(Ezeckiel) Le calme avant la tempête.

Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Durmstrang pour entamer sa huitième année au collège. Il est né à Kazan en ce beau jour qu'était le 6 février 1997 en tant que sang mêlé ; à présent il vit à Poudlard. Il est plutôt calme, intelligent et réfléchi mais aussi maniaque, réservé et protecteur. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être excellent. Il y a quelques années maintenant, il s'est procurée une baguette faite en bois de chêne rouge, mesurant 23 centimètres et contenant un poil d’Hippogriffe. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un tigre. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : son demi-frère qui le câline. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Il prend l'apparence de ses parents les violentant, dans son cas.

   ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? En tant qu'élève studieux et appliqué, ou même en tant que personne qui réfléchit un tant soit peu au sens de l'univers, cette question peut me faire tirer jusqu'à 700 mots facilement. Je ne suis même pas certain qu'on m'ait donné assez de papier pour que je puisse exprimer mon opinion de manière libérale. Mais je me mets à la tâche, tentant d'expliquer pour le plus simple d'esprit que cet échange si soudain est autant une idée satisfaisante que louche. Les rapports inter-écoles sont plutôt bons mais cette décision soudaine relève beaucoup de questions encore non résolues. Néanmoins, en tant que Durmstrang, je me sens obligé de faire savoir mon contentement à l'idée de changer d'air, de rencontrer de nouvelles personnes et, ainsi, de faciliter les rapports entre les futurs sorciers que nous seront tous un jour. J'en suis à la moitié de cette plaidoirie lorsque je vois les yeux fugaces de mon demi-frère divaguer vers ma feuille bien chargée. Une pichenette à l'arrière de la tête le remet dans le droit chemin et je lève les yeux au ciel. Cet idiot n'aura jamais fini de me copier dessus, décidément. J'ai un petit soupire suivi d'un souffle d'exaspération lorsqu'il réitère l'expérience et termine mon pavé, faisant les louanges d'un choix éducatif qui permettra aux nouvelles générations de sorciers de savoir à quoi s'attendre dans les autres continents européens.

   ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ? Honnêtement, je faisais chier la fratrie qui attendait patiemment que nos chers parents Mangemorts reviennent de leur funeste tâche. On ne peut pas dire - et surtout pas moi - qu'on ait été servi niveau exemple parentaux. Si cela n'avait tenu qu'à moi, je ne me serais pas présenté à Poudlard lors de la Grande Bataille en tant que Mangemort, mais bien en tant que défenseur des élèves. Mais bon, j'étais encore bien trop jeune pour prétendre à un tel rôle... Je me contentais donc de tirer le slip de mon demi-frère comme si c'était l'activité la plus normale du monde pour cette époque.

   ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? Ce n'est pas tant une question d'égoïsme que de perte de contrôle de soi-même. Je tiens à mes pouvoirs dans le sens où ils sont la manière la plus efficace pour moi de faire valoir mon opinion et, surtout, de protéger mes frères et sœurs d'un quelconque sort funeste. Les perdre signifierait la fin de mon rôle de grand-frère protecteur et cela, je ne le conçois pas. Il m'est donc très difficile d'envisager la perte d'un tel avantage sur mes adversaires, surtout que j'ai une foi sans réserve pour ma baguette.

   ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? Je suis loin d'être le plus à plaindre, niveau réputation. Étant bon élève et bon sorcier, on ma toujours estimé comme un allié à avoir lors d'une "bataille" et j'ai un caractère qui correspond plutôt bien à cette demande. On ne me fait pas chier généralement parce que j'ai déjà prouvé de nombreuses fois que je savais me défendre, autant par les gestes que par les mots. Néanmoins, on me décrit souvent comme quelqu'un de très réservé, qui ne se livre pas facilement. Voire pas du tout. J'ai une capacité amicale restreinte et même si j'apprécie le premier venu, il n'en est pas plus mon ami. En règle générale, les autres élèves ont beaucoup de respect pour moi en tant qu'élève sorcier. Très attaché à mon demi-frère, je ne le quitte que rarement sauf en période d'examens, où je me fais plus discret car très studieux. Ma réputation principale à Poudlard, c'est de ramasser les bêtises de Galadriel et de gérer son impulsivité. Je suis un peu son faire-valoir, celui avec qui on négocie une remise de peine lorsqu'on fâche mon imprévisible frère...

   Passer de Durmstrang à Poudlard n'est pas chose aisée. Il y a le voyage, les changements, l'accueil des Poudlariens... Tout un tas d'éléments à prendre en compte. Le seul bon point à tout ça, c'est la présence de mon demi-frère et de ma demi-sœur. Je sais qu'avec eux, le voyage sera ponctué de moments marrants et qui feront passer le temps plus vite qu'il ne le fait déjà.
C'est par le bateau que nous prenons la route vers Poudlard et c'est non sans a-priori que j'envisage ce voyage. Si cela n'avait tenu qu'à moi, nous aurions pris l'avion car j'ai une sainte horreur des bateaux et, surtout, j'ai le mal de mer. Le genre de mal qui vous fait vomir tout votre dîner et provoque l'hilarité de mon frangin hyper porté sur l'emmerdement suprême. Au moins, je change un peu d'idées en constatant qu'il m'a - encore - piqué un de mes slips. Et on se demande pourquoi j'ai de moins en moins de vêtements...
Aucun de nous ne salue mes grands-parents puisque de toute manière, ils s'en vont bien loin sans même se soucier de notre sort. Le bon point à partir à Poudlard, c'est que nous ne les reverrons plus pendant un certain temps et croyez-moi, vu cette famille, c'est une bénédiction. Je ne peux que me souvenir du regard de ma belle-mère qui n'a jamais supporté le fait que je puisse exister. Il me hante encore dans mes rêves et les cicatrices dans mon dos prouvent à quel point ces cauchemars font partie de ma vie, à présent.

J'ai le teint d'un blanc cireux lorsque je descends du bateau pour, ensuite, faire le chemin jusqu'à Poudlard. J'ai de l'appréhension et une fâcheuse envie de me casser pour disparaître de la surface de la Terre. Je déteste être le nouveau, à cause du jugement premier et du processus de renouvellement d'amis. Je ne suis pas facile en amitié et c'est quelque chose que je redoute par-dessus tout. Mon frère, lui, il peut s'amuser de n'importe quoi et c'est ce que j'aime chez lui. Il me fait sourire comme un benêt et je lui colle une beigne pour qu'il ferme sa grande bouche. Lui et ses expressions débiles... Il n'aura jamais fini de me foutre dans la merde, je vous le dis. À peine arrivons-nous que mes deux glues ne pensent qu'à une chose : manger. Alors que moi, je marche tout en épiant les moindres faits et gestes des Poudlariens qui nous regardent comme si nous étions la Peste en personne. Mes parents étant des Mangemorts, je ne doute pas qu'on ne nous accueillera pas comme Jésus. Oh non. D'ailleurs, c'est à plusieurs places d'eux que nous nous asseyons dans la Grande Salle pour le repas et je touche à peine à mon assiette, me rappelant de tout ce que j'ai vomi sur le bateau peu avant. Au moins, Gal' a de l'appétit. Je me contente simplement de regarder autour de moi et de faire des petits yeux à ceux à qui il viendrait à l'idée de nous embêter. Le genre de petits yeux menaçants que j'adore faire pour inciter à la fuite. Et puis, entre nous, il est normal que nous parlions Russe, ne préférant pas nous mêler pour l'instant aux Anglais de Poudlard. Nous ne sommes pas les seuls à débarquer mais je sens déjà que nous ne sommes pas vraiment désirés. Est-ce que cet échange inter-école est-il vraiment une bonne idée, en fin de compte ?

ϟ Ton pseudo : BiBiscuit ϟ Ton âge : 23 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps :    ϟ Le mot de la fin : I LOVE YOU

On dit que c'est le passé d'une personne qui la définit et pour être honnête, j'espère sincèrement que ce n'est pas le cas. Sinon je suis dans une belle mouise.

Je me souviens du premier jour où je me suis posé la question sur le vrai sens de mon existence. J'avais quatre ans et mes parents - du moins mon père biologique et ma belle-mère - venaient d'adopter des jumeaux : Xavier et Galadriel. Des petits anges de mon âge que j'avais aimé aussitôt. Mais avec leur venue, le petit garçon en moi avait compris que ma présence n'avait jamais été désirée et que ce passé allait forcément faire de moi une personne concrète. Soit je décidais d'être éternellement blessé par ce que la vie m'avait offert comme "cadeaux", soit je prenais les choses en mains et pardonnais à ces enflures pour mieux avancer et ne pas toujours regarder en arrière. Difficile, d'ailleurs, de ne se concentrer que sur le présent quand le moindre de vos gestes vous appellent à regarder là où vous n'avez pas envie de tourner la tête.

Ah, mes parents, cette histoire de fou. Des Mangemorts digne de ce nom qui n'avaient d'allégence que pour le Seigneur des Ténèbres, ce qui somme toute, ne me surprend guère désormais. Ils avaient la fâcheuse habitude de déverser leur haine sur les plus faibles ou les plus démunis, ce qui fait d'un petit enfant une cible idéale n'est-ce pas ? J'ai été leur premier punching-ball et jusqu'à la fin, j'aurais été présent pour recevoir chaque coup de colère et d'amertume. Fils illégitime de Lord MacAlister, enfant non désiré d'une liaison sans lendemain, ma mère biologique est morte en me donnant naissance, signe que rien qu'en tant que nourrisson j'étais néfaste pour la vie des autres. Ou du moins, je l'ai toujours pris comme ça. J'ai passé les quatre premières années de ma vie à supporter de ma taille de bambin les regards chargés de haine de ma belle-mère, qui n'acceptait toujours pas la trahison de son cher mari. Mais au lieu de s'en prendre à lui et de perdre une bataille maritale, elle préférait s'en prendre au fruit du pêché, à celui qui faisait preuve de la malhonnêteté de son amour et cousin (car oui, c'est une famille de fêlés).

Ce serait mentir que de dire qu'à l'arrivée des jumeaux - qui fit suite à une fausse couche de ma belle-mère - je ne fus pas un tant soit peu soulagé. Pendant un instant, je crus que leur présence détournerait leur attention de moi et qu'ils arrêteraient de me battre comme si j'étais la chose la plus insignifiante du monde. Je me sentais comme une Matilda, mais en pire. Renfermé, peu sociable et pas du tout enclun à parler de mes problèmes, j'appris à m'ouvrir avec ces deux enfants qui, pour moi, furent un miracle de la vie. Leur présence me fit peu à peu oublier que la vie dans cette maison était dure que je n'étais pas là d'en avoir terminé avec les coups et les insultes. Je m'attachais très vite à Galadriel dont l'esprit trublion m'amusait et détournais mes pensées obscures vers des choses bien plus jolies et amusantes. Aux côtés des jumeaux, je fus heureux, bien que je ne compris jamais pourquoi il avait fallu attendre mes quatre ans pour me présenter les enfants légitimes des MacAlister.

Je n'ai jamais pensé que j'étais à plaindre mais franchement, soyons honnêtes, je n'ai pas eu l'enfance que j'aurais méritée. Si tant est que je puisse mériter quoique ce soit ici-bas. La mort du jumeau de Galadriel, Xavier, fut une douloureuse épreuve pour la fratrie plus que pour les adultes de cette famille et même s'il n'en parle que rarement, je sais que mon demi-frère n'en est toujours pas remis. J'ai pour habitude maintenant de ne plus en parler mais perdre un membre aussi important n'est pas chose aisée et à dix ans, cela peut vous bouleverser un enfant. Nous avons tous changé lors de cette pénible épreuve, enfin surtout moi, Gal' et mes sœurs cadettes. Personne ne comprenait pourquoi la vie lui avait été si vite arrachée et dans un sens, j'estimais qu'il pouvait être maintenant heureux. Non pas qu'il soit celui qui se soit pris le plus de coup dans cette histoire, mais il prenait très mal cette violence et était torturé. Contrairement à moi, il n'arrivait pas à faire la part des choses et chacune des attaques qui nous était faites était source de sa colère. Je pense souvent à Xavier quand ça ne va pas.

Après cela, j'ai vite pris sa place dans le cœur de Galadriel. Nous nous sommes rapprochés comme jamais auparavant et désormais, c'est toujours avec lui que l'on me voit quelque part. C'est même désormais avec lui que je passe la plupart de mes nuits et c'est en sa compagnie que j'ai découvert le corps humain, la sexualité d'un jeune adolescent et l'envie d'être... juste... présent. Autant physiquement que psychologiquement. Je ne parle jamais de mes relations avec Galadriel puisque l'inceste est une chose tabou et illégale, et que personne ne pourrait comprendre cet attachement profond entre lui et moi. Nous ne pouvons plus nous passer l'un de l'autre et je pense que c'est cette protection mutuelle que l'on s'accorde qui fait que nous sommes si proches. J'en mourrais s'il devait arriver quelque chose à nouveau à l'un de mes frères et sœurs puisqu'en tant qu'aîné, je me sens responsable de leur sort. J'ai toujours fait en sorte que même après la mort de mes parents lors de la Grande Bataille, on ne touche pas aux cadettes. Je me suis toujours sacrifié pour cette fratrie parce que les coups, j'y étais habitué. Presque immunisé. Ils ne me faisaient plus rien au moral bien qu'ils me marquèrent le corps à tout jamais. On n'oublie jamais une gifle, qu'elle soit donnée par un frère, une mère ou un grand-père. Et c'est quand on pense avoir de la chance et se sortir du pétrin qu'on se rend compte que la vie est salope.

Passer de Durmstrang à Poudlard a été la plus belle occasion de refaire notre vie qui nous ait été donnée. Bye bye la violence des grands-parents, si similaire à celle de nos géniteurs. En traversant cette mer, nous nous offrions ainsi l'occasion de tourner la page, de vivre une nouvelle vie sans coups, sans cris, sans larmes de douleurs. Et personnellement, bien qu'il soit difficile de le faire, je tente d'oublier le passé. Je ne crois pas que l'endroit d'où je vienne qualifie la personne que je suis. Je ne crois pas non plus que c'est en battant un enfant qu'on lui apprend la discipline. Néanmoins, c'est avec beaucoup de soulagement que je me concentre sur un présent plus important que tout le passé qui a pu se produire. S'il y a bien une chose de véridique dans cette famille, c'est qu'on n'arrête jamais un MacAlister en marche.

Félicitations tu as réussi à faire ta fiche de répartition. Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard

N’oublies pas qu’ici tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le Flood soit sur la ChatBox tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves, tu trouveras tout ça dans  le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch, tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indisensables   Ensuite si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Allez nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons à te remercier d’être venu sur MUM. Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier, mais tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs  . . Enfin, pour consulter la liste des cours, c'est par ici .

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Le Choixpeau Magique