Nastya "Alors avant que je me transforme encore une fois, pars en courant, fuis-moi comme le choléra" (délai jusqu'au 25/12)

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Durmstrang pour entamer sa huitième année année au collège. Elle est née à St Petersbourg en ce beau jour qu'était le 07 juillet 1981 en tant que sang pur ; à présent elle vit à Poudlard pendant la période scolaire, chez des parents en Ecosse pendant les vacances.. Elle est plutôt indépendante, studieuse, courageuse, curieuse, joueuse, aventurière, accro aux sensations fortes,  maline, fidèle, calme, joviale (dans ses bons moments), fêtarde, enjouée (encore ses bons moments), pacifique mais aussi bipolaire, mystérieuse, lunatique, rebelle, manipulatrice, calculatrice, renfermée, sarcastique, insolente, langue-de-vipère, têtue, impulsive, à une tendance à l'auto-destruction.. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être elle dirait plutôt bon. Les autres disent excellent.. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de d'aubépine, mesurant vingt-quatre, soixante centmètres et contenant une écaille de magyar à pointes. Avec cette baguette, il lui est impossible de créer un patronus. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : son frère, quand ils étaient jeunes. Vivants. Et heureux surtout.. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Retournez dans la cave, le corps de son frère étendu par terre, dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Destin. C’est le mot qui te vient à l’esprit quand tu penses à cet échange. Un don de merlin. Une échappatoire. Une seconde chance. Une autre vie. Un nouveau départ. Loin de tous. Loin de Lui. Dès que tu as su, tu savais que tu allais partir. Il le fallait. Même si tu ne voulais pas forcément. Il y a trop de malheur pour toi en Russie. Trop de souffrance. Il fallait que tu te retrouves seul. Pour te reconstruire enfin. Mais, rien ne s’est passé comme tu l’avais prévue, n’est-ce pas ? Il est parti avec toi. Il te suit même en Angleterre. Dans tes cauchemars, et même quand tu es éveillée. Il sera toujours avec toi, n’est-ce pas ? Venir ici a été une grossière erreur. Et maintenant, c’est trop tard. Respire l’air frais de Grande-Bretagne, Nastya. Ici au moins, personne ne sait encore que tu es folle.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ? La Grande Bataille ? Que faisais-tu ? Absolument rien de particulier. Tu vaquais à tes occupations habituelles, tentant désespérément de ne pas prêter attention aux évènements d’autres pays. Notamment ceux d’Angleterre. Tu les plaignais tellement. Mais leurs sors t’étaient totalement indifférents. Toi, Sang-Pure, tu ne risquais rien. Et tu n’allais certainement pas risquer ta vie pour de simples sang-mêlés ou pire. Non, tu devais certainement être en train de t’amuser avec tes amis, ou de travailler, comme tout bon élève de Dumstrang. À moins que tu ne sois rentrée chez toi, enfermée dans ta chambre beaucoup trop grande pour ta solitude, à tourner en rond, cherchant à ne pas sombrer dans ta folie. Oui, rien de plus normale pour toi. La guerre ? Un détail insignifiant dans ton existence.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? Perdre tes pouvoirs ? Peur. Désespoir. Mort. Voilà ce que perdre tes pouvoirs impliquent. Oui, tu en as horriblement peur. Au point où cela en est devenu une maladie. Il t’arrive de perdre le contrôle de tes pouvoirs. De ne plus pouvoir les utiliser pendant un court instant. C’est là où tu te perds toi. Dans ta peur. Dans ta folie. Dans les abîmes de ton auto-destruction. Parce que cela veut dire que tu es devenue comme Lui. Cracmol. Et que Lui, il en est mort. Ton double. Ta moitié. Ton frère. Mort devant tes yeux, car il n’avait pas de pouvoir. Et cela est inacceptable chez les sang-pur. Déshonneur. C’est comme tomber une fois arrivé au sommet de la montagne. Inacceptable. Alors, oui, tu t’accroches à tes pouvoirs comme si ta vie en dépendait. Car elle en dépend Nastya. Elle en dépend crucialement.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? Ta réputation ? Tu es cette jeune sang-pur russes arrivée en Angleterre comme par miracle. Tu ne veux pas attirer l’attention sur toi. À dumstrang, tu as réussi – tu ne sais comment à cacher ta folie aux autres. En te donnant des airs de petite enfant fragile. De délicate rose souriante. De charmante princesse pas dangereuse. Peu de personnes à Dumstrang connaissent ta véritable nature. La Nastya qui s’autodétruit, celle qui voit son défunt frère en spectre. Celle qui vendrait sa famille et tout ce qu’elle a pour réussir ce qu’elle entreprend. Mais c’est un nouveau départ ici. Pour l’instant, tu es la petite russe un peu secrète. Tu n’es ni populaire, ni impopulaire. Tu n’es ni seule, ni trop accompagné. Tu te fonds dans la masse, en attendant de retrouver le chemin lumineux.

Cela commence par une caresse. Celui du vent. Sur ton visage. Plus exactement, sur tes joues. Elles sont rosies par le vent glacial. C’est pourtant septembre. Il ne fait pas si froid que cela. Et puis, tu es habituée au froid glacial de la Russie. Celui qui te griffe les joues, la peau, et même parfois le cœur. Celui qui fait trembler ton frêle corps et qui pourrait, par une simple soufflé, le paralysé, le changer en iceberg vivant. Mais ce vent-là était plus doux à tes yeux. Plus accueillant. Car ce n’était pas le vent de Russie, mais celui de Grande-Bretagne. Et il semblait te dire « Bienvenue, Nastya. Bienvenue ici, dans ta seconde vie. Ta seconde chance ». Inspiration. Expiration. Tu comptes jusqu’à 10. Tu avances un pas. Tu hésites. Tu te tournes. Ils ne sont plus là. Tes parents sont restés en Russie. Et Lui aussi. Il t’avait accompagné. Comme pour te dire au revoir. Enfin, tu l’espérais. Il est censé être encore là-bas. Dans ce foutu manoir où il est mort. Lui. Là-bas. Toi. Ici. Lui. Loin de toi. Toi. Loin de Lui. C’est comme ça. C’est bien comme ça, non ? Il est enfin parti Nastya. Tes cauchemars vont s’arrêter ici. Parce que tu es loin de Lui. Tu n’es pas partie, car tu voulais quitter la Russie. Quitter tes parents. Non, tu voulais le quitter Lui. Il t’avait suivi de partout aujourd’hui. Comme à son habitude. Triste spectre de ta propre existence. Beau fantôme du passé. Chaque jour, tu l’imaginais quelque peu différents. Tu aurais aimé savoir à quoi il ressemblerait, s’Il était en vie. Tu l’imaginais avec un peu de barbe. Des cheveux fins, incroyablement brillants. Il serait beau, Ton Frère. S’Il était en vie. Il était là quand tu t’es réveillée. L’appréhension au ventre. La peur dans la gorge. L’excitation se frayant tout doucement un chemin sinueux à travers ton cerveau. Aujourd’hui, tu Lui dis au revoir. Adieu. Dégage. Vas-t’en. Tu voulais lui crier toutes ces choses-là. Mais tu avais dit non. Quand on te demandait si tu Le voyais encore. Tu disais non. Juste dans tes cauchemars. Quand tu prenais ton petit-déjeuner, Il était là. Tu faisais semblant de ne pas le voir. Ne pas l’entendre. Pourtant, il te parlait. « Alors, Nastya ? Tu t’en vas ? Tu pars réellement ? ». Sourire. Soupir. Soulagement. Oui, tu t’en vas. La vie a décidé de te laisser une autre chance. Une putain de nouvelle vie. Toute la journée, il te suivait. N’importe où tu allais. Il devait bien savoir ce que tu mijotais. Sans doute voulait-Il passer les quelques dernières heures qu’ils vous restaient ensemble. De toute façon, il n’y a que toi qui Le vois. Mais Il ne parlait pas. Un fin sourire sur ses lèvres. Mais tu ne faisais plus attention à Lui. Tu préparais ta nouvelle vie. L’horloge sonna dix-huit heures. Tu sais que c’est l’heure de partir. Seule. Laissant tout derrière toi. Bulavka apparaît alors. C’est votre elfe de maison. C’est elle qui t’a élevée. Qui t’a nourri. Surtout à partir de tes huit ans. À Sa mort. Ta mère ne supportait pas la mort de son unique héritier. Et elle ne supportait plus de te voir. Ton père, quant à lui, n’était jamais à la maison. Ton éducation n’était pas sa priorité. Tant que tu te maries à un bon parti et que tu donnes naissance à de petit sang pur mâle, il suppose que ta naissance n’a pas été seulement inutile. Tu lui souris tendrement. Il faudra l’oublier. Elle seule sait que tu Le vois encore. Un dernier regarde. À ton frère. Il a encore changé. Il est redevenu le petit garçon de ton souvenir. Adieu.
Tu arrives donc dans le village proche de Poudlard. Près-au-lard, n’est-ce pas ? « Nastya ! Tu es venue toi aussi ! ». Tu reconnais la voix. Une ancienne amie de Dumstrang. Alors, tu fais ce que tu as toujours fait. Grand sourire hypocrite au visage. Tu parais presque heureuse Nastya. Tu l’es peut-être enfin. Ton amie te fait signe d’avancer jusqu’à elle, plus loin. Plus proche de Poudlard. De cette nouvelle école, nouvelle vie pour toi. Et tu sais que ta nouvelle vie commence. Cela commence par une caresse. Celui du vent. Sur ton visage. Plus exactement, sur tes joues. Elles sont rosies par le vent glacial. C’est pourtant septembre. C’est le jour de la rentrée.
Tu commences à avancer quand tu Le vois. Tu t’arrêtes subitement. Panique. Pourquoi est-Il là ? Par Raspoutine, que fait-Il là ? Il t’a suivi. Il ne te laissera jamais t’échapper. Ta respiration. Il faut que tu contrôles. Alors, comme d’habitude, tu fermes les yeux. Un. Il n’est pas là. Deux. Il est peut-être là, mais tant pis. Trois. Tu as vécu toute ta vie avec lui, avec ce fantôme. Quatre. Non, c’est une nouvelle vie. Cinq. « Alors, sœurette ? Prête ? » Sa voix résonne dans ta tête. Hochement. Non, tu n’es pas prête. Oui, tu vas faire semblant. Comme toujours.

ϟ Ton pseudo : PRALINE. ϟ Ton âge : 2 ans et trois-quart      ϟ Ton avis sur mumblemumps :                ϟ Le mot de la fin : fin.    

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)
Retracez de la manière que vous voulez - par anecdotes, extraits de journal intime, texte suivi, etc - la vie de votre personnage jusqu'à maintenant. Bien sûr, nous n'avons pas besoin de connaître la couleurs de ces chaussettes le jour où il a avoué à son amie qu'il l'aimait lorsqu'il avait quatre ans. Juste l'essentiel, ce qui nous permettra de cerner le personnage.