son sujet mais tu le découvriras bien assez tôt. Obsession qui s’éteindra bien assez tôt alors que tu l’auras glissé au creux de tes draps, tu en es persuadé. Tu lui tiens alors la porte alors que vous arrivez devant le bar, t’effaçant devant elle pour la laisser passer. Tu cherches quelques secondes une place libre mais surtout une table propre et des chaises qui tiennent la route. « Qu’est-ce que tu veux boire ? » demandes-tu une fois que tu as retiré ton manteau. Pour s’assurer que la vaisselle est propre, rien de tel que d’aller commander soi-même les boissons au bar. Lorsqu’elle te confie ce qu’elle souhait prendre, tu l’abandonnes quelques minutes avant de revenir et de voir que ta place est occupée par un type aux cheveux gras. En un claquement sonore, tu poses les boissons sur la table, faisant sursauter l’invité surprise qui semble importuner Pandore plus qu’autre chose. Tu fais craquer les phalanges de tes assassines alors que tu glisses dans le champ de vision du type. Il doit avoir ton âge, un peu plus vieux certainement puisqu’il n’est pas à Poudlard. Son visage ne te dit rien. « Lève ton cul mec. La place est prise. » S’il hésite à esquisser un mouvement, lorsque tu te penches prêt à l’aider avec toute la délicatesse requise, à se lever, il se tend de lui même sur les jambes, les mains en l’air, l’intention de dire ‘je suis innocent’. Avec une lenteur qui met tes nerfs à rude épreuve, tu le regardes s’éloigner les poings serrés. Ton palpitant s’est enragé dans ta cage thoracique. Tes mains auraient voulu éclater son visage de porcelaine pour lui faire comprendre qu’il ne devait pas s’approcher. Encore moins de cette fille là. Elle t’appartenait. Du moins, c’était tout comme à tes yeux. Tentant de refroidir le sang brulant qui parcourt tes veines, tu t’installes en face de l’Anglaise, un sourire amusé, presque agacé aux lèvres. « Il faut pas te laisser seule trop longtemps toi. J’ai du soucis à me faire s’ils te courrent tous après comme ça. » Du bout des doigts, tu pousses son verre dans sa direction et attrape le tiens avant de le lever en sa direction pour trinquer. « A nous. » Puis plus doucement, de ta voix rauque, tu ajoutes. « A notre découverte. »
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Pandore L. Heather
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~ Andore ~


H
eureusement pour Pandore, Andreï lui avait rapidement lâché la main... Pas qu'elle ne pouvait pas supporter son contact parce qu'il la dégoûtait ou quoi, sinon elle n'aurait probablement pas accepté d'aller boire un verre avec lui, mais simplement parce que son cœur lui c'était bien trop emballer en une seule seconde... Sa main avait pris la sienne et alors ce n'était plus la terre qui était son point de gravitation mais lui... Il ne l'avait touchée que quelques secondes et pourtant elle avait cette sensation de brûlure sur sa main... Elle s'était presque sentie vaciller légèrement avant qu'il le lâche, avant qu'elle ne retombe brutalement sur la Terre ferme, comme si d'un coup elle s'était remise à tourner rond... Elle n'avait absolument rien écouté de ce qu'il avait pu lui dire pendant cet instant ou leur peau ce sont touchées. Elle se sentait alors déconcertée finalement lorsqu'ils arrivaient devant la Tête du sanglier, c'était vraiment où il voulait l'emmener? Avait-elle dit si elle était d'accord? Elle ne se rappelait même plus si elle avait ouvert la bouche, bon sang! Elle se mordillait la lèvre tandis qu'elle lui disait qu'elle voulait une bièreauberre, elle se souvenait au moins en avoir promis une à son jumeau. Oui c'était déjà ça! Elle s'était installée à la table qu'il avait indiqué reprenant peu à peu ses esprits. Sentant de plus en plus Keith qui tentait de l'atteindre par n'importe quel moyen, comme s'il s'était trouvé lointain d'un coup... Les seuls moments où son jumeau passait au second plan c'était lorsqu'elle jouait d'un instrument, mais la... Elle n'avait pourtant rien touché...

"Mais que fais une jolie fille comme toi, dans un endroit comme celui-là? Et qui plus est, toute seule..." Pandore n'avait pas vue l'homme venir et s'asseoir en face d'elle sans même demander la permission. Son allure ne disait rien qui vaille à la gryffonne, qui malgré une petite angoisse, ne se laissait pas démontée! Elle n'était pas une gryffondor pour rien et elle ne manquait pas de courage. "Je ne suis pas toute seule!" Répondait-elle et comme si celui qui l'accompagnait l'avait entendu, les verres que le vert et argent étaient parti chercher venait de se poser sur la table. Un sentiment de soulagement déferla alors dans les veines de l'anglaise lorsqu'elle croisa le regard du russe qui s'occupait de faire fuir l'importuniste en moins de temps qu'il ne fallait pour en dire... D'un autre côté, il était aussi tout de même effrayant... Elle avait cet impression qu'il aurait pu s'en prendre à lui juste parce qu'il avait osé lui adresser la parole... C'était débile n'est-ce pas? Qu'est-ce qu'il en avait à faire? D'ailleurs elle ne comprenait toujours pas ce qu'elle faisait là, pourquoi lui avait-il payé un verre et pourquoi est-ce qu'il tenait tant que ça à la connaître? Pourquoi elle? Elle devait être à des années lumières des filles qui pouvaient bien l'intéresser... Surtout avec ce qu'elle avait pu entendre sur son compte... Encore les bruits de couloir, oui ils étaient plutôt obstinés ceux-là et il était difficile de se construire une réputation, il suffisait cependant de quelques secondes pour la détruire...

"Oh, ils ne me courent pas tous après, celui-là devait bien avoir une idée tordue derrière la tête." Lâchait-elle, oui bien sûr, comme si les mecs lui tournaient autour, enfin ce n'était pas... Elle n'était pas hideuse elle le savait bien, elle accrochait sûrement parfois le regard, mais voilà rien de plus, du moins c'était ce qu'elle voyait elle... Ce qu'elle pouvait ressentir. Elle trinquait avec Andreï avant de laisser apparaître un sourire timide sur son visage, elle ne s'attendait à ce qu'il soit si agréable tout compte fait et serviable également à croire qu'il lui sortait le grand jeu... Ce dont elle ne pouvait pas vraiment croire, puisqu'elle ne comprenait déjà pas pourquoi il s'intéressait autant à elle. Elle buvait alors une gorgée et elle pouvait alors sentir son jumeau la savourer, cela lui arrachait un autre sourire, celui-là était plus grand, plus franc, amusé... Elle sentait qu'elle était déjà à moitié pardonnée et qu'il la laisserait tranquille tant qu'elle le laisserait profiter de cette boisson, de plus il était tout de même là pour veiller au grain, Pandore prenait alors une autre gorgée, elle aimait sentir son frère plus léger, ressentir cette sensation lorsqu'il redécouvrait des goûts via son palet à elle. D'ailleurs elle n'avait jamais essayé de manger quelque chose lui aimait et pas elle... Elle se demanderait ce que donnerait le mélange de leur émotion et qui gagnerait à la fin... Sortant de sa rêverie, elle reportait son attention sur le Serpentard qui l'accompagnait ignorant s'il avait remarqué qu'elle avait été distraite le temps d'à peine une petite minute si ce n'était pas moins. « A notre découverte. » Ces mots résonnaient dans son esprit, il n'avait toujours pas abandonné l'idée de la connaître et elle... Elle ne voyait pas ce qui pouvait être si intéressant dans son histoire pour qui se montre aussi impatient...

"Merci pour le verre." Commençait-elle par dire, avec le fait qu'ils n'étaient pas seul quand Andreï est revenu et qu'ensuite ils avaient trinqués, elle n'avait pas pu le dire avant... Pendant un moment le silence retomba, Pandore regardait autour d'eux, pas mal de paires de yeux étaient posés sur eux et surtout sur elle... Normal que faisait-elle là? Elle devait détonner dans ce décor... Surtout au côté du vert et argent ils devaient tous se demander pourquoi est-ce qu'elle était ici, avec lui, pourquoi est-ce qu'il venait perdre son temps... Pas que Pandore se trouvait ennuyeuse, elle se disait cependant qu'ils ne devaient pas avoir grand-chose en commun et qu'il allait très vite s'en rendre compte, s'il ne l'a plantait pas là au beau milieu de l'auberge, elle en aurait de la chance. Elle reportait finalement son attention sur le jeune russe, son regard tombant dans le sien. "Je ne sais pas vraiment ce que tu veux savoir... Alors... Avant de t'endormir avec une histoire assommante... Une question contre une autre question? Chacun son tour?" Parce qu'il n'était pas question qu'il sache tout d'elle sans qu'elle puisse demander quoique ce soit, elle n'allait pas se livrer s'il ne faisait pas pareil... Elle prenait une nouvelle gorgée de bièreaubeurre avant de se lancer... "Honneur aux filles?" Demandait-elle sans vraiment attendre de réponse. Elle cherchait sa première question se disant qu'elle allait commencer par quelque chose de simple, puis finalement elle commençait par autre chose qui l'intriguait. "Pourquoi t'es-tu fais faire autant de tatouage?" Elle se surprenait elle-même, mais en cherchant par où elle aimerait commencer, elle s'était rendu compte que c'était par cela, il en avait tellement, qu'il lui faudrait sûrement des heures pour lui demander la signification de chacun... Elle avait presque envie de lui demander où est-ce qu'ils s'arrêtaient, mais cela ferait deux questions et la règle s'arrêtait seulement à une seule par tour...

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Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un choc de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.
Tu ne savais comment interpréter ses sensations que tu avais alors que tu étais à ses côtés. Pourquoi tu avais tant aimé le contact des tes doigts sur sa peau ? Pourquoi ce geste si désuet d’avoir sa main dans la tienne t’avait semblé si… naturel ? Tu ne t’étais jamais comporté ainsi spontanément. Cela avait toujours été calculé, froid avec de mauvais intentions derrière. C’était exactement cela que tu souhaitais en cet instant. Alors pourquoi tu prenais goût à cela ? Plus que d’habitude. Votre première rencontre avait piqué à vif ta curiosité. Déjà de loin sans lui parler tu avais voulu en savoir plus. Dans la bibliothèque, tu avais eu la sensation de chercher à amadouer un chaton effarouché. Un charmant chaton. Dont la verve t’avait titillé. Il était pourtant rare qu’on obtienne ton attention. Qu’on l’obtienne si facilement.

La Tête du Sanglier n’était certainement pas l’endroit le plus charmant, ni même le plus romantique. Tu le savais bien sûr. Mais c’était voulu. Tu voulais lui montrer qu’elle pouvait avoir confiance. Alors si tu l’avais emmené chez la Piedodue, cela aurait sonné trop faux. Le Trois Balais  était bien trop vu et revu. Non. La Tête du Sanglier était finalement le parfait endroit pour l’emmener sur ton chemin sinueux en enfilant le masque de l’innocence. Un masque qui ne te sied guère, il fallait l’avouer. La seule chose qui restait insinuée bien au fond de ton crâne, c’est que tu la voulais. Rien que pour toi. Tu avais encore plus le besoin d’assouvir ce besoin malsain de la faire tienne. Tu ne parvenais pas l’expliquer. C’était plus fort que toutes les fois où tu t’étais amusé à manipuler la première garce qui trainait sur ta route. Peut-être parce qu’elle était différente ? Mais en quoi ? Rien qu’en te donnant une chance, elle se démarquait. Toutes les autres le faisaient pour ta belle gueule. C’était presque écrit sur leur visage qu’elle voulait juste coucher avec toi ou s’attirer l’attention du prestige de ton nom. Pire encore, celle qui cherchait la bague au doigt en mission pour le nom de leur glorieuse famille… A présent, tu serais plus embêter par ce genre de détail puisqu’une officielle t’avait été choisi par ton odieux père. Tu te demandais ce que Pandore pourrait penser de cette nouvelle.

Tu n’expliquais d’ailleurs absolument pas ce sentiment colérique qui t’avait envahi alors que ce type avait osé s’installer à ta place. C’était juste ça. Le mec avait marché sur tes plates bandes. Voila tout. Il avait voulu prendre ta place. S’approcher de trop près de ta proie. Celle que tu travaillais doucement mais sûrement. Il n’avait aucun droit sur elle. Pas tant que tu déciderais qu’elle serait la tienne. Implicitement, tu en avais fait ta propriété. Elle serait à toi. Ce n’était qui question de temps. Lorsqu’il fut parti, tu reprenais ta place, tes droits. Mentalement tu gravas son visage dans un coin de ton esprit. Juste pour ne pas oublier sa sale gueule et savoir quoi faire un jour tu venais à le recroiser. Car se serait le cas. Tu ferais en sorte que ce soit les cas. Et qu’il se souvienne qu’il ne faut pas te contrarier. Encore moins tenter de s’en prendre aux choses, aux gens qui t’appartiennent. Ton regard se planta dans celui de la jolie blonde. « Je m’arrangerai pour qu’il n’ait plus l’occasion de recommencer. » Du haut de tes dix-huit années, cette promesse sonnait comme glas. Des paroles qui achèveraient plus tard ce fumier. Tu portais alors le verre à tes lèvres après avoir trinqué avec Pandore. Tu avais pris la même boisson qu’elle. Cela faisait longtemps que tu n’avais pas bu cette douce boisson préférant à cette petite soeur, ses ainées bien plus fortes et aromatisées. Alors qu’elle portait la boisson à ses lèvres, tu remarquas un sourire s’afficher sur son visage. Surement le plus sincère depuis que vous étiez ensemble et étrangement tu avais la sensation qu’il ne t’était absolument pas destiné. Elle semblait ailleurs, perdue dans des souvenirs plus que lointain. Lorsqu’elle te remercia pour le verre, tu hochas doucement la tête.


"Je ne sais pas vraiment ce que tu veux savoir... Alors... Avant de t'endormir avec une histoire assommante... Une question contre une autre question? Chacun son tour?" Un  sourire étira tes lippes. C’était un jeu intéressant. Une mise en forme intriguante pour se découvrir petit à petit. Y jouer te permettrait de lentement la glisser dans les mailles de ton filet. Il fallait que tu saches jouer franc jeu. Juste assez pour qu’elle est confiance. Juste assez pour qu’elle succombe et que toutes ses vagues de sentiments troubles à son sujet s’éloigne de ton être. Lorsqu’elle déclara ‘honneur aux filles’ tu te mis à rire. « Fais toi plaisir. » Tu t’enfonçais dans ta chaise et emmenait ton verre à ta bouche afin de boire une nouvelle gorgée. Tu continuais de la fixer dans les yeux alors qu’elle posait enfin sa question. Une question qui mine de rien n’était pas si anodine. Chacun des dessins qui sillonnaient ta chair avaient sa propre signification. lls avaient leur propre importance, leur symbolique. Ils marquaient à tour de rôle un fait de ton histoire. Un pan de ta vie. Tu reposas ta choppe sur le bois de la table avant d’ouvrir le bouton de ta manche gauche afin de pouvoir remonter le tissu de ton avant bras. Tu dévoilais alors l’intérieur, l’avançant vers elle. Un poignard enlacé de la lettre D.Des entrelacs, des dégradés de gris, de  noirs. D’autres dessins entouraient celui-ci, mais ton index en dessina un instant les contours. « C’est le premier que j’ai fait. Un peu par provocation. J’ai pris une sacrée raclée quand mon père l’a découvert. Peut-être qu’un jour je te dirais ce qu’il cache, mais chaque dessin qui marque ma peau sont une façon de marquer mon histoire. Un sorte d’album souvenirs. J’aime l’ancrer dans ma chair. Pour ne rien oublier. C’est ce qui me construit. Et puis… C’est un truc que mon père ne peut pas me retirer.  » Tu marques un silence ne souhaitant pas en dire davantage. Puis plus léger tu ajoutes. « Le deuxième est dans mon dos, j’ai une paire d’ailes de dragons. J’aurais rêvé être un dresseur. Mais je suis un Dimitrov, je ne peux pas me rouler dans la boue avec des créatures dangereuses. » Un petit rire quitte ta gorge. « Si tu es sage, je te le montrerais. » Tu lui adresses un sourire malicieux avant d’apporter de nouveau ton attention sur elle. Sur son visage, ses yeux. Sa chevelure dorée. Tu te perds un instant dans ta contemplation. Tu cherches un instant quelle sera la question que tu veux lui poser. Même si tu aurais envie de la mettre mal à l’aise avec une blague de ton cru, tu te retiens. Tu mords un instant ta lèvre inférieure. Et puis tu finis par lui dire : « A mon tour. » Tu marques un petit silence avant de boire une nouvelle fois quelques gorgées de ta boisson. « Qu’est-ce qui t’a fait sourire tout à l’heure quand tu as bu ta première gorgée ? » Ton regard vacille dans le sien. Curieux. « Tu avais l’air heureuse. Sereine. »
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Pandore L. Heather
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Pandore L. Heather
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Only real love is love at first sight;
the second look breaks the spell
~ Andore ~


«J
e m’arrangerai pour qu’il n’ait plus l’occasion de recommencer. » Cette phrase lui faisait froid dans le dos, Pandore l'avait regardé un instant, se demandant ce qu'il voulait dire mais, n'osant pas poser la question à voix haute... Pourquoi cela avait tant l'air de l'embêter? De lui tenir à cœur? Ils ne se connaissaient pas plus que ça et pourtant... Pourtant il agissait comme si... Comme s'il était jaloux... Jaloux? Mais... Il ne pouvait pas l'être si? Pourquoi? Comment? Il ne se passait rien entre eux, d'ailleurs ce n'était pas pour ça qu'il l'avait amené ici n'est-ce pas? Pandore était perdu, heureusement, elle avait elle-même dévier la conversation sur autre chose, sur la raison de leur présence ici et cela lui permettait de se concentrer sur autre chose que l'éventuel possibilité que le garçon en face d'elle puisse être jaloux parce qu'un autre que lui, lui avait adressé la parole... A quel moment avait-elle totalement arrêté de pensée? A oui, lorsqu'il avait commencé à remonter la manche de sa chemise pour découvrir son bras... Pandore avait alors été totalement subjuguée par ce qu'il lui montrait, elle avait tendu la main prête à le toucher et tracer de son doigt chaque contour des dessins qu'elle avait sous les yeux, sauf que la propre main du vert et argent le fit à sa place et alors elle suspendit son geste tout en se rendant compte de ce qu'elle avait failli faire, elle avait alors repris sa main tout en sentant le rouge lui monter aux joues. Elle tentait alors de rabattre ses cheveux autour de son visage essayant de se cacher légèrement tandis qu'elle écoutait chaque parole du russe devant elle.

Elle était étonnée en vérité qu'il se confie si facilement, qu'il joue le jeu et réponde avec autant de précision à sa question. Elle s'était presque attendu à une réponse sarcastique, pourtant non... Dans sa réponse elle pouvait en apprendre beaucoup plus d'un coup sur lui et d'autres questions venaient alors lui brûler les lèvres... Son père? Il avait l'air d'être un élément important dans sa vie, en bien en moins bien ça en revanche elle était moins certaine de le savoir... Elle se demandait quelle réaction auraient ses propres parents si elle venait à se tatouer? Elle n'était pas ainsi Pandore, elle était celle qui était sage, qui ne brisait pas les règles, elle était audacieuse mais, pas dans la provocation, pourtant si elle avait désirée tatouer quoique ce soit sur sa peau, l'auraient-ils laissés faire? Ni pense même pas Pandore, je t'aurais moi-même collé cette baffe... Elle ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel d'un coup en entendant la voix de son frère, bien entendu le plus protecteur de tous était ce dernier, pourquoi avait-elle eu peur de ses parents? Elle aurait sans doute rien fait si elle n'avait même pas la validation de celui qui comptait le plus pour elle. Elle ne pouvait pas enlever son regard du bras d'Andreï, ses tatouages racontait alors son histoire et elle se sentait prise d'une envie soudaine de réellement la connaître, de la découvrir grâce à ces dessins encrer sur sa peau... Dans un sens cela lui faisait pensée à sa musique, lui c'était les tatouages qui lui permettait de s'exprimer, elle s'était en musique qu'elle laissait au mieux défiler sa propre histoire...

"En quoi serait-ce un drame de te rouler dans la boue?" Demandait-elle spontanément en entendant ses paroles. Elle se mordillait un instant la lèvre. "Je... Je veux dire, il n'y aurait aucun honte et si c'est ce que tu aimes faire... Tu ne devrais pas te laisser dicter tes propres choix par quelqu'un d'autre..." Disait-elle simplement, sans aucun jugement dans sa voix ou même son regard. Elle exprimait juste ce qu'elle pensait et par quelqu'un d'autre, elle supposait que celui qui était derrière tout ça devait être ce père... Qu'avait-il bien pu lui retirer? Pandore sentait que cette phrase était emplie de vieilles cicatrices, quelque chose qu'il avait laissé entendre sans le vouloir? Elle avait envie de creuser, d'en savoir plus... De comprendre le sens de cette phrase, de découvrir d'où pouvait provenir les différentes facettes de la personnalité d'Andreï, cependant, ce n'était pas encore son tour... Ses joues s'étaient de nouveau mise rougir, en l'entendant lui dire qu'il lui montrerait ses ailes un jour..., Bien plus légèrement que la fois d'avant, ce qui rendait cela presque indétectable pour quelqu'un qui ne serait pas avertis. Elle avait alors prit une nouvelle gorgée de sa boisson, ressentant une nouvelle fois le bien être de son propre jumeau déferler en elle. Elle savait que c'était au slave de choisir la question et tandis qu'elle attendait presque patiemment, elle pouvait sentir les battements de son cœur battre plus fort pendant les quelques secondes qui précédaient ses paroles...

De toutes les questions qu'il pouvait choisir, il avait choisi celle-ci? Pourquoi? Il l'avait remarqué? Pandore c'était attendu à autre chose, quelque chose sur elle, sur son histoire, peut-être sur sa famille, quelque chose qui lui expliquerait enfin ce qu'elle faisait là! Sa question la déconcerta un moment tandis qu'elle cherchait à fuir son regard. "Je... Euh..." Elle bafouillait et trouvait finalement refuge une nouvelle fois dans sa bièraubeurre dont elle prenait une nouvelle gorgée... Qu'allait-elle bien pouvoir lui dire? Elle ne pouvait quand même pas lui expliquer de but en blanc que son frère qui est censé être mort vivait encore dans sa propre tête à elle? Que serait sa réaction? Rirait-il? Prendrait-il la fuite? La traiterait-il de folle? La prendrait-il pour cible par la suite? Elle se mordillait encore une fois sa lèvre, un tic qu'elle avait souvent quand elle réfléchissait, ou qu'elle était nerveuse et en ce moment, c'était plutôt les deux... Non elle ne pouvait vraiment pas se confier à ce point, pas tant qu'elle n'aurait pas confiance en lui. Cependant il venait de faire preuve de franchise envers elle et n'avait pas rechigné à sa question, elle lui devait donc une réponse... La gryffone prenait alors la bouteille entre ses mains, la montrant à Andreï, elle désignait l'étiquette de cette dernière.

"Il s'agit de l'une des boissons préférées de mon jumeau... Enfin s'agissait."
Disait-elle avant de faire une pause, perdant son propre regard sur la bouteille qu'elle tenait entre ses doigts. "Lorsque j'ai l'occasion d'en boire je... J'ai alors la sensation que je peux me rappeler quel effet ça lui procurait, le sourire qui illuminait son visage... C'est... Comme ça que j'aime me souvenir de lui, insouciant, rieur, bon vivant..." Expliquait-elle en essayant au mieux de se rapprocher de la vérité sans lui dévoiler ce qui en était en réalité, elle avait bien trop peur de ce qu'il pourrait penser... Elle qui au depart se fichait bien de faire la connaissance de ce garçon, à présent elle s'inquiétait de ce qu'il pouvait penser d'elle et surtout elle ne voulait pas que son secret s'ébruite, elle avait déjà bien assez de soucis comme cela avec le fait que beaucoup la pensait folle... Et lui? Que pensait-il? N'avait-il pas eu vent de ce qui se murmurait dans les couloirs? Pandore ne cessait de se demander pourquoi est-ce qu'il était là, avec elle et pas une autre... Pourtant ce n'était pas cette question qu'elle avait envie de poser.

"A moi." Finissait-elle par dire, un léger sourire sur son visage essayant de ne pas montrer à quel point parler de son frère l'avait troublée. Elle hésitait un instant, se demandant si elle n'allait pas rentrer dans un terrain glissant, pourtant c'était lui qui en avait parlé le premier, et il voulait faire connaissance n'est-ce pas...? "Tu... Tu as dit en parlant de tes tatouages que c'était une chose que ton père ne pourrait pas t'enlever..." Commençait-elle prudemment en essayant de choisir ses mots comme il fallait, "Qu'a-t-il bien pu t'enlever?" Demandait-elle finalement un peu plus bas comme si... Implicitement, elle demandait par la même occasion, la permission de poser cette question... Allait-il répondre? Eluder tout en sachant que cela permettrait à la jeune fille de ne pas répondre non plus à certaine question dans ce cas... Elle ne s'était pas attendue à ce que tout ça prenne un tournant aussi personnel si rapidement... Elle se sentait presque gênée par sa propre question, mais en même temps sa curiosité l'avait emportée...

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Andreï Dimitrov
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Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un choc de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.
Lentement tu abaisses de nouveau le tissu maculé de ta chemise alors que tu as terminé de montrer l’encre qui parsème ta chair. Sans savoir réellement pourquoi tu lui en as dit certainement plus qu’à bien des personnes. Tu ne te l’expliques pas, c’est un étrange magnétisme qui t’attire à elle. Plus tu l’observes, plus tu as l’impression d’en être dépendant. C’est ton petit jouet. Un jouet que tu ne veux pas partager. Presque prêt à tatouer ton nom sur sa peau pour que plus personne d’autre ne s’approche d’elle. Comme si elle devenait ta propriété absolue. Une façon comme une autre de marquer de ton territoire. Tu choisissais tes mots, tes gestes. Tes regards. Tu l’observais à la dérobé, admirant le rouge filer jusqu’à ses joues alors que tu avançais volontairement des propos tendancieux. « En quoi serait-ce un drame de te rouler dans la boue? » Tu relevais le regard par dessus ton verre alors que tu en prennes une gorgée, une lueur d’étonnement aux creux de tes prunelles. Un instant tu imaginais la réaction de ton père si tu venais à lui dire que tu abandonnais tout pour aller dresser des Magyars. Tes mains s’enroulèrent autour de ton verre alors que la douce chaleur de la boisson s’immiscer dans les pores de ta chair.  

« Je... Je veux dire, il n'y aurait aucun honte et si c'est ce que tu aimes faire... Tu ne devrais pas te laisser dicter tes propres choix par quelqu'un d’autre… » Un sourire en coin ourla tes lippes charnues. Tu avais détourné tes iris, fixant ton verre et son contenu. Comment répondre à ça ? Il fallait admettre que ton père ne faisait pas dans la demie-mesure. Si tu t’éloignais ne serait-ce qu’une seconde du chemin, il avait rapidement fait de te remette sur la bonne route. Tu te souviens encore de cette discussion au sujet des la filiale que tu souhaites choisir pour tes études. Les voix s’étaient élevées, avaient percuté les murs et fait écho dans les airs. Puis comme tu n’avais pas lâché prise, une main s’étai abattue sur ta joue. Puis une deuxième. Ta lèvre s’était fendue sous l’impact. Inconsciemment tu la frôlas du bout des phalanges. Regard perdu dans le vide, tu te revoyais au sol alors qu’un éclair sombre provenait de la baguette de ton géniteur. C’est ainsi que tu t’étais retrouvé en politique magique.« Tu ne sais pas qui est mon père ? » Tu avais fini par relever le visage après de longues secondes de silence. Ton regard s’était doucement glacé, comme pour mettre une soudaine distance avec les réminiscences qui avaient refait surface. Tu n’en revenais pas. Etait-il possible qu’une femme soit aussi peu intéressée ? Tu la dévisageais presque. Avec une avidité curieuse. Inexplicable, presque gênante pour Pandore tant son regard était pesant.

Tu laissas pourtant ta question sans réponse. Changeant volontairement de sujet, le détournant sur elle. Sur ta question pour elle. Pandore sembla légèrement déstabilisée. Tu t’enfonças sur ta chaise laissant le grincement du bois prendre le dessus sur le silence qui venait à nouveau de s’instaurer. Elle hésitait. Allait-elle te mentir ? Se défiler ? Tu l’espérais presque. Parce qu’elle était trop parfaite pour être réelle. Il devait bien y avoir du vice en elle et si ce n’était pas le cas, c’est toi qui lui insufflerait dans les veines. En la séduisant, en l’attirant lentement à toi, refermant le piège sur elle. La faisant tienne, détruisant sa vie, ses liens. Tu observes sagement la bouteille qu’elle te montre. « Il s'agit de l'une des boissons préférées de mon jumeau... Enfin s’agissait. » Son jumeau. Tu avais entendu parlé de ça maintenant que tu y pensais. Une sorte de soulagement t’envahit. Au moins, ce n’était pas un autre garçon qui occupait ses pensées. Du moins pas un qui pourrait la détourner de tes envies peu recommandable à son sujet. Tu hochas simplement la tête. Même si tu le voulais, ce n’est pas quelque chose que tu comprenais. La vie de ta mère avait été volée sous tes yeux et tu ne ressentais jamais ce manque. « Je ne peux qu’imaginer ce que tu décris mais la douleur doit être terrible. » Drôle de réponse lorsqu'on avait perdu sa propre mère. Il y pensa un instant mais aucune émotion ne traversa son visage. Cela faisait des années qu’il avait fait abstraction de cette nuit terrible, qu’il cachait ce souvenir dans un coin trouble de sa cervelle pour mieux le rejeter. Pandore posa alors sa question et ta mâchoire se crispa légèrement. Cette conversation semblait revenir irrémédiablement autour d’elle. Tu te redressais, prenant appuie sur la table de tes avant-bras. « Ta question est beaucoup trop en rapport avec ce tatouage pour que je puisse te répondre vraiment sincèrement. » Il tendit légèrement son bras vers elle, celui où se trouvait la dague. « Je dirais juste que mon père a le don de détruire l’innocence de ceux qui l’entoure. Et de prendre ce qu’il veut comme il veut, quand il veut. » Un souffle glissa entre tes lippes tant cette phrase aurait pu te décrire. « Mon père est le ministre de la magie Russe. Disons qu’il a une image à tenir. Tu ne fais pas ce que tu veux quand le moindre de tes gestes peut finir dans une gazette quelconque. » Tu attrapais ton verre le portant à tes lèvres. Sans transition, tu posas alors ta question. « Comment as-tu perdu ton frère  ? »
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Pandore L. Heather
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~ Andore ~


S
on père? Non bien sûr que non elle ne savait pas qui il était... Devrait-elle le savoir? Pandore cherchait dans sa tête, Andreï... Andreï comment déjà? Dimitrov? Il y avait eu temps de russe cette année à Poudlard comment lui demander de connaître la famille de chacun? Pourtant cela semblait important... Le slave devant elle avait laissé apparaître de la surprise dans son regard ce qui n'était pas encore arrivé une seule fois depuis qu'elle le connaissait, parfois elle avait même cette petite impression comme quoi chacun de ses agissements étaient calculés, ce qui était ridicule n'est-ce pas? Personne de son âge ne pouvait savoir se contrôler à ce point? Elle aimerait réellement pouvoir s'en convaincre... Pourtant il y avait quelque chose qui faisait qu'elle restait sur ses réserves avec le serpentard... Un léger rire finissait par s'échapper des lèvres de Pandore sans qu'elle ne le veuille, légèrement septique sur le fait qu'il puisse comprendre réellement ce qu'elle pouvait ressentir à la suite de la perte de son frère, elle buvait alors une gorgée de sa bière avant de poser son regard dans le sien.

"Je ne suis pas sûr que tu puisse réellement imaginer..." Commençait-elle par dire. "Je ne connais pas ton passé, je ne sais pas ce que tu as vécut, tu as peut-être déjà perdu quelqu'un qui t'étais proche?" Demandait-elle sans attendre réellement de réponse, allant directement droit au but. "Il ne me semble pas que tu es de jumeau? Cette connexion parfaite que tu partages avec un autre, cette sensation de savoir que sur terre il y a au moins une personne qui te comprend totalement parce qu'elle agit et pense de la même façon que toi? Le fait de ne pas avoir besoin de parler pour savoir de quoi l'autre à besoin..." Il lui semblait ne jamais avoir autant parlé en présence du garçon, c'était bien une première, mais elle avait les émotions à fleur de peau en parlant de Keith et pour elle il était réellement peu probable qu'il puisse imaginer un quart de la douleur qu'elle pouvait ressentir... "C'est ça que j'ai perdu, j'ai cette sensation que mon âme a été coupé en deux parce qu'on partageait la même, d'avoir perdu un bras ou encore une jambe, comme si je ne pouvais plus être complète parce qu'il me manque mon double..." Son regard n'avait pas quitté celui du jeune homme, elle s'était sans doute laissé un peu emporter en parlant et finalement elle reprenait la parole plus doucement... "La douleur est loin d'être terrible... Elle est encore pire..." Finissait-elle par avouer, baissant finalement le regard, c'était dur pour elle de mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, elle n'était même pas sûr qu'il s'en rende compte, c'était une chose qu'elle n'avait d'ailleurs jamais tenté de faire... Tout le monde lui répétait sans cesse qu'ils étaient désolé, que cela devait être dur qu'ils ne pouvaient pas imaginer la douleur qu'elle ressentait et bien ils avaient raison! Mais cette fois-ci elle avait eu ce besoin de mettre des paroles sur ses émotions, elle avait eu besoin de lui dire, pour qu'il puisse ne serait imaginer un dixième ne serait-ce de ce qu'elle pouvait ressentir et encore là il serait loin du compte mais, beaucoup plus proche que tous les autres... Elle but une autre gorgée et finalement finissait même son verre après cette longue tirade, bon sang elle ne s'était pas imaginée qu'une discussion avec lui pouvait être si intense...

Et elle n'était pas au bout de ses surprises puisqu'en posant sa propre question, elle avait été loin de s'imaginer que son père était le ministre russe, peu à peu Pandore prenait conscience de qui se tenait en face d'elle... De qui voulait autant la connaître et cela l'intimidait encore plus qu'elle ne l'était déjà... Mais... Qu'est-ce que je fais là moi...Finissait-elle par penser sans rien comprendre... La famille de Pandore était une famille dite de sang-purs mais, elle n’était pas des plus connues. Ils se tenaient tranquille loin des ennuis... Son regard se perdait dans ce nouveau tatouage qu'il lui avait montré, une dague et Pandore ne pouvait s'empêcher d'être curieuse, de se demander quel secret est-ce qu'elle cachait... En tout cas la description de son père ne lui semblait pas très flatteuse et elle ne cessait de se demander ce qu'il avait bien pu lui faire... Mais apparemment cela semblait être une question bien trop personnelle... Finalement elle finissait par hausser les épaules, tentant de jouer la fille nullement impressionnée... "Ton père peut bien être n'importe qui, cela n'est pas censé lui donner n'importe quel droit sur toi. Chaque personne devrait pouvoir être libre de pouvoir choisir ce qu'il veut être... Du moins... C'est ma façon de voir les choses..." Finissait-elle dans un murmure, elle n'était pas non plus du genre à imposer ses idées, c'était juste que ce genre de comportement envers ses enfants avait le don de la révolter, sauf que sa révolte pris rapidement fin au moment où Andreï posait alors sa nouvelle question ce qui eut le don de mettre de nouveau mal à l'aise la jolie blonde. Pourquoi cette question? Le nom de son frère se trouvait dans la fontaine au mort, sa mort était un secret pour personne ou presque, était-il réellement possible qu'il ignore se fait?

La méfiance de Pandore se réveillait de nouveau tandis que ses bras se croisaient sur sa poitrine, que cherchait-il à la fin, à quoi rimait cette question? Elle avait beau chercher en pensant au fait que son propre père était le ministre de la magie en Russie elle ne voyait pas ce qui pouvait être si important chez elle pour qu'il la cuisine ainsi... Elle venait de lui dire ce qu'elle ressentait après sa perte alors pourquoi remuer le couteau dans la plaie? Elle n'était pas assez béante? Il ne voyait donc pas tout le sang qui en dégoulinait? Il allait lui falloir autre chose que de la bièraubeurre pour continuer... Les prunelles de Pandore scrutaient alors celle d'Andreï cherchant à savoir... Ne savait-il vraiment rien? Ou se jouait-il d'elle? "Il est mort pendant la grande bataille, ce n'est un secret pour personne." Sa voix se faisait sans doute plus froide qu'elle ne l'aurait voulu, répondre à ce genre de question qui la touchait autant la mettait trop mal à l'aise surtout avec quelqu'un qu'elle connaissait à peine, pourtant elle ne put s'empêcher de se reprendre avec un ton moins dur... "C'est un mangemort qui l'a tué." Elle soupirait un instant, gardant pour elle le fait qu'elle s'était retournée trop tard qu'elle n'avait pas pu le sauver... Combien de fois elle s'était repassé les images en tête revivant la scène un nombre incalculable de fois...

"Je... Je crois qu'il va me falloir un autre verre...." Lâchait-elle finalement à la recherche de quelqu'un qui pourrait prendre sa commande, ses yeux brillaient tandis que les images étaient en train de hanter son esprit. Elle faisait au mieux pour ne pas craquer devant lui, elle n'avait vraiment pas besoin de ça. Elle n'avait pas encore tout à fait son deuil de ce qui avait pu se passer, la culpabilité ne cessait de la ronger et le fait qu'il vienne fouiller ainsi ce qui avait bien pu se passer ne l'aidait pas vraiment, elle se demandait si c'était une bonne chose d'avoir accepté de prendre ce verre avec lui finalement... Mais c'était à elle à présent de poser une question, peut-être qu'elle devrait s'en aller ne pas chercher à savoir plus, le tableau qu'il commençait à dépeindre n'était pas des plus reluisant mais... Il y avait quelque chose qui la retenait, une certaine curiosité mais, aussi autre chose sur laquelle elle ne pouvait mettre de mot, une fois sa nouvelle bièraubeurre posée près d'elle, elle n'attendait pas pour en boire une bonne gorgée, elle avait besoin de respirer...

"Et toi alors? As-tu déjà perdu quelqu'un?" Demandait-elle finalement, après tout, cela avait l'air d'être le sujet du moment et Pandore tentait de savoir pourquoi est-ce qu'il voulait savoir tout ça, peut-être avait-il lui-même perdu quelqu'un finalement et ne savait pas comment porter son deuil? Peut-être c'était-il imaginé qu'elle était passée au-dessus de tout ça alors que ce n'était pas du tout le cas... Il avait parlé de pouvoir imaginé la douleur qu'elle ressentait, elle se disait que ça devait avoir un rapport? Autant poser la question dès à présent, plutôt que de laisser l'occasion s'évaporer et peut-être qu'il comprendrait à quel point sa propre question avait pu la mettre mal à l'aise si elle arrivait à faire pareil? Elle buvait une nouvelle gorgée de sa boisson se trouvant encore un peu toute chamboulée, en tout cas on pouvait dire une chose sur Andreï Dimitrov, il avait le don de bouleverser ses émotions par une simple question...

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Andreï Dimitrov
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Andreï Dimitrov
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Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un choc de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.
Visiblement, lorsque tu lui indiquais que tu ne pouvais qu’imaginer sa douleur, cela ne sembla pas lui plaire. Pourtant tu avais voulu lui signifier que c’était effectivement la seule chose que tu pouvais tenter de faire . Tu avais connu la mort. Sous une de ses formes les plus violente. Tu avais vu couler le sang. Meurtre secret, étouffé chez les Dimitrov. Chez eux, cela n’était que l’équivalent d’une fourmis écrasée. Une femme avait été tué pour adultère. Chez eux, il menait la vie dure à une soeur fruit du péché et cela était normal. Les Dimitrov étaient les composant d’une famille complètement détraquée. Tu n’échappais pas à la règle. Tes préjugés, tes aprioris, tes excès de violence… Tes jeux malsains pour passer le temps. Non rien de ce que vous faisiez dans cette famille ne pouvait être qualifié de sain et de normal. Vous ne l’étiez pas. Pas même cette demie-soeur qui, soif de sa liberté, serait certainement capable du pire. Mais ça, tu ne pouvais pas lui avouer. Tu ne le pouvais pas ; ne le voulais pas.

Tu finis tout de même par lui dire qui était ton père. Ce qui sembla d’autant plus la mettre mal à l’aise. Tu avais connu à Durmstrang bien des manèges pour que ton attention soit attirée. Car ton nom en imposait. La bas, tu étais le fils du ministre et même si cette information s’était exportées jusqu’en Angleterre, il y avait moins d’assauts concernant ce sujet. Il n’en restait pas moins que tu te méfiais énormément des gens. Rien que pour cela. Alors ceux qui n’étaient pas au courant, tu avais cette tendance à moins les craindre. Ils pouvaient bien sûr feindre, mais tu espérais être assez fin pour reconnaitre les menteurs. Lorsqu’elle te répondit que tu pouvais bien faire ce que tu voulais, qu’importe ce que, qui, fut ton père, un rire amer s’échappa de ta gorge. Comment pouvait-elle imaginer que ton géniteur serait capable de te trancher la gorge lui même si tu n’agissais pas selon son bon vouloir ? Alors tu repris ses mots. « Tu ne peux même pas imaginer ce dont mon père est capable. »

Lorsque tu lui as posé la question, tu te doutais à moitié de la réponse. Tu aurais peut-être mieux fait de fermer ta gueule pour une fois. Ton interrogation, ta réponse, tu sentais qu’elle s’en agaçait. Premier faux pas dans ton jeu calculé à l’avance. Tu ne prenais pas la peine de la couper alors qu’elle te demandait si tu avais toi aussi perdu quelqu’un. De toute façon, sa question n’attendait même pas de réponse en cet instant. Tu te contentais de l’observer silencieusement. Tu observais son visage contrarié, ses doigts qui s’agitaient. La lueur au fond de ses yeux. Un ensemble de détails pourtant si anodin aux yeux du commun des mortels ; détails qui pour toi étaient tant de réponse, tant d’indices. Tu passais ton temps à observer les gens pour mieux les comprendre ; pour mieux les manipuler. Car pour toi, tout n’était que jeu. Tu fixais des règles au hasard que tu allait enfreindre plus tard. Au fil de ses paroles, tu gardais tes iris claires accrochées aux siennes. C’est ce qu’elle voulait. Elle se confrontait néanmoins à un mur. Tu savais pas feindre les émotions du commun des mortels. Peine, compassion… Sentiments qui t’échappaient lorsque tu ne connaissais pas réellement les personnes à qui tu t’adressais. Tu te moquais ouvertement de ces gens sensibles qui étaient peiné pour un oui, pour un non. Qui se sentaient malheureux pour les autres. Bande de faux-cul. Ou d’idiots… Pourtant tu écoutais. Réellement. Sans t’en foutre comme tu pouvais le faire en temps normal. Elle t’intriguait toujours plus et tu te surprenais à t’accrocher à ses lippes, aux paroles qui s’en échappaient. Lorsqu’elle lâcha ton regard, tu t’enfonçais de nouveau sur ta chaise comme pour lui permettre de souffler. Après tout, ce n’était pas un souvenir d’enfance qu’elle venait de te raconter. C’était sa pire réminiscence. C’était sa douleur, sa peine. Son désespoir

Tu levais le bras pour attirer l’attention d’un serveur pour qu’il vienne prendre votre nouvelle commande. Tu posas ta main sur la sienne pour attirer son attention, y exerçant une légère pression. Tu étais avare de ce genre de geste, il était calculé dans ta tête et pourtant si naturel. Pourquoi tu avais l’impression que ton assassine avait toujours eu sa place sur la sienne ? Tu chassas ce trouble loin de toi.  « Je n’aurais pas du te poser cette question. » Tu n’allais pas non plus t’excuser mais l’intention y était. Presque.

"Et toi alors? As-tu déjà perdu quelqu’un?" Juste retour après tout. Tu hésitais à lui répondre. Après tout, la mort de ta mère était connue. Seule la vraie raison était cachée. Ce qui quelque part te rassurait, c’est qu’elle n’avait même pas cherché à fouiner dans ton passé. « Oui… Mais ce n’est pas comme toi. J’étais un gamin. » Tu cherchais les mots. Tu ne parlais jamais de ta mère, celle que tu considérais comme une trainée. Une mère indigne. Après tout, si elle n’avait pas cédé à la tentation, elle serait toujours en vie. Tu n’aurais pas ces images violentes en tête à chaque fois qu’on te parlait d’elle. Ielena ne serait pas une honte pour ta famille. Oui, tout. Tout était de sa faute. Le jour où elle avait trompé ton géniteur, elle était devenue ton bourreau. Ton châtiment. « Ma mère est morte en mettant au monde ma soeur. J’avais trois ans à peine. Je ne garde que très peu de souvenirs d’elle. Je ne cherche pas à en avoir. C’est plus simple comme ça. » Pour quelqu’un qui ne connaissait pas la vérité, cela paraissait presque touchant. Au fond des entrailles d’Andreï, ce n’était qu’un bouclier dressé contre la haine qu’il ressentait envers sa mère. Il la détestait. L’image de la femme qui s’était façonnée dans son esprit au fil des ans venait d’elle. D’elle et de ton père qui avait réussi à te rentrer dans le crâne qu’elles n’étaient que des trainées. Toutes. Toutes ? Tu décidais alors de poser ta question. Autant changer de sujet. Rester plus léger. Tu n'avais pas retiré ta main de la sienne jusqu'à lors. Tu la libérais doucement et plongeant ton regard dans le sien : « Alors... Qu'en est-il de ta vie amoureuse ? » Un sourire espiègle roula sur tes lippes.
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Pandore L. Heather
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Only real love is love at first sight;
the second look breaks the spell
~ Andore ~


L
orsque Andreï reprit ses propres mots pour lui dire qu'elle ne pouvait imaginer ce dont son père était capable, alors elle comprit... Elle n'insistait plus sur le sujet c'était sans doute la meilleure phrase qu'il pouvait lui sortir après ce qu'elle venait de lui dire, ses mots prenaient encore plus de sens pour elle... Mais que ferait son père si son fils voulait faire autre chose de sa vie ? Quel genre de père était-ce ? Elle avait envie de savoir mais, elle n'osait pas poser la question... Il faisait partie de ces familles ou les enfants n'avaient pas voix au chapitre... Pandore ne méprisait pas grand monde mais, ce genre de personne en faisait partie... Elle ne s'attendait pas à ce qu'il prenne sa main encore une fois, elle sentait sa peau sur la sienne et sa propre main semblait s'électrifier à son contact, elle hochait la tête en l'entendant, effectivement, peut-être que cela n'avait pas été la meilleure question qui soit mais, il le reconnaissait et Pandore était déjà en train de lui pardonner, la rancune ne lui était pas tenace, surtout qu'elle ne le voyait pas rebondir sur ses propos elle se disait donc que peut-être cela n'avait été qu'une question au hasard?

Une part d'elle avait tout de même du mal à le croire réellement mais, sa main sur la sienne semblait avoir le don de le lui faire oublier ses réserves... Elle se mordait un instant la lèvre sans comprendre pourquoi est-ce qu'il avait cet effet sur elle... Elle n'avait pas tellement hésité à lui retourner la question, il avait visé là où ça faisait mal et ce n'était pas pour lui faire mal en retour, elle cherchait juste à savoir si ça question avait un lien avec quelque chose, si effectivement il pouvait ne serait-ce qu'imaginer une infime partie de sa douleur ou si tout cela n'était que du pipo destiné à l'endormir... Pandore l'écoutait sans jugement, tandis qu'une part d'elle était toujours concentrée sur cette main qui tenait la sienne mais, ses yeux scrutait les siens, il parlait de sa mère et elle cherchait à discerné s'il savait juste bien mieux cacher ses émotions qu'elle ou si ce qu'il lui racontait ne le touchait pas autant que ça comme il semblait lui dire...

"Je suis désolée pour ta mère..." Finissait-elle par dire tout de même sans pouvoir s'en empêcher, ses doigts avaient serrés sa main une petite seconde pour appuyer ses paroles. Il avait grandi sans l'un de ses deux parents, tout comme elle finalement et Pandore réalisait alors qu'ils avaient un point en commun, même si son père n'était pas mort pour elle et Keith cela avait été tout comme puisqu'on leur avait caché l'identité de ce dernier jusqu'à cet été... Il avait fallu qu'un malheur arrive avant que le secret soit enfin dévoilé... "J'ai grandi sans mon père également..." Finissait-elle par lui confier, une information gratuite sans qu'il ne pose la moindre question mais, parce que cela lui semblait naturel de lui dire, même si elle gardait pour elle le pourquoi, le qui etc... C'était des informations qu'elle n'était pas prête à échanger aussi rapidement, la seule qui savait pour ce père dont elle ne savait rien, c'était Yumi, sa meilleure amie à qui elle ne pouvait rien caché, celle qui savait garder les secrets comme jamais ! Et puis vint le moment de la nouvelle question ! Pandore n'allait pas le nier, elle avait appréhendé, se demandant ce qu'il allait trouver comme autre question qui saurait la mettre mal à l'aise... Autant dire qu'elle ne s'était pas attendu à celle-là ! Rougissant légèrement, elle en venait à être contente qu'il lui est lâché la main juste avant. Encore une fois elle ne comprenait pas où il voulait en venir mais, cette question était plus légère, plus facile pour elle d'y répondre et comme il avait presque eu l'air de s'en vouloir de la question d'avant, Pandore était d'humeur légère moqueuse, un léger sourire s'échappait de ses lèvres...

"Ça dépend... Est-ce que tu comptes le petit con russe, qui me colle aux fesses depuis quelque temps ?" Son sourire s'agrandissait un peu plus tandis qu'elle savait que dans son regard il n'aurait aucun mal pour lire le fait qu'elle plaisantait bien entendu... Le prendrait-il mal ? Le but de ce genre de réponse était aussi de pouvoir le tester, sur ce genre de situation... Cependant elle n'oubliait pas qu'il lui fallait tout de même répondre avec un peu de sérieux n'est-ce pas ? "Je crois que je te répondrais en un seul mot cette fois... Inexistante !" Disait-elle en levant son verre avant d'en boire une gorgée. Etre seule n'était pas une chose qui la dérangeait, elle partait du fait qu'il valait mieux être seule que mal accompagnée, elle avait déjà eu des petits copains bien entendu mais, sans que cela devienne ultra sérieux, des petites amourettes d'adolescent en somme, sa dernière histoire remontait à avant la grande bataille... Pas besoin d'être devint pour comprendre pourquoi cela s'était terminé... Non il n'était pas mort mais, son jumeau oui et le cœur de Pandore avec, du moins en parti...

"Et toi ? "Demandait-elle puisque c'était à elle de poser une question. "Selon les rumeurs, ce n'est pas les filles qui manquent autour de toi... Si bien que je me demande même ce que tu fais ici avec moi..." Lâchait-elle toujours sur le ton de la plaisanterie, même si la fin de sa phrase était loin d'être fausse, pourquoi était-elle là alors qu'il devait en avoir plein à ses pieds ? Surtout si son père était le ministre de la magie en Russie... Pandore comprenait bien des choses en cet instant. "Alors, bruit de couloir fondé ou infondé ?" Demandait-elle plus précisément avant de prendre une nouvelle gorgée de sa boisson. Après tous les bruits de couloirs avaient fait partit de leur première conversation et en faire allusion permettait de faire un petit clin d'œil à cette fois-là, de plus le but en cet instant était d'apprendre à le connaître sans se fier à tout cela n'est-ce pas ? Alors autant directement lui demander si cela était vrai ou non... En tout cas elle avait hâte de savoir comment il allait se dépatouiller de celle-là !
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Andreï Dimitrov
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Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un choc de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.
Lorsque tu sentis sa main marquer une légère pression sur la tienne, tu fus surpris de sa compassion ; compassion qui ne te touchait pas tant que cela dans le fond. Non pas que tu dénigres l’importance de ce geste. Tu avais vécu avec la mort de ta mère comme une épée Damoclès au-dessus de ton échine toute ta vie. Une inconscience avait toujours subsisté dans les nébuleuses de ton esprit. Dans ton esprit d’enfant. Que si ton père punissait ta mère par la mort, n’aurait-il pas pu en faire de même avec toi ? Ancrée dans ton esprit, tu avais grandi avec cette crainte. Peur de rejoindre la vieille tombe oubliée de ta génitrice au fond du jardin. Peur de voir les elfes de maison nettoyer ton propre sang alors que ton cadavre était encore chaud. Ravagé. Dévasté. Puis… formaté. De fil en aiguille. De marche en marche. Tu avais été façonné au goût de ton père. Absorbant son déni de la condition féminine. Sa violence. Sa soif de pouvoir, de vengeance. Cette amertume perpétuelle qui te rongeait. Tu étais rentré dans le moule. Celui des Dimitrov.

Tu n’aimais pas parler de la mort de ta mère. Parce que tu la haïssait d’être la responsable de tous tes maux. Tu reportais cette colère sur ta soeur ; la petite batarde. Elle était comme un souvenir ambulant de votre génitrice. Une honte, une infamie. Elle ressemblait tant à votre mère. Vous aviez le même regard, la même profondeur au fond de vos pupilles. Mais tous tes traits étaient ceux de ton père. Comme si la nature avait décidé de vous séparer aussi bien mentalement que physiquement. Tu fixais un instant la chevelure blonde de Pandore. Sa fragilité sembla soudainement te frapper te plein fouet. Une once de culpabilité sembla venir te ronger l’esprit sans que tu n’en comprennes l’origines. Il était temps d’oublier ces sujets sérieux. Tu relâchais sa main comme pour te protéger de ces filaments de sentiments troubles qui te transperçaient. Drôle d’impression que la situation ne t’échappe sans que tu ne comprennes pourquoi. Le contrôle, tu devais le garder. Qu’importe l’instant. Qu’importe le moment.

« On s’en sort pas trop mal pour des mono-parentales… » Tes lippes s’ourlent d’une sourire léger. A dire vrai, toi, tu t’en sors pas du tout. Si tu es ce cinglé, c’est à cause de ce décès. C’est surtout la vision que tu as eu de ta mère, baignant dans le sang. Il te semble que tu n’oublieras jamais cette image. Cet instant où la vie a quitté ses yeux. Ce cri qui a percé tes oreilles innocentes. Ce regard suppliant qu’elle t’avait lancé comme pour t’envoyer un message qui ne t’avait jamais traversé. Seule la haine était parvenue à te manipuler. Ton géniteur avait su exactement comment s’y prendre. Tu posais alors ta question. Plus légère. Pas anodine pour autant. Tu cherchais aussi à découvrir si quelqu’un pouvait roder dans sa vie. Bien sûr, elle pouvait toujours te cacher un béguin quelconque, mais tu avais cette intime impression que le mensonge se lirait sur son visage avec une facilité déconcertante. "Ça dépend... Est-ce que tu comptes le petit con russe, qui me colle aux fesses depuis quelque temps ?" Tu relevais la tête un instant. Restant silencieux durant quelques secondes avant d’éclater de rire. Un rire franc et sincère. Ils étaient assez rare chez toi qui avait tendance à tout calculer pour avoir un coup d’avance. « Touché, coulé. » Un sourire flottait sur ton visage avec amusement. Ton sourire ne s’estompa pas alors qu’elle répondait tout de même à ta question. Bien au contraire, un petit air satisfait semblait même s’installer sur tes traits.

La question retour fit vriller une pointe de malice que creux de tes iris claires. Tu ne répondis pas tout de suite, te contentant de sourire. Tu portas le verre à tes lèvres, tout en la dardant du regard avec un amusement non fin. « Fondé, je ne vais pas te dire le contraire. » Tu reposais ton verre en faisant tourner le liquide dans le fond de ce dernier avant te reporter ton attention sur elle. « Mais c’est peut-être parce que tu ne tournes pas autour de moi que je suis ici avec toi justement. » Tu lui adressais un léger sourire en coin avant de te redresser. Tu observais ses expressions avec attention pour voir l’impact de tes paroles lourdes de sens. Allait-elle encore avoir ce léger voile rouge sur ses pommettes ? Tu fis alors reculer ta chaise et commençait à fouiller dans ta chaise. « Tu viens avec moi dehors ? J’ai envie de fumer. » Tu te levais et la laissais passer devant toi comme un vrai gentleman. Tes yeux, eux néanmoins n’eurent pas tant de galanterie alors qu’ils vagabondèrent sur sa silhouette gracile et délicate. Tu lui tint la porte et t’arrêtais juste devant les marches. Tu t’accotais avec nonchalance à la vitrine, lui faisant alors face. Tu attrapais ton paquet de cigarette et en sortais une avant de la porter à ses lippes pour l’allumer. Tu tiras une longue latte dessus avant de rejeter lentement ton visage en arrière pour libérer la fumée de tes poumons. L’espace entre vous était là mais plus minime. Il n’y avait plus de table pour vous séparer. Tu n’avais qu’à tendre le bras pour la frôler si tu le souhaites. Tu l’observais en silence avant de reprendre la parole. Ton sourire n’avait pas quitter tes lèvres. Le sujet te rendait d’humeur joueuse. Charmeuse. « A mon tour alors… » Tu plongeais tes iris dans les siennes. « Est-ce que le petit con de Russe dont tu parlais tout à l’heure te plait ? »
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Pandore L. Heather
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~ Andore ~


E
st-ce qu'elle s'en sortait si bien que ça pour quelqu'un élevée par sa mère? Elle avait eu tout de même la chance d'avoir ses grands-parents, c'était son grand-père qui lui avait servi de figure paternel... Et le résultat ? Elle se retrouvait lié à son frère, son jumeau était dans sa propre tête et tout le monde la pensait folle, si cela était « s'en sortir pas trop mal », finalement elle prenait cela comme un compliment et ne put s'empêcher de sourire à nouveau... Sourire lui faisait bien, elle se sentait revivre en souriant mais, elle se rappelait alors que son frère ne pouvait plus sourire lui... C'était le serpent qui se mord la queue à chaque moment agréable elle culpabilisait parce que son jumeau ni aurait plus jamais le droit, peut-être devrait-elle se rassurée en se disant qu'il ressentait à travers elle le peu de bonheur qu'elle pouvait ressentir parfois ? Mais ces moments avec Andreï... Une part d'elle aurait voulu qu'ils ne puissent appartenir qu'à elle, qu'elle ne soit pas obligée de les partager... Elle culpabilisait même d'avoir ce genre de pensée tout en sachant qu'elle ne pouvait vraiment rien cacher à son jumeau... Le fait qu'il garde le silence prouvait qu'au moins il comprenait ce qu'elle ressentait et elle le remerciait intérieurement de ne pas en rajouter une couche... Fort heureusement la conversation était devenue plus légère mais, pas moins intéressante, même s'il avait le don de la mettre mal à l'aise... Elle n'était plus la seule à sourire, les regards s'échangeaient tandis qu'il répondait alors à sa question sans nier quoique ce soit, ce qui était tout à son honneur, même si Pandore avait toujours du mal à comprendre ce qu'elle faisait là...

"Tu veux que je me mette à tourner autour de toi moi aussi ?" Lançait-elle en souriant en jouant avec les mots... " Dis-moi tu n'as pas un peu le tournis à force ?" Demandait-elle toujours en plaisantant, cela l'aidait à cacher sa gène et à éviter de se retrouver une nouvelle fois avec les joues rouges, il lui fallait un minimum de contrôle et c'était dans les blagues qu'elle allait le chercher. Elle buvait une nouvelle gorgée de son verre lorsque finalement le temps était venu de retourner à l'extérieur... Pandore ne comprenait pas tellement ce qu'avait certains avec ces cigarettes qu'avait inventés les moldus, qu'est-ce que cela pouvait bien leur apporter ? Pourtant elle l'avait suivi, parce qu'elle lui avait promis une chance, parce qu'elle avait promis aucun jugement et enfin pour finir, parce qu'elle le voulait tout simplement ! Se laissant guider avançant jusqu'à l'extérieur, elle le scrutait ensuite, le regardant faire, non il n'y avait rien à faire elle ne comprenait pas cette manie, pourtant à son regard, à sa façon de faire, elle avait l'impression que cela lui faisait du bien, comme si cela le détendait d'un coup... Pourquoi en avait-il eu tant besoin en ce moment même ? Elle n'eut pas le temps de se poser plus de question que cela, car celle d'Andreï ne tardait pas à être posé... La jeune rouge et or plantait alors son regard dans celui du vert et argent, tandis qu'un sourire taquin étirait sa bouche.

"Humm question difficile..." Répondait-elle en faisant mine de réfléchir, jouant avec sa patience tandis qu'elle cherchait une manière de lui répondre... "Ton petit accent est charmant." Lâchait-elle d'humeur joueuse, tandis que c'était sans doute la seule question à laquelle elle n'avait pas envie de répondre totalement, elle voulait laisser planer le mystère... Une idée lui venait tandis que son sourire s'agrandissait, elle se mordillait un instant la lèvre faisant un pas vers lui en hésitant un moment, puis finalement elle levait sa main pour aller chercher la sienne, celle qui était encore libre afin de le tirer pour le décoller du mur. "Viens par-là..." Disait-elle en l'entrainant le faisant descendre les marches pour éviter de tomber, une fois qu'elle fût sûr qu'ils ne seraient pas dans le passage de quoique ce soit elle lui lâchait la main avant de rire légèrement. Ses yeux tombaient dans les siens pendant un moment, son air redevenant sérieux un instant... Elle fermait ses paupières soufflant un instant essayant de puiser dans son esprit le souvenir de ses cours de danse classique, une inspiration plus tard et elle se mettait alors à tourner... Elle tournait sur elle-même tout en tournant autour de lui, elle rouvrait les yeux tandis qu'elle ne cessait plus de tourner, virevoltant comme une ballerine, elle sentait le vent s'engouffrer dans ses cheveux et alors elle se mit à rire doucement.

"Alors, dis-moi ? Ça fais ressentir quelle sensation d'avoir une fille qui tourne autour de soi ? Je tourne comme il faut ? " Demandait-elle tandis que son sourire ne cessait pas de s'agrandir tandis qu'elle s'amusait sans doute comme la gamine qu'elle était en réalité... "Dépêche-toi de me répondre, c'est sans doute moi qui vais finir par avoir le tournis." Sans doute que cela comptait comme une question, elle s'en fichait, s'était la sienne et surtout elle s'agrippait à cette humeur si légère qui s'étaient emparée cela lui faisait un bien fou, c'était de cela qu'avait besoin Pandore en ce moment et non de devoir revivre les souvenirs de son passé mais, ça il ne pouvait pas le savoir... En tout cas finalement cette journée se révélait être bien plus surprenante qu'elle ne l'aurait pensée en se levant se matin...
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Andreï Dimitrov
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Andreï Dimitrov
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Only real love is love at first sight; the second look breaks the spell.
Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un choc de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.
Si ta question s’était faite plus indiscrète en un sens, elle était beaucoup plus agréable dans l’échange que vous entamiez. Ne serait-ce que dans vos yeux, dans vos sourires. Tout un monde s’était écoulé entre le sérieux qui avait précédé vos dernières paroles et ce nouveau climat qui s’instaurait entre vous. Tu avais envoyé la première question, elle avait forcément attaqué sur le même terrain. C’était du donnant, donnant. Plus les minutes filaient, plus ce petit bout de femme t’impressionnait. Elle attirait toujours plus ta convoitise, ta curiosité. Tu voulais décortiquer son être, effeuiller son essence pour mieux la saisir, te l’approprier. Plus tu la découvrais, plus tu voulais. Juste pour toi, comme caprice d’un gosse devant un jouet alléchant. Tu t’égarais sur sa chevelure chatoyante, dans ses iris bleutées, sur ses courbes gracieuses. Tu voulais frôler sa chair du bout de tes doigts. Tu voulais t’y ancrer, y apposer ta marque. Marquer son âme à jamais. « En l’occurence, c’est moi qui te tourne autour. » Tu affichais un sourire amusé mais on ne peut plus affirmé et sûr de lui. Sourire qui ne s’effaçait pas alors qu’elle te demandait si tu n’en avais pas le tournis à force. « Tu dépasses ton quota de questions. Tu vas avoir des points de pénalités à force. »

L’air frais vint à votre rencontre. La clope avait ce pouvoir salvateur sur toi. C’était parfois un plaisir, parfois un exutoire. Comme bon nombre de fumeurs, lorsque tu passais un bon moment, cette envie de nicotine, l’appel du tabac se faisait ressentir. Un effet de détente. Tu n’en avais même pas proposer une à Pandore te doutant qu’elle n’était pas intéressée par ce genre de chose. Encore une fois un rire t’échappa. Tes barrières semblaient tomber petit à petit à mesure que tu la côtoyais. Rares étaient ceux qui pouvaient te voir ainsi. Relâcher, sans prendre la peine l’espace de quelques minutes de calculer ta prochaine action. Ne laissant jamais la place à l’imprévu. Besoin suprême de tout contrôler. Joie, comme peine. Tourments, comme passions. Ton accent… Tu pris une air faussement vexé. « Es-tu en train de sous-entendre que mon Anglais est mauvais ? » Tu plissais tes yeux aux couleurs de l’acier pour la fixer un instant avant qu’un sourire en coin ne file de nouveau sur tes lippes. Avec nonchalance tu portais ta clope à ta bouche.

Lorsqu’elle fit un pas vers toi, tu la sentis hésiter un instant. Tu cherchais à comprendre ce qu’elle voulait faire. Puis sa main se logea dans la tienne déclenchant dans ta vieille carcasse fatiguée une décharge peu habituelle. Tu cachais pourtant le trouble qui t’avait envahi, te laissant guider selon sa volonté. Tu avais sacrément envie de lui demander ce qu’elle fabriquait, s’impatientant presque alors que tu te détachais du mur et qu’elle libérait ta main avant de rire légèrement. Tu  calais ta cigarette entre tes lèvres et haussa les épaules, l’air de dire ‘et qu’est-ce que je dois faire maintenant ?’ Sauf que tu n’avais rien à faire. Tes prunelles glissèrent sur sa silhouette alors qu’elle se mit à se mouvoir avec une grâce infinie autour de toi. Tu tournais le visage pour suivre cette chorégraphie improvisée, tes yeux rivés sur elle. Accrochant les siens dès que tu le pouvais. A sa question, tu te mis encore une fois à rire. Celle là, tu ne t’y attendais vraiment pas. Tu la regardais étonné. Amusé. Tandis que ton myocarde desséché semblait s’éveiller de nul part alors que tu l’observais. Les gens vous jetaient des regards en coin, mais tu t’en fichais éperdument. Cet instant de fraicheur, si spontané, si naturel te troublait. Plus que tu n’aurais pu l’imaginer. Si tu cherchais à le dissimuler, l’attention corrosive que tu lui portais ne pouvait passer inaperçu. Il y avait dans tes yeux une attraction virulente. Tu aurais voulu la cacher, l’avoir que pour toi et ne partager ce moment avec personne d’autre. Pas même ses badauds qui circulaient autour de vous.

Tu en oubliais ta cigarette que tu laissais tomber à terre. Avec délicatesse, tu attrapais sa main, la rejoignant avec naturel. D’une pulsion, tu l’as fit tourner sur elle même avant de l’attirer à toi. Un peu trop près. Pas assez sagement. « Tu me fais perdre la tête, ça c’est certain. » Tu vrillais tes pupilles aux siennes. « И сейчас ты выглядишь такой красивой. » Tu l’attirais doucement à toi, un peu plus. Ta main dans la sienne, glissant ton bras dans ton dos. Tu plantais ton regard dans le sien, ton visage si proche que tes lippes furent tentées d’aller gouter les siennes. « Tu me laisserais t’embrasser ? »

Traduction :):
black pumpkin
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Pandore L. Heather
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Pandore L. Heather
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Only real love is love at first sight;
the second look breaks the spell
~ Andore ~


S
i pandore s'était bernée d'illusions en pensant que le vert et argent devant elle ne s'intéressait qu'à elle dans le but d'être... Amis? Parce que c'était uniquement la seule raison qu'elle avait pu imaginer... Elle était en train de se rendre compte qu'elle s'était totalement trompée... Si le doute avait pu persisté jusque-là, à présent il n'y en avait plus aucun. L'idée qu'il puisse lui tourner autour venait de la faire rougir de nouveau mais... Pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi était-il venu la trouver dans cette bibliothèque pour s'intéresser à elle de cette façon ? Qu'avait-elle de plus que les autres ? Parce qu'elle ne tournait pas autour de lui ? Cette réponse lui paraissait tellement insensée... Elle avait beau avoir du sang de vélane et savoir qu'elle accrochait souvent les regards sur le moment, elle avait quand même des fois cette sensation d'être invisible, si bien qu'il lui était impossible de pensée que lui avait pu la voir... Qu'il pouvait s'intéresser à elle alors qu'il avait probablement qu'à claquer des doigts pour en avoir des centaines à ses pieds, qu'est-ce que Pandore pouvait bien avoir de plus ? Des questions auxquelles elle n'avait pas eu le temps de répondre puisqu'ils s'étaient retrouvés dehors avec une nouvelle question à laquelle Pandore avait utilisé beaucoup d'imagination pour pouvoir y répondre...

"Non... Je ne me permettrais pas, de plus il ne me semble pas avoir employé ce mot-là..." Avait-elle alors répondu, un petit sourire en coin, le regard taquin... Au moment où elle avait accepté ce verre avec lui, elle avait été à des années lumières d'imaginer qu'elle se retrouverait alors ainsi, tournant, dansant autour de lui... L'idée pouvait paraitre folle mais ce sursaut se spontanéité lui faisait du bien, pour la première fois depuis des mois elle s'amusait, elle s'amusait vraiment ! L'innocence s'était de nouveau emparée d'elle et même si elle lui avait dit le contraire, elle aurait certainement pu tourner encore longtemps autour de lui. Ce à quoi elle ne s'était pas préparé, c'était le fait qu'il vienne la rejoindre... Si lui avait pu être surpris et amusé en cet instant, rares émotions qu'elle avait finalement pu lire sur son visage, comme s'il avait fait tombé son masque... C'était à son tour de l'être, était-ce le fait qu'il n'est pas hésité à jouer dans son jeu ? Le fait qu'il sache aligner deux pas de danse ? Elle ne saurait dire ce qui l'avait réellement surprise mais, elle ne s'était réellement pas attendu à cela de lui en réalité elle savait même pas à quoi elle s'était attendu lorsqu'elle avait pris la décision de céder à sa folie passagère...

En quelques secondes elle se retrouvait alors dans ses bras, à l'arrêt tout contre lui, son corps faisant barrage d'un côté, sa main refermant le piège dans son dos, elle ne pouvait plus fuir, leurs regards étaient alors ancrés l'un dans l'autre... Ce qu'elle pouvait y lire était à des années lumières de l'amusement ou de l'étonnement... Elle avait cette impression qu'il n'y avait plus qu'elle en cet instant, qu'il était totalement avide d'elle, attiré, intrigué comme si tout cela était plus fort que lui... Comment pouvait-elle ressentir tout ça rien qu'en lisant dans ses yeux ? Alors qu'elle était justement en train de se dire qu'elle perdait totalement la tête, ce fut les mêmes mots qui sortait de sa bouche à lui, sa voix, résonnant de manière si douce à ses oreilles venait la caresser... Elle n'avait beau ne pas comprendre un seul mot de ce qu'il venait de lui dire, sa phrase venait toucher son cœur sans qu'elle sache pourquoi, en une seconde elle venait alors tomber amoureuse de cette langue dont elle ne connaissait pourtant pas un seul mot. Elle sentait alors les battements de cet instrument qui lui permettait de vivre située dans sa cage thoracique se faire plus fort et plus rapide tandis qu'elle prenait de plus en plus conscience de leur proximité de sa main dans son dos, ou encore celle qui se trouvait dans la sienne et qui l'irradiait complètement...

Avait-elle vu venir sa question ? Aurait-elle pu penser qu'il aurait osé la poser ? L'air autour d'eux était devenu tellement électrique que les passants marquaient un détour pour ne pas avoir à passer près d'eux... Pandore, elle, avait cette sensation de perdre totalement pied et remerciait le jeune russe intérieurement de la tenir en cet instant car elle ne savait pas si ses jambes auraient pu la soutenir... Avait-elle envie qu'il l’embrasse ? Avait-elle envie de goûter au fruit interdit qu'il lui proposait ? Ses pupilles toujours rivés dans les siennes elle se sentait perdu... Comment les choses avaient pu changer à ce point en quelques minutes ? Comment pouvait-elle réellement songer à embrasser un homme qu'elle connaissait à peine ? En cet instant elle avait peur, peur que tout ça aille trop vite, peur de tomber de haut par la suite... Elle aimait ce jeu qui s'était installé entre eux mais, elle n'était pas prête... Pas prête à se livrer, à se donner, à laisser quelqu'un prendre cette place dans son cœur qui était vide depuis la grande bataille... Pourtant, le regard toujours rivé dans le sien, elle n'arrivait pas non plus à lui dire non... Elle était totalement tiraillée en se demandant ce qu'elle voulait vraiment... Serait-il déçu si elle refusait ? La prendrait-il pour une fille facile si elle acceptait ? Il y avait aussi cette petite part en elle, toute petite qui lui soufflait alors de vivre tout simplement...

"Ça dépend... Est-ce que tu me traduirait ce que tu viens de dire juste avant ?"
Ce n'était pas un non, ce n'était pas non plus un oui franc, quelque chose entre les deux qui représentait bien le combat qui se déroulait en elle... Une réponse et une question en même temps, la sienne...
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Andreï Dimitrov
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Andreï Dimitrov
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Only real love is love at first sight; the second look breaks the spell.
Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un choc de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.
Sortir prendre l’air avait certainement été l’une de tes meilleures idée depuis l’instant où vous vous étiez rencontrés en cette après midi. Une certaine légèreté s’était installée. Pourtant les échanges que vous aviez eu à l’intérieur étaient tout aussi intéressant. Intenses et riche en informations. Découvrir quelqu’un ce n’était pas prendre que le beau. Surtout que toi, tu aimais le laid. La douleur t’intriguait, te muait. Cette petite blonde solaire aux apparences bien trop douces cachaient en réalité bien des choses. Tu restais persuadé que tu n’avais découvert qu’une partie de l’iceberg. Que le reste était bien immergé dans les méandres de son esprit et que ses lippes se fermaient quand il s’agissait de mentionner ces petits secrets. Mais c’était bel et bien ceux-là qui l’attirait. Depuis une femme n’était-elle pas vénale ? Elle avait forcément un vice. Une ombre. De quoi s’y agripper et l’attirer avec toi sur les chemins boueux. L’emmener sans qu’il n’y paraisse dans ton monde sans lumière, sans espoir. La faire tienne à jamais. Tes yeux rivés sur elle, tu ne parvenais pas à te dégager ces pensées sombres jusqu’à lors. Jusqu’à ce qu’elle te surprenne avec ses petits piques. Ses légères moqueries qui t’arrachaient un sourire.

Lorsqu’elle s’était mise à tourner de toi, avec autant de grâce, c’est comme tu t’étais retrouver au coeur d’une tempête éphémère qui était venue ébranler jusqu’à la plus petite parcelle de tes convictions de gros con misogynes. L’innocence qui émanait de tout son être semblait opérer sur toi comme un charme obsédant. Cela aurait été n’importe qu’elle autre fille, tu aurais été persuadé que cela n’était qu’un jeu de séduction calculé. Ce moment entre vous était si spontané qu’il te troublait. Toute ta carcasse était perturbée par cet échange entre vous. Tu perdais presque le fil de tes pensées, de tes gestes. Tu ne t’étais pas attendu à cela. Tu aimes prévoir. Planifier. Anticiper. Controler. Là, tu n’y arrivais plus. Elle t’échappait avec une délicatesse qui te donnait envie de te noyer dans sa lumière.

Sans réellement réfléchir à ce que tu faisais, tu attrapais sa main, un tour sur elle, puis tu l’attirais à toi. C’était devenu presque vital. Tu avais ressenti ce besoin de la sentir proche. Tu ne l’expliquais pas. Ton obsession dérivait d’une façon étrange que tu n’arrivais même plus à t’expliquer. Cette proximité t’enivrait beaucoup trop à ton goût. Une partie de toi aurait voulu la repousser comme si finalement, c’était elle qui avait un effet néfaste sur toi. Comme si elle apportait trop de joie avec elle et que sa spontanéité contagieuse n’était pas faite pour toi. Le Diable même se moquerait de toi s’il apprenait que cette petite blonde parvenait à te troubler au point que tu en oublies tes propres principes. Que tes envies malsaines et douloureuses s’évaporent devant sa danse ensorcelante. Sous son regard doux comme un ciel de printemps. Devant sa chevelure dorée comme un ange. Merde. Tu aurais du exécrer tout ce qui venait d’elle et pourtant, c’était toutes ces choses qui t’attirait encore plus dans ta curiosité.

Mais tu te perdais dans cette contemplation au point d’en perdre des mots en Russe qui n’auraient jamais franchi tes lippes en temps normal. Surtout pas avec une Anglaise dont ton seul but à l’origine était de te la faire… La séduire, te glisser entre ses cuisses et t’en aller comme si rien n’était arrivé. Tu avais pourtant instauré un besoin de séduction. Et cette question que tu avais lâchée, n’était pas habituel dans ta bouche. Tu étais d’un tempérament hardant. Passionné. Tu ne demandais pas, tu agissais. Pourquoi ce besoin de faire attention à cette délicate Pandore te tiraillait ?"Ça dépend... Est-ce que tu me traduirait ce que tu viens de dire juste avant ?" Tu continuais de la fixer avec une avidité déconcertante. Tu sourire charmeur étira tes lippes. Répondre à une question par une autre… Ce n’était ni un oui, ni un non. Mais avais-tu réellement envie qu’elle sache ce que tu avais pu baragouiner dans ta langue maternelle ? Ta main aux creux de ses reins l’attira davantage à toi, nichant ton visage dans sa chevelure au niveau son oreille. Vos corps se touchaient à présent complètement dans cette étreinte improvisé. Tu sentais ton myocarde desséché s’affoler dans un rythme désordonné. Ses courbes semblaient faites pour ta carcasse de ravagé. Ta paume se glissa au creux de sa nuque. Le bout de tes doigts caressaient la racine de ses cheveux. « Il y a le mot belle…» Murmure au creux de son oreille. Une semi réponse pour une moitié d’un accord. Alors… ce ne serait que la moitié d’un baiser. Tu relevais doucement le visage et tes yeux sondèrent ceux de Pandore. Tu résistais à l’envie de fondre sur ses lippes. Au besoin de les gouter. Lentement, tu approchas du visage. Tes lèvres frôlèrent à peine celles de Pandore alors que tes yeux étaient à présent mi-clos. Ta bouche se posa juste à côté de la sienne. Sans jamais qu’elles ne se rencontrent réellement ou ne se croisent. Un simple baiser. Doucement décaler sur sa joue. Mais bien trop près de ses tentatrices pour rester tout à fait innocent. Tu te redressais son pour autant la lâcher de votre étreinte. « Alors comme ça, mon accent est charmant… Il y a d’autres choses que tu trouves charmantes chez moi ? » Ta voix était rauque d’un désir inasouvi. Ta question n’était qu’une façon de détourner ce désir. Et si cela aurait été plus aisé en la relâchant, tu ne parvenais à céder face à cette option. Tu aimais bien sentir sa chaleur aux creux de tes bras. Si bien que tu en avais fait tomber ta clope jusqu’à l’oublier complètement tandis qu’elle mourrait à vos pieds.
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Pandore L. Heather
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~ Andore ~


L
e cœur de Pandore battait à la chamade tandis que l'espace entre elle et Andreï c'était réduis à une vitesse affolante... Son contact l'électrisait entièrement, elle ne voyait plus le monde autour d'eux, plus rien n'existait en dehors des prunelles si claires et à la fois si sombres du slave qui la tenait dans ses bras... Elle avait eu cette impression que les secondes défilaient au ralentis depuis qu'elle avait posé cette dernière questions, tandis que lui s'était encore plus approché d'elle, son odeur venant alors l'enivrer, son murmure à son oreille la faisait alors frissonner... A cet instant l'aurait-elle réellement repoussé si ses lèvres étaient venues se coller aux siennes? En aurait-elle été capable? Etait-elle réellement encore capable de pouvoir réfléchir? Sa bouche s'était pourtant entre ouverte lorsque celle du garçon s'était approchée dangereusement... Mais, c'était du soulagement qu'elle ressentait lorsque finalement le baiser qu'il lui donnait se fit à la commissure de cette dernière... Cela n'enlevait rien au fait que ce geste était intime que les battements dans sa cage thoracique ne suivait plus aucune logique mais, elle avait cette impression que s'il l'avait fait cela aurait été trop tôt... Elle se sentait respectée en cet instant, elle se sentait en sécurité dans les bras d'Andreï, un flot d'émotion entier venait la chambouler tandis qu'elle découvrait une façade du slave qu'elle ignorait entièrement...

Etait-ce possible que des bruits de couloir puissent être à ce point erronés? Pourtant elle avait toujours appris qu'il n'y avait jamais de fumée sans feu... En cet instant elle ne désirait pas penser à cela, ses yeux étaient plongé dans les siens, elle était dans une bulle, la leur et aurait sans doute aimer que cet instant où elle se sentait si bien puisse durer encore plus longtemps que ce n'était le cas... Evidemment, ce fut alors son tour de poser une question, cette dernière eu le don de faire revenir ces petites tâches roses qui apparaissait chaque fois qu'elle était plutôt gênée ou nerveuse, ce qui arrivait assez souvent en présence d'Andreï... Elle continuait de le regarder un moment, ses dents venaient doucement sa lèvre inférieure tandis qu'elle réfléchissait à comment répondre à cette question, parce qu'évidemment la règle à ce jeu était de toujours répondre et le plus honnêtement possible, elle était d'ailleurs agréablement surprise qu'il se laisse prêter à ce dernier aussi facilement... Peut-être s'était-elle imaginer qu'il y aurait trop de secret en lui pour que ce soit le cas? Une chose était sûr, il la perturbait beaucoup plus qu'il n'aurait dû...

"Hummm" Commençait-elle tout en faisant mine de réfléchir, une pointe de malice dans le regard... "Tes manières aussi sont plutôt charmantes..." Finissait-elle par dire finalement se doutant que ce n'était pas forcément cela qu'il aurait aimé entendre mais, il était hors de question qu'elle lui facilite la tâche, de plus Pandore était plutôt réservée lorsqu'il s'agissait de garçon et elle ne le connaissait pas assez pour répondre plus précisément à cette nouvelle question. Toujours contre lui, elle posait ses mains contre son torse, sous ses doigts elle pouvait sentir les battements du cœur d'Andreï qui semblaient aussi désordonné que les siens. Le regard perdu un instant sur ses propres mains, elle finissait ensuite par relever les yeux vers les siens. "Tu avais peut-être raison finalement..." Chuchotait-elle en marquant une pause avant de reprendre. "Le résumé de ta quatrième de couverture n'était pas aussi séduisant que tu peux l'être réellement..." Sa voix était toujours aussi basse, son regard fouillait le sien afin de pouvoir s'y attacher, s'y ancrer, cette réponse voulait certainement dire beaucoup plus qu'elle ne voulait en dévoiler à la base mais, elle lui devait au moins cela... Prise par une pulsion, une envie, elle hésitait une nouvelle fois comme lorsqu'elle l'avait été lui prendre la main pour l'attirer en bas des marche, sauf que cette fois ce n'était rien de tel, un dernier regard vers le sien, comme pour chercher une réponse à une question qu'elle ne poserait pas, elle enlevait finalement ses mains pour pouvoir y poser sa tête, calant cette dernière juste sous le menton du garçon ce qui n'était pas bien difficile vue la taille qu'il faisait... Qu'est-ce qui lui avait pris? Elle n'en savait rien, elle aimait sa douceur et elle en avait besoin... Sauf qu'elle n'oubliait pas une chose, c'était à son tour de poser une question...

"Et toi? Est-ce que tu aimes ce que tu as découvert? Ou préférais-tu le résumé?" Demandait-elle dans un murmure qui serait sans doute inaudible si elle n'était pas aussi proche de lui... Elle ne savait pas trop ce qui commençait à cet instant, elle ne savait pas pourquoi elle et pourquoi maintenant... Ce qu'elle voulait c'était seulement profiter de cet instant qu'il lui offrait, de pouvoir se sentir bien, sentir le vide que son jumeau avait laissé dans son cœur de remplir peu à peu même si ce n'était que lors d'un cours instant...
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Andreï Dimitrov
Élève de Serpentard
Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique
Célébrité : Stephen James
Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016

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Only real love is love at first sight; the second look breaks the spell. ✘ Andore 1478294386-bout-gauche80/100Only real love is love at first sight; the second look breaks the spell. ✘ Andore 14844311  (80/100)
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Only real love is love at first sight; the second look breaks the spell.
Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un choc de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.
La sorcière qui se trouvait aux creux de ses bras lui avait-elle jeter un quelconque maléfice pour qu’il se retrouve dans cet état ? Tu ne te reconnaissais même plus. Dans ton fond intérieur tu te promis de refaire un point. Elle prenait soudainement trop de place. Trop d’importance. Ce n’était pas ce que tu avais prévu. Ce n’était pas ce que tu voulais. Depuis quand laissais-tu une femme dicter tes envies, instincts ? Sous ses airs de doux anges, serait-elle en réalité pire que toutes les autres ? Tu avais soudainement la tentation qu’elle te manipulait sans que tu n’aies rien réalisé. Etrange sentiment tandis qu’une autre voix te poussait à te laisser aller, d’abaisser tes barrières constamment érigées. Si elle ressentait la même chose ? Elle n’avait pas l’air bien plus à l’aise que toi dans ce tourbillon qui vous éreintait sans la moindre pitié. Tu lui montrais ce que tu voulais bien. Tu maniais les mots avec habileté. Sans mentir, tu détournais pour ravir ses envies.


Mais alors comment expliquer ce besoin impérial de la toucher ? Tu n’avais qu’une envie la piéger avec toi pour les semaines à venir jusqu’à ce que tu te lasses de sa présence. Car tu finirais bien par te lasser non ? C’était une évidence. Tu restais persuadée qu’une fois que ton manège aurait pris fin, que les tours entamés auraient payés, que tu n’en aurais plus rien à faire. Plus à secouer de la douceur de ses traits, de ses yeux dans lesquels tu semblais te noyer. La courbe gracile de son corps. Tu aurais voulu la voir danser encore et encore. « Tes manières aussi sont plutôt charmantes… » Tu laissas un rire glisser entre lippes. Tu souriais et riais rarement spontanément. Une façade que tu avais appris à contrôler depuis bien longtemps. Avec Pandore, cela venait naturellement sans que tu ne le gères. Sans que tu ne retiennes. Aujourd’hui c’était la face adorable de ta personne, et si demain c’était l’odieuse qui s’éveillait contre elle ? Tu sentais ses mains sur ton torse. Tu aurais voulu que le tissu disparaisse pour sentir ses précieuses à même ta peau. La douceur de la pulpe de ses doigts sur ton torse. Tu baissais légèrement le visage pour porter ton attention vers elle. Vers ses lippes qui se muaient en murmure. « Le résumé de ta quatrième de couverture n'était pas aussi séduisant que tu peux l'être réellement… » Tu sentis ton palpitant s’embraser sous ses paroles. Plus que de raison. Plus que tu ne le désirais. Merlin cette divine créature semait la zizanie dans ton esprit. Tu arrêtas de respirer alors qu’elle posa son visage contre ton torse. Comme démuni l’espace d’un instant. Tu n’étais pas coutumier des accolades, des gestes d’affection. Tu avais été élevé dans la violence et la haine. Rarement tu avais prêté ces gestes à ceux que tu aimais réellement. Et lorsque parfois tu en usais c’était pour répandre le mal. La douceur dévoilant ton vice. Ielena était souvent victime de ces fausses marques d’affection. Terrible aversion. Tu n’étais qu’un être malsain et pervers. Pourquoi tu sentais que les choses étaient différente ? Après de longues secondes d’hésitation, tu relâchais la tension et par la même le souffle que tu avais retenu depuis qu’elle s’était lovée contre toi. Tu encerclais avec une délicatesse qui t’était rare sa taille et posais ton menton sur le haut de son crâne. Les choses changeaient. Elle était responsable d’un nouveau moteur qui tournait en toi sans que tu ne parviennes à identifier la source de ces nouveautés qui assaillaient ton âme.

« Ce que je découvre me fais peur. » Tes poings se serrèrent à l’instant même où les paroles avaient franchi tes lippes. Tu n’avais pas voulu avouer cela. Tu mordis ta lèvre inférieure laissant un grognement mécontent gronder dans ta cage thoracique. Tu resterais légèrement ton étreinte par crainte qu’elle ne cherche à s’éloigner de toi suite à ces mots qui pouvaient prendre plusieurs sens. Du bon, comme le plus mauvais. « Je suis pas comme ça normalement. » Un masque couvrant le vrai ? Un mensonge ? Une vérité ? « Cette quatrième de couverture… Elle est juste pour toi. Personne ne la connait. » Tu avais murmuré en un souffle ces dernières paroles. Parce que c’était vrai. Parce que tu n’étais qu’un connard et tu l’as mettais en garde de ta véritable nature. Sciemment ou non, tu savais qu’il se passait quelque chose. Quelque chose de différent enter vous. Mais c’était une chose qui te troublait. Elle te perturbait. De part ce qu’elle était. Lorsque ton regard glissait sur elle, c’est comme si tu voyais une douce lumière l’envelopper tel un petit ange venu poser ses douces ailes de plumes sur ta vieille carcasse emplie de péchés et de vices. Mais ce petit ange venait se bruler les ailes avec toi. Tu l’enlisais volontairement dans ton ombre. Volontairement. Egoïstement. Tu voulais. Juste pour toi. « Est-ce que je te fais peur ? »
black pumpkin
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Pandore L. Heather
Consumed by the shadows
Pandore L. Heather
Élève de Gryffondor
Maison/Métier : Gryffondor, 1ère année GISIS médecine magique
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Only real love is love at first sight;
the second look breaks the spell
~ Andore ~


L
e rire du slave lui plaisait, son rire était chaud, doux comme une caresse et elle aurait pu l'écouter rire indéfiniment, devenant presque dépendante de cette tendresse qui s'en dégageait. Il y avait encore quelques heures elle ne se serait jamais cru ainsi, installer au creux dans ses bras, elle n'aurait pas cru possible de pouvoir sentir les bras d'Andreï la serrer en retour. Elle avait cette impression d'être dans un rêve et pourtant cela lui semblait si réel... A quel moment tout c'était-il mit à déraper? A quel moment s'était-elle mit à rêver de ses bras? Comment en étaient-ils arrivés là alors qu'il y à encore peu de temps, elle pensait qu'il représentait tout ce qu'elle méprisait? Pouvait-on se tromper autant sur une seule et même personne? Pandore avait senti le moment où le garçon avait hésité, ou son corps s'était tendu sous la surprise qu'elle lui avait procuré en s'approchant aussi près de lui, pendant le temps d'une demie seconde elle eut même peur qu'il allait la repousser... Avait-elle envahi son espace trop tôt? Ou peut-être s'était-elle fait des idées sur ses véritables intentions? Pourtant elle les avait trouvés plutôt claires... Voilà le genre de question qui l'avait alors envahi avant qu'elle ne sente le réconfort de ses bras puissants autour de sa frêle silhouette... A chaque seconde elle s'étonnait de toute cette douceur qui émanait de lui... Lui qui avait ce regard si dur parfois, qui dégageait tant de puissance, lui à qui elle n'aurait pas osé se frotter s'il ne lui avait pas tourné autour comme il s'était amusé à lui dire. Cherchant toujours à comprendre où réellement il voulait en venir elle avait alors posé sa propre question, à quoi s'attendait-elle? Elle ne le savait pas mais, certainement pas à cette réponse... Et pourtant elle savait que ça devait sans doute être sa réponse la plus honnête jusqu'ici mais, elle ne la comprenait pas, pas totalement elle avait alors tenté de se reculer en se disant qu'il se moquait peut-être d'elle, pourtant ses bras l'en empêchait et Pandore se retrouvait dans l'incompréhension la plus totale...

"Peur? Peur de quoi?" Ne put-elle s'empêcher de demander, pourquoi est-ce que ça lui faisait peur? Qu'avait-elle fait? Qu'avait-elle dit? Avait-il finalement eu vent des bruits de couloir? Savait-il qu'il lui arrivait de parler toute seule? "J'ai... J'ai fait quelque chose de mal ?" Demandait-elle de nouveau dans un murmure tandis qu'elle redressait la tête à la recherche de son regard essayant de comprendre ce qu'il voulait dire par là... Est-ce qu'il l'avait bien regardée? Des deux, elle ne pensait pas être celle qui allait faire peur à l'autre. Son regard agrippait le sien, tandis qu’elle y cherchait une réponse... Mais le slave n'avait pas fini de parler et Pandore ne s'attendait pas à autant de confidence en une seule fois, son regard bleu azur perdu dans celui du garçon, elle ne put s'empêcher de lever une main, encore une fois elle hésitait... Mais, encore une fois elle osait, elle ne savait pas pourquoi, dans les bras d'Andreï s'était comme si des ailes lui poussait dans le dos, comme si elle était capable de tout en cet instant... Comme si elle pouvait tout faire il ne lui dirait jamais non... Sa main se posait sa joue, le contact l'électrisa l'espace d'un instant et elle dû attendre quelque seconde pour reprendre son souffle qui s'était soudainement arrêté... Elle ne disait rien dans un premier temps, ses yeux étaient grand ouverts et plongé dans les siens, ses doigts glissaient doucement sur quelques millimètres de peau avant qu'elle reprenne la parole dans un souffle...

"C'est dommage..."
Commençait-elle avant de reprendre quelques secondes plus tard. "Je suis certaine que beaucoup gagnerait à la connaître." Son cœur ne cessait de battre de plus en plus fort tandis qu'elle perdait pied peu à peu se perdant dans les iris qui lui faisaient face, elle aurait pu y rester des heures sans jamais se lasser, découvrant à chaque fois de nouvelle facette de lui... "Mais je suis contente d'être la seule..." Confessait-elle alors avant de rougir timidement, se demandant pourquoi est-ce qu'elle ne pouvait tout simplement pas se taire... Ses yeux qui n'avaient pas lâchés les siens depuis quelques minutes à présent avaient commencés à dériver un peu plus bas, tombant alors sur ses lèvres qui lui paraissaient encore plus tentantes à présent, il ne lui suffirait sans doute que de pousser sur la pointe de ses pieds... Il l'a ramenait à la raison avec une question, oui encore une... Celle-ci la faisait réfléchir tandis que ses sourcils se fronçaient un instant... Avait-elle peur de lui? Elle avait déjà la réponse mais, elle cherchait ses mots afin d'être le plus honnête possible comme lui avait pu l'être dernièrement... Ses doigts quittèrent sa joue et allaient retrouver la main du serpentard.

"Ce qu'on raconte sur toi, l'idée que je me faisais de toi... M'effrayais oui..." Lâchait-elle entre ses lèvres en appuyant bien sur le mot qui appartenait alors au passé. Elle quitta enfin son regard pour regarder ses doigts se nouer avec les siens, un sourire venait étirer alors ses lèvres, grand, sincère, lumineux, elle relevait le visage vers Andreï... Ce sourire-là, contrairement à celui à l'intérieur de la tête du sanglier était pour LUI, rien que pour lui... "En cet instant... Non... Non je n'ai pas peur..." Au fur et à mesure que les mots sortaient de sa bouche, elle se rendait compte à quel point ils étaient vrais! Oui elle l'avait trouvé impressionnant, oui ce qu'elle avait pu entendre sur son compte n'était pas reluisant mais, elle avait pu découvrir cette tendresse chez lui qui ne pouvait pas exister chez quelqu'un de mauvais, elle en était certaine, c'était impossible... C'était à son tour de poser une question, Pandore en était consciente et elle savait qu'elle ne connaissait pas tous de lui mais, elle savait aussi qu'elle ne voulait pas tout découvrir d'un seul coup et garder encore une part de mystère, elle se servait alors de cette question pour autre chose... "As-tu envie de me raccompagner jusqu'à Poudlard?" Demandait-elle finalement, tout en ne pouvant pas s'empêcher de se demander ce qu'elle ferait s'il lui disait non, les battements de son cœur redoublaient en intensités tandis qu'elle l'attirait déjà vers le chemin qui les mènerait jusqu'à leur école...
AVENGEDINCHAINS
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